Ventes d'œuvres le 1791.04.11

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  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un double masque posé sur un même socle, représentant d'un côtd'e une femme la bouche ouverte, avec une coëffure composée de cheveux bouclés ; et de l'autre un Satyre, la bouche également béante et la tête couronnée de raisins. Ce morceau antique donne la forme des anciens masques de théâtre. Il porte 7 pouces 9 lignes de haut. Il vient de la vente de feu M. Picard, no. 69. (Grec)|Un double masque posé sur un même socle, représentant d'un côtd'e une femme la bouche ouverte, avec une coëffure composée de cheveux bouclés ; et de l'autre un Satyre, la bouche également béante et la tête couronnée de raisins. Ce morceau antique donne la forme des anciens masques de théâtre. Il porte 7 pouces 9 lignes de haut. Il vient de la vente de feu M. Picard, no. 69.]] réalisée par Grec, vendue par Le Brun, achetée par Constantin au prix de 70 1 frs. [130]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Buires en bronze, à anses de chiens s'appuyant sur le bord de la gorge, terminés par un mascaron ; le corps à frises et médaillons, piédouches à feuilles d'eau et gaudrons, avec piédestal en petit antique. Hauteur, 14 pouces 9 lignes. Ils viennent de la vente de M. Coclers, no. 263. (François)|Deux Buires en bronze, à anses de chiens s'appuyant sur le bord de la gorge, terminés par un mascaron ; le corps à frises et médaillons, piédouches à feuilles d'eau et gaudrons, avec piédestal en petit antique. Hauteur, 14 pouces 9 lignes. Ils viennent de la vente de M. Coclers, no. 263.]] réalisée par François, vendue par Le Brun, achetée par de Rabodange au prix de 245 1 frs. [133]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau du meilleur temps de ce maître, connu sous le nom de l'Odorat ; il représente un homme assis près d'une femme, dans un intérieur de chambre ; ils tiennent chacun une fleur d'un pied d'oeillet que l'on voit devant eux sur un banc de bois. Ils paroîssent occupés à la considérer ; on remarque sur la droite deux autres figures : sur un plan plus élevé, des chiens, un singe et autres accessoires enrichissent cette composition. Il vient de la vente du 20 mars 1787, où il fut vendu 2400 liv., et de celle de M. le marquis de ***, du 9 decembre 1788 : vendu 1700 livres. (David Teniers)|Un Tableau du meilleur temps de ce maître, connu sous le nom de l'Odorat ; il représente un homme assis près d'une femme, dans un intérieur de chambre ; ils tiennent chacun une fleur d'un pied d'oeillet que l'on voit devant eux sur un banc de bois. Ils paroîssent occupés à la considérer ; on remarque sur la droite deux autres figures : sur un plan plus élevé, des chiens, un singe et autres accessoires enrichissent cette composition. Il vient de la vente du 20 mars 1787, où il fut vendu 2400 liv., et de celle de M. le marquis de ***, du 9 decembre 1788 : vendu 1700 livres.]] réalisée par David Teniers, vendue par Le Brun, achetée par Jullien au prix de 801 frs. [135]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jugement de Midas ; composition de 8 figures de grandeur naturelle : sur la gauche du tableau, l'on voit Apollon indiquant Midas á qui les oreilles poussent. Ce tableau de la plus belle couleur, est aussi une de ses plus belles productions. (Charles De La Fosse)|Le Jugement de Midas ; composition de 8 figures de grandeur naturelle : sur la gauche du tableau, l'on voit Apollon indiquant Midas á qui les oreilles poussent. Ce tableau de la plus belle couleur, est aussi une de ses plus belles productions.]] réalisée par Charles De La Fosse, vendue par Le Brun. [138]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Esquisses au pastel, sur papier, représentant chacune Vénus jouant avec l'Amour ; elle est vue jusqu'au dessous du genou. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 7 pouces. Montées sur glaces. Elles viennent de la collection du baron de Thiers. (Ros Alba Carriéra)|Deux Esquisses au pastel, sur papier, représentant chacune Vénus jouant avec l'Amour ; elle est vue jusqu'au dessous du genou. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 7 pouces. Montées sur glaces. Elles viennent de la collection du baron de Thiers.]] réalisée par Ros Alba Carriéra, vendue par Le Brun au prix de 6 frs. [139]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Modèles, en terre cuites, de 3 principales figures de la fontaine de Grenelle, dont celle de la Ville, figure de 18 pouces de haut sur 15 de large, et les deux fleuves représentant la Seine et la Marne, figures de 12 pouces, sur 24 de long ; toutes trois sur des socles de marbre blanc veiné. (E. Bouchardon)|Les Modèles, en terre cuites, de 3 principales figures de la fontaine de Grenelle, dont celle de la Ville, figure de 18 pouces de haut sur 15 de large, et les deux fleuves représentant la Seine et la Marne, figures de 12 pouces, sur 24 de long ; toutes trois sur des socles de marbre blanc veiné.]] réalisée par E. Bouchardon, vendue par Le Brun, achetée par Constantin au prix de 441 frs. [141]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Modéles, en terre cuites, de 3 principales figures de la fontaine de Grenelle, dont celle de la Ville, figure de 18 pouces de haut sur 15 de large, et les deux fleuves représentant la Seine et la Marne, figures de 12 pouces, sur 24 de long ; toutes trois sur des socles de marbre blanc veiné. (E. Bouchardon)|Les Modéles, en terre cuites, de 3 principales figures de la fontaine de Grenelle, dont celle de la Ville, figure de 18 pouces de haut sur 15 de large, et les deux fleuves représentant la Seine et la Marne, figures de 12 pouces, sur 24 de long ; toutes trois sur des socles de marbre blanc veiné.]] réalisée par E. Bouchardon, vendue par Le Brun, achetée par Constantin au prix de 441 frs. [142]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Lucrèce de grandeur naturelle, et vue à mi-corps, tenant de la main droite le poignard dont elle va se frapper : elle a la tête élevée et penchée sur l'épaule gauche ; est vêtue d'une tunique bleue et d'une draperie couleur lie de vin : dans le haut, on voit une partie de rideau violet. Ce tableau capital, et du plus grand style, est aussi d'une belle conservation. Nous l'attribuerions plutôt au Guide par la fermeté de la touche et les graces qu'il réunit. Hauteur, 47 pouces ; largeur, 35. Toile. Vente du 6 Avril 1789, no. 13. (Jean-François Romanelle)|Lucrèce de grandeur naturelle, et vue à mi-corps, tenant de la main droite le poignard dont elle va se frapper : elle a la tête élevée et penchée sur l'épaule gauche ; est vêtue d'une tunique bleue et d'une draperie couleur lie de vin : dans le haut, on voit une partie de rideau violet. Ce tableau capital, et du plus grand style, est aussi d'une belle conservation. Nous l'attribuerions plutôt au Guide par la fermeté de la touche et les graces qu'il réunit. Hauteur, 47 pouces ; largeur, 35. Toile. Vente du 6 Avril 1789, no. 13.]] réalisée par Jean-François Romanelle, vendue par Lebrun, achetée par Le Brun jeune au prix de 301 frs. [146]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Cour de François II et des principaux Seigneurs de ce temps lá, avec les attributs de Moyse et d'Aaron qui se présentent au Roi d'egypte, qui est François II lui-même ; leurs noms sont écrits dans les différens contours de leurs robes. Ce tableau est peint sur bois par le fameux Holbéen, vers 1552. Il peut avoir 4 pieds ou environ de hauteur, sur 4 pieds 6 pouces de largeur. Il vient de la vente de feu M. Beaujeon, no. 16. (Jean Holbéen)|La Cour de François II et des principaux Seigneurs de ce temps lá, avec les attributs de Moyse et d'Aaron qui se présentent au Roi d'egypte, qui est François II lui-même ; leurs noms sont écrits dans les différens contours de leurs robes. Ce tableau est peint sur bois par le fameux Holbéen, vers 1552. Il peut avoir 4 pieds ou environ de hauteur, sur 4 pieds 6 pouces de largeur. Il vient de la vente de feu M. Beaujeon, no. 16.]] réalisée par Jean Holbéen, vendue par Lebrun, achetée par Poix au prix de 40 1 frs. [149]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, à gauche et sur le devant duquel sont deux hommes qui s'entretiennent. A côté d'eux est un âne chargé : du même côté paît un troupeau de chévres, conduit par un pâtre. A droite, sont des masses d'arbres, et une chévre qui broute. Dans le milieu, se voit un homme prêt à tirer un oiseau, et suivi de son chien. Dans le haut du tableau, l'on aperçoit plusieurs figures, et entr'autres deux paysans qui conduisent un âne chargé de sacs. Le temple de la sybille Tiburtine, que l'on voit aussi placé sur le haut ; et des rochers au bas desquels coule une grande rivière qui tombe en plusieurs nappes d'eaux, terminent ce tableau, qui est du plus beau faire de ces deux maîtres. Peint en 1622. (Paul Bril)|Un Paysage, à gauche et sur le devant duquel sont deux hommes qui s'entretiennent. A côté d'eux est un âne chargé : du même côté paît un troupeau de chévres, conduit par un pâtre. A droite, sont des masses d'arbres, et une chévre qui broute. Dans le milieu, se voit un homme prêt à tirer un oiseau, et suivi de son chien. Dans le haut du tableau, l'on aperçoit plusieurs figures, et entr'autres deux paysans qui conduisent un âne chargé de sacs. Le temple de la sybille Tiburtine, que l'on voit aussi placé sur le haut ; et des rochers au bas desquels coule une grande rivière qui tombe en plusieurs nappes d'eaux, terminent ce tableau, qui est du plus beau faire de ces deux maîtres. Peint en 1622.]] réalisée par Paul Bril, vendue par Lebrun, achetée par Hamon au prix de 600 frs. [151]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Figures allégoriques, dont une représentant l'abondance, et l'autre la Paix. Belle esquisse avancée qui a servi pour le plafond qu'il a peint en Angleterre, au palais de Houit-Hall. C'est un des bons ouvrages de ce grand peintre. Il vient de la vente de M. le Rouge, no. 207, et de la vente de M. Trouard, no. 93, vendu 802 liv. (P.P. Rubens)|Deux Figures allégoriques, dont une représentant l'abondance, et l'autre la Paix. Belle esquisse avancée qui a servi pour le plafond qu'il a peint en Angleterre, au palais de Houit-Hall. C'est un des bons ouvrages de ce grand peintre. Il vient de la vente de M. le Rouge, no. 207, et de la vente de M. Trouard, no. 93, vendu 802 liv.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Rabodange au prix de 300 frs. [152]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Samaritaine. Elle est vue debout et par derrière, vêtue d'un costume pittoresque. Le Christ, placé sur la droite, est vu assis, et posant sa main droite sur sa poitrine. L'on voit dans le fond plusieurs autres personnages. Ce tableau est d'un effet et d'une couleur piquante. (Gerbrant Vanden Eeckhout)|La Samaritaine. Elle est vue debout et par derrière, vêtue d'un costume pittoresque. Le Christ, placé sur la droite, est vu assis, et posant sa main droite sur sa poitrine. L'on voit dans le fond plusieurs autres personnages. Ce tableau est d'un effet et d'une couleur piquante.]] réalisée par Gerbrant Vanden Eeckhout, vendue par Le Brun, achetée par Renou au prix de 38 4 frs. [154]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Aman confondu devant Assuérus ; composition capitale de quatre figures principales. Le Roi et Aman sont à table chez la Reine, que l'on voit de profil, assise sur un trône, et vêtue d'une robe lilas rayée d'or : sa tête coëffée de cheveux noirs, et ceinte du diadême, au un caractère d'humilité ; Esther porte sa main droite sur son coeur, et la gauche est étendue vers Aman, que l'on voit de face dans l'attitude de la confusion. Un homme debout près de lui, vêtu d'un manteau violet, vient annoncer au Roi l'élévation de la potence pour Mardochée, et Assuérus commande le supplice pour son favori. Le Roi est vu de face à mi-corps ; il est debout, la tête nue, et les épaules couvertes d'un manteau de pourpre ; sa tête porte un caractère d'indignation : devant lui, la table, couverte de vases et de plats d'or, est ornée d'un tapis de Perse. A droite on voit, sur un plan éloigné, les Officiers portant des mets ; le site est l'intérieur d'un palais d'une riche ordonnance, orné de colonnes et statues de marbre ; des draperies vertes sont relevées de chaque côté. Une composition des plus riches, des expressions vraies, distinguent ce tableau capital, qui joignant à l'harmonie et à la couleur de l'École Hollandoise, la noblesse du style et le grand caractère des compositions historiques des plus grands maîtres, est un des ouvrages les plus capitaux et les plus soignés que nous connoissions de Lairesse. Hauteur, 38 pouces 6 lignes ; largeur, 54. Toile. Il vient de la vente de M. de Ch. no. 115, vendu 400 liv. (Gérard De Lairesse)|Aman confondu devant Assuérus ; composition capitale de quatre figures principales. Le Roi et Aman sont à table chez la Reine, que l'on voit de profil, assise sur un trône, et vêtue d'une robe lilas rayée d'or : sa tête coëffée de cheveux noirs, et ceinte du diadême, au un caractère d'humilité ; Esther porte sa main droite sur son coeur, et la gauche est étendue vers Aman, que l'on voit de face dans l'attitude de la confusion. Un homme debout près de lui, vêtu d'un manteau violet, vient annoncer au Roi l'élévation de la potence pour Mardochée, et Assuérus commande le supplice pour son favori. Le Roi est vu de face à mi-corps ; il est debout, la tête nue, et les épaules couvertes d'un manteau de pourpre ; sa tête porte un caractère d'indignation : devant lui, la table, couverte de vases et de plats d'or, est ornée d'un tapis de Perse. A droite on voit, sur un plan éloigné, les Officiers portant des mets ; le site est l'intérieur d'un palais d'une riche ordonnance, orné de colonnes et statues de marbre ; des draperies vertes sont relevées de chaque côté. Une composition des plus riches, des expressions vraies, distinguent ce tableau capital, qui joignant à l'harmonie et à la couleur de l'École Hollandoise, la noblesse du style et le grand caractère des compositions historiques des plus grands maîtres, est un des ouvrages les plus capitaux et les plus soignés que nous connoissions de Lairesse. Hauteur, 38 pouces 6 lignes ; largeur, 54. Toile. Il vient de la vente de M. de Ch. no. 115, vendu 400 liv.]] réalisée par Gérard De Lairesse, vendue par Le Brun, achetée par Boileau au prix de 1500 frs. [155]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme de grandeur naturelle et vu à mi-corps. Il est assis et vêtu de noir, ayant le bras droit appuyé sur le dos de sa chaise, et la tête penchée sur sa main : il tient de la gauche un papier, auquel est attaché un sceau ; il porte des cheveux bruns et moustache. Ce tableau est d'une si grande vérité, que si la peinture peut quelquefois tromper la nature, celui-ci en est un exemple. (Gabriel Metzu)|Un Homme de grandeur naturelle et vu à mi-corps. Il est assis et vêtu de noir, ayant le bras droit appuyé sur le dos de sa chaise, et la tête penchée sur sa main : il tient de la gauche un papier, auquel est attaché un sceau ; il porte des cheveux bruns et moustache. Ce tableau est d'une si grande vérité, que si la peinture peut quelquefois tromper la nature, celui-ci en est un exemple.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par Le Brun, achetée par Roezer au prix de 416 frs. [156]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Dune sablonneuse élevée sur la gauche, et éclairée par un rayon de soleil ; au pied et sur la droite tourne un chemin sur lequel on voit un cavalier. Ce tableau terminé par des montagnes, est d'une finesse et d'une qualité supérieures. Il a fait l'ornement du cabinet de M. de Gagny, no. 76 : vendu 1216 liv. Hauteur, 17 pouces et demi ; largeur, 14 pouces et demi. Toile. Il vient en dernier de la vende de M. Morel, no. 60. (Jean Wynants)|Une Dune sablonneuse élevée sur la gauche, et éclairée par un rayon de soleil ; au pied et sur la droite tourne un chemin sur lequel on voit un cavalier. Ce tableau terminé par des montagnes, est d'une finesse et d'une qualité supérieures. Il a fait l'ornement du cabinet de M. de Gagny, no. 76 : vendu 1216 liv. Hauteur, 17 pouces et demi ; largeur, 14 pouces et demi. Toile. Il vient en dernier de la vende de M. Morel, no. 60.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Le Brun, achetée par Drouillet au prix de 1030 frs. [157]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une pleine mer un peu agitée, qui laisse voir dans le lointain et sur la droite, une langue de terre, sur le devant de laquelle un Yacht tire un coup de canon, suivi de sa chaloupe : en devant, et sur la gauche, l'on voit une barque de pêcheurs à deux voiles, où l'on distingue trois hommes qui la dirigent : plus loin, et dans un petit canot conduit à six rames, on aperçoit une douzaine de personnages qui vont rejoindre l'un des trois bâtimens de guerre, que l'on voit en rade sur différens plans. Ce tableau du plus bel effet, est aussi d'une exécution et du faire les plus parfaits. L'on ne peut fixer les yeux attentivement sur les eaux sans les croire en mouvement. (Louis Backhuysen)|Une pleine mer un peu agitée, qui laisse voir dans le lointain et sur la droite, une langue de terre, sur le devant de laquelle un Yacht tire un coup de canon, suivi de sa chaloupe : en devant, et sur la gauche, l'on voit une barque de pêcheurs à deux voiles, où l'on distingue trois hommes qui la dirigent : plus loin, et dans un petit canot conduit à six rames, on aperçoit une douzaine de personnages qui vont rejoindre l'un des trois bâtimens de guerre, que l'on voit en rade sur différens plans. Ce tableau du plus bel effet, est aussi d'une exécution et du faire les plus parfaits. L'on ne peut fixer les yeux attentivement sur les eaux sans les croire en mouvement.]] réalisée par Louis Backhuysen, vendue par Le Brun, achetée par Paillet au prix de 1665 frs. [158]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'une forêt coupée de rivières, et éclairée par la lune à travers des arbres. Sur la gauche, l'on voit Thisbé se précipitant sur l'épée de Pyrame. Ce tableau, d'une transparence, d'une finesse et d'une harmonie admirables, doit être regardé comme un des plus beaux ouvrages de ce maître, dont il est rare d'en trouver de bien conservés. (Arnould Vander-Néer)|L'entrée d'une forêt coupée de rivières, et éclairée par la lune à travers des arbres. Sur la gauche, l'on voit Thisbé se précipitant sur l'épée de Pyrame. Ce tableau, d'une transparence, d'une finesse et d'une harmonie admirables, doit être regardé comme un des plus beaux ouvrages de ce maître, dont il est rare d'en trouver de bien conservés.]] réalisée par Arnould Vander-Néer, vendue par Le Brun, achetée par Clisorius au prix de 121 frs. [159]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans ; l'un représente le portrait d'un jeune homme de qualité dans le costume hollandois, vu de trois quarts ; il est coîffé d'un chapeau noir rabattu ; il au col une espece de grand rabat qui lui descend sur la poitrine, il est vêtu d'une courte casaque grise foncée, à manches ouvertes, bordées autour d'une ample touffe de rubans jaunes-paille ; il a la main droite posée sur la hanche, et tient de la gauche son gant ; il est ajusté d'une espèce de juppe qui prend, depuis la ceinture, jusqu'au-dessous des genoux, qui sont aussi ornés d'une grande quantité de rubans de même couleur ; il est chaussé en bas de soie blancs, et porte souliers noirs à larges touffes de rubans jaunes. L'autre offre le portrait d'une jeune dame, aussi vue debout, coiffée en cheveux, ajustée d'une espèce de mante blanche, et vêtue d'une robe noire ; elle a les bras baissés à droite et à gauche, et porte une juppe de satin blanc, enrichie d'une large et légère dentelle d'or. Ces deux morceaux, d'une grande vérité, sont d'une exécution et d'un fini admirables. Hauteur, 21 pouces 6 lignes ; largeur, 15 pouces 6 lignes. Toile. Ces deux tableaux viennent de la vente du 26 avril, no. 23 : vendus 650 liv. (Gerard Terburg)|Deux Tableaux faisant pendans ; l'un représente le portrait d'un jeune homme de qualité dans le costume hollandois, vu de trois quarts ; il est coîffé d'un chapeau noir rabattu ; il au col une espece de grand rabat qui lui descend sur la poitrine, il est vêtu d'une courte casaque grise foncée, à manches ouvertes, bordées autour d'une ample touffe de rubans jaunes-paille ; il a la main droite posée sur la hanche, et tient de la gauche son gant ; il est ajusté d'une espèce de juppe qui prend, depuis la ceinture, jusqu'au-dessous des genoux, qui sont aussi ornés d'une grande quantité de rubans de même couleur ; il est chaussé en bas de soie blancs, et porte souliers noirs à larges touffes de rubans jaunes. L'autre offre le portrait d'une jeune dame, aussi vue debout, coiffée en cheveux, ajustée d'une espèce de mante blanche, et vêtue d'une robe noire ; elle a les bras baissés à droite et à gauche, et porte une juppe de satin blanc, enrichie d'une large et légère dentelle d'or. Ces deux morceaux, d'une grande vérité, sont d'une exécution et d'un fini admirables. Hauteur, 21 pouces 6 lignes ; largeur, 15 pouces 6 lignes. Toile. Ces deux tableaux viennent de la vente du 26 avril, no. 23 : vendus 650 liv.]] réalisée par Gerard Terburg, vendue par Le Brun, achetée par Roezer au prix de 427 frs. [160]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de cet artiste vu à mi-corps. Il est coiffé d'un chapeau rond, le regard tourné vers le spectateur. On le voit appuyé sur le dos d'une chaise ; ce tableau du plus grand fini et du plus beau faire de ce maître, porte 3 pouces 7 lignes de hauteur, sur 2 pouces 2 lignes de largeur. Cuivre. Il est de forme ovale, dans sa bordure de bronze doré d'or mat. (Jean Steen)|Le Portrait de cet artiste vu à mi-corps. Il est coiffé d'un chapeau rond, le regard tourné vers le spectateur. On le voit appuyé sur le dos d'une chaise ; ce tableau du plus grand fini et du plus beau faire de ce maître, porte 3 pouces 7 lignes de hauteur, sur 2 pouces 2 lignes de largeur. Cuivre. Il est de forme ovale, dans sa bordure de bronze doré d'or mat.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Le Brun, achetée par Le Brun Lé au prix de 200 frs. [161]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue exacte des cataractes de la Suisse. Ce tableau est d'un fini précieux, et de la plus grande vérité. Hauteur, 16 pouces et demi ; largeur 21. Toile. Il vient de la vente de M. Boyer-de-Fons-Colombe, no. 60 (Jean-Jacques Schalch, Peintre moderne vivant en Suisse)|Une Vue exacte des cataractes de la Suisse. Ce tableau est d'un fini précieux, et de la plus grande vérité. Hauteur, 16 pouces et demi ; largeur 21. Toile. Il vient de la vente de M. Boyer-de-Fons-Colombe, no. 60]] réalisée par Jean-Jacques Schalch, Peintre moderne vivant en Suisse, vendue par Le Brun, achetée par Desmarest au prix de 169 frs. [162]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage à la gauche duquel on voit un homme qui court, et tenant de sa main gauche un baguette. Non loin de lui est un âne couché. Dans le milieu du tableau est un homme sur un cheval et suivi d'un autre. Des maisons ornent cette composition. plusieurs autres figures et animaux et des masses d'arbres à droite terminent ce tableau. (Gaspre Poussin)|Un beau Paysage à la gauche duquel on voit un homme qui court, et tenant de sa main gauche un baguette. Non loin de lui est un âne couché. Dans le milieu du tableau est un homme sur un cheval et suivi d'un autre. Des maisons ornent cette composition. plusieurs autres figures et animaux et des masses d'arbres à droite terminent ce tableau.]] réalisée par Gaspre Poussin, vendue par Le Brun, achetée par Martiny au prix de 110 frs. [164]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Garçon vu de profil et à mi-corps ; il a les cheveux bouclés, tombant sur ses épaules. Cette jolie étude peinte à l'huile sur papier, a servi pour un de ses tableaux des Chartreux. Hauteur, 6 pouces et demi ; largeur, 5 pouces. C'est une de ces productions simples, où le grand homme met le cachet sublime de son talent, sans s'apercevoir des difficultés de son art. (Eustache Le Sueur)|Un jeune Garçon vu de profil et à mi-corps ; il a les cheveux bouclés, tombant sur ses épaules. Cette jolie étude peinte à l'huile sur papier, a servi pour un de ses tableaux des Chartreux. Hauteur, 6 pouces et demi ; largeur, 5 pouces. C'est une de ces productions simples, où le grand homme met le cachet sublime de son talent, sans s'apercevoir des difficultés de son art.]] réalisée par Eustache Le Sueur, vendue par Le Brun, achetée par Montval au prix de 192 1 frs. [165]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau d'une riche composition, représentant une pleine campagne, où se livre une bataille. Le devant offre un beau groupe de cavaliers, dont un homme cuirassé sur un cheval blanc. Hauteur, 30 pouces ; largeur, 44. T. Il vient de la vente de feu M. Marin, no. 318. Ce tableau qui a fait l'ornement du cabinet de M. Julie de la Live, a toujours été regardé comme le plus beau, connu de ce maître : un dessin correct, et une couleur brillante et vigoureuse, ne laissent rien à désirer. (C. Bourguignon)|Un tableau d'une riche composition, représentant une pleine campagne, où se livre une bataille. Le devant offre un beau groupe de cavaliers, dont un homme cuirassé sur un cheval blanc. Hauteur, 30 pouces ; largeur, 44. T. Il vient de la vente de feu M. Marin, no. 318. Ce tableau qui a fait l'ornement du cabinet de M. Julie de la Live, a toujours été regardé comme le plus beau, connu de ce maître : un dessin correct, et une couleur brillante et vigoureuse, ne laissent rien à désirer.]] réalisée par C. Bourguignon, vendue par Le Brun, achetée par Pelletan au prix de 255 frs. [167]
  • 1791.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Thalie, déesse de la comédie. Elle est vue jusqu'au-dessous des genoux, relevant de la main droite une draperie bleue, et tenant de la gauche un masque. Un fond d'architecture, peint par Boyer, termine le tableau qui est d'une couleur et d'un précieux agréables. (Natier)|Thalie, déesse de la comédie. Elle est vue jusqu'au-dessous des genoux, relevant de la main droite une draperie bleue, et tenant de la gauche un masque. Un fond d'architecture, peint par Boyer, termine le tableau qui est d'une couleur et d'un précieux agréables.]] réalisée par Natier, vendue par Le Brun, achetée par Poix au prix de 61 frs. [169]