Ventes d'œuvres le 1791.04.12

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  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bas-relief en terre cuite, représentant un Satyre et une Bacchante, faisant jouer deux petits enfans ensemble. Cette composition naïve, est d'une touche spirituelle et facile. Hauteur, 6 pouces et demi ; largeur, 8 pouces. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 306. (M. Clodion)|Un bas-relief en terre cuite, représentant un Satyre et une Bacchante, faisant jouer deux petits enfans ensemble. Cette composition naïve, est d'une touche spirituelle et facile. Hauteur, 6 pouces et demi ; largeur, 8 pouces. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 306.]] réalisée par M. Clodion, vendue par Le Brun, achetée par Desmarest au prix de 28 10 frs. [97]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bas-relief composé de trois figures, représentant les accords d'un mariage antique, exécuté en cire rouge par M. Girard, pensionnaire du Rois, maintenant à Rome. Ce morceau doit donner l'opinion la plus favorable du talent distingué de cet artiste. (M. Girard)|Un bas-relief composé de trois figures, représentant les accords d'un mariage antique, exécuté en cire rouge par M. Girard, pensionnaire du Rois, maintenant à Rome. Ce morceau doit donner l'opinion la plus favorable du talent distingué de cet artiste.]] réalisée par M. Girard, vendue par Le Brun, achetée par Pougin au prix de 40 1 frs. [98]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une taverne : composition de treize figures d'hommes, de femmes et d'enfans : l'on voit, dans le milieu du tableau, un guerrier cuirassé et assis, tenant de la main droite un verre de vin, et de la gauche son épée, tandis que d'autres personnages se disputent. Ce tableau dont on trouve l'estampe, ne nous paroît que de l'école de ce grand maître, quoiqu'il ait été payé autrefois un grand prix par M. Demeryal ; il est certain qu'il offre de très-grandes beautés de détail. (P.P. Rubens)|L'Intérieur d'une taverne : composition de treize figures d'hommes, de femmes et d'enfans : l'on voit, dans le milieu du tableau, un guerrier cuirassé et assis, tenant de la main droite un verre de vin, et de la gauche son épée, tandis que d'autres personnages se disputent. Ce tableau dont on trouve l'estampe, ne nous paroît que de l'école de ce grand maître, quoiqu'il ait été payé autrefois un grand prix par M. Demeryal ; il est certain qu'il offre de très-grandes beautés de détail.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Le Brun, achetée par Cailar au prix de 200 frs. [109]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Lever du soleil, petit tableau pour l'exécution d'un plafond ; composition de la plus grande richesse, de 22 figures : l'on voit Apollon conduisant son char entouré des Heures, précédé du lever de l'Aurore, et de la Nuit qui s'enfuit. -- Ce beau tableau de forme ronde, porte 32 pouces de diamètre. (Charles Le Brun)|Le Lever du soleil, petit tableau pour l'exécution d'un plafond ; composition de la plus grande richesse, de 22 figures : l'on voit Apollon conduisant son char entouré des Heures, précédé du lever de l'Aurore, et de la Nuit qui s'enfuit. -- Ce beau tableau de forme ronde, porte 32 pouces de diamètre.]] réalisée par Charles Le Brun, vendue par Le Brun, achetée par [[Orzanne [?]]] au prix de 36 19 frs. [110]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au tombeau : riche composition de huit figures. Dans le milieu du tableau, on voit le Christ mort, et proche de lui Joseph d'Arimathie et un jeune homme tenant un cierge : à gauche, sont encore plusieurs personnages déplorés. Ce tableau d'un effet harmonieux, ne nous paroît que de l'école de cet habile maître. (Louis Carrache)|Le Christ au tombeau : riche composition de huit figures. Dans le milieu du tableau, on voit le Christ mort, et proche de lui Joseph d'Arimathie et un jeune homme tenant un cierge : à gauche, sont encore plusieurs personnages déplorés. Ce tableau d'un effet harmonieux, ne nous paroît que de l'école de cet habile maître.]] réalisée par Louis Carrache, vendue par Lebrun, achetée par Davenport au prix de 123 frs. [112]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus enfant et Saint Jean assis sur une petite monticule de terre, couverte d'un linge blanc : il est à demi-penche vers Saint Jean qui a sa tête près de la sienne, et dont il prent la menton de la main droite ; le petit Saint Jean tient encore dans son bras droit sa croix avec la légende de l'Agnus Dei. Il pose sa main droite sur sa poitrine, et a les hanches et une partie de la cuisse couvertes de sa peau de mouton ; à gauche, on voit son agneau accroupi ; au dessus sont des masses d'arbres : la droite laisse voir des montagnes et un ciel. Hauteur, 9 pouces 3 lignes : largeur, 10 pouces 9 lignes. Toile. Ce tableau, d'une beauté rare, est d'un dessin fin et correct. La touche est de la légèreté des beaux ouvrages du Guide. Enfin, toutes ces qualités, jointes à un effet piquant, concourent à fixer les regards des amateurs de la belle École d'Italie. (Pesaro (Simon Cantarini Da))|Jésus enfant et Saint Jean assis sur une petite monticule de terre, couverte d'un linge blanc : il est à demi-penche vers Saint Jean qui a sa tête près de la sienne, et dont il prent la menton de la main droite ; le petit Saint Jean tient encore dans son bras droit sa croix avec la légende de l'Agnus Dei. Il pose sa main droite sur sa poitrine, et a les hanches et une partie de la cuisse couvertes de sa peau de mouton ; à gauche, on voit son agneau accroupi ; au dessus sont des masses d'arbres : la droite laisse voir des montagnes et un ciel. Hauteur, 9 pouces 3 lignes : largeur, 10 pouces 9 lignes. Toile. Ce tableau, d'une beauté rare, est d'un dessin fin et correct. La touche est de la légèreté des beaux ouvrages du Guide. Enfin, toutes ces qualités, jointes à un effet piquant, concourent à fixer les regards des amateurs de la belle École d'Italie.]] réalisée par Pesaro (Simon Cantarini Da), vendue par Lebrun, achetée par Maurice au prix de 851 frs. [114]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans : l'un représente Sainte Agnés, vue à mi-corps, tenant de la main droite une palme, et de l'autre son agneau : l'autre offre Sainte Cécile pinçant de la harpe. Ces deux tableaux, d'un ton clair et d'une couleur agréable, sont du plus fin et du plus beau faire de maître. Hauteur 3 pouces ; largeur, 2 pouces et demi. Cuivre. Ils sont tous deux dans leur bordure de bronze doré d'or mat. (François Solimène)|Deux Tableaux faisant pendans : l'un représente Sainte Agnés, vue à mi-corps, tenant de la main droite une palme, et de l'autre son agneau : l'autre offre Sainte Cécile pinçant de la harpe. Ces deux tableaux, d'un ton clair et d'une couleur agréable, sont du plus fin et du plus beau faire de maître. Hauteur 3 pouces ; largeur, 2 pouces et demi. Cuivre. Ils sont tous deux dans leur bordure de bronze doré d'or mat.]] réalisée par François Solimène, vendue par Lebrun, achetée par Paillet au prix de 168 frs. [115]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant deux figures de grandeur naturelle et vues à mi-corps. L'un offre une femme la tête couverte d'un chapeau de paille qui porte ombre sur le haut, sur la moitié de son visage. Le cou et les épaules sont couverts d'un fichu blanc ; elle est vêtue d'un déshabillé gris, les deux mains appuyées sur un panier d'oeufs. L'autre représente une jeune Garçon, tenant sous son bras gauche un canard, et de la main droite un papier sur lequel est écrit, monnoie fait tout. Ces deux tableau d'un genre extraordinaire à ce maître, sont d'une grande vérité. (Albert Kuyp)|Deux tableaux représentant deux figures de grandeur naturelle et vues à mi-corps. L'un offre une femme la tête couverte d'un chapeau de paille qui porte ombre sur le haut, sur la moitié de son visage. Le cou et les épaules sont couverts d'un fichu blanc ; elle est vêtue d'un déshabillé gris, les deux mains appuyées sur un panier d'oeufs. L'autre représente une jeune Garçon, tenant sous son bras gauche un canard, et de la main droite un papier sur lequel est écrit, monnoie fait tout. Ces deux tableau d'un genre extraordinaire à ce maître, sont d'une grande vérité.]] réalisée par Albert Kuyp, vendue par Lebrun, achetée par Paillet au prix de 320 frs. [117]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une Ecluse de Hollande, élevée sur une monticule, où l'on voit à droite et à gauche deux portions de prairies éclairées par un rayon de Soleil, qui donne à ce tableau l'effet le plus piquant. Il vient de la belle collection de M. le Prince de Conti. Hauteur, 14 pouces et demi ; largeur, 21. Bois. Ce tableau vient en dernier lieu de la vente de M. Morelle, no. 54, et a été vendu 1450 livres. (Jacques Ruysdaal)|La vue d'une Ecluse de Hollande, élevée sur une monticule, où l'on voit à droite et à gauche deux portions de prairies éclairées par un rayon de Soleil, qui donne à ce tableau l'effet le plus piquant. Il vient de la belle collection de M. le Prince de Conti. Hauteur, 14 pouces et demi ; largeur, 21. Bois. Ce tableau vient en dernier lieu de la vente de M. Morelle, no. 54, et a été vendu 1450 livres.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par Lebrun, achetée par Hamon au prix de 2123 frs. [118]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme de grandeur naturelle, et vu presque jusqu'aux genoux, la tête tournée vers le spectateur. Il est coiffé en cheveux bruns, en partie couverts d'une calotte noire, et porte un rabat où tombent sur le devant deux glands. Il est vêtu de noir, assis devant une table couverte d'un tapis de turquie, et sur laquelle sont placés plusieurs livres, dont un ouvert, duquel il tourne le feuillet avec sa main droite, tandis que la gauche est appuyée sur le bras de son fauteuil. Ce tableau, peint dans la plus grande force de son auteur, est d'une vérité et d'une exécution admirables. L'effet et l'harmonie si naturelles à ce grand peintre, ne laissent rien à desirer. (Rembrandt Van Ryn)|Un Homme de grandeur naturelle, et vu presque jusqu'aux genoux, la tête tournée vers le spectateur. Il est coiffé en cheveux bruns, en partie couverts d'une calotte noire, et porte un rabat où tombent sur le devant deux glands. Il est vêtu de noir, assis devant une table couverte d'un tapis de turquie, et sur laquelle sont placés plusieurs livres, dont un ouvert, duquel il tourne le feuillet avec sa main droite, tandis que la gauche est appuyée sur le bras de son fauteuil. Ce tableau, peint dans la plus grande force de son auteur, est d'une vérité et d'une exécution admirables. L'effet et l'harmonie si naturelles à ce grand peintre, ne laissent rien à desirer.]] réalisée par Rembrandt Van Ryn, vendue par Lebrun, achetée par Robis au prix de 432 frs. [119]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'aventure de Philopoemen. Philopoemen, général des Achéens, étoit fort laid et fort simple dans ses vêtemens. Etant arrivé dans Mégarer, l'hôtesse qui l'attendoit, le prit pour un de ses domestiques, et le pria de l'aider à apprêter le souper ; aussi-tôt il quitta son manteau, et se mit à fendre du bois ; mais le mari qui survint, le reconnut, et s'écria : Que faites-vous, seigneur Philopoemen? à quoi celui-ci ne répondit rien autre chose, sinon : Je porte la peine de ma laideur et de mon peu d'apparence. Voilà le sujet de ce tableau : il représente la cuisine d'une hôtellerie, garnie de toutes sortes d'ustensiles. On voit un veau, une oie, un paon nouvellement tués, et d'autres viandes, avec quantité de légumes ; Philopoemen dans l'action d'un homme qui fend du bois, est arrêté par une vieille femme qui reconnoît sa méprise, par l'étonnement que marque son mari, le maître du l'hôtellerie ; la cuisine avec un fond de paysage sur la gauche, terminent cette belle esquisse, dont le grand tableau est dans la collection du Palais royal. (P.P. Rubens)|L'aventure de Philopoemen. Philopoemen, général des Achéens, étoit fort laid et fort simple dans ses vêtemens. Etant arrivé dans Mégarer, l'hôtesse qui l'attendoit, le prit pour un de ses domestiques, et le pria de l'aider à apprêter le souper ; aussi-tôt il quitta son manteau, et se mit à fendre du bois ; mais le mari qui survint, le reconnut, et s'écria : Que faites-vous, seigneur Philopoemen? à quoi celui-ci ne répondit rien autre chose, sinon : Je porte la peine de ma laideur et de mon peu d'apparence. Voilà le sujet de ce tableau : il représente la cuisine d'une hôtellerie, garnie de toutes sortes d'ustensiles. On voit un veau, une oie, un paon nouvellement tués, et d'autres viandes, avec quantité de légumes ; Philopoemen dans l'action d'un homme qui fend du bois, est arrêté par une vieille femme qui reconnoît sa méprise, par l'étonnement que marque son mari, le maître du l'hôtellerie ; la cuisine avec un fond de paysage sur la gauche, terminent cette belle esquisse, dont le grand tableau est dans la collection du Palais royal.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Drouillet au prix de 200 frs. [120]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de Senaidres, le petit de celui qui est au Palais-royal. Il est debout, vêtu de noir les mains appuyées sur le dos d'une chaise. Un rideau et un ciel terminent le fond. Ce sont de ces esquisses qui forment l'effet du tableau, et qu'il est rare de rencontrer. (Vandick)|Le Portrait de Senaidres, le petit de celui qui est au Palais-royal. Il est debout, vêtu de noir les mains appuyées sur le dos d'une chaise. Un rideau et un ciel terminent le fond. Ce sont de ces esquisses qui forment l'effet du tableau, et qu'il est rare de rencontrer.]] réalisée par Vandick, vendue par Lebrun, achetée par Lebrun Lé au prix de 170 frs. [122]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane vue à mi-corps et par le dos, la tête de trois quarts tournée sur l'épaule gauche. Elle est vêtue d'une chemise passée sur l'épaule droite ; laissant à découvert tout le corps, jusqu'au bas des reins ; une draperie rouge et flottante couvre le reste du corps ; de la main droite la déessee tire une flèche d'un riche carquois qu'elle porte sous le bras gauche ; elle est dans un bois éclairé par un grand soleil, dont les rayons qui percent au travers des arbres frappent vivement sur les extrémités de la figure ; et laissent tout le reste éclairé d'une demi-teinte douce, et de reflets ménagés avec toute l'intelligence que la réalité seule paroît capable d'offrir. Ce tableau est de la plus grande finesse, et du beau faire de cet habile maître. Hauteur, 15 pouces 6 lignes ; largeur, 12 pouces 6 lignes. Il vient de la vente de feu M. Collet, no. 62, vendu 650 liv. (Godefroi Schalcken)|Diane vue à mi-corps et par le dos, la tête de trois quarts tournée sur l'épaule gauche. Elle est vêtue d'une chemise passée sur l'épaule droite ; laissant à découvert tout le corps, jusqu'au bas des reins ; une draperie rouge et flottante couvre le reste du corps ; de la main droite la déessee tire une flèche d'un riche carquois qu'elle porte sous le bras gauche ; elle est dans un bois éclairé par un grand soleil, dont les rayons qui percent au travers des arbres frappent vivement sur les extrémités de la figure ; et laissent tout le reste éclairé d'une demi-teinte douce, et de reflets ménagés avec toute l'intelligence que la réalité seule paroît capable d'offrir. Ce tableau est de la plus grande finesse, et du beau faire de cet habile maître. Hauteur, 15 pouces 6 lignes ; largeur, 12 pouces 6 lignes. Il vient de la vente de feu M. Collet, no. 62, vendu 650 liv.]] réalisée par Godefroi Schalcken, vendue par Le Brun, achetée par Caillard au prix de 240 1 frs. [123]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Plaine d'une grande étendue, sur le devant de laquelle est un dune sabloneuse. Au bas on voit un cheval, et deux paysans assis et couchés par terre ; l'on voit encore sur le chemin, et en plan coupé, deux voyageurs ; plus loin, et sur un petit chemin que traverse une rivière, est un homme précédé d'un chien. Le fond est orné de plaines de bled, éclairées par des rayons de soleil, qui lui donnent l'effet le plus piquant et le plus varié. Ce tableau est de la meilleure qualité et du plus beau faire de Philippe Wouwermans. Il est gravé par Laurent. Hauteur, 14 pouces ; largeur, 13. Bois. Il vient de la vente de M. Godefroy, no. 25 : vendu 3600 liv. (Philippe Wouwermans)|Une Plaine d'une grande étendue, sur le devant de laquelle est un dune sabloneuse. Au bas on voit un cheval, et deux paysans assis et couchés par terre ; l'on voit encore sur le chemin, et en plan coupé, deux voyageurs ; plus loin, et sur un petit chemin que traverse une rivière, est un homme précédé d'un chien. Le fond est orné de plaines de bled, éclairées par des rayons de soleil, qui lui donnent l'effet le plus piquant et le plus varié. Ce tableau est de la meilleure qualité et du plus beau faire de Philippe Wouwermans. Il est gravé par Laurent. Hauteur, 14 pouces ; largeur, 13. Bois. Il vient de la vente de M. Godefroy, no. 25 : vendu 3600 liv.]] réalisée par Philippe Wouwermans, vendue par Le Brun, achetée par L Julliot au prix de 2400 1 frs. [124]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans ; l'un représente un paysage, offrant tout un côteau s'élevant de gauche à droite, en partie couvert d'une pelouse de verdure ; l'on y voit dix boeufs et vaches, les uns en repos, les autres paissant, tandis qu'un pâtre se voit couché sur l'herbe et endormi. On aperçoit plusieurs chemins, dont un principal sur le bas, vient sur le devant. L'on y compte plusieurs voyageurs, dont un homme monté sur un cheval blanc, et suivi de son chien. La gauche est encore enrichie de chaumières ; un lointain fort étendu le termine. L'on y voit quatre arbres et des masses de feuillages qui se détachent sur un ciel frais. Ce tableau qui tient des belles productions de Bergheim, est d'une harmonie et d'une exécution parfaites ; il faisoit l'ornement du cabinet de M. Will, de la vente duquel il provient. L'autre représente un pont, dans le genre du pont Témole ; au bout duquel on voit la ruine d'un ancien arc de triomphe ; plusieurs fabriques se voient groupées avec des masses d'arbres. La gauche est occupée par plusieurs pâtres et voyageurs, montés sur des mulets. Au milieu est une rivière qui coule lentement. Le soleil couchant éclaire ce tableau, qui est du ton le plus harmonieux, et qui tient des belles productions de Claude le Lorrain. (Christian-Guillaume-Ernest Diétrich)|Deux tableaux faisant pendans ; l'un représente un paysage, offrant tout un côteau s'élevant de gauche à droite, en partie couvert d'une pelouse de verdure ; l'on y voit dix boeufs et vaches, les uns en repos, les autres paissant, tandis qu'un pâtre se voit couché sur l'herbe et endormi. On aperçoit plusieurs chemins, dont un principal sur le bas, vient sur le devant. L'on y compte plusieurs voyageurs, dont un homme monté sur un cheval blanc, et suivi de son chien. La gauche est encore enrichie de chaumières ; un lointain fort étendu le termine. L'on y voit quatre arbres et des masses de feuillages qui se détachent sur un ciel frais. Ce tableau qui tient des belles productions de Bergheim, est d'une harmonie et d'une exécution parfaites ; il faisoit l'ornement du cabinet de M. Will, de la vente duquel il provient. L'autre représente un pont, dans le genre du pont Témole ; au bout duquel on voit la ruine d'un ancien arc de triomphe ; plusieurs fabriques se voient groupées avec des masses d'arbres. La gauche est occupée par plusieurs pâtres et voyageurs, montés sur des mulets. Au milieu est une rivière qui coule lentement. Le soleil couchant éclaire ce tableau, qui est du ton le plus harmonieux, et qui tient des belles productions de Claude le Lorrain.]] réalisée par Christian-Guillaume-Ernest Diétrich, vendue par Le Brun, achetée par Coindet au prix de 3200 frs. [127]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Martyre des sept Machabées ; composition de 23 figures pittoresques et piquantes, comme le sont les meilleurs ouvrages de ce maître : celui-ci est du ton le plus fin et le plus argenté, et d'une harmonie parfaite. Hauteur, 18 pouces et demi ; largeur, 14 pouces et demi. Toile. Il vient de la vente de M. Trouard, no. 12, vendu 1500 livres. (Sébastien Bourdon)|Le Martyre des sept Machabées ; composition de 23 figures pittoresques et piquantes, comme le sont les meilleurs ouvrages de ce maître : celui-ci est du ton le plus fin et le plus argenté, et d'une harmonie parfaite. Hauteur, 18 pouces et demi ; largeur, 14 pouces et demi. Toile. Il vient de la vente de M. Trouard, no. 12, vendu 1500 livres.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par Le Brun, achetée par Pelletan au prix de 500 frs. [130]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, tenant sur elle l'Enfant Jésus ; tandis que S. Jean, à genoux, lui baise les mains : sur la gauche, on voit, en plan coupé, Sainte Anne près d'une muraille. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, est d'un style noble et d'une couleur agréable. Il se trouve gravé par lui-même dans la suite de ses sept Vierges. (Nicolas Loir)|La Vierge assise, tenant sur elle l'Enfant Jésus ; tandis que S. Jean, à genoux, lui baise les mains : sur la gauche, on voit, en plan coupé, Sainte Anne près d'une muraille. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, est d'un style noble et d'une couleur agréable. Il se trouve gravé par lui-même dans la suite de ses sept Vierges.]] réalisée par Nicolas Loir, vendue par Le Brun, achetée par Walton au prix de 97 19 frs. [132]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les adieux de Saint-Pierre et de Saint-Paul, composition de neuf figures principales. Nous n'entrerons dans aucun détail sur les beautés dont ce tableau est rempli, laissant aux vrais amateurs le plaisir de les apercevoir : nous nous contenterons de dire qu'il fait le plus grand honneur à l'École : il est le petit de celui qui est à Notre-Dame. Hauteur 33 pouces 6 lignes ; largeur 27 pouces. Toile. Il vient de la vente de M. le chevalier Lambert, et fut vendu 430 liv. no. 191. (Galloche)|Les adieux de Saint-Pierre et de Saint-Paul, composition de neuf figures principales. Nous n'entrerons dans aucun détail sur les beautés dont ce tableau est rempli, laissant aux vrais amateurs le plaisir de les apercevoir : nous nous contenterons de dire qu'il fait le plus grand honneur à l'École : il est le petit de celui qui est à Notre-Dame. Hauteur 33 pouces 6 lignes ; largeur 27 pouces. Toile. Il vient de la vente de M. le chevalier Lambert, et fut vendu 430 liv. no. 191.]] réalisée par Galloche, vendue par Le Brun, achetée par Detour-donner au prix de 151 frs. [133]
  • 1791.04.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue intérieure d'une forêt : tableau d'un effet agréable dans le genre de Ruisdaal. L'on voit sur le devant, un chemin coupé par une petite rivière qu'une femme montée sur un âne, et parlant à deux voyageurs, semble venir traverser. Dans les lointains, l'on aperçoit encore quelques figures et animaux. (Bruandet)|La Vue intérieure d'une forêt : tableau d'un effet agréable dans le genre de Ruisdaal. L'on voit sur le devant, un chemin coupé par une petite rivière qu'une femme montée sur un âne, et parlant à deux voyageurs, semble venir traverser. Dans les lointains, l'on aperçoit encore quelques figures et animaux.]] réalisée par Bruandet, vendue par Le Brun, achetée par Treillet au prix de 131 frs. [134]