Ventes d'œuvres le 1791.04.18

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  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enée qui enlève son père Anchise, accompagné du jeune Ascagne. Superbe groupe digne des plus belles productions de Michel-Ange et de Lepautre. Hauteur, 36 pouces ; largeur, 16 pouces. Il est élevé sur un socle de bois peint en porphyre. Hauteur du socle, 43 pouces, largeur, 19 pouces. Il vient de la vente de M. Bergeret. (Diare)|Enée qui enlève son père Anchise, accompagné du jeune Ascagne. Superbe groupe digne des plus belles productions de Michel-Ange et de Lepautre. Hauteur, 36 pouces ; largeur, 16 pouces. Il est élevé sur un socle de bois peint en porphyre. Hauteur du socle, 43 pouces, largeur, 19 pouces. Il vient de la vente de M. Bergeret.]] réalisée par Diare, vendue par Le Brun, achetée par Langlier au prix de 60 frs. [2]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sénèque, la tête de forte nature en basalte, placé dans une draperie en bronze doré d'or moulu. Il est sur un piédouche de vert-de-mer. Hauteur totale, 29 pouces. Ce morceau de beau travail antique vient du cabinet de M. Pellerin, et a été monté depuis. (antique)|Sénèque, la tête de forte nature en basalte, placé dans une draperie en bronze doré d'or moulu. Il est sur un piédouche de vert-de-mer. Hauteur totale, 29 pouces. Ce morceau de beau travail antique vient du cabinet de M. Pellerin, et a été monté depuis.]] réalisée par antique, vendue par Le Brun, achetée par Lebrun Lé au prix de 1199 19 frs. [3]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Centaures, appelés Furietti, sur des pieds de marbre rouge égyptien, et socles de brèche violette antique. Ces pieds ont été faits sur celui du piédestal de la statue de Marc-Aurèle qui est dans la cour du Capitole. L'inscription grecque se trouve sur les plinthes des originaux. Hauteur des bronzes, 12 pouces ; et des piédestaux, 6 pouces. Ils viennent de la vente de M. de Boisset qui les apporta de Rome, no. 255 du catalogue ; et en dernier lieu de celle de M. le Boeuf, n o . 111 : vendus 1501 liv. (Moderne)|Deux Centaures, appelés Furietti, sur des pieds de marbre rouge égyptien, et socles de brèche violette antique. Ces pieds ont été faits sur celui du piédestal de la statue de Marc-Aurèle qui est dans la cour du Capitole. L'inscription grecque se trouve sur les plinthes des originaux. Hauteur des bronzes, 12 pouces ; et des piédestaux, 6 pouces. Ils viennent de la vente de M. de Boisset qui les apporta de Rome, no. 255 du catalogue ; et en dernier lieu de celle de M. le Boeuf, n o . 111 : vendus 1501 liv.]] réalisée par Moderne, vendue par Le Brun, achetée par Constantin au prix de 904 frs. [6]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte-Famille ; figures de grandeur naturelle, et vues jusqu'au dessous des genoux : la Vierge est assise, tenant sur elle l'enfant Jésus, tandis qu'elle regarde Saint Joseph. Elle a la tête couverte d'une légère draperie violette, et est enveloppée d'une autre draperie bleue, et d'une tunique rouge. La jambe gauche, élevée en avant sur un socle, laisse voit la plante du pied qui est nu : l'enfant a le regard tourné vers le spectateur, et tient de la main droite un chardonneret. Ce tableau du plus grand caractère, est une de ces productions capitales, et de la plus grande rareté à rencontrer. Il vient de la vente de M. le Prince de Conti, no. 59, et vendu 3700 liv. Il peut servir de pendant à la Vierge de Vandick n o .90. (Augustin Carrache)|La Sainte-Famille ; figures de grandeur naturelle, et vues jusqu'au dessous des genoux : la Vierge est assise, tenant sur elle l'enfant Jésus, tandis qu'elle regarde Saint Joseph. Elle a la tête couverte d'une légère draperie violette, et est enveloppée d'une autre draperie bleue, et d'une tunique rouge. La jambe gauche, élevée en avant sur un socle, laisse voit la plante du pied qui est nu : l'enfant a le regard tourné vers le spectateur, et tient de la main droite un chardonneret. Ce tableau du plus grand caractère, est une de ces productions capitales, et de la plus grande rareté à rencontrer. Il vient de la vente de M. le Prince de Conti, no. 59, et vendu 3700 liv. Il peut servir de pendant à la Vierge de Vandick n o .90.]] réalisée par Augustin Carrache, vendue par Lebrun, achetée par Le Rouge au prix de 2110 frs. [11]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François recevant les stigmates. On le voit à genoux et abattu, dans les bras d'un Ange qui est placé derrière lui, et qui le soutient. En l'air sur la droite, sont trois Anges sur des nuages. Les vrais tableaux de ce maître sont de la plus grande rareté, et nous assurons que celui-ci ne laisse rien à desirer pour l'expression et la correction. Hauteur, 2 pieds 3 pouces, largeur, 1 pied 9 pouces. Il vient du cabinet de M. le Prince de Conti, no. 57. (Louis Carrache)|Saint François recevant les stigmates. On le voit à genoux et abattu, dans les bras d'un Ange qui est placé derrière lui, et qui le soutient. En l'air sur la droite, sont trois Anges sur des nuages. Les vrais tableaux de ce maître sont de la plus grande rareté, et nous assurons que celui-ci ne laisse rien à desirer pour l'expression et la correction. Hauteur, 2 pieds 3 pouces, largeur, 1 pied 9 pouces. Il vient du cabinet de M. le Prince de Conti, no. 57.]] réalisée par Louis Carrache, vendue par Lebrun, achetée par Walton au prix de 1501 frs. [12]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes amours assis sur une pelouse de verdure, vus presque en regard. Au millieu d'eux est une feuille de musique, où celui qui est sur la gauche regarde en jouant de la flûte, tandis que l'autre l'accompagne du tambour de basque. Ce vrai et fin tableau est de forme ovale en travers. Il est dans une bordure de bronze doré d'or mat. (Antoine Allégri ou Lieto, surnommé Le Corrège)|Deux jeunes amours assis sur une pelouse de verdure, vus presque en regard. Au millieu d'eux est une feuille de musique, où celui qui est sur la gauche regarde en jouant de la flûte, tandis que l'autre l'accompagne du tambour de basque. Ce vrai et fin tableau est de forme ovale en travers. Il est dans une bordure de bronze doré d'or mat.]] réalisée par Antoine Allégri ou Lieto, surnommé Le Corrège, vendue par Lebrun, achetée par Maurice au prix de 127 frs. [13]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme vu de face et à mi-corps, la tête couverte d'une toque de velours rouge, portant une assez longue barbe, vêtu de noir, décoré d'une chaîne et d'une médaille en or. Ce tableau, de grandeur naturelle, fait illusion à la nature, et est peint dans le meilleur temps et de la plus belle manière de ce maître. (Rembrandt Van Ryn)|Un Homme vu de face et à mi-corps, la tête couverte d'une toque de velours rouge, portant une assez longue barbe, vêtu de noir, décoré d'une chaîne et d'une médaille en or. Ce tableau, de grandeur naturelle, fait illusion à la nature, et est peint dans le meilleur temps et de la plus belle manière de ce maître.]] réalisée par Rembrandt Van Ryn, vendue par Lebrun, achetée par Davenport au prix de 1500 frs. [15]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme de grandeur naturelle, et vu à mi-corps, vêtu dans le costume espagnol ; la tête couverte d'une toque noire, surmontée d'un plume, tenant sur sa main droite qui est gantée, un faucon. Il est suivi et précédé de chiens levriers, et accoutré d'une ceinture où est attaché un carnacier : le fond est terminé par un Paysage. Ce tableau capital, et du premier ordre, est d'un effet et d'une couleur admirables ; l'on ne peut rien trouver de plus vrai ni de plus précieux pour les hauts de cabinets. Hauteur, 47 pouces et demi ; largeur, 37 pouces. Toile. Vente du 6 avril 1789, no. 38 vendu 100 l. (Ferdinand Bol)|Un Homme de grandeur naturelle, et vu à mi-corps, vêtu dans le costume espagnol ; la tête couverte d'une toque noire, surmontée d'un plume, tenant sur sa main droite qui est gantée, un faucon. Il est suivi et précédé de chiens levriers, et accoutré d'une ceinture où est attaché un carnacier : le fond est terminé par un Paysage. Ce tableau capital, et du premier ordre, est d'un effet et d'une couleur admirables ; l'on ne peut rien trouver de plus vrai ni de plus précieux pour les hauts de cabinets. Hauteur, 47 pouces et demi ; largeur, 37 pouces. Toile. Vente du 6 avril 1789, no. 38 vendu 100 l.]] réalisée par Ferdinand Bol, vendue par Lebrun, achetée par Lebrun Lé au prix de 401 frs. [16]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysan assis, tenant un pipe ; le regard tourné vers une femme qui porte un enfant sur son dos, et en tient un autre de la main gauche. Plus loin, à gauche, un autre paysan être. Ce tableau piquant, qui tient de la manière du Fety, est d'un grand intérêt pour l'art. (David Teniers)|Un Paysan assis, tenant un pipe ; le regard tourné vers une femme qui porte un enfant sur son dos, et en tient un autre de la main gauche. Plus loin, à gauche, un autre paysan être. Ce tableau piquant, qui tient de la manière du Fety, est d'un grand intérêt pour l'art.]] réalisée par David Teniers, vendue par Lebrun, achetée par Walton au prix de 214 frs. [18]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme vue de trois quarts, et de grandeur naturelle, que nous croyons la première femme de Rubens. Elle est d'une finesse de ton et d'un terminé précieux ; elle est ralongée par le bas de la hauteur de 5 pouces et demi, et l'on y a rajouté une main, et prolongé la draperie noire dont elle est ajustée ; le tout pour rendre la forme totale du tableau plus agréable. (P.P. Rubens)|Une Femme vue de trois quarts, et de grandeur naturelle, que nous croyons la première femme de Rubens. Elle est d'une finesse de ton et d'un terminé précieux ; elle est ralongée par le bas de la hauteur de 5 pouces et demi, et l'on y a rajouté une main, et prolongé la draperie noire dont elle est ajustée ; le tout pour rendre la forme totale du tableau plus agréable.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Walton au prix de 582 frs. [19]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St. Jerôme, de grandeur naturelle, vu de profil et jusqu'aux genoux ; il tient un livre de la main gauche, tandis qu'il écrit de la main droite. Il a les cuisses couvertes d'une draperie rouge ; une partie de roches sur la droite et un fond de ciel, terminent ce tableau qui tient des ouvrages du Titen et de Rubens, dont il cherchoit la manière (Vandick)|St. Jerôme, de grandeur naturelle, vu de profil et jusqu'aux genoux ; il tient un livre de la main gauche, tandis qu'il écrit de la main droite. Il a les cuisses couvertes d'une draperie rouge ; une partie de roches sur la droite et un fond de ciel, terminent ce tableau qui tient des ouvrages du Titen et de Rubens, dont il cherchoit la manière]] réalisée par Vandick, vendue par M. Le Brun, achetée par Lebrun Lé au prix de 99 19 frs. [20]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans. L'un représente un homme vêtu de noir, tenant de la main gauche une lettre, et ayant le bras droit appuyé sur le bras de son fauteuil, devant lequel on voit une table couverte d'un tabis de Turquie, et sur laquelle est un verre rempli de vin blanc. Il a le regard tourné vers le spectateur, et ast ajusté d'une fraise blanche. L'autre offre une femme aussi vêtue de noir, et tenant dans sa main gauche, une plume servant d'éventail. Elle a le cou garni d'une grande fraise et chaîne d'or, le tout dans le costume espagnol. Elle est assise dans un grand fauteuil à bras. Le fond, est comme le précédent, terminé par une figure de cariatide qui soutient un rideau rouge. Ces deux tableaux, d'un dessin correct, d'une belle couleur et d'une grande finesse de ton, sont dignes des beaux ouvrages de Rubens et de Vandick. (Jacques Jordaens)|Deux tableaux faisant pendans. L'un représente un homme vêtu de noir, tenant de la main gauche une lettre, et ayant le bras droit appuyé sur le bras de son fauteuil, devant lequel on voit une table couverte d'un tabis de Turquie, et sur laquelle est un verre rempli de vin blanc. Il a le regard tourné vers le spectateur, et ast ajusté d'une fraise blanche. L'autre offre une femme aussi vêtue de noir, et tenant dans sa main gauche, une plume servant d'éventail. Elle a le cou garni d'une grande fraise et chaîne d'or, le tout dans le costume espagnol. Elle est assise dans un grand fauteuil à bras. Le fond, est comme le précédent, terminé par une figure de cariatide qui soutient un rideau rouge. Ces deux tableaux, d'un dessin correct, d'une belle couleur et d'une grande finesse de ton, sont dignes des beaux ouvrages de Rubens et de Vandick.]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Le Brun, achetée par Le Rouge au prix de 820 frs. [22]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'esquisse du grand tableau que l'on voit à la maison du Bois de la Haye. Il occupe tout le fond de ce salon qui est immense, et où les principales figures sont plus fortes que de nature. Il représente l'entrée triomphale d'un Stathouder. On le voit dans un char traîne par quatre chevaux blancs, précédés de deux lions. Nombre de figures allégoriques enrichissent cette composition qui est aussi ingénieuse que vaste. L'on y compte 38 figures. Tout le monde sait que c'est une des plus belles productions que l'on puisse voit, et qui à concouru à la célébrité de son auteur. (Jacques Jordaens)|L'esquisse du grand tableau que l'on voit à la maison du Bois de la Haye. Il occupe tout le fond de ce salon qui est immense, et où les principales figures sont plus fortes que de nature. Il représente l'entrée triomphale d'un Stathouder. On le voit dans un char traîne par quatre chevaux blancs, précédés de deux lions. Nombre de figures allégoriques enrichissent cette composition qui est aussi ingénieuse que vaste. L'on y compte 38 figures. Tout le monde sait que c'est une des plus belles productions que l'on puisse voit, et qui à concouru à la célébrité de son auteur.]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par Le Brun, achetée par L Davenport au prix de 80 frs. [23]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une Chambre à coucher, où l'on voit le Christ près d'un lit dans lequel est un malade. Plusieurs autres figures enrichissent cette composition, qui est de l'effet le plus piquant et de la plus belle couleur. On l'a très-bien signé du nom de Rembrant. Nous croyons cet intéressant morceau gravé. (Gerbrant Vanden Eeckhout)|L'intérieur d'une Chambre à coucher, où l'on voit le Christ près d'un lit dans lequel est un malade. Plusieurs autres figures enrichissent cette composition, qui est de l'effet le plus piquant et de la plus belle couleur. On l'a très-bien signé du nom de Rembrant. Nous croyons cet intéressant morceau gravé.]] réalisée par Gerbrant Vanden Eeckhout, vendue par Le Brun, achetée par Mallet au prix de 120 1 frs. [24]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau des plus capitaux de ce maître, représentant un quartier général, où l'on améne un espion, qui est déguisé en paysan vendant des oeufs : l'on voit l'un des principaux Officiers monté sur un cheval bai ; il paroît indiquer qu'on le conduise en lieu de sûreté. Cette riche composition, ornée de dix chevaux et de vingt-six figures, est terminée par une grande masse de rochers élevée sur la droite, et couronnée de plusieurs beaux arbres garnis de leurs feuilles. Des lointains et un ciel bien nuagé, terminent ce tableau qui est de l'effet le plus piquant. Le dessin le plus correct et la touche la plus délicate, concourent à rendre ce tableau l'un des premiers ouvrages de ce grand peintre. Hauteur, 20 pouces et demi ; largeur, 26 pouces 9 lignes. Il n'a jamais passé dans aucune vente publique. (Philippe Wouwermans)|Un tableau des plus capitaux de ce maître, représentant un quartier général, où l'on améne un espion, qui est déguisé en paysan vendant des oeufs : l'on voit l'un des principaux Officiers monté sur un cheval bai ; il paroît indiquer qu'on le conduise en lieu de sûreté. Cette riche composition, ornée de dix chevaux et de vingt-six figures, est terminée par une grande masse de rochers élevée sur la droite, et couronnée de plusieurs beaux arbres garnis de leurs feuilles. Des lointains et un ciel bien nuagé, terminent ce tableau qui est de l'effet le plus piquant. Le dessin le plus correct et la touche la plus délicate, concourent à rendre ce tableau l'un des premiers ouvrages de ce grand peintre. Hauteur, 20 pouces et demi ; largeur, 26 pouces 9 lignes. Il n'a jamais passé dans aucune vente publique.]] réalisée par Philippe Wouwermans, vendue par Le Brun, achetée par Donjeux au prix de 7301 frs. [25]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage orné d'architecture, et de bas-reliefs, représentant une campagne de l'Egypte, où l'on voit la Sainte Femille. Les plans éloignés sont ornés de deux chameaux et de plusieurs figures ; le lointain offre des montagnes. Ce beau tableau, d'un style sévère, vient de la collection de M. Dupille, no. 230 de son catalogue. Hauteur, 32 pouces ; largeur, 55. Toile. Il vient en dernier de la vente de M. de V..., sous le n o . 31. (Le Maire Poussin)|Un Paysage orné d'architecture, et de bas-reliefs, représentant une campagne de l'Egypte, où l'on voit la Sainte Femille. Les plans éloignés sont ornés de deux chameaux et de plusieurs figures ; le lointain offre des montagnes. Ce beau tableau, d'un style sévère, vient de la collection de M. Dupille, no. 230 de son catalogue. Hauteur, 32 pouces ; largeur, 55. Toile. Il vient en dernier de la vente de M. de V..., sous le n o . 31.]] réalisée par Le Maire Poussin, vendue par Le Brun, achetée par Pelletan au prix de 288 frs. [26]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Jeune Hollandois, vue de face, de grandeur naturelle, et à mi-corps ; enveloppé d'un manteau à l'espagnol ; portant une large et grande fraise au cou. Il semble indiquer quelque chose de la main droite. Ce tableau, qui porte l'empreinte de la vérité, qu'il a mise dans tous ses ouvrages, es d'une proportion rare à rencontrer. (Le Nain)|Un Jeune Hollandois, vue de face, de grandeur naturelle, et à mi-corps ; enveloppé d'un manteau à l'espagnol ; portant une large et grande fraise au cou. Il semble indiquer quelque chose de la main droite. Ce tableau, qui porte l'empreinte de la vérité, qu'il a mise dans tous ses ouvrages, es d'une proportion rare à rencontrer.]] réalisée par Le Nain, vendue par Le Brun, achetée par Clisorius au prix de 48 1 frs. [27]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans : l'un représente le donneur de sérénade ; et l'autre, l'amante inquiète ; deux études savantes et remplies d'art : ils sont du meilleur temps de ce grand coloriste. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 7 pouces. Bois. Ils viennent de la vente de M. Chariots, no. 44 : vendus 221 liv. Ils sont gravés. (Antoine Watteau)|Deux Tableaux faisant pendans : l'un représente le donneur de sérénade ; et l'autre, l'amante inquiète ; deux études savantes et remplies d'art : ils sont du meilleur temps de ce grand coloriste. Hauteur, 9 pouces ; largeur, 7 pouces. Bois. Ils viennent de la vente de M. Chariots, no. 44 : vendus 221 liv. Ils sont gravés.]] réalisée par Antoine Watteau, vendue par Le Brun, achetée par Le Brun Lé au prix de 132 frs. [28]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme nue, de grandeur naturelle, couchée sur un lit, endormie, et vue par le dos ; comme elle est en opposition avec un rideau rouge qui lui sert de fond, les chairs en paroissent plus fraîches ; et celles sont un effet d'un beau ton de couleur. Hauteur, 46 pouces ; largeur, 60 pouces. Toile. Ce tableau vient de la vente de feu M. Louis Michel Vanloo, no. 76. (François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste)|Une femme nue, de grandeur naturelle, couchée sur un lit, endormie, et vue par le dos ; comme elle est en opposition avec un rideau rouge qui lui sert de fond, les chairs en paroissent plus fraîches ; et celles sont un effet d'un beau ton de couleur. Hauteur, 46 pouces ; largeur, 60 pouces. Toile. Ce tableau vient de la vente de feu M. Louis Michel Vanloo, no. 76.]] réalisée par François Vanloo, Fils de Jean-Baptiste, vendue par Le Brun, achetée par Cailar au prix de 100 1 frs. [29]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une partie de roches, sur lesquelles sont un homme et une femme, près d'un arbre en partie dépouillé de ses feuilles ; le tout dans la manière de Salvator-Rosa. Ce tableau, fait à Rome, d'un ton harmonieux et d'une touche facile, nous rappelle les bons ouvrages de Salvator-Rosa. Hauteur, 10 pouces et demi ; largeur 10. Toile. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 91. (Joseph Vernet)|Une partie de roches, sur lesquelles sont un homme et une femme, près d'un arbre en partie dépouillé de ses feuilles ; le tout dans la manière de Salvator-Rosa. Ce tableau, fait à Rome, d'un ton harmonieux et d'une touche facile, nous rappelle les bons ouvrages de Salvator-Rosa. Hauteur, 10 pouces et demi ; largeur 10. Toile. Il vient de la vente de M. Boyer de Fons-Colombe, no. 91.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par Le Brun, achetée par Davenport au prix de 350 frs. [30]
  • 1791.04.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux grands et magnifiques tableaux en hauteur, convenables pour décorer un salon. Le premier offre la vue d'un grand escalier qui conduit à un temple circulaire en partie ruiné ; les plans avancés sont ornés de bas-reliefs antiques, et d'une pyramide de granit, chargée de caractères égyptiens. Le second tableau ; aussi très-pittoresque par sa composition, laisse voir une grande arcade, dont la perspective est terminée par des degrés : la droite, formant une masse d'opposition en demi-teinte, est occupée par une partie d'un magnifique palais, dont les différens corps avancés reçoivent des coups de lumière d'un ciel chaud, et savamment imaginé. Ces deux tableaux, qui semblent se disputer la gloire de la plus haute perfection, forment l'ensemble le plus ingénieux et le plus savant ; ils sont tout deux ornés de nombre de figures, distribuées avec autant d'art que d'agrément. Hauteur, 9 pieds 4 pouces ; largeur, 7 pieds 8 pouces. Toile. Ces tableaux viennent de la vente de M. de Choiseul, partie du no. 13. Ils sont susceptibles d'être mis à différente measure. (M. Robert)|Deux grands et magnifiques tableaux en hauteur, convenables pour décorer un salon. Le premier offre la vue d'un grand escalier qui conduit à un temple circulaire en partie ruiné ; les plans avancés sont ornés de bas-reliefs antiques, et d'une pyramide de granit, chargée de caractères égyptiens. Le second tableau ; aussi très-pittoresque par sa composition, laisse voir une grande arcade, dont la perspective est terminée par des degrés : la droite, formant une masse d'opposition en demi-teinte, est occupée par une partie d'un magnifique palais, dont les différens corps avancés reçoivent des coups de lumière d'un ciel chaud, et savamment imaginé. Ces deux tableaux, qui semblent se disputer la gloire de la plus haute perfection, forment l'ensemble le plus ingénieux et le plus savant ; ils sont tout deux ornés de nombre de figures, distribuées avec autant d'art que d'agrément. Hauteur, 9 pieds 4 pouces ; largeur, 7 pieds 8 pouces. Toile. Ces tableaux viennent de la vente de M. de Choiseul, partie du no. 13. Ils sont susceptibles d'être mis à différente measure.]] réalisée par M. Robert, vendue par Le Brun, achetée par Boileau au prix de 1100 frs. [32]