Ventes d'œuvres le 1793.04.03

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  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Louis combattant les infidèles. Il est vu sur le devant, monté sur un cheval blanc, l'épée nue à la main, s'avançant et renversant ce qui se présente à lui. Quinze à seize figures principales se détachent sur un fond clair et argentin, qui laisse voir une grande quantité de combattans, d'où s'élève une poussière qui va se réunir avec les nuages. La rareté du tableau de ce maître et la belle exécution de celui-ci, nous le sont regarder comme un des précieux ouvrages de cet habile maître. (Salvator Rosa)|Saint Louis combattant les infidèles. Il est vu sur le devant, monté sur un cheval blanc, l'épée nue à la main, s'avançant et renversant ce qui se présente à lui. Quinze à seize figures principales se détachent sur un fond clair et argentin, qui laisse voir une grande quantité de combattans, d'où s'élève une poussière qui va se réunir avec les nuages. La rareté du tableau de ce maître et la belle exécution de celui-ci, nous le sont regarder comme un des précieux ouvrages de cet habile maître.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Forestir au prix de 3000 frs. [10]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux bronzes modernes, représentans des figures Egyptiennes, dont l'une tient, à la main, un bassin sur lequel est un vase ; le tout de bronze doré au mat. Elles ont chacune au près d'elle, une petite figure de bronze. Haut. 13 pouces et demi, y compris les socles de marbre blanc, enrichis de bronze doré au mat. (Moderne)|Deux bronzes modernes, représentans des figures Egyptiennes, dont l'une tient, à la main, un bassin sur lequel est un vase ; le tout de bronze doré au mat. Elles ont chacune au près d'elle, une petite figure de bronze. Haut. 13 pouces et demi, y compris les socles de marbre blanc, enrichis de bronze doré au mat.]] réalisée par Moderne, vendue par Grand Chan, achetée par Haslaverre au prix de 221 frs. [15]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux grouppes faisant pendant, composé chacun de trois figures ; l'un, représentant Bacchus, Ariane et l'Amour ; l'autre, Pluton qui enlève Proserpine. Ces deux bronzes, par Girardon, sont d'une belle exécution, et élevés sur leurs pieds à rinceaux d'ornemens en bronze doré d'or moulu. (Girardon)|Deux grouppes faisant pendant, composé chacun de trois figures ; l'un, représentant Bacchus, Ariane et l'Amour ; l'autre, Pluton qui enlève Proserpine. Ces deux bronzes, par Girardon, sont d'une belle exécution, et élevés sur leurs pieds à rinceaux d'ornemens en bronze doré d'or moulu.]] réalisée par Girardon, vendue par LaRenier, achetée par Haslever au prix de 730 10 frs. [16]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, et représentant tous les deux des vues des environs de Tivoli. On voit des pêcheurs et des femmes sur le devant de ces deux tableaux, qui sont de la plus belle couleur, d'un ton chaud, et digne des beaux ouvrages de Vernet. (Lacroix)|Deux tableaux faisant pendant, et représentant tous les deux des vues des environs de Tivoli. On voit des pêcheurs et des femmes sur le devant de ces deux tableaux, qui sont de la plus belle couleur, d'un ton chaud, et digne des beaux ouvrages de Vernet.]] réalisée par Lacroix, vendue par [[moy [Lebrun]]] au prix de 205 frs. [24]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une mer agitée, sur laquelle on voit une barque de pêcheurs qui s'approche sur un partie de roche, où sont encore deux pêcheurs qui semblent effrayés du danger qu'ils vont courir ; dans le fond, l'on voit une tourelle élevée qui nous semble devoir être un fanal. Ce tableau, peint en Italie, est de la belle manière de ce maître. (J. Vernet)|Une mer agitée, sur laquelle on voit une barque de pêcheurs qui s'approche sur un partie de roche, où sont encore deux pêcheurs qui semblent effrayés du danger qu'ils vont courir ; dans le fond, l'on voit une tourelle élevée qui nous semble devoir être un fanal. Ce tableau, peint en Italie, est de la belle manière de ce maître.]] réalisée par J. Vernet, vendue par Forestier au prix de 750 frs. [25]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux superbes tableaux, l'un représentant l'anse d'un port éclairé par un soleil couchant ; à gauche, et sur le bout d'une jetée, l'on y voit Vernet lui-même, sa fille, madame Chalgrin sa fille, M. Carle Vernet son fils, avec sa femme, mademoiselle Moreau et un domestique : derrière eux, sur le premier plan, un homme est endormi, et sur la droite, trois femmes de pêcheurs assises : plus loin, six hommes sont occupés à tirer leurs barques sur le galet ; la droite est occupée par une grande masse de rocherrs ouverts, qui laisse voir une grande étendue : la gauche est terminée par des murs de fortification d'une forte tour, un grand vaissean dans le milieu, et plusieurs autres barques et figures, dont un pêcheur portant son échiquier, terminant ce beau et intéressant tableau. L'autre offre une tempête, où l'on voit sur la gauche des masses de roches contre lesquelles vient de se briser un vaisseau englouti ; dessus, est une femme retenue par un homme qui la tient contre la force du vent ; trois autres hommes se sauvant, cherchant aussi à la secourir ; dans le milieu et sur le premier plan, trois hommes tirent un cable attaché à une portion de mâts, après laquelle quatre hommes sont cramponnés ; on voit encore un homme aidant une femme à sortir de l'eau : le côté droit est occupé par une masse de rochers de la plus grande hauteur, au pied desquels les vagues viennent se briser ; le ciel est obscurci, et la foudre tombe ; au loin, l'entrée d'un port et d'une ville. Ce tableau, de la plus belle exécution, peut être regardé comme une des plus belles productions de ce maître. Haut. 31 p. et demi, larg. 41 p. 9 lig. T. N. 12 de notre catalogue de la vente de Pope, 6,430 liv. (J. Vernet, 1788)|Deux superbes tableaux, l'un représentant l'anse d'un port éclairé par un soleil couchant ; à gauche, et sur le bout d'une jetée, l'on y voit Vernet lui-même, sa fille, madame Chalgrin sa fille, M. Carle Vernet son fils, avec sa femme, mademoiselle Moreau et un domestique : derrière eux, sur le premier plan, un homme est endormi, et sur la droite, trois femmes de pêcheurs assises : plus loin, six hommes sont occupés à tirer leurs barques sur le galet ; la droite est occupée par une grande masse de rocherrs ouverts, qui laisse voir une grande étendue : la gauche est terminée par des murs de fortification d'une forte tour, un grand vaissean dans le milieu, et plusieurs autres barques et figures, dont un pêcheur portant son échiquier, terminant ce beau et intéressant tableau. L'autre offre une tempête, où l'on voit sur la gauche des masses de roches contre lesquelles vient de se briser un vaisseau englouti ; dessus, est une femme retenue par un homme qui la tient contre la force du vent ; trois autres hommes se sauvant, cherchant aussi à la secourir ; dans le milieu et sur le premier plan, trois hommes tirent un cable attaché à une portion de mâts, après laquelle quatre hommes sont cramponnés ; on voit encore un homme aidant une femme à sortir de l'eau : le côté droit est occupé par une masse de rochers de la plus grande hauteur, au pied desquels les vagues viennent se briser ; le ciel est obscurci, et la foudre tombe ; au loin, l'entrée d'un port et d'une ville. Ce tableau, de la plus belle exécution, peut être regardé comme une des plus belles productions de ce maître. Haut. 31 p. et demi, larg. 41 p. 9 lig. T. N. 12 de notre catalogue de la vente de Pope, 6,430 liv.]] réalisée par J. Vernet, 1788, vendue par Forestier au prix de 8000 frs. [26]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une exécution militaire ; l'on voit presque dans le milieu de ce tableau, un soldat que deux autres sont occupés à attacher à un arbre, par les ordres d'un commandant que l'on voit à cheval : plus loin et en plan coupé, l'on découvre une partie de l'armée qui préside à cette exécution. Cette composition, de 14 figures, offre des caractéres mâles et des grouppes bien entendus. (Michel Vanloo)|Une exécution militaire ; l'on voit presque dans le milieu de ce tableau, un soldat que deux autres sont occupés à attacher à un arbre, par les ordres d'un commandant que l'on voit à cheval : plus loin et en plan coupé, l'on découvre une partie de l'armée qui préside à cette exécution. Cette composition, de 14 figures, offre des caractéres mâles et des grouppes bien entendus.]] réalisée par Michel Vanloo, vendue par Forestier, achetée par Lerouge au prix de 250 1 frs. [28]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentans, l'un, l'élévation de la croix, composition de plus de 132 figures ; l'autre, le calvaire, où l'on voit le bouleversement qui arrive, et la résurrectioni des morts, lors de la résurrection du Christ. Ces deux magnifiques compositions se trouvent gravées en grand ; les effets de lumiére, l'harmonie et la couleur y sont au plus haut dégré de perfection. (Nicolas Largillier)|Deux tableaux représentans, l'un, l'élévation de la croix, composition de plus de 132 figures ; l'autre, le calvaire, où l'on voit le bouleversement qui arrive, et la résurrectioni des morts, lors de la résurrection du Christ. Ces deux magnifiques compositions se trouvent gravées en grand ; les effets de lumiére, l'harmonie et la couleur y sont au plus haut dégré de perfection.]] réalisée par Nicolas Largillier, achetée par Haslever au prix de 490 10 frs. [34]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, connu par l'estampe gravée sous le nom du colombier ; il représente sur le devant, 23 figures de soldats, vivandieres et autres personnages, qui semblent indiquer un recrutement pour l'armée. Ce tableau, du plus piquant effet, et de la plus belle qualité des ouvrages de ce maître, est aussi de la touche la plus spirituelle et la plus fine. (J.B. Pater)|Un paysage, connu par l'estampe gravée sous le nom du colombier ; il représente sur le devant, 23 figures de soldats, vivandieres et autres personnages, qui semblent indiquer un recrutement pour l'armée. Ce tableau, du plus piquant effet, et de la plus belle qualité des ouvrages de ce maître, est aussi de la touche la plus spirituelle et la plus fine.]] réalisée par J.B. Pater, vendue par [[moy [Lebrun]]], achetée par Boucher au prix de 410 frs. [35]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus qui vient commander des armes à Vulcain, pour son fils Enée ; entr'eux deux est l'amour, vu par le dos, qui lui lance une fléche ; 4 cyclopes en demi-teinte s'occupent à resserrer des armes et à en forger. Ce tableau, d'un effet piquant, doit être regardé comme un des bons ouvrages de Chevalet, de cet habile maître : on en connoît l'estampe, gravée par Duflos. (Jean Jouvenet)|Vénus qui vient commander des armes à Vulcain, pour son fils Enée ; entr'eux deux est l'amour, vu par le dos, qui lui lance une fléche ; 4 cyclopes en demi-teinte s'occupent à resserrer des armes et à en forger. Ce tableau, d'un effet piquant, doit être regardé comme un des bons ouvrages de Chevalet, de cet habile maître : on en connoît l'estampe, gravée par Duflos.]] réalisée par Jean Jouvenet, vendue par Forestier, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 1210 frs. [41]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, dont le milieu est occupé par un grand chemin, sur le devant duquel l'on voit deux jeunes nymphes, dansant au son d'une lyre, dont joue un berger ; cinq autres figures sur différens plans : plusieurs fabriques et rivières enrichissent cette composition, qui est d'un effet piquant et d'une exécution soignée. (Allegren)|Un paysage, dont le milieu est occupé par un grand chemin, sur le devant duquel l'on voit deux jeunes nymphes, dansant au son d'une lyre, dont joue un berger ; cinq autres figures sur différens plans : plusieurs fabriques et rivières enrichissent cette composition, qui est d'un effet piquant et d'une exécution soignée.]] réalisée par Allegren, vendue par Forestier, achetée par Lebrun au prix de 210 frs. [44]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage de site montagneux et pittoresque, coupé par une grande rivière ; plusieurs fabriques et masses d'arbres, distribuées sur différens plans, ornent cette composition, où l'on voit, sur le devant, 4 femmes, dont une ramassant des fleurs : plusieurs bestiaux se voient encore sur la droite. Ce tableau, l'un des meilleurs de cet artiste, tient des belles compositions de Gousfre. (Allegren)|Un paysage de site montagneux et pittoresque, coupé par une grande rivière ; plusieurs fabriques et masses d'arbres, distribuées sur différens plans, ornent cette composition, où l'on voit, sur le devant, 4 femmes, dont une ramassant des fleurs : plusieurs bestiaux se voient encore sur la droite. Ce tableau, l'un des meilleurs de cet artiste, tient des belles compositions de Gousfre.]] réalisée par Allegren, vendue par Forestier, achetée par Lebrun au prix de 921 frs. [45]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, l'un représentant le départ de Diane pour la chasse, accompagnée de deux nymphes et précédée de deux chiens ; l'autre, la toilette de Vénus composition de 4 figures et de différens accessoires. Ces deux tableaux, de la belle manière de ce maître, sont d'une couleur vigoureuse. (Simon Vouet)|Deux tableaux faisant pendant, l'un représentant le départ de Diane pour la chasse, accompagnée de deux nymphes et précédée de deux chiens ; l'autre, la toilette de Vénus composition de 4 figures et de différens accessoires. Ces deux tableaux, de la belle manière de ce maître, sont d'une couleur vigoureuse.]] réalisée par Simon Vouet, vendue par Buffo au prix de 700 frs. [52]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant une jeune femme, vue par une croisée ceintrée, tenant un chaudron qu'elle récure sur l'appui de la croisée, où sont posés d'autres ustensiles ; elle est vue de face, ajustée d'un corset rouge et d'une jupe noire. Ce morceau est soigneusement rendu. (R.D. Lahay)|Un tableau représentant une jeune femme, vue par une croisée ceintrée, tenant un chaudron qu'elle récure sur l'appui de la croisée, où sont posés d'autres ustensiles ; elle est vue de face, ajustée d'un corset rouge et d'une jupe noire. Ce morceau est soigneusement rendu.]] réalisée par R.D. Lahay, vendue par Cadet au prix de 136 frs. [64]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de chambre de paysans, composition de 6 figures d'hommes, de femmes et d'enfans. On voit sur le devant, un jeune garçon qui fait danser un chat au son d'un violon, dont joue un homme placé derrière lui. Ce tableau, rempli d'expression, est varié et amusant. (J.M. Molenaer)|Un intérieur de chambre de paysans, composition de 6 figures d'hommes, de femmes et d'enfans. On voit sur le devant, un jeune garçon qui fait danser un chat au son d'un violon, dont joue un homme placé derrière lui. Ce tableau, rempli d'expression, est varié et amusant.]] réalisée par J.M. Molenaer, vendue par Sesval, achetée par Haslever au prix de 60 frs. [67]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on voit sur la droite une tourelle servant d'auberge, environnée d'arbres et autres constructions ; sur le devant, se voit un charriot de poste qui fait rafraichir ses chevaux. Sept cavaliers et voyageurs ainsi que plusieurs autres personnages et animaux, enrichissent différens plans de ce tableau, qui est d'une bonne couleur et d'une touche aussi facile que spirituelle. (Vander Pool)|Un paysage où l'on voit sur la droite une tourelle servant d'auberge, environnée d'arbres et autres constructions ; sur le devant, se voit un charriot de poste qui fait rafraichir ses chevaux. Sept cavaliers et voyageurs ainsi que plusieurs autres personnages et animaux, enrichissent différens plans de ce tableau, qui est d'une bonne couleur et d'une touche aussi facile que spirituelle.]] réalisée par Vander Pool, vendue par Espier, achetée par [[Fontaine [?]]] au prix de 53 frs. [69]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un marché de différens bestiaux et autres denrées ; enrichi de plus de 34 figures principales ; à droite et dans le fond, est un pont, plusieurs maisons et beaucoup d'autres figures et bestiaux qui enrichissent ce tableau, dont le détail de l'exécution mérite l'attention des amateurs. (Sacht-Leven)|La vue d'un marché de différens bestiaux et autres denrées ; enrichi de plus de 34 figures principales ; à droite et dans le fond, est un pont, plusieurs maisons et beaucoup d'autres figures et bestiaux qui enrichissent ce tableau, dont le détail de l'exécution mérite l'attention des amateurs.]] réalisée par Sacht-Leven, vendue par Espier, achetée par Haslever au prix de 280 frs. [70]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, sur le devant duquel l'on voit trois vaches dont une debout, qu'une femme est occupée à traire : sur la gauche, un pâtre assis, semble regarder de loin un jeune garçon qui joue avec une chèvre : des montagnes élevées et un ciel chaud, terminent ce tableau, qui est d'une touche facile et d'une couleur harmonieuse. (Griffier)|Un paysage, sur le devant duquel l'on voit trois vaches dont une debout, qu'une femme est occupée à traire : sur la gauche, un pâtre assis, semble regarder de loin un jeune garçon qui joue avec une chèvre : des montagnes élevées et un ciel chaud, terminent ce tableau, qui est d'une touche facile et d'une couleur harmonieuse.]] réalisée par Griffier, vendue par Forestier, achetée par Lebrun au prix de 760 frs. [72]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un marché de boeufs ; sur le devant, on en voit un accrouppi, et cinq autres debout ; plusieurs bouviers sont distribués sur différents plans, dont plusieurs sont couverts de neige, ce qui indique la saison dans laquelle il a fait cette composition. (Clomp)|L'intérieur d'un marché de boeufs ; sur le devant, on en voit un accrouppi, et cinq autres debout ; plusieurs bouviers sont distribués sur différents plans, dont plusieurs sont couverts de neige, ce qui indique la saison dans laquelle il a fait cette composition.]] réalisée par Clomp, vendue par Forestier, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 300 frs. [94]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du beau faire de ce maître, représentant plusieurs paysans, dont trois s'occupent à tourner l'éguille d'une loterie d'un marchand d'une espéce de gimblettes. Dans le haut du tableau, et sur une ruine, l'on en voit 4 autres qui sont en repos. (Jean Miel)|Un tableau du beau faire de ce maître, représentant plusieurs paysans, dont trois s'occupent à tourner l'éguille d'une loterie d'un marchand d'une espéce de gimblettes. Dans le haut du tableau, et sur une ruine, l'on en voit 4 autres qui sont en repos.]] réalisée par Jean Miel, vendue par Espier, achetée par Renout au prix de 100 10 frs. [95]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, vue d'Italie, où l'on voit sur le premier plan 12 personnages principaux, dont plusieurs sont occupés au bain ; un cheval chargé de bagages, précède une femme qui est aussi montée sur un autre cheval, tandis qu'un pâtre et trois autres femmes les suivent et se disposent à passer ce guet ; plusieurs fabriques, de hautes montagnes et des masses d'arbres, enrichissent cette composition, qui est éclairée par un soleil couchant et dont le ton est de la plus grande vérité. Ce tableau, de son faire d'Italie, est un de ses plus agréables dans cette manière. (Carle Dujardin)|Un paysage, vue d'Italie, où l'on voit sur le premier plan 12 personnages principaux, dont plusieurs sont occupés au bain ; un cheval chargé de bagages, précède une femme qui est aussi montée sur un autre cheval, tandis qu'un pâtre et trois autres femmes les suivent et se disposent à passer ce guet ; plusieurs fabriques, de hautes montagnes et des masses d'arbres, enrichissent cette composition, qui est éclairée par un soleil couchant et dont le ton est de la plus grande vérité. Ce tableau, de son faire d'Italie, est un de ses plus agréables dans cette manière.]] réalisée par Carle Dujardin, vendue par Forestier, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 1000 frs. [99]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une mer orageuse, où l'on voit un vaisseau à trois mâts, prêt de se briser contre un rocher, surmonté d'une tourelle et de plusieurs autres fabriques. Un pont de bois et plusieurs autres objets, ornent encore ce tableau, qui est d'un effet piquant et du bon faire de ce maître. (Bonaventure Peters)|Une mer orageuse, où l'on voit un vaisseau à trois mâts, prêt de se briser contre un rocher, surmonté d'une tourelle et de plusieurs autres fabriques. Un pont de bois et plusieurs autres objets, ornent encore ce tableau, qui est d'un effet piquant et du bon faire de ce maître.]] réalisée par Bonaventure Peters, vendue par Espir, achetée par Noudoux au prix de 79 1 frs. [100]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une danse au village, où l'on voit sur la droite une maison de paysan, sur la porte de laquelle est une femme regardant un homme qui va embrasser une femme, et qui tient un verre rempli de vin : quatre autres paysans debout, les entourent, tandis que l'un d'eux, tenant une pipe et un pot, s'occupé à regarder un homme et une femme qui dansent au son d'une cornemuse, dont joue un homme qui est vu assis sur un tonneau : plus loin, et sur le chemin, l'on voit un homme chargé, dirigaent ses pas vers plusieurs maisons champêtres ; des masses d'arbres et un ciel brillant terminent ce précieux tableau qui est de l'effet le plus piquant, de la touche la plus spirituelle, et enfin du meilleur faire de cet habile maître. (David Teniers)|Une danse au village, où l'on voit sur la droite une maison de paysan, sur la porte de laquelle est une femme regardant un homme qui va embrasser une femme, et qui tient un verre rempli de vin : quatre autres paysans debout, les entourent, tandis que l'un d'eux, tenant une pipe et un pot, s'occupé à regarder un homme et une femme qui dansent au son d'une cornemuse, dont joue un homme qui est vu assis sur un tonneau : plus loin, et sur le chemin, l'on voit un homme chargé, dirigaent ses pas vers plusieurs maisons champêtres ; des masses d'arbres et un ciel brillant terminent ce précieux tableau qui est de l'effet le plus piquant, de la touche la plus spirituelle, et enfin du meilleur faire de cet habile maître.]] réalisée par David Teniers, vendue par [[nous [J.B.P. Lebrun and his brother Joseph-Alexandre Lebrun]]], achetée par Boucher au prix de 2910 frs. [108]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage montagneux, où l'on voit huit chasseurs et nymphes poursuivant un sanglier ; coupé de plusieurs masses d'arbres, qui se terminent dans le lointain par un ciel frais et agréable. Ce tableau est intéressant par les figures qui sont exécutées par Louis Carrache, et par le paysage qui est de la plus belle maniére de Paul Bril. (Paul Bril)|Un paysage montagneux, où l'on voit huit chasseurs et nymphes poursuivant un sanglier ; coupé de plusieurs masses d'arbres, qui se terminent dans le lointain par un ciel frais et agréable. Ce tableau est intéressant par les figures qui sont exécutées par Louis Carrache, et par le paysage qui est de la plus belle maniére de Paul Bril.]] réalisée par Paul Bril, vendue par Forestir, achetée par Haslever au prix de 300 frs. [109]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sophronisbe, à qui l'on apporte le poison dans une lettre, figure de grandeur naturelle, et vue à mi-corps. Elle est vue assise, à sa toilette, avec deux de ses suivantes dont une tient un collier d'or. A droite et sur le devant, est une table couverte de plusieurs accessoires ; au-dessus, on voit l'homme qui lui apporte le paquet, et dans le fond une jeune fille tire le coin du rideau verd qui la cachoit. On connoît la rareté des ouvrages de ce grand maître : celui-ci est du plus grand caractère par sa composition et son exécution. La couleur en est forte et nourrie le pinceau moëlleux, et d'un beau fini. C'est enfin un de ces ouvrages, faits pour orner les plus belles collections. (Raphaël Mengs)|Sophronisbe, à qui l'on apporte le poison dans une lettre, figure de grandeur naturelle, et vue à mi-corps. Elle est vue assise, à sa toilette, avec deux de ses suivantes dont une tient un collier d'or. A droite et sur le devant, est une table couverte de plusieurs accessoires ; au-dessus, on voit l'homme qui lui apporte le paquet, et dans le fond une jeune fille tire le coin du rideau verd qui la cachoit. On connoît la rareté des ouvrages de ce grand maître : celui-ci est du plus grand caractère par sa composition et son exécution. La couleur en est forte et nourrie le pinceau moëlleux, et d'un beau fini. C'est enfin un de ces ouvrages, faits pour orner les plus belles collections.]] réalisée par Raphaël Mengs, vendue par Parizot, achetée par Boucher au prix de 2002 frs. [120]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, l'un représentant l'enlèvement des Sabines, composition de dix-sept figures, dont deux grouppes principaux : l'autre, l'enlèvement d'Hélène, composition de huit figures. Ces deux tableaux, d'une belle composition, sont aussi intéressans par leur effet piquant, que par le précieux fini de leur exécution. (Lucas Jordens Lucas Jordaens)|Deux tableaux faisant pendant, l'un représentant l'enlèvement des Sabines, composition de dix-sept figures, dont deux grouppes principaux : l'autre, l'enlèvement d'Hélène, composition de huit figures. Ces deux tableaux, d'une belle composition, sont aussi intéressans par leur effet piquant, que par le précieux fini de leur exécution.]] réalisée par Lucas Jordens Lucas Jordaens, vendue par Forestier au prix de 1401 frs. [126]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David, vainqueur de Goliath, figures de grandeur naturelle. David est à mi-corps, les deux bras en avant, et tenant de la main droite l'épée de Goliath, et de la gauche sa fronde ; il a la tête couverte d'un bonnet fourré, enrichi de plumes. Ce tableau, d'un faire large et ragoûtant, est aussi du beau faire de ce maître. (Pietro Genovese)|David, vainqueur de Goliath, figures de grandeur naturelle. David est à mi-corps, les deux bras en avant, et tenant de la main droite l'épée de Goliath, et de la gauche sa fronde ; il a la tête couverte d'un bonnet fourré, enrichi de plumes. Ce tableau, d'un faire large et ragoûtant, est aussi du beau faire de ce maître.]] réalisée par Pietro Genovese, vendue par Forestir au prix de 420 frs. [128]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chambre de Paysans, où l'on voit un homme et une femme appuyés sur une table, et occupés à se rafraîchir ; le reste de la chaumière enrichi d'accessoires, dans la manière de Kalf : ce joli tableau, vrai, et d'une grande harmonie, fait regretter cet artiste, enlevé à la fleur de l'âge. (Imbert, 1787)|L'Intérieur d'une Chambre de Paysans, où l'on voit un homme et une femme appuyés sur une table, et occupés à se rafraîchir ; le reste de la chaumière enrichi d'accessoires, dans la manière de Kalf : ce joli tableau, vrai, et d'une grande harmonie, fait regretter cet artiste, enlevé à la fleur de l'âge.]] réalisée par Imbert, 1787, vendue par De Lareynière, achetée par Renout au prix de 115 frs. [130]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, éclairé par la Lune ; on voit sur la gauche une porte de ville, surmontée d'une tourelle ; le milieu est occupé par une rivière et une étendue de pays. Haut. 10 pouc. 6 lignes, larg. 15 pouc. Il fut vendu à la vente de M. Vieuxvillers, No. 84. (Nivard)|Un paysage, éclairé par la Lune ; on voit sur la gauche une porte de ville, surmontée d'une tourelle ; le milieu est occupé par une rivière et une étendue de pays. Haut. 10 pouc. 6 lignes, larg. 15 pouc. Il fut vendu à la vente de M. Vieuxvillers, No. 84.]] réalisée par Nivard, vendue par De Lareynière, achetée par Renout au prix de 41 frs. [132]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un joli tableau de cet artiste, représentant l'entrée d'un bois, où sont rassemblées quantité de figures, près d'un spectacle ambulant ; et sur le devant, une compagnie de femmes, suivie par un Nègre qui tient un parasol. On remarque, au milieu de cette composition, une fontaine, auprès de laquelle sont diverses figures. Haut. 8 pouc. larg. 11 pouc. Il vient de la vente de M. Vieuxvillers, No. 137. (M. Taunay)|Un joli tableau de cet artiste, représentant l'entrée d'un bois, où sont rassemblées quantité de figures, près d'un spectacle ambulant ; et sur le devant, une compagnie de femmes, suivie par un Nègre qui tient un parasol. On remarque, au milieu de cette composition, une fontaine, auprès de laquelle sont diverses figures. Haut. 8 pouc. larg. 11 pouc. Il vient de la vente de M. Vieuxvillers, No. 137.]] réalisée par M. Taunay, vendue par De Lareynière au prix de 52 frs. [135]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue pittoresque d'Italie, représentant de hautes montagnes, coupées de vallons, fabriques, monumens et rivières ; en devant, et sur le premier plan, on voit trois femmes qui dansent, et dont une tient une faulx. Un homme vu par le dos, en tient aussi une sous son bras ; une femme montée sur un cheval conduit deux boeufs qui marchent devant elle ; ce charmant tableau, d'un ton tout-à-fait argentin, offre le charme et la finesse des productions recherchées des Hollandais. Haut. 22 pouc. larg. 17 pouc. Toile. Il a été peint en Italie. (M. Taunay)|Une vue pittoresque d'Italie, représentant de hautes montagnes, coupées de vallons, fabriques, monumens et rivières ; en devant, et sur le premier plan, on voit trois femmes qui dansent, et dont une tient une faulx. Un homme vu par le dos, en tient aussi une sous son bras ; une femme montée sur un cheval conduit deux boeufs qui marchent devant elle ; ce charmant tableau, d'un ton tout-à-fait argentin, offre le charme et la finesse des productions recherchées des Hollandais. Haut. 22 pouc. larg. 17 pouc. Toile. Il a été peint en Italie.]] réalisée par M. Taunay, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 200 frs. [136]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentans, l'un, le bas d'un escalier, sur les degrés duquel est une femme assise avec un enfant ; un chapiteau, un vase, et autres accessoires le terminent ; l'autre, une statue et une cuve antique dans l'intérieur d'une cour de paysans, enrichie d'accessoires. Ces deux jolis tableaux sont d'un effet piquant. (M. Robert)|Deux tableaux représentans, l'un, le bas d'un escalier, sur les degrés duquel est une femme assise avec un enfant ; un chapiteau, un vase, et autres accessoires le terminent ; l'autre, une statue et une cuve antique dans l'intérieur d'une cour de paysans, enrichie d'accessoires. Ces deux jolis tableaux sont d'un effet piquant.]] réalisée par M. Robert, vendue par De Lareynière, achetée par Meunier au prix de 92 frs. [137]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pendans. Ils représentent, l'un, Moyse tiré des eaux par la fille de Pharaon ; l'autre, la princesse Nausicaa, rencontrant sur le bord de la mer, Ulysse après son naufrage. Ces charmantes compositions sont des plus heureuses et des mieux exécutées. Haut. 8 pouc. larg. 12 pouc. et demi. Cuivre. Ils viennent de la vente de M. de Vaudreuil, No. 86. (M. Lagrenée, le jeune)|Deux pendans. Ils représentent, l'un, Moyse tiré des eaux par la fille de Pharaon ; l'autre, la princesse Nausicaa, rencontrant sur le bord de la mer, Ulysse après son naufrage. Ces charmantes compositions sont des plus heureuses et des mieux exécutées. Haut. 8 pouc. larg. 12 pouc. et demi. Cuivre. Ils viennent de la vente de M. de Vaudreuil, No. 86.]] réalisée par M. Lagrenée, le jeune, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 500 frs. [138]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Amour se dérobant à la correction de Vénus, qui tient de la main droite une branche de rosier. Ce charmant tableau est d'une couleur fine et piquante. Haut. 6 p. larg. 8 pouc. 6 lig. Il fut vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 61. (Antoine Watteau)|L'Amour se dérobant à la correction de Vénus, qui tient de la main droite une branche de rosier. Ce charmant tableau est d'une couleur fine et piquante. Haut. 6 p. larg. 8 pouc. 6 lig. Il fut vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 61.]] réalisée par Antoine Watteau, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 200 frs. [142]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant-Jésus donnant la bénédiction à S. Jean, soutenu par Sainte Elisabeth ; Saint Joseph et trois anges environnent le groupe pirncipal ; plus loin, sept autres anges cucillent des branches de palmier. Ce charmant tableau a la grace et la finesse des beaux ouvrages du Parmesan. Hauteur 12 pouces, larg. 15 pouces. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 27. (Lubin Baujein)|L'Enfant-Jésus donnant la bénédiction à S. Jean, soutenu par Sainte Elisabeth ; Saint Joseph et trois anges environnent le groupe pirncipal ; plus loin, sept autres anges cucillent des branches de palmier. Ce charmant tableau a la grace et la finesse des beaux ouvrages du Parmesan. Hauteur 12 pouces, larg. 15 pouces. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 27.]] réalisée par Lubin Baujein, vendue par De Lareynière, achetée par Pelletan au prix de 424 frs. [145]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une prairie, sur le devant de laquelle est un groupe de deux vaches dont une noire qui broute et qui se détache sur un ciel chaud et légèrement nuagé ; on voit sur un plan plus élevé, à droite, un pâtre conduisant trois vaches ; les fonds de ce tableau sont richement ornés de quelques petites figures et animaux, terminés par des lointains où l'on distingue des fabriques. Ce tableau piquant et de la plus grande vérité, porte 10 pouc. 6 lignes sur 9. Il vient de la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 24. (Ommeganck)|La vue d'une prairie, sur le devant de laquelle est un groupe de deux vaches dont une noire qui broute et qui se détache sur un ciel chaud et légèrement nuagé ; on voit sur un plan plus élevé, à droite, un pâtre conduisant trois vaches ; les fonds de ce tableau sont richement ornés de quelques petites figures et animaux, terminés par des lointains où l'on distingue des fabriques. Ce tableau piquant et de la plus grande vérité, porte 10 pouc. 6 lignes sur 9. Il vient de la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 24.]] réalisée par Ommeganck, vendue par De Lareynière, achetée par [[Lebrun l['ainé]]] au prix de 100 frs. [146]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux, représentant, l'un un grand chemin, où passent une voiture et plusieurs voyageurs, dont un sur un cheval blanc, à qui on indique le chemin ; l'autre, les bords d'un camp, où l'on voit seize différentes figures et un cheval blanc, enrichi d'une selle de velours bleu. Des lointains et un ciel frais, terminent ces deux jolis tableaux. (Jean Van-Falins, 1720)|Deux tableaux, représentant, l'un un grand chemin, où passent une voiture et plusieurs voyageurs, dont un sur un cheval blanc, à qui on indique le chemin ; l'autre, les bords d'un camp, où l'on voit seize différentes figures et un cheval blanc, enrichi d'une selle de velours bleu. Des lointains et un ciel frais, terminent ces deux jolis tableaux.]] réalisée par Jean Van-Falins, 1720, vendue par De Lareynière, achetée par Renoud au prix de 300 frs. [147]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un beau site, enrichi de monumens sur la gauche ; sur le grand chemin sont divers bestiaux, qu'un pâtre conduit en jouant de la flûte ; près de lui est un voyageur, remettant la boucle de son soulier. Ce joli et fin tableau est d'un ton clair et agréable. (Baut)|Un paysage d'un beau site, enrichi de monumens sur la gauche ; sur le grand chemin sont divers bestiaux, qu'un pâtre conduit en jouant de la flûte ; près de lui est un voyageur, remettant la boucle de son soulier. Ce joli et fin tableau est d'un ton clair et agréable.]] réalisée par Baut, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun jeune au prix de 156 frs. [150]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux ; l'un représente l'intérieur d'une chambre, où l'on voit une danse de cinq singes coëffés de toques, surmontées de plumes ; un d'eux est habillé en femme, avec une cornette et un tablier bleu ; un autre, monté sur un tonneau, et habillé dans le costume de la folie, joue de la cornemuse ; quatre autres sont encore occupés à boire et à fumer. L'autre offre huit singes, travestis sous les costumes de Cassandre, Pierrot, parade du Mari jaloux. (David Téniers)|Deux tableaux ; l'un représente l'intérieur d'une chambre, où l'on voit une danse de cinq singes coëffés de toques, surmontées de plumes ; un d'eux est habillé en femme, avec une cornette et un tablier bleu ; un autre, monté sur un tonneau, et habillé dans le costume de la folie, joue de la cornemuse ; quatre autres sont encore occupés à boire et à fumer. L'autre offre huit singes, travestis sous les costumes de Cassandre, Pierrot, parade du Mari jaloux.]] réalisée par David Téniers, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun au prix de 240 frs. [152]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle tête d'homme, vue presque de face, à moustache et barbiche, couverte d'un chapeau noir, portant fraise à l'entour du col, vêtu d'une veste et d'un manteau noir. Ce tableau, de la plus grande vérité, est digne des précieux morceaux de Rembrand, dont il a le piquant et la vie. (Albert Cuip)|Une belle tête d'homme, vue presque de face, à moustache et barbiche, couverte d'un chapeau noir, portant fraise à l'entour du col, vêtu d'une veste et d'un manteau noir. Ce tableau, de la plus grande vérité, est digne des précieux morceaux de Rembrand, dont il a le piquant et la vie.]] réalisée par Albert Cuip, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 60 frs. [153]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille femme, la tête couverte d'un bonnet fourré, ajustée d'une chaîne d'or, avec pierre enchassée, d'où tombe des deux côtés un voile noir ; elle a un manteau fourré, de couleur puce, tenant avec une agraffe d'or. Ce tableau est de la première manière de ce maître, qui tient de celle de Rembrand. Haut. 7 pouces 6 lignes, largeur 6 pouces. Il sert de pendant au Cuyp lot no.38. (Gérard Dow)|Une vieille femme, la tête couverte d'un bonnet fourré, ajustée d'une chaîne d'or, avec pierre enchassée, d'où tombe des deux côtés un voile noir ; elle a un manteau fourré, de couleur puce, tenant avec une agraffe d'or. Ce tableau est de la première manière de ce maître, qui tient de celle de Rembrand. Haut. 7 pouces 6 lignes, largeur 6 pouces. Il sert de pendant au Cuyp lot no.38.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 150 frs. [154]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Tête d'homme juif, portant barbe, vue de face, et les cheveux tombant : il est habillé d'un vêtement brunâtre, laissant voir la chemise sur la poitrine. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une grande verité, porte de haut. 9 pouc. et de large 7 pouces et demi. (Rembrand)|Une Tête d'homme juif, portant barbe, vue de face, et les cheveux tombant : il est habillé d'un vêtement brunâtre, laissant voir la chemise sur la poitrine. Ce tableau, d'une bonne couleur et d'une grande verité, porte de haut. 9 pouc. et de large 7 pouces et demi.]] réalisée par Rembrand, vendue par De Lareynière, achetée par Boucher au prix de 120 frs. [155]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de la Sainte-Famille en Egypte, tableau gravé par de Poilly, et composé de cinq figures ; savoir, la Vierge, l'enfant Jésus, le petit S. Jean, Sainte Anne et S. Joseph. On sait quelle est la rareté des ouvrages de cet habile maître ; celui-ci vient de la vente de M. de Vaudreuil, No. 29. (Nicolas Poussin)|Un repos de la Sainte-Famille en Egypte, tableau gravé par de Poilly, et composé de cinq figures ; savoir, la Vierge, l'enfant Jésus, le petit S. Jean, Sainte Anne et S. Joseph. On sait quelle est la rareté des ouvrages de cet habile maître ; celui-ci vient de la vente de M. de Vaudreuil, No. 29.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par De Lareynière, achetée par Lerouge au prix de 3001 frs. [158]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sacrifice d'Abraham. On voit sur la gauche Isaac, couché sur une pierre, et près d'être immolé par Abraham, qu'un Ange retient par le bras ; un belier se présente pour servir de victime : le fond de ce tableau d'une couleur harmonieuse, est terminé par un paysage aussi varié que pittoresque. Il vient de la vente de M. Godefroi, No. 41. (Laurent de Lahire)|Le sacrifice d'Abraham. On voit sur la gauche Isaac, couché sur une pierre, et près d'être immolé par Abraham, qu'un Ange retient par le bras ; un belier se présente pour servir de victime : le fond de ce tableau d'une couleur harmonieuse, est terminé par un paysage aussi varié que pittoresque. Il vient de la vente de M. Godefroi, No. 41.]] réalisée par Laurent de Lahire, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 3010 frs. [159]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sacrifice d'Abraham. On voit le jeune Isaac agenouillé sur le bûcher, les bras croisés et la tête baissée ; il a le corps découvert et environné d'une draperie blanche, et les cuisses couvertes d'une draperie jaunâtre : Abraham est vu debout, le regard tourné vers un ange, vêtu d'une tunique gris de lin, et enveloppé d'une draperie jaune qui voltige ; il lui vient apporter les ordres de Dieu. Trois différens arbres se détachent sur un fond de ciel, et sur le devant sont placés deux vases et une draperie rouge ; on voit en demi-teinte, la tête du bélier. (Le Sueur)|Le Sacrifice d'Abraham. On voit le jeune Isaac agenouillé sur le bûcher, les bras croisés et la tête baissée ; il a le corps découvert et environné d'une draperie blanche, et les cuisses couvertes d'une draperie jaunâtre : Abraham est vu debout, le regard tourné vers un ange, vêtu d'une tunique gris de lin, et enveloppé d'une draperie jaune qui voltige ; il lui vient apporter les ordres de Dieu. Trois différens arbres se détachent sur un fond de ciel, et sur le devant sont placés deux vases et une draperie rouge ; on voit en demi-teinte, la tête du bélier.]] réalisée par Le Sueur, vendue par De Lareynière, achetée par Duval au prix de 801 frs. [161]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Armide, abandonnée par Renaud. Armide, évanouie et appuyée sur une butte, a à ses côtés deux amours ; l'un est assis et vu par le dos ; il pleure, et son flambeau est renversé ; l'autre implore Renaud, qui, prêt à entrer avec les chevaliers qui l'accompagnent, dans une barque conduite par une femme, et destinée à le tirer de cette île enchantée, ne peut s'empêcher de détourner ses yeux. Sur la roche et dans le fond du tableau, on voit le palais de'Armide, d'une composition simple et d'un stile noble ; une grande étendue d'eau, et des montagnes terminent le lointain. (Alphonse Dufresnoy)|Armide, abandonnée par Renaud. Armide, évanouie et appuyée sur une butte, a à ses côtés deux amours ; l'un est assis et vu par le dos ; il pleure, et son flambeau est renversé ; l'autre implore Renaud, qui, prêt à entrer avec les chevaliers qui l'accompagnent, dans une barque conduite par une femme, et destinée à le tirer de cette île enchantée, ne peut s'empêcher de détourner ses yeux. Sur la roche et dans le fond du tableau, on voit le palais de'Armide, d'une composition simple et d'un stile noble ; une grande étendue d'eau, et des montagnes terminent le lointain.]] réalisée par Alphonse Dufresnoy, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 1498 frs. [162]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mort d'Abradate et de Penthée. Ce morceau, richement composé et bien dessiné, tient de la couleur qui caractérise l'école d'Italie ; on croit que Mignard l'a peint à Rome. Il faisoit partie de la collection de M. de Lalive de Jully, et de la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 44. (Pierre Mignard)|La mort d'Abradate et de Penthée. Ce morceau, richement composé et bien dessiné, tient de la couleur qui caractérise l'école d'Italie ; on croit que Mignard l'a peint à Rome. Il faisoit partie de la collection de M. de Lalive de Jully, et de la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 44.]] réalisée par Pierre Mignard, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun jeune au prix de 1701 frs. [163]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des Rois. Riche composition de dix figures principales ; on y voit les trois Mages, dont le plus âgé est prosterné aux pieds de Jésus : la figure de ce vieillard est du plus grand caractère, sa barbe descend jusqu'à sa poitrine, sur laquelle il a les deux mains croisées, en signe de respect ; nombre d'accessoires enrichissent ce tableau précieux dans toutes ses parties, et d'une composition piquante. Des masses d'ombres et de lumières, savamment disposées, produisent cette harmonie, qui a toujours distingué les belles productions du Bourdon. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 42. (Sébastien Bourdon)|L'adoration des Rois. Riche composition de dix figures principales ; on y voit les trois Mages, dont le plus âgé est prosterné aux pieds de Jésus : la figure de ce vieillard est du plus grand caractère, sa barbe descend jusqu'à sa poitrine, sur laquelle il a les deux mains croisées, en signe de respect ; nombre d'accessoires enrichissent ce tableau précieux dans toutes ses parties, et d'une composition piquante. Des masses d'ombres et de lumières, savamment disposées, produisent cette harmonie, qui a toujours distingué les belles productions du Bourdon. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, sous le No. 42.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par De Lareynière, achetée par Defer au prix de 1502 frs. [164]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ près du tombeau, soutenu par Joseph d'Armiathie ; la Vierge, agenouillée, et les yeux tournés vers le ciel, étend les bras devant le Christ, près d'elle et debout, la Madeleine, les mains jointes, regarde avec douleur ce triste spectacle. Une troisième femme voilée, se couvre le visage de ses mains, enveloppées dans sa draperie ; deux petits anges couchés contemplent la couronne d'épine. Dans le fond et sur une hauteur, on voit le Calvaire, et dans un chemin coupé, un cavalier, qu'accompagne une grande foule de peuple. (Sébastien Bourdon)|Le Christ près du tombeau, soutenu par Joseph d'Armiathie ; la Vierge, agenouillée, et les yeux tournés vers le ciel, étend les bras devant le Christ, près d'elle et debout, la Madeleine, les mains jointes, regarde avec douleur ce triste spectacle. Une troisième femme voilée, se couvre le visage de ses mains, enveloppées dans sa draperie ; deux petits anges couchés contemplent la couronne d'épine. Dans le fond et sur une hauteur, on voit le Calvaire, et dans un chemin coupé, un cavalier, qu'accompagne une grande foule de peuple.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par De Lareynière, achetée par Lerouge au prix de 811 frs. [165]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entreé d'une ville. Dans le milieu du tableau, un chemin droit vient aboutir à une des portes de la ville ; à gauche, les premiers plans offrent plusieurs jeunes filles qui viennent puiser de l'eau à une fontaine ; elles sont vues en demi-teinte, aussi bien que les premiers plans. La droite est occupée par des fabriques agréablement variées ; et plusieurs figures, distribuées et par grouppes, produisent l'effet le plus piquant ; dans le lointain sont de hautes montagnes. Ce tableau vient de la vente de M. de Vaudreuil, No. 50. (Francisque Milet)|L'entreé d'une ville. Dans le milieu du tableau, un chemin droit vient aboutir à une des portes de la ville ; à gauche, les premiers plans offrent plusieurs jeunes filles qui viennent puiser de l'eau à une fontaine ; elles sont vues en demi-teinte, aussi bien que les premiers plans. La droite est occupée par des fabriques agréablement variées ; et plusieurs figures, distribuées et par grouppes, produisent l'effet le plus piquant ; dans le lointain sont de hautes montagnes. Ce tableau vient de la vente de M. de Vaudreuil, No. 50.]] réalisée par Francisque Milet, vendue par De Lareynière au prix de 704 frs. [166]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dibutade traçant l'ombre de son amant, portée sur le mur par la lumière d'une lampe antique, posée sur un socle de pierre : ces deux figures, contrastées avec grâce, ne laissent rien à désirer pour l'exécution : c'est un des beaux tableaux de ce maître, et le sujet qui nous retrace la naissance de l'art, est du plus grand intérêt pour l'amateur instruit. Le fond offre un paysage et le lever de la lune. Haut. 30 pouc. larg. 24 pouc. Toile. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, N. 53. (Charles de Lafosse)|Dibutade traçant l'ombre de son amant, portée sur le mur par la lumière d'une lampe antique, posée sur un socle de pierre : ces deux figures, contrastées avec grâce, ne laissent rien à désirer pour l'exécution : c'est un des beaux tableaux de ce maître, et le sujet qui nous retrace la naissance de l'art, est du plus grand intérêt pour l'amateur instruit. Le fond offre un paysage et le lever de la lune. Haut. 30 pouc. larg. 24 pouc. Toile. Il a été vendu à la vente de M. de Vaudreuil, N. 53.]] réalisée par Charles de Lafosse, vendue par De Lareynière au prix de 402 10 frs. [167]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs Nymphes au bain : la principale est sur la gauche, étendue sur des draperies de diverses couleurs. Une autre près d'elle s'essuie les jambes ; on en voit dans l'eau deux autres dont une est éclairée en partie par un rayon du soleil et cachée par une roche élevée. Ce tableau, dont le site est des plus agrestes, est d'un bel effet, et d'un fini et d'une couleur aussi séduisante qu'agréable. C'est une des compositions de ce maître les plus piquantes en ce genre. Il a été vendu a la vente de M. Vaudreuil, N. 57. (Jean Raoux)|Plusieurs Nymphes au bain : la principale est sur la gauche, étendue sur des draperies de diverses couleurs. Une autre près d'elle s'essuie les jambes ; on en voit dans l'eau deux autres dont une est éclairée en partie par un rayon du soleil et cachée par une roche élevée. Ce tableau, dont le site est des plus agrestes, est d'un bel effet, et d'un fini et d'une couleur aussi séduisante qu'agréable. C'est une des compositions de ce maître les plus piquantes en ce genre. Il a été vendu a la vente de M. Vaudreuil, N. 57.]] réalisée par Jean Raoux, vendue par De Lareynière, achetée par Le Begue au prix de 800 1 frs. [169]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat entre les infidèles et les chrétiens, sujet du Tasse, chant troisième. On voit au milieu d'une foule de plus de 50 combattans ; sur le second plan, Trancrède sic se présentant à Clorinde les armes baissées, il lui offre son épée qu'il tient par la lame, elle est montée sur un cheval blanc, ses rênes passent dans son bras droit, dont elle tient son épée, et son bouclier du bras gauche, son juste-au-corps est gris de lin, ses manches et sa jupe roses, le foyer de lumière est rassemblé sur ces deux principaux personnages ; à droite, et sur le premier plan, un cavalier, renversé ainsi que son cheval, va être frappé d'un coup de lance, par un autre cavalier, un groupe principal de cinq combattans, se voit dans le milieu. Le fond est encore enrichi par plus de 50 autres figures, dont beaucoup sont aux portes de Solime et sur les remparts ; Aladin accompagne d'Herminie et de sa cour, est placé sur une tour. Cette riche composition où l'ardeur des combattans est si bien représenté, est du plus grand intérêt dans tous les détails, et nous fait voir la richesse et la variété du genie de ce grand maître. Ce morceau est un des plus capitaux et des plus riches qui soient sortis de son peinceau sic. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1721)|Combat entre les infidèles et les chrétiens, sujet du Tasse, chant troisième. On voit au milieu d'une foule de plus de 50 combattans ; sur le second plan, Trancrède sic se présentant à Clorinde les armes baissées, il lui offre son épée qu'il tient par la lame, elle est montée sur un cheval blanc, ses rênes passent dans son bras droit, dont elle tient son épée, et son bouclier du bras gauche, son juste-au-corps est gris de lin, ses manches et sa jupe roses, le foyer de lumière est rassemblé sur ces deux principaux personnages ; à droite, et sur le premier plan, un cavalier, renversé ainsi que son cheval, va être frappé d'un coup de lance, par un autre cavalier, un groupe principal de cinq combattans, se voit dans le milieu. Le fond est encore enrichi par plus de 50 autres figures, dont beaucoup sont aux portes de Solime et sur les remparts ; Aladin accompagne d'Herminie et de sa cour, est placé sur une tour. Cette riche composition où l'ardeur des combattans est si bien représenté, est du plus grand intérêt dans tous les détails, et nous fait voir la richesse et la variété du genie de ce grand maître. Ce morceau est un des plus capitaux et des plus riches qui soient sortis de son peinceau sic. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1721, vendue par De Lareynière, achetée par Defer au prix de 10500 frs. [170]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Persée venant délivrer Andromède. Andromède est vue nue, attachée sur le rocher environnée d'une draperie rouge et d'une gaze légère, espérant sa délivrance et craignant le monstre qui sort sa tête de la mer qui est à ses pieds ; Persée, fend les airs et présente du bras gauche le bouclier où est la tête de Méduse, et tenant de la main droite son sabre dont il va frapper le monstre ; à gauche dans le lointain et sur le rivage, on voit la famille d'Andromède en pleurs. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1723)|Persée venant délivrer Andromède. Andromède est vue nue, attachée sur le rocher environnée d'une draperie rouge et d'une gaze légère, espérant sa délivrance et craignant le monstre qui sort sa tête de la mer qui est à ses pieds ; Persée, fend les airs et présente du bras gauche le bouclier où est la tête de Méduse, et tenant de la main droite son sabre dont il va frapper le monstre ; à gauche dans le lointain et sur le rivage, on voit la famille d'Andromède en pleurs. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1723, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 8000 frs. [171]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule et Omphale, accompagnés d'un Amour, figures de grandeur naturelle. Hercule assis, tient le fuseau et la quenouille d'Omphale, qu'il regarde, la tête tournée vers son épaule droite. Omphale debout, ayant son bras par-dessus l'épaule gauche d'Hercule, tient sous son bras gauche la masse du héros, dont un bout pose à terre : ses cuisses sont couvertes de la peau du lion, qui vient se nouer devant elle. A droite, et près de la cuisse d'Hercule, un petit amour lui présente une éponge dans une coupe d'or. Le fond à gauche est occupé par un arbre, entouré d'une draperie rouge ; des montagnes et un fond de ciel terminent ce tableau, où brillent un dessin facile, une couleur riche, et une exécution large et moëlleuse. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1724)|Hercule et Omphale, accompagnés d'un Amour, figures de grandeur naturelle. Hercule assis, tient le fuseau et la quenouille d'Omphale, qu'il regarde, la tête tournée vers son épaule droite. Omphale debout, ayant son bras par-dessus l'épaule gauche d'Hercule, tient sous son bras gauche la masse du héros, dont un bout pose à terre : ses cuisses sont couvertes de la peau du lion, qui vient se nouer devant elle. A droite, et près de la cuisse d'Hercule, un petit amour lui présente une éponge dans une coupe d'or. Le fond à gauche est occupé par un arbre, entouré d'une draperie rouge ; des montagnes et un fond de ciel terminent ce tableau, où brillent un dessin facile, une couleur riche, et une exécution large et moëlleuse. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1724, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 12000 frs. [172]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme, accompagné de sa suivante. Elle est vue debout et nue, le bras droit appuyé sur le tronc d'un arbre tortueux ; elle entre du pied droit dans l'eau, elle a les yeux baissés, et la pudeur est peinte sur son front ; son corps, qui offre les plus belles formes, est un peu caché par sa chemise, qu'elle tient de la main gauche, tandis que cette même draperie est soutenue sur sa hanche gauche par sa suivante, qui est agenouillée, et vêtue d'un juste-au-corps bleu et d'une draperie jaune. Ce tableau, peint sur une grosse toile, est d'Italie. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1724)|Une femme, accompagné de sa suivante. Elle est vue debout et nue, le bras droit appuyé sur le tronc d'un arbre tortueux ; elle entre du pied droit dans l'eau, elle a les yeux baissés, et la pudeur est peinte sur son front ; son corps, qui offre les plus belles formes, est un peu caché par sa chemise, qu'elle tient de la main gauche, tandis que cette même draperie est soutenue sur sa hanche gauche par sa suivante, qui est agenouillée, et vêtue d'un juste-au-corps bleu et d'une draperie jaune. Ce tableau, peint sur une grosse toile, est d'Italie. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1724, vendue par De Lareynière. [173]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Chevaliers Danois venant tirer Renaud du palais d'Armide ; ils paroissent surpris de la beauté des Nymphes, qui se baignent dans les eaux claires d'une fontaine : sur une table de marbre blanc, sont divers fruits et une aiguierre : sur la gauche du tableau on voit un lion et un dragon, vomissant des flammes, divers plans de montagnes, des vallons, et des masses d'arbres, offrant des oppositions de lumières et d'ombres, produisent l'effet le plus agréable. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1725)|Les Chevaliers Danois venant tirer Renaud du palais d'Armide ; ils paroissent surpris de la beauté des Nymphes, qui se baignent dans les eaux claires d'une fontaine : sur une table de marbre blanc, sont divers fruits et une aiguierre : sur la gauche du tableau on voit un lion et un dragon, vomissant des flammes, divers plans de montagnes, des vallons, et des masses d'arbres, offrant des oppositions de lumières et d'ombres, produisent l'effet le plus agréable. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1725, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 15000 frs. [174]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps découvrant la Vérité. Le temps tient en l'air, de son bras droit, la Vérité, qui a la jambe gauche appuyée sur sa cuisse droite, tandis qu'il terrasse, avec le manche de sa faulx, le Mensonge et la Calomnie qui tient, de sa main gauche, son masque. Derrière, en demi-teinte et en plan coupé, on voit l'Envie qui va se cacher. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne)|Le Temps découvrant la Vérité. Le temps tient en l'air, de son bras droit, la Vérité, qui a la jambe gauche appuyée sur sa cuisse droite, tandis qu'il terrasse, avec le manche de sa faulx, le Mensonge et la Calomnie qui tient, de sa main gauche, son masque. Derrière, en demi-teinte et en plan coupé, on voit l'Envie qui va se cacher. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 12000 frs. [175]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve dans le Paradis terrestre. Adam est assis sur la droite, et reçoit d'Eve la pomme, qu'elle lui présente de la main droite : elle est debout, près de l'arbre, autour duquel est le serpent, qu'elle montre de la main gauche : sur le devant et près de la jambe d'Adam, est un lion couché et un petit lapin blanc, et sur la gauche, une chèvre et un mouton. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne)|Adam et Eve dans le Paradis terrestre. Adam est assis sur la droite, et reçoit d'Eve la pomme, qu'elle lui présente de la main droite : elle est debout, près de l'arbre, autour duquel est le serpent, qu'elle montre de la main gauche : sur le devant et près de la jambe d'Adam, est un lion couché et un petit lapin blanc, et sur la gauche, une chèvre et un mouton. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, vendue par De Lareynière. [176]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pygmalion, voyant sa Statue animeé. On le voit sur la droite du tableau, s'élançant de son fauteuil pour aller au-devant de sa statue, qui est debout, les bras ouverts, le regard élevé vers le ciel ; elle est coloriée, ainsi que ses vêtemens, jusqu'au-dessous des mollets. Sur le devant et à gauche, est un petit enfant, qui étoit occupé à dessiner ; cette statue se renverse, avec étonnement, en arrière ; deux bosses à terre, et un buste d'homme, en marbre, se voient sur une selle de Sculpteur ; un rideau rouge s'élève de gauche à droite dans la hauteur du tableau, dont le fond est orné d'un portique d'architecture. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs. (F. Lemoyne, 1729)|Pygmalion, voyant sa Statue animeé. On le voit sur la droite du tableau, s'élançant de son fauteuil pour aller au-devant de sa statue, qui est debout, les bras ouverts, le regard élevé vers le ciel ; elle est coloriée, ainsi que ses vêtemens, jusqu'au-dessous des mollets. Sur le devant et à gauche, est un petit enfant, qui étoit occupé à dessiner ; cette statue se renverse, avec étonnement, en arrière ; deux bosses à terre, et un buste d'homme, en marbre, se voient sur une selle de Sculpteur ; un rideau rouge s'élève de gauche à droite dans la hauteur du tableau, dont le fond est orné d'un portique d'architecture. Cette collection est, en quelque sorte, l'oeuvre des tableaux capitaux de chevalet de ce maître ; ils sont gravés pour la plupart par Cars, Cochin, et autres habiles Graveurs.]] réalisée par F. Lemoyne, 1729, vendue par De Lareynière. [177]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps, qui découvre la Vérité. Cette dernière est assise, tenant des deux mains un miroir, soutenu par un petit amour. Le Temps, placé derrière la Vérité, lève la draperie qui la couvre, et tient sa faulx de la main gauche. Dans le fonds, à droite, on voit la Calomnie en demi-teinte ; ce tableau oval, du plus beau de Natoire, porte haut. 36 pouc. et demi, larg. 48 pouc. et demi. (Charles Natoire)|Le Temps, qui découvre la Vérité. Cette dernière est assise, tenant des deux mains un miroir, soutenu par un petit amour. Le Temps, placé derrière la Vérité, lève la draperie qui la couvre, et tient sa faulx de la main gauche. Dans le fonds, à droite, on voit la Calomnie en demi-teinte ; ce tableau oval, du plus beau de Natoire, porte haut. 36 pouc. et demi, larg. 48 pouc. et demi.]] réalisée par Charles Natoire, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 600 frs. [178]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David jouant de la harpe devant Saül. David est assis, et vêtu d'une tunique de couleur changeante, et d'une grande draperie jaune ; vis-à-vis de lui est Saül, vêtu d'un grand manteau rouge, assis sur son trône, et appuyé sur sa main gauche, qu'il tient fermée, la droite est ouverte ; une femme debout, placée derrière David, prête une oreille attentive aux sons qu'il tire de sa harpe, et observe en même temps Saül, dont la figure exprime la rage dont il est tourmenté ; en demi-teinte, on voit un soldat tenant sa lance, et une autre figure de jeune homme ; le fond est orné d'architecture. Haut. 45 p. larg. 58 pouces. Il est gravé par Cochin. (Carle Vanloo)|David jouant de la harpe devant Saül. David est assis, et vêtu d'une tunique de couleur changeante, et d'une grande draperie jaune ; vis-à-vis de lui est Saül, vêtu d'un grand manteau rouge, assis sur son trône, et appuyé sur sa main gauche, qu'il tient fermée, la droite est ouverte ; une femme debout, placée derrière David, prête une oreille attentive aux sons qu'il tire de sa harpe, et observe en même temps Saül, dont la figure exprime la rage dont il est tourmenté ; en demi-teinte, on voit un soldat tenant sa lance, et une autre figure de jeune homme ; le fond est orné d'architecture. Haut. 45 p. larg. 58 pouces. Il est gravé par Cochin.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 800 frs. [179]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sacrifice au dieu Pan ; composition de cinq figures, parmi lesquelles on remarque sur le devant, une femme qui tient un encensoir ; le fond est terminé par des ruines, et un paysage varié et agréable ; ce tableau, d'un dessin ferme et arrêté, d'une couleur riche et harmonieuse, est une des meilleures productions de notre école moderne. Haut. 30 pouc. larg. 24 pouc. Il a orné le cabinet de M. Wattelet, et celui de M. de Vaudreuil, No. 84 de son catalogue. (M. Pierre)|Un sacrifice au dieu Pan ; composition de cinq figures, parmi lesquelles on remarque sur le devant, une femme qui tient un encensoir ; le fond est terminé par des ruines, et un paysage varié et agréable ; ce tableau, d'un dessin ferme et arrêté, d'une couleur riche et harmonieuse, est une des meilleures productions de notre école moderne. Haut. 30 pouc. larg. 24 pouc. Il a orné le cabinet de M. Wattelet, et celui de M. de Vaudreuil, No. 84 de son catalogue.]] réalisée par M. Pierre, vendue par De Lareynière, achetée par Boucher au prix de 430 10 frs. [180]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, éclairés au soleil couchant. L'un représente, sur la gauche, à travers des masses de rochers, des cascades et chûtes d'eau, qui viennent tomber dans une grande rivière, coupée de divers terreins ; on voit à droite, et dans le lointain, un pont à double arche, se détachant sur de hautes montagnes éloignées ; le devant du tableau offre une barque, où sont deux pêcheurs, occupés à replier leurs filets dans leurs bateaux, tandis qu'un homme aide une femme à mettre, sur sa tête, un panier de poissons ; on voit encore, par le dos, un autre pêcheur à la ligne. Plus loin, trois pêcheurs retirent leurs filets de l'eau ; sur la droite est un groupe d'arbres. L'autre offre l'anse d'un port et une mer calme, avec un grand vaisseau dont les voiles sont déployées : sur le devant, à gauche, et sur un monticule, on voit un pêcheur couché sur le ventre, et ayant sa ligne dans l'eau, tandis qu'un autre, debout et en chemise, tient une tourbe, une ligne et un panier ; deux femmes sont sur le galet, ramassant du coquillage : sur la droite, un homme et une femme debout, vêtus de rouge, semblent parler ensemble, et près d'eux est une femme appuyée sur un panier de poissons, dont un très-gros est entre les mains d'un enfant debout. Tout-à-fait à droite, et en plan coupé, un pêcheur étend ses filets sur une partie de roches : dans le fond, plusieurs chemins conduisent à une porte de ville, et sur la pointe du rocher est un grand fanal. Ces deux tableaux, du plus beau ton, ne laissent rien à desirer pour la perfection. (Joseph Vernet)|Deux tableaux faisant pendant, éclairés au soleil couchant. L'un représente, sur la gauche, à travers des masses de rochers, des cascades et chûtes d'eau, qui viennent tomber dans une grande rivière, coupée de divers terreins ; on voit à droite, et dans le lointain, un pont à double arche, se détachant sur de hautes montagnes éloignées ; le devant du tableau offre une barque, où sont deux pêcheurs, occupés à replier leurs filets dans leurs bateaux, tandis qu'un homme aide une femme à mettre, sur sa tête, un panier de poissons ; on voit encore, par le dos, un autre pêcheur à la ligne. Plus loin, trois pêcheurs retirent leurs filets de l'eau ; sur la droite est un groupe d'arbres. L'autre offre l'anse d'un port et une mer calme, avec un grand vaisseau dont les voiles sont déployées : sur le devant, à gauche, et sur un monticule, on voit un pêcheur couché sur le ventre, et ayant sa ligne dans l'eau, tandis qu'un autre, debout et en chemise, tient une tourbe, une ligne et un panier ; deux femmes sont sur le galet, ramassant du coquillage : sur la droite, un homme et une femme debout, vêtus de rouge, semblent parler ensemble, et près d'eux est une femme appuyée sur un panier de poissons, dont un très-gros est entre les mains d'un enfant debout. Tout-à-fait à droite, et en plan coupé, un pêcheur étend ses filets sur une partie de roches : dans le fond, plusieurs chemins conduisent à une porte de ville, et sur la pointe du rocher est un grand fanal. Ces deux tableaux, du plus beau ton, ne laissent rien à desirer pour la perfection.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par De Lareynière, achetée par Boucher au prix de 5600 frs. [181]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ivrogne chez lui ; composition de quatre figures. Ce tableau, plaisant et intéressant tout-à-la-fois, représente un paysan en habit de travail, dans un état d'ivresse agréable ; il est debout et paroissant vaciller sur ses jambes : devant lui est placée sa femme qui lui montre ses deux enfans, en lui faisant des reproches auxquels il est assez indifférent. Le fond présente un intérieur de chambre ornée de quelques ustensiles de menage. Haut. 27 pouces et demi ; largeur 34 pouces et demi. Il vient du cabinet de feu M. le marquis de Véry, sous le No. 22. (J.B. Greuze)|L'Ivrogne chez lui ; composition de quatre figures. Ce tableau, plaisant et intéressant tout-à-la-fois, représente un paysan en habit de travail, dans un état d'ivresse agréable ; il est debout et paroissant vaciller sur ses jambes : devant lui est placée sa femme qui lui montre ses deux enfans, en lui faisant des reproches auxquels il est assez indifférent. Le fond présente un intérieur de chambre ornée de quelques ustensiles de menage. Haut. 27 pouces et demi ; largeur 34 pouces et demi. Il vient du cabinet de feu M. le marquis de Véry, sous le No. 22.]] réalisée par J.B. Greuze, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 5050 frs. [182]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant un intérieur d'appartement où sont un jeune homme et une jeune femme ; celui-ci fermant le verrouil de la porte, et l'autre s'efforçant de l'en empêcher : la scène se passe auprès du lit dont le désordre indique assez le reste du sujet. Ce tableau a été gravé par Blot, sous le nom du Verrouil. Haut. 27 pouc. larg. 34 pouces. Il vient de la vente de feu M. le marquis de Véry, où il a été vendu sous le No. 37. (Honoré Fragonard)|Un tableau représentant un intérieur d'appartement où sont un jeune homme et une jeune femme ; celui-ci fermant le verrouil de la porte, et l'autre s'efforçant de l'en empêcher : la scène se passe auprès du lit dont le désordre indique assez le reste du sujet. Ce tableau a été gravé par Blot, sous le nom du Verrouil. Haut. 27 pouc. larg. 34 pouces. Il vient de la vente de feu M. le marquis de Véry, où il a été vendu sous le No. 37.]] réalisée par Honoré Fragonard, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 3010 frs. [183]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pendans. L'un représente une marche d'armée à travers d'anciennes fortifications, et pardessus un pont. L'autre offre la vue d'un camp, où l'on voit sur le devant un canon attelé de quatre chevaux, que l'on transporte. Ces deux tableaux, très-riches de composition, sont de l'effet le plus piquant, d'une exécution ferme et de la plus grande harmonie. (Cazanova)|Deux pendans. L'un représente une marche d'armée à travers d'anciennes fortifications, et pardessus un pont. L'autre offre la vue d'un camp, où l'on voit sur le devant un canon attelé de quatre chevaux, que l'on transporte. Ces deux tableaux, très-riches de composition, sont de l'effet le plus piquant, d'une exécution ferme et de la plus grande harmonie.]] réalisée par Cazanova, vendue par De Lareynière au prix de 512 frs. [184]
  • 1793.04.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Electre. Cette princesse, mise par Egisthe, au rang des esclaves, va faire des libations au tombeau d'Agamemnon ; elle y apperçoit des cheveux, des fleurs, une épée. Elle pense qu'Oreste seul a pu faire ce présent, et se livre à l'espérance de revoir un frère qu'elle aime et de trouver en lui le vengeur de sa famille. Electre est vêtue d'une tunique blanchâtre, d'une jupe bleue et d'une draperie rouge. Haut. 2 pieds 2 pouces. Largeur 2 pieds 9 pouces. Ce tableau a fait honneur à cet habile artiste, connu par le style, l'expression et la correction de ses productions. (Taillasson)|Electre. Cette princesse, mise par Egisthe, au rang des esclaves, va faire des libations au tombeau d'Agamemnon ; elle y apperçoit des cheveux, des fleurs, une épée. Elle pense qu'Oreste seul a pu faire ce présent, et se livre à l'espérance de revoir un frère qu'elle aime et de trouver en lui le vengeur de sa famille. Electre est vêtue d'une tunique blanchâtre, d'une jupe bleue et d'une draperie rouge. Haut. 2 pieds 2 pouces. Largeur 2 pieds 9 pouces. Ce tableau a fait honneur à cet habile artiste, connu par le style, l'expression et la correction de ses productions.]] réalisée par Taillasson, vendue par De Lareynière, achetée par Lebrun l'ainé au prix de 300 frs. [185]