Ventes d'œuvres le 1797.06.21

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  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un morceau de sculpture en bois & en bas-relief, représentant un nid sur une branche d'arbre. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a placé dans le bas un lésard qui est chassé par un oiseau, dont l'agitation paroît lui faire craindre que ses petits ne soient attaqués. Cet ouvrage est curieux par la finesse de l'exécution, & présente une des productions marquantes du cit. Montreuil, dont le public avec raison estime les talens. (Cit. Montreuil)|Un morceau de sculpture en bois & en bas-relief, représentant un nid sur une branche d'arbre. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a placé dans le bas un lésard qui est chassé par un oiseau, dont l'agitation paroît lui faire craindre que ses petits ne soient attaqués. Cet ouvrage est curieux par la finesse de l'exécution, & présente une des productions marquantes du cit. Montreuil, dont le public avec raison estime les talens.]] réalisée par Cit. Montreuil, vendue par Duruey, achetée par Pailliet au prix de 360 fl. [14]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un charmant groupe de marbre blanc statuaire, représentant le sujet de deux enfans, garçon & fille, dans la proportion de 18 pouces ; l'un tient un nid, l'autre présente un oiseau. Ce morceau, d'un travail achevé, est décoré d'un riche pied à moulures & tors de lauriers en cuivre parfaitement ciselé & doré. (Lecomte)|Un charmant groupe de marbre blanc statuaire, représentant le sujet de deux enfans, garçon & fille, dans la proportion de 18 pouces ; l'un tient un nid, l'autre présente un oiseau. Ce morceau, d'un travail achevé, est décoré d'un riche pied à moulures & tors de lauriers en cuivre parfaitement ciselé & doré.]] réalisée par Lecomte, vendue par Duruey, achetée par Delasqe au prix de 500 fl. [15]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore de cette touche agréable & harmonieuse qui caractérise le vrai talent ; dans le milieu d'un jardin, & près d'un cadran solaire, on voit avec intéret une jeune personne, dans l'habillement le plus galant, tenant une lettre dans sa main droite, qui indiqueroit le sujet d'un rendez-vous ; un fond de paysage, dans un ton vague & en même temps argentin, donne à l'ensemble de ce joli morceau, toute la grace que l'on peut desirer. (M.lle Gérard)|Un autre tableau encore de cette touche agréable & harmonieuse qui caractérise le vrai talent ; dans le milieu d'un jardin, & près d'un cadran solaire, on voit avec intéret une jeune personne, dans l'habillement le plus galant, tenant une lettre dans sa main droite, qui indiqueroit le sujet d'un rendez-vous ; un fond de paysage, dans un ton vague & en même temps argentin, donne à l'ensemble de ce joli morceau, toute la grace que l'on peut desirer.]] réalisée par M.lle Gérard, vendue par Duruey, achetée par Renard au prix de 354 fl. [18]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme de taille svelte, & dans l'habillement le plus galant, tenant son enfant sur les bras, pour le distraire à son réveil, en lui montrant deux colombes renfermées dans une cage. Ce groupe intéressant & agréable est représenté près d'un piedestal de pierre où est posé un vase d'or ; le fond est un paysage entièrement sacrifié pour laisser briller le sujet davantage ; les devans sont ornés entre autres accessoires, du joli berceau de l'enfant. (M.lle Gérard)|Une jeune femme de taille svelte, & dans l'habillement le plus galant, tenant son enfant sur les bras, pour le distraire à son réveil, en lui montrant deux colombes renfermées dans une cage. Ce groupe intéressant & agréable est représenté près d'un piedestal de pierre où est posé un vase d'or ; le fond est un paysage entièrement sacrifié pour laisser briller le sujet davantage ; les devans sont ornés entre autres accessoires, du joli berceau de l'enfant.]] réalisée par M.lle Gérard, vendue par Duruey, achetée par Renard au prix de 519 fl. [19]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau tableau de paysage, enrichi de figures & de plusieurs chevaux, qui pourroit être gravé sous le titre du Repos du Laboureur. Le milieu de la composition présente une famille de villageois assis au pied d'un groupe d'arbres ; le mari d'une jeune femme qui allaite son enfant, semble donner des ordres à un valet de ferme qui amène un cheval au labourage ; à gauche & sur le devant, sont placées deux charrues, a l'une desquelles sont attelés des chevaux. Cet ouvrage, dont les figures sont ajustées dans le costume russe, présente une des compositions les plus gracieuses de ce peintre, autant agréable dans le choix de ses sujets, que spirituel & facile dans l'exécution. (J.B. Leprince)|Un beau tableau de paysage, enrichi de figures & de plusieurs chevaux, qui pourroit être gravé sous le titre du Repos du Laboureur. Le milieu de la composition présente une famille de villageois assis au pied d'un groupe d'arbres ; le mari d'une jeune femme qui allaite son enfant, semble donner des ordres à un valet de ferme qui amène un cheval au labourage ; à gauche & sur le devant, sont placées deux charrues, a l'une desquelles sont attelés des chevaux. Cet ouvrage, dont les figures sont ajustées dans le costume russe, présente une des compositions les plus gracieuses de ce peintre, autant agréable dans le choix de ses sujets, que spirituel & facile dans l'exécution.]] réalisée par J.B. Leprince, vendue par Duruey, achetée par Lebrun au prix de 680 fl. [20]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau morceau, gravé sous le titre de l'Enfant gâté. Il représente un intérieur de chambre rustique, où l'on voit une belle femme assise & penchée, regardant avec complaisance un enfant qui donne une cuillerée de sa soupe à un gros chien qui occupe le premier plan ; divers accessoires & ustensiles se trouvent distribués avec autant de vérité que d'intelligence. On ne peut desirer d'ouvrage plus gracieux, tant pour le choix du sujet, que pour l'exécution. (J.-B. Greuze)|Un autre beau morceau, gravé sous le titre de l'Enfant gâté. Il représente un intérieur de chambre rustique, où l'on voit une belle femme assise & penchée, regardant avec complaisance un enfant qui donne une cuillerée de sa soupe à un gros chien qui occupe le premier plan ; divers accessoires & ustensiles se trouvent distribués avec autant de vérité que d'intelligence. On ne peut desirer d'ouvrage plus gracieux, tant pour le choix du sujet, que pour l'exécution.]] réalisée par J.-B. Greuze, vendue par Duruey, achetée par Estrudeine au prix de 1610 fl. [21]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la première finesse pour la touche & la couleur. Il représente une jeune fille coiffée d'un bonnet rond, & de carnation blonde ; elle est assise vue jusq'aux genoux, dans l'occupation de peloter du fil, tandis qu'un petit chat joue auprès d'elle. Ce tableau étoit admiré dans le cabinet de Bandeville, comme une des productions distinguées de J.-B. Greuze, & l'un de ses ouvrages le plus achevé. (J.-B. Greuze)|Un tableau de la première finesse pour la touche & la couleur. Il représente une jeune fille coiffée d'un bonnet rond, & de carnation blonde ; elle est assise vue jusq'aux genoux, dans l'occupation de peloter du fil, tandis qu'un petit chat joue auprès d'elle. Ce tableau étoit admiré dans le cabinet de Bandeville, comme une des productions distinguées de J.-B. Greuze, & l'un de ses ouvrages le plus achevé.]] réalisée par J.-B. Greuze, vendue par Duruey, achetée par Paillet au prix de 701 fl. [22]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau tableau de paysage, offrant un point de vue agreste, & fait pour prêter à l'art du peintre ; parmi des roches mêlées d'arbres & de broussailles, on admire avec intérêt de belles chûtes d'eau bouillonnant en cascades sur tout le premier plan, & dont la transparence & le jeu de la couleur sont dirigés avec autant d'intelligence que de magie de clair obscur ; un ciel frais, brillant & nuageux, contribue à faire ressortir tous les détails, & présente un ensemble des plus vrais. Ce morceau, parfait dans son genre, semble avoir été fait par Ruysdael, en rivalité des ouvrages de Van Everding. (J. Ruysdael)|Un beau tableau de paysage, offrant un point de vue agreste, & fait pour prêter à l'art du peintre ; parmi des roches mêlées d'arbres & de broussailles, on admire avec intérêt de belles chûtes d'eau bouillonnant en cascades sur tout le premier plan, & dont la transparence & le jeu de la couleur sont dirigés avec autant d'intelligence que de magie de clair obscur ; un ciel frais, brillant & nuageux, contribue à faire ressortir tous les détails, & présente un ensemble des plus vrais. Ce morceau, parfait dans son genre, semble avoir été fait par Ruysdael, en rivalité des ouvrages de Van Everding.]] réalisée par J. Ruysdael, vendue par Duruey, achetée par Ely au prix de 662 fl. [23]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur du laboratoire d'un chirurgien de village, dont les personnages sont représentés par des singes. On en voit un dans un habillement grotesque, & occupé à friser les moustaches d'un gros matou, qui est assis gravement sur un coussin, ajusté d'un peignoir, & tenant un miroir. Ce petit morceau très-plaisant est aussi d'une touche très spirituelle. (D. Teniers)|L'intérieur du laboratoire d'un chirurgien de village, dont les personnages sont représentés par des singes. On en voit un dans un habillement grotesque, & occupé à friser les moustaches d'un gros matou, qui est assis gravement sur un coussin, ajusté d'un peignoir, & tenant un miroir. Ce petit morceau très-plaisant est aussi d'une touche très spirituelle.]] réalisée par D. Teniers, vendue par Duruey, achetée par Renard au prix de 243 fl. [24]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux, de forme ovale, représentant des points de vues de paysages de la Flandre ; dans l'un, on voit un détachement de cavalerie qui attaque un convoi de chariots ennemis ; dans l'autre, différens chocs de cavalerie. La couleur la plus brillante, & la touche la plus spirituelle ont classé ces deux morceaux au nombre des chefs-d'oeuvres flamand. Ils proviennent du cabinet précieux de M. de Clerle, les connoisseurs & les artistes ont prononcé sur leur admirable perfection. Il est impossible de mettre plus de feu dans l'action des figures & des chevaux, ni plus de goût dans la touche & l'intelligence des différens plans. Aussi les a-t-on distingué comme les diamans de la curiosité. (A.F. Vander Meulen)|Deux tableaux, de forme ovale, représentant des points de vues de paysages de la Flandre ; dans l'un, on voit un détachement de cavalerie qui attaque un convoi de chariots ennemis ; dans l'autre, différens chocs de cavalerie. La couleur la plus brillante, & la touche la plus spirituelle ont classé ces deux morceaux au nombre des chefs-d'oeuvres flamand. Ils proviennent du cabinet précieux de M. de Clerle, les connoisseurs & les artistes ont prononcé sur leur admirable perfection. Il est impossible de mettre plus de feu dans l'action des figures & des chevaux, ni plus de goût dans la touche & l'intelligence des différens plans. Aussi les a-t-on distingué comme les diamans de la curiosité.]] réalisée par A.F. Vander Meulen, vendue par Duruey, achetée par Lerouge au prix de 1600 fl. [25]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage du site le plus riche & le plus agréable. La partie gauche du tableau présente en beau terain sablonneux & élevé, avec un chemin tournant qui mène à l'entrée d'un bois où se voit un pâtre qui conduit des moutons ; la droite est ornée d'un vieux chène, qui se dessine admirablement sur un ciel frais & nuageux. Cette partie, où passe un canal, conduit l'oeil à de jolis lointains, & une chaîne de montagnes blenâtres qui indiquent le voisinage de la mer. Ce tableau, d'une touche brillante & de goût, présente un des ouvrages de choix de cet aimagle paysagiste. Jean Lingelback y a placé différentes belles figure naturellement distribuées, parmi lesquels on distingue une femme assise & un homme devant elle qui semblent considérer deux pêcheurs à la ligne. (Jean Wynants)|Un point de vue de paysage du site le plus riche & le plus agréable. La partie gauche du tableau présente en beau terain sablonneux & élevé, avec un chemin tournant qui mène à l'entrée d'un bois où se voit un pâtre qui conduit des moutons ; la droite est ornée d'un vieux chène, qui se dessine admirablement sur un ciel frais & nuageux. Cette partie, où passe un canal, conduit l'oeil à de jolis lointains, & une chaîne de montagnes blenâtres qui indiquent le voisinage de la mer. Ce tableau, d'une touche brillante & de goût, présente un des ouvrages de choix de cet aimagle paysagiste. Jean Lingelback y a placé différentes belles figure naturellement distribuées, parmi lesquels on distingue une femme assise & un homme devant elle qui semblent considérer deux pêcheurs à la ligne.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Duruey, achetée par Paillet au prix de 1010 fl. [26]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de Tobie, composition de deux figures dans un intérieur de chambre ; près d'un vieillard aveugle & assis dans un fauteuil, est une femme debout, dont les habillemens de soie, bien drapés, sont terminés & rendus dans la plus grande perfection ; un vase, que cette figure tient sous son bras, semble faire un accessoire utile au sujet. Ce morceau précieux, dans toute son exécution, offre aussi une des productions rares de l'école hollandaise. (F. Van Mieris. 1671)|Un sujet de Tobie, composition de deux figures dans un intérieur de chambre ; près d'un vieillard aveugle & assis dans un fauteuil, est une femme debout, dont les habillemens de soie, bien drapés, sont terminés & rendus dans la plus grande perfection ; un vase, que cette figure tient sous son bras, semble faire un accessoire utile au sujet. Ce morceau précieux, dans toute son exécution, offre aussi une des productions rares de l'école hollandaise.]] réalisée par F. Van Mieris. 1671, vendue par Duruey, achetée par Pailliet au prix de 800 fl. [27]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau tableau de cet artiste, offrant le point de vue d'une belle campagne, mêlé de différentes ruines sur la droite de la composition ; le premier plan est orné d'une quantité de bestiaux, formant différens groupes, & distribués avec autant d'intelligence que de vérité. Ce morceau a toujours été regardé avec intérêt dans la curiosité. (Guill. Van Romyn)|Un très-beau tableau de cet artiste, offrant le point de vue d'une belle campagne, mêlé de différentes ruines sur la droite de la composition ; le premier plan est orné d'une quantité de bestiaux, formant différens groupes, & distribués avec autant d'intelligence que de vérité. Ce morceau a toujours été regardé avec intérêt dans la curiosité.]] réalisée par Guill. Van Romyn, vendue par Duruey, achetée par Vauxtier au prix de 1001 fl. [28]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau encore d'une grande perfection, offrant un sujet d'intérieur d'une vérité frappante ; dans un appartement & près d'une table, on voit une jeune dame hollandaise assise, & mettant la plus grande attention à lire une lettre que vient de lui apporter un commissionnaire qui est debout, la tête decouverte & paroissant en attendre la réponse. Cette belle femme, dans un néligé du matin, a la tête tournée de trois quarts & couverte d'une large coîffe, qui laisse voir sa chevelure naturellement bouclée ; son habillement est un grand manteau de lit de velours bleu, bordé d'hermine, qui se détache sur un jupe grisâtre, garnie d'une dentelle noire. La finesse & la plus grande précision de touche caractérisent les beaux ouvrages de Terburg, & celui que nou décrivons, réunit ces avantages, un y joignant encore la plus belle conservation. (Gérard Terburg)|Un tableau encore d'une grande perfection, offrant un sujet d'intérieur d'une vérité frappante ; dans un appartement & près d'une table, on voit une jeune dame hollandaise assise, & mettant la plus grande attention à lire une lettre que vient de lui apporter un commissionnaire qui est debout, la tête decouverte & paroissant en attendre la réponse. Cette belle femme, dans un néligé du matin, a la tête tournée de trois quarts & couverte d'une large coîffe, qui laisse voir sa chevelure naturellement bouclée ; son habillement est un grand manteau de lit de velours bleu, bordé d'hermine, qui se détache sur un jupe grisâtre, garnie d'une dentelle noire. La finesse & la plus grande précision de touche caractérisent les beaux ouvrages de Terburg, & celui que nou décrivons, réunit ces avantages, un y joignant encore la plus belle conservation.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par Duruey, achetée par Lerouge au prix de 2401 fl. [29]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus grande richesse de composition, & reconnu dans la curiosité comme l'ouvrage le plus considérable, & en même temps le plus heureux d'Isaac Van Ostade. Il représente un vaste point de vue de paysage, dont la partie gauche est occupée par une masure pittoresque servant d'auberge & de repos aux voyageurs ; vers le milieu, on voit encore l'église d'un village, & un groupe de plusieurs beaux arbres qui se détachent sur un ciel clair & argentin. Parmi le détail de plus de vingt-cinq figures, naturellement contrastées & bien distribuées, on remarque la femme d'un métayer hollandais dans un chariot à quatre roues, & attelé de deux chevaux, dont un blanc dans l'attitude de mordre son genoux, & devant lui un valet d'écurie qui lui apporte un seau d'eau. Tout ce que l'art de la peinture & le goût de la touche ont de séduisant & de plus admirable, est employé dans ce morceau avec la plus surprenante intelligence, & une harmonie de clair obseur supérieure à tous les éloges que nous voudrions lui donner. Rendon de Boisset, auquel on se plaisoit d'annoncer & de découvrir les chef-d'oeuvres de chaque maître, en a sollicité l'acquisition constamment pendant plusieurs années. Il est passé de la vente de son cabinet dans celui de Sainte-Foix, & de la chez le feu maréchal de Noailles. - Haut.r 28 pouces, larg.r 40. B. Voyez l'article 118 du catalogue Boisset. (Isaac Van Ostade)|Un tableau de la plus grande richesse de composition, & reconnu dans la curiosité comme l'ouvrage le plus considérable, & en même temps le plus heureux d'Isaac Van Ostade. Il représente un vaste point de vue de paysage, dont la partie gauche est occupée par une masure pittoresque servant d'auberge & de repos aux voyageurs ; vers le milieu, on voit encore l'église d'un village, & un groupe de plusieurs beaux arbres qui se détachent sur un ciel clair & argentin. Parmi le détail de plus de vingt-cinq figures, naturellement contrastées & bien distribuées, on remarque la femme d'un métayer hollandais dans un chariot à quatre roues, & attelé de deux chevaux, dont un blanc dans l'attitude de mordre son genoux, & devant lui un valet d'écurie qui lui apporte un seau d'eau. Tout ce que l'art de la peinture & le goût de la touche ont de séduisant & de plus admirable, est employé dans ce morceau avec la plus surprenante intelligence, & une harmonie de clair obseur supérieure à tous les éloges que nous voudrions lui donner. Rendon de Boisset, auquel on se plaisoit d'annoncer & de découvrir les chef-d'oeuvres de chaque maître, en a sollicité l'acquisition constamment pendant plusieurs années. Il est passé de la vente de son cabinet dans celui de Sainte-Foix, & de la chez le feu maréchal de Noailles. - Haut.r 28 pouces, larg.r 40. B. Voyez l'article 118 du catalogue Boisset.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par Duruey, achetée par Rubis au prix de 7401 fl. [30]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau aussi d'une grande perfection & d'une intelligence de couleur vraiment magique. Le sujet est un abreuvoir auprès d'un port qui occupe toute la partie droite, & se trouve enrichi d'un chariot rempli de différens ballots, & attelé de deux chevaux, dont un blanchâtre ; dans le milieu de la composition, un palefrenier conduit deux beaux chevaux à la rivière ; la partie droite, qui présente les objets en second plan, offre différentes figures de laveuses, des baigneurs, & gens occupés à charger un bateau de diverses marchandises ; la perspective d'un pont termine le fond, & se détache avec une surprenante harmonie, sur un ciel asuré mêlé de nuages légers. Il n'est pas possible de présenter un morceau de meilleur choix ni du meilleur temps de Phil. Wouwermans. Il est aussi de cette précieuse conservation que méritent les chef-d'oeuvres des grands peintres. (Ph. Wouwermans)|Un autre tableau aussi d'une grande perfection & d'une intelligence de couleur vraiment magique. Le sujet est un abreuvoir auprès d'un port qui occupe toute la partie droite, & se trouve enrichi d'un chariot rempli de différens ballots, & attelé de deux chevaux, dont un blanchâtre ; dans le milieu de la composition, un palefrenier conduit deux beaux chevaux à la rivière ; la partie droite, qui présente les objets en second plan, offre différentes figures de laveuses, des baigneurs, & gens occupés à charger un bateau de diverses marchandises ; la perspective d'un pont termine le fond, & se détache avec une surprenante harmonie, sur un ciel asuré mêlé de nuages légers. Il n'est pas possible de présenter un morceau de meilleur choix ni du meilleur temps de Phil. Wouwermans. Il est aussi de cette précieuse conservation que méritent les chef-d'oeuvres des grands peintres.]] réalisée par Ph. Wouwermans, vendue par Duruey, achetée par desMarest au prix de 4960 fl. [31]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus riche ordonnance, connu dans la curiosité, sous le titre du Marché aux chevaux. Cette composition capitale presente le point de vue d'une grande place dans la campagne, où sont dressées deux tentes auprès d'un cabaret de construction pittoresque occupant la partie gauche du sujet ; le premier plan offre un beau terrain sabloneux, où se trouvent rassembles quantité de personnages sous différens costumes, & parmi lesquels on remarque deux hommes qui semblent examiner un cheval blanc, monté par un maquignon auquel un homme en veste rouge fait des observations sur le pied de ce bel animal ; la partie gauche, dans le lointain, offre le point de vue agréable d'un village, & des arbres qui se détachent avec le plus grand art, sur un ciel brillant & chargé des plus beaux nuages. Tout ce que la richesse des détails peut présenter de plus ingénieux & de plus agréable, est employé dans ce merveilleux ouvrage avec tout le goût & le talent imaginables ; on y compte plus de cinquante figures sur différens plans, & nombre de chevaux varies d'espèces & de couleurs. Il suffira d'annoncer aux amateurs, que cet admirable tableau se trouve gravé dans le cabinet de Choiseul, sous le n.o... (Ph. Wouwermans)|Un tableau de la plus riche ordonnance, connu dans la curiosité, sous le titre du Marché aux chevaux. Cette composition capitale presente le point de vue d'une grande place dans la campagne, où sont dressées deux tentes auprès d'un cabaret de construction pittoresque occupant la partie gauche du sujet ; le premier plan offre un beau terrain sabloneux, où se trouvent rassembles quantité de personnages sous différens costumes, & parmi lesquels on remarque deux hommes qui semblent examiner un cheval blanc, monté par un maquignon auquel un homme en veste rouge fait des observations sur le pied de ce bel animal ; la partie gauche, dans le lointain, offre le point de vue agréable d'un village, & des arbres qui se détachent avec le plus grand art, sur un ciel brillant & chargé des plus beaux nuages. Tout ce que la richesse des détails peut présenter de plus ingénieux & de plus agréable, est employé dans ce merveilleux ouvrage avec tout le goût & le talent imaginables ; on y compte plus de cinquante figures sur différens plans, & nombre de chevaux varies d'espèces & de couleurs. Il suffira d'annoncer aux amateurs, que cet admirable tableau se trouve gravé dans le cabinet de Choiseul, sous le n.o...]] réalisée par Ph. Wouwermans, vendue par Duruey, achetée par Coquelaire au prix de 4601 fl. [32]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune & belle personne, représentée assise devant une table, & lisant avec attention dans un livre de musique ; de sa main gauche, elle tient une guitarre allemande dont il paroît qu'elle va jouer. Cette figure des plus gracieuses, a le visage tourné de trois quarts, & naturellement ajusté de cheveux bruns, ornés de perles ; son habillement du matin, à l'ancien usage hollandais, est un manteau de lit violet changeant, qui se détache sur une jupe jaune, garnie de dentelle noire ; un vase de fleurs & un tapis forment accessoires, & garnissent une table où est placée la signature du maître & la date de 1677. Les ouvrages de Slingelant, en très-petit nombre, sortent peu des cabinets du pays ; ce n'est qu'avec une recherche assidue, que ce petit morceau précieux a été rencontré, pour contribuer à la richesse du cabinet du feu maréchal de Noailles. (P. Van Slingelant)|Une jeune & belle personne, représentée assise devant une table, & lisant avec attention dans un livre de musique ; de sa main gauche, elle tient une guitarre allemande dont il paroît qu'elle va jouer. Cette figure des plus gracieuses, a le visage tourné de trois quarts, & naturellement ajusté de cheveux bruns, ornés de perles ; son habillement du matin, à l'ancien usage hollandais, est un manteau de lit violet changeant, qui se détache sur une jupe jaune, garnie de dentelle noire ; un vase de fleurs & un tapis forment accessoires, & garnissent une table où est placée la signature du maître & la date de 1677. Les ouvrages de Slingelant, en très-petit nombre, sortent peu des cabinets du pays ; ce n'est qu'avec une recherche assidue, que ce petit morceau précieux a été rencontré, pour contribuer à la richesse du cabinet du feu maréchal de Noailles.]] réalisée par P. Van Slingelant, vendue par Duruey, achetée par Coquelaire au prix de 1301 fl. [33]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre rustique & pittoresque, dans laquelle on voit une famille de paysans, au nombre de six personnages, qui viennent de prendre un repas frugal ; dans le milieu du sujet où se trouve placé le groupe principal, on remarque un bon père de famille, assis & appuyé sur une table, considérant avec un naturel admirable, une mère qui amuse un petit enfant, dont le geste fait connoître qu'il desire une poivrière de bois qu'elle tient dans sa main droite ; entre ces deux figures, est encoire placé un paysan qui tient sa pipe, partageant l'intérêt de cette scène, dont l'illusion de vérité est portée au plus haut degré de perfection ; la partie droite est occupée par une grande croisée, divisée en quatre parties, dont la lumière se distribue sur tous les objets ; de ce même côté, un jeune garçon, coîssé d'un bonnet de laine, regarde son petit frère qui joue avec un chien ; un devidoire & un berceau d'osier servent de richesses ; au premier plan, divers ustensiles de ménage sont encore distribués sans confusion & avec intelligence. Ce morceau est un de ces chef-d'oeuvres auxquels il est indispensable de ne pas consacrer le degré d'éloge nécessaire pour fixer l'attention des curieux : l'artiste habile y reconnoitra cette harmonie de clair obscur, & cette dégradation de teintes, qui s'unissent miraculeusement avec une touche achevée & une clarté locale qui ne laisse perdre aucuns des moindres détails. - Haut.r 13 po. larg.r 11. B. Voyez le catalogue du cabinet Praslin, n.o 57. (Ad. Van Ostade)|L'intérieur d'une chambre rustique & pittoresque, dans laquelle on voit une famille de paysans, au nombre de six personnages, qui viennent de prendre un repas frugal ; dans le milieu du sujet où se trouve placé le groupe principal, on remarque un bon père de famille, assis & appuyé sur une table, considérant avec un naturel admirable, une mère qui amuse un petit enfant, dont le geste fait connoître qu'il desire une poivrière de bois qu'elle tient dans sa main droite ; entre ces deux figures, est encoire placé un paysan qui tient sa pipe, partageant l'intérêt de cette scène, dont l'illusion de vérité est portée au plus haut degré de perfection ; la partie droite est occupée par une grande croisée, divisée en quatre parties, dont la lumière se distribue sur tous les objets ; de ce même côté, un jeune garçon, coîssé d'un bonnet de laine, regarde son petit frère qui joue avec un chien ; un devidoire & un berceau d'osier servent de richesses ; au premier plan, divers ustensiles de ménage sont encore distribués sans confusion & avec intelligence. Ce morceau est un de ces chef-d'oeuvres auxquels il est indispensable de ne pas consacrer le degré d'éloge nécessaire pour fixer l'attention des curieux : l'artiste habile y reconnoitra cette harmonie de clair obscur, & cette dégradation de teintes, qui s'unissent miraculeusement avec une touche achevée & une clarté locale qui ne laisse perdre aucuns des moindres détails. - Haut.r 13 po. larg.r 11. B. Voyez le catalogue du cabinet Praslin, n.o 57.]] réalisée par Ad. Van Ostade, vendue par Duruey, achetée par Dulacque au prix de 7120 fl. [34]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de Vénus accompagnée de l'Amour. Cette figure gracieuse, d'environ dix pouces de proportion, est représentée nue & assise auprès d'un rocher, la tête tournée de profil, & dans l'expression de donner un ordre à l'Amour, qui tient son arc & une flêche ; le fond représente une perspective de hautes montagnes, garnies d'arbres qui se détachent sur un ciel dont le sujet tire ses différens effets de lumière. La rareté des ouvrages du chevalier Vander Werf, ne met à portée que bien rarement de décrire des morceaux aussi capitaux & d'une aussi grande valeur. On y admire entre autre perfection le fini le plus surprenant, particulièrement dans les carnations, la pureté du contour, & l'étude la plus soignée dans le détail des extrémités & des accessoires. Ce n'est qu'après quelques années du démembrement du cabinet du chevalier Pages, anglais, que ce morceau admirable a été apporté à Paris par un négociant. La vie de ce peintre en fait mention à l'article des douze morceaux qui lui furent commandés par ce grand amateur. Le goût des arts est trop prononcé dans ce moment pour douter du succès d'un aussi bel ouvrage. S'il a été glorieux de l'enlever aux étrangers, il le seroit encore de le conserver à la magnificence de notre pays. (Ad. Vander Werf)|Un sujet de Vénus accompagnée de l'Amour. Cette figure gracieuse, d'environ dix pouces de proportion, est représentée nue & assise auprès d'un rocher, la tête tournée de profil, & dans l'expression de donner un ordre à l'Amour, qui tient son arc & une flêche ; le fond représente une perspective de hautes montagnes, garnies d'arbres qui se détachent sur un ciel dont le sujet tire ses différens effets de lumière. La rareté des ouvrages du chevalier Vander Werf, ne met à portée que bien rarement de décrire des morceaux aussi capitaux & d'une aussi grande valeur. On y admire entre autre perfection le fini le plus surprenant, particulièrement dans les carnations, la pureté du contour, & l'étude la plus soignée dans le détail des extrémités & des accessoires. Ce n'est qu'après quelques années du démembrement du cabinet du chevalier Pages, anglais, que ce morceau admirable a été apporté à Paris par un négociant. La vie de ce peintre en fait mention à l'article des douze morceaux qui lui furent commandés par ce grand amateur. Le goût des arts est trop prononcé dans ce moment pour douter du succès d'un aussi bel ouvrage. S'il a été glorieux de l'enlever aux étrangers, il le seroit encore de le conserver à la magnificence de notre pays.]] réalisée par Ad. Vander Werf, vendue par Duruey, achetée par Delasqe au prix de 6000 fl. [35]
  • 1797.06.21/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux figures vues à mi-corps, & proportion de nature, offrant le sujet de Vertumne & Pomone. Cette dernière, plus jolie que ne le faisoit ordinairement ce grand coloriste, est représentée assise & de face, coîffé d'un grand chapeau de paille, produisant les plus beaux effets de demi-teinte, & tenant une orange dans ses mains, qui sont négligeamment croisees l'une sur l'autre ; Jupiter, sous les traits de Vertumne, pour séduire cette belle nymphe, produit un contraste de caractère le plus admirable, & le plus frappant pour le haut d'un cabinet. Ce morceau de grande distinction, est décrit dans le catalogue de Gagny, sous le n.o 69. (Rembrandt Van Rhyn)|Deux figures vues à mi-corps, & proportion de nature, offrant le sujet de Vertumne & Pomone. Cette dernière, plus jolie que ne le faisoit ordinairement ce grand coloriste, est représentée assise & de face, coîffé d'un grand chapeau de paille, produisant les plus beaux effets de demi-teinte, & tenant une orange dans ses mains, qui sont négligeamment croisees l'une sur l'autre ; Jupiter, sous les traits de Vertumne, pour séduire cette belle nymphe, produit un contraste de caractère le plus admirable, & le plus frappant pour le haut d'un cabinet. Ce morceau de grande distinction, est décrit dans le catalogue de Gagny, sous le n.o 69.]] réalisée par Rembrandt Van Rhyn, vendue par Duruey, achetée par Lebrun au prix de 1710 fl. [36]
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