Ventes d'œuvres le 1800.12.06

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  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bronze. Une statue équestre de Marc-Aurèle. Très-ancien bronze avec pied, de genre singulier du temps des Médicis, en bronze doré ; il vient de la collection de Presle. Hauteur totale 42 cent., larg. 21 c. Figures et bustes de marbre et de bronze (ancien)|Bronze. Une statue équestre de Marc-Aurèle. Très-ancien bronze avec pied, de genre singulier du temps des Médicis, en bronze doré ; il vient de la collection de Presle. Hauteur totale 42 cent., larg. 21 c. Figures et bustes de marbre et de bronze]] réalisée par ancien, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [5]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste d'une jeune fille, la tête couverte d'un mouchoir noué sous le menton retombant sur l'épaule droite, élevé sur piédouche et socle de 8 pouces. Ce joli marbre fait pendant à celui d'écrit ci-après. Figures et bustes de marbre et de bronze (Vassé)|Le buste d'une jeune fille, la tête couverte d'un mouchoir noué sous le menton retombant sur l'épaule droite, élevé sur piédouche et socle de 8 pouces. Ce joli marbre fait pendant à celui d'écrit ci-après. Figures et bustes de marbre et de bronze]] réalisée par Vassé, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [11]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit autel triangulaire, copié par Sigisbert, d'après l'antique. Il est enrichi sur trois faces, d'une figure en bas-relief, et de bronze doré au mat par Goutier. Ce joli morceau, d'un ensemble agréable, est placé sur un double socle de vert de mer, avec ornemens de bronze doré. Haut. 32 c., larg. 16 c. Figures et bustes de marbre et de bronze (Sigisbert)|Un petit autel triangulaire, copié par Sigisbert, d'après l'antique. Il est enrichi sur trois faces, d'une figure en bas-relief, et de bronze doré au mat par Goutier. Ce joli morceau, d'un ensemble agréable, est placé sur un double socle de vert de mer, avec ornemens de bronze doré. Haut. 32 c., larg. 16 c. Figures et bustes de marbre et de bronze]] réalisée par Sigisbert, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [17]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un enfant endormi dans un berceau. Dire qu'il a été fait dans la plus grande force de cet habile artiste, c'est en faire l'éloge. Il est élevé sur un pied garni de bronze doré d'or moulu. Haut. 18 c., larg. 27 c. Figures et bustes de marbre et de bronze (L.F. De la Rue)|Un enfant endormi dans un berceau. Dire qu'il a été fait dans la plus grande force de cet habile artiste, c'est en faire l'éloge. Il est élevé sur un pied garni de bronze doré d'or moulu. Haut. 18 c., larg. 27 c. Figures et bustes de marbre et de bronze]] réalisée par L.F. De la Rue, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [20]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hébé tenant de la main gauche une coupe, et de l'autre une aiguière. Cette figure a trop acquis de célébrité par les bronzes et les marbres qui l'on multipliée, pour que nous nous étendions sur les perfections de ce morceau, l'un des plus parfait de l'école française. Il provient de la même de Presle collection. Haut. 90 c. Figures et bustes de marbre et de bronze (Salis)|Hébé tenant de la main gauche une coupe, et de l'autre une aiguière. Cette figure a trop acquis de célébrité par les bronzes et les marbres qui l'on multipliée, pour que nous nous étendions sur les perfections de ce morceau, l'un des plus parfait de l'école française. Il provient de la même de Presle collection. Haut. 90 c. Figures et bustes de marbre et de bronze]] réalisée par Salis, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [21]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vénus aux belles fesses, supérieurement exécutée en marbre de Paros. Elle est placée sur un pied de bronze, à panneaux renfoncés, et à rinceaux d'ornemens en bronze doré d'or moulu. Hauteur totale 24 pouces, largeur de la base 8 pouces. Ce morceau, précieux par son exécution, a passé dans les plus beaux cabinets ; il vient en dernier lieu de la collection de Presle. (Legros, d'après l'antique)|La Vénus aux belles fesses, supérieurement exécutée en marbre de Paros. Elle est placée sur un pied de bronze, à panneaux renfoncés, et à rinceaux d'ornemens en bronze doré d'or moulu. Hauteur totale 24 pouces, largeur de la base 8 pouces. Ce morceau, précieux par son exécution, a passé dans les plus beaux cabinets ; il vient en dernier lieu de la collection de Presle.]] réalisée par Legros, d'après l'antique, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [22]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Albâtre ancien. Le portrait du Grand Électeur de Brandebourg. Il est vu à mi-corps, et vêtu dans le costume d'électeur ; il a la main droite appuyée sur un livre, et de l'autre tient ses gants. Ce morceau singulier est de la plus grande vérité ; il est creux en dessous, cassé en trois endroits, et posé sur un pied de terre cuite. Haut. et larg. 16 c. (Albâtre ancien)|Albâtre ancien. Le portrait du Grand Électeur de Brandebourg. Il est vu à mi-corps, et vêtu dans le costume d'électeur ; il a la main droite appuyée sur un livre, et de l'autre tient ses gants. Ce morceau singulier est de la plus grande vérité ; il est creux en dessous, cassé en trois endroits, et posé sur un pied de terre cuite. Haut. et larg. 16 c.]] réalisée par Albâtre ancien, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [23]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La statue pédestre de Louis XIV, dans le costume romain, élevé sur un pied d'écaille à paneaux d'ivoire et à quatre bas-reliefs, dont le principal représente le passage du Rhin. Ce morceau est soigneusement terminé, posé sur un socle à quatre griffes de lion. Tous ces objets proviennent aussi de la collecion de Presle. Haut. de la satue, 24 c. (9 pouces.) Haut. totale y compris sa base, 66 c. (26 pouces.) (Ivoire ancien)|La statue pédestre de Louis XIV, dans le costume romain, élevé sur un pied d'écaille à paneaux d'ivoire et à quatre bas-reliefs, dont le principal représente le passage du Rhin. Ce morceau est soigneusement terminé, posé sur un socle à quatre griffes de lion. Tous ces objets proviennent aussi de la collecion de Presle. Haut. de la satue, 24 c. (9 pouces.) Haut. totale y compris sa base, 66 c. (26 pouces.)]] réalisée par Ivoire ancien, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [25]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de trois figures, sujet allégorique représentant le Tems, jouant avec deux enfans, dont l'un tient dans un linge des fleurs qu'il répand sur l'autre enfant qui est agenouillé. Ce rare et beau morceau est très-bien conservé. Hauteur 18 c., largeur 5 c. (7 pouces sur 2 pou. et demi.) Il est placé sur un piédestal de porphyre rouge, garni de bronze doré d'or moulu. Haut. du pied 9 c. (3 pouces et demi.) (Ivoire ancien)|Un groupe de trois figures, sujet allégorique représentant le Tems, jouant avec deux enfans, dont l'un tient dans un linge des fleurs qu'il répand sur l'autre enfant qui est agenouillé. Ce rare et beau morceau est très-bien conservé. Hauteur 18 c., largeur 5 c. (7 pouces sur 2 pou. et demi.) Il est placé sur un piédestal de porphyre rouge, garni de bronze doré d'or moulu. Haut. du pied 9 c. (3 pouces et demi.)]] réalisée par Ivoire ancien, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [26]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ivoire ancien. Un vieillard portant longue barbe, vu de bout, la tête couverte d'un bonnet ; il porte un livre sous son bras gauche, et tient son manteau retroussé de la même main. Ce morceau rare et d'un beau dessin, tient du style du Moyse de Michel Ange. Haut. 27 c., larg. 10 c. (Michel Ange)|Ivoire ancien. Un vieillard portant longue barbe, vu de bout, la tête couverte d'un bonnet ; il porte un livre sous son bras gauche, et tient son manteau retroussé de la même main. Ce morceau rare et d'un beau dessin, tient du style du Moyse de Michel Ange. Haut. 27 c., larg. 10 c.]] réalisée par Michel Ange, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [27]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre de trois figures, représentant un Faune assis et une Bacchante groupée près de lui, offrant des fruits et des raisins à un petit enfant qui s'élève sur la pointe des pieds. Très-beau morceau des plus soignés. Il peut servir de pendant au précédent. Haut. 50 c., diamètre 30 c. (Clodion)|Un autre de trois figures, représentant un Faune assis et une Bacchante groupée près de lui, offrant des fruits et des raisins à un petit enfant qui s'élève sur la pointe des pieds. Très-beau morceau des plus soignés. Il peut servir de pendant au précédent. Haut. 50 c., diamètre 30 c.]] réalisée par Clodion, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [32]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de trois figures ; un Faune tient une Bacchante, près d'elle est un petit Faune qu'elle tient par la main ; divers accessoires enrichissent ce morceau qui est d'une composition agréable, et du beau faire de cet habile artiste. Haut. 42 c., diamêtre 32 c. (Clodion)|Un groupe de trois figures ; un Faune tient une Bacchante, près d'elle est un petit Faune qu'elle tient par la main ; divers accessoires enrichissent ce morceau qui est d'une composition agréable, et du beau faire de cet habile artiste. Haut. 42 c., diamêtre 32 c.]] réalisée par Clodion, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [33]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux terres cuites faisant pendant ; l'une de Bouchardon, représente un Amour ; et l'autre, par Clodion, offre une jeune fille portant sur sa tête une corbeille remplie de fleurs. L'Amour de Bouchardon vient de la vente Conti. Haut. 37 c. (E. Bouchardon)|Deux terres cuites faisant pendant ; l'une de Bouchardon, représente un Amour ; et l'autre, par Clodion, offre une jeune fille portant sur sa tête une corbeille remplie de fleurs. L'Amour de Bouchardon vient de la vente Conti. Haut. 37 c.]] réalisée par E. Bouchardon, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [35]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bas-relief ; composition de huit figures. Le sujet est un Faune tenant une chèvre qu'un enfant tette ; les autres sont occupés à jouer. Ce morceau intéressant vient des collections de F. Boucher et de Presle, ainsi que les articles suivans (François Flamand, dit le Quesnoy)|Un bas-relief ; composition de huit figures. Le sujet est un Faune tenant une chèvre qu'un enfant tette ; les autres sont occupés à jouer. Ce morceau intéressant vient des collections de F. Boucher et de Presle, ainsi que les articles suivans]] réalisée par François Flamand, dit le Quesnoy, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [38]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de quatre enfans, formant un piédestal, sur lequel est placé un petit vase étrusque, surmonté d'une anse et d'un couvercle en bronze. Ce morceau intéressant vient des collections de F. Boucher et de Presle, ainsi que les articles suivans. Hauteur 32 c., largeur 35 c. (Sarrazin)|Un groupe de quatre enfans, formant un piédestal, sur lequel est placé un petit vase étrusque, surmonté d'une anse et d'un couvercle en bronze. Ce morceau intéressant vient des collections de F. Boucher et de Presle, ainsi que les articles suivans. Hauteur 32 c., largeur 35 c.]] réalisée par Sarrazin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [41]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue. (artiste anonyme)|Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [43]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue. (artiste anonyme)|Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [44]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue. (artiste anonyme)|Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [45]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue. (Franck)|Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue.]] réalisée par Franck, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [46]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue. (Van der Kabel)|Plusieurs bons tableaux, dont un paysage orné de fabriques, et vue de rivière, enrichie de figures sur différens plans, par Van der Kabel. Un autre tableau, par le Franck, de forme ovale, représentant Jésus-Christ prêchant parmi les docteurs. Deux autres petites têtes d'hommes soigneusement peintes, de forme ovale. Un sujet de deux figures représentant une Bacchante endormie, suprise sic par un Faune ; et différens autres tableaux qui seront détaillés dans le cours des vacations et que le temps ne nous a pas permis de décrire au catalogue.]] réalisée par Van der Kabel, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [47]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de mer agitée par un orage ; beau tableau de chevalet : on voit avec autant d'effroi que d'intérêt, plusieurs naufrages sur le premier plan, à droite ; et vers la gauche un bâtiment renversé par la foudre. Largeur 49 c., haut. 33 c. (Joseph Vernet)|Un point de vue de mer agitée par un orage ; beau tableau de chevalet : on voit avec autant d'effroi que d'intérêt, plusieurs naufrages sur le premier plan, à droite ; et vers la gauche un bâtiment renversé par la foudre. Largeur 49 c., haut. 33 c.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [51]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Baigneuses, dont on connoît l'estampe, qui a été gravée par Balechou. Ce tableau, d'une réputation méritée, représente une grande voûte de rocher, au travers de laquelle on voit une marine et de beaux lointains terminés par un ciel d'été. Sur le deuxième plan, plusieurs femmes qui se baignent dans de belles eaux transparentes. Il vient des collections Choiseuil, no. 132 de son tatalogue sic, vendu 6550 fr., et Conti no. 734. Hauteur 64 c., largeur 80 c. (Joseph Vernet)|Les Baigneuses, dont on connoît l'estampe, qui a été gravée par Balechou. Ce tableau, d'une réputation méritée, représente une grande voûte de rocher, au travers de laquelle on voit une marine et de beaux lointains terminés par un ciel d'été. Sur le deuxième plan, plusieurs femmes qui se baignent dans de belles eaux transparentes. Il vient des collections Choiseuil, no. 132 de son tatalogue sic, vendu 6550 fr., et Conti no. 734. Hauteur 64 c., largeur 80 c.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [52]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant, l'un représente une vue de Tivoli dans un site agreste et pittoresque, où se voit le temple de la Sibile Tiburtine ; le bas offre un torrent se précipitant avec force au milieu des rochers ; le devant est occupé par une grande rivière, sur laquelle est une barque attachée au bord du rivage, où sont trois pêcheurs préparant leurs filets ; auprès sont deux femmes assises par terre, appuyées sur un rocher près d'un arbre dépouillé de ses feuilles ; sur la droite, l'on voit encore de belles masses d'arbres et des chemins occupés par diverses petites figures et animaux : ce tableau est éclairé par un ciel frais du matin. L'autre offre le rade du port de Naples, éclairé par un soleil couchant ; le premier plan est enrichi de quatorze figures d'hommes et de femmes en différens costumes, formant des groupes aussi intéressans que variés ; sur la gauche s'élève un rocher garni d'arbres, au pied duquel on voit plusieurs pêcheurs auprès de leurs barques ; et dans le milieu du tableau, un vaisseau à trois mâts à l'ancre ; à droite et sur le troisième plan, une tour et des fortifications indiquent l'entrée du port ; l'on aperçoit encore plusieurs petites barques à la voile ; le fond se termine par de hautes montagnes qui se lient à l'orizon. Ces deux chefs-d'oeuvre ont été peints à Avignon, en 1755, pour M.Regnier, consul à Gênes, et ensuite ont passés dans le cabinet Leboeuf, où il sic furent vendus en 1783, la somme de 12,000 fr., sous le N.o 82 de son catalogue ; ils sont gravés par M. Martini. Haut. 91 cent., larg. 1 m. 18 c. (Joseph Vernet)|Deux tableaux faisant pendant, l'un représente une vue de Tivoli dans un site agreste et pittoresque, où se voit le temple de la Sibile Tiburtine ; le bas offre un torrent se précipitant avec force au milieu des rochers ; le devant est occupé par une grande rivière, sur laquelle est une barque attachée au bord du rivage, où sont trois pêcheurs préparant leurs filets ; auprès sont deux femmes assises par terre, appuyées sur un rocher près d'un arbre dépouillé de ses feuilles ; sur la droite, l'on voit encore de belles masses d'arbres et des chemins occupés par diverses petites figures et animaux : ce tableau est éclairé par un ciel frais du matin. L'autre offre le rade du port de Naples, éclairé par un soleil couchant ; le premier plan est enrichi de quatorze figures d'hommes et de femmes en différens costumes, formant des groupes aussi intéressans que variés ; sur la gauche s'élève un rocher garni d'arbres, au pied duquel on voit plusieurs pêcheurs auprès de leurs barques ; et dans le milieu du tableau, un vaisseau à trois mâts à l'ancre ; à droite et sur le troisième plan, une tour et des fortifications indiquent l'entrée du port ; l'on aperçoit encore plusieurs petites barques à la voile ; le fond se termine par de hautes montagnes qui se lient à l'orizon. Ces deux chefs-d'oeuvre ont été peints à Avignon, en 1755, pour M.Regnier, consul à Gênes, et ensuite ont passés dans le cabinet Leboeuf, où il sic furent vendus en 1783, la somme de 12,000 fr., sous le N.o 82 de son catalogue ; ils sont gravés par M. Martini. Haut. 91 cent., larg. 1 m. 18 c.]] réalisée par Joseph Vernet, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [53]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Bacha faisant peindre sa maîtresse : riche composition de sept figures. Carle Vanloo s'y est représenté lui-même assis, vu de trois quarts, tenant le pinceau ; on en connoît l'estampe gravée par l'Epicier. Ce précieux tableau, qui vient de la belle composition de Julienne, sous le N.o 165, a été regardé, à juste titre, comme le chef-d'oeuvre de ce maître : on se rappellera toujours avec plaisir les applaudissemens publics qui furent prodigués lorsqu'on apprit, après l'adjudication, qu'il restoit en France : toute la famille de notre peintre, témoin de ce spectacle, ne put répondre que par des larmes de reconnoissance. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 64 centimètres, larg. 72 centimètres. (Carle Vanloo)|Le Bacha faisant peindre sa maîtresse : riche composition de sept figures. Carle Vanloo s'y est représenté lui-même assis, vu de trois quarts, tenant le pinceau ; on en connoît l'estampe gravée par l'Epicier. Ce précieux tableau, qui vient de la belle composition de Julienne, sous le N.o 165, a été regardé, à juste titre, comme le chef-d'oeuvre de ce maître : on se rappellera toujours avec plaisir les applaudissemens publics qui furent prodigués lorsqu'on apprit, après l'adjudication, qu'il restoit en France : toute la famille de notre peintre, témoin de ce spectacle, ne put répondre que par des larmes de reconnoissance. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 64 centimètres, larg. 72 centimètres.]] réalisée par Carle Vanloo, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [54]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le martyre de saint Hyppolite. On voit au milieu de la composition, ce saint étendu sur le chemin, et attaché par les jambes à la queue d'un cheval gris moucheté, guidé par un homme monté sur un cheval brun, dans l'attitude de porter un coup de fouet ; un groupe de deux figures mortes occupe la droite ; et en second plan, du même côté, sont placés des juges : un ange, vu dans le haut du tableau ; tient la couronne et la palme du martyr. Ce morceau, réunit au génie de la composition, un beau ton de couleur, une finesse et un moelleux de touche que ce peintre a employé avec tant d'art dans les ouvrages de son meilleur temps ; celui-ci est un de ceux qui doit soutenir la réputation qu'il s'est acquise. Hauteur 64 cent., largeur 80 cent. (Pierre Subleyras)|Le martyre de saint Hyppolite. On voit au milieu de la composition, ce saint étendu sur le chemin, et attaché par les jambes à la queue d'un cheval gris moucheté, guidé par un homme monté sur un cheval brun, dans l'attitude de porter un coup de fouet ; un groupe de deux figures mortes occupe la droite ; et en second plan, du même côté, sont placés des juges : un ange, vu dans le haut du tableau ; tient la couronne et la palme du martyr. Ce morceau, réunit au génie de la composition, un beau ton de couleur, une finesse et un moelleux de touche que ce peintre a employé avec tant d'art dans les ouvrages de son meilleur temps ; celui-ci est un de ceux qui doit soutenir la réputation qu'il s'est acquise. Hauteur 64 cent., largeur 80 cent.]] réalisée par Pierre Subleyras, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [56]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Croc-en-Jambe. On voit un homme assis, vêtu en habit de Mezetin, jouant de la guitare et regardant un homme qui renverse une femme qu'il embrasse. Ce joli et précieux tableau se trouve gravé dans son oeuvre, par Audran, sous le nom de la surprise ; il est de la plus belle couleur, et du plus beau faire de ce maître. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 37 c., larg. 30 c. (A. Watteau)|Le Croc-en-Jambe. On voit un homme assis, vêtu en habit de Mezetin, jouant de la guitare et regardant un homme qui renverse une femme qu'il embrasse. Ce joli et précieux tableau se trouve gravé dans son oeuvre, par Audran, sous le nom de la surprise ; il est de la plus belle couleur, et du plus beau faire de ce maître. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 37 c., larg. 30 c.]] réalisée par A. Watteau, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [58]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Sainte Famille, composition de cinq figures ; on voit sur la droite du tableau la Vierge assise, tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus caressant le mouton du petit S. Jean, que l'on voit auprès de S.te Anne, et plus loin S. Joseph en méditation. Un fond d'architecture et de paysages termine ce tableau, qui est aussi d'une couleur brillante. Haut. 64 c., larg. 80 c. (Jacques Stella)|Le sujet de la Sainte Famille, composition de cinq figures ; on voit sur la droite du tableau la Vierge assise, tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus caressant le mouton du petit S. Jean, que l'on voit auprès de S.te Anne, et plus loin S. Joseph en méditation. Un fond d'architecture et de paysages termine ce tableau, qui est aussi d'une couleur brillante. Haut. 64 c., larg. 80 c.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [61]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Naissance de la Vierge. Grande et riche composition de vingt-trois figures du plus beau style ; un fond d'architecture et de paysages termine ce tableau qui est d'un dessin correct et d'un beau fini : c'est une des belles productions de ce maître. Haut. 74 c., larg. 1 m. 47 c. (Jacques Stella)|La Naissance de la Vierge. Grande et riche composition de vingt-trois figures du plus beau style ; un fond d'architecture et de paysages termine ce tableau qui est d'un dessin correct et d'un beau fini : c'est une des belles productions de ce maître. Haut. 74 c., larg. 1 m. 47 c.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [62]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau sur marbre noir, représentant le sujet de la Sainte-Famille, et plusieurs anges formant différens groupes. La belle ordonnance de cette composition a classé ce morceau au nombre des chefs-d'oeuvre de notre école ; nous prévenons qu'il a êté cassé, mais que les chairs n'ont pas été endommagées. Haut. 37 c., larg. 60 c. (Jacques Stella)|Un tableau sur marbre noir, représentant le sujet de la Sainte-Famille, et plusieurs anges formant différens groupes. La belle ordonnance de cette composition a classé ce morceau au nombre des chefs-d'oeuvre de notre école ; nous prévenons qu'il a êté cassé, mais que les chairs n'ont pas été endommagées. Haut. 37 c., larg. 60 c.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [63]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du plus beau style et de la composition la plus agréable. Il représente Poliphile, qui, après avoir couru de grands dangers pour chercher Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté, de la domination de Leuthérilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce tableau, de dix-huit figures, se trouve gravé par J. Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide. Haut. 97 c., larg. 1 m. 35 c. (Eustache Lesueur)|Un tableau du plus beau style et de la composition la plus agréable. Il représente Poliphile, qui, après avoir couru de grands dangers pour chercher Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté, de la domination de Leuthérilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce tableau, de dix-huit figures, se trouve gravé par J. Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide. Haut. 97 c., larg. 1 m. 35 c.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [64]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ chez Marthe et Marie. Riche composition de quatorze figures, dont les principales sont de 31 pouces de proportion. Jésus-Christ est représenté assis, la main et le bras droit levés ; il semble parler à Marthe qui est debout, et lui montrer Marie que l'on voit à genoux à ses pieds ; à gauche et derrière, sont cinq de ses disciples ; plus loin, une femme monte des degrés, portant un sceau ; à droite et dans le fond, une autre femme étend une nappe sur une table, pour laquelle deux hommes portent des mets ; il vient de la collection de Presle, et se trouve gravé par Benoît Audran. S'il est des chefs-d'oeuvre qu'on doive admirer dans la peinture, on ne pourra refuser un tribut d'admiration à ce précieux tableau qui réunit toutes les parties de l'art ; perspective, composition, expression, correction, couleur, harmonie, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Haut. 1 m. 60 c., larg. 1 m. 20 c. (Eustache Lesueur)|Le Christ chez Marthe et Marie. Riche composition de quatorze figures, dont les principales sont de 31 pouces de proportion. Jésus-Christ est représenté assis, la main et le bras droit levés ; il semble parler à Marthe qui est debout, et lui montrer Marie que l'on voit à genoux à ses pieds ; à gauche et derrière, sont cinq de ses disciples ; plus loin, une femme monte des degrés, portant un sceau ; à droite et dans le fond, une autre femme étend une nappe sur une table, pour laquelle deux hommes portent des mets ; il vient de la collection de Presle, et se trouve gravé par Benoît Audran. S'il est des chefs-d'oeuvre qu'on doive admirer dans la peinture, on ne pourra refuser un tribut d'admiration à ce précieux tableau qui réunit toutes les parties de l'art ; perspective, composition, expression, correction, couleur, harmonie, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Haut. 1 m. 60 c., larg. 1 m. 20 c.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [65]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Annonciation, figure de la proportion demi-nature ; la sainte Vierge, dans l'attitude et l'expression du recueillement, reçoit l'ange Gabriel qui lui apparoît sur un nuage, tenant une branche de lys. Cet ouvrage, sublime dans toutes les parties de l'art, offre un des chefs-d'oeuvre du peintre françois qui a le plus constamment étudié Raphaël ; et qui est parvenu, si l'on ose le dire, à le rivaliser particulièrement dans la noblesse des caractères de têtes, par le beau style des draperies, et par le contour du dessin hardi et correct. S'il est des tableaux qui portent au respect et à l'admiration, celui que nous décrivons produit sensiblement cet effet. Une composition aussi sage, convenoit plus que tout autre sujet à l'oratoire de l'ancienne maison Turgot, qui en a eu la possession pendant plus d'un sciècle. Haut. 1 m. 55. c., larg. 1 m. 25 c. (Eustache Lesueur)|Le sujet de l'Annonciation, figure de la proportion demi-nature ; la sainte Vierge, dans l'attitude et l'expression du recueillement, reçoit l'ange Gabriel qui lui apparoît sur un nuage, tenant une branche de lys. Cet ouvrage, sublime dans toutes les parties de l'art, offre un des chefs-d'oeuvre du peintre françois qui a le plus constamment étudié Raphaël ; et qui est parvenu, si l'on ose le dire, à le rivaliser particulièrement dans la noblesse des caractères de têtes, par le beau style des draperies, et par le contour du dessin hardi et correct. S'il est des tableaux qui portent au respect et à l'admiration, celui que nous décrivons produit sensiblement cet effet. Une composition aussi sage, convenoit plus que tout autre sujet à l'oratoire de l'ancienne maison Turgot, qui en a eu la possession pendant plus d'un sciècle. Haut. 1 m. 55. c., larg. 1 m. 25 c.]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [66]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le départ de Jacob chez Laban ; composition capitale de quinze figures : on voit sur la droite une femme tenant deux enfans, et indiquant des ustensiles à une autre femme qui s'occupe à les serer ; près de là est Jacob faisant porter ses pénates pour les faire charger sur des chameaux que l'on voit derrière un grand arbre : la gauche est occupée par une marche de bestiaux, tels que boeufs, moutons, et par un chameau sur lequel est une femme, vue par le dos, tenant deux enfans. Le fond est terminé par des montagnes. Ce tableau vigoureux et argentin est une des plus belles productions de ce maître. Il vient du cabinet de Presle. Haut 94 c., larg. 1 m. 29 c. (Sébastien Bourdon)|Le départ de Jacob chez Laban ; composition capitale de quinze figures : on voit sur la droite une femme tenant deux enfans, et indiquant des ustensiles à une autre femme qui s'occupe à les serer ; près de là est Jacob faisant porter ses pénates pour les faire charger sur des chameaux que l'on voit derrière un grand arbre : la gauche est occupée par une marche de bestiaux, tels que boeufs, moutons, et par un chameau sur lequel est une femme, vue par le dos, tenant deux enfans. Le fond est terminé par des montagnes. Ce tableau vigoureux et argentin est une des plus belles productions de ce maître. Il vient du cabinet de Presle. Haut 94 c., larg. 1 m. 29 c.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [67]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet tiré des Métamorphoses, paroît indiquer la fable d'Alphée changée en fleuve par Diane, et mêlant ses eaux à celles d'Aréthuse : cette scène se passe dans un paysage riant et d'un beau site ; sur la partie gauche, entre des arbres, on remarque une nymphe ajustée d'une draperie bleue, et qu'un enfant s'efforce d'entraîner, en même temps qu'elle est frappée d'un trait que lui lance un amour : la résistance de cette figure est bien caractérisée ; on remarque encore sur la droite deux autres figures de fleuves, représentées sous l'aspect d'un vieillard et d'une jeune femme contemplans cette scène ; plusieurs amours, dans des attitudes bien variées, y sont aussi placés artistement pour enrichir le sujet. Ce tableau est attribué à Nicolas Poussin, par la riche composition qui est vraiment digne de ce maître. Il vient de la collection de feu M. de Choiseuil de Praslin, no. 136 de son catalogue. Haut. 1 m. 53 c., larg. 2 m. 2 c. (Nicolas Poussin)|Un sujet tiré des Métamorphoses, paroît indiquer la fable d'Alphée changée en fleuve par Diane, et mêlant ses eaux à celles d'Aréthuse : cette scène se passe dans un paysage riant et d'un beau site ; sur la partie gauche, entre des arbres, on remarque une nymphe ajustée d'une draperie bleue, et qu'un enfant s'efforce d'entraîner, en même temps qu'elle est frappée d'un trait que lui lance un amour : la résistance de cette figure est bien caractérisée ; on remarque encore sur la droite deux autres figures de fleuves, représentées sous l'aspect d'un vieillard et d'une jeune femme contemplans cette scène ; plusieurs amours, dans des attitudes bien variées, y sont aussi placés artistement pour enrichir le sujet. Ce tableau est attribué à Nicolas Poussin, par la riche composition qui est vraiment digne de ce maître. Il vient de la collection de feu M. de Choiseuil de Praslin, no. 136 de son catalogue. Haut. 1 m. 53 c., larg. 2 m. 2 c.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [72]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus sur un nuage, apparoissant à Enée avec les attributs qui la caractérisent ; elle est représentée dans le moment où elle montre à ce guerrier les armes qu'elle a commandée pour lui à Vulcain : un fleuve et autres accessoires allégoriques au sujet, ornent le devant de cette composition capitale et digne de son auteur. Il n'est pas bien commun de voir dans le même cabinet une réunion de morceaux du même maître, aussi variés et en même temps aussi capitaux que rares. Hauteur 1 m. 8 c., larg. 1 m. 48 c. (Nicolas Poussin)|Vénus sur un nuage, apparoissant à Enée avec les attributs qui la caractérisent ; elle est représentée dans le moment où elle montre à ce guerrier les armes qu'elle a commandée pour lui à Vulcain : un fleuve et autres accessoires allégoriques au sujet, ornent le devant de cette composition capitale et digne de son auteur. Il n'est pas bien commun de voir dans le même cabinet une réunion de morceaux du même maître, aussi variés et en même temps aussi capitaux que rares. Hauteur 1 m. 8 c., larg. 1 m. 48 c.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [73]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore du premier ordre. Composition de quatre figures représentant Bethsabée se disposant à entrer dans le bain ; elle est accompagnée de deux de ses suivantes, dont une lui ôte sa draperie de manière à favoriser la curiosité de David, que l'on aperçoit sur la gauche dans un plan éloigné, s'appuyant sur une balustrade de son palais ; un fond d'architecture, et divers accessoires, sur le premier plan, contribuent à enrichir ce morceau qui est encore une des belles productions de ce maître. Hauteur 1 mètre 46 cent., larg. 1 m. 57 c. (Nicolas Poussin)|Un autre tableau encore du premier ordre. Composition de quatre figures représentant Bethsabée se disposant à entrer dans le bain ; elle est accompagnée de deux de ses suivantes, dont une lui ôte sa draperie de manière à favoriser la curiosité de David, que l'on aperçoit sur la gauche dans un plan éloigné, s'appuyant sur une balustrade de son palais ; un fond d'architecture, et divers accessoires, sur le premier plan, contribuent à enrichir ce morceau qui est encore une des belles productions de ce maître. Hauteur 1 mètre 46 cent., larg. 1 m. 57 c.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [74]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille, représenté dans un beau site de paysage enrichi de fabriques et fragmens d'architecture. La Vierge dans le milieu de la composition et assise, tient l'enfant Jésus auquel elle vient de laver les pieds ; ils sic est penché sur la gauche jouant avec le petit Saint-Jean ; auprès se voit Sainte Elisabeth et Saint-Joseph ; du côté opposé est un groupe de quatre anges s'empressant de les servir ; le nom seul du Poussin est un éloge. Nous ne dirons rien de trop en assurant aux connoisseurs qu'il n'est aucun ouvrage en peinture plus gracieux et plus digne de leur admiration. Haut. 1 mètre, largeur 1 mètre 30 c. (Nicolas Poussin)|Un sujet de la Sainte Famille, représenté dans un beau site de paysage enrichi de fabriques et fragmens d'architecture. La Vierge dans le milieu de la composition et assise, tient l'enfant Jésus auquel elle vient de laver les pieds ; ils sic est penché sur la gauche jouant avec le petit Saint-Jean ; auprès se voit Sainte Elisabeth et Saint-Joseph ; du côté opposé est un groupe de quatre anges s'empressant de les servir ; le nom seul du Poussin est un éloge. Nous ne dirons rien de trop en assurant aux connoisseurs qu'il n'est aucun ouvrage en peinture plus gracieux et plus digne de leur admiration. Haut. 1 mètre, largeur 1 mètre 30 c.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [75]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre paysage avec diverses figures de Bergers et Nymphes sur le premier plan à droite, ainsi que plusieurs animaux. Ce tableau, pour être d'un tems inférieur au précédent, ne laisse as sic que d'avoir des parties qui caractérisent l'habile artiste. (Claude Gelée, dit le Lorrain)|Un autre paysage avec diverses figures de Bergers et Nymphes sur le premier plan à droite, ainsi que plusieurs animaux. Ce tableau, pour être d'un tems inférieur au précédent, ne laisse as sic que d'avoir des parties qui caractérisent l'habile artiste.]] réalisée par Claude Gelée, dit le Lorrain, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [76]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste point de vue de mer agitée, pris à l'effet du soleil couchant, et dans le moment qu'il réfléchit sa lumière sur les eaux. On y voit plusieurs bâtimens en rade ; et sur la gauche, deux arbres d'un beau feuillé, s'élèvent sur une monticule de roche auprès d'un port qui s'annonce par des fortifications ; le côté est occupé par un fragment de colonnade d'un palais, près duquel sont placées différentes figures. Ce tableau, d'une belle ordonnance, est d'une exécution qui fait illusion ; c'est encore une de ces productions rares à rencontrer ; il vient de la collection de Mme. de Bandeville, vendu sous le N.o 43 de son catalogue. Haut. 75 cent., larg. 1 m. (Claude Gelée, dit le Lorrain)|Un vaste point de vue de mer agitée, pris à l'effet du soleil couchant, et dans le moment qu'il réfléchit sa lumière sur les eaux. On y voit plusieurs bâtimens en rade ; et sur la gauche, deux arbres d'un beau feuillé, s'élèvent sur une monticule de roche auprès d'un port qui s'annonce par des fortifications ; le côté est occupé par un fragment de colonnade d'un palais, près duquel sont placées différentes figures. Ce tableau, d'une belle ordonnance, est d'une exécution qui fait illusion ; c'est encore une de ces productions rares à rencontrer ; il vient de la collection de Mme. de Bandeville, vendu sous le N.o 43 de son catalogue. Haut. 75 cent., larg. 1 m.]] réalisée par Claude Gelée, dit le Lorrain, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [77]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge à genoux en contemplatiou sic devant l'enfant Jésus, d'après le tableau du Corrége. Ce précieux tableau est d'une exécution parfaite ; on connoît la difficulté d'exécuter d'aussi grands morceaux en émail ; il est de forme ovale. Haut. 18 cent., larg. 16 c. (Mengs)|La Vierge à genoux en contemplatiou sic devant l'enfant Jésus, d'après le tableau du Corrége. Ce précieux tableau est d'une exécution parfaite ; on connoît la difficulté d'exécuter d'aussi grands morceaux en émail ; il est de forme ovale. Haut. 18 cent., larg. 16 c.]] réalisée par Mengs, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [78]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue d'un paysage et d'une masure servant de cabaret, où sont arrêtés plusieurs cavaliers, chasseurs et chiens, pour faire halte. Ce morceau, d'un détail agréable et facilement touché, est d'un ton de couleur clair et argentin. Haut. 47 c., larg. 38 c. (Pierre de Lard, dit Bamboche)|Un point de vue d'un paysage et d'une masure servant de cabaret, où sont arrêtés plusieurs cavaliers, chasseurs et chiens, pour faire halte. Ce morceau, d'un détail agréable et facilement touché, est d'un ton de couleur clair et argentin. Haut. 47 c., larg. 38 c.]] réalisée par Pierre de Lard, dit Bamboche, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [81]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux préciueux, d'une riche couleur et dignes de ce premier disciple de G. Douw. L'un représente un sujet d'intérieur, où l'on voit un dentiste qui travaille à la bouche d'une dame, assise dans un fauteuil, au milieu de l'appartement ; un personnage en second plan paroît attendre aussi quelque opération. L'autre tableau offre le sujet d'une diseuse de bonne avanture dans un site de paysage. Haut. 70 c., larg. 45 c. (Van Tol)|Deux tableaux préciueux, d'une riche couleur et dignes de ce premier disciple de G. Douw. L'un représente un sujet d'intérieur, où l'on voit un dentiste qui travaille à la bouche d'une dame, assise dans un fauteuil, au milieu de l'appartement ; un personnage en second plan paroît attendre aussi quelque opération. L'autre tableau offre le sujet d'une diseuse de bonne avanture dans un site de paysage. Haut. 70 c., larg. 45 c.]] réalisée par Van Tol, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [82]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une ville de la Hollande, environnée de canneaux glacés, ornés de plusieurs groupes de patineurs. On voit, au milieu du tableau, un chemin couvert de neige conduisant à l'entrée de la ville par un pont-levis, dont les côtés sont bordés de deux grands arbres. Cette composition simple et vraie, est une des bonnes productions de ce maître. Haut. 74 cent., larg. 56 c. (A. Van Der Neer)|La vue d'une ville de la Hollande, environnée de canneaux glacés, ornés de plusieurs groupes de patineurs. On voit, au milieu du tableau, un chemin couvert de neige conduisant à l'entrée de la ville par un pont-levis, dont les côtés sont bordés de deux grands arbres. Cette composition simple et vraie, est une des bonnes productions de ce maître. Haut. 74 cent., larg. 56 c.]] réalisée par A. Van Der Neer, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [83]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un ménage hollandois, où l'on voit une famille qui se dispose à prendre un repas frugal qui est préparé sur un tabouret auprès duquel une fenne est assise, tandis qu'un homme debout sur la droite, est occupé à couper du pain à un enfant ; sur la gauche, sont nombre d'ustensiles et accessoires, contribuant à présenter avec intérêt un des ouvrages du meilleur choix, de ce maître, qui a tellement approché de la belle manière d'Ostade, qu'il faut être exercé pour ne pas s'y méprendre. Haut. 49 c., larg. 37 c. (Corneil Dussart)|L'intérieur d'un ménage hollandois, où l'on voit une famille qui se dispose à prendre un repas frugal qui est préparé sur un tabouret auprès duquel une fenne est assise, tandis qu'un homme debout sur la droite, est occupé à couper du pain à un enfant ; sur la gauche, sont nombre d'ustensiles et accessoires, contribuant à présenter avec intérêt un des ouvrages du meilleur choix, de ce maître, qui a tellement approché de la belle manière d'Ostade, qu'il faut être exercé pour ne pas s'y méprendre. Haut. 49 c., larg. 37 c.]] réalisée par Corneil Dussart, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [84]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste et riche paysage dont la partie du milieu est occupée par un étang. On voit sur le devant, cinq vaches de belles proportions et de différentes couleurs, gardées par un pâtre vu par le dos ; à droite, et sur le devant, est une femme assise occupée à filer près d'un chêne ; le fond de ce tableau est terminé par de belles masses d'arbres et des lointains ; un ton chaud et vaporeux indique le soleil couchant. Ce morceau, l'un des plus beau de ce maître, peut être comparé aux beaux ouvrages des Claude Lorrain ; il vient de la collection du cit. Lebrun, N.o 150 de son catalogue. Haut. 98 cent., larg. 1 m. 7 c. (Herman Swamvelt, dit Herman d'Italie)|Un vaste et riche paysage dont la partie du milieu est occupée par un étang. On voit sur le devant, cinq vaches de belles proportions et de différentes couleurs, gardées par un pâtre vu par le dos ; à droite, et sur le devant, est une femme assise occupée à filer près d'un chêne ; le fond de ce tableau est terminé par de belles masses d'arbres et des lointains ; un ton chaud et vaporeux indique le soleil couchant. Ce morceau, l'un des plus beau de ce maître, peut être comparé aux beaux ouvrages des Claude Lorrain ; il vient de la collection du cit. Lebrun, N.o 150 de son catalogue. Haut. 98 cent., larg. 1 m. 7 c.]] réalisée par Herman Swamvelt, dit Herman d'Italie, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [85]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre figure d'homme aussi vu à mi-corps et contre une table, considérant une fiole qu'il tient de la main droite. Joli morceau montrant encore le précieux fini de l'école hollandoise. Hauteur 19 centimètres, larg. 16 centimètres. (Villiem Miéris)|Une autre figure d'homme aussi vu à mi-corps et contre une table, considérant une fiole qu'il tient de la main droite. Joli morceau montrant encore le précieux fini de l'école hollandoise. Hauteur 19 centimètres, larg. 16 centimètres.]] réalisée par Villiem Miéris, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [86]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme vu à mi-corps, dans un habillement de militaire. Il est représenté de face, tenant un grand verre renversé devant son oeil ; mouvement qui indiqueroit ses regrets de n'avoir plus de liqueur. Ce personnage de caractère, est devant une table sur laquelle on voit un chapeau orné d'un panache blanc, une épée et un pot d'étain. Haut. 28 centimètres, largeur 23 cent. (Villiem Miéris)|Un homme vu à mi-corps, dans un habillement de militaire. Il est représenté de face, tenant un grand verre renversé devant son oeil ; mouvement qui indiqueroit ses regrets de n'avoir plus de liqueur. Ce personnage de caractère, est devant une table sur laquelle on voit un chapeau orné d'un panache blanc, une épée et un pot d'étain. Haut. 28 centimètres, largeur 23 cent.]] réalisée par Villiem Miéris, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [87]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau de la première finesse et des plus gracieux pour le sujet. Il représente une jeune femme coiffée en cheveux, vue à mi-corps en habillement jonquille, près l'appui d'une croisée sur laquelle est une draperie rouge, soutenant de la main droite un plat où sont des citrons, tandis que de l'autre elle présente aubout sic d'un couteau une tranche de ces fruits : une partie de rideaux se remarque dans le haut ; il ne se rencontre que rarement des ouvrages de cet arritste éclairés au jour. Il vient du cabinet de Gagny, N.o 171, vendu 1,312 f. Haut. 21 centimètres, largeur 16 centimètres. (Godefroy Schalken)|Un petit tableau de la première finesse et des plus gracieux pour le sujet. Il représente une jeune femme coiffée en cheveux, vue à mi-corps en habillement jonquille, près l'appui d'une croisée sur laquelle est une draperie rouge, soutenant de la main droite un plat où sont des citrons, tandis que de l'autre elle présente aubout sic d'un couteau une tranche de ces fruits : une partie de rideaux se remarque dans le haut ; il ne se rencontre que rarement des ouvrages de cet arritste éclairés au jour. Il vient du cabinet de Gagny, N.o 171, vendu 1,312 f. Haut. 21 centimètres, largeur 16 centimètres.]] réalisée par Godefroy Schalken, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [88]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme représentant Suzanne surprise par les vieillards ; elle est vue à mi-corps, coiffée de longs cheveux châtains qui retombent sur une partie de sa gorge, et qu'elle soutient de ses mains avec infiniment de grâces ; un bracelet d'or à son bras droit, contribue à sa parure ; le fond offre sur la droite une masse de paysages épais où l'on distingue les deux vieillards en demi-teinte : on admire, dans ce morceau, une fonte de couleur admirable. Hauteur 46 cent., largeur 32 cm. (Adrien Van Der Werf)|Une belle femme représentant Suzanne surprise par les vieillards ; elle est vue à mi-corps, coiffée de longs cheveux châtains qui retombent sur une partie de sa gorge, et qu'elle soutient de ses mains avec infiniment de grâces ; un bracelet d'or à son bras droit, contribue à sa parure ; le fond offre sur la droite une masse de paysages épais où l'on distingue les deux vieillards en demi-teinte : on admire, dans ce morceau, une fonte de couleur admirable. Hauteur 46 cent., largeur 32 cm.]] réalisée par Adrien Van Der Werf, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [89]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une place de Cologne, offrant les détails les plus vrais ; de beaux édifices occupent toute la partie gauche ; huit arbres placés à diverses distances contribuent à la plus agréable richesse. Dix-huit figures, par Adrien Van Den Velde, sont distribuées avec tout l'art et l'intelligences possible. Ce tableau précieux, clair et piquant, est de la plus parfaite qualité, et du meilleur choix ; il vient aussi de la collection de Presle. Hauteur 32 centimètres, larg. 37 c. (J. Vander Heyden)|La vue d'une place de Cologne, offrant les détails les plus vrais ; de beaux édifices occupent toute la partie gauche ; huit arbres placés à diverses distances contribuent à la plus agréable richesse. Dix-huit figures, par Adrien Van Den Velde, sont distribuées avec tout l'art et l'intelligences possible. Ce tableau précieux, clair et piquant, est de la plus parfaite qualité, et du meilleur choix ; il vient aussi de la collection de Presle. Hauteur 32 centimètres, larg. 37 c.]] réalisée par J. Vander Heyden, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [90]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau tableau représentant le point de vue d'une prairie où sont deux vaches ; l'une d'un ton roussâtre, l'autre blanche, vue de face, éclairée du soleil ; sur la gauche du tableau, est un jeune pâtre contre un vieux arbre, qui s'amuse à en couper une branche. Ce fini et précieux tableau, vient de la vente de Choiseuil, N.o 91. ; il est gravé dans le recueil de son cabinet, et a fait depuis, l'ornement du cabinet de Presle. Haut. 35 c., larg. 32 c. (Karel du Jardin)|Un autre beau tableau représentant le point de vue d'une prairie où sont deux vaches ; l'une d'un ton roussâtre, l'autre blanche, vue de face, éclairée du soleil ; sur la gauche du tableau, est un jeune pâtre contre un vieux arbre, qui s'amuse à en couper une branche. Ce fini et précieux tableau, vient de la vente de Choiseuil, N.o 91. ; il est gravé dans le recueil de son cabinet, et a fait depuis, l'ornement du cabinet de Presle. Haut. 35 c., larg. 32 c.]] réalisée par Karel du Jardin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [92]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage du site le plus heureux et le plus naturel par les beautés de son exécution. L'effet du tableau indique l'heure du matin dans un beau jour d'été ; le premier plan offre un terrain en partie couvert d'une pelouse, où divers animaux sont rassemblés dans différentes positions les plus vraies ; un grand arbre, admirablement feuillé, produit sur tous les objets un ombrage frais, qui procure un demi-teinte suave, et se lie avec les premiers reflets du soleil. Un groupe composé de trois moutons, deux beliers, deux chèvres et un âne ; à quelques distances, sur la droite, entre deux arbres, on voit une belle vache, de ton roussâtre foncé : la partie gauche est occupée par un riche coteau couronné de fabriques et garni d'arbres ; dans le bas, et du même côté, l'artiste a placé une paysanne assise et endormie, tandis qu'un pâtre s'amuse près d'elle à faire exercer son chien : un ciel pur et frais contribue par son opposition brillante, à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux tableau, de ton clair et brillant par-tout, surpasse en perfection tout ce que les éloges pourroient indiquer. Il a fait l'ornement du cabinet de Pralin, vendu 15,200 fr., sous le N.o 78 de son catalogue. Haut. 32 cent., larg. 35 cent. (Karel du Jardin)|Un paysage du site le plus heureux et le plus naturel par les beautés de son exécution. L'effet du tableau indique l'heure du matin dans un beau jour d'été ; le premier plan offre un terrain en partie couvert d'une pelouse, où divers animaux sont rassemblés dans différentes positions les plus vraies ; un grand arbre, admirablement feuillé, produit sur tous les objets un ombrage frais, qui procure un demi-teinte suave, et se lie avec les premiers reflets du soleil. Un groupe composé de trois moutons, deux beliers, deux chèvres et un âne ; à quelques distances, sur la droite, entre deux arbres, on voit une belle vache, de ton roussâtre foncé : la partie gauche est occupée par un riche coteau couronné de fabriques et garni d'arbres ; dans le bas, et du même côté, l'artiste a placé une paysanne assise et endormie, tandis qu'un pâtre s'amuse près d'elle à faire exercer son chien : un ciel pur et frais contribue par son opposition brillante, à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux tableau, de ton clair et brillant par-tout, surpasse en perfection tout ce que les éloges pourroient indiquer. Il a fait l'ornement du cabinet de Pralin, vendu 15,200 fr., sous le N.o 78 de son catalogue. Haut. 32 cent., larg. 35 cent.]] réalisée par Karel du Jardin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [93]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de la première classe dans leur genre, et de la plus grande finesse. Ils représentent différens groupes de fleurs, du plus beau choix et agréablement composés, dans des vavases sic imitant la terre cuite, avec bas relief, représentant des jeux d'enfans. Tous les détails précieux et flateurs de ces deux morceaux, se détachent sur des fonds clairs et harmonieux, ce qui les rend plus recommandables : ils sont de la plus parfaite conservation. Haut. 77 cent., largeur 59 cent. (Jean Van Huysum)|Deux tableaux de la première classe dans leur genre, et de la plus grande finesse. Ils représentent différens groupes de fleurs, du plus beau choix et agréablement composés, dans des vavases sic imitant la terre cuite, avec bas relief, représentant des jeux d'enfans. Tous les détails précieux et flateurs de ces deux morceaux, se détachent sur des fonds clairs et harmonieux, ce qui les rend plus recommandables : ils sont de la plus parfaite conservation. Haut. 77 cent., largeur 59 cent.]] réalisée par Jean Van Huysum, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [94]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur où sont rassemblés différens personnages, les uns à table, les autres s'amusant à faire exercer un chien loup qui se tient debout sur ses pattes. Ce tableau est encore distingué comme une des productions heureuses de cet artiste original dans le choix de ses compositions, et vraiment comique dans les expressions de ses figures ; une touche facile, un effet harmonieux, et des draperies largement touchées, sont les belles parties qui le distinguent. Il vient de la vente de M. Nogaret, N.o 48, vendu 2.401. Hauteur 78 centimètres, largeur 68 centimètres. (Jean Steen)|Un intérieur où sont rassemblés différens personnages, les uns à table, les autres s'amusant à faire exercer un chien loup qui se tient debout sur ses pattes. Ce tableau est encore distingué comme une des productions heureuses de cet artiste original dans le choix de ses compositions, et vraiment comique dans les expressions de ses figures ; une touche facile, un effet harmonieux, et des draperies largement touchées, sont les belles parties qui le distinguent. Il vient de la vente de M. Nogaret, N.o 48, vendu 2.401. Hauteur 78 centimètres, largeur 68 centimètres.]] réalisée par Jean Steen, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [95]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau paysage de cet habile artiste, offrant un site de paysage du plus grand intérêt. La partie gauche représente un coteau montagneux couvert d'arbres, une chaumière et trois petites figures : le premier plan est occupé par un grand arbre renversé ; le milieu du point de vue présente un lac élevé, se brisant en cascade dans des pierrailles, et bouillonnant ses eaux sur tout le premier plan ; en opposition sur la droite, on voit une masse d'arbres sur de belles roches, où sont placées deux figures que l'on voit en demi-teinte, se détachant sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Ce morceau est encore un des chefs-d'oeuvre de son genre. Haut. 1 m. 46 cent., larg. 1 m. 56 c. (Jacques Ruysdaal)|Un très-beau paysage de cet habile artiste, offrant un site de paysage du plus grand intérêt. La partie gauche représente un coteau montagneux couvert d'arbres, une chaumière et trois petites figures : le premier plan est occupé par un grand arbre renversé ; le milieu du point de vue présente un lac élevé, se brisant en cascade dans des pierrailles, et bouillonnant ses eaux sur tout le premier plan ; en opposition sur la droite, on voit une masse d'arbres sur de belles roches, où sont placées deux figures que l'on voit en demi-teinte, se détachant sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Ce morceau est encore un des chefs-d'oeuvre de son genre. Haut. 1 m. 46 cent., larg. 1 m. 56 c.]] réalisée par Jacques Ruysdaal, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [97]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau paysage : on voit sur la droite l'entrèe d'un parc où se rendent divers personnages qui sont dans un carosse attelé de quatre chevaux, suivi de deux cavaliers ; à gauche, dans un chemin où frappe le soleil, on voit plusieurs belles figures et animaux de la plus grande manière d'Adrien Van Denvelde. Ce tableau, de la plus riche composition, est une des meilleurs productions de ces deux habiles artistes. Haut. 1 mètre 20 centimètres, larg. 1 m. 15 c. (Frédéric Moucheron)|Un très-beau paysage : on voit sur la droite l'entrèe d'un parc où se rendent divers personnages qui sont dans un carosse attelé de quatre chevaux, suivi de deux cavaliers ; à gauche, dans un chemin où frappe le soleil, on voit plusieurs belles figures et animaux de la plus grande manière d'Adrien Van Denvelde. Ce tableau, de la plus riche composition, est une des meilleurs productions de ces deux habiles artistes. Haut. 1 mètre 20 centimètres, larg. 1 m. 15 c.]] réalisée par Frédéric Moucheron, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [98]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage éclairé au soleil couchant ; sur le devant est un pâtre assis, vu par le dos et pêchant à la ligne ; auprès de lui et debout, est une femme qui semble lui parler ; huit chèvres sont groupés auprès d'eux. Sur la gauche est un monument environné d'arbres et placé sur le bord de la rivière, qui offre une grande étendue ; des groupes d'arbres et des montagnes terminent ce tableau, qu'on a toujours attribué à Claude Lorrain, tant il tient de la manière de ce maître. Hauteur. 40 centim., lageur sic 56 cent. (Jean Asselin)|Un paysage éclairé au soleil couchant ; sur le devant est un pâtre assis, vu par le dos et pêchant à la ligne ; auprès de lui et debout, est une femme qui semble lui parler ; huit chèvres sont groupés auprès d'eux. Sur la gauche est un monument environné d'arbres et placé sur le bord de la rivière, qui offre une grande étendue ; des groupes d'arbres et des montagnes terminent ce tableau, qu'on a toujours attribué à Claude Lorrain, tant il tient de la manière de ce maître. Hauteur. 40 centim., lageur sic 56 cent.]] réalisée par Jean Asselin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [99]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital et de la plus belle exécution. Il représente une grande étendue de mer par un tems calme, vue du côté du Texel ; il semble retracer une fête des états de Hollande. Parmi les différens navires qui figurent avec avantage dans cette belle composition, on en distingue plusieurs où sont des personnages de la première distinction : ce morceau réunit tout ce que l'on peut désirer de ce maître. Ce tableau a été apporté en France par Paillet. Hauteur 97 centimètres, larg. 1 m. 30 centim. (W. Van Den Velde)|Un tableau capital et de la plus belle exécution. Il représente une grande étendue de mer par un tems calme, vue du côté du Texel ; il semble retracer une fête des états de Hollande. Parmi les différens navires qui figurent avec avantage dans cette belle composition, on en distingue plusieurs où sont des personnages de la première distinction : ce morceau réunit tout ce que l'on peut désirer de ce maître. Ce tableau a été apporté en France par Paillet. Hauteur 97 centimètres, larg. 1 m. 30 centim.]] réalisée par W. Van Den Velde, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [100]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une mer agitée pris à l'effet d'un tems gris, où l'on voit trois matelots dans une barque ; sur la gauche du tableau sont des roches où s'élèvent deux arbres légèrement feuillés ; du côté opposé est encore une barque de pêcheurs à la voile, que l'on distingue dans un ton de demi-teinte. On ne peut pas offrir d'ouvrage de meilleur choix, ni plus précieux, de cet artiste célèbre dans son genre. Les figures et tous les autres détails sont terminés et touchés dans la perfection. Haut. 40 cent., larg. 60 c. (Ludolf Bakhuysen)|Le point de vue d'une mer agitée pris à l'effet d'un tems gris, où l'on voit trois matelots dans une barque ; sur la gauche du tableau sont des roches où s'élèvent deux arbres légèrement feuillés ; du côté opposé est encore une barque de pêcheurs à la voile, que l'on distingue dans un ton de demi-teinte. On ne peut pas offrir d'ouvrage de meilleur choix, ni plus précieux, de cet artiste célèbre dans son genre. Les figures et tous les autres détails sont terminés et touchés dans la perfection. Haut. 40 cent., larg. 60 c.]] réalisée par Ludolf Bakhuysen, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [101]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une forêt, ornée sur le devant de plusieurs troupeaux conduits par deux pâtres. Ce tableau, éclairé par un soleil couchant, est peint en 1622, et prouve, par son exécution, les heureuses dispositions du grand talent de cet artiste. Hauteur 97 cent., largeur 1 m. 62 cent. (Paul Potter)|La vue d'une forêt, ornée sur le devant de plusieurs troupeaux conduits par deux pâtres. Ce tableau, éclairé par un soleil couchant, est peint en 1622, et prouve, par son exécution, les heureuses dispositions du grand talent de cet artiste. Hauteur 97 cent., largeur 1 m. 62 cent.]] réalisée par Paul Potter, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [102]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore de la belle manière de Paul Potter, et d'un effet général de vérité simple. Il représente un point de vue d'une rivière et d'un pont rustique sur lequel sont plusieurs figures. Sur le devant est un cavalier qui fait boire son cheval ; à quelque distance se voit un palfrénier monté sur un cheval blanc moucheté, conduisant un autre cheval par la bride ; il provient de la vente de Marigny. Voyez le N.o 85 de son catalogue. Hauteur 45 centimètres, larg. 64 centimètres. (Paul Potter)|Un autre tableau encore de la belle manière de Paul Potter, et d'un effet général de vérité simple. Il représente un point de vue d'une rivière et d'un pont rustique sur lequel sont plusieurs figures. Sur le devant est un cavalier qui fait boire son cheval ; à quelque distance se voit un palfrénier monté sur un cheval blanc moucheté, conduisant un autre cheval par la bride ; il provient de la vente de Marigny. Voyez le N.o 85 de son catalogue. Hauteur 45 centimètres, larg. 64 centimètres.]] réalisée par Paul Potter, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [103]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau encore très-précieux, de ce ton clair et vrai qui fait admirer les ouvrages de Paul Potter. Il représente une prairie où sont trois belles vaches dans des attitudes différentes près d'une barrière et d'un arbre légèrement feuillé ; les amateurs qui apprécieront le mérite de ce joli morceau, en doivent connoître aussi la rareté. Hauteur 22 cent., largeur 33 centim. (Paul Potter)|Un petit tableau encore très-précieux, de ce ton clair et vrai qui fait admirer les ouvrages de Paul Potter. Il représente une prairie où sont trois belles vaches dans des attitudes différentes près d'une barrière et d'un arbre légèrement feuillé ; les amateurs qui apprécieront le mérite de ce joli morceau, en doivent connoître aussi la rareté. Hauteur 22 cent., largeur 33 centim.]] réalisée par Paul Potter, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [104]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une prairie de Hollande, on y compte sept animaux, boeufs et vaches, dans des positions variées et heureusement contrastées : la partie droite de la composition où frappe principalement la lumière, laisse voir une belle vache blanche nuancée de tons, roussâtres, ayant la tête tournée de face et couchée : derrière, sur le même plan, un taureau blanc sur ses pieds, vu de profil, paroît dans le mouvement de beugler ; plus loin, dans un plan incliné des plus admirable, deux de ces animaux se frappent de leur cornes ; la gauche est enrichie d'un vieux chêne dépouillé de ses feuilles, au pied duquel est une vache brune couchée et presque endormie, une allée d'arbres dans l'éloignement et du même côté, produit une verdure admirable qui se détache sur un nuage brillant, l'effet général du ciel indique un tems de pluie, pris dans un de ces momens où le soleil brille sur tous les objets après une orage. Tels soins que nous aurions désiré employer pour donner une idée juste de ce chef-d'oeuvre de l'art, auroient été insuffisans ; la nature seule peut en faire la just comparaison, puisqu'il en est dans toutes ses parties et dans l'ensemble, l'imitation la plus vraie et la plus frappante ; il a été tiré du célèbre cabinet d'Apdam à la Haye, pour contribuer à l'ornement de celui de feu Choiseuil Praslin, N.o 70 de ce catalogue, vendu 28,200 fr. Hauteur 37 cent., largeur 54 cent. (Paul Potter)|La vue d'une prairie de Hollande, on y compte sept animaux, boeufs et vaches, dans des positions variées et heureusement contrastées : la partie droite de la composition où frappe principalement la lumière, laisse voir une belle vache blanche nuancée de tons, roussâtres, ayant la tête tournée de face et couchée : derrière, sur le même plan, un taureau blanc sur ses pieds, vu de profil, paroît dans le mouvement de beugler ; plus loin, dans un plan incliné des plus admirable, deux de ces animaux se frappent de leur cornes ; la gauche est enrichie d'un vieux chêne dépouillé de ses feuilles, au pied duquel est une vache brune couchée et presque endormie, une allée d'arbres dans l'éloignement et du même côté, produit une verdure admirable qui se détache sur un nuage brillant, l'effet général du ciel indique un tems de pluie, pris dans un de ces momens où le soleil brille sur tous les objets après une orage. Tels soins que nous aurions désiré employer pour donner une idée juste de ce chef-d'oeuvre de l'art, auroient été insuffisans ; la nature seule peut en faire la just comparaison, puisqu'il en est dans toutes ses parties et dans l'ensemble, l'imitation la plus vraie et la plus frappante ; il a été tiré du célèbre cabinet d'Apdam à la Haye, pour contribuer à l'ornement de celui de feu Choiseuil Praslin, N.o 70 de ce catalogue, vendu 28,200 fr. Hauteur 37 cent., largeur 54 cent.]] réalisée par Paul Potter, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [105]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore très-piquant, et est d'une touche aussi hardie que légère et précieuse. Il représente de belles ruines et un pont sous lequel passent des eaux qui coulent rapidement ; le premier plan à gauche, est occupé par deux paysans qui causent ensemble ; près d'eux sont trois vaches et une chèvre ; de beaux lointains se détachent sur un ciel brillant et heureusement nuagé. Haut. 44 cent., larg. 34 c. (N. Berchem)|Un autre tableau encore très-piquant, et est d'une touche aussi hardie que légère et précieuse. Il représente de belles ruines et un pont sous lequel passent des eaux qui coulent rapidement ; le premier plan à gauche, est occupé par deux paysans qui causent ensemble ; près d'eux sont trois vaches et une chèvre ; de beaux lointains se détachent sur un ciel brillant et heureusement nuagé. Haut. 44 cent., larg. 34 c.]] réalisée par N. Berchem, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [106]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux également précieux, indiquant de belles soirées d'été. Ils offrent différens points de vue de paysages, ornés de figures de pâtres conduisant des vaches et des chèvres. Ces deux morceaux sont d'une touche facile et spirituelle, et d'une légéreté de couleur admirable. Haut. 80 centimètres, larg. 64 centimètres. (N. Berchem)|Deux tableaux également précieux, indiquant de belles soirées d'été. Ils offrent différens points de vue de paysages, ornés de figures de pâtres conduisant des vaches et des chèvres. Ces deux morceaux sont d'une touche facile et spirituelle, et d'une légéreté de couleur admirable. Haut. 80 centimètres, larg. 64 centimètres.]] réalisée par N. Berchem, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [107]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une chasse au cerf, représentée dans un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois. On y voit, sur la partie gauche, plusieurs cavaliers qui sont dans l'action d'animer des chiens contre un cerf et une biche, qui ne peuvent éviter un coup de fusil ajusté par un des chasseurs, ce qui forme une richesse intéressante. Sur les premiers plans du tableau, des arbres d'un feuillé admirable, se détachent légérement sur un ciel frais et brillant. Ce tableau, d'une touche aussi facile que spirituelle, a fait partie de la rare collection de Lubbling à Amsterdam ; il est aussi décrit dans la vie des peintres par Descamps. Haut. 80 centimètres, larg. 48 cent. (N. Berchem)|Le sujet d'une chasse au cerf, représentée dans un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois. On y voit, sur la partie gauche, plusieurs cavaliers qui sont dans l'action d'animer des chiens contre un cerf et une biche, qui ne peuvent éviter un coup de fusil ajusté par un des chasseurs, ce qui forme une richesse intéressante. Sur les premiers plans du tableau, des arbres d'un feuillé admirable, se détachent légérement sur un ciel frais et brillant. Ce tableau, d'une touche aussi facile que spirituelle, a fait partie de la rare collection de Lubbling à Amsterdam ; il est aussi décrit dans la vie des peintres par Descamps. Haut. 80 centimètres, larg. 48 cent.]] réalisée par N. Berchem, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [108]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue d'un paysage de site agreste et montagneux, où se voit une tourelle ; la partie du milieu est occupée par un lac qui tombe en cascade dans des rochers pittoresques ; le premier plan, enrichi de tous les détails attribués à ce genre, laisse voir plusieurs villageois et des bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres ; parmi les diverses figures de cette composition simple et vraie comme la nature, on distingue avec intérêt une jeune femme debout contre une vache, paroissant converser avec une personne qui est accroupie devant un pot au lait de cuivre. Plus loin se voit une autre femme occupée à blanchir du linge ; sur la droite et sur un plan plus élevé, on aperçoit deux pâtres gardant des bestiaux. Ce tableau capital, du beau faire de N. Berchem, est aussi piquant par son ton clair et brillant, que précieux par son fini ; il est décrit dans Descamps, et a fait l'ornement du beau cabinet de Presle, pour qui il fut apporté en France par feu Gersaint. Haut. 93 c., larg. 66 c. (N. Berchem)|Un riche point de vue d'un paysage de site agreste et montagneux, où se voit une tourelle ; la partie du milieu est occupée par un lac qui tombe en cascade dans des rochers pittoresques ; le premier plan, enrichi de tous les détails attribués à ce genre, laisse voir plusieurs villageois et des bestiaux, tels que vaches, moutons et chèvres ; parmi les diverses figures de cette composition simple et vraie comme la nature, on distingue avec intérêt une jeune femme debout contre une vache, paroissant converser avec une personne qui est accroupie devant un pot au lait de cuivre. Plus loin se voit une autre femme occupée à blanchir du linge ; sur la droite et sur un plan plus élevé, on aperçoit deux pâtres gardant des bestiaux. Ce tableau capital, du beau faire de N. Berchem, est aussi piquant par son ton clair et brillant, que précieux par son fini ; il est décrit dans Descamps, et a fait l'ornement du beau cabinet de Presle, pour qui il fut apporté en France par feu Gersaint. Haut. 93 c., larg. 66 c.]] réalisée par N. Berchem, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [109]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore d'une admirable couleur et d'une ordonnance de composition ingénieuse et pittoresque ; il représente de belles ruines d'architecture et un tombeau de porphyre avoisinant un port de mer. Les premiers plans sont enrichis de personnages sous différens costumes, parmi lesquels on distingue un cavalier assis et conversant avec une belle femme ; plusieurs chevaux, des chiens, et nombre d'accessoires d'une touche aussi facile que brillante, contribuent à présenter encore un des plus beaux ouvrages de ce maître. Larg. 2 m. 13 c., haut. 84 c. (J.B. Weeninx)|Un autre tableau encore d'une admirable couleur et d'une ordonnance de composition ingénieuse et pittoresque ; il représente de belles ruines d'architecture et un tombeau de porphyre avoisinant un port de mer. Les premiers plans sont enrichis de personnages sous différens costumes, parmi lesquels on distingue un cavalier assis et conversant avec une belle femme ; plusieurs chevaux, des chiens, et nombre d'accessoires d'une touche aussi facile que brillante, contribuent à présenter encore un des plus beaux ouvrages de ce maître. Larg. 2 m. 13 c., haut. 84 c.]] réalisée par J.B. Weeninx, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [110]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Auprès d'une maison rustique et de quelques ruines d'édifices, on voit une femme assise, tenant un coq mort sur ses genoux : à droite, sont deux jeunes garçons, un desquels tient un fouet, s'amusant à agacer des chiens, dont un renversé sur le dos. On voit encore une petite fille, une brouette remplie de légumes, et un pot à lait, trois moutons et un bouc : à gauche, et sur le second plan, sont sept personnages à table, sous une treille, à la porte d'une maison ; dans léloignement on voit divers animaux sur un chemin qui conduit à la porte d'une ville. Ce tableau, qui est de la plus grande perfection, peut être regardé comme le chef-d'oeuvre de Weeninx, ainsi qu'il est annoncé dans le catalogue de Poulin, sous le n.o 62, vendu 7,200 liv., et dans celui de Boisset, sous le n.o 101, vendu 6,001. Haut 64 c., larg. 82 c. (J.B. Weeninx)|Auprès d'une maison rustique et de quelques ruines d'édifices, on voit une femme assise, tenant un coq mort sur ses genoux : à droite, sont deux jeunes garçons, un desquels tient un fouet, s'amusant à agacer des chiens, dont un renversé sur le dos. On voit encore une petite fille, une brouette remplie de légumes, et un pot à lait, trois moutons et un bouc : à gauche, et sur le second plan, sont sept personnages à table, sous une treille, à la porte d'une maison ; dans léloignement on voit divers animaux sur un chemin qui conduit à la porte d'une ville. Ce tableau, qui est de la plus grande perfection, peut être regardé comme le chef-d'oeuvre de Weeninx, ainsi qu'il est annoncé dans le catalogue de Poulin, sous le n.o 62, vendu 7,200 liv., et dans celui de Boisset, sous le n.o 101, vendu 6,001. Haut 64 c., larg. 82 c.]] réalisée par J.B. Weeninx, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [111]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau site de paysage montagneux, coupé par divers chemins en pleine campagne ; de belles masses d'arbes, à droite et à gauche, se mêlent, avec autant d'art que de légèreté, parmi des roches. Les premiers plans, très-vigoureux de ton, sont enrichis de chutes d'eau qui se confondent dans des broussailles et plantes. Plusieurs figures, naturellement distribuées, contribuent à l'ensemble le plus heureux : c'est avec justice que Jean Both tient un des premiers rangs dans le genre du paysage ; et celui que nous décrivons réunit toutes les parties que se distinguent, tant par une exécution chaude et vigoureuse, que par ce goût de touche que lui étoit familier. Haut. 64 c., larg. 75 c. (Jean Both)|Un beau site de paysage montagneux, coupé par divers chemins en pleine campagne ; de belles masses d'arbes, à droite et à gauche, se mêlent, avec autant d'art que de légèreté, parmi des roches. Les premiers plans, très-vigoureux de ton, sont enrichis de chutes d'eau qui se confondent dans des broussailles et plantes. Plusieurs figures, naturellement distribuées, contribuent à l'ensemble le plus heureux : c'est avec justice que Jean Both tient un des premiers rangs dans le genre du paysage ; et celui que nous décrivons réunit toutes les parties que se distinguent, tant par une exécution chaude et vigoureuse, que par ce goût de touche que lui étoit familier. Haut. 64 c., larg. 75 c.]] réalisée par Jean Both, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [112]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue pittoresque d'un paysage et d'un abreuvoir ; le milieu présente les ruines d'une tour où l'on arrive par un léger pont construit de branchages d'arbres ; les premiers plans sont ornés de blanchiesseuses, de baigneuses et de nombre de chevaux : l'effet indique une soirée brillante de l'été. Ce tableau, riche par ses nombreux détils, est aussi de la touche brillante et précieuse de Wouwermans. Larg. 50 c., haut. 30 c. (P.H. Wouwermans)|Le point de vue pittoresque d'un paysage et d'un abreuvoir ; le milieu présente les ruines d'une tour où l'on arrive par un léger pont construit de branchages d'arbres ; les premiers plans sont ornés de blanchiesseuses, de baigneuses et de nombre de chevaux : l'effet indique une soirée brillante de l'été. Ce tableau, riche par ses nombreux détils, est aussi de la touche brillante et précieuse de Wouwermans. Larg. 50 c., haut. 30 c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [113]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand tableau, sujet d'une chasse au cerf, dans un site de paysage agreste enrichi de nombre de détails, comme fabriques, roches et chutes d'eau ; les premiers plans sont richement ornés de figures et chevaux qui suivent la chasse et forment des groupes intéressans, qui indiquent toute l'action du sujet ; vers la gauche, on remarque une dame accompagnée de plusieurs chasseurs ainsi que différens valets et piqueurs qui lâchent ou retiennent des chiens que l'ardeur conduit sur un cerf et sa biche, que l'on voit sur la partie droite, harcelés par des chasseurs armés de lances. Ce morceau très-brillant et d'une riche ordonnance, offre une variété curieuse dans les nombreux ouvrages de Ph. Wouwermans ; celui que nous décrivons, pourra faire juger de la force de ses talens au sortir de l'école de Bamboches, et aussi de ses belles études d'Italie ; il a tenu un rang très-marquant dans la galerie de Beaujon, qui l'avoit payé cinq cents louis à feu Sollier, ancien nég.t, qui l'a rapporté d'Angleterre. Larg. 2 m. haut 1 m. 40 c. (P.H. Wouwermans)|Un grand tableau, sujet d'une chasse au cerf, dans un site de paysage agreste enrichi de nombre de détails, comme fabriques, roches et chutes d'eau ; les premiers plans sont richement ornés de figures et chevaux qui suivent la chasse et forment des groupes intéressans, qui indiquent toute l'action du sujet ; vers la gauche, on remarque une dame accompagnée de plusieurs chasseurs ainsi que différens valets et piqueurs qui lâchent ou retiennent des chiens que l'ardeur conduit sur un cerf et sa biche, que l'on voit sur la partie droite, harcelés par des chasseurs armés de lances. Ce morceau très-brillant et d'une riche ordonnance, offre une variété curieuse dans les nombreux ouvrages de Ph. Wouwermans ; celui que nous décrivons, pourra faire juger de la force de ses talens au sortir de l'école de Bamboches, et aussi de ses belles études d'Italie ; il a tenu un rang très-marquant dans la galerie de Beaujon, qui l'avoit payé cinq cents louis à feu Sollier, ancien nég.t, qui l'a rapporté d'Angleterre. Larg. 2 m. haut 1 m. 40 c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [114]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit tableau de la plus rare qualité ; il représente un cavalier monté sur un cheval blanc, tenant sur son poing un faucon, il semble parler à un paysan qui porte un panier d'herbages, et paroît sortir d'une maison que l'on voit en partie sur la gauche ; plus loin, à droite, est encore un chien en repos. Ce précieux échantillon doit piquer les désirs des amateurs ; c'est une de ces productions aussi belle et aussi parfaite qu'on puisse le désirer ; dessin, couleur, touche admirable, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Il provient du cabinet de Aranc de Presle. Haut 32 c. larg. 31 c. (P.H. Wouwermans)|Un petit tableau de la plus rare qualité ; il représente un cavalier monté sur un cheval blanc, tenant sur son poing un faucon, il semble parler à un paysan qui porte un panier d'herbages, et paroît sortir d'une maison que l'on voit en partie sur la gauche ; plus loin, à droite, est encore un chien en repos. Ce précieux échantillon doit piquer les désirs des amateurs ; c'est une de ces productions aussi belle et aussi parfaite qu'on puisse le désirer ; dessin, couleur, touche admirable, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Il provient du cabinet de Aranc de Presle. Haut 32 c. larg. 31 c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [115]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore très-capital, et de la composition la plus riante. Il offre le sujet d'un repos de chasse à l'entrée d'un bois : on y voit sur le devant, à gauche, une jeune dame assise, et près d'elle deux cavaliers, dont l'un se fait servir à boire ; devant eux, sur la droite, sont deux autres personnages montés sur leurs chevaux, près d'une marre où l'un se désaltère : le fond se termine par de beaux lointains ; un ciel clair et lumineux indique l'heure du milieu du jour. Il a été vendu 4.000 liv. en vente publique. Voy. le catalogue Paillet, en 1786. Largeur 60, c. haut. 50, c. (P.H. Wouwermans)|Un autre tableau encore très-capital, et de la composition la plus riante. Il offre le sujet d'un repos de chasse à l'entrée d'un bois : on y voit sur le devant, à gauche, une jeune dame assise, et près d'elle deux cavaliers, dont l'un se fait servir à boire ; devant eux, sur la droite, sont deux autres personnages montés sur leurs chevaux, près d'une marre où l'un se désaltère : le fond se termine par de beaux lointains ; un ciel clair et lumineux indique l'heure du milieu du jour. Il a été vendu 4.000 liv. en vente publique. Voy. le catalogue Paillet, en 1786. Largeur 60, c. haut. 50, c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [116]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet agréable et très-piquant d'un retour de chasse dans un site de paysage qui offre les plus riches détails : on y voit plusieurs personnages montant des chevaux de belle race, et variés d'attitudes comme de couleurs ; on en distingue particulièrement un de ton blan châtre sic et moucheté que vient de descendre un des chasseurs pour aller présenter du gibier à une dame qui est debout sur l'escalier d'une belle maison de campagne occupant la partie droite. Ce tableau est encore d'une qualité supérieure par sa touche précieuse et par le transparent de couleurs, qui produit l'effet juste de la nature ; il se trouve aussi gravé dans l'oeuvre de ce maître. Larg. 66 c., haut. 45 c. (P.H. Wouwermans)|Le sujet agréable et très-piquant d'un retour de chasse dans un site de paysage qui offre les plus riches détails : on y voit plusieurs personnages montant des chevaux de belle race, et variés d'attitudes comme de couleurs ; on en distingue particulièrement un de ton blan châtre sic et moucheté que vient de descendre un des chasseurs pour aller présenter du gibier à une dame qui est debout sur l'escalier d'une belle maison de campagne occupant la partie droite. Ce tableau est encore d'une qualité supérieure par sa touche précieuse et par le transparent de couleurs, qui produit l'effet juste de la nature ; il se trouve aussi gravé dans l'oeuvre de ce maître. Larg. 66 c., haut. 45 c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [117]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus riche ordonnance, connu sous le nom du grand Marché aux chevaux. Les premiers plans sont occupés par un grand nombre de figures et de chevaux de race de la plus belle finesse, formant les plus intéressans groupes : on distingue sur la gauche de la composition, un cheval poil blanc, de la plus belle allure, monté par un maquignon qui le fait caracoler devant un gentilhomme qui le considère. De riches lointains, des tentes et des détails infinis, offrent le site de la plus belle campagne, traversée dans toute sa largeur d'une rivière bordée de montagnes, se liant à un ciel clair et argentin qui indique une belle matinée. C'est une des plus importantes productions de ce maître. Il se trouve gravé par J. Moyreau ; il est décrit dans Descamps. Il a fait l'ornement des collections de M.me de Verrue et de Gaignat, où il a été vendu 14.560 liv. sous le n.o 35 de son catalogue : il a passé depuis dans les plus belles collections de France. Haut. 64 c., larg. 88 c. (P.H. Wouwermans)|Un tableau de la plus riche ordonnance, connu sous le nom du grand Marché aux chevaux. Les premiers plans sont occupés par un grand nombre de figures et de chevaux de race de la plus belle finesse, formant les plus intéressans groupes : on distingue sur la gauche de la composition, un cheval poil blanc, de la plus belle allure, monté par un maquignon qui le fait caracoler devant un gentilhomme qui le considère. De riches lointains, des tentes et des détails infinis, offrent le site de la plus belle campagne, traversée dans toute sa largeur d'une rivière bordée de montagnes, se liant à un ciel clair et argentin qui indique une belle matinée. C'est une des plus importantes productions de ce maître. Il se trouve gravé par J. Moyreau ; il est décrit dans Descamps. Il a fait l'ornement des collections de M.me de Verrue et de Gaignat, où il a été vendu 14.560 liv. sous le n.o 35 de son catalogue : il a passé depuis dans les plus belles collections de France. Haut. 64 c., larg. 88 c.]] réalisée par P.H. Wouwermans, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [118]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit un homme et une femme assis : près d'eux est une jeune demoiselle, vêtue en satin blanc, tenant d'une main son chapeau, et de l'autre un éventail ; à droite est un jeune enfant tenant un levrier en lesse, et derrière lui vient un jeune homme portant un lièvre ; à ses côtés une jeune fille tenant des fruits dans une corbeille. Ce tableau est un des plus capitaux que l'on connoisse de ce maître : il vient de la vente de Montule, no. 10 du catalogue ; il est gravé dans l'oeuvre des maîtres hollandois et flamands, sous la direction du citoyen Lebrun. Hauteur 1 m. 18 c., largeur 1 m. 72 c. (Gonzales Coques)|Un Paysage où l'on voit un homme et une femme assis : près d'eux est une jeune demoiselle, vêtue en satin blanc, tenant d'une main son chapeau, et de l'autre un éventail ; à droite est un jeune enfant tenant un levrier en lesse, et derrière lui vient un jeune homme portant un lièvre ; à ses côtés une jeune fille tenant des fruits dans une corbeille. Ce tableau est un des plus capitaux que l'on connoisse de ce maître : il vient de la vente de Montule, no. 10 du catalogue ; il est gravé dans l'oeuvre des maîtres hollandois et flamands, sous la direction du citoyen Lebrun. Hauteur 1 m. 18 c., largeur 1 m. 72 c.]] réalisée par Gonzales Coques, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [119]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des plus fins et des plus précieux tableaux de ce maître ; il représente un repos de moissonneurs assis et groupés près d'une voiture que l'on charge de soin, attelée de deux chevaux dont un bai et un gris : on remarque un homme avec un chapeau et vêtement gris, près de deux femmes avec qui il converse ; auprès est un vieillard qui les regarde en fumant sa pipe, et un autre jeune homme debout, occupé à boire. Cette composition, de dix figures principales, est connue sous le nom de la moisson des soins ; elle vient d'une des belles collections de Hollande, où elle a été acquise pour feu Marin, à la vente duquel elle a été adjugée pour 6500 fr., sous le no.58 de notre catalogue, en 90. H. 30 c. larg. 54 c. (Adrien Van Den Velde)|Un des plus fins et des plus précieux tableaux de ce maître ; il représente un repos de moissonneurs assis et groupés près d'une voiture que l'on charge de soin, attelée de deux chevaux dont un bai et un gris : on remarque un homme avec un chapeau et vêtement gris, près de deux femmes avec qui il converse ; auprès est un vieillard qui les regarde en fumant sa pipe, et un autre jeune homme debout, occupé à boire. Cette composition, de dix figures principales, est connue sous le nom de la moisson des soins ; elle vient d'une des belles collections de Hollande, où elle a été acquise pour feu Marin, à la vente duquel elle a été adjugée pour 6500 fr., sous le no.58 de notre catalogue, en 90. H. 30 c. larg. 54 c.]] réalisée par Adrien Van Den Velde, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [121]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une vaste campagne enrichie d'arbres dans toute la partie droite du second plan : la gauche offre d'agréables lointains, des prairies coupées de divers chemins, séparés par des haies et barrières où frappe le soleil. Les premiers plans sont ornés de tous les détails agréables que présentent ce genre, et encore de diverses figures avec animaux de la plus précieuse exécution, par Adrien Van Den Velde : il est peu de paysage de ce maître, plus fleuri de touche et plus séduisant dans son ensemble. Il vient de la collection Biré. Larg. 1 m., haut. 75 c. (Jean Winantz)|Le point de vue d'une vaste campagne enrichie d'arbres dans toute la partie droite du second plan : la gauche offre d'agréables lointains, des prairies coupées de divers chemins, séparés par des haies et barrières où frappe le soleil. Les premiers plans sont ornés de tous les détails agréables que présentent ce genre, et encore de diverses figures avec animaux de la plus précieuse exécution, par Adrien Van Den Velde : il est peu de paysage de ce maître, plus fleuri de touche et plus séduisant dans son ensemble. Il vient de la collection Biré. Larg. 1 m., haut. 75 c.]] réalisée par Jean Winantz, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [122]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandoise, où de voit un homme assis, jouant de la basse ; une femme de bout, qui descend des degrés, semble venir lui apporter une gazette, dans le fond est un troisième personnage appuyé sur une croisée ; on voit encore un petit chien noir et blanc. Ce tableau est aussi d'un mérite distingué ; il vient de la vente de feu Ménars, n.o 57 de son catalogue. Haut. 59 c., larg. 48 c. (Gabriel Metzu)|L'intérieur d'une chambre hollandoise, où de voit un homme assis, jouant de la basse ; une femme de bout, qui descend des degrés, semble venir lui apporter une gazette, dans le fond est un troisième personnage appuyé sur une croisée ; on voit encore un petit chien noir et blanc. Ce tableau est aussi d'un mérite distingué ; il vient de la vente de feu Ménars, n.o 57 de son catalogue. Haut. 59 c., larg. 48 c.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [123]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau et capital tableau aussi de Gabriel Metzu. Il représente quatre personnages dans l'intérieur d'un appartement hollandois, dont trois semblent disposés à faire de la musique ; on voit dans le milieu une belle femme ajustée d'une robe de soie jaune, avec broderie ; elle est assise tenant un instrument sur une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel sont des papiers de musique : elle présente de la main droite un papier à un homme coiffé d'une toque à plumes rouges, se tenant derrière elle, penché sur l'appui d'une croisée qui éclaire tout l'intérieur de l'appartement ; à gauche et sur le devant, aussi, près de la table, est un homme en noir, alarges manches et chevelure blonde, vu de profil, artistement assis dans l'attitude d'accorder une basse ; derrière et sur le devant se voient un manteau, une épée, et plus loin une malle ouverte et quelques papiers de musique ; à droite et en accessoires, on voit un rideau vert près de la croisée ; on remarque dans le fond, à la porte de l'appartement, une femme tenant un pot et un plat. Ce morceau, de l'effet le plus brillant, réunit tout ce que l'art peut produire ; il vient d'une des belles collections de la Hollande, où il étoit connu pour être le portrait de l'artiste lui-même, celui de sa femme et de Jean Steen. Haut. 64 c., larg. 58 c. (Gabriel Metzu)|Un très-beau et capital tableau aussi de Gabriel Metzu. Il représente quatre personnages dans l'intérieur d'un appartement hollandois, dont trois semblent disposés à faire de la musique ; on voit dans le milieu une belle femme ajustée d'une robe de soie jaune, avec broderie ; elle est assise tenant un instrument sur une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel sont des papiers de musique : elle présente de la main droite un papier à un homme coiffé d'une toque à plumes rouges, se tenant derrière elle, penché sur l'appui d'une croisée qui éclaire tout l'intérieur de l'appartement ; à gauche et sur le devant, aussi, près de la table, est un homme en noir, alarges manches et chevelure blonde, vu de profil, artistement assis dans l'attitude d'accorder une basse ; derrière et sur le devant se voient un manteau, une épée, et plus loin une malle ouverte et quelques papiers de musique ; à droite et en accessoires, on voit un rideau vert près de la croisée ; on remarque dans le fond, à la porte de l'appartement, une femme tenant un pot et un plat. Ce morceau, de l'effet le plus brillant, réunit tout ce que l'art peut produire ; il vient d'une des belles collections de la Hollande, où il étoit connu pour être le portrait de l'artiste lui-même, celui de sa femme et de Jean Steen. Haut. 64 c., larg. 58 c.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [124]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre à coucher, où l'on voit dans le milieu une dame en corset rouge et jupe de satin blanc brodée en or ; elle est vue de bout, tandis que sa femme de chambre tient une aiguière et un plat d'argent, et lui verse de l'eau sur les mains ; à droite du sujet, un homme vêtu de noir, le chapeau à la main, semble s'approcher sans être vu ; un petit chien qui l'aperçoit aboie après lui. Ces figures, de 15 à 16 pouces de proportion, sont d'une exécution admirable. Le fond est occupé par un lit rouge, un fauteuil, une table de toilette avec son nécessaire, et un lustre de cuivre. Ce tableau peut être regardé comme une des plus belles productions de cet habile artiste ; il a fait l'ornement des cabinets de Choiseuil, n.o 24 de son catalogue, où il fut vendu 7,800 liv. pour feu Randon de Boisset, à la vente duquel il a été revendu 9,980 liv., sur le n.o 80 de son catalogue. Haut. 82 c., larg. 66 c. (Gabriel Metzu)|L'intérieur d'une chambre à coucher, où l'on voit dans le milieu une dame en corset rouge et jupe de satin blanc brodée en or ; elle est vue de bout, tandis que sa femme de chambre tient une aiguière et un plat d'argent, et lui verse de l'eau sur les mains ; à droite du sujet, un homme vêtu de noir, le chapeau à la main, semble s'approcher sans être vu ; un petit chien qui l'aperçoit aboie après lui. Ces figures, de 15 à 16 pouces de proportion, sont d'une exécution admirable. Le fond est occupé par un lit rouge, un fauteuil, une table de toilette avec son nécessaire, et un lustre de cuivre. Ce tableau peut être regardé comme une des plus belles productions de cet habile artiste ; il a fait l'ornement des cabinets de Choiseuil, n.o 24 de son catalogue, où il fut vendu 7,800 liv. pour feu Randon de Boisset, à la vente duquel il a été revendu 9,980 liv., sur le n.o 80 de son catalogue. Haut. 82 c., larg. 66 c.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [125]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux offrant différens sujets d'intérieur : l'un représente une dame vêtue d'un manteau de lit bleu, garni d'hermine, avec un jupon de satin blanc garni de dentelles d'or ; elle tient un livre et a le pied droit posé sur une chaufferette ; de l'autre côté est un homme qui accorde une mandoline, il est vu dans la demi-teinte ; l'on voit encore avec intérêt un joli chien épagneul sur le premier plan. Le second tableau, agrandi d'un pouce au pourtour pour faire le pendant, représente une belle femme en corset rouge, assise, caressant son chien, ayant sur ses genoux une planche et un papier bleu ; un enfant modelé en plâtre par le Quesnoy, sur une table couverte d'un tapis de Turquie ; à côté est un tableau sur un chevalet. Ces deux morceaux, qui sont d'un précieux fini, et d'une perfection au-dessus de tout éloge, prouvent suffisamment le haut degré de talens de Gabriel Metzu, que les Hollandois ont justement classé au rang de leurs premiers peintres. Ils viennent des collections Boisset, n.o 81 du catalogue, vendus 12899 liv. 19 s., et de suite dans le cabinet Destouche, n.o 42 de notre catalogue. Haut. 34 c., larg. 30 c. (Gabriel Metzu)|Deux tableaux offrant différens sujets d'intérieur : l'un représente une dame vêtue d'un manteau de lit bleu, garni d'hermine, avec un jupon de satin blanc garni de dentelles d'or ; elle tient un livre et a le pied droit posé sur une chaufferette ; de l'autre côté est un homme qui accorde une mandoline, il est vu dans la demi-teinte ; l'on voit encore avec intérêt un joli chien épagneul sur le premier plan. Le second tableau, agrandi d'un pouce au pourtour pour faire le pendant, représente une belle femme en corset rouge, assise, caressant son chien, ayant sur ses genoux une planche et un papier bleu ; un enfant modelé en plâtre par le Quesnoy, sur une table couverte d'un tapis de Turquie ; à côté est un tableau sur un chevalet. Ces deux morceaux, qui sont d'un précieux fini, et d'une perfection au-dessus de tout éloge, prouvent suffisamment le haut degré de talens de Gabriel Metzu, que les Hollandois ont justement classé au rang de leurs premiers peintres. Ils viennent des collections Boisset, n.o 81 du catalogue, vendus 12899 liv. 19 s., et de suite dans le cabinet Destouche, n.o 42 de notre catalogue. Haut. 34 c., larg. 30 c.]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [126]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau de cette magie de clair obscur si familière à ce maître. Il représente le point de vue de plusieurs chaumières rustiques qui se distinguent avec intérêt dans une place de village ; au milieu est un puits pittoresque, construit de branchages. Le premier plan est orné d'un nombre de figures de paysans, dont quelques-uns s'amusent à jouer aux boules ; plus on y considère les expressions de chaque personnage, plus on y voit les variétés de la nature. Haut. 35 c., larg. 48 c. (Isaac Van Ostade)|Un autre tableau de cette magie de clair obscur si familière à ce maître. Il représente le point de vue de plusieurs chaumières rustiques qui se distinguent avec intérêt dans une place de village ; au milieu est un puits pittoresque, construit de branchages. Le premier plan est orné d'un nombre de figures de paysans, dont quelques-uns s'amusent à jouer aux boules ; plus on y considère les expressions de chaque personnage, plus on y voit les variétés de la nature. Haut. 35 c., larg. 48 c.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [127]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus étonnante couleur et d'une touche admirable. Il représente une chaumière pittoresque où se voit un paysan appuyé sur la porte et parlant à un homme qui est debout, dans un habillement violet, portant un paquet sur son dos, à la ceinture duquel est une gibecière et un couteau ; à la gauche, se voit une femme assise avec un enfant, un chien, un dévidoir et un mauvais chapeau : le tout formant accessoire. Un paysage épais, une chaumière et des branchages d'arbres occupent la partie droite de ce tableau, qui est de l'effet le plus brillant ; il est gravé dans l'oeuvre des peintres hollandois et flamands, sous la direction du citoyen Lebrun. Il provient des collections Lambert, de Merles et Destouches, N.o 84 de notre catalogue, vendu 2501 fr. Haut. 46 c., larg. 35 cent. (Isaac Van Ostade)|Un tableau de la plus étonnante couleur et d'une touche admirable. Il représente une chaumière pittoresque où se voit un paysan appuyé sur la porte et parlant à un homme qui est debout, dans un habillement violet, portant un paquet sur son dos, à la ceinture duquel est une gibecière et un couteau ; à la gauche, se voit une femme assise avec un enfant, un chien, un dévidoir et un mauvais chapeau : le tout formant accessoire. Un paysage épais, une chaumière et des branchages d'arbres occupent la partie droite de ce tableau, qui est de l'effet le plus brillant ; il est gravé dans l'oeuvre des peintres hollandois et flamands, sous la direction du citoyen Lebrun. Il provient des collections Lambert, de Merles et Destouches, N.o 84 de notre catalogue, vendu 2501 fr. Haut. 46 c., larg. 35 cent.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [128]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du plus riche détail et de la plus grande composition connu de ce maître. Il représente la vue d'un village hollandois et de quelques maisons rustiques au-dehors desquelles on voit rassemblés nombre de personnages, des chariots, des cavaliers et autres personnes à pied. La composition de ce tableau est intéressante, son site est beau, sa couleur vigoureuse et transparante ; on y compte vingt-six figures admirablement variées selon leurs occupations. Ce morceau, l'un des plus capital d'Isaac Van Ostade, a fait l'ornement de la belle collection de feu Rondon de Boisset, où il a été considéré à juste titre, comme le chef-d'oeuvre de ce maître. Voyez le N.o 118 de son catalogue, page 62, vendu 14999 liv. 19 s., et a passé dans les cabinets de S.te Foix, de Noailles et Biré. Haut. 74 c., larg. 1 m. 7 cent. (Isaac Van Ostade)|Un tableau du plus riche détail et de la plus grande composition connu de ce maître. Il représente la vue d'un village hollandois et de quelques maisons rustiques au-dehors desquelles on voit rassemblés nombre de personnages, des chariots, des cavaliers et autres personnes à pied. La composition de ce tableau est intéressante, son site est beau, sa couleur vigoureuse et transparante ; on y compte vingt-six figures admirablement variées selon leurs occupations. Ce morceau, l'un des plus capital d'Isaac Van Ostade, a fait l'ornement de la belle collection de feu Rondon de Boisset, où il a été considéré à juste titre, comme le chef-d'oeuvre de ce maître. Voyez le N.o 118 de son catalogue, page 62, vendu 14999 liv. 19 s., et a passé dans les cabinets de S.te Foix, de Noailles et Biré. Haut. 74 c., larg. 1 m. 7 cent.]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [129]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre petit tableau de la belle qualité d'Ostade et de la manière la plus terminée ; il représente un homme dans son cabinet, et assis devant un bureau, lisant un papier. Ce personnage, aussi vrai que la nature, a la tête couverte d'un bonnet de velours vert qui laisse apercevoir quelques cheveux blancs. Haut. 25 cent., larg. 21 c. (Adrien Van Ostade)|Un autre petit tableau de la belle qualité d'Ostade et de la manière la plus terminée ; il représente un homme dans son cabinet, et assis devant un bureau, lisant un papier. Ce personnage, aussi vrai que la nature, a la tête couverte d'un bonnet de velours vert qui laisse apercevoir quelques cheveux blancs. Haut. 25 cent., larg. 21 c.]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [130]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'extérieur d'une maison rustique, placée à la gauche du tableau, à la porte de laquelle se voit une femme suivie d'un enfant, portant à boire à deux hommes, l'un assis sur un banc, et l'autre dans une posture aisée à l'ombre de quelques arbres environnant la maison, au coin de laquelle se voit un balai, sur la droite et dans le fond on distingue trois autres presonnages en demi-teinte, à table sous une treille. Ce tableau capital est d'une belle harmonie et d'un brillant de couleur supérieur aux ouvrages de ce maître ; il est gravé dans son oeuvre sous le titre de l'Ostade au gros Balai. Haut. 41 c., larg. 37 c. (Adrien Van Ostade)|L'extérieur d'une maison rustique, placée à la gauche du tableau, à la porte de laquelle se voit une femme suivie d'un enfant, portant à boire à deux hommes, l'un assis sur un banc, et l'autre dans une posture aisée à l'ombre de quelques arbres environnant la maison, au coin de laquelle se voit un balai, sur la droite et dans le fond on distingue trois autres presonnages en demi-teinte, à table sous une treille. Ce tableau capital est d'une belle harmonie et d'un brillant de couleur supérieur aux ouvrages de ce maître ; il est gravé dans son oeuvre sous le titre de l'Ostade au gros Balai. Haut. 41 c., larg. 37 c.]] réalisée par Adrien Van Ostade, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [131]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une cour de paysan. On remarque près d'une maison rustique, une femme assise donnant ses soins à un jeune enfant ; dans le fond est un rémouleur que l'on voit couché au-dessus de sa meule, il repasse un outil qu'un ouvrier près de lui paroît attendre ; le devant est enrichi de différens ustensiles. Le genre extraordinaire de ce tableau (pour ce maître) le rend recommandable ainsi qu'il l'a toujours été dans les cabinets dont il a fait l'ornement, tel que celui de Choiseuil ; il se trouve gravé dans son recueil, N.o 30 de son catalogue, vendu 4,800 ; depuis chez le prince de Conty et de Chabot, sous le N.o 26 du catalogue. Haut. 72 c., larg. 60 c. (Gérard Terburg)|L'intérieur d'une cour de paysan. On remarque près d'une maison rustique, une femme assise donnant ses soins à un jeune enfant ; dans le fond est un rémouleur que l'on voit couché au-dessus de sa meule, il repasse un outil qu'un ouvrier près de lui paroît attendre ; le devant est enrichi de différens ustensiles. Le genre extraordinaire de ce tableau (pour ce maître) le rend recommandable ainsi qu'il l'a toujours été dans les cabinets dont il a fait l'ornement, tel que celui de Choiseuil ; il se trouve gravé dans son recueil, N.o 30 de son catalogue, vendu 4,800 ; depuis chez le prince de Conty et de Chabot, sous le N.o 26 du catalogue. Haut. 72 c., larg. 60 c.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [132]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et belle femme hollandoise, assise dans un appartement devant une table où elle est appuyée pour lire une lettre. Cette figure gracieuse est coiffée de cheveux blonds légèrement bouclés sur le front, vue à mi-corps, ajustée d'une camisole rougeâtre, et par dessus un large manteau de lit de couleur jonquille, bordé d'hermine ; derrière est un paravent de ton verdâtre qui sert de fond à ce charmant tableau, qui est de la plus grande finesse : c'est un des plus brillant morceau de ce maître. Haut. 45 c., larg. 32 c. (Gérard Terburg)|Une jeune et belle femme hollandoise, assise dans un appartement devant une table où elle est appuyée pour lire une lettre. Cette figure gracieuse est coiffée de cheveux blonds légèrement bouclés sur le front, vue à mi-corps, ajustée d'une camisole rougeâtre, et par dessus un large manteau de lit de couleur jonquille, bordé d'hermine ; derrière est un paravent de ton verdâtre qui sert de fond à ce charmant tableau, qui est de la plus grande finesse : c'est un des plus brillant morceau de ce maître. Haut. 45 c., larg. 32 c.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [133]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement où sont trois dames ; une est assise devant une table couverte d'un tapis de velours de couleur pourpre, occupée à écrire une lettre, tandis qu'une autre, appuyée sur le dos de la chaise, semble par son attitude penchée, suivre le contenu de la lettre ; la troisième personne est debout auprès de la table ; elle est coiffée en cheveux, les manches et le corsage de son ajustement sont de satin cramoisi, avec un jupon de satin blanc garni de broderie d'or. On voit encore un petit chien sur un tabouret de velours pourpre sur le premier plan. Ce tableau est précieux, les figures sont agréables ; c'est un des morceaux le plus intéressant qui soit connu de Terburg, en ce qu'il réunit toutes les perfections de l'art. Cette composition capitale a fait un des principaux ornemens de la collection de Boisset. Voyez le catalogue, N.o 52, vendu 10,000 fr. Haut. 75 cent., larg. 61 cent. (Gérard Terburg)|L'intérieur d'un appartement où sont trois dames ; une est assise devant une table couverte d'un tapis de velours de couleur pourpre, occupée à écrire une lettre, tandis qu'une autre, appuyée sur le dos de la chaise, semble par son attitude penchée, suivre le contenu de la lettre ; la troisième personne est debout auprès de la table ; elle est coiffée en cheveux, les manches et le corsage de son ajustement sont de satin cramoisi, avec un jupon de satin blanc garni de broderie d'or. On voit encore un petit chien sur un tabouret de velours pourpre sur le premier plan. Ce tableau est précieux, les figures sont agréables ; c'est un des morceaux le plus intéressant qui soit connu de Terburg, en ce qu'il réunit toutes les perfections de l'art. Cette composition capitale a fait un des principaux ornemens de la collection de Boisset. Voyez le catalogue, N.o 52, vendu 10,000 fr. Haut. 75 cent., larg. 61 cent.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [134]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une pleine campagne aux environs d'une abbaye, qui se détache sur un ciel brillant. Vers la partie gauche, et dans un plan éloigné, une tuilerie avec tous les détails qui y sont relatifs, occupe le devant du tableau et produit l'effet le plus piquant et que présente avec autant d'intérêt l'illusion de la nature. Les petites figures y sont touchées avec un esprit et une facilité qui n'a jamais trouvé d'imitateurs de ce genre. Haut. 43 cent., larg. 75 c. (David Téniers)|La vue d'une pleine campagne aux environs d'une abbaye, qui se détache sur un ciel brillant. Vers la partie gauche, et dans un plan éloigné, une tuilerie avec tous les détails qui y sont relatifs, occupe le devant du tableau et produit l'effet le plus piquant et que présente avec autant d'intérêt l'illusion de la nature. Les petites figures y sont touchées avec un esprit et une facilité qui n'a jamais trouvé d'imitateurs de ce genre. Haut. 43 cent., larg. 75 c.]] réalisée par David Téniers, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [135]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de tabagie où se voient, dans la partie droite, quatre paysans occupés à fumer ; plusieurs autres figures se distinguent encore en second plan dans une autre chambre. Ce tableau de moyenne grandeur, présente encore la belle manière de Téniers. Haut. 34 c., lag. sic 48 c. (David Téniers)|Un intérieur de tabagie où se voient, dans la partie droite, quatre paysans occupés à fumer ; plusieurs autres figures se distinguent encore en second plan dans une autre chambre. Ce tableau de moyenne grandeur, présente encore la belle manière de Téniers. Haut. 34 c., lag. sic 48 c.]] réalisée par David Téniers, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [136]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une fête de village, composition de quatre-vingt figures, dont cinquante des plus principales occupent le premier plan ; à la droite, près d'une grande maison couverte de chaume, et devant laquelle est attaché un étandard servant d'enseigne de cabaret : on distingue encore différens groupes de personnages d'hommes et de femmes, les uns à table, d'autres qui s'amusent à danser ; plusieurs habitations de paysans bordent le chemin de droite et de gauche, et se détachent parfaitement sur un beau ciel. Ce tableau réunit toutes les parties qui sont inséparables de la belle manière de Téniers ; un ton de couleur argentin et transparent, une touche spirituelle, et la composition la plus intéressante et la plus variée. Il vient de la vente Lavallière, N.o 37 de son catalogue. Haut. 50 cent., largeur 80 cent. (David Téniers)|Une fête de village, composition de quatre-vingt figures, dont cinquante des plus principales occupent le premier plan ; à la droite, près d'une grande maison couverte de chaume, et devant laquelle est attaché un étandard servant d'enseigne de cabaret : on distingue encore différens groupes de personnages d'hommes et de femmes, les uns à table, d'autres qui s'amusent à danser ; plusieurs habitations de paysans bordent le chemin de droite et de gauche, et se détachent parfaitement sur un beau ciel. Ce tableau réunit toutes les parties qui sont inséparables de la belle manière de Téniers ; un ton de couleur argentin et transparent, une touche spirituelle, et la composition la plus intéressante et la plus variée. Il vient de la vente Lavallière, N.o 37 de son catalogue. Haut. 50 cent., largeur 80 cent.]] réalisée par David Téniers, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [137]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un de ces tableaux encore digne de la réputation de ce grand peintre! il est connu sous le titre de la Foire de Gand. Dans une place de village et près d'une église, est rassemblée une quantité de personnages de tous états et dans une variété d'habillemens qui y donne le plus grand intérêt : le groupe principal offre le sujet d'un charlatan sur son théâtre, autour duquel sont réunis plus de deux cents spectateurs. Il vient de la collection considérable de Sir Gregori, page sic, à Londres, où étoient les douze tableaux du chevalier Van Der Werf, qui sont au Muséum. Voyez Descamps ; il a été apporté en france en 1785, par Berthels, négociant, qui l'a vendu 24,000 liv. en vente publique. Voyez le catalogue Paillet. Hauteur 80 centimètres, largeur 1 mètre 20 c. (David Téniers)|Un de ces tableaux encore digne de la réputation de ce grand peintre! il est connu sous le titre de la Foire de Gand. Dans une place de village et près d'une église, est rassemblée une quantité de personnages de tous états et dans une variété d'habillemens qui y donne le plus grand intérêt : le groupe principal offre le sujet d'un charlatan sur son théâtre, autour duquel sont réunis plus de deux cents spectateurs. Il vient de la collection considérable de Sir Gregori, page sic, à Londres, où étoient les douze tableaux du chevalier Van Der Werf, qui sont au Muséum. Voyez Descamps ; il a été apporté en france en 1785, par Berthels, négociant, qui l'a vendu 24,000 liv. en vente publique. Voyez le catalogue Paillet. Hauteur 80 centimètres, largeur 1 mètre 20 c.]] réalisée par David Téniers, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [138]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la première réputation, connu dans la curiosité sous le titre du déjeuner de jambon ; la composition présente vingt-six personnsages rassemblés dans une chambre basse, dans des attitudes variées et des plus naturelles ; à gauche, sur le premier plan, on voit une table servie sur laquelle est un jambon ; quatre figures sont autour, dont une coupe du pain, une autre tient un grand verre, deux autres debout ont chacune leur pipe à la main, une jeune fille tient un pot et écrit sur la muraille. Ces figures ont dix pouces de proportion ; à droite sont trois autres prsonnages dont un homme et une femme dansent au son d'une cornemuse, d'autres sont debout et à table ; sur le devant se voit encore un chien, des poteries et autres ustensiles. Tout, dans ce morceau admirable est en action, et présente jusque dans les moindres détails la supériorité du premier peintre de son genre, ainsi qu'il est décrit dans le catalogue de Boisset au N.o 60, vendu 11999 liv. 19 s. S'il a été glorieux de l'enlever à l'étranger, lors de la vente du prince de Rubempré, fait à Bruxelles en 1765 ; il ne le sera pas moins de le conserver en France pour l'instruction de l'art. Haut. 60 c., larg. 80 c. (David Téniers)|Un tableau de la première réputation, connu dans la curiosité sous le titre du déjeuner de jambon ; la composition présente vingt-six personnsages rassemblés dans une chambre basse, dans des attitudes variées et des plus naturelles ; à gauche, sur le premier plan, on voit une table servie sur laquelle est un jambon ; quatre figures sont autour, dont une coupe du pain, une autre tient un grand verre, deux autres debout ont chacune leur pipe à la main, une jeune fille tient un pot et écrit sur la muraille. Ces figures ont dix pouces de proportion ; à droite sont trois autres prsonnages dont un homme et une femme dansent au son d'une cornemuse, d'autres sont debout et à table ; sur le devant se voit encore un chien, des poteries et autres ustensiles. Tout, dans ce morceau admirable est en action, et présente jusque dans les moindres détails la supériorité du premier peintre de son genre, ainsi qu'il est décrit dans le catalogue de Boisset au N.o 60, vendu 11999 liv. 19 s. S'il a été glorieux de l'enlever à l'étranger, lors de la vente du prince de Rubempré, fait à Bruxelles en 1765 ; il ne le sera pas moins de le conserver en France pour l'instruction de l'art. Haut. 60 c., larg. 80 c.]] réalisée par David Téniers, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [139]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux également marquant et d'égal mérite aux précédens ; l'un représentant un jeune guerrier vu de face, les cheveux bouclés, dans l'action de resserrer une courroie de son armure. L'autre tableau, d'une vérité aussi frappante, offre une jeune fille dans le costume hollandois, vue à mi-corps, les mains posées sur l'appui d'une croisée ; l'effet et l'harmonie si naturelle à ce grand peintre, ne laissent rien à désirer dans ces deux tableaux. Haut. 1 m. 5 c., sur 48 c. (Rembrandt van Ryn)|Deux tableaux également marquant et d'égal mérite aux précédens ; l'un représentant un jeune guerrier vu de face, les cheveux bouclés, dans l'action de resserrer une courroie de son armure. L'autre tableau, d'une vérité aussi frappante, offre une jeune fille dans le costume hollandois, vue à mi-corps, les mains posées sur l'appui d'une croisée ; l'effet et l'harmonie si naturelle à ce grand peintre, ne laissent rien à désirer dans ces deux tableaux. Haut. 1 m. 5 c., sur 48 c.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [140]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme vue à mi-corps et de forte nature, pouvant servir de pendant au précédent : elle est représentée de profil, la tête couverte d'un large chapeau d'étoffe rouge garni d'une plume, les mains croisées devant elle. Ce tableau, de l'effet le plus harmonieux, est connu sous le titre de la Belle Juive. Haut. 1 m. 21 c., larg. 1 m. 4 c. (Rembrandt van Ryn)|Une belle femme vue à mi-corps et de forte nature, pouvant servir de pendant au précédent : elle est représentée de profil, la tête couverte d'un large chapeau d'étoffe rouge garni d'une plume, les mains croisées devant elle. Ce tableau, de l'effet le plus harmonieux, est connu sous le titre de la Belle Juive. Haut. 1 m. 21 c., larg. 1 m. 4 c.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [141]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de ce peintre, par lui-même, représenté en porte-enseigne cuirassé, avec une écharpe ; un chapeau à plumes, rabattu sur sa tête, se détachant en demi-teinte sur un drapeau blanc qu'il porte de la main gauche. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, est gravé en manière noire par P. Law. Il provient des cabinets de Verhulst à Bruxelles, et de Leboeuf où il a été vendu 5,300 fr. Voyez le catalogue de Lebrun, N.o 26. Haut. 1 mètre 21 centimètres, larg. 1 m. 4 c. (Rembrandt van Ryn)|Le portrait de ce peintre, par lui-même, représenté en porte-enseigne cuirassé, avec une écharpe ; un chapeau à plumes, rabattu sur sa tête, se détachant en demi-teinte sur un drapeau blanc qu'il porte de la main gauche. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, est gravé en manière noire par P. Law. Il provient des cabinets de Verhulst à Bruxelles, et de Leboeuf où il a été vendu 5,300 fr. Voyez le catalogue de Lebrun, N.o 26. Haut. 1 mètre 21 centimètres, larg. 1 m. 4 c.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [142]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le denier de César, composition de seize figures ; si la correction du dessin et un choix noble de figures n'ont pas été le partage de Rembrandt, il nous en dédommage par l'effet du clair obscur et l'harmonie, qui distinguent ses ouvrages de ceux des autres grands maîtres de son école. (Rembrandt van Ryn)|Le denier de César, composition de seize figures ; si la correction du dessin et un choix noble de figures n'ont pas été le partage de Rembrandt, il nous en dédommage par l'effet du clair obscur et l'harmonie, qui distinguent ses ouvrages de ceux des autres grands maîtres de son école.]] réalisée par Rembrandt van Ryn, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [143]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mère de douleur, assise au pied de la croix ; elle est ajustée de draperies violettes et bleues, vue de face les yeux baignés de larmes élevés vers le ciel et joignant les mains ; sur le devant de ce tableau on y remarque différens attributs de la passion. Ce morceau, d'égal mérite au précédent, est gravé par G. Edeling ; il est peint sur bois de forme octogone. Haut. 45 c., larg. 40 c. (Philippe de Champagne)|La Mère de douleur, assise au pied de la croix ; elle est ajustée de draperies violettes et bleues, vue de face les yeux baignés de larmes élevés vers le ciel et joignant les mains ; sur le devant de ce tableau on y remarque différens attributs de la passion. Ce morceau, d'égal mérite au précédent, est gravé par G. Edeling ; il est peint sur bois de forme octogone. Haut. 45 c., larg. 40 c.]] réalisée par Philippe de Champagne, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [145]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ environné de ses disciples, belle composition de vingt-une figures, sur un beau fond de paysage. Ce tableau capital présente par-tout le précieux fini et la belle manière de cet artiste, dont les productions tiennent le premier rang parmi les grands peintres de l'école française. Il vient de la maison de Luines, N.o 29 de notre catalogue, vendu 5,936 fr. Haut. 1 m. 13 c., larg. 1 m. 56 c. (Philippe de Champagne)|Jésus-Christ environné de ses disciples, belle composition de vingt-une figures, sur un beau fond de paysage. Ce tableau capital présente par-tout le précieux fini et la belle manière de cet artiste, dont les productions tiennent le premier rang parmi les grands peintres de l'école française. Il vient de la maison de Luines, N.o 29 de notre catalogue, vendu 5,936 fr. Haut. 1 m. 13 c., larg. 1 m. 56 c.]] réalisée par Philippe de Champagne, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [146]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau des plus capital de ce maître ; il représente un point de vue de campagne environnant la Meuse. La gauche de cette composition offre un riche côteau où sont trois belles vaches : celle que l'on remarque davantage occupe le premier plan ; elle est vue debout et tranquille, tandis qu'une paysanne, en corset rouge, lui tire son lait ; sur un plan plus élevé sont deux autres vaches dont une debout et l'autre accroupie. Une grande étendue de rivière sur la droite, ornée de plusieurs barques de pêcheurs et autres à la voile, contribuent au point de vue le plus vrai et le plus admirable. Ce morceau, le plus beau que nous connoissions, étoit son chef-d'oeuvre dans la collection de Van Singelandt et dans celle de Lebrun, no. 49 et son catalogue, vendu 5150 f. Hauteur 1 m. 7 c., largeur 1 m. 39 c. (Albert Cuyp)|Un tableau des plus capital de ce maître ; il représente un point de vue de campagne environnant la Meuse. La gauche de cette composition offre un riche côteau où sont trois belles vaches : celle que l'on remarque davantage occupe le premier plan ; elle est vue debout et tranquille, tandis qu'une paysanne, en corset rouge, lui tire son lait ; sur un plan plus élevé sont deux autres vaches dont une debout et l'autre accroupie. Une grande étendue de rivière sur la droite, ornée de plusieurs barques de pêcheurs et autres à la voile, contribuent au point de vue le plus vrai et le plus admirable. Ce morceau, le plus beau que nous connoissions, étoit son chef-d'oeuvre dans la collection de Van Singelandt et dans celle de Lebrun, no. 49 et son catalogue, vendu 5150 f. Hauteur 1 m. 7 c., largeur 1 m. 39 c.]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [148]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un temple de Vestales. Le sujet de ce tableau se trouve décrit dans Descamps comme un de plus capital de Gérard Lairesse, portant le titre d'Achille déguisé en fille, sous le nom de Pyrrha, à la cour de Lycomède : le fond est d'une belle architecture. Feu Remy nous l'a décrit aussi sous le même titre, au catalogue de Jullienne, au no. 194. Quoique nous ne croyons pas que ce soit le véritable sujet, peut-être est-il allégorique ; il est certain que ce tableau offre une des plus belles compositions de ce maître. Haut. 1 m. 10 c., larg. 1 m. 62 c. (Gérard de Lairesse)|L'intérieur d'un temple de Vestales. Le sujet de ce tableau se trouve décrit dans Descamps comme un de plus capital de Gérard Lairesse, portant le titre d'Achille déguisé en fille, sous le nom de Pyrrha, à la cour de Lycomède : le fond est d'une belle architecture. Feu Remy nous l'a décrit aussi sous le même titre, au catalogue de Jullienne, au no. 194. Quoique nous ne croyons pas que ce soit le véritable sujet, peut-être est-il allégorique ; il est certain que ce tableau offre une des plus belles compositions de ce maître. Haut. 1 m. 10 c., larg. 1 m. 62 c.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [149]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau du meilleur choix parmi les beaux ouvrages de ce maître, représente six enfans, filles et garçons, dansant au son d'un triangle touché par une jeune et belle femme qui est assise sur une pelouse, vêtue d'une chemise à l'antique qui lui couvre la moitié du corps, et d'une draperie rouge ; près d'elle est une draperie blanche sur laquelle est une colation ; de l'architecture, de beaux vases, et un rideau jeté sur des arbres, forment le fond du tableau. Cette composition des plus gracieuses, a un mérite tout particulier par la fraîcheur de son coloris : elle vient des collections de Gagny, où elle a été vendue 4412 f. Voyez le catalogue no. 165, et celui de Destouches, d'où il vient en dernier. Hauteur 59 c., sur 93 c. (Gérard Lairesse)|Un tableau du meilleur choix parmi les beaux ouvrages de ce maître, représente six enfans, filles et garçons, dansant au son d'un triangle touché par une jeune et belle femme qui est assise sur une pelouse, vêtue d'une chemise à l'antique qui lui couvre la moitié du corps, et d'une draperie rouge ; près d'elle est une draperie blanche sur laquelle est une colation ; de l'architecture, de beaux vases, et un rideau jeté sur des arbres, forment le fond du tableau. Cette composition des plus gracieuses, a un mérite tout particulier par la fraîcheur de son coloris : elle vient des collections de Gagny, où elle a été vendue 4412 f. Voyez le catalogue no. 165, et celui de Destouches, d'où il vient en dernier. Hauteur 59 c., sur 93 c.]] réalisée par Gérard Lairesse, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [150]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait que l'on dit être le comte d'Arondel. Ce personnage, dans une pose des plus naturelles, est vu presque de face, dans un habillement noir, et assis dans un fauteuil rouge, tenant de sa main gauche la médaille d'un ordre dont il est décoré, et de l'autre un rouleau de parchemin. Un coin de paysage et une draperie rouge dans le haut de la partie gauche sont accessoires et contribuent à présenter une des plus brillantes productions de ce grand peintre. Hauteur 1 m. 10 c., largeur 80 c. (Antoine Vandick)|Un portrait que l'on dit être le comte d'Arondel. Ce personnage, dans une pose des plus naturelles, est vu presque de face, dans un habillement noir, et assis dans un fauteuil rouge, tenant de sa main gauche la médaille d'un ordre dont il est décoré, et de l'autre un rouleau de parchemin. Un coin de paysage et une draperie rouge dans le haut de la partie gauche sont accessoires et contribuent à présenter une des plus brillantes productions de ce grand peintre. Hauteur 1 m. 10 c., largeur 80 c.]] réalisée par Antoine Vandick, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [151]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre très-beau portrait frappant de vérité ; il représente un homme de la plus forte carnation, dans un habillement noir, indiquant un personnage de la haute magistrature : il est vu de trois quarts ; il porte peu de cheveux, des moustaches et une petite barbe, ayant la main gauche posée sur le dos d'un fauteuil. Un péristile d'architecture occupe une partie du fond, où l'on voit encore un rideau retroussé, avec une partie de paysage et un ciel d'un effet piquant. Ce tableau, du beau faire de Vandick dans l'école de Rubens, a fait l'ornement des collections de Lassé et de la galerie de Lebrun, no. 93 de son catalogue. Hauteur 1 m. 84 c., largeur 1 m. 7 c. (Antoine Vandick)|Un autre très-beau portrait frappant de vérité ; il représente un homme de la plus forte carnation, dans un habillement noir, indiquant un personnage de la haute magistrature : il est vu de trois quarts ; il porte peu de cheveux, des moustaches et une petite barbe, ayant la main gauche posée sur le dos d'un fauteuil. Un péristile d'architecture occupe une partie du fond, où l'on voit encore un rideau retroussé, avec une partie de paysage et un ciel d'un effet piquant. Ce tableau, du beau faire de Vandick dans l'école de Rubens, a fait l'ornement des collections de Lassé et de la galerie de Lebrun, no. 93 de son catalogue. Hauteur 1 m. 84 c., largeur 1 m. 7 c.]] réalisée par Antoine Vandick, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [152]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme vu à mi-corps, pinçant de la guitare, la tête vue de trois quarts, il est vêtu d'un habillement d'un rouge foncé, avec revers de chemise au col. Ce tableau plein de vie est de la plus belle expression et du plus beau coloris. Citer le maître qui l'a produit, c'est en faire l'éloge, d'autant qu'il l'a fait dans le moment où il cherchoit à se rapprocher du Titien. Ce morceau a fait l'ornement des cabinets de Lassé et de Presle. Haut. 1 m. 53 c., largeur 1 m. 29 c. (Antoine Vandick)|Un jeune homme vu à mi-corps, pinçant de la guitare, la tête vue de trois quarts, il est vêtu d'un habillement d'un rouge foncé, avec revers de chemise au col. Ce tableau plein de vie est de la plus belle expression et du plus beau coloris. Citer le maître qui l'a produit, c'est en faire l'éloge, d'autant qu'il l'a fait dans le moment où il cherchoit à se rapprocher du Titien. Ce morceau a fait l'ornement des cabinets de Lassé et de Presle. Haut. 1 m. 53 c., largeur 1 m. 29 c.]] réalisée par Antoine Vandick, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [153]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle et grande composition de sept figures, représentant le Génie et les Amours de la guerre. Un canon, des armures et autres beaux accessoires y relatifs, contribuent à enrichir ce tableau, qui paroît une de ces productions que l'artiste a pris plaisir à faire. Hauteur 2 m. 54 c., largeur 1 m. 78 c. (Antoine Vandick)|Une belle et grande composition de sept figures, représentant le Génie et les Amours de la guerre. Un canon, des armures et autres beaux accessoires y relatifs, contribuent à enrichir ce tableau, qui paroît une de ces productions que l'artiste a pris plaisir à faire. Hauteur 2 m. 54 c., largeur 1 m. 78 c.]] réalisée par Antoine Vandick, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [154]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant l'enfant Jésus debout entre ses bras, sur la boule du monde, autour de laquelle on voit le serpent ; elle est sur des nuages, vue à mi-corps, environnée de deux anges formant un concert. Ce tableau de distinction, qui offre des détails d'une grande beauté, a souffert quelque altération dans la partie de la tête de la Vierge ; il provient aussi de la belle collection de Presle. Hauteur 1 m. 53 c., largeur, 1 m. 29 c. (Antoine Vandick)|La Vierge tenant l'enfant Jésus debout entre ses bras, sur la boule du monde, autour de laquelle on voit le serpent ; elle est sur des nuages, vue à mi-corps, environnée de deux anges formant un concert. Ce tableau de distinction, qui offre des détails d'une grande beauté, a souffert quelque altération dans la partie de la tête de la Vierge ; il provient aussi de la belle collection de Presle. Hauteur 1 m. 53 c., largeur, 1 m. 29 c.]] réalisée par Antoine Vandick, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [155]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne au bain surprise par les vieillards. Ce tableau, composé de trois figures de grandeur naturelle, est de la touche la plus hardie et d'un coloris que ceux de Rubens ne pourroient effacer ; un paon, un perroquet, et une corbeille remplie de fruits sur une balustrade, ornent cette composition, où l'on voit encore sur la gauche des draperies et une buire en or : un beau paysage termine le fond de ce morceau capital. Hauteur 1 m. 75 c., largeur 2 m. 15 c. (Jacques Jordaens)|Suzanne au bain surprise par les vieillards. Ce tableau, composé de trois figures de grandeur naturelle, est de la touche la plus hardie et d'un coloris que ceux de Rubens ne pourroient effacer ; un paon, un perroquet, et une corbeille remplie de fruits sur une balustrade, ornent cette composition, où l'on voit encore sur la gauche des draperies et une buire en or : un beau paysage termine le fond de ce morceau capital. Hauteur 1 m. 75 c., largeur 2 m. 15 c.]] réalisée par Jacques Jordaens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [157]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau paysage et vue de rivières, où l'on aperçoit sur la droite sept bacchantes, faunes et jeunes satyres dansant ; plus loin sont plusieurs animaux qui s'abreuvent. Dans le lointain, quelques figures conduisant des bestiaux. Ce tableau, du plus beau feuillé, est aussi d'une riche couleur et d'un effet piquant. Il vient de la collection de Presle. Hauteur 78 c. sur 97 c. (Paul Bril)|Un très-beau paysage et vue de rivières, où l'on aperçoit sur la droite sept bacchantes, faunes et jeunes satyres dansant ; plus loin sont plusieurs animaux qui s'abreuvent. Dans le lointain, quelques figures conduisant des bestiaux. Ce tableau, du plus beau feuillé, est aussi d'une riche couleur et d'un effet piquant. Il vient de la collection de Presle. Hauteur 78 c. sur 97 c.]] réalisée par Paul Bril, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [158]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs femmes qui se baignent ; le site présente une belle campagne ornée de fabriques et de quelques animaux distribués sur différens plans ; un ciel clair et de beaux lointains terminent le fond de ce tableau, qui est de la plus grande finesse. Hauteur 24 c., largeur, 32 c. (Corneil Poelemburg)|Plusieurs femmes qui se baignent ; le site présente une belle campagne ornée de fabriques et de quelques animaux distribués sur différens plans ; un ciel clair et de beaux lointains terminent le fond de ce tableau, qui est de la plus grande finesse. Hauteur 24 c., largeur, 32 c.]] réalisée par Corneil Poelemburg, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [159]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage, vu des environs d'Italie, mêlé de belles ruines. La partie du milieu offre des pâturages avec quelques bestiaux et des lointains agréables. Les premiers plans sur la gauche sont enrichis de plusieurs femmes qui se disposent à se baigner, parmi lesquelles on en distingue une, vue par le dos, tenant une draperie bleue sous son bras. Nous annonçons ce tableau précieux d'exécution, comme étant du meilleur choix et de cet émail de couleur qui attache autant l'amateur que le connoisseur, aux productions de cet aimable peintre. Haut. 37 c., larg. 46 c. (17 pouces sur 14 pouces.) Il vient du cabinet de Presle. (Corneil Poelemburg)|Un riche paysage, vu des environs d'Italie, mêlé de belles ruines. La partie du milieu offre des pâturages avec quelques bestiaux et des lointains agréables. Les premiers plans sur la gauche sont enrichis de plusieurs femmes qui se disposent à se baigner, parmi lesquelles on en distingue une, vue par le dos, tenant une draperie bleue sous son bras. Nous annonçons ce tableau précieux d'exécution, comme étant du meilleur choix et de cet émail de couleur qui attache autant l'amateur que le connoisseur, aux productions de cet aimable peintre. Haut. 37 c., larg. 46 c. (17 pouces sur 14 pouces.) Il vient du cabinet de Presle.]] réalisée par Corneil Poelemburg, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [160]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'une des femmes du Rubens, fait pour servir d'étude dans un sujet historique ; il est vu de trois quarts, la tête un peu inclinée, le corps vêtu d'une tunique de velours bleu, avec un corsage en argent brodé en or : ce morceau, d'un bel empâtement de couleurs, peut faire suite parmi les beaux portraits connus de ce maître. Ce beau tableau vient des ventes de Pralin et Donjeux, no. 30, vendu 1001 l. Haut. 66 c., larg. 51 c. (P.P. Rubens)|Le portrait d'une des femmes du Rubens, fait pour servir d'étude dans un sujet historique ; il est vu de trois quarts, la tête un peu inclinée, le corps vêtu d'une tunique de velours bleu, avec un corsage en argent brodé en or : ce morceau, d'un bel empâtement de couleurs, peut faire suite parmi les beaux portraits connus de ce maître. Ce beau tableau vient des ventes de Pralin et Donjeux, no. 30, vendu 1001 l. Haut. 66 c., larg. 51 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [163]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psyché amenée dans l'Olympe par Mercure ; l'on voit sur la droite les Grâces et Vénus qui arrivent vers l'Olympe, montées sur un char. Ce tableau, géralement pris d'après Raphaël, des quatre pendantifs qu'il a exécuté à la Farnesine, nous prouve qu'il est une des études que Rubens a fait à Rome. Hauteur 1 m. 21 c., largeur 1 m. 67 c. (P.P. Rubens)|Psyché amenée dans l'Olympe par Mercure ; l'on voit sur la droite les Grâces et Vénus qui arrivent vers l'Olympe, montées sur un char. Ce tableau, géralement pris d'après Raphaël, des quatre pendantifs qu'il a exécuté à la Farnesine, nous prouve qu'il est une des études que Rubens a fait à Rome. Hauteur 1 m. 21 c., largeur 1 m. 67 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [164]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la charité romaine. On voit dans un intérieur de prison un vieillard agenouillé les bras attachés derrière le dos ; sa fille, éplorée, lui donne à têter ; elle est à genoux, la tête tournée sur la gauche, effrayée d'être aperçue de deux soldats que l'on voit au travers des barreaux. Près d'elle, et sur le devant, est son enfant endormi, couché sur la paille et enveloppé à demi avec un linge blanc. Ce tableau, d'une couleur brillante, provient de la collection de Jullienne, n.o 97 de son catalogue, vendu 5,000 fr. Haut. 74 c., larg. 1 m. 7 c. (P.P. Rubens)|Le sujet de la charité romaine. On voit dans un intérieur de prison un vieillard agenouillé les bras attachés derrière le dos ; sa fille, éplorée, lui donne à têter ; elle est à genoux, la tête tournée sur la gauche, effrayée d'être aperçue de deux soldats que l'on voit au travers des barreaux. Près d'elle, et sur le devant, est son enfant endormi, couché sur la paille et enveloppé à demi avec un linge blanc. Ce tableau, d'une couleur brillante, provient de la collection de Jullienne, n.o 97 de son catalogue, vendu 5,000 fr. Haut. 74 c., larg. 1 m. 7 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [168]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le triomphe de la résurrection ; l'on voit le Christ assis, le bras droit élevé et appuyé sur la croix, et le bras gauche posé sur la boule du monde qu'un ange touche aussi ; au-dessus l'on voit un autre ange en demi-teinte, qui tient la palme du martyre : un troisième ange, placé sur la droite, lève la draperie rouge du Christ, pour découvrir sa plaie ; il a le corps nu, environné de son manteau qui lui couvre les cuisses ; la jambe gauche est élevée sur une tête de mort, entourée du serpent. Ce tableau capital et du plus beau faire de ce maître, offre toutes les beautés que l'on admire dans ses productions ; les figures, de grandeur naturelle, sont du caractère le plus imposant, et de la couleur la plus éclatante. Il vient de la vente Donjeu. Haut. 1 m. 78 centi., larg. 1 m. 37 c. (P.P. Rubens)|Le triomphe de la résurrection ; l'on voit le Christ assis, le bras droit élevé et appuyé sur la croix, et le bras gauche posé sur la boule du monde qu'un ange touche aussi ; au-dessus l'on voit un autre ange en demi-teinte, qui tient la palme du martyre : un troisième ange, placé sur la droite, lève la draperie rouge du Christ, pour découvrir sa plaie ; il a le corps nu, environné de son manteau qui lui couvre les cuisses ; la jambe gauche est élevée sur une tête de mort, entourée du serpent. Ce tableau capital et du plus beau faire de ce maître, offre toutes les beautés que l'on admire dans ses productions ; les figures, de grandeur naturelle, sont du caractère le plus imposant, et de la couleur la plus éclatante. Il vient de la vente Donjeu. Haut. 1 m. 78 centi., larg. 1 m. 37 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [169]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de la Sainte famille, composition de quatre figures vues plus qu'à mi-corps, de proportion naturelle. La Vierge est représentée assise dans le milieu, tenant l'enfan Jésus appuyé sur son sein, et paroissant sourire à un ange qui lui présente une corbeille remplie de fleurs ; sur la gauche on voit Saint-Joseph assis, vu de profil, enveloppé d'un manteau qu'il tient de la main droite ; un fond de paysage termine l'autre côté. Ce tableau capital et du premier ordre, fut fait par Rubens pour le sieur Grouin, où il a été conservé dans cette famille, et n'en est sorti que pour passer dans la collection de Presle : il est rare de trouver un tableau de chevalet aussi capital et aussi terminé que celui-ci, qui est d'une richesse de couleur admirable et de l'effet le plus vigoureux ; l'on ne connoît même pas, dans aucun cabinet, un morceau de forme aussi avantageuse, qui soit d'un mérite aussi parfait. Haut. 1 m. 68 c., larg. 1 m. 40 c. (P.P. Rubens)|Un repos de la Sainte famille, composition de quatre figures vues plus qu'à mi-corps, de proportion naturelle. La Vierge est représentée assise dans le milieu, tenant l'enfan Jésus appuyé sur son sein, et paroissant sourire à un ange qui lui présente une corbeille remplie de fleurs ; sur la gauche on voit Saint-Joseph assis, vu de profil, enveloppé d'un manteau qu'il tient de la main droite ; un fond de paysage termine l'autre côté. Ce tableau capital et du premier ordre, fut fait par Rubens pour le sieur Grouin, où il a été conservé dans cette famille, et n'en est sorti que pour passer dans la collection de Presle : il est rare de trouver un tableau de chevalet aussi capital et aussi terminé que celui-ci, qui est d'une richesse de couleur admirable et de l'effet le plus vigoureux ; l'on ne connoît même pas, dans aucun cabinet, un morceau de forme aussi avantageuse, qui soit d'un mérite aussi parfait. Haut. 1 m. 68 c., larg. 1 m. 40 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [170]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des rois, composition de dix-sept figures de grandeurs naturelles et vues en pieds ; la gauche du tableau offre la Vierge assise, tenant sur elle l'enfant Jésus qui reçoit l'or qu'un des mages, à genoux aux pieds de la Vierge, lui présente ; derrière elle, Saint-Joseph vu à mi-corps, et appuyé de la main gauche sur un bâton, semble indiquer à un vieillard la soumission de ces premiers rois de la terre. Dans le milieu du tableau, l'on voit le roi Maure debout, tenant un vase d'agate onix, tandis qu'un jeune page lui porte le bas du manteau ; au-dessus de lui on voit le troisième tenant l'encensoir ; derrière est un nègre soutenant son manteau ; auprès de lui se voit un jeune homme vu de face, et deux des principaux gardes à cheval, et cinq autres personnages s'empressant d'avancer pour jouir de ce dénouement respectueux ; le côté gauche offre une partie de l'étable où l'on voit le boeuf et l'âne ; le côté droit est terminé par un fond de ciel. Voilà un de ces chefs-d'oeuvre que l'on ne rencontre que dans les lieux pour lesquels ils ont été fait. Celui-ci fut placé au grand autel de l'église principale de Bergue Saint-Vinox : il y seroit encore si des réparations urgentes à faire à ladite église, et le manque de fonds, n'eussent obligé le magistrat d'en permettre la vente ; alors M. Rondon de Boiset ne négligea pas de faire l'acquisition de ce tableau, qui lui revin à plus de 60,000 fr. Ce morceau est trop connu dans les descriptions de la Flandre, dans Descamps, et par une estampe qu'en a gravée Riékemans, pour que nous nous appesentissions plus long temps sur ces détails ; le se trouve sous le N.o 28 du catalogue de M. Rondon de Boisset, et dans celui de la collection de Lebrun, sous le N.o 67. Haut. 2 m. 43 c., larg. 3 m. 8 c. (P.P. Rubens)|L'Adoration des rois, composition de dix-sept figures de grandeurs naturelles et vues en pieds ; la gauche du tableau offre la Vierge assise, tenant sur elle l'enfant Jésus qui reçoit l'or qu'un des mages, à genoux aux pieds de la Vierge, lui présente ; derrière elle, Saint-Joseph vu à mi-corps, et appuyé de la main gauche sur un bâton, semble indiquer à un vieillard la soumission de ces premiers rois de la terre. Dans le milieu du tableau, l'on voit le roi Maure debout, tenant un vase d'agate onix, tandis qu'un jeune page lui porte le bas du manteau ; au-dessus de lui on voit le troisième tenant l'encensoir ; derrière est un nègre soutenant son manteau ; auprès de lui se voit un jeune homme vu de face, et deux des principaux gardes à cheval, et cinq autres personnages s'empressant d'avancer pour jouir de ce dénouement respectueux ; le côté gauche offre une partie de l'étable où l'on voit le boeuf et l'âne ; le côté droit est terminé par un fond de ciel. Voilà un de ces chefs-d'oeuvre que l'on ne rencontre que dans les lieux pour lesquels ils ont été fait. Celui-ci fut placé au grand autel de l'église principale de Bergue Saint-Vinox : il y seroit encore si des réparations urgentes à faire à ladite église, et le manque de fonds, n'eussent obligé le magistrat d'en permettre la vente ; alors M. Rondon de Boiset ne négligea pas de faire l'acquisition de ce tableau, qui lui revin à plus de 60,000 fr. Ce morceau est trop connu dans les descriptions de la Flandre, dans Descamps, et par une estampe qu'en a gravée Riékemans, pour que nous nous appesentissions plus long temps sur ces détails ; le se trouve sous le N.o 28 du catalogue de M. Rondon de Boisset, et dans celui de la collection de Lebrun, sous le N.o 67. Haut. 2 m. 43 c., larg. 3 m. 8 c.]] réalisée par P.P. Rubens, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [171]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres tableaux représentant de belles et vastes campagnes, où l'ont voit dans l'un un moulin sur une éminence, et différens groupes de figures et voitures contribuent à orner ces deux morceaux qui sont d'une grande finesse. Haut. 13 c., larg. 21 c. (Jean Breughel, dit De Velour)|Deux autres tableaux représentant de belles et vastes campagnes, où l'ont voit dans l'un un moulin sur une éminence, et différens groupes de figures et voitures contribuent à orner ces deux morceaux qui sont d'une grande finesse. Haut. 13 c., larg. 21 c.]] réalisée par Jean Breughel, dit De Velour, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [172]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une forêt coupée par un gué que traversent plusieurs voitures attélées de cheveaux. Des voyageurs et quelques bestiaux enrichissent ce tableau, qui est de l'effet le plus piquant et du plus parfait de ce maître, n'ayant pas le ton bleu que nous ont offert plusieurs de ses productions. Il vient de la vente de Choiseuil, N.o 96 ; il est gravé dans le recueil de son cabinet, et a fait partie de la collection de Presle. Hauteur 32 centimètres sur 78 centimètres. (Jean Breughel, dit De Velour)|La vue d'une forêt coupée par un gué que traversent plusieurs voitures attélées de cheveaux. Des voyageurs et quelques bestiaux enrichissent ce tableau, qui est de l'effet le plus piquant et du plus parfait de ce maître, n'ayant pas le ton bleu que nous ont offert plusieurs de ses productions. Il vient de la vente de Choiseuil, N.o 96 ; il est gravé dans le recueil de son cabinet, et a fait partie de la collection de Presle. Hauteur 32 centimètres sur 78 centimètres.]] réalisée par Jean Breughel, dit De Velour, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [173]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hippomène et Attalante ; c'est le moment où Hippomène semble inspiré du secours de Vénus pour vaincre Attalante à la course ; sur la droite du sujet, on voit encore un autre berger endormi ; plusieurs animaux groupés sur différens plans contribuent à enrichir cette composition qui est de la touche la plus ferme et de la couleur la plus brillante ; les ouvrages de cet artiste sont rares en France, ayant été très-occupé par le roi d'Espagne dont il étoit le premier peintre. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 80 c., larg. 1 m. 5 c. (Corado)|Hippomène et Attalante ; c'est le moment où Hippomène semble inspiré du secours de Vénus pour vaincre Attalante à la course ; sur la droite du sujet, on voit encore un autre berger endormi ; plusieurs animaux groupés sur différens plans contribuent à enrichir cette composition qui est de la touche la plus ferme et de la couleur la plus brillante ; les ouvrages de cet artiste sont rares en France, ayant été très-occupé par le roi d'Espagne dont il étoit le premier peintre. Il vient du cabinet de Presle. Haut. 80 c., larg. 1 m. 5 c.]] réalisée par Corado, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [174]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant ; le premier représente l'extérieur de Saint-Pierre de Rome : ce superbe édifice se voit dans le fond : la place qui le précède est ornée d'un obélisque et de deux fontaines ; la marche d'un ambassadeur, suivi d'un nombreux cortége, se voit sur le devant ; plus de quatre cents figures groupées et distribuées sur différens plans, ornent ce morceau : le second offre la vue de l'intérieur de cette église ; le choeur se voit dans le fond, et se trouve précédé de la coupole, dans le milieu de laquelle on voit un autel décoré de plusieurs colonnes ; la nef est décorée de riches pilastres, et la voûte de sculpture à plusieurs figures colossales et de médaillons avec divers attributs relatifs aux dignités du saint siége, enrichissent ce vaste monument, dans lequel on compte plus de cent figures. Ces deux tableaux, dont la perspective se trouve observée au premier degré, joignent à la couleur la plus brillante, un ton harmonieux et argentin, que l'on aime à voir dans les productions de ce maître, dont ceux-ci peuvent être regardés comme méritant de fixer l'attention des amateurs. Haut. 1 m. 29 c. sur 1 m. 94 c. (Haut. 4 pieds , largeur 6 pieds.) Ils viennent de la collection de Bergeret, N.o 2 du catalogue. (Jean-Paul Pannini)|Deux tableaux faisant pendant ; le premier représente l'extérieur de Saint-Pierre de Rome : ce superbe édifice se voit dans le fond : la place qui le précède est ornée d'un obélisque et de deux fontaines ; la marche d'un ambassadeur, suivi d'un nombreux cortége, se voit sur le devant ; plus de quatre cents figures groupées et distribuées sur différens plans, ornent ce morceau : le second offre la vue de l'intérieur de cette église ; le choeur se voit dans le fond, et se trouve précédé de la coupole, dans le milieu de laquelle on voit un autel décoré de plusieurs colonnes ; la nef est décorée de riches pilastres, et la voûte de sculpture à plusieurs figures colossales et de médaillons avec divers attributs relatifs aux dignités du saint siége, enrichissent ce vaste monument, dans lequel on compte plus de cent figures. Ces deux tableaux, dont la perspective se trouve observée au premier degré, joignent à la couleur la plus brillante, un ton harmonieux et argentin, que l'on aime à voir dans les productions de ce maître, dont ceux-ci peuvent être regardés comme méritant de fixer l'attention des amateurs. Haut. 1 m. 29 c. sur 1 m. 94 c. (Haut. 4 pieds , largeur 6 pieds.) Ils viennent de la collection de Bergeret, N.o 2 du catalogue.]] réalisée par Jean-Paul Pannini, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [175]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Nôces de Cana, grande et belle composition de plus de quarante figures artistement distribuées sur le devant d'un riche fond d'architecture. On voit sur la gauche le banquet placé à l'entrée d'une galerie : le milieu présente une grande arcade qui découvre un beau palais : à droite est une colonnade près de laquelle est placé un buffet richement garni : des jardins, un ciel pur et brillant, terminet le fond de ce tableau. Nous croyons devoir assurer aux amateurs, que ce morceau capital mérite une attention particulière. La composition en est riche et des plus intéressantes, le ton de couleur harmonieux et brillant, la perspective exacte et la touche ferme, spirituelle et savante : toutes les beautés et les perfections de l'art semblent être réunies pour présenter un chef-d'oeuvre. Voyez le catalogue de Merle, N.o 6. Hauteur 80 centimètres, largeur 1 mètre 18 c. (Jean-Paul Pannini)|Les Nôces de Cana, grande et belle composition de plus de quarante figures artistement distribuées sur le devant d'un riche fond d'architecture. On voit sur la gauche le banquet placé à l'entrée d'une galerie : le milieu présente une grande arcade qui découvre un beau palais : à droite est une colonnade près de laquelle est placé un buffet richement garni : des jardins, un ciel pur et brillant, terminet le fond de ce tableau. Nous croyons devoir assurer aux amateurs, que ce morceau capital mérite une attention particulière. La composition en est riche et des plus intéressantes, le ton de couleur harmonieux et brillant, la perspective exacte et la touche ferme, spirituelle et savante : toutes les beautés et les perfections de l'art semblent être réunies pour présenter un chef-d'oeuvre. Voyez le catalogue de Merle, N.o 6. Hauteur 80 centimètres, largeur 1 mètre 18 c.]] réalisée par Jean-Paul Pannini, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [176]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge, vue de trois quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique lavande et d'une draperie bleue. Ce précieux tableau l'un des plus beaux de ce maître, vient des collections de Tallard, Gagny et Boisset, où il a été vendu 3,500 fr. pour le cabint de Presle. Haut. 75 c., larg. 48 c. (Carlo Cignani)|La Sainte Vierge, vue de trois quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique lavande et d'une draperie bleue. Ce précieux tableau l'un des plus beaux de ce maître, vient des collections de Tallard, Gagny et Boisset, où il a été vendu 3,500 fr. pour le cabint de Presle. Haut. 75 c., larg. 48 c.]] réalisée par Carlo Cignani, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [177]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau allégorique, sujet de trois figures, représentant Jupiter comme créateur de la peinture : il est représenté assis devant un chevalet, peignant un paysage qui paroît être le site où il est occupé à peindre : derrière et près de lui, se voit Mercure, paroissant marquer le silence à une femme qui est placée sur un plan plus éloigné. Hauteur 54 centimètres, largeur 69. (P. François Mola)|Un tableau allégorique, sujet de trois figures, représentant Jupiter comme créateur de la peinture : il est représenté assis devant un chevalet, peignant un paysage qui paroît être le site où il est occupé à peindre : derrière et près de lui, se voit Mercure, paroissant marquer le silence à une femme qui est placée sur un plan plus éloigné. Hauteur 54 centimètres, largeur 69.]] réalisée par P. François Mola, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [179]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de forme ovale sur le travers, représentant la Vierge vue à mi-corps, tenant auprès d'elle l'enfant Jésus endormi ; derrière ce groupe, on voit deux anges, dont un joint les mains en signe d'admiration. C'est encore une des bonnes productions de ce maître. (François Albani, dit l'Albane)|Un tableau de forme ovale sur le travers, représentant la Vierge vue à mi-corps, tenant auprès d'elle l'enfant Jésus endormi ; derrière ce groupe, on voit deux anges, dont un joint les mains en signe d'admiration. C'est encore une des bonnes productions de ce maître.]] réalisée par François Albani, dit l'Albane, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [180]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de douze figures, représentant Diane et ses nymphes désarmant les Amours endormis. Cette belle composition est exécutée avec toute la grâce et la finesse que l'on aime à admirer dans les productions de ce maître. (François Albani, dit l'Albane)|Un tableau de douze figures, représentant Diane et ses nymphes désarmant les Amours endormis. Cette belle composition est exécutée avec toute la grâce et la finesse que l'on aime à admirer dans les productions de ce maître.]] réalisée par François Albani, dit l'Albane, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [181]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Andromède, figure de forte proportion, elle est vue de bout, et jusqu'aux genoux, la tête penchée, enchaînée par le bras gauche, ajustée d'une draperie rougeâtre, qui se détache sur un fond nuagé ; ce tableau vigoureux est d'une exécution agréable ; Cabinet de Presle. Haut. 1 m. 29, larg. 96 c. (Guido Cagnacci)|Andromède, figure de forte proportion, elle est vue de bout, et jusqu'aux genoux, la tête penchée, enchaînée par le bras gauche, ajustée d'une draperie rougeâtre, qui se détache sur un fond nuagé ; ce tableau vigoureux est d'une exécution agréable ; Cabinet de Presle. Haut. 1 m. 29, larg. 96 c.]] réalisée par Guido Cagnacci, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [182]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Rachel cachant les dieux de Laban, dans le moment où ce dernier les cherche ; elle est assise dessus tandis qu'il les lui demande. On voit près d'elle une femme tenant un enfant et un autre qui lui tient le bras. Un homme apporte un ballot. Plus loin, et en plan coupé, plusieurs hommes conduisent des chameaux chargés. Ce tableau, d'une belle conservation, est aussi agréable par sa composition que par un faire facile : il est orné de dix figures de proportions, demi-grandeur. Hauteur 96 c., largeur, 1 m. 29 c. (37 pouces sur 47 pouces.) Collection de Presle. (J.C. Procaccini)|Rachel cachant les dieux de Laban, dans le moment où ce dernier les cherche ; elle est assise dessus tandis qu'il les lui demande. On voit près d'elle une femme tenant un enfant et un autre qui lui tient le bras. Un homme apporte un ballot. Plus loin, et en plan coupé, plusieurs hommes conduisent des chameaux chargés. Ce tableau, d'une belle conservation, est aussi agréable par sa composition que par un faire facile : il est orné de dix figures de proportions, demi-grandeur. Hauteur 96 c., largeur, 1 m. 29 c. (37 pouces sur 47 pouces.) Collection de Presle.]] réalisée par J.C. Procaccini, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [183]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine dans le désert. Elle est vue de face, le regard élevé vers le ciel ; de beaux cheveux blonds tombent sur ses épaules. Cette belle figure, de grandeur naturelle, vue jusqu'aux genoux, a la main droite ouverte sur la poitrine, s'appuyant sur la main gauche ; elle est vêtue d'une soutane jaunâtre et d'une draperie bleue : à droite du tableau se voit un vase de parfums. Ce morceau, du plus beau et du plus grand caractère, est d'un ton clair et brillant et de l'exécution la plus ferme : il provient des riches collections de Tallard et de Presle. Haut. 1 m. 29 c., largeur 97 c. (Guido Réni)|La Madeleine dans le désert. Elle est vue de face, le regard élevé vers le ciel ; de beaux cheveux blonds tombent sur ses épaules. Cette belle figure, de grandeur naturelle, vue jusqu'aux genoux, a la main droite ouverte sur la poitrine, s'appuyant sur la main gauche ; elle est vêtue d'une soutane jaunâtre et d'une draperie bleue : à droite du tableau se voit un vase de parfums. Ce morceau, du plus beau et du plus grand caractère, est d'un ton clair et brillant et de l'exécution la plus ferme : il provient des riches collections de Tallard et de Presle. Haut. 1 m. 29 c., largeur 97 c.]] réalisée par Guido Réni, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [184]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Noces de Cana. On y voit la Vierge et Jésus, qui sont les figures principales, placés sur le devant, au coin de la table et dans l'instant du miracle. Le fond est occupé par les époux et nombre de convives ; sur la gauche, les serviteurs sont occupés à remplir des vases d'eau et de vin. Ce tableau est composé de vingt-deux figures : elles sont éclairées par un jour argentin qui répand un charme harmonieux sur cette composition, l'une des plus capitales que l'on connaisse en France de ce maître, dont les ouvrages sont fort rares. Il vient du cabinet de Jullienne, no. 83, et de la vente de Conti, no. 164 du catalogue, et en dernier de la collection de Presle. Hauteur 1 m. 78 c., largeur 2 m. 29 c. (Barthelemi-Etienne Murillo)|Les Noces de Cana. On y voit la Vierge et Jésus, qui sont les figures principales, placés sur le devant, au coin de la table et dans l'instant du miracle. Le fond est occupé par les époux et nombre de convives ; sur la gauche, les serviteurs sont occupés à remplir des vases d'eau et de vin. Ce tableau est composé de vingt-deux figures : elles sont éclairées par un jour argentin qui répand un charme harmonieux sur cette composition, l'une des plus capitales que l'on connaisse en France de ce maître, dont les ouvrages sont fort rares. Il vient du cabinet de Jullienne, no. 83, et de la vente de Conti, no. 164 du catalogue, et en dernier de la collection de Presle. Hauteur 1 m. 78 c., largeur 2 m. 29 c.]] réalisée par Barthelemi-Etienne Murillo, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [188]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux des plus capitaux connus de ce maître, représentans, l'un le pasteur gardant ses brebis ; et l'autre, St.-Jean caressant son mouton. Dans le premier on voit le bon pasteur debout, ayant le regard élevé vers le ciel, s'appuyant de la main droite sur un mouton et tenant de la gauche une houlette ; sur la droite est un autre mouton ; et un troisième en demi-teinte sur la gauche. Le second représente saint Jean également debout et de même proportion que le précédent, le regard en face, caressant son agneau qui est sur un tertre. Au bas est le bâton avec la légende de l'Agnus dei. Les fonds sont occupés par un ciel, du paysage et des montagnes. Haut. 1 m. 61 c., larg. 1 m. 7 c. (5 pieds sur 3 p. 4 p.) Toile. Si le plus souvent nous nous sommes interdit des éloges répétés, nous sommes aussi forcés de nous laisser aller à leur impulsion, et nous quittons l'art pour n'admirer que la divinité. Ces deux chefs-d'oeuvre, dont l'exécution est la plus parfaite, viennent du cabinet de la Guiche, no.13, et ci-devant de Lassay. Le Christ se trouve gravé à Londres par Major, d'après une copie faite par Grimoux, qui y fut vendue un prix considérable ; l'autre se trouve gravé en manière noire. Ils ont fait partie de la belle collection d'Aranc-de-Presle, où ils ont été admirés par tous les curieux de l'Europe, pendant les vingt-cinq ans qu'ils y ont été placés. (Barthelemi-Etienne Murillo)|Deux tableaux des plus capitaux connus de ce maître, représentans, l'un le pasteur gardant ses brebis ; et l'autre, St.-Jean caressant son mouton. Dans le premier on voit le bon pasteur debout, ayant le regard élevé vers le ciel, s'appuyant de la main droite sur un mouton et tenant de la gauche une houlette ; sur la droite est un autre mouton ; et un troisième en demi-teinte sur la gauche. Le second représente saint Jean également debout et de même proportion que le précédent, le regard en face, caressant son agneau qui est sur un tertre. Au bas est le bâton avec la légende de l'Agnus dei. Les fonds sont occupés par un ciel, du paysage et des montagnes. Haut. 1 m. 61 c., larg. 1 m. 7 c. (5 pieds sur 3 p. 4 p.) Toile. Si le plus souvent nous nous sommes interdit des éloges répétés, nous sommes aussi forcés de nous laisser aller à leur impulsion, et nous quittons l'art pour n'admirer que la divinité. Ces deux chefs-d'oeuvre, dont l'exécution est la plus parfaite, viennent du cabinet de la Guiche, no.13, et ci-devant de Lassay. Le Christ se trouve gravé à Londres par Major, d'après une copie faite par Grimoux, qui y fut vendue un prix considérable ; l'autre se trouve gravé en manière noire. Ils ont fait partie de la belle collection d'Aranc-de-Presle, où ils ont été admirés par tous les curieux de l'Europe, pendant les vingt-cinq ans qu'ils y ont été placés.]] réalisée par Barthelemi-Etienne Murillo, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [189]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchanales de femmes, de faunes et d'enfans ; composition de neuf figures. On voit sur le devant une femme à demi couchée, tenant de la main droite une coupe dans laquelle un faune lui verse du vin : devant elle sont deux autres enfans, dont un tenant un vase ; sur la droite, un petit faune tient une pomme : on voit dans le fond un groupe de deux autres figures, un vase forme de ceux des Médicis ; et un fond de paysage termine cette composition, qui est une des belles productions de ce maître. Hauteur 97 c., largeur 1 m. 13 c. (37 pouces sur 42 pouces.) Il provient du cabinet de Presle. (Sébastien Ricci)|Bacchanales de femmes, de faunes et d'enfans ; composition de neuf figures. On voit sur le devant une femme à demi couchée, tenant de la main droite une coupe dans laquelle un faune lui verse du vin : devant elle sont deux autres enfans, dont un tenant un vase ; sur la droite, un petit faune tient une pomme : on voit dans le fond un groupe de deux autres figures, un vase forme de ceux des Médicis ; et un fond de paysage termine cette composition, qui est une des belles productions de ce maître. Hauteur 97 c., largeur 1 m. 13 c. (37 pouces sur 42 pouces.) Il provient du cabinet de Presle.]] réalisée par Sébastien Ricci, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [190]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine, vue à mi-corps, la tête tournée de profil, tenant dans ses bras un fragment de la roue de son martyre : elle a l'épaule découverte, et est vêtue d'une draperie violete. Ce tableau, du caractère le plus noble, est encore du dessin le plus correct et du pinceau le plus moelleux. Il vient aussi de la collection de Presle. Hauteur 88. c. larg. 80 c. (Carlo-Dolci)|Sainte Catherine, vue à mi-corps, la tête tournée de profil, tenant dans ses bras un fragment de la roue de son martyre : elle a l'épaule découverte, et est vêtue d'une draperie violete. Ce tableau, du caractère le plus noble, est encore du dessin le plus correct et du pinceau le plus moelleux. Il vient aussi de la collection de Presle. Hauteur 88. c. larg. 80 c.]] réalisée par Carlo-Dolci, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [191]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ganimède, représenté sous la figure d'un beau jeune homme blond, de grandeur naturelle, vu jusqu'aux genoux, ayant les cheveux bouclés, le regard tourné de face, tenant d'une main une riche équerre d'or, se détachant sur un linge blanc qui tombe sur sa cuisse, et de l'autre main tenant une belle coupe de cristal : il est ajusté d'une draperie bleue qui lui couvre en partie la cuisse gauche. Nous ne craindrons pas de dire que ce tableau, qui est d'un fini précieux, est une des plus belles productions de ce maître. Hauteur 1 m. 29 c., largeur 97 c. (48 pouces sur 36 pouces.) Il vient de la collection d'Aranc de Presle. (Carlo-Dolci)|Ganimède, représenté sous la figure d'un beau jeune homme blond, de grandeur naturelle, vu jusqu'aux genoux, ayant les cheveux bouclés, le regard tourné de face, tenant d'une main une riche équerre d'or, se détachant sur un linge blanc qui tombe sur sa cuisse, et de l'autre main tenant une belle coupe de cristal : il est ajusté d'une draperie bleue qui lui couvre en partie la cuisse gauche. Nous ne craindrons pas de dire que ce tableau, qui est d'un fini précieux, est une des plus belles productions de ce maître. Hauteur 1 m. 29 c., largeur 97 c. (48 pouces sur 36 pouces.) Il vient de la collection d'Aranc de Presle.]] réalisée par Carlo-Dolci, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [192]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Agnès, vue à mi-corps : le regard élevé, la main droite ouverte sur la poitrine, elle tient une palme de la main gauche appuyée sur son agneau : elle est vêtue d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce tableau, du plus parfait de ce maître, est digne des belles productions du Dominiquin : il vient de la vente de Conti et du cabinet de Presle. Hauteur 64 c. largeur 50 c. (Alexandre Turchi, dit Véronèse)|Sainte Agnès, vue à mi-corps : le regard élevé, la main droite ouverte sur la poitrine, elle tient une palme de la main gauche appuyée sur son agneau : elle est vêtue d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce tableau, du plus parfait de ce maître, est digne des belles productions du Dominiquin : il vient de la vente de Conti et du cabinet de Presle. Hauteur 64 c. largeur 50 c.]] réalisée par Alexandre Turchi, dit Véronèse, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [193]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de trois figures, peint sur marbre noir, représentant un Génie tenant deux tables : on voit écrit, sur celle qu'il tient de la main droite, Tabula rosa ; celle de la gauche porte : Intellectu agens est quid divini. L'une des autres figures représente la Vérité de l'histoire, tenant de la main droite le miroir de la vérité et un livre portant pour titre, Historia ; elle a la main gauche appuyée sur l'épaule droite du Génie, et regarde avec attention la troisième figure représentant l'ange de la Nature couronné, avec le caducée, et les ailes de Mercure aux pieds, avec cette inscription au bas : Volunas ut nature maris. Ce tableau de la première classe parmi les ouvrages de chevalet de l'école italienne, peut être considéré comme un chef-d'oeuvre de l'art. Hauteur 1 m. 15 c., largeur 85 c. (Alexandre Turchi, dit Véronèse)|Un sujet de trois figures, peint sur marbre noir, représentant un Génie tenant deux tables : on voit écrit, sur celle qu'il tient de la main droite, Tabula rosa ; celle de la gauche porte : Intellectu agens est quid divini. L'une des autres figures représente la Vérité de l'histoire, tenant de la main droite le miroir de la vérité et un livre portant pour titre, Historia ; elle a la main gauche appuyée sur l'épaule droite du Génie, et regarde avec attention la troisième figure représentant l'ange de la Nature couronné, avec le caducée, et les ailes de Mercure aux pieds, avec cette inscription au bas : Volunas ut nature maris. Ce tableau de la première classe parmi les ouvrages de chevalet de l'école italienne, peut être considéré comme un chef-d'oeuvre de l'art. Hauteur 1 m. 15 c., largeur 85 c.]] réalisée par Alexandre Turchi, dit Véronèse, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [195]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Repos de la sainte famille. On voit la Vierge assise, regardant l'enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, jouant avec le petit saint Jean : sur le devant sont deux lapins blancs ; et plus loin, en repos, saint Joseph au pied d'un arbre. Le fond est occupé par trois petites figures, dont un pâtre ; des ruines d'architecture et des lointains terminent cette belle production, digne des beaux ouvrages du Titien, dont il a toute la force et la couleur. Il vient des collections de Tallard et de Presle. Hauteur 80 c., largeur 1 m. 5 c. (Palme le Vieux)|Le Repos de la sainte famille. On voit la Vierge assise, regardant l'enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, jouant avec le petit saint Jean : sur le devant sont deux lapins blancs ; et plus loin, en repos, saint Joseph au pied d'un arbre. Le fond est occupé par trois petites figures, dont un pâtre ; des ruines d'architecture et des lointains terminent cette belle production, digne des beaux ouvrages du Titien, dont il a toute la force et la couleur. Il vient des collections de Tallard et de Presle. Hauteur 80 c., largeur 1 m. 5 c.]] réalisée par Palme le Vieux, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [196]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de trois figures de proportions demi-nature, représentant Vénus empêchant un satire de réveiller l'Amour. Le fond est terminé par un beau site de paysage. Ce tableau rare, est une des belles productions de P. Véronèse. Hauteur 1 m. 62 c., largeur 1 m. 29 c. (Paul Caliari de Vérone, dit Paul Véronèse)|Un sujet de trois figures de proportions demi-nature, représentant Vénus empêchant un satire de réveiller l'Amour. Le fond est terminé par un beau site de paysage. Ce tableau rare, est une des belles productions de P. Véronèse. Hauteur 1 m. 62 c., largeur 1 m. 29 c.]] réalisée par Paul Caliari de Vérone, dit Paul Véronèse, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [198]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ conduit au tombeau par Joseph d'Arimathie, accompagné des saintes femmes. Composition de cinq figures de grandeur naturelle. Ce tableau est d'une belle exécution et de la plus belle couleur ; c'est une des productions capitales et rare de l'école vénitienne ; il vient de la vente de Donjeux, n.o 26 de son catalogue, vendu 7.900 fr. Haut. 1 m. 99 c., larg. 1 m. 45 c. (Jacques Robusti, dit Tentoret)|Le Christ conduit au tombeau par Joseph d'Arimathie, accompagné des saintes femmes. Composition de cinq figures de grandeur naturelle. Ce tableau est d'une belle exécution et de la plus belle couleur ; c'est une des productions capitales et rare de l'école vénitienne ; il vient de la vente de Donjeux, n.o 26 de son catalogue, vendu 7.900 fr. Haut. 1 m. 99 c., larg. 1 m. 45 c.]] réalisée par Jacques Robusti, dit Tentoret, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [199]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, allaitant l'enfant Jésus. A ses pieds, on voit S.te Catherine tenant la palme de son martyre, et, et sic sur la droite, S. Jean portant une croix ; près de lui son mouton. Ce tableau, rare et précieux, est une des plus riches compositions que l'on puisse trouver en aussi petit. Haut. 37 c., larg. 32 c. (Titien Vecelli)|La Vierge assise, allaitant l'enfant Jésus. A ses pieds, on voit S.te Catherine tenant la palme de son martyre, et, et sic sur la droite, S. Jean portant une croix ; près de lui son mouton. Ce tableau, rare et précieux, est une des plus riches compositions que l'on puisse trouver en aussi petit. Haut. 37 c., larg. 32 c.]] réalisée par Titien Vecelli, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [202]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos en Egypte. On voit la Vierge assise, tenant l'enfant Jésus, à qui des anges présentent une corbeille remplie de fleurs. Cette composition de dix figures, est d'une belle couleur et du beau faire de ce maître. Haut. 1 m. 50 c., larg. 1 m. 10 c. (C. Maratti)|Un Repos en Egypte. On voit la Vierge assise, tenant l'enfant Jésus, à qui des anges présentent une corbeille remplie de fleurs. Cette composition de dix figures, est d'une belle couleur et du beau faire de ce maître. Haut. 1 m. 50 c., larg. 1 m. 10 c.]] réalisée par C. Maratti, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [203]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la naissance de la Vierge. Belle et grande composition de neuf figures : un riche fond d'architecture et une gloire céleste terminent le fond de cette rare production, dont la distribution large des lumières, et le grand jet des draperies, caractérisent bien la manière de ce maître. Haut. 42 c., larg. 53 c. (Pietro Berettini, dit Pietre de Cortone)|Un sujet de la naissance de la Vierge. Belle et grande composition de neuf figures : un riche fond d'architecture et une gloire céleste terminent le fond de cette rare production, dont la distribution large des lumières, et le grand jet des draperies, caractérisent bien la manière de ce maître. Haut. 42 c., larg. 53 c.]] réalisée par Pietro Berettini, dit Pietre de Cortone, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [204]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Justice, représentée sous la figure d'une jeune femme, vue à mi-corps, la tête de trois quarts, le bras droit appuyé sur un faisceau d'armes, tenant des balances de la main gauche : elle est vêtue d'une tunique bleue et d'une draperie jaune : le fond est terminé par un paysage qui se détache d'un ciel brillant. Ce tableau est d'une couleur vigoureuse et agréable ; il vient du cabinet d'Aranc de Presle. Haut. 1 m. 29 c., sur 97 c. (J.F. Romanelli)|La Justice, représentée sous la figure d'une jeune femme, vue à mi-corps, la tête de trois quarts, le bras droit appuyé sur un faisceau d'armes, tenant des balances de la main gauche : elle est vêtue d'une tunique bleue et d'une draperie jaune : le fond est terminé par un paysage qui se détache d'un ciel brillant. Ce tableau est d'une couleur vigoureuse et agréable ; il vient du cabinet d'Aranc de Presle. Haut. 1 m. 29 c., sur 97 c.]] réalisée par J.F. Romanelli, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [205]
  • 1800.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. Sébastien percé de flèches, attaché à un arbre par les deux bras qui sont élevés sur sa tête. Cette figure, de proportion de nature, est vue jusqu'aux genoux, le regard élevé vers le ciel, indiquant au plus haut degré d'expression la fermeté de son ame à souffrir son martyre. Ce tableau est une de ces productions rares à rencontrer : il se trouve gravé d'après ce maître. Hauteur 1 mètre 30 cent., larg. 89 cent. (Dominique Zampieri, dit le Dominiquin)|S. Sébastien percé de flèches, attaché à un arbre par les deux bras qui sont élevés sur sa tête. Cette figure, de proportion de nature, est vue jusqu'aux genoux, le regard élevé vers le ciel, indiquant au plus haut degré d'expression la fermeté de son ame à souffrir son martyre. Ce tableau est une de ces productions rares à rencontrer : il se trouve gravé d'après ce maître. Hauteur 1 mètre 30 cent., larg. 89 cent.]] réalisée par Dominique Zampieri, dit le Dominiquin, vendue par [[[Citoyen Robit]]]. [207]