Ventes d'œuvres le 1801.02.23
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- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le buste d'un vieillard ; il est vu de face portant une longue barbe blanche, ajusté d'une fraise qui se détache sur un habillement noir. réalisée par Inconnu, vendue par Claude Tolozan, achetée par Houé au prix de 38 fl. [1]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux Tableau offre un pays plat de la plus grande étendue. Sur le devant est un terrain sabloneux couvert de mousse, broussailles et vieux arbres ; il est enrichi de diverses figures, dont un groupe de deux hommes avec une femme et des enfans, qui sont près d'une haie de planches qui entoure une partie de terre labourée, bordée au côté opposé, et à droite du Tableau, par des arbres. Dans l'éloignement l'on voit encore des plaines immenses terminées par des lointains d'une grande richesse, et qui s'étendent plus loin que la vue. A gauche, sur un plan reculé, l'on voit un homme qui précède un charriot encore très-éloigné de lui. Adrien Van de Velde semble avoir apporté tous ses soins pour contribuer à la perfection de ce Tableau, en l'ornant de ses figures qui sont on ne peut plus naturellement distribuées. En un mot, c'est un chef-d'oeuvre de perspective : tout y est d'une touche fine et moelleuse, et l'entente du clair-obscur y est telle, que plus on le regarde, et plus il fait illusion. (Winantz (Jean))|Ce précieux Tableau offre un pays plat de la plus grande étendue. Sur le devant est un terrain sabloneux couvert de mousse, broussailles et vieux arbres ; il est enrichi de diverses figures, dont un groupe de deux hommes avec une femme et des enfans, qui sont près d'une haie de planches qui entoure une partie de terre labourée, bordée au côté opposé, et à droite du Tableau, par des arbres. Dans l'éloignement l'on voit encore des plaines immenses terminées par des lointains d'une grande richesse, et qui s'étendent plus loin que la vue. A gauche, sur un plan reculé, l'on voit un homme qui précède un charriot encore très-éloigné de lui. Adrien Van de Velde semble avoir apporté tous ses soins pour contribuer à la perfection de ce Tableau, en l'ornant de ses figures qui sont on ne peut plus naturellement distribuées. En un mot, c'est un chef-d'oeuvre de perspective : tout y est d'une touche fine et moelleuse, et l'entente du clair-obscur y est telle, que plus on le regarde, et plus il fait illusion.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 1690 fl. [2]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un site montagneux. Au milieu, sur le devant, on voit un cavalier descendu de son cheval, et qui se fait dire la bonne aventure. A gauche et sur un plan plus reculé, est un groupe de bohémiens avec leurs femmes et leurs enfans, qui se chauffent auprès d'un grand feu. Sur le premier plan, à droite, on voit un homme à cheval, tourné du côté opposé et semblant attendre son camarade. Ce Tableau fait une variété intéressante parmi le nombre de ceux du même auteur, qui sont dans cette collection ; le ton de couleur en est chaud et transparent, et la touche large et facile. (Wouvermans (Philippe))|Le point de vue d'un site montagneux. Au milieu, sur le devant, on voit un cavalier descendu de son cheval, et qui se fait dire la bonne aventure. A gauche et sur un plan plus reculé, est un groupe de bohémiens avec leurs femmes et leurs enfans, qui se chauffent auprès d'un grand feu. Sur le premier plan, à droite, on voit un homme à cheval, tourné du côté opposé et semblant attendre son camarade. Ce Tableau fait une variété intéressante parmi le nombre de ceux du même auteur, qui sont dans cette collection ; le ton de couleur en est chaud et transparent, et la touche large et facile.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Henry au prix de 2000 fl. [3]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage enrichi de figures, dont un homme à cheval, attendant un autre cavalier occupé à remonter son étrier. A droite et presque sur le premier plan, on voit un paysan assis sur un tronc d'arbre, et causant avec une femme qui tient son enfant. Ce joli groupe se détache sur un fond de chaumière pittoresque, près de laquelle est un toit de paille soutenu par un arbre. La gauche est terminée par de riches lointains. Tous les détails de ce charmant Tableau ressortent avec un sic admirable intelligence, et sont en opposition avec un ciel bien nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi. (Wouvermans (Philippe))|Le point de vue d'un paysage enrichi de figures, dont un homme à cheval, attendant un autre cavalier occupé à remonter son étrier. A droite et presque sur le premier plan, on voit un paysan assis sur un tronc d'arbre, et causant avec une femme qui tient son enfant. Ce joli groupe se détache sur un fond de chaumière pittoresque, près de laquelle est un toit de paille soutenu par un arbre. La gauche est terminée par de riches lointains. Tous les détails de ce charmant Tableau ressortent avec un sic admirable intelligence, et sont en opposition avec un ciel bien nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gambat au prix de 2210 fl. [4]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Encore un de ces précieux morceaux difficiles à rencontrer ; il est connu sous le titre de la Chasse au vol. Dans un vaste paysage découvert, on voit une compagnie de chasseurs à cheval, parmi lesquels est une femme ; ils suivent au grand galop un cavalier monté sur un cheval isabelle. Diverses petites figures répandues avec art sur différens plans, contribuent à la richesse de cette composition ; de beaux lointains terminés par de hautes montagnes, se lient de la manière la plus piquante et la plus harmonieuse à un ciel admirablement nuagé. Nous ne craignons pas de l'indiquer comme un de ces morceaux de choix qui attirent l'oeil, par le charme de sa composition et la perfection de la touche et de la couleur. (Wouvermans (Philippe))|Encore un de ces précieux morceaux difficiles à rencontrer ; il est connu sous le titre de la Chasse au vol. Dans un vaste paysage découvert, on voit une compagnie de chasseurs à cheval, parmi lesquels est une femme ; ils suivent au grand galop un cavalier monté sur un cheval isabelle. Diverses petites figures répandues avec art sur différens plans, contribuent à la richesse de cette composition ; de beaux lointains terminés par de hautes montagnes, se lient de la manière la plus piquante et la plus harmonieuse à un ciel admirablement nuagé. Nous ne craignons pas de l'indiquer comme un de ces morceaux de choix qui attirent l'oeil, par le charme de sa composition et la perfection de la touche et de la couleur.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Theys pr la Hollande au prix de 2750 fl. [5]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vaste étendue de mer, pendant un grand calme, et couverte de plusieurs barques marchandes, bateaux de pêcheurs, navires de guerre, barquettes, etc. Ce Tableau présente au premier coup-d'oeil, un des ouvrages capitaux et précieux de W. Van de Velde, mais l'examen des détails, soit dans les agrées ou les figures, y laisse découvrir une restauration qui couvre cette touche franche et moelleuse du grand peintre. (Velde (Willem Van de))|Une vaste étendue de mer, pendant un grand calme, et couverte de plusieurs barques marchandes, bateaux de pêcheurs, navires de guerre, barquettes, etc. Ce Tableau présente au premier coup-d'oeil, un des ouvrages capitaux et précieux de W. Van de Velde, mais l'examen des détails, soit dans les agrées ou les figures, y laisse découvrir une restauration qui couvre cette touche franche et moelleuse du grand peintre.]] réalisée par Velde (Willem Van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 900 fl. [6]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage, dont le premier plan est entièrement couvert de bestiaux, tels que vaches, boucs et moutons. Auprès d'un arbre, l'on voit un cavalier ajusté d'un manteau et monté sur un cheval gris. Il est arrêté à causer avec une villageoise assise près d'une fontaine. A côté d'elle est un enfant, la tête appuyée sur son coude. De jolis lointains éclairés par un ciel pétillant terminent cette composition, où il règne un ton de couleur admirable, avec une touche large et les tons ordinaires aux ouvrages de cet habile peintre. Celui-ci a l'avantage d'avoir conservé le ton de fraîcheur dans les arbres, ainsi que cet émail et cette couleur argentine qui distinguent le grand talent de son auteur. (Velde (Adrien van de))|Le point de vue d'un riche paysage, dont le premier plan est entièrement couvert de bestiaux, tels que vaches, boucs et moutons. Auprès d'un arbre, l'on voit un cavalier ajusté d'un manteau et monté sur un cheval gris. Il est arrêté à causer avec une villageoise assise près d'une fontaine. A côté d'elle est un enfant, la tête appuyée sur son coude. De jolis lointains éclairés par un ciel pétillant terminent cette composition, où il règne un ton de couleur admirable, avec une touche large et les tons ordinaires aux ouvrages de cet habile peintre. Celui-ci a l'avantage d'avoir conservé le ton de fraîcheur dans les arbres, ainsi que cet émail et cette couleur argentine qui distinguent le grand talent de son auteur.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Naudou au prix de 2582 fl. [7]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un canal glacé. On y voit nombre de figures dont plusieurs s'amusent à patiner. Sur le premier plan, à gauche, sont quatre personnages de belles proportions, qui jouent à la crosse. A droite, on voit deux femmes dans un traîneau que l'on va lancer sur la glace. Du même côté, sur un plan très-éloigné, est une tente où l'on distingue beaucoup de monde rassemblé. Cette composition représentée à l'effet d'un beau jour d'hiver, est éclairée par un ciel chaud et lumineux, annonçant le coucher du soleil. Tous les éloges que nous pourrions faire de cet admirable tableau seraient insuffisans ; il réunit à une touche large et moelleuse, un degré de finesse et une vérité d'attitude et de mouvement, qui semble animer ses personnages. Nous le recommandons comme étant un chef-d'oeuvre dans son genre. (Velde (Adrien van de))|La vue d'un canal glacé. On y voit nombre de figures dont plusieurs s'amusent à patiner. Sur le premier plan, à gauche, sont quatre personnages de belles proportions, qui jouent à la crosse. A droite, on voit deux femmes dans un traîneau que l'on va lancer sur la glace. Du même côté, sur un plan très-éloigné, est une tente où l'on distingue beaucoup de monde rassemblé. Cette composition représentée à l'effet d'un beau jour d'hiver, est éclairée par un ciel chaud et lumineux, annonçant le coucher du soleil. Tous les éloges que nous pourrions faire de cet admirable tableau seraient insuffisans ; il réunit à une touche large et moelleuse, un degré de finesse et une vérité d'attitude et de mouvement, qui semble animer ses personnages. Nous le recommandons comme étant un chef-d'oeuvre dans son genre.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 3000 fl. [8]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre tableau de même dimension, représentant le point de vue d'un des plus riches ports d'Italie, par un grand calme et à la chaleur d'un soleil couchant ; la partie droite présente un fanal de belle construction, sur un massif avançant dans la mer, et où sont différemment occupés nombre de travailleurs ; un rivage chargé de personnages, indique le sujet d'un débarquement, dont le navire, sur un plan éloigné, à la gauche, est encore garni de ses voiles. Cet admirable ouvrage, d'une exécution très-précise, produit cette illusion de vérité, cette intelligence de perspective qui convient à représenter la grandeur et la richesse des ports de mer. Ce morceau et le précédent suffisent seuls à tous éloges. (Vernet (Joseph))|Le pendant. Un autre tableau de même dimension, représentant le point de vue d'un des plus riches ports d'Italie, par un grand calme et à la chaleur d'un soleil couchant ; la partie droite présente un fanal de belle construction, sur un massif avançant dans la mer, et où sont différemment occupés nombre de travailleurs ; un rivage chargé de personnages, indique le sujet d'un débarquement, dont le navire, sur un plan éloigné, à la gauche, est encore garni de ses voiles. Cet admirable ouvrage, d'une exécution très-précise, produit cette illusion de vérité, cette intelligence de perspective qui convient à représenter la grandeur et la richesse des ports de mer. Ce morceau et le précédent suffisent seuls à tous éloges.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Vernet au prix de 1550 fl. [9]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un moyen Tableau de cette qualité précieuse et recherchée parmi les brillantes productions de Vernet, en Italie, portant la date de 1748. Il représente le sujet d'un naufrage, avec tout l'effroi de ses détails, et le charme d'une touche admirable, savante et énergique. Contre une masse de roches surmontée d'une grosse tour, et occupant la partie gauche, une barque s'est brisée, et les passagers qui ont échappé à la tempête forment un magnifique groupe sur le rivage ; une autre barque, du même côté, lutte encore contre les flots et la colère de ce terrible élément. Un ciel artistement nuagé, contribue par le foyer de sa lumière à un effet général aussi juste que piquant. (Vernet (Joseph))|Un moyen Tableau de cette qualité précieuse et recherchée parmi les brillantes productions de Vernet, en Italie, portant la date de 1748. Il représente le sujet d'un naufrage, avec tout l'effroi de ses détails, et le charme d'une touche admirable, savante et énergique. Contre une masse de roches surmontée d'une grosse tour, et occupant la partie gauche, une barque s'est brisée, et les passagers qui ont échappé à la tempête forment un magnifique groupe sur le rivage ; une autre barque, du même côté, lutte encore contre les flots et la colère de ce terrible élément. Un ciel artistement nuagé, contribue par le foyer de sa lumière à un effet général aussi juste que piquant.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Carle Vernet au prix de 2600 fl. [10]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de la porte de Tivoli et des fortifications qui en dépendent ; une rivière baigne ses murs, et l'on y voit une grande barque où se transportent des marchandises. Parmi nombre de petites figures dessinées avec art et précision, un voiturier qui passe sous la porte avec sa voiture, semble se diriger du côté du port. Cette partie, dans un admirable ton de couleur, et d'accord avec tous les autres détails, produit une grande illusion. Il serait difficile de faire un choix plus heureux dans le petit nombre de morceaux qui sont connus de cet artiste ; il est en général de ce ton argentin préféré des connaisseurs. (Ulft (Jacques Van der))|Un point de vue de la porte de Tivoli et des fortifications qui en dépendent ; une rivière baigne ses murs, et l'on y voit une grande barque où se transportent des marchandises. Parmi nombre de petites figures dessinées avec art et précision, un voiturier qui passe sous la porte avec sa voiture, semble se diriger du côté du port. Cette partie, dans un admirable ton de couleur, et d'accord avec tous les autres détails, produit une grande illusion. Il serait difficile de faire un choix plus heureux dans le petit nombre de morceaux qui sont connus de cet artiste ; il est en général de ce ton argentin préféré des connaisseurs.]] réalisée par Ulft (Jacques Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 850 fl. [11]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une copie soignée du Tableau de Gerard Dow, décrit dans ce Catalogue sous le no 27. Nous avons laissé subsister l'attribution que l'on fait de cet ouvrage à Van Tool ; mais cet habile disciple n'aurait pas manqué cette transparence et ce jeu de couleur qui règnent dans l'original. On pourrait plutôt en faire honneur à Biscaye, qui n'était que praticien. (Tool (Pierre Van))|Une copie soignée du Tableau de Gerard Dow, décrit dans ce Catalogue sous le no 27. Nous avons laissé subsister l'attribution que l'on fait de cet ouvrage à Van Tool ; mais cet habile disciple n'aurait pas manqué cette transparence et ce jeu de couleur qui règnent dans l'original. On pourrait plutôt en faire honneur à Biscaye, qui n'était que praticien.]] réalisée par Tool (Pierre Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lebrun jeune au prix de 901 fl. [12]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un sujet de même genre, offrant un charmant paysage avec chaumière, et perspective d'une prairie sur la partie droite. Du même côté, sur le devant, un vieux pâtre est occupé à ôter les puces de son chien en gardant son troupeau. L'effet indique la fin du jour. (Teniers (David))|Le pendant. Un sujet de même genre, offrant un charmant paysage avec chaumière, et perspective d'une prairie sur la partie droite. Du même côté, sur le devant, un vieux pâtre est occupé à ôter les puces de son chien en gardant son troupeau. L'effet indique la fin du jour.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par C Vernet au prix de 650 fl. [13]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage mêlé de roches et de quelques fabriques qui se détachent sur un ciel nuageux, clair et argentin. Le premier plan est enrichi du sujet d'un pâtre endormi en gardant son troupeau, dont une partie laisse voir une belle vache grisâtre, quatre moutons et quelques accessoires. Ce joli morceau fait une agréable variété de genre et de manière dans cette collection. (Teniers (David))|Un site de paysage mêlé de roches et de quelques fabriques qui se détachent sur un ciel nuageux, clair et argentin. Le premier plan est enrichi du sujet d'un pâtre endormi en gardant son troupeau, dont une partie laisse voir une belle vache grisâtre, quatre moutons et quelques accessoires. Ce joli morceau fait une agréable variété de genre et de manière dans cette collection.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Vernet pour Morand au prix de 655 fl. [14]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une cuisine. On y voit à droite, sur une table, un panier de fruit et de gibier ; à terre un chaudron et une grande bouteille de grès et autres ustensiles de ménage, le tout formant un groupe qui se détache sur un pan de mur chargé d'autres accessoires. A gauche et sur le premier plan, est un jeune homme portant un plat à sa main. Dans le fond on voit deux hommes et une femme auprès d'une cheminée, dont un, vu par le dos, tient un verre. Ce Tableau, d'un ton clair et argentin, est aussi du meilleur tems du maître, et peut être, du côté de la perfection, comparé à celui qui le précède. (Teniers (David))|L'intérieur d'une cuisine. On y voit à droite, sur une table, un panier de fruit et de gibier ; à terre un chaudron et une grande bouteille de grès et autres ustensiles de ménage, le tout formant un groupe qui se détache sur un pan de mur chargé d'autres accessoires. A gauche et sur le premier plan, est un jeune homme portant un plat à sa main. Dans le fond on voit deux hommes et une femme auprès d'une cheminée, dont un, vu par le dos, tient un verre. Ce Tableau, d'un ton clair et argentin, est aussi du meilleur tems du maître, et peut être, du côté de la perfection, comparé à celui qui le précède.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 1810 fl. [15]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de place, offrant le sujet du lion malade. Cet animal superbe, et dompté par ses souffrances, est couché sans mouvement et assailli par une multitude de lièvres qui abusent de sa faiblesse. Tous les ouvrages de ce grand coloriste présentent un touche fière et savante, et cette énergie de dessin qui lui a mérité le titre de premier peintre des animaux. Nous ne présentons point celui-ci sous les rapports d'une grande valeur, mais comme une étude marquante pour les artistes. (Sneders (François))|Un Tableau de place, offrant le sujet du lion malade. Cet animal superbe, et dompté par ses souffrances, est couché sans mouvement et assailli par une multitude de lièvres qui abusent de sa faiblesse. Tous les ouvrages de ce grand coloriste présentent un touche fière et savante, et cette énergie de dessin qui lui a mérité le titre de premier peintre des animaux. Nous ne présentons point celui-ci sous les rapports d'une grande valeur, mais comme une étude marquante pour les artistes.]] réalisée par Sneders (François), vendue par Claude Tolozan, achetée par Boissel au prix de 500 fl. [16]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un tertre élevé, dans une grande étendue de prairies sabonneuses ; on y voit plusieurs, bestiaux, vaches et moutons, que garde un jeune pâtre qui est couché sur la gauche. Ce joli tableau est de la touche facile et vraie de ce bon paysagiste. (Romyn (Willem))|Le point de vue d'un tertre élevé, dans une grande étendue de prairies sabonneuses ; on y voit plusieurs, bestiaux, vaches et moutons, que garde un jeune pâtre qui est couché sur la gauche. Ce joli tableau est de la touche facile et vraie de ce bon paysagiste.]] réalisée par Romyn (Willem), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bereyter au prix de 450 fl. [17]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage avec chaumières et moulins, terminé par une forêt et pris à l'effet d'un tems orageux. Les devans de ce Tableau offrent un site montagneux couvert en partie de mousse et de broussailles. Sur la hauteur est un chêne d'un feuillé admirable, et qui se détache avec vigueur sur un beau ciel, dont les nuages de belles formes contrastent parfaitement avec un arc-en-ciel et un effet de soleil qui éclaire d'une manière piquante cette composition pittoresque, sans nuire en rien à l'harmonie si ordinaire aux ouvrages de ce peintre. (Ruisdael (Jacques))|Le point de vue d'un paysage avec chaumières et moulins, terminé par une forêt et pris à l'effet d'un tems orageux. Les devans de ce Tableau offrent un site montagneux couvert en partie de mousse et de broussailles. Sur la hauteur est un chêne d'un feuillé admirable, et qui se détache avec vigueur sur un beau ciel, dont les nuages de belles formes contrastent parfaitement avec un arc-en-ciel et un effet de soleil qui éclaire d'une manière piquante cette composition pittoresque, sans nuire en rien à l'harmonie si ordinaire aux ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Guerin au prix de 1650 fl. [18]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jugement de Pâris, représenté dans un beau site de paysage d'Italie, mêlé de ruines et de riches lointains. Cette composition, des plus gracieuses, offre sur la partie droite et à l'ombre d'une masse d'arbres, le berger Pâris, assis et dans le mouvement d'offrir la pomme à l'une des trois Déesses qui sont devant lui. Diverses autres figures font accessoires au sujet et contribuent à la richesse de l'ensemble. Nous ne doutons point que ce Tableau très-capital de son auteur, ne soit remarqué. On y retrouvera cet agréable fini et cette finesse de couleur qui l'a toujours distingué. (Poelemburg (Corneille))|Le jugement de Pâris, représenté dans un beau site de paysage d'Italie, mêlé de ruines et de riches lointains. Cette composition, des plus gracieuses, offre sur la partie droite et à l'ombre d'une masse d'arbres, le berger Pâris, assis et dans le mouvement d'offrir la pomme à l'une des trois Déesses qui sont devant lui. Diverses autres figures font accessoires au sujet et contribuent à la richesse de l'ensemble. Nous ne doutons point que ce Tableau très-capital de son auteur, ne soit remarqué. On y retrouvera cet agréable fini et cette finesse de couleur qui l'a toujours distingué.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 955 fl. [19]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet agréable tableau offre le point de vue d'un site montagneux pris à l'effet d'une belle matinée. Sur la droite est un pont de pierre jeté sur une rivière de l'eau la plus limpide. A la sortie du pont est un pâtre monté sur un âne, et conduisant une vache et quelques boeufs. A la droite, sont de grands arbres qui se lient parfaitement avec un lointain très-harmonieux. Ce morceau, où l'effet du soleil est ménagé avec art, présente une de ces compositions rares où le peintre a su réunir le charme du coloris à la finesse et à l'esprit de la touche. Le parti qu'il a pris produit un effet piquant, et la nature semble embellie par son pinceau. Il provient du cabinet de Locquet, où il était regardé comme étant du meilleur choix. (Pynacker (Adam))|Cet agréable tableau offre le point de vue d'un site montagneux pris à l'effet d'une belle matinée. Sur la droite est un pont de pierre jeté sur une rivière de l'eau la plus limpide. A la sortie du pont est un pâtre monté sur un âne, et conduisant une vache et quelques boeufs. A la droite, sont de grands arbres qui se lient parfaitement avec un lointain très-harmonieux. Ce morceau, où l'effet du soleil est ménagé avec art, présente une de ces compositions rares où le peintre a su réunir le charme du coloris à la finesse et à l'esprit de la touche. Le parti qu'il a pris produit un effet piquant, et la nature semble embellie par son pinceau. Il provient du cabinet de Locquet, où il était regardé comme étant du meilleur choix.]] réalisée par Pynacker (Adam), vendue par Claude Tolozan, achetée par Vernet pour Morand au prix de 1715 fl. [20]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre Tableau, également précieux, offrant une grande étendue de pays, avec figures et monumens, pris à l'effet d'une fraîche matinée. Sur le devant, à droite, l'on voit les débris d'une superbe architecture avec bas-relief, près de laquelle est un groupe de trois figures. A gauche est une rivière, bordée du côté opposé par des ruines, derrière lesquelles s'élève un site montagneux, d'où découvre un magnifique lointain terminé par de hautes montagnes. Ce Tableau, aussi parfait dans ses détails que celui que nous venons de décrire, mérite, à tous égards, de lui servir de pendant. Ils viennent tous deux de la collection de Gagny, et primitivement de celle de madame la comtesse de Verrue (Patel (Pierre))|Le pendant. Un autre Tableau, également précieux, offrant une grande étendue de pays, avec figures et monumens, pris à l'effet d'une fraîche matinée. Sur le devant, à droite, l'on voit les débris d'une superbe architecture avec bas-relief, près de laquelle est un groupe de trois figures. A gauche est une rivière, bordée du côté opposé par des ruines, derrière lesquelles s'élève un site montagneux, d'où découvre un magnifique lointain terminé par de hautes montagnes. Ce Tableau, aussi parfait dans ses détails que celui que nous venons de décrire, mérite, à tous égards, de lui servir de pendant. Ils viennent tous deux de la collection de Gagny, et primitivement de celle de madame la comtesse de Verrue]] réalisée par Patel (Pierre), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 470 fl. [21]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage et d'architecture, enrichi de figures et bestiaux. Sur le premier plan, à gauche, on voit une jeune paysanne qui conduit deux vaches avec deux chèvres à un abreuvoir qui est sur le devant à droite. Dans le coin, à gauche, un homme et une femme, faisant un rappel de lumière agréable, passent près des débris d'un ancien temple, dont on voit encore deux colonnes sur leurs bases, surmontées d'un entablement. Cette partie de ruines se détache sur un fond d'arbres du feuillé le plus précieux. A la droite du Tableau sont divers autres débris, en avant d'un terrein élevé, où l'on distingue plusieurs figures. De beaux lointains, traversés par une rivière, terminent cette riche composition prise à l'effet du soleil couchant. Tout y est rendu avec précision ; la touche en est aussi ferme que précieuse, et le ton de couleur admirable : on ne peut, en un mot, rien rencontrer de plus parfait de ce maître. Ils viennent tous deux de la collection de Gagny, et primitivement de celle de madame la comtesse de Verrue. (Patel (Pierre) 1650)|Un point de vue de paysage et d'architecture, enrichi de figures et bestiaux. Sur le premier plan, à gauche, on voit une jeune paysanne qui conduit deux vaches avec deux chèvres à un abreuvoir qui est sur le devant à droite. Dans le coin, à gauche, un homme et une femme, faisant un rappel de lumière agréable, passent près des débris d'un ancien temple, dont on voit encore deux colonnes sur leurs bases, surmontées d'un entablement. Cette partie de ruines se détache sur un fond d'arbres du feuillé le plus précieux. A la droite du Tableau sont divers autres débris, en avant d'un terrein élevé, où l'on distingue plusieurs figures. De beaux lointains, traversés par une rivière, terminent cette riche composition prise à l'effet du soleil couchant. Tout y est rendu avec précision ; la touche en est aussi ferme que précieuse, et le ton de couleur admirable : on ne peut, en un mot, rien rencontrer de plus parfait de ce maître. Ils viennent tous deux de la collection de Gagny, et primitivement de celle de madame la comtesse de Verrue.]] réalisée par Patel (Pierre) 1650, vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 465 fl. [22]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un médecin représenté dans son cabinet, consultant une fiole d'urine qu'il tient de la main gauche. Ce personnage savant est placé devant une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont posés un livre de botanique et divers papiers qui forment accessoires. Ce tableau est encore de la précieuse qualité d'Ostade, et de sa plus forte couleur. (Ostade (Adrien Van))|Un médecin représenté dans son cabinet, consultant une fiole d'urine qu'il tient de la main gauche. Ce personnage savant est placé devant une table couverte d'un riche tapis de Turquie, où sont posés un livre de botanique et divers papiers qui forment accessoires. Ce tableau est encore de la précieuse qualité d'Ostade, et de sa plus forte couleur.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 810 fl. [23]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une tabagie où sont rassemblés plusieurs matelots hollandais, on en voit trois dans le milieu de la pièce et autour d'une table, causant et buvant après s'être amusés au jeu de cartes. Derrière eux et devant une cheminée, est encore un autre groupe de femmes. Cette composition, aussi vraie que la nature, est remplie des plus riches détails. Ce Tableau, de belle qualité, provient de la riche collection de sir Gregori-Page, célèbre amateur anglais. (Ostade (Adrien Van))|Dans l'intérieur d'une tabagie où sont rassemblés plusieurs matelots hollandais, on en voit trois dans le milieu de la pièce et autour d'une table, causant et buvant après s'être amusés au jeu de cartes. Derrière eux et devant une cheminée, est encore un autre groupe de femmes. Cette composition, aussi vraie que la nature, est remplie des plus riches détails. Ce Tableau, de belle qualité, provient de la riche collection de sir Gregori-Page, célèbre amateur anglais.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 2050 fl. [24]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le pendant. Un autre intérieur d'église, encore précieusement terminé, dont l'effet est rendu à la lueur de plusieurs lampes et des flambeaux. réalisée par Neef (Pierre), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 180 fl. [25]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un intérieur d'église éclairé au jour, et pris dans un des momens où il ne s'y fait aucune cérémonie. Ce petit morceau, en ovale, joint à l'exécution la plus précieuse, les règles de l'architecture et de la perspective. réalisée par Neef (Pierre), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 200 fl. [26]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre beau point de vue de paysage, du site le plus riant ; la partie droite, entièrement garnie d'arbres légers, laisse apercevoir quelques roches avec chûtes d'eau. A gauche passe un chemin où Andrien Van de Velde a placé un cavalier qui accompagne une dame à la chasse, montée sur un cheval gris-pomelé ; plusieurs valets et des chiens font encore une richesse agréable dans cette partie, qui est terminée par de beaux côteaux et lointains. Il provient, ainsi que le précédant, de la collection Locquet, nos 242 et 243. (Moucheron (Fréderic de))|Le pendant. Un autre beau point de vue de paysage, du site le plus riant ; la partie droite, entièrement garnie d'arbres légers, laisse apercevoir quelques roches avec chûtes d'eau. A gauche passe un chemin où Andrien Van de Velde a placé un cavalier qui accompagne une dame à la chasse, montée sur un cheval gris-pomelé ; plusieurs valets et des chiens font encore une richesse agréable dans cette partie, qui est terminée par de beaux côteaux et lointains. Il provient, ainsi que le précédant, de la collection Locquet, nos 242 et 243.]] réalisée par Moucheron (Fréderic de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 1370 fl. [27]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois, avec d'agréables lointains et des collines entrecoupées d'une rivière. Dans un chemin qui va en remontant, vers le milieu du premier plan, on voit un bouvier qui conduit quelques boeufs et des moutons. Ce groupe admirable et de la plus précieuse exécution de Van de Velde, y donne autant de prix que d'intérêt, et présente un des morceaux de choix, et parfaits, de ces deux maîtres. Il provient, ainsi que le précédant, de la collection Locquet, nos 242 et 243. (Moucheron (Fréderic de))|Un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois, avec d'agréables lointains et des collines entrecoupées d'une rivière. Dans un chemin qui va en remontant, vers le milieu du premier plan, on voit un bouvier qui conduit quelques boeufs et des moutons. Ce groupe admirable et de la plus précieuse exécution de Van de Velde, y donne autant de prix que d'intérêt, et présente un des morceaux de choix, et parfaits, de ces deux maîtres. Il provient, ainsi que le précédant, de la collection Locquet, nos 242 et 243.]] réalisée par Moucheron (Fréderic de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 1260 fl. [28]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage d'Italie, avec ruines de monumens baignées par un lac. L'artiste, en imitant le beau style du Guaspre, a placé deux figures de nymphes sur la gauche du premier plan, dont une est dans le mouvement de suspendre quelque chose à une branche d'arbre. (Millet (Francisque))|Un site de paysage d'Italie, avec ruines de monumens baignées par un lac. L'artiste, en imitant le beau style du Guaspre, a placé deux figures de nymphes sur la gauche du premier plan, dont une est dans le mouvement de suspendre quelque chose à une branche d'arbre.]] réalisée par Millet (Francisque), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 150 fl. [29]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un site de paysage montagneux, et sur le premier plan, on voit un pâtre assis à la gauche, auprès d'un grand arbre, en gardant son troupeau. On y distingue, dans le milieu, un boeuf blanchâtre, qui semble être animé par une touche aussi vraie que précieuse. Une autre vache, des moutons et chèvres, contribuent à former le groupe le plus piquant et le plus agréable que puisse offrir la nature. Il est peu de morceaux plus fins et plus curieux de J. Lingelback. (Lingelback (Jean))|Dans un site de paysage montagneux, et sur le premier plan, on voit un pâtre assis à la gauche, auprès d'un grand arbre, en gardant son troupeau. On y distingue, dans le milieu, un boeuf blanchâtre, qui semble être animé par une touche aussi vraie que précieuse. Une autre vache, des moutons et chèvres, contribuent à former le groupe le plus piquant et le plus agréable que puisse offrir la nature. Il est peu de morceaux plus fins et plus curieux de J. Lingelback.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 810 fl. [30]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Divers animaux de basse-cour, offrant le sujet d'une poule blanche de belle espèce, effrayée pour ses petits, à l'aproche d'un fort dindon ; mais un coq vigoureux et du plus riche plumage, est placé dans le milieu et semble disposé à défendre cette bonne mère. Divers autres détails contribuent à présenter un des ouvrages de choix de ce peintre, que l'on peut dire le premier de son genre, puisqu'il a représenté la nature, au degré de faire illusion, autant dans le mouvement des animaux que dans la justesse de touche et le ton des plumages. Il provient du riche cabinet de M. de Heer Lubling. (Honderkoeter (Melchior))|Divers animaux de basse-cour, offrant le sujet d'une poule blanche de belle espèce, effrayée pour ses petits, à l'aproche d'un fort dindon ; mais un coq vigoureux et du plus riche plumage, est placé dans le milieu et semble disposé à défendre cette bonne mère. Divers autres détails contribuent à présenter un des ouvrages de choix de ce peintre, que l'on peut dire le premier de son genre, puisqu'il a représenté la nature, au degré de faire illusion, autant dans le mouvement des animaux que dans la justesse de touche et le ton des plumages. Il provient du riche cabinet de M. de Heer Lubling.]] réalisée par Honderkoeter (Melchior), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie au prix de 1000 fl. [31]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition offre la vue intérieure d'une ville de Hollande. Le fond est orné de trois édifices principaux, bien distincts et séparés par deux rues qui les traversent. A droite est une ancienne église, vers laquelle se dirige une dame avec son enfant. Au milieu est un couvent ; l'on y voit sur l'escalier, et près de la porte, deux religieux prêts à entrer. De l'autre côté de la rue est une église, d'où l'on voit sortir une procession. Les devans du Tableau sont encore ornés de différentes figures, aussi bien peintes que spirituellement touchée sic par Eglon Van der Neer, parmi lesquelles est un cul de jatte qui demande l'aumône à deux personnages, dont un vêtu de rouge. Cette composition est de la plus grande richesse, tant par le nombre considérable de figures que l'on y voit, que par la belle ordonnance des bâtimens, et le précieux de son exécution. Le ton des briques et des murailles est dégradé suivant les règles de la perspective, de la manière la plus harmonieuse. Il n'y avait que cette collection, dont nous faisons la vente aujourd'hui, qui put nous mettre à même d'offrir aux amateurs, la réunion de ces trois chefs-d'oeuvres. (Heyden (J. Van der))|Cette composition offre la vue intérieure d'une ville de Hollande. Le fond est orné de trois édifices principaux, bien distincts et séparés par deux rues qui les traversent. A droite est une ancienne église, vers laquelle se dirige une dame avec son enfant. Au milieu est un couvent ; l'on y voit sur l'escalier, et près de la porte, deux religieux prêts à entrer. De l'autre côté de la rue est une église, d'où l'on voit sortir une procession. Les devans du Tableau sont encore ornés de différentes figures, aussi bien peintes que spirituellement touchée sic par Eglon Van der Neer, parmi lesquelles est un cul de jatte qui demande l'aumône à deux personnages, dont un vêtu de rouge. Cette composition est de la plus grande richesse, tant par le nombre considérable de figures que l'on y voit, que par la belle ordonnance des bâtimens, et le précieux de son exécution. Le ton des briques et des murailles est dégradé suivant les règles de la perspective, de la manière la plus harmonieuse. Il n'y avait que cette collection, dont nous faisons la vente aujourd'hui, qui put nous mettre à même d'offrir aux amateurs, la réunion de ces trois chefs-d'oeuvres.]] réalisée par Heyden (J. Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Elie pour Mr Denon au prix de 3000 fl. [32]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre magnifique portrait de même proportion, indiquant la femme du personnage précédent. Cette dame, de carnation blonde, est représentée assise, et dans un riche habillement de satin noir, relevé d'une jupe rouge garnie d'une dentelle d'or. A sa droite et debout, on voit avec intérêt un joli enfant qui reçoit des fruits que lui présente sa mère. Du même côté, un petit chien blanc forme encore un accessoire agréable. Ce morceau et le précédent justifient la grande célébrité de leur auteur. Ils joignent à un faire admirable, ce degré de vérité qui produit l'illusion de la nature. Ils proviennent de la belle galerie de Marigny. (Voyez le Catalogue de cette vente, no. 115.) (Helst (Bartholomée Van der))|Le pendant. Un autre magnifique portrait de même proportion, indiquant la femme du personnage précédent. Cette dame, de carnation blonde, est représentée assise, et dans un riche habillement de satin noir, relevé d'une jupe rouge garnie d'une dentelle d'or. A sa droite et debout, on voit avec intérêt un joli enfant qui reçoit des fruits que lui présente sa mère. Du même côté, un petit chien blanc forme encore un accessoire agréable. Ce morceau et le précédent justifient la grande célébrité de leur auteur. Ils joignent à un faire admirable, ce degré de vérité qui produit l'illusion de la nature. Ils proviennent de la belle galerie de Marigny. (Voyez le Catalogue de cette vente, no. 115.)]] réalisée par Helst (Bartholomée Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison pr Seguin au prix de 951 fl. [33]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un personnage hollandais, représenté de grandeur naturelle, et assis dans un intérieur d'appartement, ayant la tête de trois-quarts, et coiffé d'un chapeau rabattu à haute forme. Son habillement noir indiquerait le costume d'un bourgmestre ; à ses pieds on remarque un chien barbet, touché avec le plus grand art, et de cette frappante vérité qui fixe l'attention. A gauche du sujet, et en accessoire, est une pendule en cuivre, de forme gothique, et placée sur une table isolée dans la chambre et couverte d'un tapis. Ils proviennent de la belle galerie de Marigny (Helst (Bartholomée Van der))|Le portrait d'un personnage hollandais, représenté de grandeur naturelle, et assis dans un intérieur d'appartement, ayant la tête de trois-quarts, et coiffé d'un chapeau rabattu à haute forme. Son habillement noir indiquerait le costume d'un bourgmestre ; à ses pieds on remarque un chien barbet, touché avec le plus grand art, et de cette frappante vérité qui fixe l'attention. A gauche du sujet, et en accessoire, est une pendule en cuivre, de forme gothique, et placée sur une table isolée dans la chambre et couverte d'un tapis. Ils proviennent de la belle galerie de Marigny]] réalisée par Helst (Bartholomée Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison pr Seguin au prix de 705 fl. [34]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le portrait d'un artiste graveur, représenté presque de face, dans l'ancien costume hollandais, ayant la main gauche portée sur une estampe. Morceau de caractère pour les hauts d'un cabinet. réalisée par Fevre (le) surnommé le Vieux, vendue par Claude Tolozan, achetée par Renaut au prix de 201 fl. [35]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de corps-de-garde où sont rassemblés divers personnages. La partie gauche du sujet offre plusieurs femmes et des soldats groupés avec des instrumens de guerre. Un officier, campé dans le milieu du sujet, semble attirer tous les regards. Près de lui est encore un chien lévrier ; et plus loin, en second plan, on distingue un cheval grisâtre. Ce Tableau est précieux dans tous ses détails, et d'un bon choix parmi les ouvrages de ce peintre ; il provient de la collection de feu Pierre Locquet, à Amsterdam. (Voyez son Catalogue, no. 83.) (Duc (Jean le))|Un intérieur de corps-de-garde où sont rassemblés divers personnages. La partie gauche du sujet offre plusieurs femmes et des soldats groupés avec des instrumens de guerre. Un officier, campé dans le milieu du sujet, semble attirer tous les regards. Près de lui est encore un chien lévrier ; et plus loin, en second plan, on distingue un cheval grisâtre. Ce Tableau est précieux dans tous ses détails, et d'un bon choix parmi les ouvrages de ce peintre ; il provient de la collection de feu Pierre Locquet, à Amsterdam. (Voyez son Catalogue, no. 83.)]] réalisée par Duc (Jean le), vendue par Claude Tolozan, achetée par Vernet fils pour M Morand rue l'université au prix de 991 fl. [36]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue de la Meuse, bordé sur le devant par une plaine où l'on voit à gauche, et sur différens plans, trois vaches en repos et variées de couleurs ; plus loin en est une autre debout et vue de face, qui se lie parfaitement avec ce groupe, et dont le ton doré se détache harmonieusement sur une montagne élevée, où sont deux paysans montés sur des ânes ; au milieu, sur le devant, sont deux jeunes pâtres, dont un est assis jouant de la musette ; cette composition est terminée à droite par de beaux lointains. Ce tableau est d'une perfection égale au précédent, tant par la beauté de l'exécution que par la force du coloris et la vérité de tous les détails. (Cuyp (Albert))|Un riche point de vue de la Meuse, bordé sur le devant par une plaine où l'on voit à gauche, et sur différens plans, trois vaches en repos et variées de couleurs ; plus loin en est une autre debout et vue de face, qui se lie parfaitement avec ce groupe, et dont le ton doré se détache harmonieusement sur une montagne élevée, où sont deux paysans montés sur des ânes ; au milieu, sur le devant, sont deux jeunes pâtres, dont un est assis jouant de la musette ; cette composition est terminée à droite par de beaux lointains. Ce tableau est d'une perfection égale au précédent, tant par la beauté de l'exécution que par la force du coloris et la vérité de tous les détails.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delahante pour la Hollande au prix de 5500 fl. [37]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Magdelaine pénitente, représentée dans de riches habillemens de soie, exprimant son repentir et foulant aux pieds une cassette remplie de bijoux. Cette figure, de grande proportion naturelle, se détache avec art sur un fond de draperie rouge, sans nuire à la fraîcheur des carnations. On voit à la droite une femme dans un grand recueillement et couverte d'un voile noir, ayant les bras croisés. Ce Tableau est d'une touche hardie et de cette fraîcheur de coloris qui l'a fait attribuer à Rubens, mais nous ne le croyons que d'un de ses premiers disciples ; il produirait le plus grand effet dans les hauts d'une galerie. (Crayer (Gaspar de))|La Magdelaine pénitente, représentée dans de riches habillemens de soie, exprimant son repentir et foulant aux pieds une cassette remplie de bijoux. Cette figure, de grande proportion naturelle, se détache avec art sur un fond de draperie rouge, sans nuire à la fraîcheur des carnations. On voit à la droite une femme dans un grand recueillement et couverte d'un voile noir, ayant les bras croisés. Ce Tableau est d'une touche hardie et de cette fraîcheur de coloris qui l'a fait attribuer à Rubens, mais nous ne le croyons que d'un de ses premiers disciples ; il produirait le plus grand effet dans les hauts d'une galerie.]] réalisée par Crayer (Gaspar de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gambart au prix de 741 fl. [38]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme représentée à mi-corps devant une balustrade, et dans le mouvement de porter une montre à son oreille. Un tapis de Turquie et deux pêches forment, sur la droite, de jolis accessoires. Ce petit morceau est terminé dans la manière précieuse de Schalken. (Burg (van der))|Une jeune femme représentée à mi-corps devant une balustrade, et dans le mouvement de porter une montre à son oreille. Un tapis de Turquie et deux pêches forment, sur la droite, de jolis accessoires. Ce petit morceau est terminé dans la manière précieuse de Schalken.]] réalisée par Burg (van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 275 fl. [39]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un très-petit tableau offrant un point de vue de hautes montagnes baignées par un fleuve. Le premier plan est enrichi de quelques petites figures avec animaux d'une touche aussi fine que spirituelle. réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par Theys pour la Hollande au prix de 585 fl. [40]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage de site montagneux, offrant vers la droite une ruine pittoresque, indiquant encore les restes d'un portique, qui se détache par un ton de couleur le plus riche et le plus vigoureux sur un ciel chaud et légérement nuagé, pris à l'heure du soleil couchant. Une rivière limpide baigne le pied de ce monument, et laisse voir quatre boeufs et une chèvre que conduit une villageoise assise sur un âne, et causant avec un personnage ajusté d'un manteau. Du même côté on distingue un homme accompagné de son chien, portant un paquet sous le bras. Tout ce que l'art peut offrir de séduisant et de charme, est porté dans ce joli morceau au plus haut degré de perfection. Il y règne une couleur forte et brillante, et une intelligence de clair-obscur admirable, qui, jointe à cette touche saillante et spirituelle, distingue l'un des plus grands paysagistes. Il se trouve décrit et gravé dans le cabinet Poullain. (Berghem (Nicolas))|Le point de vue d'un paysage de site montagneux, offrant vers la droite une ruine pittoresque, indiquant encore les restes d'un portique, qui se détache par un ton de couleur le plus riche et le plus vigoureux sur un ciel chaud et légérement nuagé, pris à l'heure du soleil couchant. Une rivière limpide baigne le pied de ce monument, et laisse voir quatre boeufs et une chèvre que conduit une villageoise assise sur un âne, et causant avec un personnage ajusté d'un manteau. Du même côté on distingue un homme accompagné de son chien, portant un paquet sous le bras. Tout ce que l'art peut offrir de séduisant et de charme, est porté dans ce joli morceau au plus haut degré de perfection. Il y règne une couleur forte et brillante, et une intelligence de clair-obscur admirable, qui, jointe à cette touche saillante et spirituelle, distingue l'un des plus grands paysagistes. Il se trouve décrit et gravé dans le cabinet Poullain.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par [[Thys [pour] Campfort Pour la hollande]] au prix de 5600 fl. [41]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Famille de Paysans campée sous une banne qui est suspendue à des débris d'Architecture, et à l'ombre d'un Paysage touffu. Le père, la mère et quatre enfans, sont naturellement représentés sur le devant du sujet et assis à terre pour faire un repas frugal. Derrière eux, et en second plan, sont quelques soldats et autres personnages, qui se détachent dans une demi-teinte grisâtre et d'une parfaite harmonie. A droite, au détour d'un pillier, on voit encore un homme assis sur un cheval, et qui s'avance vers un fond de montagnes. Ce magnifique et précieux Tableau peut soutenir toute comparaison avec les ouvrages flamands les plus fins de tons. Il est heureux pour les cabinets et la curiosité, que ce grand peintre d'histoire ait pris la volonté, pour ses délassemens, de traiter le genre naturel et familier des bambochades ; celui que nous décrivons est du plus beau choix : sa forme est en ovale dans une bordure quarrée. (Bourdon (Sébastien))|Une Famille de Paysans campée sous une banne qui est suspendue à des débris d'Architecture, et à l'ombre d'un Paysage touffu. Le père, la mère et quatre enfans, sont naturellement représentés sur le devant du sujet et assis à terre pour faire un repas frugal. Derrière eux, et en second plan, sont quelques soldats et autres personnages, qui se détachent dans une demi-teinte grisâtre et d'une parfaite harmonie. A droite, au détour d'un pillier, on voit encore un homme assis sur un cheval, et qui s'avance vers un fond de montagnes. Ce magnifique et précieux Tableau peut soutenir toute comparaison avec les ouvrages flamands les plus fins de tons. Il est heureux pour les cabinets et la curiosité, que ce grand peintre d'histoire ait pris la volonté, pour ses délassemens, de traiter le genre naturel et familier des bambochades ; celui que nous décrivons est du plus beau choix : sa forme est en ovale dans une bordure quarrée.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 1710 fl. [42]
- 1801.02.23/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Paysage mêlé de ruines et de fabriques pittoresques, on voit, sur les premiers plans, une paysanne arrêtée pour faire abreuver son cheval dans une auge rustique placée auprès d'un puits ; plus loin, sur la droite, un jeune garçon conduit un mulet chargé de ses paniers. Un ciel frais et nuageux, dans la manière précieuse de Dujardin, produit un effet très-piquant sur tous les détails. Ce joli morceau est d'un bon choix, et de cette qualité estimée pour les cabinets ; il provient originairement de la collection de Fizeau, d'Amsterdam, vendue à Paris, sous la direction de Pierre Remy, en 1776. (Asselyn (Jean) surnommé Crabetje)|Dans un Paysage mêlé de ruines et de fabriques pittoresques, on voit, sur les premiers plans, une paysanne arrêtée pour faire abreuver son cheval dans une auge rustique placée auprès d'un puits ; plus loin, sur la droite, un jeune garçon conduit un mulet chargé de ses paniers. Un ciel frais et nuageux, dans la manière précieuse de Dujardin, produit un effet très-piquant sur tous les détails. Ce joli morceau est d'un bon choix, et de cette qualité estimée pour les cabinets ; il provient originairement de la collection de Fizeau, d'Amsterdam, vendue à Paris, sous la direction de Pierre Remy, en 1776.]] réalisée par Asselyn (Jean) surnommé Crabetje, vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison Peintre pour Seguin au prix de 825 fl. [43]