Ventes d'œuvres le 1801.02.25
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- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de la plus riche ordonnance, et d'un effet piquant et agréable ; il représente un sujet de l'Enfant prodigue, vivant dans les délices et la molesse. On voit à droite de la composition, ce personnage prenant une collation avec l'une de ses maîtresses, et tenant une coupe d'argent dans laquelle une vieille femme paraît verser du vin. Du côté opposé on remarque encore un garçon qui présente de beaux fruits dans un plat. Ce groupe est placé sur les degrés d'un palais de riche architecture. Des musiciens et autres accessoires de figures contribuent à l'intérêt de l'ensemble. En second plan, on voit un arlequin qui fait danser un chien habillé. Plus loin, vers la gauche, un joli épagneul aboie après un paon qui est posé sur une pierre. Jean Weenix a encore excellé dans le genre de nature morte. (Voyez le Catalogue de Loquet, no 411). (Weenix (Jean))|Un tableau de la plus riche ordonnance, et d'un effet piquant et agréable ; il représente un sujet de l'Enfant prodigue, vivant dans les délices et la molesse. On voit à droite de la composition, ce personnage prenant une collation avec l'une de ses maîtresses, et tenant une coupe d'argent dans laquelle une vieille femme paraît verser du vin. Du côté opposé on remarque encore un garçon qui présente de beaux fruits dans un plat. Ce groupe est placé sur les degrés d'un palais de riche architecture. Des musiciens et autres accessoires de figures contribuent à l'intérêt de l'ensemble. En second plan, on voit un arlequin qui fait danser un chien habillé. Plus loin, vers la gauche, un joli épagneul aboie après un paon qui est posé sur une pierre. Jean Weenix a encore excellé dans le genre de nature morte. (Voyez le Catalogue de Loquet, no 411).]] réalisée par Weenix (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 1105 fl. [1]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau Tableau de paysage avec d'agréables lointains, et traversé dans le milieu par un bras de rivière. Parmi les diverses figures de Philippe Wouvermans, qui en décorent les différens plans, on y distingue deux cavaliers précédés d'un jeune garçon courant et suivant à la trace deux chiens lévriers. Quelques détails de plantes se mêlent avec goût au terrain sabloneux des premiers plans. Ce morceau est encore de la belle qualité de ces deux maîtres. (Winantz (Jean))|Un autre beau Tableau de paysage avec d'agréables lointains, et traversé dans le milieu par un bras de rivière. Parmi les diverses figures de Philippe Wouvermans, qui en décorent les différens plans, on y distingue deux cavaliers précédés d'un jeune garçon courant et suivant à la trace deux chiens lévriers. Quelques détails de plantes se mêlent avec goût au terrain sabloneux des premiers plans. Ce morceau est encore de la belle qualité de ces deux maîtres.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Henry au prix de 1520 fl. [2]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, connu dans la curiosité sous le nom du Coup de pistolet, offre une composition de plus de douze figures. A gauche du tableau, et près d'une tente, sont plusieurs cavaliers, parmi lesquels on distingue un homme sur un cheval gris-pommelé, tenant une femme en croupe. A côté d'elle est un militaire, aussi à cheval, avec un verre à la main ; sur un plan plus reculé est un autre cavalier qui tire un coup de pistolet ; et au milieu du sujet un trompette sur un beau cheval d'un ton roussâtre. Plus loin, et sur différens plans, sont nombre de figures qui se lient parfaitement au groupe principal. Nous pouvons encore fixer l'attention des amateurs et des curieux sur ce tableau, qui est de la plus parfaite exécution et du plus grand fini, et qui ne le cède en rien aux précédens. (Wouvermans (Philippe))|Ce tableau, connu dans la curiosité sous le nom du Coup de pistolet, offre une composition de plus de douze figures. A gauche du tableau, et près d'une tente, sont plusieurs cavaliers, parmi lesquels on distingue un homme sur un cheval gris-pommelé, tenant une femme en croupe. A côté d'elle est un militaire, aussi à cheval, avec un verre à la main ; sur un plan plus reculé est un autre cavalier qui tire un coup de pistolet ; et au milieu du sujet un trompette sur un beau cheval d'un ton roussâtre. Plus loin, et sur différens plans, sont nombre de figures qui se lient parfaitement au groupe principal. Nous pouvons encore fixer l'attention des amateurs et des curieux sur ce tableau, qui est de la plus parfaite exécution et du plus grand fini, et qui ne le cède en rien aux précédens.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Henry au prix de 4263 fl. [3]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau, encore très-capital dans son genre, et désigné dans la curiosité, sous le titre du Paysage aux sables. Il représente une vaste étendue de campagne de site montagneux, avec prairie et rivière. La partie droite offre, entr'autres détails, une chaumière pittoresque, paraissant servir de repos aux voyageurs ; et dans le milieu sont deux arbres légérement feuillés, qui se détachent sur un ciel clair et de ton argentin. Les premiers plans sont enrichis de diverses figures, chevaux et charriot de foin, et y sont distribués avec cette vérité qui produit l'illusion de la nature. Nous abrégerons cette description, en assurant qu'il n'est pas possible de rencontrer une plus heureuse production dans son genre, et encore d'une plus parfaite conservation. Il provient de la précieuse collection d'Olback. (Wouvermans (Philippe))|Un autre tableau, encore très-capital dans son genre, et désigné dans la curiosité, sous le titre du Paysage aux sables. Il représente une vaste étendue de campagne de site montagneux, avec prairie et rivière. La partie droite offre, entr'autres détails, une chaumière pittoresque, paraissant servir de repos aux voyageurs ; et dans le milieu sont deux arbres légérement feuillés, qui se détachent sur un ciel clair et de ton argentin. Les premiers plans sont enrichis de diverses figures, chevaux et charriot de foin, et y sont distribués avec cette vérité qui produit l'illusion de la nature. Nous abrégerons cette description, en assurant qu'il n'est pas possible de rencontrer une plus heureuse production dans son genre, et encore d'une plus parfaite conservation. Il provient de la précieuse collection d'Olback.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 4850 fl. [4]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre précieux Tableau faisant une opposition marquante au sujet précédent ; il représente aussi un point de vue de mer, par un grand calme, et enrichi de diverses barques marchandes et bateaux de pêcheurs. Ils proviennent tous deux de la riche collection de Bezenval. (Voyez son catalogue.) (Velde (Willem Van de))|Le pendant. Un autre précieux Tableau faisant une opposition marquante au sujet précédent ; il représente aussi un point de vue de mer, par un grand calme, et enrichi de diverses barques marchandes et bateaux de pêcheurs. Ils proviennent tous deux de la riche collection de Bezenval. (Voyez son catalogue.)]] réalisée par Velde (Willem Van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin la Porte au prix de 800 fl. [5]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un moyen Tableau, offrant un échantillon brillant et de première qualité, par cet artiste. Il représente un point de vue d'une mer agitée par un vent frais et pendant la grande force du soleil ; on y remarque entr'autres bâtimens, un beau vaisseau à trois mâts, portant pavillon hollandais, et rendu dans les plus exacts détails et dans cette touche précieuse, qui fait le charme de ce genre. Ils proviennent tous deux de la riche collection de Bezenval. (Velde (Willem Van de))|Un moyen Tableau, offrant un échantillon brillant et de première qualité, par cet artiste. Il représente un point de vue d'une mer agitée par un vent frais et pendant la grande force du soleil ; on y remarque entr'autres bâtimens, un beau vaisseau à trois mâts, portant pavillon hollandais, et rendu dans les plus exacts détails et dans cette touche précieuse, qui fait le charme de ce genre. Ils proviennent tous deux de la riche collection de Bezenval.]] réalisée par Velde (Willem Van de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Martin la Porte au prix de 1205 fl. [6]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des plus riches point de vue de Pausilype, près de Naples. La partie gauche du premier plan offre un rocher pittoresque baigné par la mer, et laissant entrevoir par son ouverture la ville de Naples dans un effet de perspective admirable. Le rivage est couvert de nombre de personnages et de travailleurs, sur les ports : les uns occupés au transport des marchandises, d'autres à tirer des barques dans la rade. Les richesses d'accessoires convenables à ce genre, sont distribuées dans ce tableau avec le plus grand art et cette intelligence d'harmonie de couleur, et cet admirable fini que présentent les savantes productions de Vernet, dans la force de ses études. (Vernet (Joseph))|Un des plus riches point de vue de Pausilype, près de Naples. La partie gauche du premier plan offre un rocher pittoresque baigné par la mer, et laissant entrevoir par son ouverture la ville de Naples dans un effet de perspective admirable. Le rivage est couvert de nombre de personnages et de travailleurs, sur les ports : les uns occupés au transport des marchandises, d'autres à tirer des barques dans la rade. Les richesses d'accessoires convenables à ce genre, sont distribuées dans ce tableau avec le plus grand art et cette intelligence d'harmonie de couleur, et cet admirable fini que présentent les savantes productions de Vernet, dans la force de ses études.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 2000 fl. [7]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une étude faite au premier coup, et de cet admirable transparent de couleur qui a fait nommer ces sortes de Tableaux une matinée de Teniers. Celui-ci représente un ramoneur marchant dans un village, et dans le mouvement de crier, ayant un grand bâton sur son épaule. (Teniers (David))|Une étude faite au premier coup, et de cet admirable transparent de couleur qui a fait nommer ces sortes de Tableaux une matinée de Teniers. Celui-ci représente un ramoneur marchant dans un village, et dans le mouvement de crier, ayant un grand bâton sur son épaule.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Este LeHante pour Londres au prix de 250 fl. [8]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage de Flandres. A droite et près d'une chaumière, l'on voit divers groupes d'hommes et de femmes distribués sur différens plans, et occupés à boire et à chanter ; au milieu et sur le devant sont plusieurs ustensiles, tels que pots, chaudrons et autres accessoires. A gauche du Tableau et dans l'éloignement, le peintre a placé quelques chaumières qui indiquent l'entrée d'un village traversé par différens chemins, et terminé par un massif d'arbres, qui forment le lointain le plus fleuri. Cette kermesse ou fête flamande est aussi du meilleur tems de Teniers ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision, ainsi que le paysage, qui est du ton de coloris le plus solide et le plus piquant. (Teniers (David))|Le point de vue d'un paysage de Flandres. A droite et près d'une chaumière, l'on voit divers groupes d'hommes et de femmes distribués sur différens plans, et occupés à boire et à chanter ; au milieu et sur le devant sont plusieurs ustensiles, tels que pots, chaudrons et autres accessoires. A gauche du Tableau et dans l'éloignement, le peintre a placé quelques chaumières qui indiquent l'entrée d'un village traversé par différens chemins, et terminé par un massif d'arbres, qui forment le lointain le plus fleuri. Cette kermesse ou fête flamande est aussi du meilleur tems de Teniers ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision, ainsi que le paysage, qui est du ton de coloris le plus solide et le plus piquant.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Claude Tolozan, achetée par Jauffret au prix de 1820 fl. [9]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau offre l'intérieur d'une chambre hollandaise. Au milieu et sur le devant, on y voit debout un jeune enfant d'une jolie figure avec une belle chevelure blonde. Il est vêtu d'une robe de couleur verte, et a sur la tête un chapeau de velours noir ajusté d'une plume blanche. Dans sa main droite est un petit bâton, tandis que de l'autre il tient un chardonneret perché sur son doigt, après lequel aboie un petit chien épagneul. Plus loin, à gauche, et sur un plan très-reculé, on distingue une jeune servante prête à entrer dans cette chambre. Divers accessoires enrichissent ce précieux Tableau. La manière extrêmement facile de ce peintre a rendu ses productions très-rares, et nous offrons celle-ci comme étant d'un bon choix, et devant fixer l'attention des amateurs. (Slingelandt (Pierre Van))|Ce Tableau offre l'intérieur d'une chambre hollandaise. Au milieu et sur le devant, on y voit debout un jeune enfant d'une jolie figure avec une belle chevelure blonde. Il est vêtu d'une robe de couleur verte, et a sur la tête un chapeau de velours noir ajusté d'une plume blanche. Dans sa main droite est un petit bâton, tandis que de l'autre il tient un chardonneret perché sur son doigt, après lequel aboie un petit chien épagneul. Plus loin, à gauche, et sur un plan très-reculé, on distingue une jeune servante prête à entrer dans cette chambre. Divers accessoires enrichissent ce précieux Tableau. La manière extrêmement facile de ce peintre a rendu ses productions très-rares, et nous offrons celle-ci comme étant d'un bon choix, et devant fixer l'attention des amateurs.]] réalisée par Slingelandt (Pierre Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 1030 fl. [10]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Ève dans le paradis terrestre, représentés de grandeur naturelle. Le peintre a pris le moment où cette femme séduisante offre à son mari le fruit défendu. Ce Tableau, qui réunit au charme du sujet les grâces du pinceau et cette fraîcheur de carnation qui produit l'effet de la nature, a été vu avec intérêt et même enthousiasme, dans la riche collection de Blondel de Gagni, où il avait attiré un grand concours de connaisseurs et de curieux. Il fut chaudement disputé à cette vente, par les commissions de l'étranger, mais Pierre Remi, en a été de dernier enchérisseur pour l'ornement de la brillante galerie de Beaujon. Nous ne doutons point que la haute réputation de son auteur ne lui conserve encore sa grande valeur, seul moyen de distinguer les productions marquantes de chaque école. (Santere (Jean-Baptiste))|Adam et Ève dans le paradis terrestre, représentés de grandeur naturelle. Le peintre a pris le moment où cette femme séduisante offre à son mari le fruit défendu. Ce Tableau, qui réunit au charme du sujet les grâces du pinceau et cette fraîcheur de carnation qui produit l'effet de la nature, a été vu avec intérêt et même enthousiasme, dans la riche collection de Blondel de Gagni, où il avait attiré un grand concours de connaisseurs et de curieux. Il fut chaudement disputé à cette vente, par les commissions de l'étranger, mais Pierre Remi, en a été de dernier enchérisseur pour l'ornement de la brillante galerie de Beaujon. Nous ne doutons point que la haute réputation de son auteur ne lui conserve encore sa grande valeur, seul moyen de distinguer les productions marquantes de chaque école.]] réalisée par Santere (Jean-Baptiste), vendue par Claude Tolozan, achetée par Beauvais au prix de 3007 fl. [11]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau, encore d'une grande perfection et de cette rare qualité de Jacques Ruisdael. Il représente un point de vue d'une forêt dans un site marécageux ; un vieux arbre dépouillé de ses branches, forme un contraste marquant et se détache tout en clair sur une masse d'arbres du plus riche feuillé. Il est peu de collection où cet habile peintre soit présenté avec autant d'avantage, soit par la touche, la fraîcheur et la vérité du coloris, ou par des compositions variées et toujours intéressantes. (Ruisdael (Jacques))|Un autre Tableau, encore d'une grande perfection et de cette rare qualité de Jacques Ruisdael. Il représente un point de vue d'une forêt dans un site marécageux ; un vieux arbre dépouillé de ses branches, forme un contraste marquant et se détache tout en clair sur une masse d'arbres du plus riche feuillé. Il est peu de collection où cet habile peintre soit présenté avec autant d'avantage, soit par la touche, la fraîcheur et la vérité du coloris, ou par des compositions variées et toujours intéressantes.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Renard au prix de 1500 fl. [12]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Le portrait encore très-frappant et également terminé, de la femme du personnage précédent, et tournée en regard. Sa coiffure est un simple béguin de batiste, portant pour parure une fraise à petits plis réguliers, qui se détache sur un habillement noir, dans l'ancien costume des femmes du Nord-Hollande. Elle tient de la main droite un petit livre d'heures. Cette figure et le pendant se détachent dans la plus parfaite harmonie, sur des fonds grisâtres, qui contribuent à produire une grande illusion. Tous deux sont en ovales. (Rhyn (Rembrandt Van))|Le pendant. Le portrait encore très-frappant et également terminé, de la femme du personnage précédent, et tournée en regard. Sa coiffure est un simple béguin de batiste, portant pour parure une fraise à petits plis réguliers, qui se détache sur un habillement noir, dans l'ancien costume des femmes du Nord-Hollande. Elle tient de la main droite un petit livre d'heures. Cette figure et le pendant se détachent dans la plus parfaite harmonie, sur des fonds grisâtres, qui contribuent à produire une grande illusion. Tous deux sont en ovales.]] réalisée par Rhyn (Rembrandt Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par De Praslin au prix de 1380 fl. [13]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme, représenté presque de face, la tête nue, portant une chevelure grisâtre, avec courte barbe, qui se détache sur une fraise de mousseline. Tout ce que l'art peut produire de merveilleux, est porté, dans cet ouvrage, au plus haut degré de perfection. Il joint au plus admirable fini, cette fraîcheur de carnation qui semble animer la nature et la rendre parlante. Nous ne balancerons pas à classer ce magnifique portrait au nombre des chefs-d'oeuvres du premier coloriste de l'école hollandaise, auquel il suffirait pour sa renommée. Tous deux sont en ovales. (Rhyn (Rembrandt Van))|Un portrait d'homme, représenté presque de face, la tête nue, portant une chevelure grisâtre, avec courte barbe, qui se détache sur une fraise de mousseline. Tout ce que l'art peut produire de merveilleux, est porté, dans cet ouvrage, au plus haut degré de perfection. Il joint au plus admirable fini, cette fraîcheur de carnation qui semble animer la nature et la rendre parlante. Nous ne balancerons pas à classer ce magnifique portrait au nombre des chefs-d'oeuvres du premier coloriste de l'école hollandaise, auquel il suffirait pour sa renommée. Tous deux sont en ovales.]] réalisée par Rhyn (Rembrandt Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Naudou au prix de 4001 fl. [14]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane se reposant au sortir du bain, à l'ombre d'un rocher pittoresque mêlé d'arbres et de broussailles ; cette Déesse, servie par deux faunes qui sont à sa droite, est aussi accompagnée de plusieurs jeunes nymphes et des Amours, qui forment les plus agréables groupes. On y compte 14 figures variées d'attitudes et de ton, par les charmans effets de demi-teintes, qui contrastent avec les coups de soleil brûlans d'un beau jour d'été. Ce morceau et le suivant sont encore d'un beau choix, et également riches de composition. (Poelemburg (Corneille))|Diane se reposant au sortir du bain, à l'ombre d'un rocher pittoresque mêlé d'arbres et de broussailles ; cette Déesse, servie par deux faunes qui sont à sa droite, est aussi accompagnée de plusieurs jeunes nymphes et des Amours, qui forment les plus agréables groupes. On y compte 14 figures variées d'attitudes et de ton, par les charmans effets de demi-teintes, qui contrastent avec les coups de soleil brûlans d'un beau jour d'été. Ce morceau et le suivant sont encore d'un beau choix, et également riches de composition.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lebrun au prix de 712 fl. [15]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau encore de cette rare qualité, offrant une prairie où sont quatre belles vaches, dont trois se groupent avec un arbre richement feuillé. Celle qu'on remarque davantage, et qui semble être animée, est de couleur blanchâtre nuancée de taches rousses. Une autre, aussi de riche couleur, et dessinée dans la perfection comme les autres, se détache avec le plus grand art sur un ciel entièrement sacrifié pour conserver le plus grand effet à la richesse des détails. Il ne peut être aucun connaisseur qui n'approuve que nous classions ce morceau admirable au nombre des ouvrages capitaux de Paul Potter ; il porte la date de 1653, et provient du riche cabinet de Bandeville, où il fut acheté par L.B. Coclers, qui, malgré ses projets de l'envoyer en Hollande, ne put résister aux sollicitations de notre amateur. (Potter (Paulus 1747))|Un autre tableau encore de cette rare qualité, offrant une prairie où sont quatre belles vaches, dont trois se groupent avec un arbre richement feuillé. Celle qu'on remarque davantage, et qui semble être animée, est de couleur blanchâtre nuancée de taches rousses. Une autre, aussi de riche couleur, et dessinée dans la perfection comme les autres, se détache avec le plus grand art sur un ciel entièrement sacrifié pour conserver le plus grand effet à la richesse des détails. Il ne peut être aucun connaisseur qui n'approuve que nous classions ce morceau admirable au nombre des ouvrages capitaux de Paul Potter ; il porte la date de 1653, et provient du riche cabinet de Bandeville, où il fut acheté par L.B. Coclers, qui, malgré ses projets de l'envoyer en Hollande, ne put résister aux sollicitations de notre amateur.]] réalisée par Potter (Paulus 1747), vendue par Claude Tolozan, achetée par Philippe au prix de 4850 fl. [16]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre rustique et d'un ménage hollandais, où sont rassemblés divers personnages, dans des attitudes aussi variées que naturelles. Devant une cheminée de cuisine, on voit un paysan en veste bleuâtre, le chapeau sur l'oreille, tenant un pot à bière dans sa main droite, et semblant causer avec une bonne ménagère, ainsi qu'un homme coiffé d'un bonnet fourré, près d'un autre assis, drapé d'un manteau, et occupé à charger sa pipe, ayant une canette dans ses jambes. A droite de la cheminée, on voit encore avec intérêt une petite fille qui mange sa soupe, étant debout devant un billot, et regardant un joli chien épagneul ; la partie gauche, dans un plan éloigné, laisse distinguer cinq figures, hommes et femmes, partie à une table, et occupés à boire et à fumer. Une infinité de détails d'accessoires y sont répandus avec le plus grand art, et cette magie d'harmonie de clair-obscur qui caractérise l'un des premiers peintres de la grande école hollandaise ; il suffit, pour abréger tout autre éloge, de reporter les curieux à la fameuse vente de Julienne et à celle de Choiseuil. (Ostade (Adrien Van))|L'intérieur d'une chambre rustique et d'un ménage hollandais, où sont rassemblés divers personnages, dans des attitudes aussi variées que naturelles. Devant une cheminée de cuisine, on voit un paysan en veste bleuâtre, le chapeau sur l'oreille, tenant un pot à bière dans sa main droite, et semblant causer avec une bonne ménagère, ainsi qu'un homme coiffé d'un bonnet fourré, près d'un autre assis, drapé d'un manteau, et occupé à charger sa pipe, ayant une canette dans ses jambes. A droite de la cheminée, on voit encore avec intérêt une petite fille qui mange sa soupe, étant debout devant un billot, et regardant un joli chien épagneul ; la partie gauche, dans un plan éloigné, laisse distinguer cinq figures, hommes et femmes, partie à une table, et occupés à boire et à fumer. Une infinité de détails d'accessoires y sont répandus avec le plus grand art, et cette magie d'harmonie de clair-obscur qui caractérise l'un des premiers peintres de la grande école hollandaise ; il suffit, pour abréger tout autre éloge, de reporter les curieux à la fameuse vente de Julienne et à celle de Choiseuil.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Denon au prix de 7025 fl. [17]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de deux figures, qui semblent indiquer le sujet de Vertumne et Pomone. Derrière l'appui d'une croisée enrichie d'un beau bas-relief d'enfans, dont la moitié est cachée par un tapis sur lequel est une levrette, on voit une jeune fille assise, tenant une lettre, et le bras posé sur un panier de fleurs ; elle écoute avec plaisir une vieille femme qui a la main droite sur son épaule, et est appuyée de l'autre sur sa béquille. A gauche, au haut de la croisée, est une cage avec un oiseau. Dans le fond on voit un appartement richement meublé. Ce Tableau est d'une exécution précieuse, et du meilleur choix parmi les ouvrages de cet estimable peintre. (Moor (Charles de))|Une composition de deux figures, qui semblent indiquer le sujet de Vertumne et Pomone. Derrière l'appui d'une croisée enrichie d'un beau bas-relief d'enfans, dont la moitié est cachée par un tapis sur lequel est une levrette, on voit une jeune fille assise, tenant une lettre, et le bras posé sur un panier de fleurs ; elle écoute avec plaisir une vieille femme qui a la main droite sur son épaule, et est appuyée de l'autre sur sa béquille. A gauche, au haut de la croisée, est une cage avec un oiseau. Dans le fond on voit un appartement richement meublé. Ce Tableau est d'une exécution précieuse, et du meilleur choix parmi les ouvrages de cet estimable peintre.]] réalisée par Moor (Charles de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gambar au prix de 565 fl. [18]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'une femme artiste ; elle est représentée de face et à mi-corps, dans un habillement noir, tenant sa palette d'une main et un pinceau de l'autre. On reconnaît la touche facile et moelleuse de ce grand peintre jusque dans ses plus petits ouvrages. (Metzu (Gabriel))|Le portrait d'une femme artiste ; elle est représentée de face et à mi-corps, dans un habillement noir, tenant sa palette d'une main et un pinceau de l'autre. On reconnaît la touche facile et moelleuse de ce grand peintre jusque dans ses plus petits ouvrages.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Claude Tolozan, achetée par Henry au prix de 320 fl. [19]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandaise. Sur le devant, à droite, une jeune dame, vêtue d'une robe de satin couleur noisette avec une écharpe bleue, est assise près de son lit, la tête appuyée sur un oreiller, où elle semble être tombée en léthargie. Le désordre qui règne dans sa coiffure, et la pâleur de son visage, annoncent les symptômes d'une maladie de langueur dont elle est attaquée. Près d'elle une autre dame d'un âge avancé, et qui paraît être sa mère, alarmée de la situation de sa fille, consulte un médecin qui la regarde avec intérêt. A gauche, et sur le premier plan, est une toilette couverte d'un superbe tapis de Turquie, sur laquelle est un miroir dans une bordure très-antique avec un peigne, une bourse et une boîte à poudre. A l'entrée de l'appartement, et sous le seuil de la porte, d'où l'on découvre un vestibule, on voit arriver une servante tenant d'une main du feu, et de l'autre un réchaud allumé. Tous les éloges que l'on pourrait prodiguer à ce tableau, seront toujours au-dessous de son mérite, et ne donneront point une juste idée de la perfection avec laquelle cet artiste a rendu cette scène intéressante. Les figures y sont d'un dessin correct et dans des attitudes simples et vraies, les caractères de têtes très-expressifs, les draperies du meilleur choix, et peintes avec tant d'art qu'elles font illusion. En un mot, cette composition capitale offre une touche précieuse et spirituelle, avec un cololoris sic brillant soutenu de l'entente du clair-obscur le plus admirable. Il provient du cabinet de Randon de Boisset. (Mieris (Guillaume François))|L'intérieur d'une chambre hollandaise. Sur le devant, à droite, une jeune dame, vêtue d'une robe de satin couleur noisette avec une écharpe bleue, est assise près de son lit, la tête appuyée sur un oreiller, où elle semble être tombée en léthargie. Le désordre qui règne dans sa coiffure, et la pâleur de son visage, annoncent les symptômes d'une maladie de langueur dont elle est attaquée. Près d'elle une autre dame d'un âge avancé, et qui paraît être sa mère, alarmée de la situation de sa fille, consulte un médecin qui la regarde avec intérêt. A gauche, et sur le premier plan, est une toilette couverte d'un superbe tapis de Turquie, sur laquelle est un miroir dans une bordure très-antique avec un peigne, une bourse et une boîte à poudre. A l'entrée de l'appartement, et sous le seuil de la porte, d'où l'on découvre un vestibule, on voit arriver une servante tenant d'une main du feu, et de l'autre un réchaud allumé. Tous les éloges que l'on pourrait prodiguer à ce tableau, seront toujours au-dessous de son mérite, et ne donneront point une juste idée de la perfection avec laquelle cet artiste a rendu cette scène intéressante. Les figures y sont d'un dessin correct et dans des attitudes simples et vraies, les caractères de têtes très-expressifs, les draperies du meilleur choix, et peintes avec tant d'art qu'elles font illusion. En un mot, cette composition capitale offre une touche précieuse et spirituelle, avec un cololoris sic brillant soutenu de l'entente du clair-obscur le plus admirable. Il provient du cabinet de Randon de Boisset.]] réalisée par Mieris (Guillaume François), vendue par Claude Tolozan, achetée par Vernet fils au prix de 5000 fl. [20]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des Tableaux de chevalet de première distinction et de la plus belle manière de cet artiste honoré dans les arts. Il représente le sujet du jeune Moïse devant Pharaon, et foulant aux pieds sa couronne. Ce bel enfant est vu avec fierté, dans le milieu de la composition, tendant les bras à une des filles de ce monarque. Différens autres personnages contribuent à la richesse et à l'intérêt de cette scène, qui se passe dans un palais de riche architecture. Descamp, dans son troisième volume de la vie des peintres, page 107, en parle comme ayant appartenu à Lormier. (Lairesse (Gerard de))|Un des Tableaux de chevalet de première distinction et de la plus belle manière de cet artiste honoré dans les arts. Il représente le sujet du jeune Moïse devant Pharaon, et foulant aux pieds sa couronne. Ce bel enfant est vu avec fierté, dans le milieu de la composition, tendant les bras à une des filles de ce monarque. Différens autres personnages contribuent à la richesse et à l'intérêt de cette scène, qui se passe dans un palais de riche architecture. Descamp, dans son troisième volume de la vie des peintres, page 107, en parle comme ayant appartenu à Lormier.]] réalisée par Lairesse (Gerard de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Simon au prix de 760 fl. [21]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille, composition de huit figures, proportion de nature. On y remarque l'enfant Jésus, debout et soutenu par la Vierge, ayant les pieds sur un serpent qui entoure un globe ; à droite est le petit Saint Jean, assis sur un mouton ; et du côté opposé, Saint Joseph ayant la main droite portée sur un berceau. Les autres personnages contribuent à former une des riches productions de ce grand coloriste, et présentent un de ces morceaux marquans pour le haut d'un cabinet. (Jordaens (Jacques))|Un sujet de la Sainte Famille, composition de huit figures, proportion de nature. On y remarque l'enfant Jésus, debout et soutenu par la Vierge, ayant les pieds sur un serpent qui entoure un globe ; à droite est le petit Saint Jean, assis sur un mouton ; et du côté opposé, Saint Joseph ayant la main droite portée sur un berceau. Les autres personnages contribuent à former une des riches productions de ce grand coloriste, et présentent un de ces morceaux marquans pour le haut d'un cabinet.]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Claude Tolozan, achetée par Gambar au prix de 2000 fl. [22]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre point de vue d'un riche paysage, indiquant par une brillante masse d'arbres mêlés de roches, la sortie d'un bois, et conduisant à d'agréables lointains, qui se prolongent vers la droite. On y remarque, entr'autres personnages, un cavalier accompagnant une dame à cheval. Ce Tableau, d'une parfaite harmonie de ton, est aussi de la touche legère et spirituelle de Guillaume Heuss, et ne céde en rien au joli morceau qui le précède. (Heuss (Giullaume de))|Un autre point de vue d'un riche paysage, indiquant par une brillante masse d'arbres mêlés de roches, la sortie d'un bois, et conduisant à d'agréables lointains, qui se prolongent vers la droite. On y remarque, entr'autres personnages, un cavalier accompagnant une dame à cheval. Ce Tableau, d'une parfaite harmonie de ton, est aussi de la touche legère et spirituelle de Guillaume Heuss, et ne céde en rien au joli morceau qui le précède.]] réalisée par Heuss (Giullaume de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 520 fl. [23]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de caractère, et de la plus riche couleur, offrant un intérieur d'appartement, où l'on voit une jeune femme assise et vue de profil, dans un habillement de diverses belles étoffes de soie ; elle s'amuse à exercer un chien épagneul, en lui présentant une gimbelette. On voit encore un homme qui pince de la guitarre, et un garçon dans un embrasure de porte, qui regarde cette scène sans être aperçu. Ce morceau, d'une touche fière et en même-tems précieuse, ne peut être que d'un grand maître, si l'on ne jugait sic pas qu'il fût d'Ochterwelt ; mais nous avons cru devoir le retirer à Therburg, auquel de Masso, grand juge de son tems, l'avait attribué et certifié. (Hochterwelt)|Un Tableau de caractère, et de la plus riche couleur, offrant un intérieur d'appartement, où l'on voit une jeune femme assise et vue de profil, dans un habillement de diverses belles étoffes de soie ; elle s'amuse à exercer un chien épagneul, en lui présentant une gimbelette. On voit encore un homme qui pince de la guitarre, et un garçon dans un embrasure de porte, qui regarde cette scène sans être aperçu. Ce morceau, d'une touche fière et en même-tems précieuse, ne peut être que d'un grand maître, si l'on ne jugait sic pas qu'il fût d'Ochterwelt ; mais nous avons cru devoir le retirer à Therburg, auquel de Masso, grand juge de son tems, l'avait attribué et certifié.]] réalisée par Hochterwelt, vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 995 fl. [24]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce superbe Tableau, l'un des plus capitaux de ce maître, offre une place d'une des villes de Hollande. Elle est enrichie de bâtimens et édifices publics. A gauche est une maison bourgeoise bâtie en briques, au bas de laquelle est une boutique de cordonnier ; du même côté, et adossée à cette maison, s'élève une église d'une architecture gothique, dont la façade s'étend jusqu'à un plan très-éloigné où l'on voit un mur à hauteur d'appui, derrière lequel un bouquet d'arbres laisse apercevoir dans l'éloignement d'autres édifices. A droite est une petite maison, aussi contruite sic en briques, avec une tourelle sur le coin, et bordée du côté opposé par une allée d'arbres. Ad. Van den Velde a orné ce morceau d'une grande quantité de figures disposées sur différens plans, et qui forment des groupes intéressans. Sur le devant, et dans la demi-teinte, est une vieille femme appuyée sur sa béquille ; plus loin, à gauche, une marchande de marrons avec deux petits garçons, en avant de la boutique du cordonnier, qui est éclairée de la manière la plus piquante, et où l'on voit de charmantes figures. Sur un plan plus reculé, est un groupe de trois personnages causant ensemble, près d'un gros arbre en face de l'église. Ce Tableau est au-dessus de tout éloge ; l'intelligence de la couleur et du clair-obscur y est portée à un degré de perfection inimitable ; tous les bâtimens y sont dans la plus exacte perspective, et le fini précieux de tous les détails ne nuit en rien au grand effet de cette composition, que nous offrons comme un des chefs-d'oeuvres qui a contribué à le réputation justement acquise de ce fidelle imitateur de la nature. (Voyez le Catalogue Boisset). (Heyden (J. Van der))|Ce superbe Tableau, l'un des plus capitaux de ce maître, offre une place d'une des villes de Hollande. Elle est enrichie de bâtimens et édifices publics. A gauche est une maison bourgeoise bâtie en briques, au bas de laquelle est une boutique de cordonnier ; du même côté, et adossée à cette maison, s'élève une église d'une architecture gothique, dont la façade s'étend jusqu'à un plan très-éloigné où l'on voit un mur à hauteur d'appui, derrière lequel un bouquet d'arbres laisse apercevoir dans l'éloignement d'autres édifices. A droite est une petite maison, aussi contruite sic en briques, avec une tourelle sur le coin, et bordée du côté opposé par une allée d'arbres. Ad. Van den Velde a orné ce morceau d'une grande quantité de figures disposées sur différens plans, et qui forment des groupes intéressans. Sur le devant, et dans la demi-teinte, est une vieille femme appuyée sur sa béquille ; plus loin, à gauche, une marchande de marrons avec deux petits garçons, en avant de la boutique du cordonnier, qui est éclairée de la manière la plus piquante, et où l'on voit de charmantes figures. Sur un plan plus reculé, est un groupe de trois personnages causant ensemble, près d'un gros arbre en face de l'église. Ce Tableau est au-dessus de tout éloge ; l'intelligence de la couleur et du clair-obscur y est portée à un degré de perfection inimitable ; tous les bâtimens y sont dans la plus exacte perspective, et le fini précieux de tous les détails ne nuit en rien au grand effet de cette composition, que nous offrons comme un des chefs-d'oeuvres qui a contribué à le réputation justement acquise de ce fidelle imitateur de la nature. (Voyez le Catalogue Boisset).]] réalisée par Heyden (J. Van der), vendue par Claude Tolozan, achetée par Laneuville au prix de 4050 fl. [25]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau, encore de première classe dans son genre, et conservant un grand effet, malgré que tous les objets y soient exécutés sur un fond clair et transparent ; il représente différentes sortes de raisins, des pêches, prunes, abricots et autres fruits groupés en habile peintre, avec quelques fleurs de la première finesse d'exécution, et divers insectes, comme mouches, papillons, etc. Ce morceau, d'un admirable fini, offre un des ouvrages marquans de ce célèbre peintre, et pourrait également faire le compagnon de l'un des articles précédens. (Huysum (Jean van))|Un Tableau, encore de première classe dans son genre, et conservant un grand effet, malgré que tous les objets y soient exécutés sur un fond clair et transparent ; il représente différentes sortes de raisins, des pêches, prunes, abricots et autres fruits groupés en habile peintre, avec quelques fleurs de la première finesse d'exécution, et divers insectes, comme mouches, papillons, etc. Ce morceau, d'un admirable fini, offre un des ouvrages marquans de ce célèbre peintre, et pourrait également faire le compagnon de l'un des articles précédens.]] réalisée par Huysum (Jean van), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 3800 fl. [26]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage, encore d'un beau style, on voit sur la partie droite une masse d'arbres, et une fontaine décorée d'un vase de sculpture. Près de ce monument sont assises deux femmes, bien drapées, caractérisant par leurs attributs la Paix et la Justice, qui se tiennent embrassées. Plusieurs moutons sont répandus sur la gauche du sujet, ainsi que quelques débris de ruines. (Hire (Laurent de la))|Dans un paysage, encore d'un beau style, on voit sur la partie droite une masse d'arbres, et une fontaine décorée d'un vase de sculpture. Près de ce monument sont assises deux femmes, bien drapées, caractérisant par leurs attributs la Paix et la Justice, qui se tiennent embrassées. Plusieurs moutons sont répandus sur la gauche du sujet, ainsi que quelques débris de ruines.]] réalisée par Hire (Laurent de la), vendue par Claude Tolozan, achetée par Hue au prix de 801 fl. [27]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une étude de caractère, offrant le buste d'une jeune fille indiquant l'expression du désir ou de l'attention. Cette tête, vue de trois quarts, est coiffée de cheveux bruns et ajustés d'un filet rouge en forme de toque ; un fichu négligemment noué, laisse voir une partie de la gorge, en se liant de ton avec une chemise qui couvre les épaules. Une couleur fraîche et vigoureuse, et cette touche sûre et brillante qui caractérisent et justifient les grands talens de son auteur, nous commandent d'annoncer cette belle étude avec la distinction qu'elle mérite, et d'y fixer l'attention des connaisseurs. (Greuze (Jean-Baptiste))|Une étude de caractère, offrant le buste d'une jeune fille indiquant l'expression du désir ou de l'attention. Cette tête, vue de trois quarts, est coiffée de cheveux bruns et ajustés d'un filet rouge en forme de toque ; un fichu négligemment noué, laisse voir une partie de la gorge, en se liant de ton avec une chemise qui couvre les épaules. Une couleur fraîche et vigoureuse, et cette touche sûre et brillante qui caractérisent et justifient les grands talens de son auteur, nous commandent d'annoncer cette belle étude avec la distinction qu'elle mérite, et d'y fixer l'attention des connaisseurs.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 381 fl. [28]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre point de vue, encore très-riche, et du plus admirable détail, offrant l'entrée d'un port de la même ville. La magnificence des édifices y est traitée avec le plus grand art, et dans une perfection qui ne laisse rien à désirer. Le rivage est couvert de tous les accessoires qui indiquent le grand commerce, ainsi que d'un grand nombre de figures sous différens costumes. Ce Tableau et le précédent méritent une distinction particulière, et sont recommandables sous les rapports de l'art et pour la curiosité de leur fidelle représentation. (Gasparo (van Vitelle))|Le pendant. Un autre point de vue, encore très-riche, et du plus admirable détail, offrant l'entrée d'un port de la même ville. La magnificence des édifices y est traitée avec le plus grand art, et dans une perfection qui ne laisse rien à désirer. Le rivage est couvert de tous les accessoires qui indiquent le grand commerce, ainsi que d'un grand nombre de figures sous différens costumes. Ce Tableau et le précédent méritent une distinction particulière, et sont recommandables sous les rapports de l'art et pour la curiosité de leur fidelle représentation.]] réalisée par Gasparo (van Vitelle), vendue par Claude Tolozan, achetée par Simon au prix de 305 fl. [29]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des plus riches points de vue de la ville de Venise et de ses plus beaux édifices, indiquant aussi un de ses ports, par le nombre de navires, barques, bateaux et gondoles, qui sont en mouvement sur une eau calme. Parmi les bâtimens détaillés dans les plus exactes règles de l'architecture et de la perspective, on distingue, dans le milieu, une église de construction brillante et régulière, qui se détache en clair sur tous les objets qui l'environnent. Ce Tableau et le précédent méritent une distinction particulière, et sont recommandables sous les rapports de l'art et pour la curiosité de leur fidelle représentation. (Gasparo (van Vitelle))|Un des plus riches points de vue de la ville de Venise et de ses plus beaux édifices, indiquant aussi un de ses ports, par le nombre de navires, barques, bateaux et gondoles, qui sont en mouvement sur une eau calme. Parmi les bâtimens détaillés dans les plus exactes règles de l'architecture et de la perspective, on distingue, dans le milieu, une église de construction brillante et régulière, qui se détache en clair sur tous les objets qui l'environnent. Ce Tableau et le précédent méritent une distinction particulière, et sont recommandables sous les rapports de l'art et pour la curiosité de leur fidelle représentation.]] réalisée par Gasparo (van Vitelle), vendue par Claude Tolozan, achetée par Simon au prix de 350 fl. [30]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle figure de femme, vue plus qu'à mi-corps, et de proportion de forte nature, pouvant caractériser l'histoire. Elle est drapée dans un beau style grec, coiffée d'un turban, portant sa main droite sur un vase de forme antique, tandis que de l'autre elle tient un rouleau de papier en s'appuyant sur des livres. Ce morceau, de grand caractère, provient, ainsi que le no 23, de la considérable collection de Conti, no.176. On ne peut rien présenter de plus marquant et de plus convenable pour les premiers rangs d'un riche cabinet. (Guercino)|Une belle figure de femme, vue plus qu'à mi-corps, et de proportion de forte nature, pouvant caractériser l'histoire. Elle est drapée dans un beau style grec, coiffée d'un turban, portant sa main droite sur un vase de forme antique, tandis que de l'autre elle tient un rouleau de papier en s'appuyant sur des livres. Ce morceau, de grand caractère, provient, ainsi que le no 23, de la considérable collection de Conti, no.176. On ne peut rien présenter de plus marquant et de plus convenable pour les premiers rangs d'un riche cabinet.]] réalisée par Guercino, vendue par Claude Tolozan, achetée par Guerin au prix de 700 fl. [31]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition offre l'intérieur d'un Temple. A son entrée à gauche, et sur le premier plan, est un pauvre estropié assis sur une natte, tenant les mains jointes et suppliant St.-Pierre et St.-Jean, que l'on voit debout, de lui rendre la santé. Derrière lui est un groupe de trois figures, dont deux enfans qui jouent ensemble, tandis que leur mère prête la plus grande attention á cette scène intéressante. Dans le fond, et sur différens plans, l'on voit plusieurs autres personnages. Nous pouvons, sans crainte d'être repris, mettre ce tableau au rang des meilleurs ouvrages de ce peintre, il est absolument dans le style de son maître. La force du coloris et l'entente du clair-obscur y sont soutenus de la plus brillante exécution. (Eeckhoudt (Gerbrandt van den))|Cette composition offre l'intérieur d'un Temple. A son entrée à gauche, et sur le premier plan, est un pauvre estropié assis sur une natte, tenant les mains jointes et suppliant St.-Pierre et St.-Jean, que l'on voit debout, de lui rendre la santé. Derrière lui est un groupe de trois figures, dont deux enfans qui jouent ensemble, tandis que leur mère prête la plus grande attention á cette scène intéressante. Dans le fond, et sur différens plans, l'on voit plusieurs autres personnages. Nous pouvons, sans crainte d'être repris, mettre ce tableau au rang des meilleurs ouvrages de ce peintre, il est absolument dans le style de son maître. La force du coloris et l'entente du clair-obscur y sont soutenus de la plus brillante exécution.]] réalisée par Eeckhoudt (Gerbrandt van den), vendue par Claude Tolozan, achetée par Lebrun L'ainé au prix de 1196 fl. [32]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, belle composition de dix figures admirablement groupées. Dans l'étable à droite et près d'une cloison fermée par de vieilles planches, on voit la Vierge à genoux près du lit de son fils, qu'elle découvre pour le montrer aux bergers qui viennent la féliciter et apporter leurs offrandes ; l'admiration, la joie et le respect, sont peints sur leur figure ; celle de l'enfant, du ton le plus lumineux, paraît porter sa lumière sur le groupe principal. Il n'était pas possible de rendre ce sujet d'une manière plus piquante : l'effet en est grand, les caractères y sont très-expressifs et le charme du coloris y répond à la beauté du pinceau. Ce Tableau est une des productions marquantes de cet habile coloriste, qui paraît, par la force de sa couleur, avoir cherché les grands effets de Rembrandt. (Dietrici (Ernest))|L'Adoration des Bergers, belle composition de dix figures admirablement groupées. Dans l'étable à droite et près d'une cloison fermée par de vieilles planches, on voit la Vierge à genoux près du lit de son fils, qu'elle découvre pour le montrer aux bergers qui viennent la féliciter et apporter leurs offrandes ; l'admiration, la joie et le respect, sont peints sur leur figure ; celle de l'enfant, du ton le plus lumineux, paraît porter sa lumière sur le groupe principal. Il n'était pas possible de rendre ce sujet d'une manière plus piquante : l'effet en est grand, les caractères y sont très-expressifs et le charme du coloris y répond à la beauté du pinceau. Ce Tableau est une des productions marquantes de cet habile coloriste, qui paraît, par la force de sa couleur, avoir cherché les grands effets de Rembrandt.]] réalisée par Dietrici (Ernest), vendue par Claude Tolozan, achetée par Bonnemaison au prix de 2055 fl. [33]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une de ces riches compositions, tant désirées des amateurs et si rares à trouver dans le commerce ; elle est connue dans la curiosité, sous le titre de la Double Surprise. Le peintre a représenté l'intérieur d'une cave ; on y voit une jeune servante de la figure la plus aimable, à genoux devant un tonneau dont elle tient le robinet de la main gauche, tandis qu'elle a de l'autre un verre de bière qu'elle est sur le point de boire, lorsqu'elle est surprise par son maître, représenté ayant une main posée sur l'épaule de cette fille et appuyé du coude gauche sur le tonneau, tenant une chandelle qui réfléchit sur eux ; plus loin, à l'entrée de l'escalier, l'on aperçoit une vieille femme qui tient aussi une lumière et semble venir pour épier son mari ; entr'autres accessoires, on distingue dans un panier, deux oiseaux plumés, un coq attaché par la pâte à la voûte de la cave, un pot au lait de cuivre, deux choux rouges et une souricière placée à terre et éclairée par une lanterne posée vis-à-vis. Nous ne pouvons nous refuser à entrer dans quelques détails sur ce précieux Tableau dont l'effet est réellement magique. Il fallait que le peintre fût bien assuré de son talent et de ses connaissances dans le clair-obscur, pour avoir osé mettre trois lumières dans cette composition, qui toutes sont dans la plus parfaite harmonie. Avec quel art il a éclairé son premier plan, qui sert du plus riche repoussoir au groupe principal, et quelle distance il y a de lui à la vieille femme vue dans la perspective, et seulement éclairée par le foyer de sa lumière qui fait voir une figure pleine d'expression. De près comme de loin, ce Tableau conserve la même vigueur, tout y est peint d'une manière large et franche, les détails y sont rendus avec la perfection ordinaire dans les ouvrages de Gérard Dow, enfin il ne laisse rien à désirer. Il provient du cabinet de M. Deer Lubbling, à Amsterdam, et est cité dans la Vie des peintres, par Descamps. (Dow (Gerard))|Une de ces riches compositions, tant désirées des amateurs et si rares à trouver dans le commerce ; elle est connue dans la curiosité, sous le titre de la Double Surprise. Le peintre a représenté l'intérieur d'une cave ; on y voit une jeune servante de la figure la plus aimable, à genoux devant un tonneau dont elle tient le robinet de la main gauche, tandis qu'elle a de l'autre un verre de bière qu'elle est sur le point de boire, lorsqu'elle est surprise par son maître, représenté ayant une main posée sur l'épaule de cette fille et appuyé du coude gauche sur le tonneau, tenant une chandelle qui réfléchit sur eux ; plus loin, à l'entrée de l'escalier, l'on aperçoit une vieille femme qui tient aussi une lumière et semble venir pour épier son mari ; entr'autres accessoires, on distingue dans un panier, deux oiseaux plumés, un coq attaché par la pâte à la voûte de la cave, un pot au lait de cuivre, deux choux rouges et une souricière placée à terre et éclairée par une lanterne posée vis-à-vis. Nous ne pouvons nous refuser à entrer dans quelques détails sur ce précieux Tableau dont l'effet est réellement magique. Il fallait que le peintre fût bien assuré de son talent et de ses connaissances dans le clair-obscur, pour avoir osé mettre trois lumières dans cette composition, qui toutes sont dans la plus parfaite harmonie. Avec quel art il a éclairé son premier plan, qui sert du plus riche repoussoir au groupe principal, et quelle distance il y a de lui à la vieille femme vue dans la perspective, et seulement éclairée par le foyer de sa lumière qui fait voir une figure pleine d'expression. De près comme de loin, ce Tableau conserve la même vigueur, tout y est peint d'une manière large et franche, les détails y sont rendus avec la perfection ordinaire dans les ouvrages de Gérard Dow, enfin il ne laisse rien à désirer. Il provient du cabinet de M. Deer Lubbling, à Amsterdam, et est cité dans la Vie des peintres, par Descamps.]] réalisée par Dow (Gerard), vendue par Claude Tolozan, achetée par Naudou au prix de 7350 fl. [34]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle figure de femme, proportion de nature, et assise devant une table, tenant une plume de la main droite, et de l'autre s'appuyant sur un livre de musique ; elle est représentée presque de profil et drapée d'une espèce de tunique jaunâtre qui laisse voir entièrement un côté de sa gorge. Ce morceau, d'un beau pinceau et de grand caractère, peut servir de pendant au n.o 37. Feu Pierre Remi, dans son catalogue de la collection Conti, les avait donné tous deux à C. Cignani, mais d'après une note jointe à cet article, par un connaisseur, nous avons cru devoir rendre chacun au maître par lui indiqué. (Cignani (Carlo))|Une belle figure de femme, proportion de nature, et assise devant une table, tenant une plume de la main droite, et de l'autre s'appuyant sur un livre de musique ; elle est représentée presque de profil et drapée d'une espèce de tunique jaunâtre qui laisse voir entièrement un côté de sa gorge. Ce morceau, d'un beau pinceau et de grand caractère, peut servir de pendant au n.o 37. Feu Pierre Remi, dans son catalogue de la collection Conti, les avait donné tous deux à C. Cignani, mais d'après une note jointe à cet article, par un connaisseur, nous avons cru devoir rendre chacun au maître par lui indiqué.]] réalisée par Cignani (Carlo), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 600 fl. [35]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau est connu sous le nom du Vendeur de melons. Sur une table qui est sur le devant, l'on en voit plusieurs avec un panier de pêches ; auprès de la table est une vieille cuisinière coiffée en bonnet rond et vêtue d'un casaquin bleu et d'un jupon jaune ; elle tient dans ses deux mains un cantaloux qu'elle flaire pour s'assurer de sa maturité ; le marchand, du côté opposé, le coude appuyé sur un baquet, et le bonnet à la main, la regarde. Ce sujet est rendu avec toute la simplicité qui lui convient, et le degré de vérité qui représente parfaitement la nature. (Boissieu (Charles Henry de))|Ce Tableau est connu sous le nom du Vendeur de melons. Sur une table qui est sur le devant, l'on en voit plusieurs avec un panier de pêches ; auprès de la table est une vieille cuisinière coiffée en bonnet rond et vêtue d'un casaquin bleu et d'un jupon jaune ; elle tient dans ses deux mains un cantaloux qu'elle flaire pour s'assurer de sa maturité ; le marchand, du côté opposé, le coude appuyé sur un baquet, et le bonnet à la main, la regarde. Ce sujet est rendu avec toute la simplicité qui lui convient, et le degré de vérité qui représente parfaitement la nature.]] réalisée par Boissieu (Charles Henry de), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 300 fl. [36]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre Tableau encore admirable et aussi riche de ton que brillant de touche dans tous ses détails ; il représente un magnifique point de vue du paysage, offrant une belle masse d'arbres et de broussailles dans toute la partie gauche d'un terrein élevé. A droite, une perspective de rivière, et dans le milieu un ponton où vont entrer des passagers, et où sont déjà nombre d'animaux. L'effet de cet admirable Tableau est pris à l'heure du soleil couchant, et nous présente encore un des chefs-d'oeuvres de son genre. Il provient, ainsi que le précédent, de la riche collection de Pierre Loquet, nos 35 et 36 du Catalogue. (Both (Jean))|Le pendant. Un autre Tableau encore admirable et aussi riche de ton que brillant de touche dans tous ses détails ; il représente un magnifique point de vue du paysage, offrant une belle masse d'arbres et de broussailles dans toute la partie gauche d'un terrein élevé. A droite, une perspective de rivière, et dans le milieu un ponton où vont entrer des passagers, et où sont déjà nombre d'animaux. L'effet de cet admirable Tableau est pris à l'heure du soleil couchant, et nous présente encore un des chefs-d'oeuvres de son genre. Il provient, ainsi que le précédent, de la riche collection de Pierre Loquet, nos 35 et 36 du Catalogue.]] réalisée par Both (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par [[Thys [pour] Camfort pour la hollande]] au prix de 3800 fl. [37]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue d'un paysage pittoresque et du plus grand style, offrant dans toute la partie gauche une masse de rochers très-élevés, d'où tombe une grande quantité d'eau qui se jette dans une rivière. Des arbres d'un admirable feuillé font sur la droite une opposition des plus piquantes, et laissent distinguer trois personnages sur un tertre, qui semblent raisonner sur ce point de vue imposant, dont l'effet est pris au lever du soleil. Ce morceau, qui a mérité les plus grands éloges, fait un contraste curieux avec l'article suivant. Il provient, ainsi que le précédent, de la riche collection de Pierre Loquet, nos 35 et 36 du Catalogue. (Both (Jean))|Un point de vue d'un paysage pittoresque et du plus grand style, offrant dans toute la partie gauche une masse de rochers très-élevés, d'où tombe une grande quantité d'eau qui se jette dans une rivière. Des arbres d'un admirable feuillé font sur la droite une opposition des plus piquantes, et laissent distinguer trois personnages sur un tertre, qui semblent raisonner sur ce point de vue imposant, dont l'effet est pris au lever du soleil. Ce morceau, qui a mérité les plus grands éloges, fait un contraste curieux avec l'article suivant. Il provient, ainsi que le précédent, de la riche collection de Pierre Loquet, nos 35 et 36 du Catalogue.]] réalisée par Both (Jean), vendue par Claude Tolozan, achetée par Paillet au prix de 2000 fl. [38]
- 1801.02.25/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau encore très-capital, et pris dans l'effet bien ménagé d'une soirée d'été ; il représente le point de vue d'un village hollandais qui borde un canal, et sépare une prairie couverte d'animaux, faisant toute la richesse des premiers plans. Parmi les bestiaux qui décorent cette partie avec le plus grand intérêt, on remarque deux belles vaches variées de couleur, qui marchent ensemble, tandis que, vers le milieu, une autre de ton roussâtre, se laisse traire par une paysanne, pendant qu'un pâtre lui tient les cornes. Des chèvres, moutons et boucs, y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Un ciel, chargé des plus beaux nuages, porte tous les reflets de sa lumière sur les détails de cette riche production, qui ne laisse aucun doute que l'artiste a parfaitement consulté la nature dans un effet aussi difficile à rendre. Il provient de la riche collection de Montribloud. (Voyez le Catalogue de cette vente.) (Berghem (Nicolas))|Un autre Tableau encore très-capital, et pris dans l'effet bien ménagé d'une soirée d'été ; il représente le point de vue d'un village hollandais qui borde un canal, et sépare une prairie couverte d'animaux, faisant toute la richesse des premiers plans. Parmi les bestiaux qui décorent cette partie avec le plus grand intérêt, on remarque deux belles vaches variées de couleur, qui marchent ensemble, tandis que, vers le milieu, une autre de ton roussâtre, se laisse traire par une paysanne, pendant qu'un pâtre lui tient les cornes. Des chèvres, moutons et boucs, y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Un ciel, chargé des plus beaux nuages, porte tous les reflets de sa lumière sur les détails de cette riche production, qui ne laisse aucun doute que l'artiste a parfaitement consulté la nature dans un effet aussi difficile à rendre. Il provient de la riche collection de Montribloud. (Voyez le Catalogue de cette vente.)]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Claude Tolozan, achetée par Delessert au prix de 4800 fl. [39]