Ventes d'œuvres le 1801.05.13

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  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand Tableau, sujet d'une chasse au cerf, dans un site de paysage agreste, enrichi de nombre de détails, comme fabriques, roches et chûte d'eau. Les premiers plans sont couverts de figures et chevaux qui suivent la chasse, et forment des groupes intéressans qui indiquent avec une admirable intelligence toute l'action du sujet ; vers la gauche, on remarque une dame accompagnée de plusieurs chasseurs, ainsi que différens valets et piqueurs lâchent ou retiennent des chiens que l'ardeur conduit sur un cerf et sa biche que l'on voit, sur la partie droite, harcelés par des chasseurs armés de lances. Ce morceau très-brillant et d'une riche ordonnance, offre une variété curieuse dans les nombreux ouvrages de Wouvermans ; celui que nous décrivons pourra faire juger de la force de ses talens au sortir de l'école de Bamboche, et aussi de ses belles études d'Italie ; il a tenu un rang très-marquant dans la galerie de Beaujon, qui l'avait payé 500 louis à Sollier, ancien marchand, qui l'a rapporté d'Angleterre. 52 sur 74 pouces. (Wouvermans (Philippe))|Un grand Tableau, sujet d'une chasse au cerf, dans un site de paysage agreste, enrichi de nombre de détails, comme fabriques, roches et chûte d'eau. Les premiers plans sont couverts de figures et chevaux qui suivent la chasse, et forment des groupes intéressans qui indiquent avec une admirable intelligence toute l'action du sujet ; vers la gauche, on remarque une dame accompagnée de plusieurs chasseurs, ainsi que différens valets et piqueurs lâchent ou retiennent des chiens que l'ardeur conduit sur un cerf et sa biche que l'on voit, sur la partie droite, harcelés par des chasseurs armés de lances. Ce morceau très-brillant et d'une riche ordonnance, offre une variété curieuse dans les nombreux ouvrages de Wouvermans ; celui que nous décrivons pourra faire juger de la force de ses talens au sortir de l'école de Bamboche, et aussi de ses belles études d'Italie ; il a tenu un rang très-marquant dans la galerie de Beaujon, qui l'avait payé 500 louis à Sollier, ancien marchand, qui l'a rapporté d'Angleterre. 52 sur 74 pouces.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Robit, achetée par Caillard au prix de 3000 fl. [17]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau capital et magnifique dans tous ses détails. Il représente une grande étendue de mer du côté du Texel, et paraîtrait retracer une fête des Etats de Hollande. Parmi les différens navires qui figurent avec avantage dans cette grande composition, on en distingue plusieurs où sont portés des personnages de la première magistrature. Tout ce que le genre de la marine offre d'intérêt par une exécution vraie et précieuse de touche, est porté dans cet ouvrage au plus haut degré de perfection. La quantité des bâtimens et barques se détache sur un ciel pur et frais qui caractérise parfaitement l'effet d'un calme. 36 sur 48 pouces. (Velde (Willem van de))|Un Tableau capital et magnifique dans tous ses détails. Il représente une grande étendue de mer du côté du Texel, et paraîtrait retracer une fête des Etats de Hollande. Parmi les différens navires qui figurent avec avantage dans cette grande composition, on en distingue plusieurs où sont portés des personnages de la première magistrature. Tout ce que le genre de la marine offre d'intérêt par une exécution vraie et précieuse de touche, est porté dans cet ouvrage au plus haut degré de perfection. La quantité des bâtimens et barques se détache sur un ciel pur et frais qui caractérise parfaitement l'effet d'un calme. 36 sur 48 pouces.]] réalisée par Velde (Willem van de), vendue par Robit, achetée par Constantine au prix de 3010 fl. [18]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de trois figures formant un groupe, dont celle du milieu est un Génie, vu par le dos, tenant deux tables. On voit écrit sur celle qu'il tient de la main droite : Tabula rasa ; celle de la gauche porte : Intellectu agens, est quìd Divini. La figure qui est du même côté représente l'Histoire, tenant le miroir de la vérité et un livre portant pour titre : Historia. Elle a la main gauche appuyée sur l'épaule du Génie, qui regarde avec attention la troisième figure offrant l'ange de la nature couronné, portant un sceptre et ayant les ailes de Mercure aux pieds, avec cette inscription : Voluntas ut naturá maris. Ce Tableau, de la première classe parmi les ouvrages de chevalet de l'école italienne, peut être aussi considéré comme un de ses chefs-d'oeuvres. 43 sur 32 pouces. (Turchi (Alexandre), dit Véronèse)|Un sujet de trois figures formant un groupe, dont celle du milieu est un Génie, vu par le dos, tenant deux tables. On voit écrit sur celle qu'il tient de la main droite : Tabula rasa ; celle de la gauche porte : Intellectu agens, est quìd Divini. La figure qui est du même côté représente l'Histoire, tenant le miroir de la vérité et un livre portant pour titre : Historia. Elle a la main gauche appuyée sur l'épaule du Génie, qui regarde avec attention la troisième figure offrant l'ange de la nature couronné, portant un sceptre et ayant les ailes de Mercure aux pieds, avec cette inscription : Voluntas ut naturá maris. Ce Tableau, de la première classe parmi les ouvrages de chevalet de l'école italienne, peut être aussi considéré comme un de ses chefs-d'oeuvres. 43 sur 32 pouces.]] réalisée par Turchi (Alexandre), dit Véronèse, vendue par Robit, achetée par Jaufret au prix de 1601 fl. [19]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand Tableau, offrant des portraits que l'on dit être ceux de Rubens et de sa femme. Ils sont vus de grandeur naturelle et debout dans un fond de paysage, tous deux ajustés d'une draperie qui leur couvre une partie du corps. Ce morceau, d'une carnation brillante, convient à tous égards pour l'ornement d'une galerie. Il provient de la vente Donjeux, qui en faisait un grand cas. 82 sur 60 pouces. (Rubens (Pierre-Paul))|Un grand Tableau, offrant des portraits que l'on dit être ceux de Rubens et de sa femme. Ils sont vus de grandeur naturelle et debout dans un fond de paysage, tous deux ajustés d'une draperie qui leur couvre une partie du corps. Ce morceau, d'une carnation brillante, convient à tous égards pour l'ornement d'une galerie. Il provient de la vente Donjeux, qui en faisait un grand cas. 82 sur 60 pouces.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robit, achetée par Caillard au prix de 1600 fl. [20]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psyché amenée dans l'Olympe par Mercure. A droite de ce groupe qui occupe le milieu de la composition, est Vénus portée sur son char. Du côté opposé l'on voit les trois Grâces sur des nuages, précédées du Zéphir sous la figure d'un beau jeune homme ailé. Dans le haut du tableau, Jupiter, environné des autres Dieux, carresse l'Amour après lui avoir rendu Psyché. Ce Tableau, généralement pris d'après Raphaël des quatre pendentifs qu'il a exécutés à la Farnésine, nous prouve qu'il est une des études distinguées de ce peintre en Italie. 45 sur 67 pouces. (Rubens (Pierre-Paul))|Psyché amenée dans l'Olympe par Mercure. A droite de ce groupe qui occupe le milieu de la composition, est Vénus portée sur son char. Du côté opposé l'on voit les trois Grâces sur des nuages, précédées du Zéphir sous la figure d'un beau jeune homme ailé. Dans le haut du tableau, Jupiter, environné des autres Dieux, carresse l'Amour après lui avoir rendu Psyché. Ce Tableau, généralement pris d'après Raphaël des quatre pendentifs qu'il a exécutés à la Farnésine, nous prouve qu'il est une des études distinguées de ce peintre en Italie. 45 sur 67 pouces.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robit, achetée par Marte rue bon conseil No.19 au prix de 610 fl. [21]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois ; sur un plan plus reculé, l'on voit un grand troupeau de boeufs, dont plusieurs viennent se désaltérer à une mare d'une eau limpide occupant le milieu ; sur le devant, à gauche et à droite, sont des parties de pelouse agréablement enrichies de quelques plantes. Ce Tableau, pris à l'effet du soleil couchant, porte la date de 1622, et offre par son exécution déjà brillante, la preuve des grands talens où devait parvenir son auteur. 36 sur 60 pouces. (Potter (Paul))|Le point de vue d'un riche paysage, indiquant l'entrée d'un bois ; sur un plan plus reculé, l'on voit un grand troupeau de boeufs, dont plusieurs viennent se désaltérer à une mare d'une eau limpide occupant le milieu ; sur le devant, à gauche et à droite, sont des parties de pelouse agréablement enrichies de quelques plantes. Ce Tableau, pris à l'effet du soleil couchant, porte la date de 1622, et offre par son exécution déjà brillante, la preuve des grands talens où devait parvenir son auteur. 36 sur 60 pouces.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Robit, achetée par Vauthier au prix de 1100 fl. [22]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une famille de matelots hollandais prenant le frais à la porte de leur maison, qui est environnée d'arbres. On y distingue un homme de belle carnation et assis dans une position très-naturelle, paraissant attendre un verre de bière que sa femme lui verse ; une troisième figure, un enfant et divers accessoires, contribuent à présenter une des compositions harmonieuses de cet habile coloriste. 15 sur 14 pouces. (Ostade (Adrien Van))|Une famille de matelots hollandais prenant le frais à la porte de leur maison, qui est environnée d'arbres. On y distingue un homme de belle carnation et assis dans une position très-naturelle, paraissant attendre un verre de bière que sa femme lui verse ; une troisième figure, un enfant et divers accessoires, contribuent à présenter une des compositions harmonieuses de cet habile coloriste. 15 sur 14 pouces.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 1712 fl. [23]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme vu à mi-corps, dans un habillement de militaire. Il est représenté de face, ayant la main gauche sur sa poitrine, et de l'autre tenant un grand verre renversé devant son oeil ; mouvement qui indiquerait ses regrets de n'avoir plus de liqueur. Ce personnage de caractère est devant une table, sur laquelle on voit un chapeau orné d'un panache blanc, une épée et un pot d'étain. 10 sur 8 1/2 pouces. (Mieris (Williem))|Un homme vu à mi-corps, dans un habillement de militaire. Il est représenté de face, ayant la main gauche sur sa poitrine, et de l'autre tenant un grand verre renversé devant son oeil ; mouvement qui indiquerait ses regrets de n'avoir plus de liqueur. Ce personnage de caractère est devant une table, sur laquelle on voit un chapeau orné d'un panache blanc, une épée et un pot d'étain. 10 sur 8 1/2 pouces.]] réalisée par Mieris (Williem), vendue par Robit, achetée par Delaroche pour Delessert au prix de 1005 fl. [24]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau et capital tableau. Il représente trois personnages dans l'intérieur d'un appartement hollandais, se disposant à faire de la musique. On voit, dans le milieu, une belle femme ajustée d'une robe de soie jaune ; elle est assise, portant la main gauche sur un theorbe placé, avec de la musique, sur une table couverte d'un tapis de Turquie. Elle présente, de la main droite, un papier à un homme coiffé d'une toque à plumes rouges. Ce personnage de caractère est appuyé contre une croisée ouverte, d'où le sujet tire sa lumière. A gauche, et sur le devant, aussi près de la table, est un homme vêtu d'un habillement noir, d'un genre pittoresque et dans l'attitude d'accorder sa basse. On remarque dans le fond de l'appartement, et sur un plan plus élevé, une servante apportant des rafraîchissemens. Nombre d'accessoires artistement distribués, contribuent à la richesse et à l'intérêt de cette composition. Ce morceau, de grande distinction, provient d'une belle collection de la Hollande, où il était connu pour être le portrait de l'artiste, celui de sa femme et de J. Steen. Nous ne doutons point qu'il sera remarqué des amateurs, et classé au nombre des productions les plus importantes de ce célèbre peintre, autant par sa touche légère et précieuse, que par la vérité et le brillant de son coloris. 21 sur 22 pouces. (Metzu (Gabriel))|Un très-beau et capital tableau. Il représente trois personnages dans l'intérieur d'un appartement hollandais, se disposant à faire de la musique. On voit, dans le milieu, une belle femme ajustée d'une robe de soie jaune ; elle est assise, portant la main gauche sur un theorbe placé, avec de la musique, sur une table couverte d'un tapis de Turquie. Elle présente, de la main droite, un papier à un homme coiffé d'une toque à plumes rouges. Ce personnage de caractère est appuyé contre une croisée ouverte, d'où le sujet tire sa lumière. A gauche, et sur le devant, aussi près de la table, est un homme vêtu d'un habillement noir, d'un genre pittoresque et dans l'attitude d'accorder sa basse. On remarque dans le fond de l'appartement, et sur un plan plus élevé, une servante apportant des rafraîchissemens. Nombre d'accessoires artistement distribués, contribuent à la richesse et à l'intérêt de cette composition. Ce morceau, de grande distinction, provient d'une belle collection de la Hollande, où il était connu pour être le portrait de l'artiste, celui de sa femme et de J. Steen. Nous ne doutons point qu'il sera remarqué des amateurs, et classé au nombre des productions les plus importantes de ce célèbre peintre, autant par sa touche légère et précieuse, que par la vérité et le brillant de son coloris. 21 sur 22 pouces.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Robit, achetée par Delaroche au prix de 4500 fl. [25]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue de paysage et d'une masure servant de cabaret, où sont arrêtés plusieurs cavaliers, chasseurs et chiens, pour faire halte : morceau d'un détail agréable, facilement touché et d'un ton de couleur clair et argentin. 18 sur 14 pouces. (Laar (Pierre de), dit Bamboche)|Un point de vue de paysage et d'une masure servant de cabaret, où sont arrêtés plusieurs cavaliers, chasseurs et chiens, pour faire halte : morceau d'un détail agréable, facilement touché et d'un ton de couleur clair et argentin. 18 sur 14 pouces.]] réalisée par Laar (Pierre de), dit Bamboche, vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 500 fl. [26]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue de paysage du site le plus heureux et le plus naturel par les beautés de son exécution. L'effet du tableau indique l'heure du matin, dans un beau jour d'été ; le premier plan offre un terrain en partie couvert d'une pelouse où plusieurs animaux sont rassemblés dans diverses positions les plus vraies. Un grand arbre, admirablement feuillé, produit sur tous les objets un ombrage frais qui procure une demi-teinte suave, et se marie merveilleusement avec les reflets du soleil. L'on y voit trois moutons, deux beliers, deux chêvres et un âne, à quelque distance sur la droite, et entre des arbres est une belle vache de ton roussâtre foncé, dont l'incomparable fini doit surprendre l'oeil du connaisseur. La partie gauche est occupée par un riche côteau couronné de fabriques, et garni d'arbres, dans le bas duquel, et du même côté, l'artiste a placé une paysanne assise et endormie, tandis qu'un pâtre s'amuse à faire danser son chien. Un ciel pur et frais contribue par son opposition brillante à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux Tableau peut être classé au nombre des heureuses productions de l'art, et sa possession doit être inappréciable pour un bon amateur. (Jardin (Karel du))|Une vue de paysage du site le plus heureux et le plus naturel par les beautés de son exécution. L'effet du tableau indique l'heure du matin, dans un beau jour d'été ; le premier plan offre un terrain en partie couvert d'une pelouse où plusieurs animaux sont rassemblés dans diverses positions les plus vraies. Un grand arbre, admirablement feuillé, produit sur tous les objets un ombrage frais qui procure une demi-teinte suave, et se marie merveilleusement avec les reflets du soleil. L'on y voit trois moutons, deux beliers, deux chêvres et un âne, à quelque distance sur la droite, et entre des arbres est une belle vache de ton roussâtre foncé, dont l'incomparable fini doit surprendre l'oeil du connaisseur. La partie gauche est occupée par un riche côteau couronné de fabriques, et garni d'arbres, dans le bas duquel, et du même côté, l'artiste a placé une paysanne assise et endormie, tandis qu'un pâtre s'amuse à faire danser son chien. Un ciel pur et frais contribue par son opposition brillante à faire ressortir tous les objets. Ce délicieux Tableau peut être classé au nombre des heureuses productions de l'art, et sa possession doit être inappréciable pour un bon amateur.]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 9020 fl. [27]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un de ces Tableaux que l'on peut regarder comme un chef-d'oeuvre de la peinture, tant par la force et la vérité du coloris, que par son exécution brillante. Il représente la chaste Suzanne surprise au bain par les vieillards : on la voit de face et accroupie, cherchant à se cacher à leurs regards. Un d'eux, derrière elle, est penché dans le mouvement de lui parler, tandis que l'autre tient une grande draperie blanche dans l'intention de la découvrir. Une balustrade et différens accessoires, tels que fruits, paon, perroquet et fontaine, ajoutent à la magnificence de ce bel ouvrage. Si l'on peut reprocher à ce grand artiste quelques négligences dans le dessin, il les fait facilement oublier par toutes les autres beautés qui sont répandues dans cet ouvrage, que nous devons citer ici comme un des plus marquans parmi ceux qui ont déjà fait sa réputation, comme le Roi boit et tant d'autres d'un aussi grand caractère. 78 sur 65 pouces. (Jordaens (Jacques))|Un de ces Tableaux que l'on peut regarder comme un chef-d'oeuvre de la peinture, tant par la force et la vérité du coloris, que par son exécution brillante. Il représente la chaste Suzanne surprise au bain par les vieillards : on la voit de face et accroupie, cherchant à se cacher à leurs regards. Un d'eux, derrière elle, est penché dans le mouvement de lui parler, tandis que l'autre tient une grande draperie blanche dans l'intention de la découvrir. Une balustrade et différens accessoires, tels que fruits, paon, perroquet et fontaine, ajoutent à la magnificence de ce bel ouvrage. Si l'on peut reprocher à ce grand artiste quelques négligences dans le dessin, il les fait facilement oublier par toutes les autres beautés qui sont répandues dans cet ouvrage, que nous devons citer ici comme un des plus marquans parmi ceux qui ont déjà fait sa réputation, comme le Roi boit et tant d'autres d'un aussi grand caractère. 78 sur 65 pouces.]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Robit, achetée par Devielle rue St Jacques vis a vis du pantheon au prix de 3000 fl. [28]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage d'Italie ; sur la partie droite l'on voit un tombeau en forme de pyramide, qui se détache sur une masse d'arbres : le milieu est traversé par une rivière au bout de laquelle et sur une pelouse on voit des bergers gardant un troupeau de chèvres : des lointains de montagnes se lient à un ciel tranquille indiquant une belle matinée. Ce petit Tableau tient dans beaucoup de parties à la manière terminée de Claude le Lorrain, et il jouissait de cette réputation dans le cabinet de Presle ; mais nous le pensons de Courtois, et en laissons la décision aux connaisseurs, ne voulant pas prendre sur nous d'attribuer cet ouvrage à ce maître, dont les Tableaux authentiques, sont autant de chefs-d'oeuvres. 10 1/2 sur 18 pouces. (Gelée (Claude), dit le Lorrain)|Un site de paysage d'Italie ; sur la partie droite l'on voit un tombeau en forme de pyramide, qui se détache sur une masse d'arbres : le milieu est traversé par une rivière au bout de laquelle et sur une pelouse on voit des bergers gardant un troupeau de chèvres : des lointains de montagnes se lient à un ciel tranquille indiquant une belle matinée. Ce petit Tableau tient dans beaucoup de parties à la manière terminée de Claude le Lorrain, et il jouissait de cette réputation dans le cabinet de Presle ; mais nous le pensons de Courtois, et en laissons la décision aux connaisseurs, ne voulant pas prendre sur nous d'attribuer cet ouvrage à ce maître, dont les Tableaux authentiques, sont autant de chefs-d'oeuvres. 10 1/2 sur 18 pouces.]] réalisée par Gelée (Claude), dit le Lorrain, vendue par Robit, achetée par Paillet au prix de 500 fl. [29]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Portrait, frappant de vérité, dont la touche énergique et savante produit l'illusion de la nature. Près d'une colonnade d'architecture on voit un homme de la plus forte carnation, dans un habillement noir, indiquant un personnage de la haute magistrature : une partie de paysage et un ciel brillant donne sa lumière sur tout le sujet. Ce Tableau, du beau faire de Van Dick, dans l'école de Rubens, a fait l'ornement des collections de Lassé et de la galerie de Le Brun, No. 93 de son catalogue. 52 sur 42 pouces. (Dick (Antoine van))|Un Portrait, frappant de vérité, dont la touche énergique et savante produit l'illusion de la nature. Près d'une colonnade d'architecture on voit un homme de la plus forte carnation, dans un habillement noir, indiquant un personnage de la haute magistrature : une partie de paysage et un ciel brillant donne sa lumière sur tout le sujet. Ce Tableau, du beau faire de Van Dick, dans l'école de Rubens, a fait l'ornement des collections de Lassé et de la galerie de Le Brun, No. 93 de son catalogue. 52 sur 42 pouces.]] réalisée par Dick (Antoine van), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 3550 fl. [30]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau, du plus grand caractère, offrant le sujet d'Apollon qui se dispose à écorcher Marsyas. Ces deux personnages, de forte proportion de nature, sont représentés dans un paysage. Apollon, dans une belle pose académique, couvert en partie d'une draperie rougeâtre largement jetée, tient de la main droite le couteau instrument de sa vengeance, et s'appuie de l'autre sur le corps de Marsyas. La flûte de Pan et un violon forment accessoires sur le devant du sujet. Ce morceau imposant par la fierté de sa touche, la correction du dessin et la beauté des caractères, offre une de ces rares productions dignes de servir de modèles aux artistes, et d'ornement aux plus belles galeries. 69 sur 55 pouces. (Carrache (Louis))|Un autre Tableau, du plus grand caractère, offrant le sujet d'Apollon qui se dispose à écorcher Marsyas. Ces deux personnages, de forte proportion de nature, sont représentés dans un paysage. Apollon, dans une belle pose académique, couvert en partie d'une draperie rougeâtre largement jetée, tient de la main droite le couteau instrument de sa vengeance, et s'appuie de l'autre sur le corps de Marsyas. La flûte de Pan et un violon forment accessoires sur le devant du sujet. Ce morceau imposant par la fierté de sa touche, la correction du dessin et la beauté des caractères, offre une de ces rares productions dignes de servir de modèles aux artistes, et d'ornement aux plus belles galeries. 69 sur 55 pouces.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 2000 fl. [33]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une des plus savantes études de ce célèbre peintre. Elle offre le sujet du Christ mort, figure plus forte que la nature. Il est vu étendu sur un linceul, la tête appuyée sur une pierre. Ce morceau, vraiment capital et d'une énergie au-dessus de toute expression, présente à l'oeil du vrai connaisseur un modèle parfait de l'imitation de la nature, tant sous le rapport de la peinture, que sous celui du dessin et de la connaissance exacte de l'anatomie. Il serait à désirer que les étudians eussent toujours devant les yeux des ouvrages d'une aussi grande perfection. 38 sur 70 pouces. (Carrache (Annibal))|Une des plus savantes études de ce célèbre peintre. Elle offre le sujet du Christ mort, figure plus forte que la nature. Il est vu étendu sur un linceul, la tête appuyée sur une pierre. Ce morceau, vraiment capital et d'une énergie au-dessus de toute expression, présente à l'oeil du vrai connaisseur un modèle parfait de l'imitation de la nature, tant sous le rapport de la peinture, que sous celui du dessin et de la connaissance exacte de l'anatomie. Il serait à désirer que les étudians eussent toujours devant les yeux des ouvrages d'une aussi grande perfection. 38 sur 70 pouces.]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 2320 fl. [34]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Sous une roche ouverte en arcade, on voit une paysanne sur son âne et causant avec un berger, en conduisant deux vaches et un mouton. Ce morceau précieux, comme le précédent, est de cette touche facile et spirituelle qui caractérise la célébrité de leur auteur. (Berghem (Nicolas))|Le Pendant. Sous une roche ouverte en arcade, on voit une paysanne sur son âne et causant avec un berger, en conduisant deux vaches et un mouton. Ce morceau précieux, comme le précédent, est de cette touche facile et spirituelle qui caractérise la célébrité de leur auteur.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 1290 fl. [35]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau encore très-fin, pris dans l'effet piquant et ingénieux d'une soirée d'été. Il représente un paysage agreste couvert d'arbres, où s'est arrêté un pâtre en conduisant deux belles vaches et une chèvre qui font la richesse des premiers plans. 11 1/2 sur 9 pouces. (Berghem (Nicolas))|Un petit Tableau encore très-fin, pris dans l'effet piquant et ingénieux d'une soirée d'été. Il représente un paysage agreste couvert d'arbres, où s'est arrêté un pâtre en conduisant deux belles vaches et une chèvre qui font la richesse des premiers plans. 11 1/2 sur 9 pouces.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 1320 fl. [36]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage, dans le milieu duquel passe un lac qui baigne le pied d'une masse de rochers, couverte de grands arbres et occupant la gauche du sujet. Le même côté, sur le premier plan, est enrichi de plusieurs jeunes nymphes et de satyres qui font danser un petit faune. Un beau style de composition et un genre de feuille précieux dans les arbres, avaient assigné à Paul Bril le premier rang dans les cabinets ; celui que nous offrons est d'un bon choix, et l'agrément des figures, attribuées au pinceau de Louis Carrache, y donne autant de prix que d'intérêt. 29 sur 37 pouces. (Bril (Paul))|Un riche Paysage, dans le milieu duquel passe un lac qui baigne le pied d'une masse de rochers, couverte de grands arbres et occupant la gauche du sujet. Le même côté, sur le premier plan, est enrichi de plusieurs jeunes nymphes et de satyres qui font danser un petit faune. Un beau style de composition et un genre de feuille précieux dans les arbres, avaient assigné à Paul Bril le premier rang dans les cabinets ; celui que nous offrons est d'un bon choix, et l'agrément des figures, attribuées au pinceau de Louis Carrache, y donne autant de prix que d'intérêt. 29 sur 37 pouces.]] réalisée par Bril (Paul), vendue par Robit, achetée par Jauffret au prix de 1300 fl. [37]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La séparation de Jacob et de Laban, riche composition dans un beau site de paysage. Le milieu du sujet présente Laban sous la figure d'un patriarche, donnant ordre d'emporter ses Dieux pénates pour les charger sur des chameaux. A la gauche, l'on voit une femme tenant deux enfans, et indiquant de la main droite, à une de ses compagnes, de serrer nombre d'ustensiles dans une malle, qui sont épars de ce côté. La partie droite est entièrement occupée par un troupeau d'animaux et une femme montée sur un chameau, avec deux enfans dans ses bras. Ce Tableau, digne du génie de ce grand peintre, est d'une exécution tout-à-la-foi brillante et précieuse, et de ce ton de couleur argentin qui désigne ses plus heureuses productions. 36 sur 48 pouces. (Bourdon (Sebastien))|La séparation de Jacob et de Laban, riche composition dans un beau site de paysage. Le milieu du sujet présente Laban sous la figure d'un patriarche, donnant ordre d'emporter ses Dieux pénates pour les charger sur des chameaux. A la gauche, l'on voit une femme tenant deux enfans, et indiquant de la main droite, à une de ses compagnes, de serrer nombre d'ustensiles dans une malle, qui sont épars de ce côté. La partie droite est entièrement occupée par un troupeau d'animaux et une femme montée sur un chameau, avec deux enfans dans ses bras. Ce Tableau, digne du génie de ce grand peintre, est d'une exécution tout-à-la-foi brillante et précieuse, et de ce ton de couleur argentin qui désigne ses plus heureuses productions. 36 sur 48 pouces.]] réalisée par Bourdon (Sebastien), vendue par Robit, achetée par Vernet au prix de 3020 fl. [38]
  • 1801.05.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau d'un style plus sévère, mais toujours gracieux. Il représente la Vierge, vue à mi-corps, tenant près d'elle l'enfant Jésus endormi sur son épaule. Derrière ce groupe, on voit encore, avec intérêt, deux Anges, dont un joint les mains, en signe d'admiration. 14 1/2 sur 18 1/2 pouces. (Albani (François) dit l'Albane)|Un autre Tableau d'un style plus sévère, mais toujours gracieux. Il représente la Vierge, vue à mi-corps, tenant près d'elle l'enfant Jésus endormi sur son épaule. Derrière ce groupe, on voit encore, avec intérêt, deux Anges, dont un joint les mains, en signe d'admiration. 14 1/2 sur 18 1/2 pouces.]] réalisée par Albani (François) dit l'Albane, vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 460 fl. [39]