Ventes d'œuvres le 1801.05.15
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- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Divers articles, qui auraient été omis, seront présentés sous ce numéro. 1 Ste famille Mtre italien réalisée par Mtre italien, vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 121 fl. [1]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Divers articles, qui auraient été omis, seront présentés sous ce numéro. 1 Esquisse de Lépicié réalisée par Lépicié, vendue par Robit, achetée par Jaubert au prix de 25 fl. [2]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Divers articles, qui auraient été omis, seront présentés sous ce numéro. 1 tête Stile de Van Dyck réalisée par Van Dyck, vendue par Robit au prix de 37 fl. [3]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Divers articles, qui auraient été omis, seront présentés sous ce numéro. 2 St. de Le Moine réalisée par Le Moine, vendue par Robit au prix de 68 fl. [4]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Divers articles, qui auraient été omis, seront présentés sous ce numéro. 3 tableaux réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Robit au prix de 109 fl. [5]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Environ cinquante Tableaux, par Subleyras, Coypel, Le Moine, Gabriel Metzu, Abraham Teniers et autres, appartenant toujours au même propriétaire, et qui seront également détaillés sous ce numéro. 1 St Etienne de Blanchet réalisée par Blanchet, vendue par Robit, achetée par L'Homme au prix de 800 fl. [6]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Environ cinquante Tableaux, par Subleyras, Coypel, Le Moine, Gabriel Metzu, Abraham Teniers et autres, appartenant toujours au même propriétaire, et qui seront également détaillés sous ce numéro. 1 Flore réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 155 fl. [7]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Environ cinquante Tableaux, par Subleyras, Coypel, Le Moine, Gabriel Metzu, Abraham Teniers et autres, appartenant toujours au même propriétaire, et qui seront également détaillés sous ce numéro. 1 St Jean L. Carrache réalisée par L. Carrache, vendue par Robit, achetée par Langlier au prix de 76 fl. [8]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Environ cinquante Tableaux, par Subleyras, Coypel, Le Moine, Gabriel Metzu, Abraham Teniers et autres, appartenant toujours au même propriétaire, et qui seront également détaillés sous ce numéro. 1 Bataille réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Robit, achetée par L'Homme au prix de 131 fl. [9]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Environ cinquante Tableaux, par Subleyras, Coypel, Le Moine, Gabriel Metzu, Abraham Teniers et autres, appartenant toujours au même propriétaire, et qui seront également détaillés sous ce numéro. Ecce Homo réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Robit, achetée par Caillar au prix de 42 fl. [10]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quelques tableaux offrant différens sujets, partie de l'école italienne, qui seront divisés sous ce numéro. 1 cop d'ap. Champagne réalisée par Champagne, vendue par Robit, achetée par Berthé au prix de 17 fl. [11]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau d'une admirable couleur, et d'une ordonnance de composition ingénieuse et pittoresque. Il représente de belles ruines d'architectures, et un tombeau de porphire avoisinant un port de mer. Les premiers plans sont couverts de personnages sous différens costumes, parmi lesquels on distingue un cavalier assis et conversant avec une belle femme. Plusieurs chevaux, des chiens et nombre d'accessoires d'une touche aussi facile que brillante, contribuent à présenter encore un des beaux ouvrages de ce bon coloriste. 42 sur 32 pouces. (Weeninx (Jean-Baptiste))|Un autre Tableau d'une admirable couleur, et d'une ordonnance de composition ingénieuse et pittoresque. Il représente de belles ruines d'architectures, et un tombeau de porphire avoisinant un port de mer. Les premiers plans sont couverts de personnages sous différens costumes, parmi lesquels on distingue un cavalier assis et conversant avec une belle femme. Plusieurs chevaux, des chiens et nombre d'accessoires d'une touche aussi facile que brillante, contribuent à présenter encore un des beaux ouvrages de ce bon coloriste. 42 sur 32 pouces.]] réalisée par Weeninx (Jean-Baptiste), vendue par Robit, achetée par Bonnemaison pour Seguin au prix de 2400 fl. [12]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une pleine campagne, aux environs d'une abbaye qui se détache sur un ciel brillant vers la partie gauche et dans un plan éloigné. Une tuilerie, avec tous les détails qui y sont relatifs, occupe les devans du Tableau et produit l'effet le plus vrai. Il n'est pas possible de présenter un ouvrage plus piquant et qui produise avec autant d'intérêt l'illusion de la nature. Les petites figures y sont touchées avec un esprit et une facilité qui n'a jamais trouvé d'imitateurs en ce genre. 28 sur 16 pouces. (Teniers (David))|La vue d'une pleine campagne, aux environs d'une abbaye qui se détache sur un ciel brillant vers la partie gauche et dans un plan éloigné. Une tuilerie, avec tous les détails qui y sont relatifs, occupe les devans du Tableau et produit l'effet le plus vrai. Il n'est pas possible de présenter un ouvrage plus piquant et qui produise avec autant d'intérêt l'illusion de la nature. Les petites figures y sont touchées avec un esprit et une facilité qui n'a jamais trouvé d'imitateurs en ce genre. 28 sur 16 pouces.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Robit, achetée par Vernet au prix de 4520 fl. [13]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste et riche paysage, dont la partie du milieu est occupée par un étang. On voit sur le devant cinq vaches de belles proportions et de différentes couleurs, gardées par un pâtre vu par le dos. A droite et sur le devant est une femme assise, occupée à filer près d'un chêne. Le fond de ce Tableau est terminé par de belles masses d'arbres et des lointains ; un ton chaud et vaporeux indique le soleil couchant. Ce morceau, l'un des plus beaux de ce maître, peut être comparé aux beaux ouvrages de Claude Lorrain. Il vient de la collection du cit. Le Brun, No. 150 de son Catalogue. 40 sur 37 pouces. (Swanvelt (Hermand))|Un vaste et riche paysage, dont la partie du milieu est occupée par un étang. On voit sur le devant cinq vaches de belles proportions et de différentes couleurs, gardées par un pâtre vu par le dos. A droite et sur le devant est une femme assise, occupée à filer près d'un chêne. Le fond de ce Tableau est terminé par de belles masses d'arbres et des lointains ; un ton chaud et vaporeux indique le soleil couchant. Ce morceau, l'un des plus beaux de ce maître, peut être comparé aux beaux ouvrages de Claude Lorrain. Il vient de la collection du cit. Le Brun, No. 150 de son Catalogue. 40 sur 37 pouces.]] réalisée par Swanvelt (Hermand), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 2420 fl. [14]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de plus grand style, composition la plus agréable de dix-huit figures. Il représente Poliphile qui, après avoir couru de grands dangers pour chercher Polia, sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté de la domination de Leuthérilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine, qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce Tableau, d'une riche ordonnance, a été gravé par Jean Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide. 36 sur 50 pouces. (Sueur (Eustache le))|Un Tableau de plus grand style, composition la plus agréable de dix-huit figures. Il représente Poliphile qui, après avoir couru de grands dangers pour chercher Polia, sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté de la domination de Leuthérilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine, qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce Tableau, d'une riche ordonnance, a été gravé par Jean Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide. 36 sur 50 pouces.]] réalisée par Sueur (Eustache le), vendue par Robit, achetée par Delaroche au prix de 5010 fl. [15]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille, composition de quatre figures proportion naturelle, vues plus qu'à mi-corps. La Vierge est représentée assise dans le milieu, sous la figure d'une belle femme, tenant son fils auquel elle vient de laver les pieds dans un bassin. Cet enfant, de la carnation la plus fraîche, a la tête appuyée sur le sein de sa mère, et sourit à un ange qui lui présente une corbeille de fruits. Un fond de paysage hardi de touche, et du ton de couleur le plus chaud termine le point de vue à droite. Saint Joseph, du côté opposé, est vu de profil dans l'attitude de l'admiration et du recueillement. Cette figure, largement drapée, produit dans le sujet le contraste le plus marquant, et le plus digne enfin du premier coloriste de cette école. Ce Tableau capital et du premier ordre, fut fait par Rubens pour M. Grouin, où il a été conservé dans cette famille, et n'en est sorti que pour passer dans la collection de Presle. On ne peut citer de morceau plus supérieur dans aucun cabinet de particulier. Il porte dans son ensemble et ses brillans détails le cachet de son auteur. Sa forme, des plus heureuses pour un premier rang, est de 60 sur 50 pouces. (Rubens (Pierre-Paul))|Un sujet de la Sainte Famille, composition de quatre figures proportion naturelle, vues plus qu'à mi-corps. La Vierge est représentée assise dans le milieu, sous la figure d'une belle femme, tenant son fils auquel elle vient de laver les pieds dans un bassin. Cet enfant, de la carnation la plus fraîche, a la tête appuyée sur le sein de sa mère, et sourit à un ange qui lui présente une corbeille de fruits. Un fond de paysage hardi de touche, et du ton de couleur le plus chaud termine le point de vue à droite. Saint Joseph, du côté opposé, est vu de profil dans l'attitude de l'admiration et du recueillement. Cette figure, largement drapée, produit dans le sujet le contraste le plus marquant, et le plus digne enfin du premier coloriste de cette école. Ce Tableau capital et du premier ordre, fut fait par Rubens pour M. Grouin, où il a été conservé dans cette famille, et n'en est sorti que pour passer dans la collection de Presle. On ne peut citer de morceau plus supérieur dans aucun cabinet de particulier. Il porte dans son ensemble et ses brillans détails le cachet de son auteur. Sa forme, des plus heureuses pour un premier rang, est de 60 sur 50 pouces.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robit, achetée par Naudou pour le citoyen Fornier au prix de 12000 fl. [16]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien, percé de flêches et attaché à un arbre par les deux bras, qui sont élevés sur sa tête. Cette figure, de proportion de nature, est vue jusqu'aux genoux et a le regard élevé vers le ciel, indiquant au plus haut degré d'expression la fermeté de son ame à souffrir le martyre. Un dessin pur et une fonte de couleur admirable caractérisent les ouvrages du Guide, et présentent celui-ci comme une de ses plus brillantes études et de ces morceaux très-rares à rencontrer pour les hauts de cabinets. Ce Tableau est indiqué dans un catalogue comme étant gravé sous le nom de Dominiquin ; mais nous pensons qu'on ne peut l'attribuer qu'au Guide, dont il a tout le faire. 48 sur 34 pouces. (Reni (Guido) dit le Guide)|Saint Sébastien, percé de flêches et attaché à un arbre par les deux bras, qui sont élevés sur sa tête. Cette figure, de proportion de nature, est vue jusqu'aux genoux et a le regard élevé vers le ciel, indiquant au plus haut degré d'expression la fermeté de son ame à souffrir le martyre. Un dessin pur et une fonte de couleur admirable caractérisent les ouvrages du Guide, et présentent celui-ci comme une de ses plus brillantes études et de ces morceaux très-rares à rencontrer pour les hauts de cabinets. Ce Tableau est indiqué dans un catalogue comme étant gravé sous le nom de Dominiquin ; mais nous pensons qu'on ne peut l'attribuer qu'au Guide, dont il a tout le faire. 48 sur 34 pouces.]] réalisée par Reni (Guido) dit le Guide, vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 1520 fl. [17]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de la belle manière de Paul Potter, et d'un effet général de vérité simple comme la nature. Il représente un point de vue d'une rivière et d'un pont rustique, sous lequel on voit un cavalier qui fait boire son cheval ; à quelques pas se remarque avec intérêt un palfrenier monté sur un cheval blanc moucheté, en tenant un autre par la bride. Il provient de la vente Marigny faite en 1782. Voyez le N. 85 de ce catalogue. 24 sur 17 pouces. (Potter (Paul))|Un Tableau de la belle manière de Paul Potter, et d'un effet général de vérité simple comme la nature. Il représente un point de vue d'une rivière et d'un pont rustique, sous lequel on voit un cavalier qui fait boire son cheval ; à quelques pas se remarque avec intérêt un palfrenier monté sur un cheval blanc moucheté, en tenant un autre par la bride. Il provient de la vente Marigny faite en 1782. Voyez le N. 85 de ce catalogue. 24 sur 17 pouces.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Robit, achetée par Bonnemaison pour Seguin au prix de 6020 fl. [18]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau offre un sujet tiré des Métamorphoses, et le moment où Alphée, changé en fleuve par Diane, mêle ses eaux à celles d'Aréthuse. Sur la partie gauche, entre des arbres, on remarque cette nymphe ajustée d'une draperie bleue, qu'un amour semble entraîner vers lui, tandis qu'un autre lui décoche une flêche ; on remarque encore sur la droite deux autres figures, un vieillard et une jeune femme, caractérisant deux autres fleuves. Plusieurs amours, dans des attitudes bien variées, ajoutent encore à la richesse de cette scène qui se passe dans un beau site de paysage. Il a fait partie de la collection de feu M. de Praslin. 58 sur 76 pouces. (Poussin (attribué au))|Ce tableau offre un sujet tiré des Métamorphoses, et le moment où Alphée, changé en fleuve par Diane, mêle ses eaux à celles d'Aréthuse. Sur la partie gauche, entre des arbres, on remarque cette nymphe ajustée d'une draperie bleue, qu'un amour semble entraîner vers lui, tandis qu'un autre lui décoche une flêche ; on remarque encore sur la droite deux autres figures, un vieillard et une jeune femme, caractérisant deux autres fleuves. Plusieurs amours, dans des attitudes bien variées, ajoutent encore à la richesse de cette scène qui se passe dans un beau site de paysage. Il a fait partie de la collection de feu M. de Praslin. 58 sur 76 pouces.]] réalisée par Poussin (attribué au), vendue par Robit, achetée par Bereyter au prix de 1000 fl. [19]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. La vue intérieure de l'église de S. Pierre de Rome avec toutes les richesses qui décorent ce vaste monument : l'effet en est pris au jour et à l'heure du service divin. L'on y voit nombre de personnages de toutes les classes, qui y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Nous avons pensé que les descriptions qui ont été déjà faites de cet imposant édifice, devaient nous dispenser d'entrer dans de plus longs détails sur toutes les richesses, en général, qui contribuent à sa magnificence. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux Tableaux et des suivans, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la collection de M. Bergeret, qui les a rapportés de Rome. (Panini (Jean-Paul))|Le Pendant. La vue intérieure de l'église de S. Pierre de Rome avec toutes les richesses qui décorent ce vaste monument : l'effet en est pris au jour et à l'heure du service divin. L'on y voit nombre de personnages de toutes les classes, qui y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Nous avons pensé que les descriptions qui ont été déjà faites de cet imposant édifice, devaient nous dispenser d'entrer dans de plus longs détails sur toutes les richesses, en général, qui contribuent à sa magnificence. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux Tableaux et des suivans, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la collection de M. Bergeret, qui les a rapportés de Rome.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Robit, achetée par Gamba au prix de 1550 fl. [20]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue exact de la place et de l'extérieur de l'église de S.-Pierre de Rome. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a choisi le moment d'un jour d'ambassade. A gauche de cette composition, l'on voit le cortége de plusieurs voitures, suivies et précédées des pages et autres gens de la suite de l'ambassadeur. La place est couverte d'une multitude de personnages de toutes les nations et de tous les états, que cette cérémonie y a attirés. L'on y compte plus de quatre cents figures distribuées sur différens plans, qui forment des groupes variés et donnent à cet ouvrage l'intérêt le plus piquant. 72 sur 48 pouces. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux Tableaux et des suivans, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la collection de M. Bergeret, qui les a rapportés de Rome. (Panini (Jean-Paul))|Un point de vue exact de la place et de l'extérieur de l'église de S.-Pierre de Rome. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a choisi le moment d'un jour d'ambassade. A gauche de cette composition, l'on voit le cortége de plusieurs voitures, suivies et précédées des pages et autres gens de la suite de l'ambassadeur. La place est couverte d'une multitude de personnages de toutes les nations et de tous les états, que cette cérémonie y a attirés. L'on y compte plus de quatre cents figures distribuées sur différens plans, qui forment des groupes variés et donnent à cet ouvrage l'intérêt le plus piquant. 72 sur 48 pouces. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux Tableaux et des suivans, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la collection de M. Bergeret, qui les a rapportés de Rome.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Robit, achetée par Gamba au prix de 1500 fl. [21]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Laban cherchant ses dieux que Rachel lui cache, composition de dix figures. On voit près d'elle une femme tenant un enfant et un autre qui lui tient le bras, ainsi qu'un homme qui apporte un ballot ; plus loin et en pan coupé, sont plusieurs conducteurs, et des chameaux chargés de bagages. Ce tableau, d'une belle conservation, est aussi agréable par sa composition que par un faire facile. Collection de Presle. 37 sur 47 pouces. (Procaccini (Camille))|Le sujet de Laban cherchant ses dieux que Rachel lui cache, composition de dix figures. On voit près d'elle une femme tenant un enfant et un autre qui lui tient le bras, ainsi qu'un homme qui apporte un ballot ; plus loin et en pan coupé, sont plusieurs conducteurs, et des chameaux chargés de bagages. Ce tableau, d'une belle conservation, est aussi agréable par sa composition que par un faire facile. Collection de Presle. 37 sur 47 pouces.]] réalisée par Procaccini (Camille), vendue par Robit, achetée par Guyot au prix de 300 fl. [22]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un de ces Tableaux capitaux et du plus riche détail, qui désigne Isaac Van Ostade comme un des grands coloristes de l'école hollandaise, et dans lequel il paraît avoir résolu d'employer tout son art. Le sujet offre le point de vue d'un village, avec diverses maisons et chaumières pittoresques, occupant toute la partie gauche ; on en remarque une qui sert d'auberge et de repos aux vovageurs sic. Dans le milieu est un groupe d'arbres, près duquel est un charriot de paysan, attelé de deux chevaux, dont un gris pomelé, qu'un valet se dispose à faire rafraîchir. Des cavaliers et nombre de personnages dans des attitudes variées et naturellement contrastées, forment les groupes les plus piquans et les plus riches. La partie droite du premier plan, en opposition à un chemin où frappe le soleil, est sacrifiée dans le ton le plus vigoureux, et laisse voir quelques paysans, dont un debout se détache sur le ciel. Tout ce que le goût de la touche peut offrir de charme et de justesse est employé dans ce morceau à un degré supérieur, et nous devons assurer qu'il n'existe aucun ouvrage plus considérable de cet artiste, qui soit plus heureux dans son ensemble. Il a été désigné à feu Randon de Boisset comme un des chefs-d'oeuvres de son genre, par P. Fouquet Junior, son correspondant à Amsterdam, qui lui a fait attendre dix années la possession d'un tableau aussi riche, et qui devait complèter son école hollandaise. Voyez le numéro 118 de son catalogue. 28 sur 40 pouces. (Ostade (Isaac Van))|Un de ces Tableaux capitaux et du plus riche détail, qui désigne Isaac Van Ostade comme un des grands coloristes de l'école hollandaise, et dans lequel il paraît avoir résolu d'employer tout son art. Le sujet offre le point de vue d'un village, avec diverses maisons et chaumières pittoresques, occupant toute la partie gauche ; on en remarque une qui sert d'auberge et de repos aux vovageurs sic. Dans le milieu est un groupe d'arbres, près duquel est un charriot de paysan, attelé de deux chevaux, dont un gris pomelé, qu'un valet se dispose à faire rafraîchir. Des cavaliers et nombre de personnages dans des attitudes variées et naturellement contrastées, forment les groupes les plus piquans et les plus riches. La partie droite du premier plan, en opposition à un chemin où frappe le soleil, est sacrifiée dans le ton le plus vigoureux, et laisse voir quelques paysans, dont un debout se détache sur le ciel. Tout ce que le goût de la touche peut offrir de charme et de justesse est employé dans ce morceau à un degré supérieur, et nous devons assurer qu'il n'existe aucun ouvrage plus considérable de cet artiste, qui soit plus heureux dans son ensemble. Il a été désigné à feu Randon de Boisset comme un des chefs-d'oeuvres de son genre, par P. Fouquet Junior, son correspondant à Amsterdam, qui lui a fait attendre dix années la possession d'un tableau aussi riche, et qui devait complèter son école hollandaise. Voyez le numéro 118 de son catalogue. 28 sur 40 pouces.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robit, achetée par [[Bonnemaison [et] Rocheux pour Seguin]] au prix de 9020 fl. [23]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une figure d'homme vu à mi-corps et contre une table, considérant une fiole qu'il tient dans sa main droite ; joli morceau, montrant encore le précieux fini de l'école hollandaise. 7 sur 6 pouces. réalisée par Mieris (Williem), vendue par Robit, achetée par Simon au prix de 840 fl. [24]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Un autre tableau encore admirable, et de cette vérité frappante qui semble n'appartenir qu'à cette école. Dans un intérieur, et par l'ouverture d'une grande croisée, l'on voit une jolie femme assise devant une table, sur laquelle est un enfant, modèle en plâtre du Quesnoy, qu'elle a dessiné. L'artiste a saisi le moment où elle se repose pour carresser sic un petit chien épagneul qu'elle regarde en souriant. Cette figure gracieuse est ajustée d'un manteau de lit de velours pourpre bordé d'hermine, avec une jupe de taffetas. Ce morceau, d'une exécution différente, mais toujours précieuse, a été jugé digne de faire le pendant du précédent, et son mérite a engagé les amateurs à le faire agrandir au pourtour pour lui donner la même dimension haut de 63, large de 30 c.. (Metzu (Gabriel))|Le Pendant. Un autre tableau encore admirable, et de cette vérité frappante qui semble n'appartenir qu'à cette école. Dans un intérieur, et par l'ouverture d'une grande croisée, l'on voit une jolie femme assise devant une table, sur laquelle est un enfant, modèle en plâtre du Quesnoy, qu'elle a dessiné. L'artiste a saisi le moment où elle se repose pour carresser sic un petit chien épagneul qu'elle regarde en souriant. Cette figure gracieuse est ajustée d'un manteau de lit de velours pourpre bordé d'hermine, avec une jupe de taffetas. Ce morceau, d'une exécution différente, mais toujours précieuse, a été jugé digne de faire le pendant du précédent, et son mérite a engagé les amateurs à le faire agrandir au pourtour pour lui donner la même dimension haut de 63, large de 30 c..]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 3720 fl. [25]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur d'appartement, l'on voit une jeune dame hollandaise assise, et dans le moment où elle ouvre un livre de musique. Elle est vêtue d'un manteau de lit de velours bleu bordé d'hermine, qui se détache sur une jupe de satin blanc, garnie d'une dentelle d'or. Cette personne, de carnation blonde, est contre une table couverte d'un tapis de Turquie, de l'autre côté de laquelle est un homme debout et d'un caractère grave, accordant une guitare et se disposant à donner une leçon de musique. Un joli chien épagneul fait un accessoire agréable sur le premier plan. Un ton de couleur suave et argentin, soutenu de la plus parfaite intelligence de clair obscur, est joint à une touche aussi savante que précieuse. Il existe, en outre, une grâce et une vérité d'expression qui contribuent à rendre ce Tableau une des productions les plus parfaites de cet habile peintre. Au surplus, il suffit d'indiquer le Tableau de Metzu, connu dans la grande curiosité, sous le titre du Corset bleu, pour annoncer son chef-d'oeuvre. 13 1/2 sur 11 pouces. (Metzu (Gabriel))|Dans un intérieur d'appartement, l'on voit une jeune dame hollandaise assise, et dans le moment où elle ouvre un livre de musique. Elle est vêtue d'un manteau de lit de velours bleu bordé d'hermine, qui se détache sur une jupe de satin blanc, garnie d'une dentelle d'or. Cette personne, de carnation blonde, est contre une table couverte d'un tapis de Turquie, de l'autre côté de laquelle est un homme debout et d'un caractère grave, accordant une guitare et se disposant à donner une leçon de musique. Un joli chien épagneul fait un accessoire agréable sur le premier plan. Un ton de couleur suave et argentin, soutenu de la plus parfaite intelligence de clair obscur, est joint à une touche aussi savante que précieuse. Il existe, en outre, une grâce et une vérité d'expression qui contribuent à rendre ce Tableau une des productions les plus parfaites de cet habile peintre. Au surplus, il suffit d'indiquer le Tableau de Metzu, connu dans la grande curiosité, sous le titre du Corset bleu, pour annoncer son chef-d'oeuvre. 13 1/2 sur 11 pouces.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Robit, achetée par Lafontaine pour Bryan au prix de 8125 fl. [26]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de première classe parmi les nombreux ouvrages de cet habile peintre. Il offre un sujet tiré du Tasse : l'artiste a saisi l'instant où les armées commandées par Tancrède et Clorinde, sont en présence ; de part et d'autre on en est au mains, et même un combat particulier est prêt à s'engager entre les deux chefs, lorsque Tancrède, reconnaissant Clorinde qui vient de laisser tomber son casque, lui rend les armes. Ce sujet est traité avec autant de feu que d'énergie, et l'acharnement des différens groupes des combattans contraste parfaitement avec la surprise des deux chefs qui occupent le milieu de cette composition capitale. Ce Tableau est trop connu pour que nous entrions dans de plus longs détails ; sans doute que les connaisseurs lui rendront le juste tribut d'éloges qu'il mérite. 60 sur 100 pouces. (Moine (François le))|Un Tableau de première classe parmi les nombreux ouvrages de cet habile peintre. Il offre un sujet tiré du Tasse : l'artiste a saisi l'instant où les armées commandées par Tancrède et Clorinde, sont en présence ; de part et d'autre on en est au mains, et même un combat particulier est prêt à s'engager entre les deux chefs, lorsque Tancrède, reconnaissant Clorinde qui vient de laisser tomber son casque, lui rend les armes. Ce sujet est traité avec autant de feu que d'énergie, et l'acharnement des différens groupes des combattans contraste parfaitement avec la surprise des deux chefs qui occupent le milieu de cette composition capitale. Ce Tableau est trop connu pour que nous entrions dans de plus longs détails ; sans doute que les connaisseurs lui rendront le juste tribut d'éloges qu'il mérite. 60 sur 100 pouces.]] réalisée par Moine (François le), vendue par Robit, achetée par Lebrun l'aîné au prix de 1000 fl. [27]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau allégorique, sujet de trois figures, dans un riche paysage ; on y voit Jupiter comme créateur de la Peinture, assis devant un chevalet et occupé à peindre ; derrière et près de lui est Mercure faisant le signe du silence à cette nymphe, qui paraît vouloir s'approcher. Ce précieux morceau de chevalet, doit piquer la curiosité de tous les amateurs, tant par son sujet que par son exécution brillante et soignée. 20 sur 26 pouces. (Mola (François))|Un Tableau allégorique, sujet de trois figures, dans un riche paysage ; on y voit Jupiter comme créateur de la Peinture, assis devant un chevalet et occupé à peindre ; derrière et près de lui est Mercure faisant le signe du silence à cette nymphe, qui paraît vouloir s'approcher. Ce précieux morceau de chevalet, doit piquer la curiosité de tous les amateurs, tant par son sujet que par son exécution brillante et soignée. 20 sur 26 pouces.]] réalisée par Mola (François), vendue par Robit, achetée par Simon au prix de 545 fl. [28]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les noces de Cana. On y voit la Vierge et Jésus, comme figures principales, placés sur le devant, au coin de la table, et dans l'instant du miracle ; le fond est occupé par les époux et nombre de convives. Sur la gauche, les serviteurs sont à remplir des vases. Ce Tableau est composé de vingt-deux figures : elles sont éclairées par un jour argentin, qui répand un charme harmonieux sur cette composition, l'une des plus capitales que l'on connaisse en France de ce maître, dont les ouvrages sont fort rares. Il vient du cabinet de Jullienne, No. 83, et de la vente de Conti, No. 64 du Catalogue, et en dernier de la collection de Presle. 86 sur 66 pouces. (Murillos (Barthelemi Etienne))|Les noces de Cana. On y voit la Vierge et Jésus, comme figures principales, placés sur le devant, au coin de la table, et dans l'instant du miracle ; le fond est occupé par les époux et nombre de convives. Sur la gauche, les serviteurs sont à remplir des vases. Ce Tableau est composé de vingt-deux figures : elles sont éclairées par un jour argentin, qui répand un charme harmonieux sur cette composition, l'une des plus capitales que l'on connaisse en France de ce maître, dont les ouvrages sont fort rares. Il vient du cabinet de Jullienne, No. 83, et de la vente de Conti, No. 64 du Catalogue, et en dernier de la collection de Presle. 86 sur 66 pouces.]] réalisée par Murillos (Barthelemi Etienne), vendue par Robit, achetée par Lafontaine pour Bryan au prix de 7310 fl. [29]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre tableau de galerie, offrant le sujet d'une famille de paysans réunis autour d'une table au-dehors de la maison et prenant leur repas. Cette composition de six figures de grandeur naturelle, offre dans une autre manière un ouvrage très-marquant de cet habile coloriste. 84 sur 69 pouces. (Jordaens (Jacques))|Un autre tableau de galerie, offrant le sujet d'une famille de paysans réunis autour d'une table au-dehors de la maison et prenant leur repas. Cette composition de six figures de grandeur naturelle, offre dans une autre manière un ouvrage très-marquant de cet habile coloriste. 84 sur 69 pouces.]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 1300 fl. [30]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste point de vue de mer, pris à l'effet du soleil couchant et dans le moment où il réfléchit sa lumière sur les eaux ; on y voit plusieurs bâtimens en rade, et sur la gauche deux arbres, d'un feuiller admirable et léger, s'élèvent sur une monticule de roche auprès d'un port qui s'annonce par des fortifications. Le côté opposé est occupé par un fragment de colonnade de palais où sont des personnages qui semblent admirer ce magnifique point de vue. Ce Tableau, d'une rare beauté dans son ensemble, et vraiment sublime dans ses détails, provient de la riche collection de Bandeville. 37 sur 28 pouces. (Gelée (Claude), dit le Lorrain)|Un vaste point de vue de mer, pris à l'effet du soleil couchant et dans le moment où il réfléchit sa lumière sur les eaux ; on y voit plusieurs bâtimens en rade, et sur la gauche deux arbres, d'un feuiller admirable et léger, s'élèvent sur une monticule de roche auprès d'un port qui s'annonce par des fortifications. Le côté opposé est occupé par un fragment de colonnade de palais où sont des personnages qui semblent admirer ce magnifique point de vue. Ce Tableau, d'une rare beauté dans son ensemble, et vraiment sublime dans ses détails, provient de la riche collection de Bandeville. 37 sur 28 pouces.]] réalisée par Gelée (Claude), dit le Lorrain, vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 10000 fl. [31]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un Paysage agreste et de grand caractère. Un massif d'arbres dans des roches occupe la partie droite ; dans le milieu, l'oeil se porte sur de belles montagnes d'où tombe un torrent d'eau formant cascade et qui vient s'étendre sur le premier plan orné de diverses figures de nymphes, satyres et enfans avec quelques animaux. La gauche est encore enrichie de plusieurs grands arbres d'un feuiller large et facile, qui se détachent sur un beau ciel clair et bien nuagé. Ce Tableau de distinction rappelle les beaux ouvrages du Poussin, et soutient à tous égards la rivalité qui a existé entre ces deux maîtres dans le genre du paysage. 36 sur 48 pouces. (Guaspre Duguet (dit Le Poussin))|Le point de vue d'un Paysage agreste et de grand caractère. Un massif d'arbres dans des roches occupe la partie droite ; dans le milieu, l'oeil se porte sur de belles montagnes d'où tombe un torrent d'eau formant cascade et qui vient s'étendre sur le premier plan orné de diverses figures de nymphes, satyres et enfans avec quelques animaux. La gauche est encore enrichie de plusieurs grands arbres d'un feuiller large et facile, qui se détachent sur un beau ciel clair et bien nuagé. Ce Tableau de distinction rappelle les beaux ouvrages du Poussin, et soutient à tous égards la rivalité qui a existé entre ces deux maîtres dans le genre du paysage. 36 sur 48 pouces.]] réalisée par Guaspre Duguet (dit Le Poussin), vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 770 fl. [32]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un ménage hollandais, où l'on voit une famille qui se dispose à prendre un repas frugal qui est préparé sur un tabouret auprès duquel est une femme assise, tandis que son mari, debout sur la droite, est occupé à couper du pain. Un enfant, sur la gauche, et nombre d'ustensiles et accessoires, contribuent à présenter avec intérêt un des ouvrages du meilleur choix par Dussaert, qui a tellement approché de la belle manière d'Ostade, qu'il faut être exercé pour ne pas s'y méprendre. 18 sur 14 pouces. (Dussaert (Corneille))|L'intérieur d'un ménage hollandais, où l'on voit une famille qui se dispose à prendre un repas frugal qui est préparé sur un tabouret auprès duquel est une femme assise, tandis que son mari, debout sur la droite, est occupé à couper du pain. Un enfant, sur la gauche, et nombre d'ustensiles et accessoires, contribuent à présenter avec intérêt un des ouvrages du meilleur choix par Dussaert, qui a tellement approché de la belle manière d'Ostade, qu'il faut être exercé pour ne pas s'y méprendre. 18 sur 14 pouces.]] réalisée par Dussaert (Corneille), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 1580 fl. [33]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Catherine, vue à mi-corps, la tête de profil, tenant dans ses bras le fragment d'une roue, attribut de son martyr ; elle a l'épaule droite et une partie de la gorge découverte, et est vêtue d'une draperie violette qui tombe sur son bras droit. La tête de la sainte est du caractère le plus noble, et le peintre a réuni au charme du coloris et au moelleux de son pinceau le dessin le plus correct. 47 sur 35 pouces. (Dolci (Carlo))|Sainte Catherine, vue à mi-corps, la tête de profil, tenant dans ses bras le fragment d'une roue, attribut de son martyr ; elle a l'épaule droite et une partie de la gorge découverte, et est vêtue d'une draperie violette qui tombe sur son bras droit. La tête de la sainte est du caractère le plus noble, et le peintre a réuni au charme du coloris et au moelleux de son pinceau le dessin le plus correct. 47 sur 35 pouces.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 1505 fl. [34]
- 1801.05.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge représentée assise jusqu'aux genoux, et tenant sur elle l'enfant Jésus, qui la caresse. Ce morceau, plein de grâce et d'une admirable fonte de couleur, tient à l'élégance du dessin du Parmesan. Nous l'indiquons comme un des ouvrages de chevalet le plus précieux de ce maître. 40 sur 28 pouces. (Baugin (Lubin))|La Vierge représentée assise jusqu'aux genoux, et tenant sur elle l'enfant Jésus, qui la caresse. Ce morceau, plein de grâce et d'une admirable fonte de couleur, tient à l'élégance du dessin du Parmesan. Nous l'indiquons comme un des ouvrages de chevalet le plus précieux de ce maître. 40 sur 28 pouces.]] réalisée par Baugin (Lubin), vendue par Robit, achetée par L'Homme au prix de 151 fl. [35]