Ventes d'œuvres le 1801.05.18

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  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une vaste campagne traversée, dans toute sa largeur, d'une rivière au près de laquelle se tient un marché aux chevaux. Les premiers plans sont couverts d'un grand nombre de personnages de tous états, formant les plus intéressans groupes, et se confondant avec plus de vingt chevaux variés de race et couleur. Vers la partie gauche on en distingue un, poil blanc, de la plus belle espèce, monté par un maquignon qui le fait caracoller devant un gentilhomme qui en considère l'allure. Les objets de détails aussi considérables que précieux ressortent avec une surprenante intelligence, sur un ciel clair et argentin, qui indique une belle matinée. Ce n'est rien dire de trop que d'annoncer ce tableau capital et de la plus riche ordonnance, comme une des plus importantes productions de Ph. Wouvermans. Il a fait l'ornement du cabinet de Madame de Verrue, et de celui de Gagnat. Voyez les numéros de ces catalogues. 24 sur 33 pouces. (Wouvermans (Philippe))|Le point de vue d'une vaste campagne traversée, dans toute sa largeur, d'une rivière au près de laquelle se tient un marché aux chevaux. Les premiers plans sont couverts d'un grand nombre de personnages de tous états, formant les plus intéressans groupes, et se confondant avec plus de vingt chevaux variés de race et couleur. Vers la partie gauche on en distingue un, poil blanc, de la plus belle espèce, monté par un maquignon qui le fait caracoller devant un gentilhomme qui en considère l'allure. Les objets de détails aussi considérables que précieux ressortent avec une surprenante intelligence, sur un ciel clair et argentin, qui indique une belle matinée. Ce n'est rien dire de trop que d'annoncer ce tableau capital et de la plus riche ordonnance, comme une des plus importantes productions de Ph. Wouvermans. Il a fait l'ornement du cabinet de Madame de Verrue, et de celui de Gagnat. Voyez les numéros de ces catalogues. 24 sur 33 pouces.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Robit, achetée par Bonnemaison pour Seguin au prix de 16150 fl. [110]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La moisson des foins, petit Tableau, que nous annonçons comme un des diamans de la curiosité. Le peintre a pris le moment où les travailleurs prennent leur repos à l'heure brûlante de midi. Ce groupe, au nombre de dix personnages, dans des positions variées et naturelles, occupe le milieu du sujet et se voit à l'ombrage d'une voiture chargée de foin et attelée de deux chevaux ; de beaux détails de paysage se prolongent jusqu'à l'horizon en se détachant sur un ciel harmonieux et parfaitement nuagé. Ce précieux ouvrage a été acquis dans une des grandes ventes de la Hollande. 14 sur 12 pouces. (Velde (Adrien Van den))|La moisson des foins, petit Tableau, que nous annonçons comme un des diamans de la curiosité. Le peintre a pris le moment où les travailleurs prennent leur repos à l'heure brûlante de midi. Ce groupe, au nombre de dix personnages, dans des positions variées et naturelles, occupe le milieu du sujet et se voit à l'ombrage d'une voiture chargée de foin et attelée de deux chevaux ; de beaux détails de paysage se prolongent jusqu'à l'horizon en se détachant sur un ciel harmonieux et parfaitement nuagé. Ce précieux ouvrage a été acquis dans une des grandes ventes de la Hollande. 14 sur 12 pouces.]] réalisée par Velde (Adrien Van den), vendue par Robit, achetée par Laneuville pour Seguin au prix de 9900 fl. [111]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau très-fin d'exécution dans tous ces détails, et dont la réputation est encore justifiée par la précieuse estampe de Baléchou, sous le titre des Baigneuses. La composition offre une voûte percée dans un rocher, à travers laquelle on voit une grande étendue d'eau et de beaux lointains, terminés par un ciel brûlant d'une journée d'été. Vers le deuxième plan, on voit avec intérêt plusieurs femmes qui se baignent. Il provient des collections Choiseuil et Conty, où les amateurs l'ont disputé à la chaleur des enchères. 24 sur 30 pouces. (Vernet (Joseph))|Un Tableau très-fin d'exécution dans tous ces détails, et dont la réputation est encore justifiée par la précieuse estampe de Baléchou, sous le titre des Baigneuses. La composition offre une voûte percée dans un rocher, à travers laquelle on voit une grande étendue d'eau et de beaux lointains, terminés par un ciel brûlant d'une journée d'été. Vers le deuxième plan, on voit avec intérêt plusieurs femmes qui se baignent. Il provient des collections Choiseuil et Conty, où les amateurs l'ont disputé à la chaleur des enchères. 24 sur 30 pouces.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Robit, achetée par Laneuville au prix de 2820 fl. [112]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme, représentée nue et à mi-corps, de proportion petite nature. Elle est coiffée de longs cheveux châtains qui retombent sur une partie de sa gorge, et qu'elle soutient de ses deux mains avec infiniment de grâce. Un bracelet d'or à son bras droit, fait toute sa parure en se détachant sur la chair. On admire dans cet ouvrage un fond de couleur admirable, et un coloris rare qui se rapproche du ton de la nature. Il est indiqué comme portrait d'une parente de cet artiste, et provenant directement de cette famille. 17 sur 12 pouces. (Werf (Adrien van der))|Une belle femme, représentée nue et à mi-corps, de proportion petite nature. Elle est coiffée de longs cheveux châtains qui retombent sur une partie de sa gorge, et qu'elle soutient de ses deux mains avec infiniment de grâce. Un bracelet d'or à son bras droit, fait toute sa parure en se détachant sur la chair. On admire dans cet ouvrage un fond de couleur admirable, et un coloris rare qui se rapproche du ton de la nature. Il est indiqué comme portrait d'une parente de cet artiste, et provenant directement de cette famille. 17 sur 12 pouces.]] réalisée par Werf (Adrien van der), vendue par Robit, achetée par Paillet au prix de 1321 fl. [114]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau de la première finesse, et porté au point de vérité qui produit l'illusion ; il représente une jeune et belle femme hollandaise, assise dans le milieu de son appartement et devant une table où elle s'est appuyée pour lire une lettre avec attention ; cette figure gracieuse est coiffée de cheveux blonds naturellement bouclés sur le front, et vue à mi-corps, dans un habillement du matin, composé d'une camisole rougeâtre et par-dessus un large manteau de lit de couleur jonquille, bordé d'hermine. Le sujet se détache avec art sur un paravent de ton verdâtre qui lui sert de fond. Nous ne craignons pas de comprendre ce charmant ouvrage au nombre des diamans de la curiosité. 16 sur 12 1/2 pouces. (Therburg (Gérard))|Un petit Tableau de la première finesse, et porté au point de vérité qui produit l'illusion ; il représente une jeune et belle femme hollandaise, assise dans le milieu de son appartement et devant une table où elle s'est appuyée pour lire une lettre avec attention ; cette figure gracieuse est coiffée de cheveux blonds naturellement bouclés sur le front, et vue à mi-corps, dans un habillement du matin, composé d'une camisole rougeâtre et par-dessus un large manteau de lit de couleur jonquille, bordé d'hermine. Le sujet se détache avec art sur un paravent de ton verdâtre qui lui sert de fond. Nous ne craignons pas de comprendre ce charmant ouvrage au nombre des diamans de la curiosité. 16 sur 12 1/2 pouces.]] réalisée par Therburg (Gérard), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 6750 fl. [115]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau, de la première réputation, connu dans la Curiosité sous le titre du déjeûner de jambon, composition capitale de 26 figures, coupée en deux plans biens distincts, dans un intérieur de cabaret. A droite du premier plan sont huit figures assises et debout autour d'une table sur laquelle est un jambon. Parmi ces personnages, chacun d'un caractère varié d'expression et d'attitudes, on remarque un homme en chemise, la tête nue, vue de trois quarts, avec barbe et cheveux grisâtres. Il tient de la main gauche un vidrecome, et a l'autre appuyée sur son genou, semblant fixer un objet qui l'attache : vis-à-vis de lui est un autre homme, dans un costume d'ouvrier, occupé à couper du pain pour les autres convives, parmi lesquels on distingue une femme âgée, de la figure la mieux caractérisée, et de l'air le plus respectable. En second plan est une autre société de paysans, les uns occupés à boire et les autres à danser au son d'une musette, dont joue un homme monté sur un tonneau. Un chien et quelques ustensiles de ménage forment accessoires sur le premier plan, à la gauche du sujet. Tout, dans ce morceau admirable, est en action, et présente, jusque dans les moindres détails, la sublimité du premier artiste de son genre, ainsi que nous le dit Pierre Remy, dans son catalogue de Boisset, No. 60. Il provient de la vente du cabinet du prince de Rubempré, faite à Bruxelles, en 1765. 22 sur 31 pouces. (Teniers (David))|Un Tableau, de la première réputation, connu dans la Curiosité sous le titre du déjeûner de jambon, composition capitale de 26 figures, coupée en deux plans biens distincts, dans un intérieur de cabaret. A droite du premier plan sont huit figures assises et debout autour d'une table sur laquelle est un jambon. Parmi ces personnages, chacun d'un caractère varié d'expression et d'attitudes, on remarque un homme en chemise, la tête nue, vue de trois quarts, avec barbe et cheveux grisâtres. Il tient de la main gauche un vidrecome, et a l'autre appuyée sur son genou, semblant fixer un objet qui l'attache : vis-à-vis de lui est un autre homme, dans un costume d'ouvrier, occupé à couper du pain pour les autres convives, parmi lesquels on distingue une femme âgée, de la figure la mieux caractérisée, et de l'air le plus respectable. En second plan est une autre société de paysans, les uns occupés à boire et les autres à danser au son d'une musette, dont joue un homme monté sur un tonneau. Un chien et quelques ustensiles de ménage forment accessoires sur le premier plan, à la gauche du sujet. Tout, dans ce morceau admirable, est en action, et présente, jusque dans les moindres détails, la sublimité du premier artiste de son genre, ainsi que nous le dit Pierre Remy, dans son catalogue de Boisset, No. 60. Il provient de la vente du cabinet du prince de Rubempré, faite à Bruxelles, en 1765. 22 sur 31 pouces.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Robit, achetée par Desmarets pour Seguin au prix de 17000 fl. [116]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Agnès vue à mi-corps, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur sa poitrine : elle a la main gauche sur son agneau et tient la palme du martyre. Elle est vêtue d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce Tableau, du plus parfait de ce maître, est digne des belles productions du Dominiquin ; il vient de la vente Conti et du cabinet de Presle. 24 sur 19 pouces. (Turchi (Alexandre) dit Véronèse)|Sainte Agnès vue à mi-corps, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur sa poitrine : elle a la main gauche sur son agneau et tient la palme du martyre. Elle est vêtue d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce Tableau, du plus parfait de ce maître, est digne des belles productions du Dominiquin ; il vient de la vente Conti et du cabinet de Presle. 24 sur 19 pouces.]] réalisée par Turchi (Alexandre) dit Véronèse, vendue par Robit, achetée par Gamba au prix de 1100 fl. [117]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait d'homme, de grandeur naturelle, vu debout jusqu'aux genoux, appuyé de la main droite sur une table ; il est représenté dans un habillement de l'ancien costume vénitien, ayant la tête tournée de trois-quarts. Cette figure, frappante de vérité, est exécutée avec cette touche savante et hardie que l'on trouve dans tous les ouvrages de ce grand peintre. 44 sur 32 pouces. (Titien (Vecelli))|Un portrait d'homme, de grandeur naturelle, vu debout jusqu'aux genoux, appuyé de la main droite sur une table ; il est représenté dans un habillement de l'ancien costume vénitien, ayant la tête tournée de trois-quarts. Cette figure, frappante de vérité, est exécutée avec cette touche savante et hardie que l'on trouve dans tous les ouvrages de ce grand peintre. 44 sur 32 pouces.]] réalisée par Titien (Vecelli), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 600 fl. [118]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit Tableau de la première finesse et des plus gracieux pour le sujet : il représente une jolie femme vue à mi-corps, près l'appui d'une croisée, soutenant de la main droite un plat où sont des citrons, tandis que de l'autre elle présente au bout d'un couteau une tranche de ces fruits. Il ne se rencontre que rarement des ouvrages de cet artiste : éclairé au jour, celui-ci est aussi précieux que ses plus beaux morceaux à la lumière. 10 sur 8 pouces. (Scalken (Godefroy))|Un petit Tableau de la première finesse et des plus gracieux pour le sujet : il représente une jolie femme vue à mi-corps, près l'appui d'une croisée, soutenant de la main droite un plat où sont des citrons, tandis que de l'autre elle présente au bout d'un couteau une tranche de ces fruits. Il ne se rencontre que rarement des ouvrages de cet artiste : éclairé au jour, celui-ci est aussi précieux que ses plus beaux morceaux à la lumière. 10 sur 8 pouces.]] réalisée par Scalken (Godefroy), vendue par Robit, achetée par Jaufret au prix de 820 fl. [119]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un martyr, indiqué sous celui de Saint Hippolyte. Sur le devant de la composition, l'on voit ce saint étendu à terre, ayant les pieds attachés à la queue d'un cheval gris pomelé, qu'un bourreau, monté sur un autre cheval d'un ton brunâtre, excite à coups de fouet pour entraîner cette victime. Dans un plan plus reculé, on distingue les juges qui ont ordonné ce supplice. Dans le haut du Tableau, et sur la gauche, l'on voit un ange tenant la palme et la couronne du martyr. Ce morceau réunit au genre de la composition un beau ton de couleur, avec une finesse de dessin et d'exécution qui se trouvent ordinairement dans les ouvrages de choix de ce peintre, et lui ont mérité la plus haute réputation. 24 sur 30 pouces. (Subleyras (Pierre))|Le sujet d'un martyr, indiqué sous celui de Saint Hippolyte. Sur le devant de la composition, l'on voit ce saint étendu à terre, ayant les pieds attachés à la queue d'un cheval gris pomelé, qu'un bourreau, monté sur un autre cheval d'un ton brunâtre, excite à coups de fouet pour entraîner cette victime. Dans un plan plus reculé, on distingue les juges qui ont ordonné ce supplice. Dans le haut du Tableau, et sur la gauche, l'on voit un ange tenant la palme et la couronne du martyr. Ce morceau réunit au genre de la composition un beau ton de couleur, avec une finesse de dessin et d'exécution qui se trouvent ordinairement dans les ouvrages de choix de ce peintre, et lui ont mérité la plus haute réputation. 24 sur 30 pouces.]] réalisée par Subleyras (Pierre), vendue par Robit, achetée par Laneuville au prix de 750 fl. [120]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation, figures de proportion de petite nature. La Sainte Vierge, dans l'attitude et l'expression du recueillement, reçoit l'ange Gabriel qui est porté sur un nuage, tenant une branche de lis. Cet ouvrage sublime dans toutes les parties de l'art offre un des chefs-d'oeuvres du peintre français qui a le plus constamment étudié Raphaël, et qui est parvenu, si on ose le dire, à le rivaliser, particulièrement dans la noblesse des caractères de têtes, le beau style des draperies et un contour de dessin hardi et correct. S'il est des Tableaux qui portent au respect et à l'admiration, celui que nous décrivons produit sensiblement cet effet. Une composition aussi rare convenait plus que tout autre sujet à l'oratoire de l'ancienne maison Turgot, qui en a eu la possession pendant près d'un siècle. 58 sur 48 pouces. (Sueur (Eustache le))|L'Annonciation, figures de proportion de petite nature. La Sainte Vierge, dans l'attitude et l'expression du recueillement, reçoit l'ange Gabriel qui est porté sur un nuage, tenant une branche de lis. Cet ouvrage sublime dans toutes les parties de l'art offre un des chefs-d'oeuvres du peintre français qui a le plus constamment étudié Raphaël, et qui est parvenu, si on ose le dire, à le rivaliser, particulièrement dans la noblesse des caractères de têtes, le beau style des draperies et un contour de dessin hardi et correct. S'il est des Tableaux qui portent au respect et à l'admiration, celui que nous décrivons produit sensiblement cet effet. Une composition aussi rare convenait plus que tout autre sujet à l'oratoire de l'ancienne maison Turgot, qui en a eu la possession pendant près d'un siècle. 58 sur 48 pouces.]] réalisée par Sueur (Eustache le), vendue par Robit, achetée par Desmarets pour le citoyen Seguin au prix de 11000 fl. [121]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la charité romaine. Dans l'intérieur d'une prison, l'on voit un vieillard enchaîné ayant les bras attachés derrière le dos, et agenouillé, exprimant du sein de sa fille le lait qu'elle lui donne. Elle a la tête tournée sur la gauche, et paraît effrayée d'être aperçue par deux soldats que l'on voit à travers les barreaux. Près d'elle, sur le devant, est son enfant endormi couché sur la paille. Cette action de piété filiale est rendue avec toute l'expression convenable au sujet ; l'exécution en est très-précieuse, et le ton des chairs aussi brillant que varié. Il a fait l'ornement du cabinet de Julienne. (Voyez le catalogue de cette grande vente, No, 97). 28 sur 40 pouces. (Rubens (Pierre-Paul))|Le sujet de la charité romaine. Dans l'intérieur d'une prison, l'on voit un vieillard enchaîné ayant les bras attachés derrière le dos, et agenouillé, exprimant du sein de sa fille le lait qu'elle lui donne. Elle a la tête tournée sur la gauche, et paraît effrayée d'être aperçue par deux soldats que l'on voit à travers les barreaux. Près d'elle, sur le devant, est son enfant endormi couché sur la paille. Cette action de piété filiale est rendue avec toute l'expression convenable au sujet ; l'exécution en est très-précieuse, et le ton des chairs aussi brillant que varié. Il a fait l'ornement du cabinet de Julienne. (Voyez le catalogue de cette grande vente, No, 97). 28 sur 40 pouces.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Robit, achetée par Bellier au prix de 2400 fl. [123]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de neuf figures, dans un agréable Paysage, offrant le sujet d'une bacchanale. La figure principale, qui occupe le milieu, est une jeune femme assise dans une pose gracieuse, et tenant de la main droite une coupe d'or dans laquelle un faune verse du vin. Sur le premier plan, l'on voit un enfant de la plus forte carnation, assis et soutenant un vase : vers la gauche, on remarque encore un jeune satyre qui tient une pomme. Un vase, dans la forme de ceux Médicis, placé sur un piédestal, forme un riche accessoire de ce même côté. Les Tableaux de ce maître sont généralement très-rares, et il est sur-tout difficile d'en rencontrer qui réunissent autant de charmes avec un coloris plus brillant et qui soit soutenu d'une exécution aussi énergique que savante. 37 sur 42 pouces. (Ricci (Sébastien))|Une composition de neuf figures, dans un agréable Paysage, offrant le sujet d'une bacchanale. La figure principale, qui occupe le milieu, est une jeune femme assise dans une pose gracieuse, et tenant de la main droite une coupe d'or dans laquelle un faune verse du vin. Sur le premier plan, l'on voit un enfant de la plus forte carnation, assis et soutenant un vase : vers la gauche, on remarque encore un jeune satyre qui tient une pomme. Un vase, dans la forme de ceux Médicis, placé sur un piédestal, forme un riche accessoire de ce même côté. Les Tableaux de ce maître sont généralement très-rares, et il est sur-tout difficile d'en rencontrer qui réunissent autant de charmes avec un coloris plus brillant et qui soit soutenu d'une exécution aussi énergique que savante. 37 sur 42 pouces.]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Robit, achetée par Delaroche au prix de 600 fl. [124]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une prairie de Hollande ; on y compte sept animaux, boeufs et vaches, dans des positions variées, très-naturelles et heureusement contrastées. La partie droite de la composition où frappe principalement la lumière, laisse voir une belle vache blanche, nuancée de tons roussâtres, ayant la tête tournée de face et couchée ; derrière et sur le même plan, un taureau blanc, sur ses pieds et vu en profil, paraît dans le mouvement de beugler ; plus loin et dans une dégradation des plus admirables, deux de ces animaux se frappent de leurs cornes ; la gauche du sujet est enrichie d'un vieux chêne dépouillé de ses feuilles, au pied duquel une vache brune est couchée et presqu'endormie ; une allée d'arbres, dans l'éloignement et du même côté, produit une verdure admirable, qui se détache sur un nuage brillant ; l'effet général du ciel indique un tems de pluie pris dans un de ses momens où le soleil brille sur tous les objets après un orage. Tels soins que nous aurions désiré employer pour donner une idée juste de ce miracle de l'art, ils auraient été insuffisans, la nature seule peut en faire la juste comparaison, puisqu'il en est dans toutes ses parties et dans l'ensemble l'imitation la plus vraie et la plus frappante. Il a été tiré du célèbre cabinet d'Opdam, à la Haye, pour contribuer à l'ornement de celui de Praslin, N.o 70 du Catalogue. 14 sur 20 pouces. (Potter (Paul))|La vue d'une prairie de Hollande ; on y compte sept animaux, boeufs et vaches, dans des positions variées, très-naturelles et heureusement contrastées. La partie droite de la composition où frappe principalement la lumière, laisse voir une belle vache blanche, nuancée de tons roussâtres, ayant la tête tournée de face et couchée ; derrière et sur le même plan, un taureau blanc, sur ses pieds et vu en profil, paraît dans le mouvement de beugler ; plus loin et dans une dégradation des plus admirables, deux de ces animaux se frappent de leurs cornes ; la gauche du sujet est enrichie d'un vieux chêne dépouillé de ses feuilles, au pied duquel une vache brune est couchée et presqu'endormie ; une allée d'arbres, dans l'éloignement et du même côté, produit une verdure admirable, qui se détache sur un nuage brillant ; l'effet général du ciel indique un tems de pluie pris dans un de ses momens où le soleil brille sur tous les objets après un orage. Tels soins que nous aurions désiré employer pour donner une idée juste de ce miracle de l'art, ils auraient été insuffisans, la nature seule peut en faire la juste comparaison, puisqu'il en est dans toutes ses parties et dans l'ensemble l'imitation la plus vraie et la plus frappante. Il a été tiré du célèbre cabinet d'Opdam, à la Haye, pour contribuer à l'ornement de celui de Praslin, N.o 70 du Catalogue. 14 sur 20 pouces.]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Robit, achetée par Bonnemaison pour Seguin au prix de 29700 fl. [125]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Saint Famille, représenté dans un beau site d'Italie, offrant un paysage enrichi de fabriques et fragmens d'édifices d'architecture. La Vierge, dans le milieu de la composition, et assise dans l'attitude la plus noble, tient son fils auquel elle vient de laver les pieds. A la gauche de ce groupe intéressant, est S. Joseph et Sainte Elisabeth ; du côté opposé, quatre anges s'empressent de les servir. On voit encore le petit Saint Jean qui contribue à la plus étonnante variété des caractères. Le nom seul de Poussin est un éloge, s'il est appliqué authentiquement. Nous bornerons donc la narration de celui-ci, en assurant aux connaisseurs qu'il n'est aucun ouvrage en peinture plus gracieux plus attachant et plus digne de leur admiration. 48 sur 36 pouces. (Poussin (Nicolas))|Un sujet de la Saint Famille, représenté dans un beau site d'Italie, offrant un paysage enrichi de fabriques et fragmens d'édifices d'architecture. La Vierge, dans le milieu de la composition, et assise dans l'attitude la plus noble, tient son fils auquel elle vient de laver les pieds. A la gauche de ce groupe intéressant, est S. Joseph et Sainte Elisabeth ; du côté opposé, quatre anges s'empressent de les servir. On voit encore le petit Saint Jean qui contribue à la plus étonnante variété des caractères. Le nom seul de Poussin est un éloge, s'il est appliqué authentiquement. Nous bornerons donc la narration de celui-ci, en assurant aux connaisseurs qu'il n'est aucun ouvrage en peinture plus gracieux plus attachant et plus digne de leur admiration. 48 sur 36 pouces.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 10001 fl. [126]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Saint Famille, dans un fond de paysage mêlé de ruines. La Vierge est représentée de grandeur naturelle, assise, tenant l'enfant Jésus sur ses genoux, et regardant avec complaisance Saint Jean carressant son fils. Sur un plan éloigné, l'on voit Saint Joseph assis au pied d'un arbre, et en méditation. Les ouvrages de ce peintre tiennent un des premiers rangs parmi les productions de la grande école. Dans celui-ci les caractères y sont grands et rendus avec cette force d'expression qu'exigeait un pareil sujet ; en un mot, il est digne des plus beaux ouvrages du Titien, tant par le charme et la force du coloris que par son exécution savante. 42 sur 36 pouces. (Palme (dit le Vieux))|Un sujet de la Saint Famille, dans un fond de paysage mêlé de ruines. La Vierge est représentée de grandeur naturelle, assise, tenant l'enfant Jésus sur ses genoux, et regardant avec complaisance Saint Jean carressant son fils. Sur un plan éloigné, l'on voit Saint Joseph assis au pied d'un arbre, et en méditation. Les ouvrages de ce peintre tiennent un des premiers rangs parmi les productions de la grande école. Dans celui-ci les caractères y sont grands et rendus avec cette force d'expression qu'exigeait un pareil sujet ; en un mot, il est digne des plus beaux ouvrages du Titien, tant par le charme et la force du coloris que par son exécution savante. 42 sur 36 pouces.]] réalisée par Palme (dit le Vieux), vendue par Robit, achetée par Constantin au prix de 820 fl. [127]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une chaumière pittoresque forme une partie de la composition de ce Tableau : on y voit, pour figures, un paysan appuyé sur sa porte, et parlant à un homme qui paraît être un voyageur. Il est représenté debout, dans un habillement violet, portant un paquet sur son dos ; à sa ceinture est une gibecière de cuir et un couteau suspendu par une petite chaîne ; à la gauche, une femme assise avec un enfant, un chien, un dévidoir et un mauvais chapeau, forment accessoires : un paysage épais, une chaumière, des branchages d'arbres, occupent la partie droite. Ce Tableau, vraiment un chef-d'oeuvre d'harmonie, ne peut être comparé qu'à la nature. (Voyez le No. 71 du Catalogue de Merle.) 15 sur 11 pouces. (Ostade (Isaac Van))|Une chaumière pittoresque forme une partie de la composition de ce Tableau : on y voit, pour figures, un paysan appuyé sur sa porte, et parlant à un homme qui paraît être un voyageur. Il est représenté debout, dans un habillement violet, portant un paquet sur son dos ; à sa ceinture est une gibecière de cuir et un couteau suspendu par une petite chaîne ; à la gauche, une femme assise avec un enfant, un chien, un dévidoir et un mauvais chapeau, forment accessoires : un paysage épais, une chaumière, des branchages d'arbres, occupent la partie droite. Ce Tableau, vraiment un chef-d'oeuvre d'harmonie, ne peut être comparé qu'à la nature. (Voyez le No. 71 du Catalogue de Merle.) 15 sur 11 pouces.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), vendue par Robit, achetée par Lafontaine au prix de 2540 fl. [128]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste d'un vieillard, avec barbe et cheveux gris ; il est vu de trois quarts, le regard élevé et dans l'extase, et tient de la main droite un branchage de fleurs, attribut ordinaire de Saint Joseph. Cette étude d'une admirable carnation, est touchée avec autant d'art que d'énergie. 26 sur 23 pouces. (Fety (Dominique))|Le buste d'un vieillard, avec barbe et cheveux gris ; il est vu de trois quarts, le regard élevé et dans l'extase, et tient de la main droite un branchage de fleurs, attribut ordinaire de Saint Joseph. Cette étude d'une admirable carnation, est touchée avec autant d'art que d'énergie. 26 sur 23 pouces.]] réalisée par Fety (Dominique), vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 790 fl. [129]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme vu à mi-corps, pinçant de la guitare ; il a la tête tournée de trois quarts et le col de sa chemise rabattu sur un habillement rougeâtre foncé. Cette figure a beaucoup d'expression, et son coloris annonce le tems où ce peintre étudiait le Titien. Il provient de la galerie de Lassé et du cabinet de Presle. 25 sur 29 pouces. (Dick (Antoine van))|Un jeune homme vu à mi-corps, pinçant de la guitare ; il a la tête tournée de trois quarts et le col de sa chemise rabattu sur un habillement rougeâtre foncé. Cette figure a beaucoup d'expression, et son coloris annonce le tems où ce peintre étudiait le Titien. Il provient de la galerie de Lassé et du cabinet de Presle. 25 sur 29 pouces.]] réalisée par Dick (Antoine van), vendue par Robit, achetée par Bellier au prix de 610 fl. [130]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Andromède, de grandeur naturelle : elle est vue debout et nue jusqu'aux genoux, la tête penchée vers son bras droit ; l'autre bras pendant est enchaîné et se détache sur une draperie cramoisie. Ce Tableau vigoureux est d'une exécution agréable, et présente en même-tems une production de caractère. Cabinet de Presle. 47 sur 35 pouces. (Gagnaci (Guido))|Andromède, de grandeur naturelle : elle est vue debout et nue jusqu'aux genoux, la tête penchée vers son bras droit ; l'autre bras pendant est enchaîné et se détache sur une draperie cramoisie. Ce Tableau vigoureux est d'une exécution agréable, et présente en même-tems une production de caractère. Cabinet de Presle. 47 sur 35 pouces.]] réalisée par Gagnaci (Guido), vendue par Robit, achetée par Naudou au prix de 597 fl. [131]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sainte Vierge, vue de trois quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique grisâtre recouverte d'une draperie bleue. Ce morceau de caractère, joint à l'expression de la figure, qui vraiment est céleste, l'élégance, la correction et le ton de couleur suave et argentin, avec la beauté du pinceau que l'on admire dans les ouvrages du Guide. Nous l'offrons au Public comme pouvant faire l'ornement des plus précieux cabinets, sous le rapport de sa grande rareté et de sa perfection. Il vient du cabinet Boisset. 24 sur 19 pouces. (Cignani (Carlo))|La sainte Vierge, vue de trois quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique grisâtre recouverte d'une draperie bleue. Ce morceau de caractère, joint à l'expression de la figure, qui vraiment est céleste, l'élégance, la correction et le ton de couleur suave et argentin, avec la beauté du pinceau que l'on admire dans les ouvrages du Guide. Nous l'offrons au Public comme pouvant faire l'ornement des plus précieux cabinets, sous le rapport de sa grande rareté et de sa perfection. Il vient du cabinet Boisset. 24 sur 19 pouces.]] réalisée par Cignani (Carlo), vendue par Robit, achetée par Gamba au prix de 1605 fl. [132]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de chevalet, offrant le sujet de la Madeleine aux pieds de Jesus-Christ, qui est représenté debout, ajusté d'une belle draperie blanche, et présentant la main droite à cette sainte, que l'on voit dans l'expression du plus grand repentir. Les amateurs de cette école trouveront dans ce morceau cette sévérité de style et cette simplicité si justement appréciées dans les grands maîtres. 25 sur 20 pouces. (Caravage (Polidore de))|Un Tableau de chevalet, offrant le sujet de la Madeleine aux pieds de Jesus-Christ, qui est représenté debout, ajusté d'une belle draperie blanche, et présentant la main droite à cette sainte, que l'on voit dans l'expression du plus grand repentir. Les amateurs de cette école trouveront dans ce morceau cette sévérité de style et cette simplicité si justement appréciées dans les grands maîtres. 25 sur 20 pouces.]] réalisée par Caravage (Polidore de), vendue par Robit, achetée par Renard au prix de 300 fl. [133]
  • 1801.05.18/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ porté au tombeau, composition de neuf figures représentées dans un paysage et pendant la nuit. A gauche, et sur le premier plan, l'on voit la Magdeleine à genoux et dans la plus profonde douleur, en voyant le corps de Jesus-Christ porté au tombeau par Saint Jean et Saint Joseph d'Arimathie, qui forment sur la droite le principal groupe du sujet. Il est rare de rencontrer des Tableaux de chevalet de cette grande école, et celui que nous décrivons offre un de ces sujets de caractère où cet habile Peintre a développé tout son talent. 18 sur 12 pouces. (Carrache (Louis))|Le Christ porté au tombeau, composition de neuf figures représentées dans un paysage et pendant la nuit. A gauche, et sur le premier plan, l'on voit la Magdeleine à genoux et dans la plus profonde douleur, en voyant le corps de Jesus-Christ porté au tombeau par Saint Jean et Saint Joseph d'Arimathie, qui forment sur la droite le principal groupe du sujet. Il est rare de rencontrer des Tableaux de chevalet de cette grande école, et celui que nous décrivons offre un de ces sujets de caractère où cet habile Peintre a développé tout son talent. 18 sur 12 pouces.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Robit, achetée par [[Laroche pr Md [?] Philippe]] au prix de 2000 fl. [134]