Ventes d'œuvres le 1801.08.26

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  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages. Dans l'un on remarque un homme qui trait une vache ; sur le devant un cheval en demi-teinte, sur le haut une ruine : l'autre offre la vue d'un chemin où un pâtre conduit 2 vaches ; une jeune fille donne à manger à des poules, & un cheval qui mange à l'auge, tandis qu'il est attelé à une voiture. (Xiaverri)|Deux jolis Paysages. Dans l'un on remarque un homme qui trait une vache ; sur le devant un cheval en demi-teinte, sur le haut une ruine : l'autre offre la vue d'un chemin où un pâtre conduit 2 vaches ; une jeune fille donne à manger à des poules, & un cheval qui mange à l'auge, tandis qu'il est attelé à une voiture.]] réalisée par Xiaverri, vendue par Paillet, achetée par Laneuville au prix de 130 fl. [10]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage pittoresque, composé dans le genre de Ruysdaal, où l'on remarque sur une élévation une baraque ; plus, 8 figures sur différens plans, dont une femme accompagnant un âne chargé de bois : la gauche offre des arbres élevés. Ce tableau de goût est d'un ton solide & d'une touche ferme. (A. V. Boom)|Un Paysage pittoresque, composé dans le genre de Ruysdaal, où l'on remarque sur une élévation une baraque ; plus, 8 figures sur différens plans, dont une femme accompagnant un âne chargé de bois : la gauche offre des arbres élevés. Ce tableau de goût est d'un ton solide & d'une touche ferme.]] réalisée par A. V. Boom, vendue par Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 401 fl. [11]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'une voûte construite entre deux masses de rochers. L'on voit sur le devant un cavalier vu par le dos, monté sur un cheval blanc, qui prend d'un garçon de cabaret un verre de liqueur que celui-ci lui présente. La porte ouverte du cabaret, laisse voir une femme qui travaille près d'une lumière ; la gauche offre un homme vêtu d'un gilet & d'un bonnet rouge, vu par le dos, au pied d'un rocher. Deux chiens & des fabriques élevées avec quelques branches d'arbustes, terminent ce tableau, en se détachant sur un beau ciel. Ce fin & précieux Tableau réunit à une composition neuve & piquante, cette légéreté de couleurs, cette finesse de pinceau, & cette grande vérité de la nature, qui font admirer Dujardin de tous les connoisseurs. Cette production doit être regardée comme l'un de ses beaux ouvrages. (K. Dujardin. F. 1658, né 1640)|L'entrée d'une voûte construite entre deux masses de rochers. L'on voit sur le devant un cavalier vu par le dos, monté sur un cheval blanc, qui prend d'un garçon de cabaret un verre de liqueur que celui-ci lui présente. La porte ouverte du cabaret, laisse voir une femme qui travaille près d'une lumière ; la gauche offre un homme vêtu d'un gilet & d'un bonnet rouge, vu par le dos, au pied d'un rocher. Deux chiens & des fabriques élevées avec quelques branches d'arbustes, terminent ce tableau, en se détachant sur un beau ciel. Ce fin & précieux Tableau réunit à une composition neuve & piquante, cette légéreté de couleurs, cette finesse de pinceau, & cette grande vérité de la nature, qui font admirer Dujardin de tous les connoisseurs. Cette production doit être regardée comme l'un de ses beaux ouvrages.]] réalisée par K. Dujardin. F. 1658, né 1640, vendue par Paillet, achetée par Boileau au prix de 1900 fl. [14]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage étendu, où l'on voit sur le devant un cavalier précédé d'un chien, & suivi de son palefrenier & de trois chiens ; plus loin, trois voyageurs, des arbres élevés ; sur la droite, des montagnes & des rivières d'un ciel chaud terminent ce Tableau, qui est d'une jolie touche. (Guillaume Deheufch)|Un paysage étendu, où l'on voit sur le devant un cavalier précédé d'un chien, & suivi de son palefrenier & de trois chiens ; plus loin, trois voyageurs, des arbres élevés ; sur la droite, des montagnes & des rivières d'un ciel chaud terminent ce Tableau, qui est d'une jolie touche.]] réalisée par Guillaume Deheufch, vendue par Paillet, achetée par Lebrun l'aîné au prix de 160 fl. [15]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un canal, près de la porte de Goda, où l'on voit un pont-levis. Il est orné de 22 figures, par Eglon Vanderneer. Sur la gauche s'élève un riche monument qui maintenant n'existe plus. Ce tableau, dont le devant est en demi-teinte claire, est encore d'une finesse & d'une harmonie qui le feront remarquer des vrais connoisseurs, &, sans être égal au précédent, il n'en sera pas moins admiré. (Jean Vander Heyden)|La Vue d'un canal, près de la porte de Goda, où l'on voit un pont-levis. Il est orné de 22 figures, par Eglon Vanderneer. Sur la gauche s'élève un riche monument qui maintenant n'existe plus. Ce tableau, dont le devant est en demi-teinte claire, est encore d'une finesse & d'une harmonie qui le feront remarquer des vrais connoisseurs, &, sans être égal au précédent, il n'en sera pas moins admiré.]] réalisée par Jean Vander Heyden, vendue par Paillet au prix de 1650 fl. [16]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Retour d'une Mariée de village : riche composition de cinquante-une figures. On la voit dans le milieu du tableau, embrassée par un homme qui vient au devant d'elle ; elle est suivie de ses parens & d'une foule de peuple varié, en devant duquel un homme & une femme sont montés sur des troncs d'arbres qui sont rangés au nombre de cinq. La gauche offre la maison où elle arrive, tandis qu'une femme sème des fleurs & du sucre sur ses pas ; un autre homme vient au devant d'elle la complimenter, tout le monde est aux fenêtres pour la recevoir, un homme est placé sur la porte, jouant du violon ; le fond est terminé par un paysage varié de toîtures de différens genres. Ce tableau précieux est rempli de grouppes variés & plein d'intérêt, tout y respire la gaieté. Il ne s'est peut être point encore trouvé de maitre qui ait approché de plus près de la vraie couleur de la nature. (Jean Stéen)|Le Retour d'une Mariée de village : riche composition de cinquante-une figures. On la voit dans le milieu du tableau, embrassée par un homme qui vient au devant d'elle ; elle est suivie de ses parens & d'une foule de peuple varié, en devant duquel un homme & une femme sont montés sur des troncs d'arbres qui sont rangés au nombre de cinq. La gauche offre la maison où elle arrive, tandis qu'une femme sème des fleurs & du sucre sur ses pas ; un autre homme vient au devant d'elle la complimenter, tout le monde est aux fenêtres pour la recevoir, un homme est placé sur la porte, jouant du violon ; le fond est terminé par un paysage varié de toîtures de différens genres. Ce tableau précieux est rempli de grouppes variés & plein d'intérêt, tout y respire la gaieté. Il ne s'est peut être point encore trouvé de maitre qui ait approché de plus près de la vraie couleur de la nature.]] réalisée par Jean Stéen, vendue par Paillet, achetée par Naudou au prix de 1201 fl. [17]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Militaire vu en buste, la tête de trois quarts, couverte d'une toque, ornée de perles d'or & d'un petit plumet, portant un hauscol avec cravate noire autour du cou, enveloppé d'un manteau brun, le corps ceint d'une chaîne d'or. Cette tête est d'une très-belle pâte, & d'une couleur lumineuse, qui ne le cède en rien aux meilleurs ouvrages de Rembrandt, auxquels on a mis la signature. (G. Van-Vlit Siger Rembrandt. 1631)|Un Militaire vu en buste, la tête de trois quarts, couverte d'une toque, ornée de perles d'or & d'un petit plumet, portant un hauscol avec cravate noire autour du cou, enveloppé d'un manteau brun, le corps ceint d'une chaîne d'or. Cette tête est d'une très-belle pâte, & d'une couleur lumineuse, qui ne le cède en rien aux meilleurs ouvrages de Rembrandt, auxquels on a mis la signature.]] réalisée par G. Van-Vlit Siger Rembrandt. 1631, vendue par Paillet au prix de 500 fl. [19]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine, terminée par la vue des côtes, & celle de la ville de Flessing, où l'on voit sur le devant une barque de pêcheurs à un mât & à deux voiles ; toile brune, montée du huit marins : sur la droite & dans le lointain, un fort vaisseau & deux petites barques. La gauche, sur le devant, est occupée par un canot : un en travers est monté par trois matelots ; du même côté, un petit bâtiment marchand, à deux mâts, dont les voiles sont ployées, sur lequel on voit cinq personnages, dont l'un sonne de la trompette, derrière se trouve un canot qui y apporte des ballots, sur lequel un homme est assis, & portant le monograme & la date du tableau ; plus sur la droite, l'on remarque un semblable bâtiment, sur lequel sont sept personnages, dont deux sont occupés à retenir la voile dans laquelle le vent donne ; sur la gauche, son canot est à la mer, au-dessus, & entre ces deux, un petit canot à voile déployée allant près d'un grand navire à trois mâts, dont toutes les voiles sont déployées, derrière lequel on en voit un autre de même force dont on ploie les voiles ; plus loin, à droite, l'on remarque un bâtiment de guerre. Ce tableau est un de ces chefs-d'oeuvres où l'art a atteint toute la perfection de la nature, puisqu'il est vrai de dire qu'à force de regarder l'eau, elle semble rouler sous vos yeux. Le moëlleux du pinceau qui a rendu ces navires, ces voiles, ces cordages, charme tellement, que cet ouvrage vous semble incompréhensible ; un ciel, dont les nuages sont d'une aussi belle forme que d'un ton fin & léger, donne à ce tableau, dont l'effet est piquant, toute l'harmonie imaginable, & le classe parmi les plus parfaits de l'art. (Louis Backuysen. F. 1667)|Une Marine, terminée par la vue des côtes, & celle de la ville de Flessing, où l'on voit sur le devant une barque de pêcheurs à un mât & à deux voiles ; toile brune, montée du huit marins : sur la droite & dans le lointain, un fort vaisseau & deux petites barques. La gauche, sur le devant, est occupée par un canot : un en travers est monté par trois matelots ; du même côté, un petit bâtiment marchand, à deux mâts, dont les voiles sont ployées, sur lequel on voit cinq personnages, dont l'un sonne de la trompette, derrière se trouve un canot qui y apporte des ballots, sur lequel un homme est assis, & portant le monograme & la date du tableau ; plus sur la droite, l'on remarque un semblable bâtiment, sur lequel sont sept personnages, dont deux sont occupés à retenir la voile dans laquelle le vent donne ; sur la gauche, son canot est à la mer, au-dessus, & entre ces deux, un petit canot à voile déployée allant près d'un grand navire à trois mâts, dont toutes les voiles sont déployées, derrière lequel on en voit un autre de même force dont on ploie les voiles ; plus loin, à droite, l'on remarque un bâtiment de guerre. Ce tableau est un de ces chefs-d'oeuvres où l'art a atteint toute la perfection de la nature, puisqu'il est vrai de dire qu'à force de regarder l'eau, elle semble rouler sous vos yeux. Le moëlleux du pinceau qui a rendu ces navires, ces voiles, ces cordages, charme tellement, que cet ouvrage vous semble incompréhensible ; un ciel, dont les nuages sont d'une aussi belle forme que d'un ton fin & léger, donne à ce tableau, dont l'effet est piquant, toute l'harmonie imaginable, & le classe parmi les plus parfaits de l'art.]] réalisée par Louis Backuysen. F. 1667, vendue par Paillet au prix de 7400 fl. [20]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Entrée d'une Porte de Ville, ornée de ruines d'architecture & de maisons. L'on voit à droite & près d'une borne, un homme qui semble chanter en s'accompagnant de sa guitarre ; derrière lui, un autre homme est vu assis, & semble regarder une femme assise à terre, tenant son enfant qui est debout, & auquel elle montre cet homme. Un homme debout, enveloppé de son manteau, la tête couverte d'une chapeau, & un jeune garçon assis à terre ; plus loin, un homme assis sur son cheval qui est attelé à une voiture ; plus loin encore, un cavalier & d'autres personnages sont occupés à boire. Ce tableau, gai & agréable, peut être regardé comme étant du beau faire du maître. (Jean Lingelbac)|L'Entrée d'une Porte de Ville, ornée de ruines d'architecture & de maisons. L'on voit à droite & près d'une borne, un homme qui semble chanter en s'accompagnant de sa guitarre ; derrière lui, un autre homme est vu assis, & semble regarder une femme assise à terre, tenant son enfant qui est debout, & auquel elle montre cet homme. Un homme debout, enveloppé de son manteau, la tête couverte d'une chapeau, & un jeune garçon assis à terre ; plus loin, un homme assis sur son cheval qui est attelé à une voiture ; plus loin encore, un cavalier & d'autres personnages sont occupés à boire. Ce tableau, gai & agréable, peut être regardé comme étant du beau faire du maître.]] réalisée par Jean Lingelbac, vendue par Paillet, achetée par Montignol au prix de 600 fl. [22]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit un repos de chasse ; une amazone tient le cheval blanc d'un cavalier ; deux piqueurs, plusieurs chiens environnant un homme qui dort ; un pâtre conduisant trois bestiaux ; des rochers, des chûtes d'eau & des lointains terminent ce tableau. (Attribué au premier temps de Berchem)|Un Paysage où l'on voit un repos de chasse ; une amazone tient le cheval blanc d'un cavalier ; deux piqueurs, plusieurs chiens environnant un homme qui dort ; un pâtre conduisant trois bestiaux ; des rochers, des chûtes d'eau & des lointains terminent ce tableau.]] réalisée par Attribué au premier temps de Berchem, vendue par Paillet au prix de 190 fl. [23]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage éclairé au soleil couchant, après un temps de pluie. Il présente un site pittoresque & varié de plan ; le devant est occupé par une femme vêtue d'un juste-au-corps jaune & d'une jupe rouge, montée sur un mulet ; près d'elle un pâtre debout, tandis qu'elle regarde un muletier qui frappe sa bête à coups de bâton, & qu'elle lance des ruades ; derrière ce groupe, un autre pâtre fait avancer son troupeau ; plus loin, à droite, un pâtre fait traverser un gué à quatre vaches. Cette rare & riche ordonnance est composée de six figures & de trente-deux animaux de toute espèce ; la gauche du tableau offre sur la pointe du rocher élevé, une vieille tourelle au pied de laquelle tombe une cascade ; sur la droite, de belles masses d'arbres, dont le feuillé indique l'automne. Ce tableau précieux ne peut être comparé qu'à celui que nous avons possédé, & qui fait maintenant l'ornement du Muséum. (Nicolas Berchem)|Un riche Paysage éclairé au soleil couchant, après un temps de pluie. Il présente un site pittoresque & varié de plan ; le devant est occupé par une femme vêtue d'un juste-au-corps jaune & d'une jupe rouge, montée sur un mulet ; près d'elle un pâtre debout, tandis qu'elle regarde un muletier qui frappe sa bête à coups de bâton, & qu'elle lance des ruades ; derrière ce groupe, un autre pâtre fait avancer son troupeau ; plus loin, à droite, un pâtre fait traverser un gué à quatre vaches. Cette rare & riche ordonnance est composée de six figures & de trente-deux animaux de toute espèce ; la gauche du tableau offre sur la pointe du rocher élevé, une vieille tourelle au pied de laquelle tombe une cascade ; sur la droite, de belles masses d'arbres, dont le feuillé indique l'automne. Ce tableau précieux ne peut être comparé qu'à celui que nous avons possédé, & qui fait maintenant l'ornement du Muséum.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par Paillet au prix de 5651 fl. [24]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chambre de paysan ; composition de douze figures, dont six principales alentour d'une table où l'on remarque, sur la gauche, un homme qui chante, tenant de sa main droite un verre de bierre, & de la gauche une pipe, tandis qu'un autre s'occupe à prendre une cruche qui est à terre ; à droite & sur le devant, un tonneau sur lequel est un réchaud. Ce tableau harmonieux & fini, est rempli de vérité. (Henri Rokes-Zorg)|L'Intérieur d'une Chambre de paysan ; composition de douze figures, dont six principales alentour d'une table où l'on remarque, sur la gauche, un homme qui chante, tenant de sa main droite un verre de bierre, & de la gauche une pipe, tandis qu'un autre s'occupe à prendre une cruche qui est à terre ; à droite & sur le devant, un tonneau sur lequel est un réchaud. Ce tableau harmonieux & fini, est rempli de vérité.]] réalisée par Henri Rokes-Zorg, vendue par Paillet, achetée par Villeneuve Lebrun au prix de 164 fl. [26]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit un pâtre endormi, une femme qui trait une vache blanche, environnée de 5 autres bestiaux. D'autres petites figures de baigneurs, &c. terminent ce tableau. Quoique quelques connoisseurs regardent ces deux derniers tableaux pour être du même Devriès que le premier, nous ne pouvons considérer ces derniers que comme fait par un disciple de Berchem. (R. Devriès)|Un Paysage où l'on voit un pâtre endormi, une femme qui trait une vache blanche, environnée de 5 autres bestiaux. D'autres petites figures de baigneurs, &c. terminent ce tableau. Quoique quelques connoisseurs regardent ces deux derniers tableaux pour être du même Devriès que le premier, nous ne pouvons considérer ces derniers que comme fait par un disciple de Berchem.]] réalisée par R. Devriès, vendue par Paillet, achetée par Boileau au prix de 37 fl. [28]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un chemin où l'on voit un cavalier vêtu de rouge, montant un cheval gris ; près de lui un enfant qui lui demande l'aumône : deux voyageurs sur un autre chemin, dont l'un assis & vu par le dos ; sur l'appui de la porte d'une maison de paysan, une femme, plus à droite un homme & un enfant. La droite est occupée par des arbres élevés. Ce tableau a de la vérité & de l'harmonie, & tient de Ruysdaal dont il a été l'imitateur. Quoique quelques connoisseurs regardent ces deux derniers tableaux pour être du même Devriès que le premier, nous ne pouvons considérer ces derniers que comme fait par un disciple de Berchem. (R. Devriès)|La Vue d'un chemin où l'on voit un cavalier vêtu de rouge, montant un cheval gris ; près de lui un enfant qui lui demande l'aumône : deux voyageurs sur un autre chemin, dont l'un assis & vu par le dos ; sur l'appui de la porte d'une maison de paysan, une femme, plus à droite un homme & un enfant. La droite est occupée par des arbres élevés. Ce tableau a de la vérité & de l'harmonie, & tient de Ruysdaal dont il a été l'imitateur. Quoique quelques connoisseurs regardent ces deux derniers tableaux pour être du même Devriès que le premier, nous ne pouvons considérer ces derniers que comme fait par un disciple de Berchem.]] réalisée par R. Devriès, vendue par Paillet, achetée par Henry au prix de 201 fl. [29]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage vu des environs de Norwège. Le devant est occupé par une rivière qui tombe en cascades ; la droite sur un terrain élevé offre quatre arbres & une cabane devant laquelle on voit deux petites figures d'homme : dans le milieu, un petit chemin s'élève, & un homme passe dessus. Des touffes d'arbres & une pointe de clocher terminent ce tableau précieux & d'un bel effet. Nous ne connoissons que Albert-Van-Everdingen qui ait rendu ce beau site avec autant de vérité. (Jacques Ruisdaal)|Un Paysage vu des environs de Norwège. Le devant est occupé par une rivière qui tombe en cascades ; la droite sur un terrain élevé offre quatre arbres & une cabane devant laquelle on voit deux petites figures d'homme : dans le milieu, un petit chemin s'élève, & un homme passe dessus. Des touffes d'arbres & une pointe de clocher terminent ce tableau précieux & d'un bel effet. Nous ne connoissons que Albert-Van-Everdingen qui ait rendu ce beau site avec autant de vérité.]] réalisée par Jacques Ruisdaal, vendue par Paillet, achetée par Boileau au prix de 801 fl. [30]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau Paysage, dans le milieu traversé d'un pont de bois & d'une rivière : la gauche offre un chemin où l'on voit un homme venant en avant, suivi de son chien ; un fort chêne se lève derrière lui de dessus une monticule couverte d'autres arbres ; sur le devant plusieurs pierres au bord de l'eau & un arbre renversé. La droite offre une montagne pierreuse, sur laquelle s'élèvent plusieurs arbres dont le fond semble indiquer une forêt, d'où vient en devant un petit chemin où l'on voit 3 figures d'homme, de femme & d'enfant. Le fond est terminé par des masses d'arbres & des montagnes ; sur le devant deux canards dont un qui voltige. Ce tableau est du beau faire de cet habile maître, & l'une de ces compositions heureuses où l'art semble avoir surpassé la nature. (Jacques Ruisdaal)|Un beau Paysage, dans le milieu traversé d'un pont de bois & d'une rivière : la gauche offre un chemin où l'on voit un homme venant en avant, suivi de son chien ; un fort chêne se lève derrière lui de dessus une monticule couverte d'autres arbres ; sur le devant plusieurs pierres au bord de l'eau & un arbre renversé. La droite offre une montagne pierreuse, sur laquelle s'élèvent plusieurs arbres dont le fond semble indiquer une forêt, d'où vient en devant un petit chemin où l'on voit 3 figures d'homme, de femme & d'enfant. Le fond est terminé par des masses d'arbres & des montagnes ; sur le devant deux canards dont un qui voltige. Ce tableau est du beau faire de cet habile maître, & l'une de ces compositions heureuses où l'art semble avoir surpassé la nature.]] réalisée par Jacques Ruisdaal, vendue par Paillet, achetée par Vauthier au prix de 1701 fl. [31]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Ruines couronnées d'Arbrisseaux & de Plantes. L'on remarque, sur le devant du tableau, une marchande de légumes assise sur sa brouette pendant qu'une femme en remplit une mesure. Plus loin une charrette attelée de deux chevaux, & un homme dedans. Près de là, un autre homme, appuyé sur son bâton ; tout-à-fait à gauche, un savetier semble parler à deux hommes en dehors de son trou, tandis qu'un autre homme dort au-dessus. Ce tableau, éclairé par un soleil couchant, est du beau faire de ce maître. (J. Both)|Des Ruines couronnées d'Arbrisseaux & de Plantes. L'on remarque, sur le devant du tableau, une marchande de légumes assise sur sa brouette pendant qu'une femme en remplit une mesure. Plus loin une charrette attelée de deux chevaux, & un homme dedans. Près de là, un autre homme, appuyé sur son bâton ; tout-à-fait à gauche, un savetier semble parler à deux hommes en dehors de son trou, tandis qu'un autre homme dort au-dessus. Ce tableau, éclairé par un soleil couchant, est du beau faire de ce maître.]] réalisée par J. Both, vendue par Paillet, achetée par Lebrun l'aîné au prix de 500 fl. [33]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montagneux, éclairé par un soleil couchant, le milieu traversé d'un chemin où l'on voit, sur le devant, un homme, monté sur son mulet, qui semble parler à un autre homme à pied derrière lui ; ce chemin traverse le tableau de droite à gauche, & l'on remarque un pont de bois sur lequel est un pâtre conduisant plusieurs autres mulets, tandis qu'un autre homme se repose. Divers plans enrichis de masse d'arbres & de montagnes élevées vont se perdre dans l'horison. S'étendre en éloges sur un semblable tableau, seroit inutile. On ne sauroit décrire l'art avec lequel la nature est rendue. Nous nous contenterons de dire qu'il est du plus beau faire de Jean Both, qu'il n'a rien fait de plus parfait, & que le Poussins, Claude, Both & Ruisdal sont les plus grands paysagistes du monde. (Jean Both)|Un Paysage montagneux, éclairé par un soleil couchant, le milieu traversé d'un chemin où l'on voit, sur le devant, un homme, monté sur son mulet, qui semble parler à un autre homme à pied derrière lui ; ce chemin traverse le tableau de droite à gauche, & l'on remarque un pont de bois sur lequel est un pâtre conduisant plusieurs autres mulets, tandis qu'un autre homme se repose. Divers plans enrichis de masse d'arbres & de montagnes élevées vont se perdre dans l'horison. S'étendre en éloges sur un semblable tableau, seroit inutile. On ne sauroit décrire l'art avec lequel la nature est rendue. Nous nous contenterons de dire qu'il est du plus beau faire de Jean Both, qu'il n'a rien fait de plus parfait, & que le Poussins, Claude, Both & Ruisdal sont les plus grands paysagistes du monde.]] réalisée par Jean Both, vendue par Paillet au prix de 2190 fl. [34]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chambre, éclairée, du haut, d'une croisée au bas de laquelle est une table couverte d'un tapis de Turquie, sur laquelle est une basse & en devant une femme assise, vêtue d'un corset rouge, la tête tournée de profil, la gorge couverte d'un fichu de mousseline, la jupe orange. L'on voit, sur le devant, un chien épagneul ; derrière la table, un homme tenant un violon est occupé à l'accorder. Ce rare & admirable tableau, l'un des plus parfaits & des plus connus, vient des superbes cabinets de Choiseul, n.o 20 du Catalogue, & gravé dans ce premier recueil, & de celui Pralin, no.... (Gabriel Metzu)|L'Intérieur d'une Chambre, éclairée, du haut, d'une croisée au bas de laquelle est une table couverte d'un tapis de Turquie, sur laquelle est une basse & en devant une femme assise, vêtue d'un corset rouge, la tête tournée de profil, la gorge couverte d'un fichu de mousseline, la jupe orange. L'on voit, sur le devant, un chien épagneul ; derrière la table, un homme tenant un violon est occupé à l'accorder. Ce rare & admirable tableau, l'un des plus parfaits & des plus connus, vient des superbes cabinets de Choiseul, n.o 20 du Catalogue, & gravé dans ce premier recueil, & de celui Pralin, no....]] réalisée par Gabriel Metzu, vendue par Paillet au prix de 3112 fl. [35]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme vue à mi-corps, tenant son enfant assise sur elle, qui est elle même dessus une chaise. Elle a la tête couverte d'un mouchoir blanc, vêtue d'un déshabillé violâtre. Le fond du Tableau est occupé par un lit avec rideaux verts, & d'une couverture lie-de-vin. Ce Tableau est de la manière ferme & de la couleur la plus brillante ; c'est un échantillon admirable de ce maître. (Adrien van Ostade. F. 1652)|Une femme vue à mi-corps, tenant son enfant assise sur elle, qui est elle même dessus une chaise. Elle a la tête couverte d'un mouchoir blanc, vêtue d'un déshabillé violâtre. Le fond du Tableau est occupé par un lit avec rideaux verts, & d'une couverture lie-de-vin. Ce Tableau est de la manière ferme & de la couleur la plus brillante ; c'est un échantillon admirable de ce maître.]] réalisée par Adrien van Ostade. F. 1652, vendue par Paillet, achetée par Simon au prix de 851 fl. [36]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un Chemin, dominé sur la droite d'une dune sablonneuse, surmontée de deux arbres, aux pieds desquels l'on voit neuf moutons qui paissent. Sur le chemin cinq figures, dont une femme assise tenant son enfant, & un pâtre appuyé sur son bâton regardent. Un lointain & un ciel frais terminent ce joli Tableau, qui, sans être aussi précieux que les précédens, est fait pour séduire ceux qui aiment à jouir du rare mérite de ce maître. (Jean Wynants)|La vue d'un Chemin, dominé sur la droite d'une dune sablonneuse, surmontée de deux arbres, aux pieds desquels l'on voit neuf moutons qui paissent. Sur le chemin cinq figures, dont une femme assise tenant son enfant, & un pâtre appuyé sur son bâton regardent. Un lointain & un ciel frais terminent ce joli Tableau, qui, sans être aussi précieux que les précédens, est fait pour séduire ceux qui aiment à jouir du rare mérite de ce maître.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Paillet, achetée par Boileau au prix de 901 fl. [37]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau paysage où l'on voit, sur le devant, un vieux chêne couvert de quelques feuilles, dont le pied est environné de plantes & d'un tronc d'arbre. Un chemin principal où l'on remarque un valet de fauconnerie environné de trois chiens & d'un autre chien d'arrêt, moucheté de blanc. A gauche du chemin, un homme assis sur le bord, tenant un paquet sur son dos, derrière lequel est l'entrée d'un château, où l'on voit une femme à cheval, un cavalier, trois valets-de-pied, & des chiens qui les suivent ; & plus en devant, un homme enveloppé de son manteau vu par le dos. Le tout par Adrien van den Velde. Des haies, de beaux arbres, & un lointain terminent ce Tableau précieux, du beau faire de ce maître. (Jean Wynants)|Un beau paysage où l'on voit, sur le devant, un vieux chêne couvert de quelques feuilles, dont le pied est environné de plantes & d'un tronc d'arbre. Un chemin principal où l'on remarque un valet de fauconnerie environné de trois chiens & d'un autre chien d'arrêt, moucheté de blanc. A gauche du chemin, un homme assis sur le bord, tenant un paquet sur son dos, derrière lequel est l'entrée d'un château, où l'on voit une femme à cheval, un cavalier, trois valets-de-pied, & des chiens qui les suivent ; & plus en devant, un homme enveloppé de son manteau vu par le dos. Le tout par Adrien van den Velde. Des haies, de beaux arbres, & un lointain terminent ce Tableau précieux, du beau faire de ce maître.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Paillet au prix de 800 fl. [38]
  • 1801.08.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue intérieure d'une Eglise de genre gothique, éclairée de jour, où l'on compte quatorze figures, par Corneille Poelembourg, qui sont aussi bien dessinées que spirituellement touchées. Ce Tableau est un des meilleurs que l'on puisse trouver des deux maîtres. (Henry Stérnwyck)|La vue intérieure d'une Eglise de genre gothique, éclairée de jour, où l'on compte quatorze figures, par Corneille Poelembourg, qui sont aussi bien dessinées que spirituellement touchées. Ce Tableau est un des meilleurs que l'on puisse trouver des deux maîtres.]] réalisée par Henry Stérnwyck, vendue par Paillet, achetée par Lebrun l'aîné au prix de 445 fl. [39]