Ventes d'œuvres le 1802.01.26
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- 1802.01.26/ maison de ventes : Christie's. Vente de l'œuvre décrite comme A picture of Venus and Adonis réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par Clancey au prix de 2.4 £. [1]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage ; la gauche offre un terrain élevé, couvert de mousse, plantes et broussailles, où frappe la principale lumière, dont le fond est terminé par un bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détachent harmonieusement sur un beau ciel chaud et vaporeux ; l'on y voit un troupeau de boeufs et de moutons qui en descendent et sont conduits par deux pâtres, dont une femme montée sur un âne. Le premier plan, à droit, présente tous les détails qui prêtent à ce genre. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par différens chemins, et qui conduisent à des lointains admirables, perdus dans l'horizon. Nous ne pouvons offrir un Tableau plus parfait, tant par sa touche fine et moëlleuse que par son effet vrai et piquant. Adrien Van de Velde a encore contribué à sa perfection par le grand nombre de ses figures, qui sont de son meilleur tems, et touchées avec autant d'art que de vérité. (Winants (Jean))|Le point de vue d'un riche paysage ; la gauche offre un terrain élevé, couvert de mousse, plantes et broussailles, où frappe la principale lumière, dont le fond est terminé par un bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détachent harmonieusement sur un beau ciel chaud et vaporeux ; l'on y voit un troupeau de boeufs et de moutons qui en descendent et sont conduits par deux pâtres, dont une femme montée sur un âne. Le premier plan, à droit, présente tous les détails qui prêtent à ce genre. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par différens chemins, et qui conduisent à des lointains admirables, perdus dans l'horizon. Nous ne pouvons offrir un Tableau plus parfait, tant par sa touche fine et moëlleuse que par son effet vrai et piquant. Adrien Van de Velde a encore contribué à sa perfection par le grand nombre de ses figures, qui sont de son meilleur tems, et touchées avec autant d'art que de vérité.]] réalisée par Winants (Jean), vendue par [[[Lanjeac]]], achetée par Delaroche au prix de 2100 fl. [2]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue de Tivoli, composition tout-à-fait neuve, et qui sort entièrement du genre ordinaire à ce peintre. A gauche s'élève une masse de rochers taillés à pic, sur le sommet desquels on voit les restes d'anciens aqueducs, d'où se précipite avec force un torrent qui bouillonne en cascades, et va joindre un lac dont les eaux vont se perdre dans un gouffre que l'on voit du même côté sur le devant. Ce lac est environné de montagnes que l'on distingue au milieu sur le dernier plan, et dont le ton vaporeux se lie avec harmonie à un ciel frais et légérement chargé de nuages. La droite offre dans une demi-teinte savant, une autre partie de roches sur laquelle s'élèvent de grands arbres. Quelques figures de pêcheurs et pâtres gardant des chèvres, sont distribuées sur différens plans, de la manière la plus piquante. Nous devons assurer que ce Tableau, d'aprés l'avis des plus célèbres artistes, doit tenir le premier rang parmi les plus belles productions du bon tems de ce peintre en Italie. En effet, quelle vérité et quel ensemble dans toutes ses parties ! comme leur touche en est savante, facile et précise, et qu'il était alors bien pénétré des ouvrages de Salvator et Locatolli, qui furent ses premiers guides. Cette seule production aurait acquis à Vernet la grande réputation dont il jouit à tant de titres. (Vernet (Joseph))|Un riche point de vue de Tivoli, composition tout-à-fait neuve, et qui sort entièrement du genre ordinaire à ce peintre. A gauche s'élève une masse de rochers taillés à pic, sur le sommet desquels on voit les restes d'anciens aqueducs, d'où se précipite avec force un torrent qui bouillonne en cascades, et va joindre un lac dont les eaux vont se perdre dans un gouffre que l'on voit du même côté sur le devant. Ce lac est environné de montagnes que l'on distingue au milieu sur le dernier plan, et dont le ton vaporeux se lie avec harmonie à un ciel frais et légérement chargé de nuages. La droite offre dans une demi-teinte savant, une autre partie de roches sur laquelle s'élèvent de grands arbres. Quelques figures de pêcheurs et pâtres gardant des chèvres, sont distribuées sur différens plans, de la manière la plus piquante. Nous devons assurer que ce Tableau, d'aprés l'avis des plus célèbres artistes, doit tenir le premier rang parmi les plus belles productions du bon tems de ce peintre en Italie. En effet, quelle vérité et quel ensemble dans toutes ses parties ! comme leur touche en est savante, facile et précise, et qu'il était alors bien pénétré des ouvrages de Salvator et Locatolli, qui furent ses premiers guides. Cette seule production aurait acquis à Vernet la grande réputation dont il jouit à tant de titres.]] réalisée par Vernet (Joseph), achetée par Lebrun l'aîné au prix de 5001 fl. [3]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage de site pittoresque et montagneux dans toute la partie droite, offrant une belle masse d'arbres qui indiquerait l'entrée d'un bois, avec des sources bouillonnantes sur le premier plan, parmi des broussailles et plantes. A gauche, sur un chemin où se porte la principale lumière et un grand effet de soleil, l'on voit un pâtre accompagné d'une villageoise conduisant un troupeau de divers bestiaux, faits par Adrien Van de Velde, et de son meilleur tems ; d'agréables lointains, du même côté, y mettent encore une richesse piquante, et conduisent l'oeil à une perspective de montagnes qui se détachent sur un ciel nuageux du ton le plus vrai. Ce Tableau, d'une rare qualité, présente, par son choix, un ouvrage de première classe comme paysage ; et les belles figures avec animaux, par Adrien Van de Velde, y donnent la plus grande valeur. Nous espérons qu'il sera apprécié des vrais connaisseurs, et particulièrement de nos habiles artistes en ce genre. (Verboom)|Le point de vue d'un riche paysage de site pittoresque et montagneux dans toute la partie droite, offrant une belle masse d'arbres qui indiquerait l'entrée d'un bois, avec des sources bouillonnantes sur le premier plan, parmi des broussailles et plantes. A gauche, sur un chemin où se porte la principale lumière et un grand effet de soleil, l'on voit un pâtre accompagné d'une villageoise conduisant un troupeau de divers bestiaux, faits par Adrien Van de Velde, et de son meilleur tems ; d'agréables lointains, du même côté, y mettent encore une richesse piquante, et conduisent l'oeil à une perspective de montagnes qui se détachent sur un ciel nuageux du ton le plus vrai. Ce Tableau, d'une rare qualité, présente, par son choix, un ouvrage de première classe comme paysage ; et les belles figures avec animaux, par Adrien Van de Velde, y donnent la plus grande valeur. Nous espérons qu'il sera apprécié des vrais connaisseurs, et particulièrement de nos habiles artistes en ce genre.]] réalisée par Verboom, vendue par Van Helsleuter, achetée par Lebrun l'aîné au prix de 2360 fl. [4]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une mer calme, chargée de différens bâtimens et barques. Vers la gauche et près d'un pilotis, l'on remarque un yacht hollandais, garni d'une grande voile, avec ses pavillons, et que vient aborder une chaloupe dirigée par quatre rameurs. Sur un plan éloigné se voit une frégate en rade, et à la droite du premier plan, une barque de pêcheurs en raccourci, et un autre bâtiment. Un horizon de dunes se détache, comme tous les autres détails, sur un ciel brillant et nuageux. Ce petit Tableau, de la belle qualité du maître, faisait le pendant d'un précieux ouvrage de Ph. W. dans le Cabinet de Praslin, où feu M. Haudry d'Orléans l'avait choisi pour sa collection. (Velde (W. Van de))|Une mer calme, chargée de différens bâtimens et barques. Vers la gauche et près d'un pilotis, l'on remarque un yacht hollandais, garni d'une grande voile, avec ses pavillons, et que vient aborder une chaloupe dirigée par quatre rameurs. Sur un plan éloigné se voit une frégate en rade, et à la droite du premier plan, une barque de pêcheurs en raccourci, et un autre bâtiment. Un horizon de dunes se détache, comme tous les autres détails, sur un ciel brillant et nuageux. Ce petit Tableau, de la belle qualité du maître, faisait le pendant d'un précieux ouvrage de Ph. W. dans le Cabinet de Praslin, où feu M. Haudry d'Orléans l'avait choisi pour sa collection.]] réalisée par Velde (W. Van de), achetée par Demidoff au prix de 1200 fl. [5]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau encore digne de l'admiration des connaisseurs, et d'une finesse égale au précédent. Sur une pelouse, au bord d'un canal, on voit cinq belles vaches variées de positions et de couleurs, se détachant avec une surprenante harmonie de clair obscur, sur une partie de ruines d'un ton solide et vigoureux. Parmi ces animaux également précieux, on y distingue une belle vache jaunâtre clair, et couchée tranquillement la tête de profil, et recevant la principale lumière, ainsi que deux jolis agneaux qui se groupent avec elle. Plus loin, sur la gauche, et dans une demi-teinte mystérieuse, se distingue, avec intérêt, un villageois qui cherche à prendre un baiser à une jeune paysanne, tandis qu'ils sont observés par un pâtre qui est du côté opposé, sur le même plan. Un ciel brillant et nuageux contribue à répandre la lumière la plus douce et la plus vraie sur tous les détails. Ce petit Tableau, d'une surprenante exécution, réunit à toutes les parties de l'art qui caractérisent les chefs-d'oeuvres, une conservation précieuse, n'ayant point sorti de la famille qui l'a possédé, en sortant du chevalet de son auteur, jusqu'au moment où il est passé dans le Cabinet de M. Van Helsleuter. (Velde (Adrien van de))|Un autre Tableau encore digne de l'admiration des connaisseurs, et d'une finesse égale au précédent. Sur une pelouse, au bord d'un canal, on voit cinq belles vaches variées de positions et de couleurs, se détachant avec une surprenante harmonie de clair obscur, sur une partie de ruines d'un ton solide et vigoureux. Parmi ces animaux également précieux, on y distingue une belle vache jaunâtre clair, et couchée tranquillement la tête de profil, et recevant la principale lumière, ainsi que deux jolis agneaux qui se groupent avec elle. Plus loin, sur la gauche, et dans une demi-teinte mystérieuse, se distingue, avec intérêt, un villageois qui cherche à prendre un baiser à une jeune paysanne, tandis qu'ils sont observés par un pâtre qui est du côté opposé, sur le même plan. Un ciel brillant et nuageux contribue à répandre la lumière la plus douce et la plus vraie sur tous les détails. Ce petit Tableau, d'une surprenante exécution, réunit à toutes les parties de l'art qui caractérisent les chefs-d'oeuvres, une conservation précieuse, n'ayant point sorti de la famille qui l'a possédé, en sortant du chevalet de son auteur, jusqu'au moment où il est passé dans le Cabinet de M. Van Helsleuter.]] réalisée par Velde (Adrien van de), vendue par Van Helsleuter, achetée par Lafontaine au prix de 7820 fl. [6]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets intéressans : l'un est l'Enfance, indiquée par une jeune et jolie femme allaitant son enfant, et l'autre la Vieillesse, caractérisée par un grand père qui reçoit sa petite-fille. Ces compositions abondantes sont enrichies d'un nombre infini d'autres personnages, tous dans des occupations différentes et analogues à leur âge. Ces deux Tableaux font partie des quatre qui furent achetés à la vente du duc de Deux-Ponts, par Beauvarlet, qui avait l'intention de les graver. Nous n'entrerons dans aucun détail sur les beautés que renferment ceux que nous mettons en vente. Tous les amateurs savent qu'ils ont contribué avec les deux autres à faire la réputation le leur auteur. (Raoux (Jean))|Deux sujets intéressans : l'un est l'Enfance, indiquée par une jeune et jolie femme allaitant son enfant, et l'autre la Vieillesse, caractérisée par un grand père qui reçoit sa petite-fille. Ces compositions abondantes sont enrichies d'un nombre infini d'autres personnages, tous dans des occupations différentes et analogues à leur âge. Ces deux Tableaux font partie des quatre qui furent achetés à la vente du duc de Deux-Ponts, par Beauvarlet, qui avait l'intention de les graver. Nous n'entrerons dans aucun détail sur les beautés que renferment ceux que nous mettons en vente. Tous les amateurs savent qu'ils ont contribué avec les deux autres à faire la réputation le leur auteur.]] réalisée par Raoux (Jean), achetée par Delaroche au prix de 1400 fl. [7]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Tableaux de ce maître deviennent plus rares de jour en jour ; celui-ci offre une de ses productions les plus heureuses. Il représente le point de vue d'un paysage pris à l'effet du soleil couchant. A gauche est un groupe de quatre vaches que l'on voit debout auprès d'une mare d'eau limpide, qui traverse en totalité le devant de cette composition ; ces animaux y sont reflétés de la manière la plus vraie. Sur un plan reculé et au milieu, trois paysans s'amusent à danser au son de la musette d'un pâtre qui est à l'ombre sous deux grands arbres admirablement feuillés, près desquels on voit un âne placé sur un chemin qui conduit derrière une cabane couverte de chaume, que l'on distingue à droite dans un ton de demi-teinte transparent ; à côté sont deux moutons en repos, qui sont éclairés d'une manière piquante par l'effet du soleil qui passe à travers la fenêtre de cette masure. La gauche est terminée par de hautes montagnes, qui se lient harmonieusement à un ciel chaud et vaporeux. Ce morceau, plein de charme et de finesse, est soutenu d'une grande force de coloris et de la plus belle entente de clair obscur. (Potter (Paul, 1749))|Les Tableaux de ce maître deviennent plus rares de jour en jour ; celui-ci offre une de ses productions les plus heureuses. Il représente le point de vue d'un paysage pris à l'effet du soleil couchant. A gauche est un groupe de quatre vaches que l'on voit debout auprès d'une mare d'eau limpide, qui traverse en totalité le devant de cette composition ; ces animaux y sont reflétés de la manière la plus vraie. Sur un plan reculé et au milieu, trois paysans s'amusent à danser au son de la musette d'un pâtre qui est à l'ombre sous deux grands arbres admirablement feuillés, près desquels on voit un âne placé sur un chemin qui conduit derrière une cabane couverte de chaume, que l'on distingue à droite dans un ton de demi-teinte transparent ; à côté sont deux moutons en repos, qui sont éclairés d'une manière piquante par l'effet du soleil qui passe à travers la fenêtre de cette masure. La gauche est terminée par de hautes montagnes, qui se lient harmonieusement à un ciel chaud et vaporeux. Ce morceau, plein de charme et de finesse, est soutenu d'une grande force de coloris et de la plus belle entente de clair obscur.]] réalisée par Potter (Paul, 1749), achetée par Vauthier au prix de 4403 fl. [8]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de deux figures de belle proportion, et vues à mi-corps dans un effet de clair obscur admirable, et de cette force de coloris digne de soutenir la comparaison des plus rares productions de Rembrandt. A la porte d'une maison, qui est de forme cintrée et enrichie de feuillages de vigne, l'on voit une femme encore fraîche, dans les habillemens du vieux costume des ménagères hollandaises ; elle est vue de face et appuyée sur sa porte, tandis qu'un homme d'une figure égrillarde est arrêté pour lui parler. On peut interprêter, par l'expression de son visage, qu'il lui tient des propos galans qui ne sont pas écoutés sans intérêt. Ce personnage est vu de profil, la tête couverte d'un grand chapeau orné d'une plume de coq, et ajusté d'une fraise se détachant sur un habit rougeâtre et manteau bleu, qui désigneraient un riche matelot de Sarendam. Il est impossible de décrire à quel point de perfection sont portés les caractères et l'illusion de la nature dans cet admirable tableau. Nous le classons encore parmi les chefs-d'oeuvres de l'art. Il réunit à la plus belle harmonie, une couleur aussi forte que vraie. Il a fait partie de la précieuse collection que s'était formée M. Le Brun ; et c'est à cette vente que nous avons été chargés de l'acquérir pour l'amateur de ce Cabinet, par l'entremise de P. Fouquet, dans les mains duquel ont passé toutes les plus rares productions de la savante et précieuse Ecole hollandaise. (Ostade (Adrien Van))|Un sujet de deux figures de belle proportion, et vues à mi-corps dans un effet de clair obscur admirable, et de cette force de coloris digne de soutenir la comparaison des plus rares productions de Rembrandt. A la porte d'une maison, qui est de forme cintrée et enrichie de feuillages de vigne, l'on voit une femme encore fraîche, dans les habillemens du vieux costume des ménagères hollandaises ; elle est vue de face et appuyée sur sa porte, tandis qu'un homme d'une figure égrillarde est arrêté pour lui parler. On peut interprêter, par l'expression de son visage, qu'il lui tient des propos galans qui ne sont pas écoutés sans intérêt. Ce personnage est vu de profil, la tête couverte d'un grand chapeau orné d'une plume de coq, et ajusté d'une fraise se détachant sur un habit rougeâtre et manteau bleu, qui désigneraient un riche matelot de Sarendam. Il est impossible de décrire à quel point de perfection sont portés les caractères et l'illusion de la nature dans cet admirable tableau. Nous le classons encore parmi les chefs-d'oeuvres de l'art. Il réunit à la plus belle harmonie, une couleur aussi forte que vraie. Il a fait partie de la précieuse collection que s'était formée M. Le Brun ; et c'est à cette vente que nous avons été chargés de l'acquérir pour l'amateur de ce Cabinet, par l'entremise de P. Fouquet, dans les mains duquel ont passé toutes les plus rares productions de la savante et précieuse Ecole hollandaise.]] réalisée par Ostade (Adrien Van), vendue par Van Helsleuter, achetée par Lerouge au prix de 7000 fl. [9]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre rustique ; on y compte neuf figures, dont quatre sont à table ; à gauche, sur le devant, on voit un gros homme qui vient de boire et tient encore à la main une bouteille garnie d'osier, tandis qu'un autre convive, du côté opposé, tient son verre élevé ; plusieurs ustensiles de ménage, disposés avec goût, servent à l'ornement de cette composition capitale rendue avec beaucoup de vérité. Nous pensons que ce morceau de choix parmi les production de cet estimable artiste, sera justement apprécié par les amateurs. (Molnaert (Corneille))|L'intérieur d'une chambre rustique ; on y compte neuf figures, dont quatre sont à table ; à gauche, sur le devant, on voit un gros homme qui vient de boire et tient encore à la main une bouteille garnie d'osier, tandis qu'un autre convive, du côté opposé, tient son verre élevé ; plusieurs ustensiles de ménage, disposés avec goût, servent à l'ornement de cette composition capitale rendue avec beaucoup de vérité. Nous pensons que ce morceau de choix parmi les production de cet estimable artiste, sera justement apprécié par les amateurs.]] réalisée par Molnaert (Corneille), achetée par Demidoff au prix de 210 fl. [10]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre précieux Tableau, offrant le sujet d'une leçon de musique dans un intérieur d'appartement. L'on y voit une belle femme assise devant son clavecin, et dans l'attitude de le toucher de la main droite. Cette personne gracieuse est vue de profil, coiffée de cheveux blonds simplement ornés d'une petite toque en broderie d'or. Son habillement est un corset rouge, à larges manches, qui se détache sur une jupe de satin blanc, drapée avec le meilleur goût et de cette harmonie de couleur qui produit l'illusion. A la droite de cette dame, et dans un ton général de demi-teinte aussi admirable que naturel, se distingue le maître de musique, montrant la note d'un air grave à son écolière, en s'appuyant sur sa chaise et tenant son chapeau à la main. Le sujet tire sa lumière d'une croisée à droite, où l'on voit encore un rideau de couleur rougeâtre. Ce petit morceau, d'une rare qualité, est encore un des bijoux de cette collection, et digne de l'amateur le plus délicat : il a aussi l'avantage d'être de la première conservation. (Metzu (Gabriel))|Un autre précieux Tableau, offrant le sujet d'une leçon de musique dans un intérieur d'appartement. L'on y voit une belle femme assise devant son clavecin, et dans l'attitude de le toucher de la main droite. Cette personne gracieuse est vue de profil, coiffée de cheveux blonds simplement ornés d'une petite toque en broderie d'or. Son habillement est un corset rouge, à larges manches, qui se détache sur une jupe de satin blanc, drapée avec le meilleur goût et de cette harmonie de couleur qui produit l'illusion. A la droite de cette dame, et dans un ton général de demi-teinte aussi admirable que naturel, se distingue le maître de musique, montrant la note d'un air grave à son écolière, en s'appuyant sur sa chaise et tenant son chapeau à la main. Le sujet tire sa lumière d'une croisée à droite, où l'on voit encore un rideau de couleur rougeâtre. Ce petit morceau, d'une rare qualité, est encore un des bijoux de cette collection, et digne de l'amateur le plus délicat : il a aussi l'avantage d'être de la première conservation.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Van Helsleuter, achetée par Lafontaine au prix de 4220 fl. [11]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diogène tenant sa lanterne et cherchant avec elle, en plein jour, un homme dans Athènes. On le voit environné de plusieurs personnages de différens âges et différens caractères, tous de grandeur naturelle et vus en bustes. Il est des productions que l'on ne peut louer, les expressions étant insuffisantes pour en détailler les beautés. Le Tableau que nous décrivons ici est de ce nombre, et Le Brun, dans son ouvrage intéressant sur la peinture, comme dans le Catalogue de sa vente, N.o 86, a consacré cette vérité, en présentant ce Tableau comme un modèle de grâce et de perfection qui doivent le mettre au rang des chefs-d'oeuvres de la peinture. (Mool (Adrien Van))|Diogène tenant sa lanterne et cherchant avec elle, en plein jour, un homme dans Athènes. On le voit environné de plusieurs personnages de différens âges et différens caractères, tous de grandeur naturelle et vus en bustes. Il est des productions que l'on ne peut louer, les expressions étant insuffisantes pour en détailler les beautés. Le Tableau que nous décrivons ici est de ce nombre, et Le Brun, dans son ouvrage intéressant sur la peinture, comme dans le Catalogue de sa vente, N.o 86, a consacré cette vérité, en présentant ce Tableau comme un modèle de grâce et de perfection qui doivent le mettre au rang des chefs-d'oeuvres de la peinture.]] réalisée par Mool (Adrien Van), achetée par Lebrun l'aîné au prix de 10461 fl. [12]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau de la première finesse, et d'une délicatesse de touche au-dessus de toute expression. Il représente une place de la ville de Cologne, et une église avec les bâtimens qui l'environnent ; la partie droite fait voir la perspective d'une rue, les maisons qui la bordent et quelques arbres. Tous les détails de cet admirable ouvrage, se détachent sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Adrien Van den Velde l'a enrichi de seize figures distribuées en différens groupes avec autant d'art que de vérité dans leurs mouvemens. Il est impossible de désirer de cet habile peintre un morceau plus achevé, de meilleur choix et d'une plus heureuse conservation. (Heyden (Jean Van der))|Un autre Tableau de la première finesse, et d'une délicatesse de touche au-dessus de toute expression. Il représente une place de la ville de Cologne, et une église avec les bâtimens qui l'environnent ; la partie droite fait voir la perspective d'une rue, les maisons qui la bordent et quelques arbres. Tous les détails de cet admirable ouvrage, se détachent sur un ciel clair et des plus heureusement nuagé. Adrien Van den Velde l'a enrichi de seize figures distribuées en différens groupes avec autant d'art que de vérité dans leurs mouvemens. Il est impossible de désirer de cet habile peintre un morceau plus achevé, de meilleur choix et d'une plus heureuse conservation.]] réalisée par Heyden (Jean Van der), vendue par Van Helsleuter, achetée par Lerouge au prix de 4751 fl. [13]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un agréable point de vue de paysage, avec diverses figures et chevaux ; morceau d'une touche libre et du meilleur ton de couleur. réalisée par Gael (Barendt), achetée par Constantin au prix de 168 fl. [14]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre Tableau de paysage, encore très-riche par ses détails, et dont l'effet brillant indique l'heure de midi. Une chaumière pittoresque se distingue dans le milieu, et se trouve placée devant un chemin qui conduit à une mare où s'abreuvent des moutons que garde un jeune pâtre. Ces deux Tableaux agréables par une grande fraîcheur de couleur, sont exécutés avec le goût qui distingue l'habile paysagiste. C'est à juste titre que les amateurs hollandais les recherchent et les placent honorablement dans leurs cabinets. (Drilst (J. Van))|Le pendant. Un autre Tableau de paysage, encore très-riche par ses détails, et dont l'effet brillant indique l'heure de midi. Une chaumière pittoresque se distingue dans le milieu, et se trouve placée devant un chemin qui conduit à une mare où s'abreuvent des moutons que garde un jeune pâtre. Ces deux Tableaux agréables par une grande fraîcheur de couleur, sont exécutés avec le goût qui distingue l'habile paysagiste. C'est à juste titre que les amateurs hollandais les recherchent et les placent honorablement dans leurs cabinets.]] réalisée par Drilst (J. Van), vendue par Van Helsleuter, achetée par Paillet au prix de 571 fl. [15]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche paysage entrecoupé de plusieurs chemins qui conduisent à des plaines couvertes de moissons. Dans la partie gauche du lointain, toute la droite, garnie d'arbres artistement variés, laisse apercevoir, en second plan, diverses chaumières indiquant l'entrée d'un village ; une femme assise au bord d'un étang limpide, parle avec un paysan qui tient un enfant par la main, et a déjà les jambes dans l'eau pour la passer à gué. Ces deux Tableaux agréables par une grande fraîcheur de couleur, sont exécutés avec le goût qui distingue l'habile paysagiste. C'est à juste titre que les amateurs hollandais les rechercent et les placent honorablement dans leurs cabinets. (Drilst (J. Van))|Le point de vue d'un riche paysage entrecoupé de plusieurs chemins qui conduisent à des plaines couvertes de moissons. Dans la partie gauche du lointain, toute la droite, garnie d'arbres artistement variés, laisse apercevoir, en second plan, diverses chaumières indiquant l'entrée d'un village ; une femme assise au bord d'un étang limpide, parle avec un paysan qui tient un enfant par la main, et a déjà les jambes dans l'eau pour la passer à gué. Ces deux Tableaux agréables par une grande fraîcheur de couleur, sont exécutés avec le goût qui distingue l'habile paysagiste. C'est à juste titre que les amateurs hollandais les rechercent et les placent honorablement dans leurs cabinets.]] réalisée par Drilst (J. Van), vendue par Van Helsleuter, achetée par Paillet au prix de 571 fl. [16]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. La Vierge de douleur, représentée la tête couverte d'une belle draperie bleue, et les mains jointes, ayant les yeux baissés, dans l'expression du plus profond recueillement. Ces deux tableaux, qui ne forment qu'un même sujet, offrent des chefs-d'oeuvres d'exécution de ce célèbre peintre : ils réunissent à cette belle fonte de couleur qui lui était familière, un dessin grand autant que correct, et cette rare conservation que l'on désire dans la haute école d'Italie. (Dolci (Carlo))|Le pendant. La Vierge de douleur, représentée la tête couverte d'une belle draperie bleue, et les mains jointes, ayant les yeux baissés, dans l'expression du plus profond recueillement. Ces deux tableaux, qui ne forment qu'un même sujet, offrent des chefs-d'oeuvres d'exécution de ce célèbre peintre : ils réunissent à cette belle fonte de couleur qui lui était familière, un dessin grand autant que correct, et cette rare conservation que l'on désire dans la haute école d'Italie.]] réalisée par Dolci (Carlo), achetée par Demidoff au prix de 1200 fl. [17]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre, où l'on voit assis, sur le premier plan, un militaire dans un habillement de buffle, ayant derrière lui son manteau jeté sur sa chaise ; il est près d'une table couverte d'un tapis, sur laquelle est, entre autres choses, un verre à moitié plein de vin, avec une pipe de tabac. Ce personnage tient un autre verre renversé de la main droite, et de l'autre son chapeau. D'autres accessoires contribuent encore à l'ornement de ce sujet, qui reçoit sa lumière par une fenêtre que l'on voit à droite du Tableau, dont l'effet est vrai et harmonieux, et la touche très-fine et précise. Nous devons annoncer qu'il est très-rare de rencontrer des ouvrages de ce peintre : ils restent tous en Hollande, où l'on en fait le plus grand cas. (Codiek (Jean))|L'intérieur d'une chambre, où l'on voit assis, sur le premier plan, un militaire dans un habillement de buffle, ayant derrière lui son manteau jeté sur sa chaise ; il est près d'une table couverte d'un tapis, sur laquelle est, entre autres choses, un verre à moitié plein de vin, avec une pipe de tabac. Ce personnage tient un autre verre renversé de la main droite, et de l'autre son chapeau. D'autres accessoires contribuent encore à l'ornement de ce sujet, qui reçoit sa lumière par une fenêtre que l'on voit à droite du Tableau, dont l'effet est vrai et harmonieux, et la touche très-fine et précise. Nous devons annoncer qu'il est très-rare de rencontrer des ouvrages de ce peintre : ils restent tous en Hollande, où l'on en fait le plus grand cas.]] réalisée par Codiek (Jean), achetée par Lebrun l'ainé au prix de 202 fl. [18]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de première classe dans son genre, et l'ouvrage le plus recommandable de cet habile peintre dans ses compositions de chevalet. Il représente les portraits d'une famille de distinction de la Flandres sic, au nombre de six personnages ; la mère, assise, dans le milieu du sujet, et entourée de ses quatre enfans, semble prêter attention à l'admiration de son mari, qui est debout, sur la gauche, dans un habillement noir, costume de la haute magistrature. Cette scène intéressante se passe sous un riche vestibule d'une grande maison, avec fond de ciel et paysage sacrifiés de ton, pour laisser briller les figures et tous les accessoires. Gonzales a employé dans ce morceau toutes les ressources de son art, et cette finesse de couleur et de touche qui le font comparer à Van Dick dans sa plus grande force, particulièrement dans les carnations. Nous ne doutons point que ce rare ouvrage ne soit admiré des artistes, comme des connaisseurs. (Cock (Gonzales))|Un Tableau de première classe dans son genre, et l'ouvrage le plus recommandable de cet habile peintre dans ses compositions de chevalet. Il représente les portraits d'une famille de distinction de la Flandres sic, au nombre de six personnages ; la mère, assise, dans le milieu du sujet, et entourée de ses quatre enfans, semble prêter attention à l'admiration de son mari, qui est debout, sur la gauche, dans un habillement noir, costume de la haute magistrature. Cette scène intéressante se passe sous un riche vestibule d'une grande maison, avec fond de ciel et paysage sacrifiés de ton, pour laisser briller les figures et tous les accessoires. Gonzales a employé dans ce morceau toutes les ressources de son art, et cette finesse de couleur et de touche qui le font comparer à Van Dick dans sa plus grande force, particulièrement dans les carnations. Nous ne doutons point que ce rare ouvrage ne soit admiré des artistes, comme des connaisseurs.]] réalisée par Cock (Gonzales), vendue par Van Helsleuter, achetée par François Regneault au prix de 2350 fl. [19]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau d'un effet vrai et piquant ; il représente un point de vue de Harlem et du marché au poisson. L'artiste a renfermé son sujet dans un encadrement de voûte qui contribue au point d'optique et à la perspective ; nombre de figures y sont distribuées par groupes avec autant d'art que de vérité. (Berkeyden (Job))|Un autre Tableau d'un effet vrai et piquant ; il représente un point de vue de Harlem et du marché au poisson. L'artiste a renfermé son sujet dans un encadrement de voûte qui contribue au point d'optique et à la perspective ; nombre de figures y sont distribuées par groupes avec autant d'art que de vérité.]] réalisée par Berkeyden (Job), vendue par Van Helsleuter, achetée par Constantin au prix de 600 fl. [20]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une grande étendue de mer. A gauche on voit un quai où sont différens bâtimens, dont une église d'architecture gothique. La droite offre la mer chargée de vaisseaux et de barques. Adrien Van de Velde semble s'être plu à rendre justice à ce Tableau, par le nombre considérable de figures qu'il y a mises ; on en compte plus de vingt, sans les animaux qu'il a ingénieusement répandus ça et là, et parmi lesquels on voit deux belles vaches et un chien qui de désaltère à une fontaine de marbre. Nous avons peu vu de tableaux de ce maître ; mais le rare talent qui y règne, la finesse et la précision de la touche qui se remarquent dans tous les détails, et la richesse inapréciable que son collaborateur y a prodiguée, nous assurent que les amateurs sauront apprécier ce morceau, qui mérite une place distinguée dans les plus belles collections. (Berestraten (Jean))|Le point de vue d'une grande étendue de mer. A gauche on voit un quai où sont différens bâtimens, dont une église d'architecture gothique. La droite offre la mer chargée de vaisseaux et de barques. Adrien Van de Velde semble s'être plu à rendre justice à ce Tableau, par le nombre considérable de figures qu'il y a mises ; on en compte plus de vingt, sans les animaux qu'il a ingénieusement répandus ça et là, et parmi lesquels on voit deux belles vaches et un chien qui de désaltère à une fontaine de marbre. Nous avons peu vu de tableaux de ce maître ; mais le rare talent qui y règne, la finesse et la précision de la touche qui se remarquent dans tous les détails, et la richesse inapréciable que son collaborateur y a prodiguée, nous assurent que les amateurs sauront apprécier ce morceau, qui mérite une place distinguée dans les plus belles collections.]] réalisée par Berestraten (Jean), achetée par Martin Laporte au prix de 1601 fl. [21]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une grande étendue d'une mer agitée, prise à un effet de soleil couchant aussi extraordinaire que vrai. La droite de ce vaste point de vue est enrichie de plusiers navires et une grande barque garnie de ses voiles, dont une brunâtre est frappée d'un coup de soleil qui semble la traverser. Le côté opposé est encore orné d'un vaisseau de riche construction, portant pavillon hollandais ; l'horizon fait voir les détails d'une ville, et le ciel sacrifié entièrement pour laisser briller la richesse de la composition, indique la fin d'un orage. Ce Tableau de caractère, et en même tems précieux d'exécution, est une preuve du grand art de ce peintre, qui a su prendre la nature dans ses effets les plus difficiles, et les rendre toujours avec un égal succès. La couleur des eaux et leur mouvement font illusion, par l'effet juste de l'optique, et nous ne doutons pas qu'il ne soit apprécié des connaisseurs et admiré des habiles artistes, particulièrement de ceux qui suivent ce genre. Un rentoilage soigné, par Hacquin, lui serait nécessaire et lui rendrait toute sa valeur. (Backuysen (Ludolf))|Une grande étendue d'une mer agitée, prise à un effet de soleil couchant aussi extraordinaire que vrai. La droite de ce vaste point de vue est enrichie de plusiers navires et une grande barque garnie de ses voiles, dont une brunâtre est frappée d'un coup de soleil qui semble la traverser. Le côté opposé est encore orné d'un vaisseau de riche construction, portant pavillon hollandais ; l'horizon fait voir les détails d'une ville, et le ciel sacrifié entièrement pour laisser briller la richesse de la composition, indique la fin d'un orage. Ce Tableau de caractère, et en même tems précieux d'exécution, est une preuve du grand art de ce peintre, qui a su prendre la nature dans ses effets les plus difficiles, et les rendre toujours avec un égal succès. La couleur des eaux et leur mouvement font illusion, par l'effet juste de l'optique, et nous ne doutons pas qu'il ne soit apprécié des connaisseurs et admiré des habiles artistes, particulièrement de ceux qui suivent ce genre. Un rentoilage soigné, par Hacquin, lui serait nécessaire et lui rendrait toute sa valeur.]] réalisée par Backuysen (Ludolf), vendue par Van Helsleuter, achetée par Paillet au prix de 3601 fl. [22]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une fabrique pittoresque, paraissant servir de magasin, d'où sortent deux hommes chargés d'un tonneau ; dans le milieu se voyent cinq personnages, dont un est occupé à faire manger trois chevaux dans une auge ; des poules sont autour, cherchant à béqueter du grain. La partie gauche, d'une admirable richesse, offre un escalier de pierre qui conduit à un plan élevé, indiquant, par plusieurs chaumières et un moulin, un assez fort village ; un paysan, entouré de ses baquets, mesure du lait à une femme, tandis que deux hommes, enveloppés de leur manteau, sont à l'abri du vent contre un mur ; un marchand d'eau-de-vie, une brouette, des patineurs et plusieurs chiens, forment encore accessoires. L'effet présente une journée d'hiver, par le plus grand froid et un tems de neige. Ce tableau parfait et peut-être unique de N. Berghem, est terminé et exécuté dans toutes ses parties avec le plus grand savoir. Un ton de couleur chaud et transparent se lie par la plus admirable harmonie avec celui de la neige, qui se trouve ménagé avec une intelligence vraiment suprenante. Ce grand peintre paraît avoir voulu montrer qu'il était capable, comme Isaac Van Ostade, de donner des charmes à la saison la plus rigoureuse, sans s'écarter des vérités de la nature. (Berghem (Nicolas))|Le point de vue d'une fabrique pittoresque, paraissant servir de magasin, d'où sortent deux hommes chargés d'un tonneau ; dans le milieu se voyent cinq personnages, dont un est occupé à faire manger trois chevaux dans une auge ; des poules sont autour, cherchant à béqueter du grain. La partie gauche, d'une admirable richesse, offre un escalier de pierre qui conduit à un plan élevé, indiquant, par plusieurs chaumières et un moulin, un assez fort village ; un paysan, entouré de ses baquets, mesure du lait à une femme, tandis que deux hommes, enveloppés de leur manteau, sont à l'abri du vent contre un mur ; un marchand d'eau-de-vie, une brouette, des patineurs et plusieurs chiens, forment encore accessoires. L'effet présente une journée d'hiver, par le plus grand froid et un tems de neige. Ce tableau parfait et peut-être unique de N. Berghem, est terminé et exécuté dans toutes ses parties avec le plus grand savoir. Un ton de couleur chaud et transparent se lie par la plus admirable harmonie avec celui de la neige, qui se trouve ménagé avec une intelligence vraiment suprenante. Ce grand peintre paraît avoir voulu montrer qu'il était capable, comme Isaac Van Ostade, de donner des charmes à la saison la plus rigoureuse, sans s'écarter des vérités de la nature.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Van Helsleuter, achetée par Simon au prix de 6520 fl. [23]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un port ; on voit à droite une grande étendue de mer, et au milieu, sur un plan reculé, un groupe de deux figures de marbre ; la gauche est enrichie de plusieurs personnages, dans le costume vénitien ; ils sont distribués avec art sur différens plans. Les fonds du même côté, offrent des fabriques et de hautes montagnes qui se détachent harmonieusement sur un beau ciel bien déchiré. Il n'est pas possible d'offrir un morceau plus séduisant de coloris et d'une touche plus fine et plus spirituelle. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|La vue d'un port ; on voit à droite une grande étendue de mer, et au milieu, sur un plan reculé, un groupe de deux figures de marbre ; la gauche est enrichie de plusieurs personnages, dans le costume vénitien ; ils sont distribués avec art sur différens plans. Les fonds du même côté, offrent des fabriques et de hautes montagnes qui se détachent harmonieusement sur un beau ciel bien déchiré. Il n'est pas possible d'offrir un morceau plus séduisant de coloris et d'une touche plus fine et plus spirituelle.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), achetée par Lerouge au prix de 361 fl. [24]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue de paysage. Sur le devant, à droite de la composition, on voit un vieux pâtre qui fait remarquer, en riant, un bouc et une chèvre à une jeune villageoise qui se couvre les yeux de sa main, dont les doigts sont entr'ouverts. A côté d'eux est un chien épagneul, noir et blanc, plein d'expression. Plus loin sont des bestiaux et des moutons de tous les âges, qui se reposent. Nous pouvons assurer, sans craindre d'être contredits, qu'il n'est pas possible de rencontrer un tableau plus parfait de ce peintre célèbre. Il provient de la superbe collection de feu M. Blondel de Gagny, qui en faisait le plus grand cas, et le regardait comme un chef-d'oeuvre de peinture. Descamps en fait mention à l'article de ce peintre. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|Un riche point de vue de paysage. Sur le devant, à droite de la composition, on voit un vieux pâtre qui fait remarquer, en riant, un bouc et une chèvre à une jeune villageoise qui se couvre les yeux de sa main, dont les doigts sont entr'ouverts. A côté d'eux est un chien épagneul, noir et blanc, plein d'expression. Plus loin sont des bestiaux et des moutons de tous les âges, qui se reposent. Nous pouvons assurer, sans craindre d'être contredits, qu'il n'est pas possible de rencontrer un tableau plus parfait de ce peintre célèbre. Il provient de la superbe collection de feu M. Blondel de Gagny, qui en faisait le plus grand cas, et le regardait comme un chef-d'oeuvre de peinture. Descamps en fait mention à l'article de ce peintre.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), achetée par Lerouge au prix de 5001 fl. [25]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un autre petit paysage sablonneux, aussi avec figures, pouvant servir de pendant au précédent. réalisée par Wouvermans (Philippe), achetée par Paillet au prix de 72 fl. [26]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un petit Tableau de paysage, encore très-piquant par l'éclat de la couleur ; il est enrichi de jolies figures et chevaux, indiquant un sujet de chasse. réalisée par Wouvermans (Philippe), achetée par Lagrange au prix de 113 fl. [27]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un bon Tableau de paysage, pris d'après nature dans les campagnes d'Utrecht ; morceau de place, orné de quelques figures et divers animaux. réalisée par Vrydag (Jean-B.), achetée par Caillard au prix de 68 fl. [28]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un intérieur de corps-de-garde ; on y compte sept figures de la plus belle proportion, dont trois auprès d'une table sont occupées à jouer aux dés. La droite offre, sur les premiers plans, divers accessoires et attirails de guerre, rendus avec cette perfection que cet habile peintre mettait dans tous ses ouvrages ; sur le devant, à gauche, on voit un chien de la plus belle espèce, et dans l'enfoncement, du même côté, un bourgeois en sentinelle au dehors du corps-de-garde. Ces deux Tableaux réunissent tout ce que l'on peut désirer dans les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave et le plus argentin ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision : en un mot, ils doivent être regardés comme des ouvrages de la première distinction. (Teniers (David))|Le pendant. Un intérieur de corps-de-garde ; on y compte sept figures de la plus belle proportion, dont trois auprès d'une table sont occupées à jouer aux dés. La droite offre, sur les premiers plans, divers accessoires et attirails de guerre, rendus avec cette perfection que cet habile peintre mettait dans tous ses ouvrages ; sur le devant, à gauche, on voit un chien de la plus belle espèce, et dans l'enfoncement, du même côté, un bourgeois en sentinelle au dehors du corps-de-garde. Ces deux Tableaux réunissent tout ce que l'on peut désirer dans les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave et le plus argentin ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision : en un mot, ils doivent être regardés comme des ouvrages de la première distinction.]] réalisée par Teniers (David), achetée par Laneuville au prix de 2702 fl. [29]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un camp et d'une redoute défendue par les bourgeois. Parmi différentes belles figures, on remarque un tambour qui paraît faire un appel, tandis que d'autres se mettent sous les armes ; on voit encore un jeune homme tenant un manteau rouge, et se disposant à entrer dans le corps-de-garde ; un drapeau et différentes armures, de la plus admirable touche, forment, sur le premier plan à gauche, une grande richesse d'accessoires. Ces deux Tableaux réunissent tout ce que l'on peut désirer dnas les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave et le plus argentin ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision : en un mot, ils doivent être regardés comme des ouvrages de la première distinction. (Teniers (David))|Le point de vue d'un camp et d'une redoute défendue par les bourgeois. Parmi différentes belles figures, on remarque un tambour qui paraît faire un appel, tandis que d'autres se mettent sous les armes ; on voit encore un jeune homme tenant un manteau rouge, et se disposant à entrer dans le corps-de-garde ; un drapeau et différentes armures, de la plus admirable touche, forment, sur le premier plan à gauche, une grande richesse d'accessoires. Ces deux Tableaux réunissent tout ce que l'on peut désirer dnas les ouvrages de Teniers ; l'effet en est brillant et du ton le plus suave et le plus argentin ; toutes les figures y sont en mouvement et touchées avec esprit et précision : en un mot, ils doivent être regardés comme des ouvrages de la première distinction.]] réalisée par Teniers (David), achetée par Delaroche au prix de 3180 fl. [30]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de la composition de cet artiste distingué, offrant un sujet de quatre vaches bien groupées et vues dans une prairie. Ce morceau piquant et de goût, n'est qu'un échantillon des grands talens de ce peintre, dont nous avons vu des ouvrages marquans, ainsi que de son frère, dans des scènes familières, qui sont du plus grand éclat et d'une étonnante facilité. (Strye (Van))|Un Tableau de la composition de cet artiste distingué, offrant un sujet de quatre vaches bien groupées et vues dans une prairie. Ce morceau piquant et de goût, n'est qu'un échantillon des grands talens de ce peintre, dont nous avons vu des ouvrages marquans, ainsi que de son frère, dans des scènes familières, qui sont du plus grand éclat et d'une étonnante facilité.]] réalisée par Strye (Van), achetée par Verignet au prix de 460 fl. [31]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue intérieure d'une grande église, pris en face de la nef et au jour, avec tous les détails relatifs au culte catholique ; quelques personnages y sont distribués par Steinwick le fils, auteur du Tableau ; mais il paraîtrait qu'un artiste moderne, indiquant la touche de Michau, a placé sur le devant un groupe de quatre figures. (Steinwick le fils)|Le point de vue intérieure d'une grande église, pris en face de la nef et au jour, avec tous les détails relatifs au culte catholique ; quelques personnages y sont distribués par Steinwick le fils, auteur du Tableau ; mais il paraîtrait qu'un artiste moderne, indiquant la touche de Michau, a placé sur le devant un groupe de quatre figures.]] réalisée par Steinwick le fils, achetée par Bordeaux au prix de 122 fl. [32]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur d'église, éclairé à la nuit par différens effets de lumières distribuées avec la plus surprenante intelligence de clair obscur. L'on y distingue, entr'autres détails, une chapelle lumineuse placée à la droite, et pendant un office religieux, où sont rassemblès les magistrats et le clergé. L'autel est décoré d'un petit Tableau très-précieux, sujet de la Crèche, à l'imitation d'Abraham Bloemaert. Les autres parties, sacrifiées pour l'effet de la perspective, laissent distinguer plusieurs chapelles dans des travers, ainsi qu'un orgue et de riches tribunes. On y compte environ quarante figures, par Franck le vieux, et d'un fini tellement précieux, que nombre de connaisseurs les avaient regardées pour être de la main du célèbre F. Porbus. Nous annonçons cet ouvrage comme le plus parfait de son auteur, réunissant à toutes les parties de l'art que demandent les chefs-d'oeuvres de chaque genre, une parfaite conservation. (Steinwick (Henri))|Un intérieur d'église, éclairé à la nuit par différens effets de lumières distribuées avec la plus surprenante intelligence de clair obscur. L'on y distingue, entr'autres détails, une chapelle lumineuse placée à la droite, et pendant un office religieux, où sont rassemblès les magistrats et le clergé. L'autel est décoré d'un petit Tableau très-précieux, sujet de la Crèche, à l'imitation d'Abraham Bloemaert. Les autres parties, sacrifiées pour l'effet de la perspective, laissent distinguer plusieurs chapelles dans des travers, ainsi qu'un orgue et de riches tribunes. On y compte environ quarante figures, par Franck le vieux, et d'un fini tellement précieux, que nombre de connaisseurs les avaient regardées pour être de la main du célèbre F. Porbus. Nous annonçons cet ouvrage comme le plus parfait de son auteur, réunissant à toutes les parties de l'art que demandent les chefs-d'oeuvres de chaque genre, une parfaite conservation.]] réalisée par Steinwick (Henri), achetée par Paillet au prix de 900 fl. [33]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Satyre chez le paysan, sujet de la fable. Dans l'intérieur d'une cabane ornée d'ustensiles divers, l'on compte sept personnages, parmi lesquels se distingue le paysan assis devant une table couverte de différens mets, et soufflant sa soupe, tandis que le Satyre, debout sur la gauche, appuyé sur une béquille de forme singulière, fait des réflexions qui attirent les regards et l'attention d'une femme chargée d'un plat d'oeufs, ainsi que deux autres, dont une vieille, qui est assise ; et plus loin, près d'une cheminée, un jeune garçon riant de ce personnage original. Au milieu du premier plan, on voit encore, avec intérêt, un enfant habillé d'un corset rougeâtre, en chemise et vu par le dos, montrant sa cuiller vide. Jamais les expressions différentes n'ont été plus variées : le Satyre pérore, le paysan souffle, la vieille écoute, les jeunes rient ; et enfin tous les personnages sont au sujet avec autant d'art que de vérité, pour présenter un des ouvrages le plus distingué de Jean Steen, qui a joint à la plus admirable exécution, une couleur vraie et une gaieté soutenue dans toutes ses compositions. (Steen (Jean))|Le Satyre chez le paysan, sujet de la fable. Dans l'intérieur d'une cabane ornée d'ustensiles divers, l'on compte sept personnages, parmi lesquels se distingue le paysan assis devant une table couverte de différens mets, et soufflant sa soupe, tandis que le Satyre, debout sur la gauche, appuyé sur une béquille de forme singulière, fait des réflexions qui attirent les regards et l'attention d'une femme chargée d'un plat d'oeufs, ainsi que deux autres, dont une vieille, qui est assise ; et plus loin, près d'une cheminée, un jeune garçon riant de ce personnage original. Au milieu du premier plan, on voit encore, avec intérêt, un enfant habillé d'un corset rougeâtre, en chemise et vu par le dos, montrant sa cuiller vide. Jamais les expressions différentes n'ont été plus variées : le Satyre pérore, le paysan souffle, la vieille écoute, les jeunes rient ; et enfin tous les personnages sont au sujet avec autant d'art que de vérité, pour présenter un des ouvrages le plus distingué de Jean Steen, qui a joint à la plus admirable exécution, une couleur vraie et une gaieté soutenue dans toutes ses compositions.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Van Helsleuter, achetée par Laneuville au prix de 2612 fl. [34]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de la plus grande magie d'exécution, et l'un des ouvrages précieux et étudiés de ce célèbre coloriste. Il représente un buste d'homme jusqu'à la poitrine, le visage de trois-quarts, et coiffé d'un large chapeau rabattu, portant une courte barbe roussâtre, qui se détache sur une fraise de mousseline à gros plis ; son habillement brunâtre contribue à donner à l'ensemble un effet de vérité qui produit l'illusion. Parmi les nombreux Portraits qui sont sortis du chevalet de Rembrandt, on a toujours distingué celui de son doreur, comme le plus heureux. Sous tous les rapports de l'art, il joint au faire le plus admirable, une harmonie de teinte qui le dispute à la nature, et cet agréable fini qu'il a employé avec tant de succès dans le fameux ouvrage que l'on voit de lui chez M. de Smeth, à Amsterdam, qui est, sans contredit, son chef-d'oeuvre. (Rembrandt (Van Rhyn))|Un Tableau de la plus grande magie d'exécution, et l'un des ouvrages précieux et étudiés de ce célèbre coloriste. Il représente un buste d'homme jusqu'à la poitrine, le visage de trois-quarts, et coiffé d'un large chapeau rabattu, portant une courte barbe roussâtre, qui se détache sur une fraise de mousseline à gros plis ; son habillement brunâtre contribue à donner à l'ensemble un effet de vérité qui produit l'illusion. Parmi les nombreux Portraits qui sont sortis du chevalet de Rembrandt, on a toujours distingué celui de son doreur, comme le plus heureux. Sous tous les rapports de l'art, il joint au faire le plus admirable, une harmonie de teinte qui le dispute à la nature, et cet agréable fini qu'il a employé avec tant de succès dans le fameux ouvrage que l'on voit de lui chez M. de Smeth, à Amsterdam, qui est, sans contredit, son chef-d'oeuvre.]] réalisée par Rembrandt (Van Rhyn), vendue par Van Helsleuter, achetée par Verignet au prix de 5005 fl. [35]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un joli Tableau de paysge, mêlé de quelques ruines d'Italie, avec figures de nymphes. réalisée par Poelemburg (Corneille), achetée par Lafontaine au prix de 159 fl. [36]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de la plus riche couleur, offrant le point de vue d'un agréable paysage et d'une auberge, au dehors de laquelle des paysans s'amusent à jouer aux boules ; morceau d'une touche heurtée, qui est attribué à ce grand artiste, mais que nous ne donnons que comme de son école. (Ostade (Isaac Van))|Un Tableau de la plus riche couleur, offrant le point de vue d'un agréable paysage et d'une auberge, au dehors de laquelle des paysans s'amusent à jouer aux boules ; morceau d'une touche heurtée, qui est attribué à ce grand artiste, mais que nous ne donnons que comme de son école.]] réalisée par Ostade (Isaac Van), achetée par Lerouge au prix de 500 fl. [37]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un village avec maisons entourées d'arbres, et bordé sur le devant par une rivière où l'on voit trois pêcheurs dans un bateau. Ce morceau d'un détail intéressant, est pris dans un effet de jour très-piquant, et joint à un faire admirable ce degré de vérité qui produit l'illusion. (Neer (Hart Van der))|Le point de vue d'un village avec maisons entourées d'arbres, et bordé sur le devant par une rivière où l'on voit trois pêcheurs dans un bateau. Ce morceau d'un détail intéressant, est pris dans un effet de jour très-piquant, et joint à un faire admirable ce degré de vérité qui produit l'illusion.]] réalisée par Neer (Hart Van der), achetée par Lafontaine au prix de 800 fl. [38]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue très-riche d'un canal de la Hollande, avec barques et quelques habitations mêlées d'arbres. A la gauche et sur le premier plan sont trois vaches touchées avec la finesse et l'esprit de Teniers. Petit Tableau piquant, dont l'effet de clair de lune rend admirablement les détails. (Neer (Hart Van der))|Le point de vue très-riche d'un canal de la Hollande, avec barques et quelques habitations mêlées d'arbres. A la gauche et sur le premier plan sont trois vaches touchées avec la finesse et l'esprit de Teniers. Petit Tableau piquant, dont l'effet de clair de lune rend admirablement les détails.]] réalisée par Neer (Hart Van der), achetée par Lafontaine au prix de 391 fl. [39]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Tableaux faisant pendant ; l'un offre un choc de cavalerie, et l'autre la levée d'un camp. Ils sont tous deux très-fins et du meilleur tems de ce maître. réalisée par Meulen (Antoine-François Van der), achetée par Simon au prix de 200 fl. [40]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un bon Tableau de paysage, avec quelques chaumières et baraques pittoresques, morceau de goût, enrichi de quelques figures. réalisée par Molnaert (Klaas), achetée par Guerin au prix de 140 fl. [41]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de cet artiste et celui de sa femme, peints par lui-même. Ils sont vus en pied et dans le costume hollandais. Les ouvrages de ce maître sont très-recherchés, et celui-ci joint à l'avantage du sujet l'exécution la plus précieuse et une couleur admirable. (Miéris (François))|Le portrait de cet artiste et celui de sa femme, peints par lui-même. Ils sont vus en pied et dans le costume hollandais. Les ouvrages de ce maître sont très-recherchés, et celui-ci joint à l'avantage du sujet l'exécution la plus précieuse et une couleur admirable.]] réalisée par Miéris (François), achetée par Delaroche au prix de 220 fl. [42]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de paysans avec leurs bestiaux, qui viennent se désaltérer à une fontaine. Sur le devant, à gauche, est un pâtre assis et gardant des chèvres et des moutons. Les fonds de ce joli Tableau sont aussi fins et aussi clairs que ceux de C. du Jardin : en général son effet est piquant et sa touche très-spirituelle. (Miel (Jean))|Un groupe de paysans avec leurs bestiaux, qui viennent se désaltérer à une fontaine. Sur le devant, à gauche, est un pâtre assis et gardant des chèvres et des moutons. Les fonds de ce joli Tableau sont aussi fins et aussi clairs que ceux de C. du Jardin : en général son effet est piquant et sa touche très-spirituelle.]] réalisée par Miel (Jean), achetée par Constantin au prix de 577 fl. [43]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un autre petit sujet de paysage avec figures et cavalier. Echantillon de cet artiste. réalisée par Lingelback (Jean), achetée par Caillard au prix de 121 fl. [44]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un autre petit Tableau encore très-précieux, offrant le portrait d'une belle femme âgée, coiffée dans l'ancien costume de Nord-Hollande, et ajustée d'une grande fraise. réalisée par Keyser (Théodore de), achetée par Boucher au prix de 31 fl. [45]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau de première classe dans son genre, tant par sa rare qualité que par l'agrèment de sa composition. Le sujet offre différens animaux de basse cour, tels que poules, poussins, coqs, pigeons et accessoires divers. L'on y distingue dans le milieu une poule blanche avec ses petits, et une autre de couleur noirâtre, faisant une opposition admirable avec une troisième, dite d'espèce dorée. Un coq de riche plumage, dans le mouvement de chanter, produit, par sa grande vérité, une illusion complète. Honderkoeter, renommé à juste titre comme le premier peintre de son genre, s'est surpassé dans cet ouvrage, que nous annonçons pour être un chef-d'oeuvre de représentation des animaux vivans, et digne de soutenir le parallèle avec le fameux sujet de nature morte, par J. Wéeninx, dont nous avons enrichi la curiosité en France. (Honderkoeter (Melchior))|Un Tableau de première classe dans son genre, tant par sa rare qualité que par l'agrèment de sa composition. Le sujet offre différens animaux de basse cour, tels que poules, poussins, coqs, pigeons et accessoires divers. L'on y distingue dans le milieu une poule blanche avec ses petits, et une autre de couleur noirâtre, faisant une opposition admirable avec une troisième, dite d'espèce dorée. Un coq de riche plumage, dans le mouvement de chanter, produit, par sa grande vérité, une illusion complète. Honderkoeter, renommé à juste titre comme le premier peintre de son genre, s'est surpassé dans cet ouvrage, que nous annonçons pour être un chef-d'oeuvre de représentation des animaux vivans, et digne de soutenir le parallèle avec le fameux sujet de nature morte, par J. Wéeninx, dont nous avons enrichi la curiosité en France.]] réalisée par Honderkoeter (Melchior), vendue par Van Helsleuter, achetée par Paillet au prix de 4400 fl. [46]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre beau Tableau du même peintre, offrant une scène familière. Dans un intérieur de chambre à coucher, l'on voit une dame assise devant sa cheminée, allaitant son enfant ; elle a la tête tournée sur la droite, et semble donner des ordres à une servante qui tient un sceau de fer blanc dans son bras, et donne la main à un garçon qui veut la faire sortir. Une porte, à moitié ouverte de ce côté, laisse distinguer les maisons opposées au canal. Cette partie frappée du soleil, produit un contraste piquant avec l'effet de clair obscur de l'intérieur de l'appartement. On y admire encore un feu de tourbe qui rend parfaitement l'illusion. Cet ouvrage de Pierre de Hooge, est aussi recommandable dans son genre, et digne de faire l'ornement du Cabinet le mieux composé : les effets en sont justes, et les accessoires terminés avec autant d'art que de vérité. (Hooge (Pierre de))|Un autre beau Tableau du même peintre, offrant une scène familière. Dans un intérieur de chambre à coucher, l'on voit une dame assise devant sa cheminée, allaitant son enfant ; elle a la tête tournée sur la droite, et semble donner des ordres à une servante qui tient un sceau de fer blanc dans son bras, et donne la main à un garçon qui veut la faire sortir. Une porte, à moitié ouverte de ce côté, laisse distinguer les maisons opposées au canal. Cette partie frappée du soleil, produit un contraste piquant avec l'effet de clair obscur de l'intérieur de l'appartement. On y admire encore un feu de tourbe qui rend parfaitement l'illusion. Cet ouvrage de Pierre de Hooge, est aussi recommandable dans son genre, et digne de faire l'ornement du Cabinet le mieux composé : les effets en sont justes, et les accessoires terminés avec autant d'art que de vérité.]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Van Helsleuter, achetée par Constantin au prix de 1501 fl. [47]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Paysage du même peintre, offrant également le point de vue d'une forêt, à l'effet d'une matinée d'été. Cet ouvrage brillant est enrichi d'un départ pour la chasse au vol, de la plus belle touche de Jean Lingelback. Ce Tableau est encore admirable dans ses effets piquans de soleil et par la richesse de l'ensemble. A quelques différences de proportion, il peut faire un magnifique pendant au précédent, qui n'a la supériorité que par ses figures et accessoires. (Hakkert (Jean))|Un autre Paysage du même peintre, offrant également le point de vue d'une forêt, à l'effet d'une matinée d'été. Cet ouvrage brillant est enrichi d'un départ pour la chasse au vol, de la plus belle touche de Jean Lingelback. Ce Tableau est encore admirable dans ses effets piquans de soleil et par la richesse de l'ensemble. A quelques différences de proportion, il peut faire un magnifique pendant au précédent, qui n'a la supériorité que par ses figures et accessoires.]] réalisée par Hakkert (Jean), vendue par Van Helsleuter, achetée par Deschamps au prix de 1510 fl. [48]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'une femme hollandaise ; elle est vue de trois-quarts et jusqu'aux genoux, vêtue d'un habillement noir, et tenant son éventail de la main droite. Ce morceau, de la plus haute qualité parmi les nombreux portraits de Van der Helst, est d'une couleur admirable et d'une exécution qui ne le cède en rien aux beaux ouvrages de Van Dick. (Helst (Bartholomée Van der))|Le portrait d'une femme hollandaise ; elle est vue de trois-quarts et jusqu'aux genoux, vêtue d'un habillement noir, et tenant son éventail de la main droite. Ce morceau, de la plus haute qualité parmi les nombreux portraits de Van der Helst, est d'une couleur admirable et d'une exécution qui ne le cède en rien aux beaux ouvrages de Van Dick.]] réalisée par Helst (Bartholomée Van der), achetée par Varesco au prix de 800 fl. [49]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sic famille de paysans prenant leur repas au dehors de leur maison et sous une treille. On compte dans cette composition huit personnages, parmi lesquels on distingue, à droite, un vieillard qui joue de la vielle, et, en opposition, une villageoise assise sur un baquet, tenant un verre, et paraissent sic l'écouter avec intérêt. Le fond de ce Tableau est terminé par des lointains de paysage qui se détachent sur un ciel nuageux. Le plus bel éloge que l'on en puisse faire, est d'annoncer qu'il provient du cabinet de Praslin, N.o 111 de son Catalogue, et qu'il est décrit et gravé dans l'oeuvre de Le Brun, comme un des ouvrages le plus précieux de cet excellent peintre. (Dussaert (Corneille))|Un sic famille de paysans prenant leur repas au dehors de leur maison et sous une treille. On compte dans cette composition huit personnages, parmi lesquels on distingue, à droite, un vieillard qui joue de la vielle, et, en opposition, une villageoise assise sur un baquet, tenant un verre, et paraissent sic l'écouter avec intérêt. Le fond de ce Tableau est terminé par des lointains de paysage qui se détachent sur un ciel nuageux. Le plus bel éloge que l'on en puisse faire, est d'annoncer qu'il provient du cabinet de Praslin, N.o 111 de son Catalogue, et qu'il est décrit et gravé dans l'oeuvre de Le Brun, comme un des ouvrages le plus précieux de cet excellent peintre.]] réalisée par Dussaert (Corneille), achetée par Lahante au prix de 1825 fl. [50]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le buste du Christ flagellé et couronné d'épines, ayant l'épaule droite couverte d'une partie de draperie rouge. Cette belle tête est vue de face, dans le caractère noble et sage qui lui est attribué. réalisée par Dolci (Carlo), achetée par Demidoff au prix de 1200 fl. [51]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un chimiste dans son laboratoire ; il est représenté assis devant son fourneau, tenant des pinces, et ayant autour de lui des livres et divers ustensiles de son art. Ce Tableau, d'une exécution facile et d'une touche franche, offre un des ouvrages de choix de C. Bega. (Bega (Cornelis))|Le sujet d'un chimiste dans son laboratoire ; il est représenté assis devant son fourneau, tenant des pinces, et ayant autour de lui des livres et divers ustensiles de son art. Ce Tableau, d'une exécution facile et d'une touche franche, offre un des ouvrages de choix de C. Bega.]] réalisée par Bega (Cornelis), achetée par Paillet au prix de 221 fl. [52]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau site de paysage, offrant à gauche une ruine pittoresque couverte en partie par une masse d'arbres d'un feuillé admirable, et qui se détachent sur un ciel vaporeux et près de laquelle sont des paysans qui font boire leurs chevaux dans une auge. Les premiers plans à droite sont enrichis d'une rivière bordée par des rochers chargés de broussailles et de plantes, derrière lesquels est un chemin qui conduit à de beaux lointains. Une exécution ferme, un ton chaud et brillant, soutenu de l'effet le plus harmonieux, seront sans doute appréciés dans le Tableau dont nous donnons ici la description. (Both (Jean))|Un beau site de paysage, offrant à gauche une ruine pittoresque couverte en partie par une masse d'arbres d'un feuillé admirable, et qui se détachent sur un ciel vaporeux et près de laquelle sont des paysans qui font boire leurs chevaux dans une auge. Les premiers plans à droite sont enrichis d'une rivière bordée par des rochers chargés de broussailles et de plantes, derrière lesquels est un chemin qui conduit à de beaux lointains. Une exécution ferme, un ton chaud et brillant, soutenu de l'effet le plus harmonieux, seront sans doute appréciés dans le Tableau dont nous donnons ici la description.]] réalisée par Both (Jean), achetée par Lerouge au prix de 912 fl. [53]
- 1802.01.26/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la naissance de la Vierge, composition de treize personnages représentés dans un intérieur, et à l'effet piquant de différentes lumières. Ce Tableau, grandeur de chevalet, nous paraît un des ouvrages soignés de ce grand coloriste, et digne de fixer l'attention des amateurs de cette Ecole célèbre : il est d'autant plus curieux encore, que l'artiste s'y est représenté assis, dans le milieu de la composition et sur un plan élevé, montrant une tête de caractère, à grande barbe, tournée de profil. (Bassan (Jacques))|Le sujet de la naissance de la Vierge, composition de treize personnages représentés dans un intérieur, et à l'effet piquant de différentes lumières. Ce Tableau, grandeur de chevalet, nous paraît un des ouvrages soignés de ce grand coloriste, et digne de fixer l'attention des amateurs de cette Ecole célèbre : il est d'autant plus curieux encore, que l'artiste s'y est représenté assis, dans le milieu de la composition et sur un plan élevé, montrant une tête de caractère, à grande barbe, tournée de profil.]] réalisée par Bassan (Jacques), achetée par Lafontaine au prix de 301 fl. [54]