Ventes d'œuvres le 1803.-.-

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  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau representant un paysage historié, orné de figures. Un Mausolée d'une belle architecture occupe un coin du tableau ; il attire l'attention d'un groupe qui s'en approche, et l'on remarque dans l'attitude d'un des personnages le respect religieux avec lequel il s'avance. Ce tableau supérieurement peint, est d'un effet mélancolique, analogue à son sujet (P. Patel)|Un Tableau representant un paysage historié, orné de figures. Un Mausolée d'une belle architecture occupe un coin du tableau ; il attire l'attention d'un groupe qui s'en approche, et l'on remarque dans l'attitude d'un des personnages le respect religieux avec lequel il s'avance. Ce tableau supérieurement peint, est d'un effet mélancolique, analogue à son sujet]] réalisée par P. Patel, vendue par Mme Dupont. [2]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau représentant une bataille de cavalerie et d'infanterie dans une vaste plaine et à la vue d'une ville. Il y a une action étonnante dans la mêlée ; des nuages de fumée couvrent les combattans ; la composition est fière. Le dessin et le coloris répondent à la célébrite du grand maître dont c'est l'ouvrage (Jacques Courtois dit Le Bourguignon)|Un Tableau représentant une bataille de cavalerie et d'infanterie dans une vaste plaine et à la vue d'une ville. Il y a une action étonnante dans la mêlée ; des nuages de fumée couvrent les combattans ; la composition est fière. Le dessin et le coloris répondent à la célébrite du grand maître dont c'est l'ouvrage]] réalisée par Jacques Courtois dit Le Bourguignon, vendue par Mme Dupont. [3]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant la Vierge qui dicte à Saint-Ignace l'institut des Jésuites. C'est le plus beau que Mignard ait jamais fait. Saint-Ignace a un genou en terre ; sa main droite est appuyée sur ses tablettes ; il est frappé de l'inspiration divine ; il se retourne et l'extase est empreinte sur toute sa personne. Le calme de la Vierge tenant l'Enfant Jésus près d'elle, fait un contraste digne d'etre admiré. Tout ce qu'il y a d'attrayant dans la peinture est réuni dans ce Tableau, et la chaleur du coloris déroute les connoisseurs sur l'école à laquelle il appartient (Mignard)|Un tableau représentant la Vierge qui dicte à Saint-Ignace l'institut des Jésuites. C'est le plus beau que Mignard ait jamais fait. Saint-Ignace a un genou en terre ; sa main droite est appuyée sur ses tablettes ; il est frappé de l'inspiration divine ; il se retourne et l'extase est empreinte sur toute sa personne. Le calme de la Vierge tenant l'Enfant Jésus près d'elle, fait un contraste digne d'etre admiré. Tout ce qu'il y a d'attrayant dans la peinture est réuni dans ce Tableau, et la chaleur du coloris déroute les connoisseurs sur l'école à laquelle il appartient]] réalisée par Mignard, vendue par Mme Dupont. [4]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant la Vierge assise au pied de la croix, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel. Elle est vêtue d'une draperie bleue d'outre-mer. L'expression de cette seule figure imprime la douleur à ceux qui la comtemplent. Ce tableau a été gravé par Edelinck (Philippe de Champagne)|Un tableau représentant la Vierge assise au pied de la croix, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel. Elle est vêtue d'une draperie bleue d'outre-mer. L'expression de cette seule figure imprime la douleur à ceux qui la comtemplent. Ce tableau a été gravé par Edelinck]] réalisée par Philippe de Champagne, vendue par Mme Dupont. [5]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant l'apologue du Satyre et du Paysan qui souffle le chaud et le froid. Il est composé de plusieurs figures dont chacune a une expression relative à l'action. Malgré l'état des personnages qui n'ont rien d'historique. L'auteur animé par son sujet, les a couverts de la dignité, du moraliste, il a donné la vie au poëme et il a reuni la science du grand peintre à celle du philosophe (Van Oost (le vieux))|Un tableau représentant l'apologue du Satyre et du Paysan qui souffle le chaud et le froid. Il est composé de plusieurs figures dont chacune a une expression relative à l'action. Malgré l'état des personnages qui n'ont rien d'historique. L'auteur animé par son sujet, les a couverts de la dignité, du moraliste, il a donné la vie au poëme et il a reuni la science du grand peintre à celle du philosophe]] réalisée par Van Oost (le vieux), vendue par Mme Dupont. [8]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant Diane au bain, accompagnée des Nymphes de sa suite, formant plusieurs groupes. Le sîte représente un riche paysage ; il donne l'idée de la retraite au milieu de l'immensité des plus grandes beautés de la nature. On ne peut rien voir de plus gracieux que les figures ; une forêt protège de son ombre le lieu que Diane a choisi pour se baigner, et à quelque distance de cette scène, on remarque une allée dont la profondeur est à perte de vue. Ce tableau a un charme inexprimable. Les deux habiles maîtres dont il est l'ouvrage, on voula se surpasser l'un l'autre (Kierings)|Un tableau représentant Diane au bain, accompagnée des Nymphes de sa suite, formant plusieurs groupes. Le sîte représente un riche paysage ; il donne l'idée de la retraite au milieu de l'immensité des plus grandes beautés de la nature. On ne peut rien voir de plus gracieux que les figures ; une forêt protège de son ombre le lieu que Diane a choisi pour se baigner, et à quelque distance de cette scène, on remarque une allée dont la profondeur est à perte de vue. Ce tableau a un charme inexprimable. Les deux habiles maîtres dont il est l'ouvrage, on voula se surpasser l'un l'autre]] réalisée par Kierings, vendue par Mme Dupont. [9]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand tableau représentant un port de mer. D'un côté, au pied des châteaux forts et des forteresses qui en défendent l'entrée, est un groupe de militaires portés près d'un canon braqué vers la mer. L'avant-scène est occupée par le bord du quai qui va en s'élargissant vers la droite du tableau ; une caravane arrive ; il y a dans tous les personnages une action et un mouvement qui étonnent ; plusieurs vaisseaux, ornés de leurs flammes et de quelques voiles, des barques et des chaloupes, enrichissent les plans successifs du tableau ; cette composition surprend par sa richesse et par une imitation de la nature qui rappelle les impressions qu'on éprouve en entrant dans un port de mer. Il y a une magie prodigieuse dans le coloris dont les effets sont ménagés avec le plus grand art. Ce tableau est sans contredit le plus marquant de son genre qui puisse attirer l'attention des connoisseurs. Il est orné d'une bordure analogue au sujet, qui est d'une richesse proportionnée à celle de l'ouvrage (Minderhout)|Un grand tableau représentant un port de mer. D'un côté, au pied des châteaux forts et des forteresses qui en défendent l'entrée, est un groupe de militaires portés près d'un canon braqué vers la mer. L'avant-scène est occupée par le bord du quai qui va en s'élargissant vers la droite du tableau ; une caravane arrive ; il y a dans tous les personnages une action et un mouvement qui étonnent ; plusieurs vaisseaux, ornés de leurs flammes et de quelques voiles, des barques et des chaloupes, enrichissent les plans successifs du tableau ; cette composition surprend par sa richesse et par une imitation de la nature qui rappelle les impressions qu'on éprouve en entrant dans un port de mer. Il y a une magie prodigieuse dans le coloris dont les effets sont ménagés avec le plus grand art. Ce tableau est sans contredit le plus marquant de son genre qui puisse attirer l'attention des connoisseurs. Il est orné d'une bordure analogue au sujet, qui est d'une richesse proportionnée à celle de l'ouvrage]] réalisée par Minderhout, vendue par Mme Dupont. [10]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux pendans, représentant des combats de cavalerie. Ils sont composés et peints avec cette verve et cette chaleur qui étoient innées dans ce grand maître. Le mouvement et l'action qui règnent dans ces deux ouvrages méritent l'attention des amateurs (Salvator Roza)|Deux tableaux pendans, représentant des combats de cavalerie. Ils sont composés et peints avec cette verve et cette chaleur qui étoient innées dans ce grand maître. Le mouvement et l'action qui règnent dans ces deux ouvrages méritent l'attention des amateurs]] réalisée par Salvator Roza, vendue par Mme Dupont. [14]
  • 1803.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau représentant la Sainte-Famille se reposant près d'un palmier. Saint-Joseph est en avant du tableau, un genou en terre, appuyé d'une main sur un bâton ; dans l'autre sont des fleurs que prend l'enfant Jésus, soutenu par la Sainte-Vierge qui est assise contre le palmier. La simplicité et l'élégance de cette composition, la majesté et la grâce des figures, l'intérêt de la scène, la sagesse des draperies, l'ensemble du tableau dont le lointain offre un agréable paysage, et la vigueur du coloris ne laissent aucun doute sur le grand maître dont c'est l'ouvrage. Il y a plus de soixante ans qu'il est dans la même famille ; on a résisté aux offres les plus séduisantes pour l'en faire sortir ; mais il étoit légué par testament. On ne peut pas dissimuler aux amateurs que le même sujet étoit dans la collection du Palais-Royal, qui a passé depuis en Angleterre ; mais la flatterie seule a pu laisser de l'indécision sur le caractère original de celui-ci. Hauteur et largeur 38 pouces. Toile. Riche bordure bien conservée. Ce tableau a été peint sur bois et transporté sur toile. (Raphael d'Urbin)|Un Tableau représentant la Sainte-Famille se reposant près d'un palmier. Saint-Joseph est en avant du tableau, un genou en terre, appuyé d'une main sur un bâton ; dans l'autre sont des fleurs que prend l'enfant Jésus, soutenu par la Sainte-Vierge qui est assise contre le palmier. La simplicité et l'élégance de cette composition, la majesté et la grâce des figures, l'intérêt de la scène, la sagesse des draperies, l'ensemble du tableau dont le lointain offre un agréable paysage, et la vigueur du coloris ne laissent aucun doute sur le grand maître dont c'est l'ouvrage. Il y a plus de soixante ans qu'il est dans la même famille ; on a résisté aux offres les plus séduisantes pour l'en faire sortir ; mais il étoit légué par testament. On ne peut pas dissimuler aux amateurs que le même sujet étoit dans la collection du Palais-Royal, qui a passé depuis en Angleterre ; mais la flatterie seule a pu laisser de l'indécision sur le caractère original de celui-ci. Hauteur et largeur 38 pouces. Toile. Riche bordure bien conservée. Ce tableau a été peint sur bois et transporté sur toile.]] réalisée par Raphael d'Urbin, vendue par Mme Dupont. [17]