Ventes d'œuvres le 1803.08.11

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  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Garçon vu en buste, la main gauche appuyée sur la fraise qui orne son col. Il est penché un peu en devant & vu presque de trois quarts. Ce Tableau, fait dans le temps de l'Enfant au chien, est d'une beauté de forme, d'une délicatesse de pinceau, d'une grace & d'une harmonie qui n'ont appartenu qu'à cet artiste célèbre. (J. B. Greuze)|Un jeune Garçon vu en buste, la main gauche appuyée sur la fraise qui orne son col. Il est penché un peu en devant & vu presque de trois quarts. Ce Tableau, fait dans le temps de l'Enfant au chien, est d'une beauté de forme, d'une délicatesse de pinceau, d'une grace & d'une harmonie qui n'ont appartenu qu'à cet artiste célèbre.]] réalisée par J. B. Greuze, vendue par Lebrun au prix de 360 fl. [25]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge vue en buste, tenant de la main gauche le bas de son voile, la tête tournée de trois quarts. Ce Tableau fin & précieux, est du caractère le plus noble & d'un bel accord. La bordure est en bronze doré d'or mat. Il a été vendu sous le n.o 135, dans la vente du cabinet de M. de Calonne, au mois d'avril 1788. (Charles Lebrun)|La Vierge vue en buste, tenant de la main gauche le bas de son voile, la tête tournée de trois quarts. Ce Tableau fin & précieux, est du caractère le plus noble & d'un bel accord. La bordure est en bronze doré d'or mat. Il a été vendu sous le n.o 135, dans la vente du cabinet de M. de Calonne, au mois d'avril 1788.]] réalisée par Charles Lebrun, vendue par Laborde de Méréville, achetée par LeBrun au prix de 24 fl. [27]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Maison de Paysans, devant laquelle on voit un Aveugle jouant de la Vielle, & entouré de neuf petits Enfans, qui l'écoutent en riant. Sur sa droite, une femme vue debout, ayant son panier passé devant son bras, semble l'écouter. Derrière elle, un jeune Paysan lui porte la main sur l'épaule, tandis qu'un Filou, placé derrière lui, fouille dans sa bourse. Ce Tableau capital a passé dans plusieurs Collections, notamment celle de Nogaret. (Lenain)|Une Maison de Paysans, devant laquelle on voit un Aveugle jouant de la Vielle, & entouré de neuf petits Enfans, qui l'écoutent en riant. Sur sa droite, une femme vue debout, ayant son panier passé devant son bras, semble l'écouter. Derrière elle, un jeune Paysan lui porte la main sur l'épaule, tandis qu'un Filou, placé derrière lui, fouille dans sa bourse. Ce Tableau capital a passé dans plusieurs Collections, notamment celle de Nogaret.]] réalisée par Lenain, vendue par Lebrun, achetée par Alard au prix de 113 fl. [28]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une pleine Campagne, sur le devant de laquelle on voit une Nymphe couchée & endormie avec un enfant, un faune placé sur la gauche la considère. On aperçoit encore un fleuve & une nayade. Le calme & l'austérité qui règnent dans cette composition, disposent l'âme à cette douce mélancolie, qui fait le caractère particulier des ouvrages du Poussin. (N. Poussin)|Une pleine Campagne, sur le devant de laquelle on voit une Nymphe couchée & endormie avec un enfant, un faune placé sur la gauche la considère. On aperçoit encore un fleuve & une nayade. Le calme & l'austérité qui règnent dans cette composition, disposent l'âme à cette douce mélancolie, qui fait le caractère particulier des ouvrages du Poussin.]] réalisée par N. Poussin, vendue par Lebrun au prix de 350 fl. [29]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Enfans déchirés par les Ours, pour avoir insulté le prophète Elysée. Un vaste Paysage orné d'architecture, où l'on voit les vestiges d'une Galerie antique. Plusieurs groupes de figures, savamment distribués, enrichissent cette composition. Ce sont les mères désolées de ces malheureux enfans, qui se disposent à emporter leurs corps morts. Sur le devant, deux femmes cherchent à en secourir une évanouie par l'excès de la douleur. Ce Tableau est du plus beau ton de couleur possible, le dessin de la plus grande pureté, tout enfin, figures, draperies, paysage, architecture, est du fini le plus précieux. Les figures ont un pied de proportion, & il porte 4 pieds de large sur 3 de haut. Il a été vendu 5710f sous le N.o 51, dans la Vente de M. le marquis de Ménard, & 5500f à celle de M. M***, sous le N.o 41. Le Musée ne possède rien d'aussi parfait de ce maître. (Laurent delaHire)|Les Enfans déchirés par les Ours, pour avoir insulté le prophète Elysée. Un vaste Paysage orné d'architecture, où l'on voit les vestiges d'une Galerie antique. Plusieurs groupes de figures, savamment distribués, enrichissent cette composition. Ce sont les mères désolées de ces malheureux enfans, qui se disposent à emporter leurs corps morts. Sur le devant, deux femmes cherchent à en secourir une évanouie par l'excès de la douleur. Ce Tableau est du plus beau ton de couleur possible, le dessin de la plus grande pureté, tout enfin, figures, draperies, paysage, architecture, est du fini le plus précieux. Les figures ont un pied de proportion, & il porte 4 pieds de large sur 3 de haut. Il a été vendu 5710f sous le N.o 51, dans la Vente de M. le marquis de Ménard, & 5500f à celle de M. M***, sous le N.o 41. Le Musée ne possède rien d'aussi parfait de ce maître.]] réalisée par Laurent delaHire, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Lebrun au prix de 4100 fl. [30]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Voûte formée par des rochers élevés, servant de retraite à des bandits que l'on voit dépouiller les passans sur le grand chemin. Des armes, des cuirasses, des drapeaux & des chevaux enrichissent les différentes parties de ce Tableau d'un ton clair & brillant. (J. Asselyn)|Une Voûte formée par des rochers élevés, servant de retraite à des bandits que l'on voit dépouiller les passans sur le grand chemin. Des armes, des cuirasses, des drapeaux & des chevaux enrichissent les différentes parties de ce Tableau d'un ton clair & brillant.]] réalisée par J. Asselyn, vendue par Lebrun, achetée par Cailard au prix de 180 fl. [37]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue intérieure d'une Eglise protestante ; dans un coin à gauche, deux jeunes garçons se battent, d'autres auprès d'eux les regardent. Plusieurs rayons de soleil, qui viennent frapper sur les colonnes, sont rendus avec la vérité & l'illusion familières à cet habile peintre. (J. Dewitte)|La vue intérieure d'une Eglise protestante ; dans un coin à gauche, deux jeunes garçons se battent, d'autres auprès d'eux les regardent. Plusieurs rayons de soleil, qui viennent frapper sur les colonnes, sont rendus avec la vérité & l'illusion familières à cet habile peintre.]] réalisée par J. Dewitte, vendue par Lebrun, achetée par Madame Thevenin au prix de 141 fl. [38]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enlèvement de Proserpine, composition de 3 figures. Tableau très-rare venant de la collection du duc d'Orléans, dans le recueil de laquelle il se trouve gravé par Delignon. Le feu roi n'en possédoit que deux dans sa collection. Zustrus fut un bon élève du Titien, dont il a suivi de près la manière au point que plusieurs de ses ouvrages ont été attribués à ce grand maître. (Lambert Zustrus)|L'Enlèvement de Proserpine, composition de 3 figures. Tableau très-rare venant de la collection du duc d'Orléans, dans le recueil de laquelle il se trouve gravé par Delignon. Le feu roi n'en possédoit que deux dans sa collection. Zustrus fut un bon élève du Titien, dont il a suivi de près la manière au point que plusieurs de ses ouvrages ont été attribués à ce grand maître.]] réalisée par Lambert Zustrus, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Bonne Maison au prix de 1000 fl. [40]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage de style agreste, & d'une composition élevée, représentant un beau Site de la Thessalie. Dans le milieu du Tableau & sur un chemin, Mercure qui a acheté la discrétion de Battus, témoin du vol qu'il a fait des troupeaux d'Apollon, se présente à lui sous une autre forme pour l'éprouver. Mercure est debout. Le Berger, vu assis, lui indique de la main gauche le lieu où les troupeaux ont été cachés. Sur le même plan, un Ruisseau traverse des prairies émaillées de fleurs, où paissent des brebis. La gauche du tableau offre plusieurs beaux arbres groupés & élevés, au travers desquels on découvre une ville. La droite & tout le premier plan sont aussi groupés d'arbres variés, tel qu'orangers, chênes & autres plants élevés qui se prolongent presque jusques au milieu du Tableau. Une partie principale du fond est occupée par un rocher formant chaîne de montagnes, & plus loin on voit la sommité d'une autre roche qui se perd dans les nuages. Le ciel est frais & brillant. Ce Tableau est d'une beauté si extraordinaire, qu'il a été pris par les hommes les plus exercés pour un chef-d'oeuvre de Nicolas Poussin. Nous observerons à ce sujet, qu'il est bien rare de trouver dans les compositions des peintres de l'Ecole Flamande, la sublimité qui distingue celles du Poussin, & que les compositions du Poussin n'ont pas ordinairement l'harmonie & la finesse propres aux peintres flamands. Le public à qui nous offrons ce Tableau vraiment extraordinaire, sera sans doute d'accord avec nous sur le mérite des éloges que nous lui avons donnés dans notre Ouvrage des Peintres flamands & hollandais. Nous pouvons assurer qu'il n'existe nulle part une production de ce grand maître qui égale celle-ci en beauté, & nous pensons qu'il seroit utile aux arts que l'acquisition en fût faite par le Musée central, où les ouvrages de Mile manquent entièrement. (Francisque Mile)|Un Paysage de style agreste, & d'une composition élevée, représentant un beau Site de la Thessalie. Dans le milieu du Tableau & sur un chemin, Mercure qui a acheté la discrétion de Battus, témoin du vol qu'il a fait des troupeaux d'Apollon, se présente à lui sous une autre forme pour l'éprouver. Mercure est debout. Le Berger, vu assis, lui indique de la main gauche le lieu où les troupeaux ont été cachés. Sur le même plan, un Ruisseau traverse des prairies émaillées de fleurs, où paissent des brebis. La gauche du tableau offre plusieurs beaux arbres groupés & élevés, au travers desquels on découvre une ville. La droite & tout le premier plan sont aussi groupés d'arbres variés, tel qu'orangers, chênes & autres plants élevés qui se prolongent presque jusques au milieu du Tableau. Une partie principale du fond est occupée par un rocher formant chaîne de montagnes, & plus loin on voit la sommité d'une autre roche qui se perd dans les nuages. Le ciel est frais & brillant. Ce Tableau est d'une beauté si extraordinaire, qu'il a été pris par les hommes les plus exercés pour un chef-d'oeuvre de Nicolas Poussin. Nous observerons à ce sujet, qu'il est bien rare de trouver dans les compositions des peintres de l'Ecole Flamande, la sublimité qui distingue celles du Poussin, & que les compositions du Poussin n'ont pas ordinairement l'harmonie & la finesse propres aux peintres flamands. Le public à qui nous offrons ce Tableau vraiment extraordinaire, sera sans doute d'accord avec nous sur le mérite des éloges que nous lui avons donnés dans notre Ouvrage des Peintres flamands & hollandais. Nous pouvons assurer qu'il n'existe nulle part une production de ce grand maître qui égale celle-ci en beauté, & nous pensons qu'il seroit utile aux arts que l'acquisition en fût faite par le Musée central, où les ouvrages de Mile manquent entièrement.]] réalisée par Francisque Mile, vendue par Lebrun au prix de 4800 fl. [41]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une Étable à Porcs. On y en voit trois dont un est accroupi près d'un tonneau. Un homme, vu par le dos, prépare leur nourriture. Il seroit difficile de trouver un tableau où le goût, l'éclat brillant du soleil, la finesse & la transparence des tons soient portés à un plus haut degré de perfection. Aussi doit on regarder celui-ci comme une des plus fines productions de cet habile maître. (Isaac Van-Ostade)|La Vue d'une Étable à Porcs. On y en voit trois dont un est accroupi près d'un tonneau. Un homme, vu par le dos, prépare leur nourriture. Il seroit difficile de trouver un tableau où le goût, l'éclat brillant du soleil, la finesse & la transparence des tons soient portés à un plus haut degré de perfection. Aussi doit on regarder celui-ci comme une des plus fines productions de cet habile maître.]] réalisée par Isaac Van-Ostade, vendue par Lebrun au prix de 460 fl. [42]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux. Dans l'un, une femme montée sur un âne, parlant à un pâtre éclairé en demi-teinte sous une voûte de rochers. Sur le devant, une vache jaune, une blanche & un mouton. Dans le fond, des rochers élevés & un soleil couchant qui éclaire un pâtre par le dos. Dans l'autre, un Paysage où l'on voit un berger en repos, deux vaches dont une rousse, une chêvre & un chien. Une touche ferme & facile distingue ces deux agréables compositions. (Nicolas Berchem)|Deux Tableaux. Dans l'un, une femme montée sur un âne, parlant à un pâtre éclairé en demi-teinte sous une voûte de rochers. Sur le devant, une vache jaune, une blanche & un mouton. Dans le fond, des rochers élevés & un soleil couchant qui éclaire un pâtre par le dos. Dans l'autre, un Paysage où l'on voit un berger en repos, deux vaches dont une rousse, une chêvre & un chien. Une touche ferme & facile distingue ces deux agréables compositions.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par Lebrun. [44]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Port. Sur le devant est un Bac où une Femme, vétue en satin jaune, chante & joue de la guittare, appuyée sur un Homme qui tient une coupe pleine de vin. Près d'eux, un jeune Homme joue du flageolet. Sur le bord du Bac & en devant, un Homme cuirassé fait faire de l'eau à un Enfant. Près de lui on voit un âne, un cheval, & un peu plus loin leur conducteur ; un cygne placé sur le devant termine le premier plan. La gauche offre un grand escalier conduisant à une porte de ville où l'on voit un arménien & 4 ou 5 personnages faisant des ballots. Plus loin & derrière une forte tour, on aperçoit plusieurs vaisseaux dans le port & nombre de petites figures sur une jetée en bois. Ce Tableau, d'une composition capitale, d'une couleur vive & piquante, est rempli de détails admirables. Les Karel-Dujardin, les Vandenvelde & les Berchem n'ont rien produit de plus vrai & de plus précieux. (Jean-Baptiste Wéeninx)|La Vue d'un Port. Sur le devant est un Bac où une Femme, vétue en satin jaune, chante & joue de la guittare, appuyée sur un Homme qui tient une coupe pleine de vin. Près d'eux, un jeune Homme joue du flageolet. Sur le bord du Bac & en devant, un Homme cuirassé fait faire de l'eau à un Enfant. Près de lui on voit un âne, un cheval, & un peu plus loin leur conducteur ; un cygne placé sur le devant termine le premier plan. La gauche offre un grand escalier conduisant à une porte de ville où l'on voit un arménien & 4 ou 5 personnages faisant des ballots. Plus loin & derrière une forte tour, on aperçoit plusieurs vaisseaux dans le port & nombre de petites figures sur une jetée en bois. Ce Tableau, d'une composition capitale, d'une couleur vive & piquante, est rempli de détails admirables. Les Karel-Dujardin, les Vandenvelde & les Berchem n'ont rien produit de plus vrai & de plus précieux.]] réalisée par Jean-Baptiste Wéeninx, vendue par Lebrun, achetée par Allard au prix de 555 fl. [45]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au tombeau, composition de 8 figures ; les saintes femmes sont occupées à laver ses plaies, tandis qu'on prépare son cercueil. Sur la droite, Joseph d'Arimathie tient en main la couronne d'épines ; dans le fond, & à la lueur de flambeaux, on voit deux hommes occupés à lever la pierre. Ce Tableau, vrai chef-d'oeuvre, sous les rapports de l'effet, de la couleur & de l'harmonie, réunit encore le caractère & le pinceau fin & délicat des plus beaux ouvrages de Van-Mool, à qui on l'a faussement attribué. (Martin Devos)|Le Christ au tombeau, composition de 8 figures ; les saintes femmes sont occupées à laver ses plaies, tandis qu'on prépare son cercueil. Sur la droite, Joseph d'Arimathie tient en main la couronne d'épines ; dans le fond, & à la lueur de flambeaux, on voit deux hommes occupés à lever la pierre. Ce Tableau, vrai chef-d'oeuvre, sous les rapports de l'effet, de la couleur & de l'harmonie, réunit encore le caractère & le pinceau fin & délicat des plus beaux ouvrages de Van-Mool, à qui on l'a faussement attribué.]] réalisée par Martin Devos, vendue par Lebrun au prix de 300 fl. [47]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une Chambre, où l'on voit sur le devant une femme tenant un verre à la main, assise à côté d'un vieillard, qui a la main droite appuyée sur son épaule, & qui de la gauche tient un pot. Une vieille femme est placée à une croisée. Ce Tableau, de ton argentin & d'une touche fine & précieuse, vient de la belle Collection de feu Blondel de Gagny, n.o 88 de son Catalogue. On en connoît l'Estampe, gravée par Lebas, sous le titre de "la Femme jalouse" ; il est de forme ovale. (David Teniers)|L'intérieur d'une Chambre, où l'on voit sur le devant une femme tenant un verre à la main, assise à côté d'un vieillard, qui a la main droite appuyée sur son épaule, & qui de la gauche tient un pot. Une vieille femme est placée à une croisée. Ce Tableau, de ton argentin & d'une touche fine & précieuse, vient de la belle Collection de feu Blondel de Gagny, n.o 88 de son Catalogue. On en connoît l'Estampe, gravée par Lebas, sous le titre de "la Femme jalouse" ; il est de forme ovale.]] réalisée par David Teniers, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Rochu pour Bonnemaison au prix de 802 fl. [49]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on voit sur la gauche une maison de paysan, d'où sort une femme portant un plat, qu'elle paroît apporter à un homme assis sur un banc, le coude appuyé sur un tonneau, & tenant sa pipe ; derrière cet homme, dont la tête est couverte d'un bonnet rouge, un autre paysan vu debout & par le dos, est placé près de la muraille. Plus à droite & sur le devant, se trouvent des poteries placées sur un billot, un chaudron & autre accessoires de ménage. Plus loin, & en plan coupé, on aperçoit un paysan qui traverse le chemin. Ce Tableau, d'une harmonie & d'une force de couleurs assez rares, tient à l'harmonie de Rembrandt & à la touche hardie & moëlleuse de Rubens ; c'est dire qu'il est du plus beau temps de Teniers, & qu'il est un de ceux qu'il s'est plu à exécuter avec soin. (David Teniers)|Un Paysage où l'on voit sur la gauche une maison de paysan, d'où sort une femme portant un plat, qu'elle paroît apporter à un homme assis sur un banc, le coude appuyé sur un tonneau, & tenant sa pipe ; derrière cet homme, dont la tête est couverte d'un bonnet rouge, un autre paysan vu debout & par le dos, est placé près de la muraille. Plus à droite & sur le devant, se trouvent des poteries placées sur un billot, un chaudron & autre accessoires de ménage. Plus loin, & en plan coupé, on aperçoit un paysan qui traverse le chemin. Ce Tableau, d'une harmonie & d'une force de couleurs assez rares, tient à l'harmonie de Rembrandt & à la touche hardie & moëlleuse de Rubens ; c'est dire qu'il est du plus beau temps de Teniers, & qu'il est un de ceux qu'il s'est plu à exécuter avec soin.]] réalisée par David Teniers, vendue par Lebrun au prix de 1210 fl. [50]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Enfant vu debout jusqu'aux genoux ; il tient une espèce de pie morte, qu'il semble montrer de la main gauche. Sa tête est couverte d'un bonnet noir, orné de plumes blanches & bleues. La couleur chaude & brillante, l'éclat saillant de ce Tableau, & la vie qui semble l'animer, prouvent que le génie de cet habile maître étoit propre à tout. (Albert Cuyp)|Un jeune Enfant vu debout jusqu'aux genoux ; il tient une espèce de pie morte, qu'il semble montrer de la main gauche. Sa tête est couverte d'un bonnet noir, orné de plumes blanches & bleues. La couleur chaude & brillante, l'éclat saillant de ce Tableau, & la vie qui semble l'animer, prouvent que le génie de cet habile maître étoit propre à tout.]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Lebrun au prix de 200 fl. [51]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un Appartement, où l'on voit Jean de Wit, grand pensionnaire de Hollande, vêtu de noir & debout, tenant de la main droite son chapeau. Il est placé devant une table couverte d'un tapis violet & d'un livre fermé. Derrière lui une chaise, & dans le fond une carte géographique acrochée à la muraille, & une porte ouverte. On trouve dans cette composition l'harmonie & la vérité qui distinguent les ouvrages de ce maître, si recherchés pour les beaux cabinets. (Gérard Terburg)|L'intérieur d'un Appartement, où l'on voit Jean de Wit, grand pensionnaire de Hollande, vêtu de noir & debout, tenant de la main droite son chapeau. Il est placé devant une table couverte d'un tapis violet & d'un livre fermé. Derrière lui une chaise, & dans le fond une carte géographique acrochée à la muraille, & une porte ouverte. On trouve dans cette composition l'harmonie & la vérité qui distinguent les ouvrages de ce maître, si recherchés pour les beaux cabinets.]] réalisée par Gérard Terburg, vendue par Lebrun au prix de 210 fl. [52]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue intérieure de la Cathédrale d'Anvers, où l'on voit vingt-quatre figures groupées & distribuées sur différens plans, peintes par Salaërs. Un ton lumineux & argentin règne dans ce Tableau, un des plus beaux & des plus fins connus de ce maître. (Pierre Néefs. 1643)|La vue intérieure de la Cathédrale d'Anvers, où l'on voit vingt-quatre figures groupées & distribuées sur différens plans, peintes par Salaërs. Un ton lumineux & argentin règne dans ce Tableau, un des plus beaux & des plus fins connus de ce maître.]] réalisée par Pierre Néefs. 1643, vendue par Lebrun, achetée par Lafontaine au prix de 271 fl. [54]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Innocence figurée par une femme qui tient sur ses genoux un agneau qu'elle caresse, & 2 Enfans nuds. Ce Tableau est d'un caractère grand, noble & gracieux, & d'un faire particulier à ce maître, dont les ouvrages sont très-rares. Celui-ci mérite d'être recherché par les Amateurs. (Le Chevalier Liberi)|L'Innocence figurée par une femme qui tient sur ses genoux un agneau qu'elle caresse, & 2 Enfans nuds. Ce Tableau est d'un caractère grand, noble & gracieux, & d'un faire particulier à ce maître, dont les ouvrages sont très-rares. Celui-ci mérite d'être recherché par les Amateurs.]] réalisée par Le Chevalier Liberi, vendue par Lebrun, achetée par Lovancourt au prix de 300 fl. [56]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Chantier de construction pour des navires, placé près d'une ancienne Ruine. Plusieurs figures & des bestiaux sont placés sur différens plans. On y voit encore une grande étendue d'eau, des vaisseaux & des côtes de rochers. Une touche brillante & facile distingue cette production. (Attribué à Salvator Rosa)|La Vue d'un Chantier de construction pour des navires, placé près d'une ancienne Ruine. Plusieurs figures & des bestiaux sont placés sur différens plans. On y voit encore une grande étendue d'eau, des vaisseaux & des côtes de rochers. Une touche brillante & facile distingue cette production.]] réalisée par Attribué à Salvator Rosa, vendue par [[Laborde de Méréville [?]]], achetée par Devouge au prix de 102 fl. [57]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Herminie racontant ses aventures au Vieillard qu'elle rencontre, occupé à tresser un panier de jonc, Figures de grandeur naturelle. A gauche, le Vieillard est assis à terre, les jambes étendues ; son corps est nud, à l'exception de la ceinture, qui est couverte d'une Draperie. Sa tête coëffée de cheveux gris & couverte d'un bonnet, a le regard levé vers Herminie, que l'on voit à droite, revêtue d'une Armure guerrière, le col seul & les bras nus ; elle est assise à terre, & dans l'attitude de quelqu'un qui parle avec action. Son bras droit passé devant elle, s'appuie sur un bouclier qui est à sa gauche. Le fond est un Paysage. Ce Tableau, d'un dessin vrai, a la force du coloris, & la vigueur du pinceau des plus beaux ouvrages de ce maître. Ce Tableau vient de la vente de M. de Vaudreuil faite en novembre 1787, il a été vendu pour le prix de 3,070f. Il se trouve au Catalogue, sous le n.o 2. (J. Barbieri, dit le Guerchin)|Herminie racontant ses aventures au Vieillard qu'elle rencontre, occupé à tresser un panier de jonc, Figures de grandeur naturelle. A gauche, le Vieillard est assis à terre, les jambes étendues ; son corps est nud, à l'exception de la ceinture, qui est couverte d'une Draperie. Sa tête coëffée de cheveux gris & couverte d'un bonnet, a le regard levé vers Herminie, que l'on voit à droite, revêtue d'une Armure guerrière, le col seul & les bras nus ; elle est assise à terre, & dans l'attitude de quelqu'un qui parle avec action. Son bras droit passé devant elle, s'appuie sur un bouclier qui est à sa gauche. Le fond est un Paysage. Ce Tableau, d'un dessin vrai, a la force du coloris, & la vigueur du pinceau des plus beaux ouvrages de ce maître. Ce Tableau vient de la vente de M. de Vaudreuil faite en novembre 1787, il a été vendu pour le prix de 3,070f. Il se trouve au Catalogue, sous le n.o 2.]] réalisée par J. Barbieri, dit le Guerchin, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Alexandre LeBorde au prix de 1820 fl. [59]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith mettant dans un sac que tient sa suivante, la tête d'Holopherne qu'elle vient de couper. Figures de grandeur naturelle, vues à mi-corps. Judith a la tête tournée par-dessus l'épaule, regardant si on ne l'a pas apperçue. Il est rare de trouver un tableau aussi distingué de ce maître, puisqu'il peut soutenir le parallèle avec les plus beaux Dominiquins. (Lanfranc)|Judith mettant dans un sac que tient sa suivante, la tête d'Holopherne qu'elle vient de couper. Figures de grandeur naturelle, vues à mi-corps. Judith a la tête tournée par-dessus l'épaule, regardant si on ne l'a pas apperçue. Il est rare de trouver un tableau aussi distingué de ce maître, puisqu'il peut soutenir le parallèle avec les plus beaux Dominiquins.]] réalisée par Lanfranc, vendue par Lebrun au prix de 200 fl. [60]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Magdelaine évanouie après s'être disciplinée. Figure d'une proportion de 3 quarts de nature. Ses cuisses sont couvertes d'une draperie bleue, & auprès d'elle se voient les instrumens de sa pénitence. Ce Tableau faisoit partie de la précieuse collection du duc d'Orléans. Il était passé en Angleterre, d'où nous l'avons rapporté. Les amateurs savent combien les ouvrages de Cagnacci sont rares. (Guido Cagnacci, élève du Guide)|La Magdelaine évanouie après s'être disciplinée. Figure d'une proportion de 3 quarts de nature. Ses cuisses sont couvertes d'une draperie bleue, & auprès d'elle se voient les instrumens de sa pénitence. Ce Tableau faisoit partie de la précieuse collection du duc d'Orléans. Il était passé en Angleterre, d'où nous l'avons rapporté. Les amateurs savent combien les ouvrages de Cagnacci sont rares.]] réalisée par Guido Cagnacci, élève du Guide, vendue par Lebrun, achetée par LeBrun Villeneuve au prix de 700 fl. [61]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau représentant l'Ecce Homo, composition de cinq figures, vues à mi-corps, le Christ dans le milieu du Tableau, la tête tournée de profil & penchée vers l'épaule droite, ayant le regard baillé. Auprès de lui, Joseph d'Arimathie, la main en avant, & semblant dire : Voilà le Fils de Dieu. A droite, & dans le bas du Tableau, on voit un homme qui le regarde attentivement. Le fond est occupé par les deux autres figures, dont l'une est casquée. Ce Tableau précieux offre toutes les beautés de la grande École de Bologne, par un caractère de dessin du plus grand goût, & une vigueur de couleur qui soutiendroit le parallèle avec l'École Vénitienne. Nous le regardons comme un chef-d'oeuvre d'Annibal. Il est d'une conservation parfaite. Il nous paroît certain qu'il a été fait dans le temps du Saint Mathieu, que l'on admire dans le Muséum. Il est encadré dans une bordure richement ciselée & dorée au mat, qui répond à son importance. (Annibal Carrache)|Un Tableau représentant l'Ecce Homo, composition de cinq figures, vues à mi-corps, le Christ dans le milieu du Tableau, la tête tournée de profil & penchée vers l'épaule droite, ayant le regard baillé. Auprès de lui, Joseph d'Arimathie, la main en avant, & semblant dire : Voilà le Fils de Dieu. A droite, & dans le bas du Tableau, on voit un homme qui le regarde attentivement. Le fond est occupé par les deux autres figures, dont l'une est casquée. Ce Tableau précieux offre toutes les beautés de la grande École de Bologne, par un caractère de dessin du plus grand goût, & une vigueur de couleur qui soutiendroit le parallèle avec l'École Vénitienne. Nous le regardons comme un chef-d'oeuvre d'Annibal. Il est d'une conservation parfaite. Il nous paroît certain qu'il a été fait dans le temps du Saint Mathieu, que l'on admire dans le Muséum. Il est encadré dans une bordure richement ciselée & dorée au mat, qui répond à son importance.]] réalisée par Annibal Carrache, vendue par Lebrun au prix de 2000 fl. [62]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendant. Le premier représente le Portique de la Rotonde, l'Arc de Septime Sévère, le Temple d'Antonin & & Faustine, celui de Minerva Médis, celui de la Fortune virile, des restes de ceux de Jupiter Capitolin & du Soleil, une partie du Forum Nerva & du Portique d'Octavie ; on voit aussi la Statue de Marc-Aurèle, celle de l'Hercule Farnèse, un Obélisque, un Sphynx égyptien, & une partie de la Colonne trajanne. Différens groupes de Figures éparses sur des débris de corniches & de bas-reliefs en ornent les devans. L'autre, offre les restes des Temples de Jupiter Stator, de la Concorde & de la Paix, & de la Sybille Tiburtine. On y voit encore l'Arc de Constantin, celui de Janus, la Pyramide Sextine, le Tombeau de Bacchus, le Torse antique, un des Sphynx du Capitole, le Vase de la ville Borghèse, le Piédestal de la Colonne trajanne. Différentes Statues, Bas-reliefs, & autres débris ornent le devant du Tableau, qui est enrichi de Figures analogues au sujet. Ces deux Tableaux sont du meilleur temps de ce maître, & de la composition la plus riche. Une touche spirituelle & une couleur séduisante les rendent dignes des premiers Cabinets. Ils viennent de l'Angleterre où ils ont été gravés. Ils ont été vendus sous le N.o 18, à la Vente du Cabinet de M. de Calonne, au mois d'avril 1788. (Jean-Paul Panini)|Deux Tableaux faisant pendant. Le premier représente le Portique de la Rotonde, l'Arc de Septime Sévère, le Temple d'Antonin & & Faustine, celui de Minerva Médis, celui de la Fortune virile, des restes de ceux de Jupiter Capitolin & du Soleil, une partie du Forum Nerva & du Portique d'Octavie ; on voit aussi la Statue de Marc-Aurèle, celle de l'Hercule Farnèse, un Obélisque, un Sphynx égyptien, & une partie de la Colonne trajanne. Différens groupes de Figures éparses sur des débris de corniches & de bas-reliefs en ornent les devans. L'autre, offre les restes des Temples de Jupiter Stator, de la Concorde & de la Paix, & de la Sybille Tiburtine. On y voit encore l'Arc de Constantin, celui de Janus, la Pyramide Sextine, le Tombeau de Bacchus, le Torse antique, un des Sphynx du Capitole, le Vase de la ville Borghèse, le Piédestal de la Colonne trajanne. Différentes Statues, Bas-reliefs, & autres débris ornent le devant du Tableau, qui est enrichi de Figures analogues au sujet. Ces deux Tableaux sont du meilleur temps de ce maître, & de la composition la plus riche. Une touche spirituelle & une couleur séduisante les rendent dignes des premiers Cabinets. Ils viennent de l'Angleterre où ils ont été gravés. Ils ont été vendus sous le N.o 18, à la Vente du Cabinet de M. de Calonne, au mois d'avril 1788.]] réalisée par Jean-Paul Panini, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Bonne Maison au prix de 1700 fl. [63]
  • 1803.08.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage très-agréable, orné de Ruines, d'Architecture & de la Vue du Colysée. Sur le devant, près de quelques Rochers, on voit un groupe de quatre Pâtres environnés de Bestiaux. Sur la droite, est un Troupeau précédé du Berger. Ce Tableau, l'un des plus précieux & des plus beaux que nous ayons jamais vus de cet habile maître, a été vendu à la Vente de la Collection de M. le Prince de Conti, sous le N.o 39 ; & à celle du Duc de Chabot, sous le N.o 9. (Pierre Locatelli)|Un Paysage très-agréable, orné de Ruines, d'Architecture & de la Vue du Colysée. Sur le devant, près de quelques Rochers, on voit un groupe de quatre Pâtres environnés de Bestiaux. Sur la droite, est un Troupeau précédé du Berger. Ce Tableau, l'un des plus précieux & des plus beaux que nous ayons jamais vus de cet habile maître, a été vendu à la Vente de la Collection de M. le Prince de Conti, sous le N.o 39 ; & à celle du Duc de Chabot, sous le N.o 9.]] réalisée par Pierre Locatelli, vendue par Laborde de Méréville, achetée par Alexandre LeBorde au prix de 600 fl. [64]