Ventes d'œuvres le 1806.06.09

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une table sur laquelle est posé un plat d'argent où sont deux harengs pecs, une grappe de reisin sic , des prunes, cerises, oignons, et un petit pain rompu. Derrière s'élève un vase de marbre blanc, orné de bas-relief représentant des enfans, et rempli de fleurs, telles que roses, trémières, capucines, cloches et autres, ainsi qu'une branche de pêcher où sont suspendues deux pêches. Ce tableau doit être regardé comme un des plus fins et des plus précieux de ce maître moderne, dont les talens variés l'ont fait admirer dans différens genres qu'il s'est plû à traiter. (Jean Van Os)|Une table sur laquelle est posé un plat d'argent où sont deux harengs pecs, une grappe de reisin sic , des prunes, cerises, oignons, et un petit pain rompu. Derrière s'élève un vase de marbre blanc, orné de bas-relief représentant des enfans, et rempli de fleurs, telles que roses, trémières, capucines, cloches et autres, ainsi qu'une branche de pêcher où sont suspendues deux pêches. Ce tableau doit être regardé comme un des plus fins et des plus précieux de ce maître moderne, dont les talens variés l'ont fait admirer dans différens genres qu'il s'est plû à traiter.]] réalisée par Jean Van Os, vendue par Marivaux, achetée par Didot au prix de 146 fl. [1]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un artiste tenant sa palette, que l'on dit être celui de Vander Werff jeune. Il est de forme ovale. L'on nous assure qu'il vient de Kalinguer-Ambach, et qu'il a été conservé dans la famille de ce peintre. (Le Chevalier Adrien Vander Werff)|Le portrait d'un artiste tenant sa palette, que l'on dit être celui de Vander Werff jeune. Il est de forme ovale. L'on nous assure qu'il vient de Kalinguer-Ambach, et qu'il a été conservé dans la famille de ce peintre.]] réalisée par Le Chevalier Adrien Vander Werff, vendue par Marivaux au prix de 80 fl. [2]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une cuisine, où l'on voit sur une table du gibier, des légumes, et divers ustensiles de cuisine tant en cuivre qu'en bois. Ce tableau est rempli de goût et d'un bon effet, dans la manière de Kalf ; il est de forme ovale en travers. (Jean Olis)|L'intérieur d'une cuisine, où l'on voit sur une table du gibier, des légumes, et divers ustensiles de cuisine tant en cuivre qu'en bois. Ce tableau est rempli de goût et d'un bon effet, dans la manière de Kalf ; il est de forme ovale en travers.]] réalisée par Jean Olis, vendue par Marivaux au prix de 21 fl. [6]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un village de Hollande, représenté dans l'hiver, où des paysans sont occupés à différens travaux de la saison, tandis que d'autres patinent sur la glace. Ce piquant tableau peut être regardé comme l'un des meilleurs de ce maître. (Nicolas ou Klaas Molenaer)|La vue d'un village de Hollande, représenté dans l'hiver, où des paysans sont occupés à différens travaux de la saison, tandis que d'autres patinent sur la glace. Ce piquant tableau peut être regardé comme l'un des meilleurs de ce maître.]] réalisée par Nicolas ou Klaas Molenaer, vendue par Marivaux, achetée par Renout au prix de 80 fl. [7]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un beau paysage ouvert. L'on voit, sur le premier plan à gauche, divers animaux, tels que boeufs, moutons et mulets ; et sur le devant un pâtre qui boit dans une sébille, assis près d'une bergère. Les lointains, sur la droite, sont terminés par des montagnes. Il porte la date de 1671. Ce tableau lumineux et brillant a été attribué à Karel du Jardin, de son faire d'Italie. (Mommers)|Un beau paysage ouvert. L'on voit, sur le premier plan à gauche, divers animaux, tels que boeufs, moutons et mulets ; et sur le devant un pâtre qui boit dans une sébille, assis près d'une bergère. Les lointains, sur la droite, sont terminés par des montagnes. Il porte la date de 1671. Ce tableau lumineux et brillant a été attribué à Karel du Jardin, de son faire d'Italie.]] réalisée par Mommers, vendue par Marivaux, achetée par Adam au prix de 83 fl. [8]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre où l'on voit sur le devant un jeune homme assis sur une table, occupé à lire un cahier qu'il tient dans ses deux mains. Ses jarretières défaites, ses genoux nus, et divers travestissemens accrochés dans la chambre, pourraient indiquer un jeune acteur qui étudie son rôle. Ce tableau offre un effet piquant et une grande vérité : la touche en est large et facile, l'harmonie admirable. (Jacques Van Loo)|L'intérieur d'une chambre où l'on voit sur le devant un jeune homme assis sur une table, occupé à lire un cahier qu'il tient dans ses deux mains. Ses jarretières défaites, ses genoux nus, et divers travestissemens accrochés dans la chambre, pourraient indiquer un jeune acteur qui étudie son rôle. Ce tableau offre un effet piquant et une grande vérité : la touche en est large et facile, l'harmonie admirable.]] réalisée par Jacques Van Loo, vendue par Marivaux au prix de 80 fl. [9]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue intérieure d'une chambre rustique, où l'on remarque une femme occupée à coudre, environnée de ses deux enfans. Derrière elle est une suivante portant une écuelle près d'une auge. Quantité d'accessoires, aussi variés que bien rendus, enrichissent ce joli tableau, dont l'effet piquant et la couleur vigoureuse peuvent le faire regarder comme l'un des plus beaux de ce maître. (Thomas Wyck)|La vue intérieure d'une chambre rustique, où l'on remarque une femme occupée à coudre, environnée de ses deux enfans. Derrière elle est une suivante portant une écuelle près d'une auge. Quantité d'accessoires, aussi variés que bien rendus, enrichissent ce joli tableau, dont l'effet piquant et la couleur vigoureuse peuvent le faire regarder comme l'un des plus beaux de ce maître.]] réalisée par Thomas Wyck, vendue par Marivaux. [10]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre groupe de gibier où l'on voit un chat tenant entre ses griffes un chapon mort, un coq et autres accessoires, tels qu'un panier de jonc, un couteau et un rateau : il est aussi terminé par la vue d'un parc. Ces deux beaux ouvrages ne le cèdent en rien à son maître, qui a porté ce genre au plus haut point de perfection. (Thierry Valkenburg)|Un autre groupe de gibier où l'on voit un chat tenant entre ses griffes un chapon mort, un coq et autres accessoires, tels qu'un panier de jonc, un couteau et un rateau : il est aussi terminé par la vue d'un parc. Ces deux beaux ouvrages ne le cèdent en rien à son maître, qui a porté ce genre au plus haut point de perfection.]] réalisée par Thierry Valkenburg, vendue par Marivaux. [11]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de gibier mort, où l'on remarque un lièvre, un canard sauvage, des perdrix et autres oiseaux : divers ustensiles de chasse. Le fonds est terminé par la vue d'un beau parc, où l'on aperçoit une fontaine et un joli lointain. (Thierry Valkenburg, 1709)|Un groupe de gibier mort, où l'on remarque un lièvre, un canard sauvage, des perdrix et autres oiseaux : divers ustensiles de chasse. Le fonds est terminé par la vue d'un beau parc, où l'on aperçoit une fontaine et un joli lointain.]] réalisée par Thierry Valkenburg, 1709, vendue par Marivaux. [12]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre de négociant hollandais, où on le voit occupé à lire une lettre que sa femme semble écouter attentivement. Ils sont tous deux assis et appuyés près d'une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel sont des registres et autres accessoires ; sur le devant une chaise garnie vue par le dos. Une grande croisée placée à la gauche du tableau éclaire le tout : derrière eux est une grande armoire sur le haut de laquelle sont deux Amours et un vase. Ce tableau offre la beauté des détails de Gérard Terburg et l'effet piquant de Pierre Hooge. (Quyrin Van Brekelinkamp, 1660)|L'intérieur d'une chambre de négociant hollandais, où on le voit occupé à lire une lettre que sa femme semble écouter attentivement. Ils sont tous deux assis et appuyés près d'une table couverte d'un tapis de Turquie, sur lequel sont des registres et autres accessoires ; sur le devant une chaise garnie vue par le dos. Une grande croisée placée à la gauche du tableau éclaire le tout : derrière eux est une grande armoire sur le haut de laquelle sont deux Amours et un vase. Ce tableau offre la beauté des détails de Gérard Terburg et l'effet piquant de Pierre Hooge.]] réalisée par Quyrin Van Brekelinkamp, 1660, vendue par Marivaux au prix de 150 fl. [14]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau représente, par une nuit obscure, une illumination et un feu d'artifice à l'entrée d'un pont, et devant des maisons. Une foule de spectateurs de tout âge et de tout rang, orne ce tableau d'un genre singulier pour le maître, digne de l'harmonie et de l'effet de Rembrandt. (Egbert Vander Poel, 1654)|Ce tableau représente, par une nuit obscure, une illumination et un feu d'artifice à l'entrée d'un pont, et devant des maisons. Une foule de spectateurs de tout âge et de tout rang, orne ce tableau d'un genre singulier pour le maître, digne de l'harmonie et de l'effet de Rembrandt.]] réalisée par Egbert Vander Poel, 1654, vendue par Marivaux au prix de 150 fl. [16]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux : l'un offre Mercure qui devient amoureux de Hersé, allant avec ses compagnes au temple de Minerve. Composition de 13 figures ; l'autre offre Diane allant à la chasse, accompagnée de six de ses nymphes. Ces deux fins et précieux tableaux offrent des compositions agrestes et des lieux vraiment antiques. Un accord d'harmonie et un feuillé moëlleux concourent à leur perfection. Ils proviennent de la vente de M. Isaac Walrave à Amsterdam en 1765, sous les nos. 28, 29. (Jean Glaubert)|Deux tableaux : l'un offre Mercure qui devient amoureux de Hersé, allant avec ses compagnes au temple de Minerve. Composition de 13 figures ; l'autre offre Diane allant à la chasse, accompagnée de six de ses nymphes. Ces deux fins et précieux tableaux offrent des compositions agrestes et des lieux vraiment antiques. Un accord d'harmonie et un feuillé moëlleux concourent à leur perfection. Ils proviennent de la vente de M. Isaac Walrave à Amsterdam en 1765, sous les nos. 28, 29.]] réalisée par Jean Glaubert, vendue par Marivaux au prix de 270 fl. [18]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre de paysan, où l'on remarque un jeune homme jouant du violon et assis sur une chaise renversée, tandis qu'une femme assise et appuyée sur une table placée sur un tonneau tient un papier et s'occupe à chanter. Près d'elle un homme, vu à demi-corps et en demi-teinte, semble écouter attentivement. Quelques autres accessoires enrichissent encore ce tableau, dont la transparence, la finesse de la touche, et la belle harmonie l'ont fait attribuer à David Teniers, dont il est digne en effet. (Rickaart, 1638)|L'intérieur d'une chambre de paysan, où l'on remarque un jeune homme jouant du violon et assis sur une chaise renversée, tandis qu'une femme assise et appuyée sur une table placée sur un tonneau tient un papier et s'occupe à chanter. Près d'elle un homme, vu à demi-corps et en demi-teinte, semble écouter attentivement. Quelques autres accessoires enrichissent encore ce tableau, dont la transparence, la finesse de la touche, et la belle harmonie l'ont fait attribuer à David Teniers, dont il est digne en effet.]] réalisée par Rickaart, 1638, vendue par Marivaux, achetée par Ganay rue Montmartre No.68 au prix de 125 fl. [19]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un pays montagneux : la gauche du tableau offre des ruines et une porte de ville construite en briques, vue en demi-teinte, et dans le milieu sur le second plan un village où l'on voit sur le devant du tableau à droite un chemin où passent différens cavaliers et voyageurs. Ce tableau lumineux vient de la collection de M. A. Sidervelt, no. 36 du catalogue de sa vente en 1766. (Adrien Vander Heyden)|La vue d'un pays montagneux : la gauche du tableau offre des ruines et une porte de ville construite en briques, vue en demi-teinte, et dans le milieu sur le second plan un village où l'on voit sur le devant du tableau à droite un chemin où passent différens cavaliers et voyageurs. Ce tableau lumineux vient de la collection de M. A. Sidervelt, no. 36 du catalogue de sa vente en 1766.]] réalisée par Adrien Vander Heyden, vendue par Marivaux. [20]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de cet artiste peint par lui-même, vu de grandeur naturelle et à mi-corps. Il tient d'une main sa pipe encore fumante, et de l'autre un grand verre de vin sur lequel on lit cette devise : sine vino et venere, nihil. Ce tableau gai et plaisant est encore d'une grande vérité et prouve l'étude qu'il a faite en grand de la nature. Le chevalier Reynolds regarde ce maître comme un des peintres le plus près de la nature qui aient existé ; le suffrage d'un des grands coloristes doit appeler l'attention des véritables amateurs de l'art. (Jean Steen)|Le portrait de cet artiste peint par lui-même, vu de grandeur naturelle et à mi-corps. Il tient d'une main sa pipe encore fumante, et de l'autre un grand verre de vin sur lequel on lit cette devise : sine vino et venere, nihil. Ce tableau gai et plaisant est encore d'une grande vérité et prouve l'étude qu'il a faite en grand de la nature. Le chevalier Reynolds regarde ce maître comme un des peintres le plus près de la nature qui aient existé ; le suffrage d'un des grands coloristes doit appeler l'attention des véritables amateurs de l'art.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Marivaux, achetée par Nageon au prix de 182 fl. [21]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille femme endormie, vue à mi-corps et de grandeur naturelle ; elle est vue la tête appuyée sur sa main gauche et près d'une cloison de bois, sa main droite, à demi-fermée, tient des lunettes placées sur un grand livre ouvert devant elle, et posé sur une table couverte d'un tapis rouge ; elle a la tête couverte d'une étoffe rayée, et la poitrine d'un fichu blanc. Ce tableau est d'un effet admirable et de la plus grande vérité. La tête en est modelée ; la franchise des lumières et la vigueur des ombres sont liées avec tant d'art, que ce tableau peut être mis en parallèle avec les plus beaux de Rembrandt, sinon que ceux-ci sont plus rares à trouver. (Nicolas Maas)|Une vieille femme endormie, vue à mi-corps et de grandeur naturelle ; elle est vue la tête appuyée sur sa main gauche et près d'une cloison de bois, sa main droite, à demi-fermée, tient des lunettes placées sur un grand livre ouvert devant elle, et posé sur une table couverte d'un tapis rouge ; elle a la tête couverte d'une étoffe rayée, et la poitrine d'un fichu blanc. Ce tableau est d'un effet admirable et de la plus grande vérité. La tête en est modelée ; la franchise des lumières et la vigueur des ombres sont liées avec tant d'art, que ce tableau peut être mis en parallèle avec les plus beaux de Rembrandt, sinon que ceux-ci sont plus rares à trouver.]] réalisée par Nicolas Maas, vendue par Marivaux. [23]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme de grandeur naturelle et vue à mi-corps, la main gauche en avant sur l'appui de la croisée, tandis qu'elle tient de la droite un éventail ; elle est coiffée en cheveux avec collier, boucles d'oreille et rosette sur le devant de la poitrine, qui est couverte d'une chemisette blanche et d'un grand fichu à larges ourlets ; elle est vêtue de noir et se détache sur le fonds d'un rideau jaune, placé sur sa gauche. Ce beau haut de cabinet est d'une belle harmonie, d'un faire moëlleux et brillant digne de Rembrandt. (Ferdinand Bol)|Une jeune femme de grandeur naturelle et vue à mi-corps, la main gauche en avant sur l'appui de la croisée, tandis qu'elle tient de la droite un éventail ; elle est coiffée en cheveux avec collier, boucles d'oreille et rosette sur le devant de la poitrine, qui est couverte d'une chemisette blanche et d'un grand fichu à larges ourlets ; elle est vêtue de noir et se détache sur le fonds d'un rideau jaune, placé sur sa gauche. Ce beau haut de cabinet est d'une belle harmonie, d'un faire moëlleux et brillant digne de Rembrandt.]] réalisée par Ferdinand Bol, vendue par Marivaux. [25]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bords de la mer, sur le devant de laquelle l'on voit des pêcheurs qui débarquent leurs poissons tandis que la marée est basse : on remarque sept à huit bâtimens. Ce joli tableau, d'un beau ton de couleur, est encore d'un effet piquant. (Jean Van Kapelle)|Les bords de la mer, sur le devant de laquelle l'on voit des pêcheurs qui débarquent leurs poissons tandis que la marée est basse : on remarque sept à huit bâtimens. Ce joli tableau, d'un beau ton de couleur, est encore d'un effet piquant.]] réalisée par Jean Van Kapelle, vendue par Marivaux, achetée par Martte au prix de 65 fl. [26]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une chaumière, sur le devant de laquelle l'on voit des villageois occupés à tuer un cochon. Cette riche composition, de 24 figures de grouppes variés, est enrichie de paysages et autres accessoires dont les rayons du soleil éclairent les extrémités. (Isaac Ostade)|La vue d'une chaumière, sur le devant de laquelle l'on voit des villageois occupés à tuer un cochon. Cette riche composition, de 24 figures de grouppes variés, est enrichie de paysages et autres accessoires dont les rayons du soleil éclairent les extrémités.]] réalisée par Isaac Ostade, vendue par Marivaux au prix de 100 fl. [27]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste paysage d'une riche composition. Le devant du tableau, en partie occupé par un chemin où l'on voit un départ de chasse au faucon, et sur le devant une femme et un jeune garde appellant un des chiens ; la droite du tableau offre une étendue d'eau au bord de laquelle sont trois figures de pêcheurs ; vers le milieu du tableau dix arbres de haute futaie se détachent sur une plaine de ton lumineux, terminé par de hautes montagnes, d'un ton chaud et vaporeux, qui vont se perdre dans un ciel bien nuagé et de même genre. La gauche du tableau présente une montagne élevée et de ton vigoureux, coupée d'arbres. Ce tableau, dont l'effet piquant est aussi d'une touche légère et facile, doit être regardé comme un des beaux ouvrages de ce maître. (Frédéric Moucheron)|Un vaste paysage d'une riche composition. Le devant du tableau, en partie occupé par un chemin où l'on voit un départ de chasse au faucon, et sur le devant une femme et un jeune garde appellant un des chiens ; la droite du tableau offre une étendue d'eau au bord de laquelle sont trois figures de pêcheurs ; vers le milieu du tableau dix arbres de haute futaie se détachent sur une plaine de ton lumineux, terminé par de hautes montagnes, d'un ton chaud et vaporeux, qui vont se perdre dans un ciel bien nuagé et de même genre. La gauche du tableau présente une montagne élevée et de ton vigoureux, coupée d'arbres. Ce tableau, dont l'effet piquant est aussi d'une touche légère et facile, doit être regardé comme un des beaux ouvrages de ce maître.]] réalisée par Frédéric Moucheron, vendue par Marivaux. [29]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'encoignure de la maison d'une auberge, où l'on voit un cavalier monté sur un cheval pommelé, et semble converser avec le maître du logis, en attendant que son domestique remonte sur son cheval. Tableau charmant de couleur, d'une touche ferme et du plus beau faire du maître ; c'est une des productions de choix pour les vrais amateurs. (Albert Kuyp)|L'encoignure de la maison d'une auberge, où l'on voit un cavalier monté sur un cheval pommelé, et semble converser avec le maître du logis, en attendant que son domestique remonte sur son cheval. Tableau charmant de couleur, d'une touche ferme et du plus beau faire du maître ; c'est une des productions de choix pour les vrais amateurs.]] réalisée par Albert Kuyp, vendue par Marivaux au prix de 250 fl. [30]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un grand chemin qui conduit à un moulin et à un village de Hollande. Il est orné de jolies figures qui offrent la vigueur et l'esprit d'Adrien Van Ostade. Le paysage est d'un feuillé léger et transparent. Ce tableau représente une grande imitation de la nature. (Pierre-Jean Van Asch)|La vue d'un grand chemin qui conduit à un moulin et à un village de Hollande. Il est orné de jolies figures qui offrent la vigueur et l'esprit d'Adrien Van Ostade. Le paysage est d'un feuillé léger et transparent. Ce tableau représente une grande imitation de la nature.]] réalisée par Pierre-Jean Van Asch, vendue par Marivaux, achetée par Darlait au prix de 80.5 fl. [31]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un château de la province d'Utrecht. La gauche représente des dunes sabloneuses avec chemin où l'on remarque un valet portant des faucons, et plusieurs autres figures. Ce tableau, d'une grande vérité, offre toutes les beautés de Jean Van Hagen. Les vrais tableaux de ce maître sont fort rares. (Antoine Waterloo)|La vue d'un château de la province d'Utrecht. La gauche représente des dunes sabloneuses avec chemin où l'on remarque un valet portant des faucons, et plusieurs autres figures. Ce tableau, d'une grande vérité, offre toutes les beautés de Jean Van Hagen. Les vrais tableaux de ce maître sont fort rares.]] réalisée par Antoine Waterloo, vendue par Marivaux au prix de 60 fl. [32]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith se disposant à couper la tête à Holoferne, composition de cinq figures. Elle est vêtue d'une robe rouge à manches jaunes, la tête couverte d'un chapeau bleu à plumes blanches, tirant le sabre de son fourreau. Holoferne est endormi sur le devant du lit, deux enfans relèvent les rideaux : derrière Judith, l'on voit une vieille femme tenant une lanterne. Sa couleur riche et piquante l'a fait attribuer à Rubens, son maître. (Devos)|Judith se disposant à couper la tête à Holoferne, composition de cinq figures. Elle est vêtue d'une robe rouge à manches jaunes, la tête couverte d'un chapeau bleu à plumes blanches, tirant le sabre de son fourreau. Holoferne est endormi sur le devant du lit, deux enfans relèvent les rideaux : derrière Judith, l'on voit une vieille femme tenant une lanterne. Sa couleur riche et piquante l'a fait attribuer à Rubens, son maître.]] réalisée par Devos, vendue par Marivaux au prix de 52 fl. [38]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête de Cérès, riche composition de vingt-sept figures : cette déesse est représentée assise, ayant l'air de s'entretenir avec Bacchus, placé à sa droite sur la gauche du tableau. La droite est occupée par deux belles femmes debout et par un grouppe de trois enfans, portant une corne d'abondance remplie de fruits. Trois Amours placés au-dessus de la déesse répandent des fleurs sur elle, tandis qu'une nymphe qui est derrière elle, la couronne. Breughel l'a enrichie d'un paysage dont la fraîcheur, la finesse et la variété ne laissent rien à désirer. Quant aux figures, on peut les comparer, pour la beauté, à celles de Jean Rothennamer. Ce magnifique tableau peut être admiré comme l'un des plus beaux et des plus capitaux connus de ce maître ; il est justement cité avec éloge par Houbraken, Weyerman, et a passé successivement dans les premiers cabinets de la Hollande, entr'autres dans ceux de M. d'Orvielle, vendu en 1705 ; à M. Schuylemburg, en 1735 ; enfin à M. Dacosta, en 1764. (Henri Van Balen)|Fête de Cérès, riche composition de vingt-sept figures : cette déesse est représentée assise, ayant l'air de s'entretenir avec Bacchus, placé à sa droite sur la gauche du tableau. La droite est occupée par deux belles femmes debout et par un grouppe de trois enfans, portant une corne d'abondance remplie de fruits. Trois Amours placés au-dessus de la déesse répandent des fleurs sur elle, tandis qu'une nymphe qui est derrière elle, la couronne. Breughel l'a enrichie d'un paysage dont la fraîcheur, la finesse et la variété ne laissent rien à désirer. Quant aux figures, on peut les comparer, pour la beauté, à celles de Jean Rothennamer. Ce magnifique tableau peut être admiré comme l'un des plus beaux et des plus capitaux connus de ce maître ; il est justement cité avec éloge par Houbraken, Weyerman, et a passé successivement dans les premiers cabinets de la Hollande, entr'autres dans ceux de M. d'Orvielle, vendu en 1705 ; à M. Schuylemburg, en 1735 ; enfin à M. Dacosta, en 1764.]] réalisée par Henri Van Balen, vendue par Marivaux. [39]
  • 1806.06.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Jouaillier pesant d'anciennes monnaies, sa femme est assise à côté de lui, tourne le feuillet d'un manuscrit sur lequel on apperçoit une miniature représentant la Vierge et l'Enfant Jésus, figures demi-proportion de nature, et une à mi-corps : elles sont appuyées sur une table couverte d'un drap vert, où l'on voit sur le devant un miroir concave représentant une croisée de vis-à-vis, et dans l'intérieur de l'appartement un homme vêtu de rouge, tenant un livre, et ayant une main appuyée sur la croisée ; un poids de marc, des perles, un vase de cristal de roche monté en or, quatre bagues de saphir et rubis passés dans un rouleau de carte ; le fond de l'appartement boisé offre sur deux tablettes des boîtes, des registres, un flambeau avec une chandelle ; sur la plus haute une bouteille, un plat d'argent relevé en bosse et ciselé, une orange, trois registres, un rouleau de papiers et autres objets. A droite une porte entr'ouverte laisse voir dans la rue deux hommes qui semblent parler d'affaires importantes. Ce rare tableau est curieux, Io. sous le rapport de l'ancienneté et de sa belle conservation ; 2o. par des beautés réelles de l'art. Il est peu de maîtres qui aient peint une tête plus vraie, plus vigoureuse et d'une plus belle couleur que celle du bijoutier. Ce petit tableau, réfléchi dans le verre concave, est d'une grande beauté, de couleur d'armoise et d'une belle exécution ; en un mot, c'est un tableau classique et de premier ordre pour toutes les collections de l'école flamande. (Quintin Matsys, dit le Maréchal d'Anvers)|Un Jouaillier pesant d'anciennes monnaies, sa femme est assise à côté de lui, tourne le feuillet d'un manuscrit sur lequel on apperçoit une miniature représentant la Vierge et l'Enfant Jésus, figures demi-proportion de nature, et une à mi-corps : elles sont appuyées sur une table couverte d'un drap vert, où l'on voit sur le devant un miroir concave représentant une croisée de vis-à-vis, et dans l'intérieur de l'appartement un homme vêtu de rouge, tenant un livre, et ayant une main appuyée sur la croisée ; un poids de marc, des perles, un vase de cristal de roche monté en or, quatre bagues de saphir et rubis passés dans un rouleau de carte ; le fond de l'appartement boisé offre sur deux tablettes des boîtes, des registres, un flambeau avec une chandelle ; sur la plus haute une bouteille, un plat d'argent relevé en bosse et ciselé, une orange, trois registres, un rouleau de papiers et autres objets. A droite une porte entr'ouverte laisse voir dans la rue deux hommes qui semblent parler d'affaires importantes. Ce rare tableau est curieux, Io. sous le rapport de l'ancienneté et de sa belle conservation ; 2o. par des beautés réelles de l'art. Il est peu de maîtres qui aient peint une tête plus vraie, plus vigoureuse et d'une plus belle couleur que celle du bijoutier. Ce petit tableau, réfléchi dans le verre concave, est d'une grande beauté, de couleur d'armoise et d'une belle exécution ; en un mot, c'est un tableau classique et de premier ordre pour toutes les collections de l'école flamande.]] réalisée par Quintin Matsys, dit le Maréchal d'Anvers, vendue par Marivaux. [40]