Ventes d'œuvres le 1806.06.10

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  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une prairie où l'on remarque, sur la gauche, trois vaches accroupies, et deux debout ; derrière un arbre, et plus loin, sur une hauteur, une maison de paysans environnée d'arbres, et en avant quelques bestiaux. A droite, sur le devant, deux chèvres et deux petits chevreaux. Sur le troisième plan, un pâtre assis au pied d'un saule, qui semble regarder un troupeau de moutons. Le fonds est terminé par une ville, une étendue d'eau, et des barques à la voile. Une couleur fraîche et brillante, jointe à un faire facile et transparent, prouvent évidemment les talens de ce jeune artiste. (Deroy, Peintre vivant à Bruxelles)|La vue d'une prairie où l'on remarque, sur la gauche, trois vaches accroupies, et deux debout ; derrière un arbre, et plus loin, sur une hauteur, une maison de paysans environnée d'arbres, et en avant quelques bestiaux. A droite, sur le devant, deux chèvres et deux petits chevreaux. Sur le troisième plan, un pâtre assis au pied d'un saule, qui semble regarder un troupeau de moutons. Le fonds est terminé par une ville, une étendue d'eau, et des barques à la voile. Une couleur fraîche et brillante, jointe à un faire facile et transparent, prouvent évidemment les talens de ce jeune artiste.]] réalisée par Deroy, Peintre vivant à Bruxelles, vendue par Marivaux. [1]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage aussi varié qu'agréable où l'on remarque, à gauche, une prairie et des bestiaux, le milieu occupé par un lac sur lequel l'on voit plusieurs petites barques à la voile. Cet habile artiste prouve ici par trois genres variés l'étude qu'il a faite de la nature sous ses différens aspects. (Jean Van Os)|Un paysage aussi varié qu'agréable où l'on remarque, à gauche, une prairie et des bestiaux, le milieu occupé par un lac sur lequel l'on voit plusieurs petites barques à la voile. Cet habile artiste prouve ici par trois genres variés l'étude qu'il a faite de la nature sous ses différens aspects.]] réalisée par Jean Van Os, vendue par Marivaux. [2]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau représentant du gibier mort, tels qu'un lièvre, un faisan, un lapin, diverses fleurs, plantes, ruines et paysages terminés par une grande étendue d'eau. Ce tableau a le don du précieux fini et d'une couleur brillante qui lui donnent un charme particulier. (Jean Van Os)|Un tableau représentant du gibier mort, tels qu'un lièvre, un faisan, un lapin, diverses fleurs, plantes, ruines et paysages terminés par une grande étendue d'eau. Ce tableau a le don du précieux fini et d'une couleur brillante qui lui donnent un charme particulier.]] réalisée par Jean Van Os, vendue par Marivaux. [3]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'une belle femme assise et vue jusqu'au dessous des genoux ; elle est au pied d'une colonne, tenant de la main droite une draperie bleue, et de la gauche un bouquet de fleurs. Le fonds offre la vue d'un jardin où l'on apperçoit une statue de femme. La rareté des ouvrages de cet habile peintre et l'extrême beauté de ce tableau ne laissent rien à desirer : il se trouve cité par Descamps. (Le Chevalier Adrien Vander Werff, 1695)|Le portrait d'une belle femme assise et vue jusqu'au dessous des genoux ; elle est au pied d'une colonne, tenant de la main droite une draperie bleue, et de la gauche un bouquet de fleurs. Le fonds offre la vue d'un jardin où l'on apperçoit une statue de femme. La rareté des ouvrages de cet habile peintre et l'extrême beauté de ce tableau ne laissent rien à desirer : il se trouve cité par Descamps.]] réalisée par Le Chevalier Adrien Vander Werff, 1695, vendue par Marivaux. [5]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des bergers, composition de dix-huit figures. L'effet et le style de Rembrandt dominent dans ce tableau ; sa touche fine et transparente concourent à en faire l'un des meilleurs de ce maître. Les amateurs sont priés de ne pas confondre ce Dewitt avec Jacques Dewitt, qui a peint la maison-de-ville d'Amsterdam ; artiste beaucoup plus moderne que celui-ci, et dont nous connaissons beaucoup d'ouvrages, mais dont les auteurs n'ont pas éclairci l'histoire. Il paraît être Pierre Dewitt, surnommé Candide. Ils sont au nombre de trois à la galerie de Vienne. (Jacques de Witt)|L'adoration des bergers, composition de dix-huit figures. L'effet et le style de Rembrandt dominent dans ce tableau ; sa touche fine et transparente concourent à en faire l'un des meilleurs de ce maître. Les amateurs sont priés de ne pas confondre ce Dewitt avec Jacques Dewitt, qui a peint la maison-de-ville d'Amsterdam ; artiste beaucoup plus moderne que celui-ci, et dont nous connaissons beaucoup d'ouvrages, mais dont les auteurs n'ont pas éclairci l'histoire. Il paraît être Pierre Dewitt, surnommé Candide. Ils sont au nombre de trois à la galerie de Vienne.]] réalisée par Jacques de Witt, vendue par Marivaux. [7]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on remarque des moutons et beliers vus d'un jour demi-teinte. Sur le troisième plan, l'on voit une bergère près d'une grange, qui garde ses moutons éclairés par les rayons du soleil. Ce tableau, rempli de détails variés et piquans, sera pris au premier aspect pour un beau Vander Does. (Vander Meer, le jeune, 1678, Élève d'Adrien Vandevelden)|Un paysage où l'on remarque des moutons et beliers vus d'un jour demi-teinte. Sur le troisième plan, l'on voit une bergère près d'une grange, qui garde ses moutons éclairés par les rayons du soleil. Ce tableau, rempli de détails variés et piquans, sera pris au premier aspect pour un beau Vander Does.]] réalisée par Vander Meer, le jeune, 1678, Élève d'Adrien Vandevelden, vendue par Marivaux. [8]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une prairie, bordée sur la droite par un chemin, où l'on voit un homme et une femme bien vêtus, précédés de leur enfant, qui joue avec un chien, et derrière eux une femme portant des seaux de lait. Douze vaches ornent la prairie, sur le devant de laquelle s'élèvent trois arbres, dont un est dépouillé de ses feuilles. Ce joli tableau offre l'aspect des compositions de Paul Potter. Il serait difficile d'en rencontrer un meilleur de ce maître. (Albert Klomp)|La vue d'une prairie, bordée sur la droite par un chemin, où l'on voit un homme et une femme bien vêtus, précédés de leur enfant, qui joue avec un chien, et derrière eux une femme portant des seaux de lait. Douze vaches ornent la prairie, sur le devant de laquelle s'élèvent trois arbres, dont un est dépouillé de ses feuilles. Ce joli tableau offre l'aspect des compositions de Paul Potter. Il serait difficile d'en rencontrer un meilleur de ce maître.]] réalisée par Albert Klomp, vendue par Marivaux. [12]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet allégorique que l'on pourrait appeler l'hiver ; figures de grandeur naturelle, où l'on remarque sur la gauche une femme à demi-nue, assise devant une poële de feu allumé : derrière elle, un jeune enfant se chauffe et regarde celui qui souffle le feu, tandis qu'un homme nu apporte un fagot. (Nicolas Verkolie)|Un sujet allégorique que l'on pourrait appeler l'hiver ; figures de grandeur naturelle, où l'on remarque sur la gauche une femme à demi-nue, assise devant une poële de feu allumé : derrière elle, un jeune enfant se chauffe et regarde celui qui souffle le feu, tandis qu'un homme nu apporte un fagot.]] réalisée par Nicolas Verkolie, vendue par Marivaux. [13]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un bois touffu éclairé par les rayons de la lune. L'on voit sur le devant une jeune femme auprès de laquelle est un jeune homme assis ; ils ont le costume espagnol : l'homme a près de lui sa guitare : tableau harmonieux et d'une effet piquant. (Le Chevalier Charles de Moor)|La vue d'un bois touffu éclairé par les rayons de la lune. L'on voit sur le devant une jeune femme auprès de laquelle est un jeune homme assis ; ils ont le costume espagnol : l'homme a près de lui sa guitare : tableau harmonieux et d'une effet piquant.]] réalisée par Le Chevalier Charles de Moor, vendue par Marivaux. [15]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un fort chien de trois couleurs, dont le dessus du corps est noir, portant une longue queue. Il est vu à l'attache, appuyé sur ses pattes de derrière, ayant devant lui un panier renversé d'où il a tiré des intestins de veau. Il a la tête retournée et vue presque de profil, montrant les dents à deux autres chiens alléchés par le met qui lui est servi. Un plancher de briques de champ et la base d'un pilastre terminent ce tableau. L'on peut dire ici sans exagération que l'art est poussé au plus haut point de perfection où il est possible d'atteindre. Dessin savant, couleur riche et transparente, portent ce tableau à un tel degré de vérité, qu'il n'est aucune collection connue où l'on puisse voir rien de semblable. Nous avons suivi la signature et la date qu'il porte. "Quelques personnes ont paru vouloir attribuer ce magnifique tableau à Sneyders dont il rappelle jusqu'à un certain point le faire et le genre. Sneyders étant mort en 1657, ses compositions étaient déjà répandues dans les cabinets lorsque la célébrité de Paul Potter a commencé. Il n'est donc pas étonnant que cet habile artiste à qui le mérite particulier des tableaux de Sneyders ne pouvait échapper, n'ait cherché, dans leur étude, à perdre la manière un peu sèche et lourde qu'on pouvait lui reprocher. Les personnes qui se donneront la peine de faire un examen attentif des tableaux de Paul Potter réunis au Musée Napoléon, partageront sans doute notre opinion, sur-tout si elles comparent les nos. 446 et 448 avec le no. 449 représentant des boeufs et des cochons dans un pâturage près d'une chaumière ; tableau portant la date de 1652 ; elles reconnaîtront qu'alors P. Potter travaillait moins dans la pâte et avait acquis une franchise de touche qui ne se remarque pas dans ses premiers ouvrages. Quoi qu'il en puisse être, ce tableau sera toujours regardé comme un chef-d'oeuvre, et il n'est pas un peintre qui n'eût à se glorifier de l'avoir exécuté. Sous ce rapport, il ne peut donc qu'être distingué par les vrais amateurs, par ceux qui jugent et apprécient un ouvrage sur son mérite réel, et non d'après la célébrité plus ou moins méritée du peintre à qui il est attribué. Aussi se serait-on abstenu de hasarder ces observations, si l'importance du tableau ne rattachait pas à l'histoire de l'art la connaissance positive de son auteur". (Article communiqué.) (Paul Potter, 1653)|Un fort chien de trois couleurs, dont le dessus du corps est noir, portant une longue queue. Il est vu à l'attache, appuyé sur ses pattes de derrière, ayant devant lui un panier renversé d'où il a tiré des intestins de veau. Il a la tête retournée et vue presque de profil, montrant les dents à deux autres chiens alléchés par le met qui lui est servi. Un plancher de briques de champ et la base d'un pilastre terminent ce tableau. L'on peut dire ici sans exagération que l'art est poussé au plus haut point de perfection où il est possible d'atteindre. Dessin savant, couleur riche et transparente, portent ce tableau à un tel degré de vérité, qu'il n'est aucune collection connue où l'on puisse voir rien de semblable. Nous avons suivi la signature et la date qu'il porte. "Quelques personnes ont paru vouloir attribuer ce magnifique tableau à Sneyders dont il rappelle jusqu'à un certain point le faire et le genre. Sneyders étant mort en 1657, ses compositions étaient déjà répandues dans les cabinets lorsque la célébrité de Paul Potter a commencé. Il n'est donc pas étonnant que cet habile artiste à qui le mérite particulier des tableaux de Sneyders ne pouvait échapper, n'ait cherché, dans leur étude, à perdre la manière un peu sèche et lourde qu'on pouvait lui reprocher. Les personnes qui se donneront la peine de faire un examen attentif des tableaux de Paul Potter réunis au Musée Napoléon, partageront sans doute notre opinion, sur-tout si elles comparent les nos. 446 et 448 avec le no. 449 représentant des boeufs et des cochons dans un pâturage près d'une chaumière ; tableau portant la date de 1652 ; elles reconnaîtront qu'alors P. Potter travaillait moins dans la pâte et avait acquis une franchise de touche qui ne se remarque pas dans ses premiers ouvrages. Quoi qu'il en puisse être, ce tableau sera toujours regardé comme un chef-d'oeuvre, et il n'est pas un peintre qui n'eût à se glorifier de l'avoir exécuté. Sous ce rapport, il ne peut donc qu'être distingué par les vrais amateurs, par ceux qui jugent et apprécient un ouvrage sur son mérite réel, et non d'après la célébrité plus ou moins méritée du peintre à qui il est attribué. Aussi se serait-on abstenu de hasarder ces observations, si l'importance du tableau ne rattachait pas à l'histoire de l'art la connaissance positive de son auteur". (Article communiqué.)]] réalisée par Paul Potter, 1653, vendue par Marivaux. [17]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau offre une composition aussi plaisante que singulière ; l'on croit y reconnaître la descente de Don Quichotte aux enfers. Ce tableau, rempli de divers grotesques plus plaisans les uns que les autres, est d'un détail extraordinaire tant par sa finesse que par sa beauté. (Corneil Zaftleven, 1652)|Ce tableau offre une composition aussi plaisante que singulière ; l'on croit y reconnaître la descente de Don Quichotte aux enfers. Ce tableau, rempli de divers grotesques plus plaisans les uns que les autres, est d'un détail extraordinaire tant par sa finesse que par sa beauté.]] réalisée par Corneil Zaftleven, 1652, vendue par Marivaux. [18]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph présentant son père Jacob à Pharaon ; composition de six figures principales. L'on voit le roi assis sur son trône, levant son sceptre et l'accueillant avec bonté : ce vieillard, agenouillé devant lui, ouvre ses bras, et semble lui parler avec un grand respect. Le fonds et le milieu du tableau laissent voir des gardes et un peuple nombreux. Il est difficile de voir plus de vérité et une plus parfaite imitation de la nature. La richesse des étoffes et la belle manière dont elles sont traitées, réunies à une grande harmonie, nous font regarder ce tableau comme l'un des plus beaux ouvrages de ce maître ; il n'est pas de galerie ni de cabinet où ce tableau, aussi important par le capital de sa composition que par son admirable exécution, ne tienne le premier rang. (Jean Victors, 1652)|Joseph présentant son père Jacob à Pharaon ; composition de six figures principales. L'on voit le roi assis sur son trône, levant son sceptre et l'accueillant avec bonté : ce vieillard, agenouillé devant lui, ouvre ses bras, et semble lui parler avec un grand respect. Le fonds et le milieu du tableau laissent voir des gardes et un peuple nombreux. Il est difficile de voir plus de vérité et une plus parfaite imitation de la nature. La richesse des étoffes et la belle manière dont elles sont traitées, réunies à une grande harmonie, nous font regarder ce tableau comme l'un des plus beaux ouvrages de ce maître ; il n'est pas de galerie ni de cabinet où ce tableau, aussi important par le capital de sa composition que par son admirable exécution, ne tienne le premier rang.]] réalisée par Jean Victors, 1652, vendue par Marivaux. [19]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de chambre. Composition de neuf figures, dont quatre placées sur le devant s'occupent à jouer aux cartes ; différens accessoires enrichissent cette composition d'un dessin correct et d'une touche facile. Il se trouve cité par Descamps, comme provenant du cabinet de Bisschop. (André Both)|Un intérieur de chambre. Composition de neuf figures, dont quatre placées sur le devant s'occupent à jouer aux cartes ; différens accessoires enrichissent cette composition d'un dessin correct et d'une touche facile. Il se trouve cité par Descamps, comme provenant du cabinet de Bisschop.]] réalisée par André Both, vendue par Marivaux. [20]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est posée une perdrix et quatre différens autres oiseaux morts. Beaucoup de vérité, une grande légéreté de couleur et de pinceau font admirer ce tableau de maître, rare à rencontrer. (Jean Van Lelinberg, 1650)|Une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est posée une perdrix et quatre différens autres oiseaux morts. Beaucoup de vérité, une grande légéreté de couleur et de pinceau font admirer ce tableau de maître, rare à rencontrer.]] réalisée par Jean Van Lelinberg, 1650, vendue par Marivaux. [21]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le propre portrait de ce grand peintre, vu à mi-corps et de grandeur naturelle sur l'appui d'une croisée, la tête appuyée sur le poignet de son bras droit, et couverte d'une tocque noire : il est vêtu d'un habit brun à manches crevées, le bras gauche couvert de son manteau avec collet, et poignet de chemise blanche. Ce portrait, d'un grand effet, n'est éclairé que sur le bas du visage et sur le poignet ; le reste est d'une demi-teinte claire et transparente ; sa date prouve qu'il était dans sa plus grande force. L'estime éclatante que l'on porte aux ouvrages de ce grand peintre, ne nous laisse aucun doute sur l'empressement que l'on mettra à se procurer celui-ci. (Rembrandt Van Ryn, 1650)|Le propre portrait de ce grand peintre, vu à mi-corps et de grandeur naturelle sur l'appui d'une croisée, la tête appuyée sur le poignet de son bras droit, et couverte d'une tocque noire : il est vêtu d'un habit brun à manches crevées, le bras gauche couvert de son manteau avec collet, et poignet de chemise blanche. Ce portrait, d'un grand effet, n'est éclairé que sur le bas du visage et sur le poignet ; le reste est d'une demi-teinte claire et transparente ; sa date prouve qu'il était dans sa plus grande force. L'estime éclatante que l'on porte aux ouvrages de ce grand peintre, ne nous laisse aucun doute sur l'empressement que l'on mettra à se procurer celui-ci.]] réalisée par Rembrandt Van Ryn, 1650, vendue par Marivaux. [22]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux : l'un représente un choc de cavalerie terminé par un paysage et un ciel des plus frais et des plus brillans ; l'autre offre une vue de ville et paysage, où l'on remarque sur le devant du tableau le prince Eugène accompagné de plusieurs cavaliers. Il est difficile de trouver rien de plus fin de cet habile artiste, qui a souvent approché de Philippe Wouvermans. (Jean Van Hugtenburg)|Deux tableaux : l'un représente un choc de cavalerie terminé par un paysage et un ciel des plus frais et des plus brillans ; l'autre offre une vue de ville et paysage, où l'on remarque sur le devant du tableau le prince Eugène accompagné de plusieurs cavaliers. Il est difficile de trouver rien de plus fin de cet habile artiste, qui a souvent approché de Philippe Wouvermans.]] réalisée par Jean Van Hugtenburg, vendue par Marivaux. [23]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue de l'ancien village d'Egmont-sur-mer, près de Harlem, prise du haut des dunes. L'on voit les différentes routes qui y conduisent, ornées de petites figures et voitures ; le fonds est terminé par une grande étendue de mer. Ce tableau rempli de vigueur et d'harmonie peut être considéré comme ayant été fait dans le meilleur tems de cet habile peintre. (Jacques Ruisdaal)|La vue de l'ancien village d'Egmont-sur-mer, près de Harlem, prise du haut des dunes. L'on voit les différentes routes qui y conduisent, ornées de petites figures et voitures ; le fonds est terminé par une grande étendue de mer. Ce tableau rempli de vigueur et d'harmonie peut être considéré comme ayant été fait dans le meilleur tems de cet habile peintre.]] réalisée par Jacques Ruisdaal, vendue par Marivaux. [25]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Attaque d'un convoi militaire par un détachement de cavalerie ; à gauche et sur le second plan, l'on voit une éminence de terre où sont placés des tirailleurs. Cette composition, d'une vingtaine de figures principales, offre encore sur la gauche plusieurs arbres d'un beau feuillé, et dans le lointain divers combattans. Des montagnes dont la cîme est éclairée par un soleil couchant, terminent le fonds. Ce tableau, du beau faire de N. Berchem, est capital ; il vient originairement du cabinet de M. Van Swieten, vendu sous le no. 156, à La Haye, en 1731. (Nicolas Berchem)|Attaque d'un convoi militaire par un détachement de cavalerie ; à gauche et sur le second plan, l'on voit une éminence de terre où sont placés des tirailleurs. Cette composition, d'une vingtaine de figures principales, offre encore sur la gauche plusieurs arbres d'un beau feuillé, et dans le lointain divers combattans. Des montagnes dont la cîme est éclairée par un soleil couchant, terminent le fonds. Ce tableau, du beau faire de N. Berchem, est capital ; il vient originairement du cabinet de M. Van Swieten, vendu sous le no. 156, à La Haye, en 1731.]] réalisée par Nicolas Berchem, vendue par Marivaux. [29]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une maison de paysans. Composition de huit figures dont six principales placées à l'entour d'une table qui est devant une cheminée à la droite du tableau. Ce maître a souvent réuni la vigueur d'Adrien Van Ostade, la transparence de Brauwer et la touche fine et spirituelle de David Teniers. Ce fin tableau vient du cabinet de M. Dacostat, sous le no.68, du catalogue de sa vente faite en 1764. (Henri-Martin Rokes Zorg)|L'intérieur d'une maison de paysans. Composition de huit figures dont six principales placées à l'entour d'une table qui est devant une cheminée à la droite du tableau. Ce maître a souvent réuni la vigueur d'Adrien Van Ostade, la transparence de Brauwer et la touche fine et spirituelle de David Teniers. Ce fin tableau vient du cabinet de M. Dacostat, sous le no.68, du catalogue de sa vente faite en 1764.]] réalisée par Henri-Martin Rokes Zorg, vendue par Marivaux. [30]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage. La gauche représente un fort tronc d'arbre, environné de diverses plantes grouppées avec un goût particulier à cet habile maître. Derrière l'on apperçoit une chaumière rustique, et sur le devant un chien blanc et roux, qui pourrait bien avoir été exécuté par Paul Potter, pour un amateur qui, selon les apparences, desirait avoir le portrait de son chien. Au total, ce tableau offre une solidité de ton, une touche ferme et piquante, justement estimées des artistes et des amateurs. (Jean Winantz)|Un paysage. La gauche représente un fort tronc d'arbre, environné de diverses plantes grouppées avec un goût particulier à cet habile maître. Derrière l'on apperçoit une chaumière rustique, et sur le devant un chien blanc et roux, qui pourrait bien avoir été exécuté par Paul Potter, pour un amateur qui, selon les apparences, desirait avoir le portrait de son chien. Au total, ce tableau offre une solidité de ton, une touche ferme et piquante, justement estimées des artistes et des amateurs.]] réalisée par Jean Winantz, vendue par Marivaux. [37]
  • 1806.06.10/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le départ de Mars pour la guerre ; riche composition de douze figures principales. L'on voit sur la gauche les portes du temple de Janus ouvertes, la terre vêtue de noir et éplorée, Vénus et l'Amour essayant en vain de retenir le héros, qui est entraîné par la Discorde qui secoue son flambeau. Déjà l'architecture, la musique, les arts et la fécondité sont renversés : ce tableau connu par celui qui était dans la galerie de Florence, qui est maintenant au musée, se trouve aussi gravé ; l'on regarde celui-ci comme une première pensée du grand, les amateurs en jugeront. (Pierre-Paul Rubens)|Le départ de Mars pour la guerre ; riche composition de douze figures principales. L'on voit sur la gauche les portes du temple de Janus ouvertes, la terre vêtue de noir et éplorée, Vénus et l'Amour essayant en vain de retenir le héros, qui est entraîné par la Discorde qui secoue son flambeau. Déjà l'architecture, la musique, les arts et la fécondité sont renversés : ce tableau connu par celui qui était dans la galerie de Florence, qui est maintenant au musée, se trouve aussi gravé ; l'on regarde celui-ci comme une première pensée du grand, les amateurs en jugeront.]] réalisée par Pierre-Paul Rubens, vendue par Marivaux. [38]