Ventes d'œuvres le 1806.10.02
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- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Buste de Minerve, couronné de fleurs par deux enfans, & terminé en rinceaux d'ornemens. réalisée par M.r Sauvage, vendue par Lebrun, achetée par Henry au prix de 17 fl. [1]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Bas-Reliefs en grisaille, représentant des jeux d'amours & d'enfans. Ces sortes de bas-reliefs peuvent aller à toute sorte de place ; & l'on sait que M. Sauvage est le premier peintre dans ce genre. réalisée par M.r Sauvage, vendue par Lebrun, achetée par Henry au prix de 36 fl. [2]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Education de la Vierge par Sainte-Anne, en présence de plusieurs Chérubins. Cette composition est d'un effet & d'une harmonie dignes de Rembrand, dont M. Fragonard a su apprécier le génie. réalisée par Honoré Fragonard, vendue par Lebrun, achetée par Lafontaine au prix de 60 fl. [3]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Adoration des Bergers. Composition de neuf figures, gravées par Cars. Ce beau Tableau a passé dans plusieurs belles collections connues. réalisée par Carle Vanloo, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 136 fl. [4]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un départ pour la chasse, composition de cinq figures. Le fond est terminé par un paysage. réalisée par Forets, vendue par Lebrun, achetée par Renout au prix de 10.5 fl. [5]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Joueuse de Guitare surprise dans un jardin, composition de six figures ; Tableau digne du Titien pour la couleur. Il se trouve gravé dans l'oeuvre de ce maître par C. N. Cochin. réalisée par Antoine Watteau, vendue par Lebrun, achetée par Renout au prix de 80.5 fl. [6]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-Charles Boromée, communiant les pestiférés dans l'hôpital de Milan, composition capitale de 18 figures. Il se trouve gravé par de Pailly à Rome, où Mignard a changé dans l'estampe les bras du Saint-Charles, pour qu'il ne donne pas la communion de la main gauche. Ce Tableau précieux appartenoit jadis à l'archevêque de Vintimille. C'est avec de tels Tableaux que l'on peut répondre aux détracteurs de l'école française. Composition sage, expression, dessin d'un beau caractère, couleur forte & harmonieuse ; toutes les qualités de l'art sont portées à un tel point, dans ce Tableau, que les uns le prennent pour un Dominiquain, les autres pour un Carrache, &c. Ce Tableau est digne de figurer dans le Musée avec honneur, étant un des plus précieux de chevalet que Mignard ait faits. (Pierre Mignard Rome)|Saint-Charles Boromée, communiant les pestiférés dans l'hôpital de Milan, composition capitale de 18 figures. Il se trouve gravé par de Pailly à Rome, où Mignard a changé dans l'estampe les bras du Saint-Charles, pour qu'il ne donne pas la communion de la main gauche. Ce Tableau précieux appartenoit jadis à l'archevêque de Vintimille. C'est avec de tels Tableaux que l'on peut répondre aux détracteurs de l'école française. Composition sage, expression, dessin d'un beau caractère, couleur forte & harmonieuse ; toutes les qualités de l'art sont portées à un tel point, dans ce Tableau, que les uns le prennent pour un Dominiquain, les autres pour un Carrache, &c. Ce Tableau est digne de figurer dans le Musée avec honneur, étant un des plus précieux de chevalet que Mignard ait faits.]] réalisée par Pierre Mignard Rome, vendue par Lebrun, achetée par Dufourny au prix de 1810 fl. [7]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jupiter & Antiope, accompagnés de l'Amour. Figures de grandeur naturelle. Ce Tableau capital est du plus grand intérêt par sa belle composition, par sa couleur vigoureuse, & rappelle les chef-d'oeuvres de l'Italie dont Lebrun, ce vaste génie, s'étoit pénétré. (Charles Lebrun)|Jupiter & Antiope, accompagnés de l'Amour. Figures de grandeur naturelle. Ce Tableau capital est du plus grand intérêt par sa belle composition, par sa couleur vigoureuse, & rappelle les chef-d'oeuvres de l'Italie dont Lebrun, ce vaste génie, s'étoit pénétré.]] réalisée par Charles Lebrun, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 360 fl. [8]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Adoration des Bergers, composition de dix figures ; Tableau non terminé. C'est le dernier qu'il ait fait. Ses peintures sont fort rares, & l'on y remarque la belle manière de peindre du Guide. réalisée par Pierre Pujet, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 135 fl. [9]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Maison de paysan, au milieu de laquelle on voit une table placée sur un tonneau, entourée d'une femme assise, vu de profil, tenant un verre de vin ; à sa droite, un petit garçon à qui un vieillard semble parler, & se disposant à couper de la viande qui est dans un plat ; derrière eux, un grand garçon debout, tenant une cruche. A droite & sur le premier plan, une fontaine de cuivre rouge, un chaudron de cuivre jaune, une botte de poireaux, plusieurs plats & assiettes d'étain, sceaux, balets & torchons, placés sur le devant d'un puits en briques. Nombre d'accessoires pitoresques & piquans concourent à la richesse & à la perfection de ce tableau, l'un des plus beaux connus en ce genre. Il a passé dans plusieurs cabinets célébres, notamment dans celui de M. Trouart, contrôleur des bâtimens du roi, n.o 13 du catalogue de sa vente, faite en 1779. Ostade n'a rien produit de plus harmonieux ni d'un effet plus piquant. (Sébastien Bourdon)|L'Intérieur d'une Maison de paysan, au milieu de laquelle on voit une table placée sur un tonneau, entourée d'une femme assise, vu de profil, tenant un verre de vin ; à sa droite, un petit garçon à qui un vieillard semble parler, & se disposant à couper de la viande qui est dans un plat ; derrière eux, un grand garçon debout, tenant une cruche. A droite & sur le premier plan, une fontaine de cuivre rouge, un chaudron de cuivre jaune, une botte de poireaux, plusieurs plats & assiettes d'étain, sceaux, balets & torchons, placés sur le devant d'un puits en briques. Nombre d'accessoires pitoresques & piquans concourent à la richesse & à la perfection de ce tableau, l'un des plus beaux connus en ce genre. Il a passé dans plusieurs cabinets célébres, notamment dans celui de M. Trouart, contrôleur des bâtimens du roi, n.o 13 du catalogue de sa vente, faite en 1779. Ostade n'a rien produit de plus harmonieux ni d'un effet plus piquant.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par Lebrun, achetée par Lerouge au prix de 450 fl. [10]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Monumens d'architecture grecque, où l'on voit sur le devant Pasiphaé accompagné de ses suivantes, & appuyée sur le taureau Marathon. Elle fait construire une vache qu'un sculpteur est occupé à achever. Plusieurs figures enrichissent cette composition, qui est d'un style noble & d'un ton argentin. Il fut vendu à la vente de mon cabinet, en avril 1791, sous le n.o 167, pour 404 liv. à M. Constantin. (Le Maire Poussin)|Des Monumens d'architecture grecque, où l'on voit sur le devant Pasiphaé accompagné de ses suivantes, & appuyée sur le taureau Marathon. Elle fait construire une vache qu'un sculpteur est occupé à achever. Plusieurs figures enrichissent cette composition, qui est d'un style noble & d'un ton argentin. Il fut vendu à la vente de mon cabinet, en avril 1791, sous le n.o 167, pour 404 liv. à M. Constantin.]] réalisée par Le Maire Poussin, vendue par Lebrun, achetée par Rolland au prix de 160 fl. [11]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psyché & l'Amour. On la voit sur le devant d'un lit d'étoffe d'or, & endormie, tandis que l'Amour semble s'éveiller. Cette précieuse composition est due à Raphaël. Stella a couvert les figures de draperie, & n'a pris que la grâce du sujet. On ne peut pas voir un pinceau plus ferme, ni une couleur plus harmonieuse. (Jacques Stella)|Psyché & l'Amour. On la voit sur le devant d'un lit d'étoffe d'or, & endormie, tandis que l'Amour semble s'éveiller. Cette précieuse composition est due à Raphaël. Stella a couvert les figures de draperie, & n'a pris que la grâce du sujet. On ne peut pas voir un pinceau plus ferme, ni une couleur plus harmonieuse.]] réalisée par Jacques Stella, vendue par Lebrun, achetée par Dufourny au prix de 74 fl. [12]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une Bataille de Turcs & de Cuirassiers, composition riche, pleine de feu & de chaleur, & de la touche la plus franche. Il seroit difficile de trouver un Tableau de ce maître plus capital & plus beau. réalisée par Bourguignon (Jacq. Courtois, dit le), vendue par Lebrun, achetée par Langlier au prix de 140 fl. [13]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue des environs de la Meuse. On y distingue six à sept barques & bateaux de passage ; à droite sur l'horizon, un vaisseau de guerre ; & sur la gauche, l'aspect d'une ville éclairée par un rayon piquant de lumière. La mer est houleuse & le ciel orageux. Ce Tableau est fin, & présente un accord parfait. (L. D. Backuysen)|Une Vue des environs de la Meuse. On y distingue six à sept barques & bateaux de passage ; à droite sur l'horizon, un vaisseau de guerre ; & sur la gauche, l'aspect d'une ville éclairée par un rayon piquant de lumière. La mer est houleuse & le ciel orageux. Ce Tableau est fin, & présente un accord parfait.]] réalisée par L. D. Backuysen, vendue par Lebrun, achetée par Coquille au prix de 511 fl. [14]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Intérieur d'une Chambre où l'on voit trois hommes & une femme qui montre à l'un d'eux son brelan d'as. Tableau rempli de vérité & d'un bel effet. réalisée par Brekelen-Kamp, vendue par Lebrun, achetée par Vigné au prix de 21 fl. [15]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vue des environs de Harlem, prise de dessus une hauteur. Le devant est occupé par un chemin creux où l'on voit un Homme chargé qui se repose, tandis qu'un autre descend dans un vallon ; des masses d'arbres, quelques maisons rustiques, & l'aspect d'un village terminé par des rivières qui serpentent à travers un pays plat. Ce Tableau, d'une belle couleur, est d'une harmonie digne de Rembrand, à qui l'on attribuoit autrefois les productions de ce maître. Voyez ce que nous en avons dit, tome 2, page 17, dans notre Traité des Peintres hollandais, &c. (J. Koninck)|Une Vue des environs de Harlem, prise de dessus une hauteur. Le devant est occupé par un chemin creux où l'on voit un Homme chargé qui se repose, tandis qu'un autre descend dans un vallon ; des masses d'arbres, quelques maisons rustiques, & l'aspect d'un village terminé par des rivières qui serpentent à travers un pays plat. Ce Tableau, d'une belle couleur, est d'une harmonie digne de Rembrand, à qui l'on attribuoit autrefois les productions de ce maître. Voyez ce que nous en avons dit, tome 2, page 17, dans notre Traité des Peintres hollandais, &c.]] réalisée par J. Koninck, vendue par Lebrun, achetée par Lerouge au prix de 82 fl. [16]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le rachat d'un Esclave. L'on voit un jeune homme assis & enchaîné, le corps presque nu, la tête de profil & enveloppée d'un mouchoir rayé, le regard abattu, tandis qu'un Vieillard missionnaire, vêtu d'un blanc grisâtre, vient payer sa rançon à une espèce de corsaire qui le regarde en recevant son argent compté sur une table de pierre. La droite offre un autre jeune homme attentif, qui paroît guetter l'ordre d'ouvrir le cadenat dont il tient la clef. Ce superbe Tableau, dont les figures sont de grandeur naturelle, peut, à juste titre, être regardé comme l'un des plus beaux ouvrages de Lairesse, par une composition grande, des ajustemens heureux, une harmonie brillante, & un faire large & facile. En un mot, c'est un de ces Tableaux classiques & de premier ordre. (Gérard Lairesse)|Le rachat d'un Esclave. L'on voit un jeune homme assis & enchaîné, le corps presque nu, la tête de profil & enveloppée d'un mouchoir rayé, le regard abattu, tandis qu'un Vieillard missionnaire, vêtu d'un blanc grisâtre, vient payer sa rançon à une espèce de corsaire qui le regarde en recevant son argent compté sur une table de pierre. La droite offre un autre jeune homme attentif, qui paroît guetter l'ordre d'ouvrir le cadenat dont il tient la clef. Ce superbe Tableau, dont les figures sont de grandeur naturelle, peut, à juste titre, être regardé comme l'un des plus beaux ouvrages de Lairesse, par une composition grande, des ajustemens heureux, une harmonie brillante, & un faire large & facile. En un mot, c'est un de ces Tableaux classiques & de premier ordre.]] réalisée par Gérard Lairesse, vendue par Lebrun au prix de 910 fl. [17]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue pittoresque d'Italie. La droite est occupée par une masse vigoureuse de roches, élevées et couronnées d'arbres & d'arbustes. Dans le milieu, sur le devant, un voyageur vu par le dos, & assis regarde passer une laitière portant sur sa tête son pot de cuivre. Un homme vêtu de son manteau jaune l'accompagne. En demi-teinte, sur la gauche, un homme vu par le dos satisfait un besoin, des arbres s'élèvent au-dessus de lui. Sur la gauche du chemin, se fait remarquer une élévation surmontée d'un tombeau antique. Des montagnes lumineuses & un ciel frais & brillant rappellent les belles matinées de Claude Le Lorain. Ce précieux Tableau, peint en Italie, est un des beaux de ce maître. (Hakkert)|Une vue pittoresque d'Italie. La droite est occupée par une masse vigoureuse de roches, élevées et couronnées d'arbres & d'arbustes. Dans le milieu, sur le devant, un voyageur vu par le dos, & assis regarde passer une laitière portant sur sa tête son pot de cuivre. Un homme vêtu de son manteau jaune l'accompagne. En demi-teinte, sur la gauche, un homme vu par le dos satisfait un besoin, des arbres s'élèvent au-dessus de lui. Sur la gauche du chemin, se fait remarquer une élévation surmontée d'un tombeau antique. Des montagnes lumineuses & un ciel frais & brillant rappellent les belles matinées de Claude Le Lorain. Ce précieux Tableau, peint en Italie, est un des beaux de ce maître.]] réalisée par Hakkert, vendue par Lebrun, achetée par Lerouge au prix de 226 fl. [18]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mort d'Adonis. On le voit mourant, soutenu par Vénus éplorée, ainsi que l'amour qui est appuyé sur elle. Sur la droite & au pieds d'un arbre élevé, sont trois chiens en repos. Le fond est terminé par un Paysage. Ce Tableau, d'une couleur admirable, offre toute la finesse & la belle manière d'Antoine Vandick. (F. Vauters)|La mort d'Adonis. On le voit mourant, soutenu par Vénus éplorée, ainsi que l'amour qui est appuyé sur elle. Sur la droite & au pieds d'un arbre élevé, sont trois chiens en repos. Le fond est terminé par un Paysage. Ce Tableau, d'une couleur admirable, offre toute la finesse & la belle manière d'Antoine Vandick.]] réalisée par F. Vauters, vendue par Lebrun, achetée par Marthe au prix de 175 fl. [19]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Guerrier venant consulter l'oracle dans le Temple d'Hercule. Riche composition de 28 figures. Tout le premier plan, à gauche, est occupé par un orchestre très-considérable, que dirige un homme vu par le dos, & couronné de laurier, tandis que le feu sacré brûle sur l'autel d'Hercule. Cette superbe composition est digne, par son style & sa sagesse, des belles productions de N. Poussin. Il n'y a rien d'aussi capital de ce maître au Muséum. (Bartolet Flaméel)|Un Guerrier venant consulter l'oracle dans le Temple d'Hercule. Riche composition de 28 figures. Tout le premier plan, à gauche, est occupé par un orchestre très-considérable, que dirige un homme vu par le dos, & couronné de laurier, tandis que le feu sacré brûle sur l'autel d'Hercule. Cette superbe composition est digne, par son style & sa sagesse, des belles productions de N. Poussin. Il n'y a rien d'aussi capital de ce maître au Muséum.]] réalisée par Bartolet Flaméel, vendue par Lebrun au prix de 200 fl. [20]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos en Egypte, composition de neuf figures, de grandeur naturelle : on voit l'enfant Jésus sur les genoux de la Vierge ; à droite, est Saint Joseph tenant Jésus de la main gauche, & ayant dans la droite un lys. Au-dessus de la tête de Jésus, est le Saint Esprit sous la forme d'une Colombe. On voit encore deux Anges qui viennent apporter des couronnes. Dans le haut, on aperçoit le Père Éternel, porté dans des nuages par des Anges. A la gauche du Tableau, sont des masses d'arbres. Ce Tableau, qui vient d'une des principales églises des Couvens réformés par l'Empereur Joseph, dans les Pays Bas, est d'un dessin correct, & d'un sic couleur brillante, forte & harmonieuse. (Jacques Jordaans)|Un repos en Egypte, composition de neuf figures, de grandeur naturelle : on voit l'enfant Jésus sur les genoux de la Vierge ; à droite, est Saint Joseph tenant Jésus de la main gauche, & ayant dans la droite un lys. Au-dessus de la tête de Jésus, est le Saint Esprit sous la forme d'une Colombe. On voit encore deux Anges qui viennent apporter des couronnes. Dans le haut, on aperçoit le Père Éternel, porté dans des nuages par des Anges. A la gauche du Tableau, sont des masses d'arbres. Ce Tableau, qui vient d'une des principales églises des Couvens réformés par l'Empereur Joseph, dans les Pays Bas, est d'un dessin correct, & d'un sic couleur brillante, forte & harmonieuse.]] réalisée par Jacques Jordaans, vendue par Lebrun. [21]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Assomption de la Vierge. Riche composition de trente figures. L'on ne peut voir une plus belle ordonnance, des plans plus pittoresques, ni des groupes mieux pensés. Une lumière éclatante éclaire cette scène, où tout sic les effets de la couleur sont employés avec la vigueur & l'harmonie la plus étonnante. Rien de plus rare que les petits Tableaux de cet habile maître. (Gaspard de Crayer)|L'Assomption de la Vierge. Riche composition de trente figures. L'on ne peut voir une plus belle ordonnance, des plans plus pittoresques, ni des groupes mieux pensés. Une lumière éclatante éclaire cette scène, où tout sic les effets de la couleur sont employés avec la vigueur & l'harmonie la plus étonnante. Rien de plus rare que les petits Tableaux de cet habile maître.]] réalisée par Gaspard de Crayer, vendue par Lebrun, achetée par Lerouge au prix de 361 fl. [22]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vierge, l'Enfant Jésus, Sainte-Ane sic & Saint-Jean esquisse arrêtée d'une composition large. réalisée par Pierre Paul Rubens, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 72 fl. [23]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une Sainte agenouilée sic & sacrifiant devant un Autel, tandis qu'un Ange vient la couronner, étude du beau plafond de Wittehall sic à Londres. réalisée par Pierre Paul Rubens, vendue par Lebrun au prix de 72 fl. [24]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Caton d'Utique, vu en buste & de trois quarts. L'expression de la douleur & du courage est rendue avec une perfection & un art extraordinaires. Le col nud, ainsi qu'une partie du corps, montrent l'étude profonde de l'anatomie & de la vérité de la peau. L'épaule gauche & le ventre sont couverts de linge & d'une draperie brune. Morceau d'étude de premier ordre. (J. R. dit Espagnolet)|Caton d'Utique, vu en buste & de trois quarts. L'expression de la douleur & du courage est rendue avec une perfection & un art extraordinaires. Le col nud, ainsi qu'une partie du corps, montrent l'étude profonde de l'anatomie & de la vérité de la peau. L'épaule gauche & le ventre sont couverts de linge & d'une draperie brune. Morceau d'étude de premier ordre.]] réalisée par J. R. dit Espagnolet, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 192 fl. [25]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge & l'Enfant Jésus, figures de proportion naturelle. La Vierge est debout, vue à mi-corps, tenant l'Enfant Jésus debout, les pieds posés sur un oreiller verd ; elle le soutient de ses deux mains. Elle a la tête couverte d'un voile & d'un fichu bleu ; son corsage & ses manches sont rouges, & son manteau d'une belle draperie bleue. Il est peu de peintres dont les productions soient plus séduisantes & plus agréables. Outre le grand style qu'elles offrent, le pinceau en est moëlleux, & l'harmonie douce. Celle-ci ne laisse rien à désirer ; il est rare d'en trouver d'aussi capitale. (Carlo Dolce)|La Vierge & l'Enfant Jésus, figures de proportion naturelle. La Vierge est debout, vue à mi-corps, tenant l'Enfant Jésus debout, les pieds posés sur un oreiller verd ; elle le soutient de ses deux mains. Elle a la tête couverte d'un voile & d'un fichu bleu ; son corsage & ses manches sont rouges, & son manteau d'une belle draperie bleue. Il est peu de peintres dont les productions soient plus séduisantes & plus agréables. Outre le grand style qu'elles offrent, le pinceau en est moëlleux, & l'harmonie douce. Celle-ci ne laisse rien à désirer ; il est rare d'en trouver d'aussi capitale.]] réalisée par Carlo Dolce, vendue par Lebrun, achetée par Brunot au prix de 350 fl. [26]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux enfans luttant ensemble ; un paysage termine le fond du tableau. réalisée par L. L. Padouan, vendue par Lebrun, achetée par Lesgulier au prix de 35 fl. [27]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, composition capitale de 7 figures ; on découvre sous le toît de l'étable, l'Ange qui annonce aux bergers la venue du Sauveur. Le Bassan tient à juste titre l'un des premiers rangs dans l'école vénitienne. Ses frères, ses fils & petits-fils, outre un grand nombre de copies, ont jeté une défaveur sur ces sortes de compositions ; mais lorsque l'on en trouve d'aussi belles & d'aussi admirables que celle-ci, on ne peut s'empêcher de convenir que le Bassan ne soit un des premiers coloristes. Ce tableau est parfaitement conservé. (J. Bassan)|L'Adoration des Bergers, composition capitale de 7 figures ; on découvre sous le toît de l'étable, l'Ange qui annonce aux bergers la venue du Sauveur. Le Bassan tient à juste titre l'un des premiers rangs dans l'école vénitienne. Ses frères, ses fils & petits-fils, outre un grand nombre de copies, ont jeté une défaveur sur ces sortes de compositions ; mais lorsque l'on en trouve d'aussi belles & d'aussi admirables que celle-ci, on ne peut s'empêcher de convenir que le Bassan ne soit un des premiers coloristes. Ce tableau est parfaitement conservé.]] réalisée par J. Bassan, vendue par Lebrun au prix de 320 fl. [28]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Adoration des Bergers ; superbe copie faite dans son école, par quelque maître habile, d'après le tableau qui se voit au Muséum, & offrant des beautés dignes de l'original. réalisée par D'après Annibal Carrache, vendue par Lebrun, achetée par Didot au prix de 110 fl. [29]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ sur la Croix. Il a le regard élevé vers le Ciel, la tête un peu tournée sur la gauche. Une draperie légère passe sur ses cuisses. Au-dessous de son bras droit, l'on voit à mi-corps, sur des nuages, un Ange accablé de douleur, ayant la tête appuyée sur sa main droite, & montrant de la gauche le sauveur. En regard, sous le bras gauche, est un autre Ange vu aussi à mi-corps, la tête appuyée sur ses deux poings. Le Ciel nébuleux & couvert, ne reçoit de lumière que par une ouverture de Gloire, & le fond laisse apercevoir l'horizon. Dans le lointain sur la gauche, l'on voit deux Juifs vêtus d'une robe courte & la tête couverte d'un turban. Plus loin, un soldat tenant sur son épaule sa lance, & deux autres petites figures ; sur la droite, l'on en remarque encore deux vues en plan coupé. Le fond est terminé par la vue d'une ville & des montagnes. Cette composition appartient en partie à Michel-Ange ; mais notre peintre en a supprimé la Vierge & le Saint-Jean, qui sont debout sur le premier plan. L'on ne peut se lasser d'admirer l'expression divine de la tête, la délicatesse & la belle harmonie des muscles ; la perfection achevée des pieds & des mains ; la couleur vigoureuse, ferme & brillante, cette fonte & cette harmonie dans les contours, & ce faire empâté & moëlleux, que personne n'a imité. Nous ne craignons pas d'avancer que ce précieux Tableau peut être mis au rang des premiers & des plus précieux de cette grande école. (Antoine Corrège)|Le Christ sur la Croix. Il a le regard élevé vers le Ciel, la tête un peu tournée sur la gauche. Une draperie légère passe sur ses cuisses. Au-dessous de son bras droit, l'on voit à mi-corps, sur des nuages, un Ange accablé de douleur, ayant la tête appuyée sur sa main droite, & montrant de la gauche le sauveur. En regard, sous le bras gauche, est un autre Ange vu aussi à mi-corps, la tête appuyée sur ses deux poings. Le Ciel nébuleux & couvert, ne reçoit de lumière que par une ouverture de Gloire, & le fond laisse apercevoir l'horizon. Dans le lointain sur la gauche, l'on voit deux Juifs vêtus d'une robe courte & la tête couverte d'un turban. Plus loin, un soldat tenant sur son épaule sa lance, & deux autres petites figures ; sur la droite, l'on en remarque encore deux vues en plan coupé. Le fond est terminé par la vue d'une ville & des montagnes. Cette composition appartient en partie à Michel-Ange ; mais notre peintre en a supprimé la Vierge & le Saint-Jean, qui sont debout sur le premier plan. L'on ne peut se lasser d'admirer l'expression divine de la tête, la délicatesse & la belle harmonie des muscles ; la perfection achevée des pieds & des mains ; la couleur vigoureuse, ferme & brillante, cette fonte & cette harmonie dans les contours, & ce faire empâté & moëlleux, que personne n'a imité. Nous ne craignons pas d'avancer que ce précieux Tableau peut être mis au rang des premiers & des plus précieux de cette grande école.]] réalisée par Antoine Corrège, vendue par Lebrun, achetée par Francillon au prix de 1300 fl. [30]
- 1806.10.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Michel terrassant le Démon. Superbe copie par Jules Romain. Ce Tableau, bien conservé, est digne des premières collections de l'Europe, & transmettra à la postérité un des premiers chefs-d'oeuvres de l'art. L'original ayant eu quelques parties majeures dégradées, on les a réparées sur cette copie. Elle appartenoit au Roi, & provient de la vente de Nêle. (Jules Romain)|Saint Michel terrassant le Démon. Superbe copie par Jules Romain. Ce Tableau, bien conservé, est digne des premières collections de l'Europe, & transmettra à la postérité un des premiers chefs-d'oeuvres de l'art. L'original ayant eu quelques parties majeures dégradées, on les a réparées sur cette copie. Elle appartenoit au Roi, & provient de la vente de Nêle.]] réalisée par Jules Romain, vendue par Lebrun, achetée par Constantin au prix de 800 fl. [31]