Ventes d'œuvres le 1807.09.24
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- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Triomphe d'Alexandre, ancienne Copie, d'après Charles Lebrun. réalisée par Charles Lebrun, vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 55.5 fl. [1]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Diane surprise au Bain par Actéon ; composition de onze Figures, d'après l'Albane. Cette Copie rappelle toute la fraîcheur du coloris de cet habile Peintre. réalisée par Albane, vendue par Celotti, achetée par Hazard au prix de 57.95 fl. [2]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de Curtius qui se précipite dans le Gouffre. Morceau d'une forte couleur, et d'une exécution énergique. réalisée par Maître inconnu, vendue par Celotti, achetée par Meunier au prix de 15 fl. [3]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean, représenté à mi-corps, et ajusté d'une Draperie rouge, qui laisse à découvert sa Poitrine, sur laquelle il a les bras croisés. Cette belle Etude, remarquable par la facilité de son pinceau, et la fermeté de son exécution, est attribuée au Guerchin. (Guerchin)|Saint Jean, représenté à mi-corps, et ajusté d'une Draperie rouge, qui laisse à découvert sa Poitrine, sur laquelle il a les bras croisés. Cette belle Etude, remarquable par la facilité de son pinceau, et la fermeté de son exécution, est attribuée au Guerchin.]] réalisée par Guerchin, vendue par Celotti, achetée par Laroche au prix de 13.1 fl. [4]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli site de Paysage traversé par une Rivière. Il est enrichi, sur différens plans, de quelques Ruines et Chaumières, et terminé par un lointain de Montagnes. Sur le devant, au milieu, l'on voit un groupe de trois Figures qui viennent de sortir d'une Barque. Ce Tableau, de forme octogone, indique la manière de quelque élève des Carraches. (Les Carraches)|Joli site de Paysage traversé par une Rivière. Il est enrichi, sur différens plans, de quelques Ruines et Chaumières, et terminé par un lointain de Montagnes. Sur le devant, au milieu, l'on voit un groupe de trois Figures qui viennent de sortir d'une Barque. Ce Tableau, de forme octogone, indique la manière de quelque élève des Carraches.]] réalisée par Les Carraches, vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 64.5 fl. [5]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vierge avec l'Enfant Jésus sur ses genoux : il reçoit l'adoration de deux Saints que l'on voit prosternés à ses pieds. Morceau d'une bonne couleur, fait dans l'Ecole du Titien. réalisée par Titien, vendue par Celotti, achetée par Lavallé au prix de 57.5 fl. [6]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Portrait, du commencement de la Peinture, offre un Jeune Homme représenté jusqu'au buste ; il est vu de trois quarts, la tête couverte d'une Toque verte, avec de longs Cheveux blonds qui tombent sur ses épaules. On lit autour : Gulielmus marchio montis ferrati, oetatis anno 13. 1499. (Maître inconnu)|Ce Portrait, du commencement de la Peinture, offre un Jeune Homme représenté jusqu'au buste ; il est vu de trois quarts, la tête couverte d'une Toque verte, avec de longs Cheveux blonds qui tombent sur ses épaules. On lit autour : Gulielmus marchio montis ferrati, oetatis anno 13. 1499.]] réalisée par Maître inconnu, vendue par Celotti, achetée par Martin au prix de 50.5 fl. [7]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Moïse sauvé des eaux, et présenté à la Fille de Pharaon. Composition de huit Figures, dans un riche fond de Paysage. Ce Tableau, d'une belle couleur, est tout à fait dans le style de Paul Véronèse, dont ce Peintre fut un des plus ardens imitateurs. (Vicentini (Antonio))|Le sujet de Moïse sauvé des eaux, et présenté à la Fille de Pharaon. Composition de huit Figures, dans un riche fond de Paysage. Ce Tableau, d'une belle couleur, est tout à fait dans le style de Paul Véronèse, dont ce Peintre fut un des plus ardens imitateurs.]] réalisée par Vicentini (Antonio), vendue par Celotti au prix de 39.5 fl. [8]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Esquisses, d'une grande facilité de touche, et d'une composition fougueuse : l'une offre l'Enlèvement de Ganimède, et l'autre un Sujet allégorique. réalisée par Tiepolo (le vieux), vendue par Celotti, achetée par Louis au prix de 23 fl. [9]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux petits Tableaux sur cuivre, l'un offrant l'attaque d'un Pont, et l'autre un choc de Cavalerie. Sujets traités avec autant de feu que d'énergie, et recommandables par la correction du dessin et la finesse de la touche. réalisée par Tempesta (Antonio), vendue par Celotti, achetée par Louis au prix de 40.5 fl. [10]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine dans le désert. Elle est à genoux devant un Crucifix, la tête inclinée sur l'épaule droite, et dans l'expression de la plus vive douleur ; on voit à ses pieds un Livre, une Tête de mort, et les attributs de son martyre. Petit Morceau d'une grande finesse, d'un beau pinceau et d'un coloris lumineux. (Trevisani (François))|La Madeleine dans le désert. Elle est à genoux devant un Crucifix, la tête inclinée sur l'épaule droite, et dans l'expression de la plus vive douleur ; on voit à ses pieds un Livre, une Tête de mort, et les attributs de son martyre. Petit Morceau d'une grande finesse, d'un beau pinceau et d'un coloris lumineux.]] réalisée par Trevisani (François), vendue par Celotti, achetée par Jardin au prix de 37.5 fl. [11]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille. Sur le devant, à gauche de la Composition, on voit la Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Ils sic est nu et présente ses deux mains au petit Saint Jean, qui les lui baise respectueusement ; près d'eux, Sainte Catherine, aussi assise, prend part à cette scène intéressante, et semble jouir des caresses de ces deux Enfans ; du côté opposé, Saint Joseph et Saint Jérôme, en repos au pied d'un gros arbre, offrent par la sévérité de leur caractère et la force de leur carnation, un contraste savant avec le Groupe de la Vierge, où l'on remarque autant de douceur dans les expressions, et de simplicité dans les attitudes, que de fraîcheur dans le coloris. Toutes ces Figures se détachent avec force sur un fond de Paysage terminé par de hautes Montagnes, qui donnent à ce site l'aspect le plus imposant. Ce morceau, fait pour tenir un des premiers rangs dans les Collections les plus recommandables, offre la manière libre du Titien ; il l'a peint pour la Maison Guistiniani, de Venise, motif qui lui a fait y placer Saint Jérôme, protecteur de cette Famille, dont tous les mâles portent le nom. M. Gavino Hamilton, Peintre anglais, et grand connaisseur, désirant enrichir son pays de cette belle production, avait écrit à Gio Maria Sasso, marchand de Tableaux à Venise, à l'effet d'en faire l'acquisition pour lui ; mais le propriétaire ne voulut pas le vendre, et ce ne fut qu'à sa mort, et comme le dernier de la famille, que ce morceau passa dans la Collection de M. Celotti. (Tiziano Vecelli (da Cadore), dit le Titien)|Un sujet de la Sainte Famille. Sur le devant, à gauche de la Composition, on voit la Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Ils sic est nu et présente ses deux mains au petit Saint Jean, qui les lui baise respectueusement ; près d'eux, Sainte Catherine, aussi assise, prend part à cette scène intéressante, et semble jouir des caresses de ces deux Enfans ; du côté opposé, Saint Joseph et Saint Jérôme, en repos au pied d'un gros arbre, offrent par la sévérité de leur caractère et la force de leur carnation, un contraste savant avec le Groupe de la Vierge, où l'on remarque autant de douceur dans les expressions, et de simplicité dans les attitudes, que de fraîcheur dans le coloris. Toutes ces Figures se détachent avec force sur un fond de Paysage terminé par de hautes Montagnes, qui donnent à ce site l'aspect le plus imposant. Ce morceau, fait pour tenir un des premiers rangs dans les Collections les plus recommandables, offre la manière libre du Titien ; il l'a peint pour la Maison Guistiniani, de Venise, motif qui lui a fait y placer Saint Jérôme, protecteur de cette Famille, dont tous les mâles portent le nom. M. Gavino Hamilton, Peintre anglais, et grand connaisseur, désirant enrichir son pays de cette belle production, avait écrit à Gio Maria Sasso, marchand de Tableaux à Venise, à l'effet d'en faire l'acquisition pour lui ; mais le propriétaire ne voulut pas le vendre, et ce ne fut qu'à sa mort, et comme le dernier de la famille, que ce morceau passa dans la Collection de M. Celotti.]] réalisée par Tiziano Vecelli (da Cadore), dit le Titien, vendue par Celotti, achetée par Perignon au prix de 1190 fl. [12]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Scènes pastorales. Dans l'une on voit une Femme se préparant à traire une Brebis ; et dans l'autre, des Villageoises en repos. Tableau d'un coloris frais et d'un pinceau léger. réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Celotti, achetée par St Onge au prix de 50.5 fl. [13]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pittoresque enrichi sur le devant de plusieurs Arbustes, et offrant dans l'éloignement, des Chaumières et des Habitations rustiques. On y voit encore çà et là, quelques grands Arbres qui se détachent sur un ciel sacrifié, dont l'effet mystérieux annonce le Lever de l'Aurore. Le Peintre a ajouté à l'intérêt de ce morceau, en y plaçant le sujet de la Fuite en Egypte. On y voit, au milieu, la Vierge sur son Ane ; elle tient avec précaution son divin Enfant endormi, et est suivie de Saint Joseph. Ce Tableau, tout-à-fait dans le style du Tintoret, présente une manière très-terminée, une couleur chaude et vigoureuse, ainsi que l'entente la plus parfaite du clair obscur. Il appartenait autrefois à la Galerie Ruzzini, de Venise, où il était regardé comme étant de Jacques Tintoret ; mais des renseignemens certains nous l'ont fait donner à son véritable Auteur, qui demeura long-tems à Venise, et prit pour modèle le Tintoret, qu'il a toujours suivi, tant pour le coloris que pour la position de ses Figures. (Rottenhamer (Jean))|Paysage pittoresque enrichi sur le devant de plusieurs Arbustes, et offrant dans l'éloignement, des Chaumières et des Habitations rustiques. On y voit encore çà et là, quelques grands Arbres qui se détachent sur un ciel sacrifié, dont l'effet mystérieux annonce le Lever de l'Aurore. Le Peintre a ajouté à l'intérêt de ce morceau, en y plaçant le sujet de la Fuite en Egypte. On y voit, au milieu, la Vierge sur son Ane ; elle tient avec précaution son divin Enfant endormi, et est suivie de Saint Joseph. Ce Tableau, tout-à-fait dans le style du Tintoret, présente une manière très-terminée, une couleur chaude et vigoureuse, ainsi que l'entente la plus parfaite du clair obscur. Il appartenait autrefois à la Galerie Ruzzini, de Venise, où il était regardé comme étant de Jacques Tintoret ; mais des renseignemens certains nous l'ont fait donner à son véritable Auteur, qui demeura long-tems à Venise, et prit pour modèle le Tintoret, qu'il a toujours suivi, tant pour le coloris que pour la position de ses Figures.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Celotti, achetée par Montfort au prix de 47.5 fl. [14]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus à sa toilette, représentée assise sur une Draperie rouge, et vue par le dos. Elle se regarde dans un Miroir que lui présente l'Amour ; sa tête, vue de profil, est ajustée de beaux cheveux blonds relevés en natte. Cette Figure, d'un pinceau aussi suave que délicat, offre beaucoup de souplesse et de grâce dans sa pose, ainsi que la plus belle fonte dans ses contours. Brusasorci peignit ce sujet en concurrence avec Paul Véronèse, et ces deux morceaux existaient dans un célèbre Cabinet de Vérone. Milord Prior acheta, en 1802, celui de Véronèse, et le paya 750 louis. Voir, pour l'historique de ces deux Tableaux, la Vie des Peintres de Vérone, par Pozzo. (Riccio (Felice), dit le Brusasorci)|Vénus à sa toilette, représentée assise sur une Draperie rouge, et vue par le dos. Elle se regarde dans un Miroir que lui présente l'Amour ; sa tête, vue de profil, est ajustée de beaux cheveux blonds relevés en natte. Cette Figure, d'un pinceau aussi suave que délicat, offre beaucoup de souplesse et de grâce dans sa pose, ainsi que la plus belle fonte dans ses contours. Brusasorci peignit ce sujet en concurrence avec Paul Véronèse, et ces deux morceaux existaient dans un célèbre Cabinet de Vérone. Milord Prior acheta, en 1802, celui de Véronèse, et le paya 750 louis. Voir, pour l'historique de ces deux Tableaux, la Vie des Peintres de Vérone, par Pozzo.]] réalisée par Riccio (Felice), dit le Brusasorci, vendue par Celotti, achetée par Robert marchand au prix de 130 fl. [15]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine retirée dans sa Grotte. Cette Figure, de proportion naturelle, représentée assise dans de riches Vêtemens, tient de la main droite une Tête de mort, et s'appuie de la gauche sur un Livre ouvert ; dans l'attitude du repentir, elle a les yeux baissés, et ses cheveux tombent négligemment sur ses épaules, et couvrent une partie de sa gorge ; un fond de Roches sacrifié, contribue à faire ressortir dans le ton le plus brillant, tous les détails de ce sujet, dont la beauté de l'exécution rappelle la touche du Guide et les grands effets du Guerchin, que ce Peintre prit pour modèles. C'est la première fois que nous avons occasion de présenter à la curiosité des Amateurs, un Tableau de cet habile Maître, dont les productions, aussi estimées que rares, sont presque toutes en Angleterre. Après avoir étudié sous Abraham Janson, il passa en Italie, dans l'Ecole de Manfredi, où il se forma un grand style, qui offre la manière flamande jointe à celle d'Italie. Sandrart, Ridolfi, Sansovino, Zanetti, Orlandi, Malvasia, Boschini, Lanzi, et autres Historiens, font l'éloge de ce Peintre, qui mourut à Venise, pensionné de la République et du roi de France. (Renieri (Nicolo), de Mabeuse)|La Madeleine retirée dans sa Grotte. Cette Figure, de proportion naturelle, représentée assise dans de riches Vêtemens, tient de la main droite une Tête de mort, et s'appuie de la gauche sur un Livre ouvert ; dans l'attitude du repentir, elle a les yeux baissés, et ses cheveux tombent négligemment sur ses épaules, et couvrent une partie de sa gorge ; un fond de Roches sacrifié, contribue à faire ressortir dans le ton le plus brillant, tous les détails de ce sujet, dont la beauté de l'exécution rappelle la touche du Guide et les grands effets du Guerchin, que ce Peintre prit pour modèles. C'est la première fois que nous avons occasion de présenter à la curiosité des Amateurs, un Tableau de cet habile Maître, dont les productions, aussi estimées que rares, sont presque toutes en Angleterre. Après avoir étudié sous Abraham Janson, il passa en Italie, dans l'Ecole de Manfredi, où il se forma un grand style, qui offre la manière flamande jointe à celle d'Italie. Sandrart, Ridolfi, Sansovino, Zanetti, Orlandi, Malvasia, Boschini, Lanzi, et autres Historiens, font l'éloge de ce Peintre, qui mourut à Venise, pensionné de la République et du roi de France.]] réalisée par Renieri (Nicolo), de Mabeuse, vendue par Celotti, achetée par Larocher au prix de 955.1 fl. [16]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait du Doge Pierre Loredano, représenté à mi-corps, dans le riche Costume attaché à sa dignité. Il porte une longue Barbe, et a la tête couverte d'un Bonnet appelé à Venise, Corno ducale. Ridolfi, dans son Ouvrage sur les Peintres vénitiens, fait l'éloge de ce Portrait, qui est sorti de la Famille Loredano. (Robusti (Giacomo), dit le Tintoret)|Le Portrait du Doge Pierre Loredano, représenté à mi-corps, dans le riche Costume attaché à sa dignité. Il porte une longue Barbe, et a la tête couverte d'un Bonnet appelé à Venise, Corno ducale. Ridolfi, dans son Ouvrage sur les Peintres vénitiens, fait l'éloge de ce Portrait, qui est sorti de la Famille Loredano.]] réalisée par Robusti (Giacomo), dit le Tintoret, vendue par Celotti, achetée par Paillet au prix de 60.5 fl. [17]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Site de Paysage enrichi de Ruines, et terminé par un Lointain de Montagnes. Tous les devans sont couverts de Bestiaux gardés par des Pâtres. On distingue encore, à gauche, sur un Plan reculé, un Cavalier à qui un Pauvre demande l'aumône. Morceau d'une forte couleur, dont les Figures et les Animaux sont bien dessinés. (Miel (Jean))|Point de vue d'un Site de Paysage enrichi de Ruines, et terminé par un Lointain de Montagnes. Tous les devans sont couverts de Bestiaux gardés par des Pâtres. On distingue encore, à gauche, sur un Plan reculé, un Cavalier à qui un Pauvre demande l'aumône. Morceau d'une forte couleur, dont les Figures et les Animaux sont bien dessinés.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Celotti, achetée par Hazard jeune au prix de 37.5 fl. [18]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet de la Sainte Famille. On y voit la Vierge assise, dans un Vêtement qui offre des Draperies du plus beau jet et du plus large développement ; elle a les yeux baissés, et semble absorbée dans la triste réflexion que lui cause l'attitude de son Fils, qui, nu sur ses genoux, les bras étendus, et les jambes alongées et serrées l'une contre l'autre, indique le Symbole de son Martyre. A droite, est Sainte Catherine en pleurs ; et, du côté opposé, Saint Joseph debout et appuyé sur un bâton. Nous remarquerons que l'Artiste, en peignant la Tête de la Vierge, paraît avoir eu sous les yeux, ou du moins dans la pensée, le même modèle qui lui a servi pour la Tête d'un Ange coiffé en Femme, que l'on voit dans son Tableau de la Vierge aux Anges, vulgairement nommée la Madona del Collo Longo, n.o 884 du Musée Napoléon. Ce morceau capital, et de la plus grande rareté, présente toutes les perfections du Parmesan : facilité dans l'invention, attitudes gracieuses et agréablement contrastées, noblesse dans les expressions, correction dans le Dessin, élégance dans les contours, délicatesse dans les extrémités, légéreté dans les Draperies, exécution précieuse ; et cette grande manière enfin qui le fit nommer il Rafaellino (le petit Raphaël), et justifie ce que dit Vasari, que l'esprit de Raphaël était passé dans la personne du Parmesan avec celui du Corrège. (Mazzuoli (Francisco), dit le Parmesan)|Un Sujet de la Sainte Famille. On y voit la Vierge assise, dans un Vêtement qui offre des Draperies du plus beau jet et du plus large développement ; elle a les yeux baissés, et semble absorbée dans la triste réflexion que lui cause l'attitude de son Fils, qui, nu sur ses genoux, les bras étendus, et les jambes alongées et serrées l'une contre l'autre, indique le Symbole de son Martyre. A droite, est Sainte Catherine en pleurs ; et, du côté opposé, Saint Joseph debout et appuyé sur un bâton. Nous remarquerons que l'Artiste, en peignant la Tête de la Vierge, paraît avoir eu sous les yeux, ou du moins dans la pensée, le même modèle qui lui a servi pour la Tête d'un Ange coiffé en Femme, que l'on voit dans son Tableau de la Vierge aux Anges, vulgairement nommée la Madona del Collo Longo, n.o 884 du Musée Napoléon. Ce morceau capital, et de la plus grande rareté, présente toutes les perfections du Parmesan : facilité dans l'invention, attitudes gracieuses et agréablement contrastées, noblesse dans les expressions, correction dans le Dessin, élégance dans les contours, délicatesse dans les extrémités, légéreté dans les Draperies, exécution précieuse ; et cette grande manière enfin qui le fit nommer il Rafaellino (le petit Raphaël), et justifie ce que dit Vasari, que l'esprit de Raphaël était passé dans la personne du Parmesan avec celui du Corrège.]] réalisée par Mazzuoli (Francisco), dit le Parmesan, vendue par Celotti, achetée par Erard au prix de 3800 fl. [19]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Jugement de Midas, et la Vengeance d'Apollon qui écorche Marsias. Ces deux Sujets sont traités dans de jolis fonds de Paysages garnis de grands Arbres, et offrent autant de fraîcheur dans le coloris que de goût dans la touche. réalisée par Lauri (Philippe), vendue par Celotti, achetée par Laroche au prix de 80 fl. [20]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit Tableau, monument précieux de la manière dont on peignait en 1450, offre le sujet de Saint-Jean dans le Désert. Il est représenté assis, vêtu d'une Tunique brune, recouverte d'un Manteau rouge, et ayant son Agneau près de lui. Cette Figure, d'un fini extraordinaire, se détache avec force sur un fond de Paysage terminé à gauche par d'immenses Rochers, et à droite par de grands Arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. Sur le revers de la Planche, le Peintre a représenté un Crâne avec le mot morieris. (Hemmelinck (Hans ou Jean))|Ce petit Tableau, monument précieux de la manière dont on peignait en 1450, offre le sujet de Saint-Jean dans le Désert. Il est représenté assis, vêtu d'une Tunique brune, recouverte d'un Manteau rouge, et ayant son Agneau près de lui. Cette Figure, d'un fini extraordinaire, se détache avec force sur un fond de Paysage terminé à gauche par d'immenses Rochers, et à droite par de grands Arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. Sur le revers de la Planche, le Peintre a représenté un Crâne avec le mot morieris.]] réalisée par Hemmelinck (Hans ou Jean), vendue par Celotti, achetée par Legrand au prix de 97 fl. [21]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Buste d'un jeune Homme vu de trois quarts, la tête nue et les cheveux rabattus sur le front. Morceau de la plus forte carnation, et d'une exécution précieuse. réalisée par Giorgio (Barbarelli), dit le Giorgion, vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 95.95 fl. [22]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces deux demi-Figures en regard, offrent sur la même planche les Portraits de Navagero et de Beazzano, célèbres Littérateurs de 1500, dont l'Arioste a fait mention dans le dernier chant de son Poëme. Ces deux Personnages étaient amis de l'Auteur, ainsi que de Raphaël et du Titien, qui firent aussi leurs Portraits ; à droite est Navagero, richement vêtu d'une Draperie d'étoffe d'or bordée d'Hermine ; il parle à Beazzano, qui tient son Bonnet à la main, et l'écoute avec une attention respectueuse. Beazzano était chevalier. Quant à Navagero, il fut envoyé en ambassade par les Vénitiens vers l'Empereur Charles-Quint, et demeura auprès de ce Prince, depuis la brillante journée de Pavie, jusqu'en 1528. De retour dans sa patrie, il fut nommé Ambassadeur auprès de François I.er; mais il mourut à Blois l'an 1529, dans sa quarante-septième année. Ce Tableau, estimé à juste titre par tous les Connaisseurs de Venise, est aussi remarquable par la simplicité et le naturel des attitudes, qu'il est précieux par l'imitation exacte de la nature, la finesse de son exécution et la beauté de son coloris. (Giorgio (Barbarelli), dit le Giorgion)|Ces deux demi-Figures en regard, offrent sur la même planche les Portraits de Navagero et de Beazzano, célèbres Littérateurs de 1500, dont l'Arioste a fait mention dans le dernier chant de son Poëme. Ces deux Personnages étaient amis de l'Auteur, ainsi que de Raphaël et du Titien, qui firent aussi leurs Portraits ; à droite est Navagero, richement vêtu d'une Draperie d'étoffe d'or bordée d'Hermine ; il parle à Beazzano, qui tient son Bonnet à la main, et l'écoute avec une attention respectueuse. Beazzano était chevalier. Quant à Navagero, il fut envoyé en ambassade par les Vénitiens vers l'Empereur Charles-Quint, et demeura auprès de ce Prince, depuis la brillante journée de Pavie, jusqu'en 1528. De retour dans sa patrie, il fut nommé Ambassadeur auprès de François I.er; mais il mourut à Blois l'an 1529, dans sa quarante-septième année. Ce Tableau, estimé à juste titre par tous les Connaisseurs de Venise, est aussi remarquable par la simplicité et le naturel des attitudes, qu'il est précieux par l'imitation exacte de la nature, la finesse de son exécution et la beauté de son coloris.]] réalisée par Giorgio (Barbarelli), dit le Giorgion, vendue par Celotti, achetée par Laneuville au prix de 614 fl. [23]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce morceau, de forme ovale, offre la copie aussi exacte que précieusement exécutée dans tous ses détails, du fameux Tableau que l'on voit sur le plafond de la grande salle dite du Grand-Conseil, dans le palais ducal et à présent royal de Venise. M. Cochin, dans son Voyage d'Italie, tome page 21, le décrit ainsi : "La ville de Venise, personnifiée par une Femme sur les nuées ; elle est couronnée par la Gloire, chantée par la Renommée, et accompagnée de l'Honneur, de la Paix, de l'Abondance et des Grâces. On voit en bas une magnifique Architecture, où sont des Dames, des Nobles, des Cardinaux, des Evêques et des Gens de toutes nations qui la regardent. On voit encore, au bas du même Tableau, des Guerriers à cheval avec des Prisonniers, des Trophées, des Enseignes, etc." Nous ajouterons seulement à cette description, comme un renseignement précieux pour l'art, que la Figure qui représente la Paix avec l'Olivier dans la main, a toujours été regardée à Venise, comme le Portrait de Paul Veronèse, en invitant les Amateurs à lire dans M. Cochin, l'éloge de cet admirable ouvrage, dont Valentin Lefevre a fait aussi une Gravure connue sous le titre de la Ville de Venise personnifiée, et entourée de ses Divinités et de ses Forces. (Fevre (Valentin), Le)|Ce morceau, de forme ovale, offre la copie aussi exacte que précieusement exécutée dans tous ses détails, du fameux Tableau que l'on voit sur le plafond de la grande salle dite du Grand-Conseil, dans le palais ducal et à présent royal de Venise. M. Cochin, dans son Voyage d'Italie, tome page 21, le décrit ainsi : "La ville de Venise, personnifiée par une Femme sur les nuées ; elle est couronnée par la Gloire, chantée par la Renommée, et accompagnée de l'Honneur, de la Paix, de l'Abondance et des Grâces. On voit en bas une magnifique Architecture, où sont des Dames, des Nobles, des Cardinaux, des Evêques et des Gens de toutes nations qui la regardent. On voit encore, au bas du même Tableau, des Guerriers à cheval avec des Prisonniers, des Trophées, des Enseignes, etc." Nous ajouterons seulement à cette description, comme un renseignement précieux pour l'art, que la Figure qui représente la Paix avec l'Olivier dans la main, a toujours été regardée à Venise, comme le Portrait de Paul Veronèse, en invitant les Amateurs à lire dans M. Cochin, l'éloge de cet admirable ouvrage, dont Valentin Lefevre a fait aussi une Gravure connue sous le titre de la Ville de Venise personnifiée, et entourée de ses Divinités et de ses Forces.]] réalisée par Fevre (Valentin), Le, vendue par Celotti, achetée par Barbier marchand au prix de 81.5 fl. [24]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ descendu de la Croix et étendu sur un Linceul, auprès d'une Construction indiquant l'entrée du Tombeau ; à gauche est un Ange à genoux, les mains jointes, et dans l'expression de la plus vive douleur. On distingue encore, à droite, dans l'éloignement, une Echappée de Paysage. On remarque dans ce précieux morceau de chevalet, une simplicité noble de style et de composition, une grande perfection de Dessin, un pinceau coulant et facile, ainsi que cette forte manière que Van Dyck puisa dans les Ouvrages du Titien. (Dyck (Antoine), Van)|Le Christ descendu de la Croix et étendu sur un Linceul, auprès d'une Construction indiquant l'entrée du Tombeau ; à gauche est un Ange à genoux, les mains jointes, et dans l'expression de la plus vive douleur. On distingue encore, à droite, dans l'éloignement, une Echappée de Paysage. On remarque dans ce précieux morceau de chevalet, une simplicité noble de style et de composition, une grande perfection de Dessin, un pinceau coulant et facile, ainsi que cette forte manière que Van Dyck puisa dans les Ouvrages du Titien.]] réalisée par Dyck (Antoine), Van, vendue par Celotti, achetée par Perignon au prix de 160 fl. [25]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vierge avec l'Enfant Jésus dans ses bras. Ces deux Figures se détachent sur un fond sculpté avec Dessins de Fleurs et Ornemens en relief. Il est rare de rencontrer de ce grand Peintre un morceau plus vrai et mieux conservé. réalisée par Durer (Albert), vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 47.95 fl. [26]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre autres Points de vue ; savoir : L'Isle de St.-George-Major. La Douane, et l'Eglise de la Santé. Le Canal-Grande. Et le même Canal du côté où l'on entre dans celui de Regio. Ces quatre Tableaux seront divisés, lors de la vente, en deux Lots, dans l'ordre où ils sont décrits, à moins qu'il ne se trouve un acquéreur pour l'article entier. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Quatre autres Points de vue ; savoir : L'Isle de St.-George-Major. La Douane, et l'Eglise de la Santé. Le Canal-Grande. Et le même Canal du côté où l'on entre dans celui de Regio. Ces quatre Tableaux seront divisés, lors de la vente, en deux Lots, dans l'ordre où ils sont décrits, à moins qu'il ne se trouve un acquéreur pour l'article entier.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti, achetée par Legrand au prix de 150 fl. [27]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre autres Points de vue ; savoir : L'Isle de St.-George-Major. La Douane, et l'Eglise de la Santé. Le Canal-Grande. Et le même Canal du côté où l'on entre dans celui de Regio. Ces quatre Tableaux seront divisés, lors de la vente, en deux Lots, dans l'ordre où ils sont décrits, à moins qu'il ne se trouve un acquéreur pour l'article entier. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Quatre autres Points de vue ; savoir : L'Isle de St.-George-Major. La Douane, et l'Eglise de la Santé. Le Canal-Grande. Et le même Canal du côté où l'on entre dans celui de Regio. Ces quatre Tableaux seront divisés, lors de la vente, en deux Lots, dans l'ordre où ils sont décrits, à moins qu'il ne se trouve un acquéreur pour l'article entier.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti, achetée par Legrand au prix de 154 fl. [28]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Vue des Isles nommées St.-Michel, où il y a un Couvent de Moines Bénédictins, aussi célèbre par les savans qui en sont sortis, que par sa magnifique bibliothèque ; on y distingue encore l'Isle de St.-Christophe, la plus voisine de Venise ; et à droite, dans l'éloignement, l'Isle de Murano, où l'on fabrique le verre et les miroirs. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Le Pendant. Vue des Isles nommées St.-Michel, où il y a un Couvent de Moines Bénédictins, aussi célèbre par les savans qui en sont sortis, que par sa magnifique bibliothèque ; on y distingue encore l'Isle de St.-Christophe, la plus voisine de Venise ; et à droite, dans l'éloignement, l'Isle de Murano, où l'on fabrique le verre et les miroirs. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti au prix de 2500 fl. [29]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de la Petite Place de St.-Marc, du Palais Ducal, à présent Royal, de la Maison de Force, et du Quai des Esclavons. On voit encore à droite du Tableau, le revers de la Galerie de la Place St.-Marc, nommé Procuratie nuove, qui sera dorénavant le Palais du Vice-roi. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Vue de la Petite Place de St.-Marc, du Palais Ducal, à présent Royal, de la Maison de Force, et du Quai des Esclavons. On voit encore à droite du Tableau, le revers de la Galerie de la Place St.-Marc, nommé Procuratie nuove, qui sera dorénavant le Palais du Vice-roi. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti au prix de 2500 fl. [30]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Vue de la Douane et de l'Eglise dite de la Santé, renommée par son Architecture et les précieux Tableaux qu'elle renferme. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Le Pendant. Vue de la Douane et de l'Eglise dite de la Santé, renommée par son Architecture et les précieux Tableaux qu'elle renferme. ...le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, ... a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti au prix de 2500 fl. [31]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'Isle de St.-George Major où a été créé le Pape présent, Pie VII. Parmi les Figures qui enrichissent ce magnifique Site, on remarque un Personnage, en Habit rouge, qui est le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, qui a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus. (Canaletto (Antonio Canal, dit Il))|Vue de l'Isle de St.-George Major où a été créé le Pape présent, Pie VII. Parmi les Figures qui enrichissent ce magnifique Site, on remarque un Personnage, en Habit rouge, qui est le noble Vénitien Gabrieli, Sénateur, qui a ordonné ce Tableau, ainsi que les trois suivans, à Canaletto, dont il était le protecteur. Sans la mort du dernier de la famille des Gabrieli, on n'aurait jamais trouvé dans le commerce les quatre chefs-d'oeuvres les plus renommés de Canaletto. Ils joignent à la richesse de leur composition, à l'imitation exacte et spirituelle dans tous leurs détails, et à la manière vague et légère que l'on admire ordinairement dans les Productions de cet habile Peintre, le précieux avantage d'être enrichis de Figures de la main du célèbre Tiepolo, son ami. Tous les éloges que l'on pourrait faire de ces quatre Tableaux, seront toujours au dessous du talent inimitable de leur Auteur, que le chevalier Mengs a placé au premier rang des Peintres de son genre, en l'appelant le Raphaël des Vues. Nous croyons seulement devoir prévenir les Amateurs, d'après les instructions qui nous ont été communiquées, que les Ouvrages de ce fidelle imitateur de la nature, sont de la plus grande rareté ; qu'ils sont presque tous en Russie et en Angleterre, où ils jouissent de la plus grande estime, et qu'il est même impossible d'en acheter à Venise, où il n'y en a presque plus.]] réalisée par Canaletto (Antonio Canal, dit Il), vendue par Celotti au prix de 2500 fl. [32]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Pâtre assis au pied d'un Arbre, avec son Chien près de lui ; petit échantillon d'une belle couleur et d'une touche légère, dans la manière de Bamboche. réalisée par Cercozzi (Michel Angelo), vendue par Celotti, achetée par Hazard jeune au prix de 26.5 fl. [33]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ descendu de la Croix, et soutenu par deux Anges. Morceau qui joint à la sévérité du style, une grande vérité dans les expressions, et beaucoup de grâce dans les raccourcis. réalisée par Cambiaso (Luca), dit Lucas Cangiage, vendue par Celotti, achetée par Perignon au prix de 240 fl. [34]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette Composition agréable offre le sujet de l'Enlèvement d'Europe, fille d'Agénor, roi de Phénicie, par Jupiter changé en Taureau. A gauche, sur le premier Plan, auprès d'une Touffe de grands Arbres, on voit cette Princesse déjà assise sur son Ravisseur : elle lui tient la Tête de la main droite, et semble rassurer de l'autre les Femmes de sa suite, qui paraissent effrayées, et forment à la droite du sujet le Groupe le plus intéressant. Du côté opposé, l'Amour tient le Taureau par un Ruban, et l'invite à partir. Toutes ces belles Figures se détachent sur un fond de Paysage annonçant le voisinage de la Mer. Ce Tableau est aussi séduisant par l'agrément du sujet, qu'il est recommandable par la correction du Dessin, la grâce dans le mouvement, et les attitudes des Figures, les effets piquans de Lumière, la vérité des Draperies et la beauté du Pinceau, qui se rapproche beaucoup de celle du Corrége. (Carrache (Louis))|Cette Composition agréable offre le sujet de l'Enlèvement d'Europe, fille d'Agénor, roi de Phénicie, par Jupiter changé en Taureau. A gauche, sur le premier Plan, auprès d'une Touffe de grands Arbres, on voit cette Princesse déjà assise sur son Ravisseur : elle lui tient la Tête de la main droite, et semble rassurer de l'autre les Femmes de sa suite, qui paraissent effrayées, et forment à la droite du sujet le Groupe le plus intéressant. Du côté opposé, l'Amour tient le Taureau par un Ruban, et l'invite à partir. Toutes ces belles Figures se détachent sur un fond de Paysage annonçant le voisinage de la Mer. Ce Tableau est aussi séduisant par l'agrément du sujet, qu'il est recommandable par la correction du Dessin, la grâce dans le mouvement, et les attitudes des Figures, les effets piquans de Lumière, la vérité des Draperies et la beauté du Pinceau, qui se rapproche beaucoup de celle du Corrége.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Celotti, achetée par Lefevre au prix de 131 fl. [35]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet du Centenier à genoux aux pieds de Jésus-Christ, en lui demandant la guérison de son Domestique ; des Pages, des Soldats et autres Personnes de la suite du Centurion, contribuent à la richesse de cette composition, représentée dans un fond de Paysage avec Point de vue de magnifiques Monumens indiquant l'entrée de Capharnaüm. Morceau de la plus forte couleur et d'une brillante exécution, où l'on découvre par tout les traces du pinceau de Paul Véronèse, qui avait coutume de retoucher les Tableaux de Carletto son fils, dont il chérissait les talens prématurés. Suivant les Historiens, il aurait surpassé son père, si un travail trop opiniâtre ne l'eût enlevé aux Arts, dans la vingt sixième année de son âge. Sur le bas de la Colonne, à droite du Tableau, on lit : Lo Caliari. Les premières lettres Car, ont sans doute été effacées, dans l'intention de l'attribuer à Paolo Véronèse ; mais nous devons le restituer à son véritable Auteur. (Caliari (Charles), dit Carletto, Fils de Paul Véronèse)|Le sujet du Centenier à genoux aux pieds de Jésus-Christ, en lui demandant la guérison de son Domestique ; des Pages, des Soldats et autres Personnes de la suite du Centurion, contribuent à la richesse de cette composition, représentée dans un fond de Paysage avec Point de vue de magnifiques Monumens indiquant l'entrée de Capharnaüm. Morceau de la plus forte couleur et d'une brillante exécution, où l'on découvre par tout les traces du pinceau de Paul Véronèse, qui avait coutume de retoucher les Tableaux de Carletto son fils, dont il chérissait les talens prématurés. Suivant les Historiens, il aurait surpassé son père, si un travail trop opiniâtre ne l'eût enlevé aux Arts, dans la vingt sixième année de son âge. Sur le bas de la Colonne, à droite du Tableau, on lit : Lo Caliari. Les premières lettres Car, ont sans doute été effacées, dans l'intention de l'attribuer à Paolo Véronèse ; mais nous devons le restituer à son véritable Auteur.]] réalisée par Caliari (Charles), dit Carletto, Fils de Paul Véronèse, vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 213 fl. [36]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Cette autre Esquisse, pleine de chaleur d'un pinceau facile et d'une bonne couleur, offre le sujet de la Chûte de Saint Paul. réalisée par Caliari (Benedetto), Frère de Paul Véronèse, vendue par Celotti, achetée par Hazard jeune au prix de 30 fl. [37]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Homme entre le Vice et la Vertu ; Esquisse qui joint au mérite de la couleur et de l'énergie de la touche, celui d'offrir le Portrait de Paul Véronèse. Il a traité ce sujet en grand, et il existait autrefois dans la Galerie du Duc d'Orléans. (Caliari (Paolo), dit Paul Véronèse)|L'Homme entre le Vice et la Vertu ; Esquisse qui joint au mérite de la couleur et de l'énergie de la touche, celui d'offrir le Portrait de Paul Véronèse. Il a traité ce sujet en grand, et il existait autrefois dans la Galerie du Duc d'Orléans.]] réalisée par Caliari (Paolo), dit Paul Véronèse, vendue par Celotti, achetée par Laroche au prix de 115 fl. [38]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme représentée en Cérès : elle est couverte d'une Tunique rouge, la tête ornée d'Epis de blé, et ajustée de longs Cheveux blonds qui tombent sur ses épaules. Cette belle Figure assise, et vue jusqu'aux genoux, est appuyée sur un Piédestal, et tire un Rideau qui découvre un fond de Paysage, au milieu duquel s'élève un grand Arbre. On y distingue, encore dans un ton de demi-teinte le plus vigoureux, un Homme endormi et étendu sur le gazon, ainsi qu'un Cheval en liberté, dans une Plaine. Suivant une ancienne tradition de Venise, ce Tableau offre le Portrait de Violente, fille de J. Palma le vieux, qui fut la maîtresse du Titien. Les Amateurs apprécieront dans ce sujet agréable, la force du coloris et cette belle fonte de couleur que Cariani a puisée dans l'Ecole du Giorgion, dont il fut un des principaux élèves. (Cariani (Giovanni))|Une jeune Femme représentée en Cérès : elle est couverte d'une Tunique rouge, la tête ornée d'Epis de blé, et ajustée de longs Cheveux blonds qui tombent sur ses épaules. Cette belle Figure assise, et vue jusqu'aux genoux, est appuyée sur un Piédestal, et tire un Rideau qui découvre un fond de Paysage, au milieu duquel s'élève un grand Arbre. On y distingue, encore dans un ton de demi-teinte le plus vigoureux, un Homme endormi et étendu sur le gazon, ainsi qu'un Cheval en liberté, dans une Plaine. Suivant une ancienne tradition de Venise, ce Tableau offre le Portrait de Violente, fille de J. Palma le vieux, qui fut la maîtresse du Titien. Les Amateurs apprécieront dans ce sujet agréable, la force du coloris et cette belle fonte de couleur que Cariani a puisée dans l'Ecole du Giorgion, dont il fut un des principaux élèves.]] réalisée par Cariani (Giovanni), vendue par Celotti, achetée par Lafontaine au prix de 361 fl. [39]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'Enfant Jésus et Saint Jean en adoration devant lui. Morceau d'une grande finesse de carnation et de la plus douce harmonie. Les ouvrages de ce Peintre sont très-rares, et ce n'est que de l'année dernière que l'Administration du Musée Napoléon a pu s'en procurer un. (Cima (Giam Batista), dit Conegliano)|La Vierge, l'Enfant Jésus et Saint Jean en adoration devant lui. Morceau d'une grande finesse de carnation et de la plus douce harmonie. Les ouvrages de ce Peintre sont très-rares, et ce n'est que de l'année dernière que l'Administration du Musée Napoléon a pu s'en procurer un.]] réalisée par Cima (Giam Batista), dit Conegliano, vendue par Celotti, achetée par Robert marchand au prix de 114 fl. [40]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, et ayant à ses côtés Saint Dominique et Saint Jérôme en adoration. Ce sujet naïf et simple dans sa composition, est curieux sous ce rapport, comme sous celui de l'art. Orlandi, dans son Abecedario pittorico, dit que les Vierges du Carotto, étaient aussi estimées que celles d'André Mantegna. (Carotto (Giovanni Francisco))|La Vierge, assise, tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux, et ayant à ses côtés Saint Dominique et Saint Jérôme en adoration. Ce sujet naïf et simple dans sa composition, est curieux sous ce rapport, comme sous celui de l'art. Orlandi, dans son Abecedario pittorico, dit que les Vierges du Carotto, étaient aussi estimées que celles d'André Mantegna.]] réalisée par Carotto (Giovanni Francisco), vendue par Celotti, achetée par Hazard jeune au prix de 72.5 fl. [41]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Points de vue de Hollande, avec Fabriques, et nombre de Figures, indiquant des Marchés. On aperçoit dans l'un et dans l'autre, une Echappée de Rivière couverte de Bateaux chargés de Passagers. Ces morceaux sont curieux par l'immensité des détails et l'esprit de la touche. (Baut)|Deux Points de vue de Hollande, avec Fabriques, et nombre de Figures, indiquant des Marchés. On aperçoit dans l'un et dans l'autre, une Echappée de Rivière couverte de Bateaux chargés de Passagers. Ces morceaux sont curieux par l'immensité des détails et l'esprit de la touche.]] réalisée par Baut, vendue par Celotti, achetée par Hazard jeune au prix de 85 fl. [42]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Point de vue d'un Canal glacé, avec nombre de Patineurs, et terminé par quelques Habitations. Tableau d'une excellente couleur et d'une touche spirituelle. réalisée par Breughel (Pierre), dit le Vieux, vendue par Celotti, achetée par Laroche au prix de 20 fl. [43]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Adoration des Bergers, composition de six Figures. Au milieu, sur le devant, on voit l'Enfant Jésus dans son Berceau, et près de lui la Vierge à genoux, avec les mains jointes. Parmi les Bergers, on en remarque deux dans la contemplation, et un qui ôte son Chapeau ; en troisième plan, et tout à fait dans la demi-teinte, Saint Joseph, dans le calme de la réflexion, semble jouir du respect que l'on porte à son Fils. Le groupe principal se détache sur un fond de Planches indiquant l'Etable, dont le désordre pittoresque laisse voir un coin de Paysage pris à l'effet du Soleil levant. Ce morceau, d'une forte couleur et d'une bonne entente de clair-obscur, signé, à gauche de la composition, J. B., est regardé par quelques Amateurs, comme un ouvrage de Jacques Bassan. (Bassan (François), fils de Jacques Bassan)|Le sujet de l'Adoration des Bergers, composition de six Figures. Au milieu, sur le devant, on voit l'Enfant Jésus dans son Berceau, et près de lui la Vierge à genoux, avec les mains jointes. Parmi les Bergers, on en remarque deux dans la contemplation, et un qui ôte son Chapeau ; en troisième plan, et tout à fait dans la demi-teinte, Saint Joseph, dans le calme de la réflexion, semble jouir du respect que l'on porte à son Fils. Le groupe principal se détache sur un fond de Planches indiquant l'Etable, dont le désordre pittoresque laisse voir un coin de Paysage pris à l'effet du Soleil levant. Ce morceau, d'une forte couleur et d'une bonne entente de clair-obscur, signé, à gauche de la composition, J. B., est regardé par quelques Amateurs, comme un ouvrage de Jacques Bassan.]] réalisée par Bassan (François), fils de Jacques Bassan, vendue par Celotti au prix de 181 fl. [44]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Portrait d'un Savant dont le nom ne nous est point connu. Il est aussi en buste, vu de trois quarts, et tenant un Papier. Ces deux morceaux sont recommandables, sous le rapport de l'art et de l'histoire ; ils rappellent, à la fois, une des époques les plus intéressantes de la peinture en Italie, le voyage qu'Antoine de Messine fit à Bruges, pour apprendre de Van Eyck, le procédé de la peinture à l'huile, et sa reconnaissance envers son maître et son bienfaiteur, qu'il ne quitta qu'à sa mort, pour s'établir à Venise, où les personnes les plus illustres s'empressèrent de se faire peindre par lui. (Antoine de Messine (dit Antonello))|Autre Portrait d'un Savant dont le nom ne nous est point connu. Il est aussi en buste, vu de trois quarts, et tenant un Papier. Ces deux morceaux sont recommandables, sous le rapport de l'art et de l'histoire ; ils rappellent, à la fois, une des époques les plus intéressantes de la peinture en Italie, le voyage qu'Antoine de Messine fit à Bruges, pour apprendre de Van Eyck, le procédé de la peinture à l'huile, et sa reconnaissance envers son maître et son bienfaiteur, qu'il ne quitta qu'à sa mort, pour s'établir à Venise, où les personnes les plus illustres s'empressèrent de se faire peindre par lui.]] réalisée par Antoine de Messine (dit Antonello), vendue par Celotti, achetée par Paillet au prix de 100 fl. [45]
- 1807.09.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Antiquaire. Il est représenté de trois quarts, et en buste, dans un Habillement noir, avec Collet de batiste. Il tient de la main gauche une Médaille de Néron. Cette Figure, d'une excellente couleur et d'un précieux fini, se détache sur un joli fond de Paysage éclairé par un Ciel brillant. Ces deux morceaux sont recommandables, sous le rapport de l'art et de l'histoire ; ils rappellent, à la fois, une des époques les plus intéressantes de la peinture en Italie, le voyage qu'Antoine de Messine fit à Bruges, pour apprendre de Van Eyck, le procédé de la peinture à l'huile, et sa reconnaissance envers son maître et son bienfaiteur, qu'il ne quitta qu'à sa mort, pour s'établir à Venise, où les personnes les plus illustres s'empressèrent de se faire peindre par lui. (Antoine de Messine (dit Antonello))|Le Portrait d'un Antiquaire. Il est représenté de trois quarts, et en buste, dans un Habillement noir, avec Collet de batiste. Il tient de la main gauche une Médaille de Néron. Cette Figure, d'une excellente couleur et d'un précieux fini, se détache sur un joli fond de Paysage éclairé par un Ciel brillant. Ces deux morceaux sont recommandables, sous le rapport de l'art et de l'histoire ; ils rappellent, à la fois, une des époques les plus intéressantes de la peinture en Italie, le voyage qu'Antoine de Messine fit à Bruges, pour apprendre de Van Eyck, le procédé de la peinture à l'huile, et sa reconnaissance envers son maître et son bienfaiteur, qu'il ne quitta qu'à sa mort, pour s'établir à Venise, où les personnes les plus illustres s'empressèrent de se faire peindre par lui.]] réalisée par Antoine de Messine (dit Antonello), vendue par Celotti, achetée par Paillet au prix de 185.5 fl. [46]