Ventes d'œuvres le 1808.03.08

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  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux Vierge (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux Vierge]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 21 fl. [1]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 3 tetes (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 3 tetes]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 96 fl. [2]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 paysages (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 paysages]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 40 fl. [3]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 160 fl. [4]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 10 fl. [5]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 24 fl. [6]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 24 50 fl. [7]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 53 5 fl. [8]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 17 fl. [9]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 27 fl. [10]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tetes (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tetes]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 18 5 fl. [11]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tetes (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tetes]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 28 5 fl. [12]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 9 50 fl. [13]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 10 fl. [14]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 4 tableaux (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 4 tableaux]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 18 5 fl. [15]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 30 fl. [16]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation.]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 28 fl. [18]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Peintre, élève du Guerchin, a représenté dans ce Tableau le sujet intéressant du jeune OEdipe, dans le moment où Forbas, berger de Polybe, roi de Corinthe, lui présente le jeune Enfant qu'il vient de trouver sur le mont Cytheron. On voit à gauche une belle Femme qui prend part à cette scène intéressante, et tend les bras pour recevoir le fils de Laïus. Ce Morceau d'une riche couleur, est remarquable par sa grâce et son éclat. (Viani (Dominique-Marie))|Ce Peintre, élève du Guerchin, a représenté dans ce Tableau le sujet intéressant du jeune OEdipe, dans le moment où Forbas, berger de Polybe, roi de Corinthe, lui présente le jeune Enfant qu'il vient de trouver sur le mont Cytheron. On voit à gauche une belle Femme qui prend part à cette scène intéressante, et tend les bras pour recevoir le fils de Laïus. Ce Morceau d'une riche couleur, est remarquable par sa grâce et son éclat.]] réalisée par Viani (Dominique-Marie), vendue par Langeac, achetée par Fabre au prix de 122 fl. [19]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet de la Sainte Famille, demi-figures proportion de nature. On y voit sur le devant l'enfant Jésus endormi et soutenu avec précaution par Saint Joseph et la Vierge en contemplation. Morceau d'un pinceau facile et de ce beau ton de couleur indiquant l'Ecole du Titien. (Vicentino (Andréa))|Un Sujet de la Sainte Famille, demi-figures proportion de nature. On y voit sur le devant l'enfant Jésus endormi et soutenu avec précaution par Saint Joseph et la Vierge en contemplation. Morceau d'un pinceau facile et de ce beau ton de couleur indiquant l'Ecole du Titien.]] réalisée par Vicentino (Andréa), vendue par Langeac, achetée par Jamard au prix de 38 fl. [20]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suite des douze Apôtres représentés en demi-Figures drapées. Ils sont de proportion demi-nature, aussi variés dans leur pose que dans leur expression, et ayant pour la plupart les attributs qui les caractérisent. Il y a tout lieu de présumer que ces huit Tableaux réunis en un seul Cadre, décoraient originairement un Oratoire ou un Tabernacle. Le renseignement qui nous a été donné à cet égard, les attribue à Marco Uggioni, mais Cochin dans son Voyage pittoresque, tome 3, page 146, cite le Palais Sagredo, à Venise, où ils étaient, et les donne à Léonard de Vinci, en les annonçant comme modérément finis. (Uggioni Marco)|Suite des douze Apôtres représentés en demi-Figures drapées. Ils sont de proportion demi-nature, aussi variés dans leur pose que dans leur expression, et ayant pour la plupart les attributs qui les caractérisent. Il y a tout lieu de présumer que ces huit Tableaux réunis en un seul Cadre, décoraient originairement un Oratoire ou un Tabernacle. Le renseignement qui nous a été donné à cet égard, les attribue à Marco Uggioni, mais Cochin dans son Voyage pittoresque, tome 3, page 146, cite le Palais Sagredo, à Venise, où ils étaient, et les donne à Léonard de Vinci, en les annonçant comme modérément finis.]] réalisée par Uggioni Marco, vendue par Langeac, achetée par Vautier au prix de 635 fl. [22]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Tableau du même Artiste, et encore très-piquant dans son effet. Il représente un Rivage où sont deux Matelots qui gardent des Marchandises. Toute la partie droite offre une grande étendue de Mer terminée par des Montagnes perdues dans la vapeur d'un Ciel couvert, dont l'horizon, d'un ton chaud, indique l'effet d'une soirée. Ce Morceau, quoique moins capital que le précédent, offre encore une production intéressante de ce Maître. (Torrégiani (Bartholomée))|Un autre Tableau du même Artiste, et encore très-piquant dans son effet. Il représente un Rivage où sont deux Matelots qui gardent des Marchandises. Toute la partie droite offre une grande étendue de Mer terminée par des Montagnes perdues dans la vapeur d'un Ciel couvert, dont l'horizon, d'un ton chaud, indique l'effet d'une soirée. Ce Morceau, quoique moins capital que le précédent, offre encore une production intéressante de ce Maître.]] réalisée par Torrégiani (Bartholomée), vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 80 fl. [23]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue de Paysage pittoresque où passe une Rivière traversée par les débris d'un Pont de Pierre, qui se détache avec force sur une partie de Ruines d'anciens Monumens qui occupent sur un plan reculé et parfaitement entendu d'effet, toute la partie droite du Tableau. Du même côté, sur le devant, l'Artiste a placé quatre Figures éclairées d'une manière piquante. Ce Morceau, de l'un des meilleurs Peintres de l'Ecole de Salvator, et dont les Ouvrages nous étaient jusqu'alors inconnus, joint à leur grande simplicité de style, une touche large, ainsi qu'une parfaite intelligence de perspective aërienne, qui contribue à lui donner une grande vérité dans l'effet général. (Torrégiani (Bartholomée))|Point de Vue de Paysage pittoresque où passe une Rivière traversée par les débris d'un Pont de Pierre, qui se détache avec force sur une partie de Ruines d'anciens Monumens qui occupent sur un plan reculé et parfaitement entendu d'effet, toute la partie droite du Tableau. Du même côté, sur le devant, l'Artiste a placé quatre Figures éclairées d'une manière piquante. Ce Morceau, de l'un des meilleurs Peintres de l'Ecole de Salvator, et dont les Ouvrages nous étaient jusqu'alors inconnus, joint à leur grande simplicité de style, une touche large, ainsi qu'une parfaite intelligence de perspective aërienne, qui contribue à lui donner une grande vérité dans l'effet général.]] réalisée par Torrégiani (Bartholomée), vendue par Langeac, achetée par Giroux au prix de 120 fl. [24]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un autre point de Vue de Paysage d'un aspect riant et agréable, boisé dans toute la partie gauche par un massif de grands Arbres au pied desquels on voit un Berger et une Bergère assis sur une éminence, et qui gardent leurs Troupeaux, dont deux Moutons et une Chèvre paissent auprès d'une Mare qui est en second plan du même côté ; la droite est terminée par une échappée de vue offrant des Fabriques et des Ruines, ainsi que des Montagnes frappées du Soleil. Ces deux charmans Tableaux de chevalet sont remarquables autant par le brillant de la touche, que par la vérité des Sites et le piquant de leur effet. (Tempeste)|Le pendant. Un autre point de Vue de Paysage d'un aspect riant et agréable, boisé dans toute la partie gauche par un massif de grands Arbres au pied desquels on voit un Berger et une Bergère assis sur une éminence, et qui gardent leurs Troupeaux, dont deux Moutons et une Chèvre paissent auprès d'une Mare qui est en second plan du même côté ; la droite est terminée par une échappée de vue offrant des Fabriques et des Ruines, ainsi que des Montagnes frappées du Soleil. Ces deux charmans Tableaux de chevalet sont remarquables autant par le brillant de la touche, que par la vérité des Sites et le piquant de leur effet.]] réalisée par Tempeste, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 151 fl. [25]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue de Paysage pris à l'effet du Soleil levant. Il offre un Site pittoresque entrecoupé de côteaux et Montagnes, et traversé par une Rivière vers laquelle on voit descendre d'un chemin bordé de Broussailles et de Roseaux, une jeune Femme à cheval suivie d'un Pâtre qui conduit un nombreux Troupeau de bétail. Ces deux charmans Tableaux de chevalet sont remarquables autant par le brillant de la touche, que par la vérité des Sites et le piquant de leur effet. (Tempeste)|Point de Vue de Paysage pris à l'effet du Soleil levant. Il offre un Site pittoresque entrecoupé de côteaux et Montagnes, et traversé par une Rivière vers laquelle on voit descendre d'un chemin bordé de Broussailles et de Roseaux, une jeune Femme à cheval suivie d'un Pâtre qui conduit un nombreux Troupeau de bétail. Ces deux charmans Tableaux de chevalet sont remarquables autant par le brillant de la touche, que par la vérité des Sites et le piquant de leur effet.]] réalisée par Tempeste, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 151 fl. [26]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. L'effrayante représentation d'une Tempête dans un détroit hérissé d'Ecueils. On y distingue plusieurs Bâtimens poussés par le vent et prêts à s'ouvrir contre les Rochers. On voit lutter contre ce fougueux élément quelques malheureux naufragés qui embrassent les débris d'un Navire. La Mer furieuse vient se briser et s'élève en écumant contre un Promontoire qui occupe toute la partie gauche du sujet. Un seul Nuage frappé par le Soleil, semble combattre l'obscurité du Ciel entièrement orageux et sillonné par la pluie. L'effet terrible de ce Tableau contraste d'une manière admirable avec le calme et l'aspect riant et agréable du précédent. Ces deux Ouvrages, de toute perfection dans leur genre, sont rendus avec un sentiment rare d'exécution et de vérité, qui classe leur Auteur au premier rang des Peintres de Marines. (Tempeste)|Le pendant. L'effrayante représentation d'une Tempête dans un détroit hérissé d'Ecueils. On y distingue plusieurs Bâtimens poussés par le vent et prêts à s'ouvrir contre les Rochers. On voit lutter contre ce fougueux élément quelques malheureux naufragés qui embrassent les débris d'un Navire. La Mer furieuse vient se briser et s'élève en écumant contre un Promontoire qui occupe toute la partie gauche du sujet. Un seul Nuage frappé par le Soleil, semble combattre l'obscurité du Ciel entièrement orageux et sillonné par la pluie. L'effet terrible de ce Tableau contraste d'une manière admirable avec le calme et l'aspect riant et agréable du précédent. Ces deux Ouvrages, de toute perfection dans leur genre, sont rendus avec un sentiment rare d'exécution et de vérité, qui classe leur Auteur au premier rang des Peintres de Marines.]] réalisée par Tempeste, vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 1390 fl. [27]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue d'une vaste étendue de Mer, par un tems calme, et prise à l'effet du jour naissant. On y remarque sur le premier plan, à gauche, un Bateau rempli de Pêcheurs occupés à retirer leurs Filets, à la vue d'un Fort de la plus heureuse construction ; et du côté opposé, en second plan, plusieurs Barques marchandes, garnies de leurs Agrès et de leurs Voiles, dont quelques unes sont éclairées avec le plus grand art ; le milieu de l'horizon est terminé par un foyer de lumière qui colore d'une manière chaude des Nuages qui semblent en mouvement, et se détacher avec éclat sur un ciel pur et brillant. Les divers effets du Soleil se portent de la manière la plus piquante sur tous les détails de la Composition, et produisent, particulièrement sur les Eaux, les plus heureux accidens de lumière. (Tempeste)|Point de Vue d'une vaste étendue de Mer, par un tems calme, et prise à l'effet du jour naissant. On y remarque sur le premier plan, à gauche, un Bateau rempli de Pêcheurs occupés à retirer leurs Filets, à la vue d'un Fort de la plus heureuse construction ; et du côté opposé, en second plan, plusieurs Barques marchandes, garnies de leurs Agrès et de leurs Voiles, dont quelques unes sont éclairées avec le plus grand art ; le milieu de l'horizon est terminé par un foyer de lumière qui colore d'une manière chaude des Nuages qui semblent en mouvement, et se détacher avec éclat sur un ciel pur et brillant. Les divers effets du Soleil se portent de la manière la plus piquante sur tous les détails de la Composition, et produisent, particulièrement sur les Eaux, les plus heureux accidens de lumière.]] réalisée par Tempeste, vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 1390 fl. [28]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'enfant Jésus qu'elle découvre en présence des Bergers qui viennent l'adorer. On les voit à genoux dans la partie droite et dans le milieu du Tableau, où ils forment un Groupe dont l'effet de demi-teinte contraste avec le ton lumineux du Sauveur et de ses draperies. Toutes les Figures se détachent sur un fond de Paysage dont le ciel indique une soirée. (Turchi (Alexandre), dit Véronèse)|La Vierge et l'enfant Jésus qu'elle découvre en présence des Bergers qui viennent l'adorer. On les voit à genoux dans la partie droite et dans le milieu du Tableau, où ils forment un Groupe dont l'effet de demi-teinte contraste avec le ton lumineux du Sauveur et de ses draperies. Toutes les Figures se détachent sur un fond de Paysage dont le ciel indique une soirée.]] réalisée par Turchi (Alexandre), dit Véronèse, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 182 fl. [29]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux petits Tableaux offrant un Site de Paysage d'Italie aussi imposant que pittoresque. La partie droite offre une masse de Rochers ouverte en arcade, et découvrant un Chemin et de riches Lointains. La gauche, également brillante dans ses détails, présente un Lac qui baigne le pied d'une haute Montagnes sic. Quelques Pâtres conduisant leurs Troupeaux enrichissent les premiers plans. Il est impossible de présenter un Ouvrage plus frais et plus précieux de ce savant Paysagiste. (Salvator Rosa)|Précieux petits Tableaux offrant un Site de Paysage d'Italie aussi imposant que pittoresque. La partie droite offre une masse de Rochers ouverte en arcade, et découvrant un Chemin et de riches Lointains. La gauche, également brillante dans ses détails, présente un Lac qui baigne le pied d'une haute Montagnes sic. Quelques Pâtres conduisant leurs Troupeaux enrichissent les premiers plans. Il est impossible de présenter un Ouvrage plus frais et plus précieux de ce savant Paysagiste.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 162 fl. [30]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Paul avec son Epée, et indiquant du doigt le Livre de ses Epîtres. Il est représenté vu de trois-quarts, avec une longue Barbe et ses Cheveux tombant sur ses épaules qui sont couvertes d'une Draperie verdâtre. Cette Figure imposante et vénérable exprime l'inspiration divine qui animait ses écrits. Cochin, page 117, rapporte que ce Maître a précédé les Carraches qui l'ont beaucoup étudié, et le présente comme l'inventeur de ce grand caractère de Dessin qui distingue leur Ecole. Il ajoute qu'il dessinait très-savamment, et représentait de très-grandes Figures dans de petits espaces. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. On les divisera sous ce Numéro. (Tibaldi Pellegrino (de Boulogne))|Saint Paul avec son Epée, et indiquant du doigt le Livre de ses Epîtres. Il est représenté vu de trois-quarts, avec une longue Barbe et ses Cheveux tombant sur ses épaules qui sont couvertes d'une Draperie verdâtre. Cette Figure imposante et vénérable exprime l'inspiration divine qui animait ses écrits. Cochin, page 117, rapporte que ce Maître a précédé les Carraches qui l'ont beaucoup étudié, et le présente comme l'inventeur de ce grand caractère de Dessin qui distingue leur Ecole. Il ajoute qu'il dessinait très-savamment, et représentait de très-grandes Figures dans de petits espaces. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. On les divisera sous ce Numéro.]] réalisée par Tibaldi Pellegrino (de Boulogne), vendue par Langeac, achetée par Marthe au prix de 215 fl. [31]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Mathieu tenant la Hache instrument de son supplice. Cette Tête, de forte proportion et du plus noble caractère, est vue de trois-quarts et inclinée sur l'épaule gauche, qui se trouve couverte d'une large Draperie jaune. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. (Tibaldi Pellegrino (de Boulogne))|Saint Mathieu tenant la Hache instrument de son supplice. Cette Tête, de forte proportion et du plus noble caractère, est vue de trois-quarts et inclinée sur l'épaule gauche, qui se trouve couverte d'une large Draperie jaune. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris.]] réalisée par Tibaldi Pellegrino (de Boulogne), vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 225 fl. [32]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint André soutenant sa Croix de la main droite. Il est ajusté d'une Robe verdâtre et d'un Manteau pourpre. Sa Tête, pleine d'énergie et dans un beau mouvement, porte une longue Barbe et des Cheveux en désordre, et indique par son regard la résignation et la fermeté. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris. (Tibaldi Pellegrino (de Bologne))|Saint André soutenant sa Croix de la main droite. Il est ajusté d'une Robe verdâtre et d'un Manteau pourpre. Sa Tête, pleine d'énergie et dans un beau mouvement, porte une longue Barbe et des Cheveux en désordre, et indique par son regard la résignation et la fermeté. Ces trois Morceaux qui sont effectivement d'un dessin fier et correct, offrent de même une exécution aussi libre qu'admirable qui ne le cède en rien à la beauté et à la vigueur du coloris.]] réalisée par Tibaldi Pellegrino (de Bologne), vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 510 fl. [33]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme à genoux dans une Grotte. Il est en extase devant un Crucifix et prêt à se frapper la poitrine. A sa droite on voit le Lion, son attribut ordinaire. Morceau de caractère dont la force du coloris égale le précieux de l'exécution. (Tiziano Vecelli Da Cadore)|Saint Jérôme à genoux dans une Grotte. Il est en extase devant un Crucifix et prêt à se frapper la poitrine. A sa droite on voit le Lion, son attribut ordinaire. Morceau de caractère dont la force du coloris égale le précieux de l'exécution.]] réalisée par Tiziano Vecelli Da Cadore, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 61 fl. [34]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, d'une simplicité ravissante, représente la Vierge, de grandeur naturelle et les mains jointes, en contemplation devant l'enfant Jésus couché sur une légère draperie blanche, et la tête posée sur un oreiller enrichi d'une broderie d'or mêlée de Perles et de Pierreries. Cet Enfant plein de grâce et plongé dans le plus doux sommeil, offre dans ses chairs et dans sa pose autant de souplesse que de fraîcheur et de vérité dans le coloris. Il se détache avec le plus grand art sur les belles draperies qui servent de vêtement à sa Mère, et répond complètement aux charmes et à la candeur qui intéressent dans cette belle Figure de la Vierge. Elle est dans un Vestibule orné d'un beau Rideau vert qui retombe sur l'ouverture d'une fenêtre d'où l'on aperçoit un fond de Paysage et de Montagnes avec un Ciel dont l'effet piquant éclaire le sujet. Ce Tableau est du faire le plus soigné de ce grand Maître. (Tiziano Vecelli Da Cadore)|Ce Tableau, d'une simplicité ravissante, représente la Vierge, de grandeur naturelle et les mains jointes, en contemplation devant l'enfant Jésus couché sur une légère draperie blanche, et la tête posée sur un oreiller enrichi d'une broderie d'or mêlée de Perles et de Pierreries. Cet Enfant plein de grâce et plongé dans le plus doux sommeil, offre dans ses chairs et dans sa pose autant de souplesse que de fraîcheur et de vérité dans le coloris. Il se détache avec le plus grand art sur les belles draperies qui servent de vêtement à sa Mère, et répond complètement aux charmes et à la candeur qui intéressent dans cette belle Figure de la Vierge. Elle est dans un Vestibule orné d'un beau Rideau vert qui retombe sur l'ouverture d'une fenêtre d'où l'on aperçoit un fond de Paysage et de Montagnes avec un Ciel dont l'effet piquant éclaire le sujet. Ce Tableau est du faire le plus soigné de ce grand Maître.]] réalisée par Tiziano Vecelli Da Cadore, vendue par Langeac au prix de 850 fl. [35]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'une Femme dans le costume espagnol du quinzième siècle. Elle est représentée à mi-corps devant une Table sur laquelle on voit un Livre ouvert ; elle tient de la main gauche un Vase d'or richement ciselé, et de la droite un rouleau de Papier. Ce Tableau, d'un Maître antérieur à Léonard de Vinci, offre un Morceau curieux pour l'historique de la Peinture. (Turbido (François), de Véronne)|Portrait d'une Femme dans le costume espagnol du quinzième siècle. Elle est représentée à mi-corps devant une Table sur laquelle on voit un Livre ouvert ; elle tient de la main gauche un Vase d'or richement ciselé, et de la droite un rouleau de Papier. Ce Tableau, d'un Maître antérieur à Léonard de Vinci, offre un Morceau curieux pour l'historique de la Peinture.]] réalisée par Turbido (François), de Véronne, vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 60 fl. [36]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches Compositions d'architecture, offrant des Ruines de Monumens ; l'une se détache sur un fond de Paysage, et l'autre sur un lointain de Mer et de Montagnes. Elles sont toutes deux enrichies de belles Figures bien drapées et placées avec art sur différens plans. Le plus juste éloge que l'on puisse faire de ces deux Morceaux, est d'y reconnaître que leur Auteur a dû servir de modèle à J. P. Panini. (Stanzioni Massimo)|Deux riches Compositions d'architecture, offrant des Ruines de Monumens ; l'une se détache sur un fond de Paysage, et l'autre sur un lointain de Mer et de Montagnes. Elles sont toutes deux enrichies de belles Figures bien drapées et placées avec art sur différens plans. Le plus juste éloge que l'on puisse faire de ces deux Morceaux, est d'y reconnaître que leur Auteur a dû servir de modèle à J. P. Panini.]] réalisée par Stanzioni Massimo, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 91 fl. [37]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition piquante de trois Figures, proportion de petite nature, représentant Loth approchant de l'état d'ivresse, entre ses deux Filles, dont l'une vue de face et assise le soutient dans ses bras et lui présente une Coupe pleine de vin ; l'autre, couchée avec grâce sur le devant du Tableau, est vue par le dos, et les regarde avec malice et gaieté ; dans l'éloignement, à gauche, on voit l'embrasement de Sodome. Facilité d'exécution, fraîcheur de coloris, esprit et liberté dans les draperies, telles sont les qualités qui distinguent ce Tableau, comme tous les Ouvrages de ce Peintre. (Strozzi (Bernard), dit le Capucino)|Composition piquante de trois Figures, proportion de petite nature, représentant Loth approchant de l'état d'ivresse, entre ses deux Filles, dont l'une vue de face et assise le soutient dans ses bras et lui présente une Coupe pleine de vin ; l'autre, couchée avec grâce sur le devant du Tableau, est vue par le dos, et les regarde avec malice et gaieté ; dans l'éloignement, à gauche, on voit l'embrasement de Sodome. Facilité d'exécution, fraîcheur de coloris, esprit et liberté dans les draperies, telles sont les qualités qui distinguent ce Tableau, comme tous les Ouvrages de ce Peintre.]] réalisée par Strozzi (Bernard), dit le Capucino, vendue par Langeac, achetée par Vautier au prix de 260 fl. [38]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux formant ensemble le sujet de l'Annonciation, Figures de forte nature et à mi-corps. La Vierge les mains jointes et le regard baissé, signe de sa candeur, s'incline modestement devant l'Ange au moment où il lui porte les Paroles de Dieu. Ces Morceaux tout à la fois gracieux et du plus grand caractère, présentent une exécution aussi ferme que brillante, tant dans la partie des carnations que dans le style des Draperies, dont le jet est aussi simple qu'élégant et vrai. C'est la première fois que nous avons occasion de décrire les Ouvrages de ce Peintre distingué de l'Ecole Lombarde, et qui s'attacha à imiter le moelleux du pinceau, ainsi que la belle fonte de couleur du Guide, qu'il sut allier aux grâces de Louis Carrache. (Sole (Joseph del))|Deux Tableaux formant ensemble le sujet de l'Annonciation, Figures de forte nature et à mi-corps. La Vierge les mains jointes et le regard baissé, signe de sa candeur, s'incline modestement devant l'Ange au moment où il lui porte les Paroles de Dieu. Ces Morceaux tout à la fois gracieux et du plus grand caractère, présentent une exécution aussi ferme que brillante, tant dans la partie des carnations que dans le style des Draperies, dont le jet est aussi simple qu'élégant et vrai. C'est la première fois que nous avons occasion de décrire les Ouvrages de ce Peintre distingué de l'Ecole Lombarde, et qui s'attacha à imiter le moelleux du pinceau, ainsi que la belle fonte de couleur du Guide, qu'il sut allier aux grâces de Louis Carrache.]] réalisée par Sole (Joseph del), vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 6050 fl. [39]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Point de Vue de Paysage de Site agreste, mêlé de quelques Ruines qui se détachent sur un Ciel argentin. A droite, au pied de quelques Arbres d'un feuiller large et facile, sont deux Bergers qui se reposent et causent ensemble. Plus loin trois Chèvres, et à gauche quelques Personnages dans un Chemin. Ce Morceau sans être du fini précieux qui distingue le précédent, est néanmoins recommandable par la facilité et le sentiment de son exécution. (Salvator Rosa)|Un autre Point de Vue de Paysage de Site agreste, mêlé de quelques Ruines qui se détachent sur un Ciel argentin. A droite, au pied de quelques Arbres d'un feuiller large et facile, sont deux Bergers qui se reposent et causent ensemble. Plus loin trois Chèvres, et à gauche quelques Personnages dans un Chemin. Ce Morceau sans être du fini précieux qui distingue le précédent, est néanmoins recommandable par la facilité et le sentiment de son exécution.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Langeac, achetée par Prince Giustiniani au prix de 180 fl. [40]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de Paysage pittoresque et du plus riche détail, offrant dans toute la partie gauche une masse de Montagnes couronnées d'une Tour et de quelques Fabriques. Du même côté, sur le premier Plan, on voit de belles Roches saillantes qui ressortent avec force sur un Lac d'une eau tranquille, bordé du côté opposé par un Chemin tournant, orné d'un groupe de Figures caractérisant le sujet d'un Empereur rendant hommage à la Peinture personnifiée par un homme prosterné devant lui, et recevant une chaîne d'or. De grands Arbres d'un feuiller large et facile, se détachent avec vigueur et légéreté sur un Ciel d'un ton argentin et de la touche la plus hardie. (Salvator Rosa)|Site de Paysage pittoresque et du plus riche détail, offrant dans toute la partie gauche une masse de Montagnes couronnées d'une Tour et de quelques Fabriques. Du même côté, sur le premier Plan, on voit de belles Roches saillantes qui ressortent avec force sur un Lac d'une eau tranquille, bordé du côté opposé par un Chemin tournant, orné d'un groupe de Figures caractérisant le sujet d'un Empereur rendant hommage à la Peinture personnifiée par un homme prosterné devant lui, et recevant une chaîne d'or. De grands Arbres d'un feuiller large et facile, se détachent avec vigueur et légéreté sur un Ciel d'un ton argentin et de la touche la plus hardie.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 124 fl. [41]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, de grandeur naturelle, représenté nu et à moitié couvert d'une belle Draperie rouge. Il est à l'entrée d'une Grotte, incliné devant une Croix, et dans un moment de pénitence. Il tient de sa main droite le fort Caillou dont il se frappait la poitrine. La blancheur de sa longue Barbe et de ses Cheveux agités par le Vent, ajoute au respect qu'inspire ce Vieillard vénérable. Un Dessin pur et énergique, une admirable fonte de Couleur et le plus grand style dans la pensée et le mouvement de cette belle Figure, offrent un des Ouvrages marquans et de caractère de ce grand Peintre. (Salvator Rosa)|Saint Jérôme, de grandeur naturelle, représenté nu et à moitié couvert d'une belle Draperie rouge. Il est à l'entrée d'une Grotte, incliné devant une Croix, et dans un moment de pénitence. Il tient de sa main droite le fort Caillou dont il se frappait la poitrine. La blancheur de sa longue Barbe et de ses Cheveux agités par le Vent, ajoute au respect qu'inspire ce Vieillard vénérable. Un Dessin pur et énergique, une admirable fonte de Couleur et le plus grand style dans la pensée et le mouvement de cette belle Figure, offrent un des Ouvrages marquans et de caractère de ce grand Peintre.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Langeac, achetée par Hazard jeune au prix de 410 fl. [42]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de deux Anges dans une Gloire formant un Concert céleste. Ces deux Figures gracieuses vues à mi-corps et de proportion de nature, offrent la plus belle carnation, et cette exécution facile et précieuse qui distingue les meilleurs Elèves du Guide. (Sirani (Elisabeth))|Sujet de deux Anges dans une Gloire formant un Concert céleste. Ces deux Figures gracieuses vues à mi-corps et de proportion de nature, offrent la plus belle carnation, et cette exécution facile et précieuse qui distingue les meilleurs Elèves du Guide.]] réalisée par Sirani (Elisabeth), vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 71.95 fl. [43]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Trinité. Ce Sujet rendu de la manière la plus ingénieuse et la plus nouvelle, représente le Christ dans son plus jeune âge. Le Saint Esprit dans une Gloire lumineuse plane au-dessus de sa Tête, et ce bel Enfant étendu sur des Nuages, regarde le Tout-Puissant qui semble par son geste indiquer sa protection et son intérêt paternel. Cette Composition d'une couleur forte et néanmoins d'un effet aussi harmonieux qu'aërien, présente autant de charmes dans la fonte de sa couleur que de grâces dans son Dessin, et fait connaître de la manière la plus heureuse, un des plus grands Disciples du Guide. (Sementi (Jean-Jacques))|La Trinité. Ce Sujet rendu de la manière la plus ingénieuse et la plus nouvelle, représente le Christ dans son plus jeune âge. Le Saint Esprit dans une Gloire lumineuse plane au-dessus de sa Tête, et ce bel Enfant étendu sur des Nuages, regarde le Tout-Puissant qui semble par son geste indiquer sa protection et son intérêt paternel. Cette Composition d'une couleur forte et néanmoins d'un effet aussi harmonieux qu'aërien, présente autant de charmes dans la fonte de sa couleur que de grâces dans son Dessin, et fait connaître de la manière la plus heureuse, un des plus grands Disciples du Guide.]] réalisée par Sementi (Jean-Jacques), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 272 fl. [44]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Morceau d'un égal mérite et du même intérêt de curiosité, représente la Prédication de Saint Jean suivi dans le Désert par une foule innombrable de Peuple. Le Précurseur paraît debout dans le milieu de la Composition, les yeux élevés vers une Gloire éclatante qui laisse apercevoir le Saint Esprit envoyé du ciel pour l'inspirer. Cette Scène brillante se détache sur un beau fond de Paysage d'une immense étendue. (Spranger (Barthelemi))|Ce Morceau d'un égal mérite et du même intérêt de curiosité, représente la Prédication de Saint Jean suivi dans le Désert par une foule innombrable de Peuple. Le Précurseur paraît debout dans le milieu de la Composition, les yeux élevés vers une Gloire éclatante qui laisse apercevoir le Saint Esprit envoyé du ciel pour l'inspirer. Cette Scène brillante se détache sur un beau fond de Paysage d'une immense étendue.]] réalisée par Spranger (Barthelemi), vendue par Langeac, achetée par Lacoste au prix de 253 fl. [45]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort de Saint Joseph. Ce Sujet traité de la manière la plus riche, rassemble dix-huit Figures en pied, et offre une grande vérité dans les caractères comme dans les attitudes. On y remarque principalement le Christ venant consoler les derniers momens de ce Patriarche que l'on voit couché les mains jointes et soutenu par deux Anges. Au pied du Lit paraît la Vierge dans une profonde affliction et accompagnée de différens saints Personnages. Dans le haut du Sujet l'on aperçoit le Père Eternel environné d'une Gloire d'Anges. Ce Morceau d'une légéreté de main surprenante, joint à un excellent goût dans les Draperies, un coloris éclatant qui rachette le style manièré que l'on peut reprocher à ce Peintre, dont les Ouvrages sont à désirer dans les Collections les plus complètes. (Spranger (Barthelemi))|La Mort de Saint Joseph. Ce Sujet traité de la manière la plus riche, rassemble dix-huit Figures en pied, et offre une grande vérité dans les caractères comme dans les attitudes. On y remarque principalement le Christ venant consoler les derniers momens de ce Patriarche que l'on voit couché les mains jointes et soutenu par deux Anges. Au pied du Lit paraît la Vierge dans une profonde affliction et accompagnée de différens saints Personnages. Dans le haut du Sujet l'on aperçoit le Père Eternel environné d'une Gloire d'Anges. Ce Morceau d'une légéreté de main surprenante, joint à un excellent goût dans les Draperies, un coloris éclatant qui rachette le style manièré que l'on peut reprocher à ce Peintre, dont les Ouvrages sont à désirer dans les Collections les plus complètes.]] réalisée par Spranger (Barthelemi), vendue par Langeac, achetée par Langlier au prix de 450 fl. [46]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Garçon de la carnation la plus vive et coiffé de beaux Cheveux largement bouclés qui se détachent sur son front éclairé d'une manière lumineuse. Son attitude est rêveuse, et sa main droite a le geste ordinaire aux Enfans qui se tirent la lèvre en mettant un doigt dans la Bouche ; de l'autre main il serre une Croix contre son Corps ajusté d'une Draperie verdâtre mêlé de rose. On doit croire que le Schidone s'est plu à caresser ce Tableau dans l'intention de rivaliser avec le Corrége, par la manière amoureuse et éclatante avec laquelle il a fini cette Tête vraiment admirable. Nous sommes d'autant plus fondés dans notre Eloge sur ce chef-d'oeuvre, qu'il a toujours été regardé en Italie, et dans le Cabinet dont il sort, comme étant du Corrége lui-même. (Schidone (Barthelemi))|Un jeune Garçon de la carnation la plus vive et coiffé de beaux Cheveux largement bouclés qui se détachent sur son front éclairé d'une manière lumineuse. Son attitude est rêveuse, et sa main droite a le geste ordinaire aux Enfans qui se tirent la lèvre en mettant un doigt dans la Bouche ; de l'autre main il serre une Croix contre son Corps ajusté d'une Draperie verdâtre mêlé de rose. On doit croire que le Schidone s'est plu à caresser ce Tableau dans l'intention de rivaliser avec le Corrége, par la manière amoureuse et éclatante avec laquelle il a fini cette Tête vraiment admirable. Nous sommes d'autant plus fondés dans notre Eloge sur ce chef-d'oeuvre, qu'il a toujours été regardé en Italie, et dans le Cabinet dont il sort, comme étant du Corrége lui-même.]] réalisée par Schidone (Barthelemi), vendue par Langeac, achetée par F Renaut au prix de 711 fl. [47]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un Terrein agreste, on voit étendu dans une pose savante et naturelle le Corps du jeune Abel, que son frère Caïn vient d'immoler à sa jalousie, et qui fuit au désespoir après ce meurtre, dans le lointain le plus reculé, à travers de hautes Montagnes que l'on aperçoit sur la gauche du Tableau. Vers la droite sont placés les deux Autels sur lesquels ces deux Frères viennent d'offrir à Dieu leur Sacrifice. Le Feu du Ciel a consumé la Victime d'Abel, tandis que celle de Caïn est encore intacte. l'Eclat de la Flamme forme une heureuse opposition avec le ton sombre et naturel du Paysage sévère où ce premier meurtre est retracé. C'est à juste titre que tous les Historiens de la Peinture retrouvent dans le faire de cet Auteur l'exécution moelleuse et de goût du Corrège ; et que le grand prix que l'on met aux Tableaux du Schidone, n'est pas seulement motivé sur leur rareté, mais bien sur leur mérite et leur grande perfection. (Schidone (Barthelemi))|Sur le devant d'un Terrein agreste, on voit étendu dans une pose savante et naturelle le Corps du jeune Abel, que son frère Caïn vient d'immoler à sa jalousie, et qui fuit au désespoir après ce meurtre, dans le lointain le plus reculé, à travers de hautes Montagnes que l'on aperçoit sur la gauche du Tableau. Vers la droite sont placés les deux Autels sur lesquels ces deux Frères viennent d'offrir à Dieu leur Sacrifice. Le Feu du Ciel a consumé la Victime d'Abel, tandis que celle de Caïn est encore intacte. l'Eclat de la Flamme forme une heureuse opposition avec le ton sombre et naturel du Paysage sévère où ce premier meurtre est retracé. C'est à juste titre que tous les Historiens de la Peinture retrouvent dans le faire de cet Auteur l'exécution moelleuse et de goût du Corrège ; et que le grand prix que l'on met aux Tableaux du Schidone, n'est pas seulement motivé sur leur rareté, mais bien sur leur mérite et leur grande perfection.]] réalisée par Schidone (Barthelemi), vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 4250 fl. [48]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle Figure de Vierge. Elle est représentée presque de trois quarts, ayant les mains jointes, et dans une attitude qui suppose qu'elle est en contemplation devant l'enfant Jésus. Cette Tête d'un caractère vraiment céleste, est surmontée d'une Auréole et coiffée d'un Voile jaunâtre clair et argentin qui porte une ombre douce sur son front et fait ressortir le brillant de ses yeux. Elle est ajustée d'une Tunique rouge recouverte d'un Manteau bleu. Ce chef-d'oeuvre, du Pinceau le plus suave et le plus moelleux, n'est pas moins admirable par la pureté de ses contours que par la fraîcheur du coloris, et le fini précieux de la Tête, des Mains et de tous ses détails ; en un mot c'est au même degré, quoique sous un autre nom, la perfection et les grâces du Guide. (Sasso Ferrata)|Belle Figure de Vierge. Elle est représentée presque de trois quarts, ayant les mains jointes, et dans une attitude qui suppose qu'elle est en contemplation devant l'enfant Jésus. Cette Tête d'un caractère vraiment céleste, est surmontée d'une Auréole et coiffée d'un Voile jaunâtre clair et argentin qui porte une ombre douce sur son front et fait ressortir le brillant de ses yeux. Elle est ajustée d'une Tunique rouge recouverte d'un Manteau bleu. Ce chef-d'oeuvre, du Pinceau le plus suave et le plus moelleux, n'est pas moins admirable par la pureté de ses contours que par la fraîcheur du coloris, et le fini précieux de la Tête, des Mains et de tous ses détails ; en un mot c'est au même degré, quoique sous un autre nom, la perfection et les grâces du Guide.]] réalisée par Sasso Ferrata, vendue par Langeac, achetée par F Renaut au prix de 1661 fl. [49]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette Composition sage et naturelle, présente un Concert de trois Anges. Deux sont debout, et le troisième assis sur une Estrade de Marbre, occupe le milieu du Sujet. Ce Tableau dans lequel on admire un style simple et délicat de Draperies, ainsi qu'une grande douceur d'harmonie dans le ton général, offre une aimable et curieuse production d'un des meilleurs Elèves d'Andrea del Sarte. (Salmeggia (Enea), dit Bergamo)|Cette Composition sage et naturelle, présente un Concert de trois Anges. Deux sont debout, et le troisième assis sur une Estrade de Marbre, occupe le milieu du Sujet. Ce Tableau dans lequel on admire un style simple et délicat de Draperies, ainsi qu'une grande douceur d'harmonie dans le ton général, offre une aimable et curieuse production d'un des meilleurs Elèves d'Andrea del Sarte.]] réalisée par Salmeggia (Enea), dit Bergamo, vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 400 fl. [50]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Une autre Composition également de la plus riche ordonnance, représentant le moment où Esther, amenée devant Assuérus, tombe évanouie dans les bras de ses femmes. Ce Roi, assis sur son trône et entouré de Soldats, présente le Sceptre à cette Reine. On admirera sans doute dans ces deux beaux Ouvrages la fécondité du génie ainsi que la grandeur et la noblesse des pensées de leur Auteur, qui sut toujours allier à une touche ferme et pleine de sentiment, cette fraîcheur et cet éclat de coloris qu'il semble avoir puisés dans les productions de Paul Véronèse qu'il se plût toujours à prendre pour modèle. (Ricci (Sébastien))|Le pendant. Une autre Composition également de la plus riche ordonnance, représentant le moment où Esther, amenée devant Assuérus, tombe évanouie dans les bras de ses femmes. Ce Roi, assis sur son trône et entouré de Soldats, présente le Sceptre à cette Reine. On admirera sans doute dans ces deux beaux Ouvrages la fécondité du génie ainsi que la grandeur et la noblesse des pensées de leur Auteur, qui sut toujours allier à une touche ferme et pleine de sentiment, cette fraîcheur et cet éclat de coloris qu'il semble avoir puisés dans les productions de Paul Véronèse qu'il se plût toujours à prendre pour modèle.]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Langeac, achetée par Jalabert au prix de 401 fl. [52]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belle et grande Composition offrant le moment où l'on apporte à César la tête de Pompée. Cette scène se passe au-dehors d'un Palais de riche architecture. Parmi les différens Personnages qui la composent, on voit cet empereur les yeux baignés de larmes, détourner sa tête et exprimer par son geste l'horreur que lui inspire ce crime. On admirera sans doute dans ces deux beaux Ouvrages la fécondité du génie ainsi que la grandeur et la noblesse des pensées de leur Auteur, qui sut toujours allier à une touche ferme et pleine de sentiment, cette fraîcheur et cet éclat de coloris qu'il semble avoir puisés dans les productions de Paul Véronèse qu'il se plût toujours à prendre pour modèle. (Ricci (Sébastien))|Belle et grande Composition offrant le moment où l'on apporte à César la tête de Pompée. Cette scène se passe au-dehors d'un Palais de riche architecture. Parmi les différens Personnages qui la composent, on voit cet empereur les yeux baignés de larmes, détourner sa tête et exprimer par son geste l'horreur que lui inspire ce crime. On admirera sans doute dans ces deux beaux Ouvrages la fécondité du génie ainsi que la grandeur et la noblesse des pensées de leur Auteur, qui sut toujours allier à une touche ferme et pleine de sentiment, cette fraîcheur et cet éclat de coloris qu'il semble avoir puisés dans les productions de Paul Véronèse qu'il se plût toujours à prendre pour modèle.]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Langeac, achetée par Jalabert au prix de 401 fl. [53]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au Jardin des Olives. Le Sauveur est représenté sur un Tertre très-élevé, dans le moment où l'Ange que l'on voit dans une Gloire, lui présente le Calice. Saint Pierre et deux autres Disciples sont endormis sur le premier plan. L'on distingue dans un très-grand éloignement Judas à la tête d'une troupe de Satellites. Ce Tableau, qui sort d'une des salles de la confrérie de Saint Rocco à Venise, est, comme dit Cochin, page 74 de son Voyage, largement brossé, à peine demi-fait, mais grand de manière. (Robusti (Jacques), dit le Tintoret)|Jésus au Jardin des Olives. Le Sauveur est représenté sur un Tertre très-élevé, dans le moment où l'Ange que l'on voit dans une Gloire, lui présente le Calice. Saint Pierre et deux autres Disciples sont endormis sur le premier plan. L'on distingue dans un très-grand éloignement Judas à la tête d'une troupe de Satellites. Ce Tableau, qui sort d'une des salles de la confrérie de Saint Rocco à Venise, est, comme dit Cochin, page 74 de son Voyage, largement brossé, à peine demi-fait, mais grand de manière.]] réalisée par Robusti (Jacques), dit le Tintoret, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 59 fl. [54]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François entre deux Anges. Il est prosterné et en extase à l'apparition d'une Gloire éclatante, offrant le Christ avec la Vierge entourés de Chérubins. A droite et à gauche sont placés des autels enrichis de divers attributs de religion. Cette rare et sublime esquisse offre toute la fougue du génie et de l'exécution de son Auteur. L'Artiste y admirera sans doute cette savante distribution de lumière, son jeu et le brillant de ses effets, ainsi que cette richesse d'ordonnance et cette exécution énergique dignes de la célébrité de ce grand Peintre. (Robusti (Jacques), dit le Tintoret)|Saint François entre deux Anges. Il est prosterné et en extase à l'apparition d'une Gloire éclatante, offrant le Christ avec la Vierge entourés de Chérubins. A droite et à gauche sont placés des autels enrichis de divers attributs de religion. Cette rare et sublime esquisse offre toute la fougue du génie et de l'exécution de son Auteur. L'Artiste y admirera sans doute cette savante distribution de lumière, son jeu et le brillant de ses effets, ainsi que cette richesse d'ordonnance et cette exécution énergique dignes de la célébrité de ce grand Peintre.]] réalisée par Robusti (Jacques), dit le Tintoret, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 300 fl. [55]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Général vénitien, allégorie qui représente ce Guerrier tenant d'une main un large Cimeterre, de l'autre une Fronde, tel que David, après avoir coupé la tête de Goliath. L'emblême de ce Géant se trouve effectivement rappelée dans le fond du Tableau, par le corps d'un ennemi décapité que l'on voit étendu sur le champ de bataille. Dans un plan très-éloigné on distingue une mêlée de Combattans, dont un parti de Cavalerie semble culbuter l'armée en déroute, et la poursuivre dans un défilé de Bois et de Montagnes. Ce Portrait que l'on peut classer parmi les Tableaux d'histoire en a tout le mouvement, et cette fougue qui caractérise le Tintoret. On y retrouve aussi une couleur éclatante, une heureuse distribution dans les lumières, et cette touche mâle et énergique, ainsi que cette liberté de faire au premier coup, à laquelle il devait ses couleurs vierges. (Robusti (Jacques), dit le Tintoret)|Portrait d'un Général vénitien, allégorie qui représente ce Guerrier tenant d'une main un large Cimeterre, de l'autre une Fronde, tel que David, après avoir coupé la tête de Goliath. L'emblême de ce Géant se trouve effectivement rappelée dans le fond du Tableau, par le corps d'un ennemi décapité que l'on voit étendu sur le champ de bataille. Dans un plan très-éloigné on distingue une mêlée de Combattans, dont un parti de Cavalerie semble culbuter l'armée en déroute, et la poursuivre dans un défilé de Bois et de Montagnes. Ce Portrait que l'on peut classer parmi les Tableaux d'histoire en a tout le mouvement, et cette fougue qui caractérise le Tintoret. On y retrouve aussi une couleur éclatante, une heureuse distribution dans les lumières, et cette touche mâle et énergique, ainsi que cette liberté de faire au premier coup, à laquelle il devait ses couleurs vierges.]] réalisée par Robusti (Jacques), dit le Tintoret, vendue par Langeac au prix de 100 fl. [56]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Piscine miraculeuse. Ce sujet a été traité deux fois par le Tintoret. Le grand Tableau est à Venise dans l'église basse de Saint Roch, et celui que nous décrivons était placé dans la salle d'assemblée de la confrérie du même nom. Cochin, qui en fait la description, remarque dans ces termes. Que l'on ne voit pas l'eau de la Piscine, et que ce Tableau est d'une brosse furieuse et d'une grande facilité de génie. On peut consulter, pour en connaître la composition, le recueil des Gravures publiées à Venise en 1749, par Valentino Lefebre, de Bruxelles. (Robusti (Jacques). dit le Tintoret)|La Piscine miraculeuse. Ce sujet a été traité deux fois par le Tintoret. Le grand Tableau est à Venise dans l'église basse de Saint Roch, et celui que nous décrivons était placé dans la salle d'assemblée de la confrérie du même nom. Cochin, qui en fait la description, remarque dans ces termes. Que l'on ne voit pas l'eau de la Piscine, et que ce Tableau est d'une brosse furieuse et d'une grande facilité de génie. On peut consulter, pour en connaître la composition, le recueil des Gravures publiées à Venise en 1749, par Valentino Lefebre, de Bruxelles.]] réalisée par Robusti (Jacques). dit le Tintoret, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 430 fl. [57]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ au bord du Jourdain, et baptisé par Saint Jean. Composition du plus grand éclat, dans un riche fond de Paysage. Le Christ occupe le milieu du Sujet, ayant à sa gauche Saint Jean qui fléchit un genou à l'aspect d'une Gloire lumineuse où l'on voit le Père éternel précédé d'une foule de Chérubins et annoncé par deux Anges qui sonnent de la Trompette. A droite est un Groupe de trois Anges qui tiennent les vêtemens qui doivent couvrir le Sauveur. Ce rare et précieux Tableau de chevalet, d'un dessin aussi fin que gracieux, est d'une touche fougueuse et spirituelle qui ne le cède en rien à la vigueur et au brillant du coloris. (Robusti (Jacques), dit le Tintoret)|Jésus-Christ au bord du Jourdain, et baptisé par Saint Jean. Composition du plus grand éclat, dans un riche fond de Paysage. Le Christ occupe le milieu du Sujet, ayant à sa gauche Saint Jean qui fléchit un genou à l'aspect d'une Gloire lumineuse où l'on voit le Père éternel précédé d'une foule de Chérubins et annoncé par deux Anges qui sonnent de la Trompette. A droite est un Groupe de trois Anges qui tiennent les vêtemens qui doivent couvrir le Sauveur. Ce rare et précieux Tableau de chevalet, d'un dessin aussi fin que gracieux, est d'une touche fougueuse et spirituelle qui ne le cède en rien à la vigueur et au brillant du coloris.]] réalisée par Robusti (Jacques), dit le Tintoret, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 3000 fl. [58]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de la Vierge, composition de la plus riche ordonnance. On y compte trente-six Figures dans une grande variété de costumes et d'attitudes. Cette scène imposante se passe sous le péristile d'un Temple de la plus noble architecture, qui, par deux arcades ouvertes, laisse apercevoir un fond de Ciel et de Paysage. La Vierge, Saint Joseph et le Patriarche qui les unit, sont placés sous un Dais dont le dôme en or mat, laisse tomber des Rideaux verts également enrichis d'or, et couvre le précieux dépôt de l'Arche Sainte. Au-dessus de ces Personnages s'élèvent et se développent dans le mouvement le plus gracieux, deux Anges magnifiquement drapés, qui célèbrent cette sainte union par un Concert d'Instrumens. Cette production de la plus extrême finesse, et précieuse par la grandeur de son style, est entièrement peinte sur un fond d'or qui sert de base à la magnificence des vêtemens, dont l'éclat n'efface pas la richesse des autres couleurs. Le Cachet de l'authenticité accompagne cet Ouvrage marquant, et doit le faire considérer comme un des morceaux rares d'une des plus grandes époques de la Peinture. Zanetti et l'abbé Lanzi s'expriment ainsi dans la vie des Peintres vénitiens sur Santa Croce de Bergame, mort en 1507, à 35 ans : "Pin degno di storia, era Girolamo Santa Croce. Piu degli altri tutti si accosto alla maniera di Giorgione et a quella di Tiziano. Niuna di queste opere sente punto dell'antico. Vi e una grazia di composizione, uno studio di scorti e d'ignudo, un temperamento di colori, che pare un misto di piu scuole ove Il piu ne ha la Romana, e il men di tutte la veneta." "Un des Peintres les plus dignes de vivre dans l'Histoire, est Santa Croce. Plus que personne il s'est approprié la manière du Giorgion et celle du Titien. Aucun de ses Ouvrages n'a les défauts du genre gothique. On remarque dans ses Tableaux une certaine grâce de composition, une étude des raccourci sic, une connaissance des formes et une force de couleur qui participent de plusieurs Ecoles, c'est néanmoins le goût de l'Ecole Romaine qu'on y retrouve le plus, et le style vénitien moins que tout autre." Nous ne doutons pas que le public éclairé ne confirme le jugement des deux auteurs qui ont ainsi parlé de ce grand Maître. (Rizzo (Girolamo), dit Santa Croce, de Bergame)|Le Mariage de la Vierge, composition de la plus riche ordonnance. On y compte trente-six Figures dans une grande variété de costumes et d'attitudes. Cette scène imposante se passe sous le péristile d'un Temple de la plus noble architecture, qui, par deux arcades ouvertes, laisse apercevoir un fond de Ciel et de Paysage. La Vierge, Saint Joseph et le Patriarche qui les unit, sont placés sous un Dais dont le dôme en or mat, laisse tomber des Rideaux verts également enrichis d'or, et couvre le précieux dépôt de l'Arche Sainte. Au-dessus de ces Personnages s'élèvent et se développent dans le mouvement le plus gracieux, deux Anges magnifiquement drapés, qui célèbrent cette sainte union par un Concert d'Instrumens. Cette production de la plus extrême finesse, et précieuse par la grandeur de son style, est entièrement peinte sur un fond d'or qui sert de base à la magnificence des vêtemens, dont l'éclat n'efface pas la richesse des autres couleurs. Le Cachet de l'authenticité accompagne cet Ouvrage marquant, et doit le faire considérer comme un des morceaux rares d'une des plus grandes époques de la Peinture. Zanetti et l'abbé Lanzi s'expriment ainsi dans la vie des Peintres vénitiens sur Santa Croce de Bergame, mort en 1507, à 35 ans : "Pin degno di storia, era Girolamo Santa Croce. Piu degli altri tutti si accosto alla maniera di Giorgione et a quella di Tiziano. Niuna di queste opere sente punto dell'antico. Vi e una grazia di composizione, uno studio di scorti e d'ignudo, un temperamento di colori, che pare un misto di piu scuole ove Il piu ne ha la Romana, e il men di tutte la veneta." "Un des Peintres les plus dignes de vivre dans l'Histoire, est Santa Croce. Plus que personne il s'est approprié la manière du Giorgion et celle du Titien. Aucun de ses Ouvrages n'a les défauts du genre gothique. On remarque dans ses Tableaux une certaine grâce de composition, une étude des raccourci sic, une connaissance des formes et une force de couleur qui participent de plusieurs Ecoles, c'est néanmoins le goût de l'Ecole Romaine qu'on y retrouve le plus, et le style vénitien moins que tout autre." Nous ne doutons pas que le public éclairé ne confirme le jugement des deux auteurs qui ont ainsi parlé de ce grand Maître.]] réalisée par Rizzo (Girolamo), dit Santa Croce, de Bergame, vendue par Langeac au prix de 600 fl. [59]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette rare et capitale Composition d'un des plus grands Peintres de l'Ecole Florentine, et du contemporain de Raphaël et de Michel-Ange, présente le sujet intéressant de la Mort d'Adonis. Ce jeune Chasseur, placé sur le devant du Tableau, la tête appuyée sur un Tertre de gazon, est étendu pâle et mourant aux pieds de Vénus. Cette Déesse, assise, vue de face et nue jusqu'à la ceinture, offre dans ses traits l'expression de la douleur. Elle porte sa Main gauche sur sa belle et longue Chevelure, qui paraît s'être détachée de sa tête et tombe en désordre sur son sein. Son Bras droit se porte en avant dans un mouvement pénible et analogue au sentiment qu'elle éprouve. Vers la gauche de ce Groupe et sur le même Tertre qui soutient la tête d'Adonis, on voit l'Amour à genoux, tenant ses mains jointes. Il est dans la pose la plus expressive, sa figure caractérise son affliction, et l'on distingue à ses pieds son Arc et ses Flèches, qu'il semble abandonner à la vue de cette scène de douleur. Le Peintre, en traitant ce sujet d'Adonis, n'a pas oublié de placer aux pieds de son Maître mourant, le compagnon de ses chasses, son Chien fidelle, et de l'y représenter dans le repos et la tristesse. Ces trois Figures, de proportion naturelle, se détachent de la manière la plus brillante sur un beau fond de Paysage. Dans le lointain et suivant l'usage des anciens Peintres qui, dans la même composition, rassemblaient plusieurs scènes du même événement, on remarque tout le mouvement d'une Chasse et l'énorme Sanglier déjà blessé par Diane, et qui, dans sa fureur, poursuit Adonis avant de le frapper. Parmi nombre de détails et accessoires, on distingue un Chardonneret, un Perroquet, et principalement une Anémone, fleur en laquelle ce jeune prince fut transformé. Dessin correct, composition réfléchie, expression de la plus grande vérité, fini précieux dans l'ensemble, et fonte admirable de couleur qui attestent tous le tems et l'étude que Daniel de Volterre mettait à terminer ses Ouvrages. Telles sont les qualités réunies dans cette Production, l'unique et peut-être la dernière qu'il sera possible de rencontrer. (Ricciarelli (Daniel), dit Volterre)|Cette rare et capitale Composition d'un des plus grands Peintres de l'Ecole Florentine, et du contemporain de Raphaël et de Michel-Ange, présente le sujet intéressant de la Mort d'Adonis. Ce jeune Chasseur, placé sur le devant du Tableau, la tête appuyée sur un Tertre de gazon, est étendu pâle et mourant aux pieds de Vénus. Cette Déesse, assise, vue de face et nue jusqu'à la ceinture, offre dans ses traits l'expression de la douleur. Elle porte sa Main gauche sur sa belle et longue Chevelure, qui paraît s'être détachée de sa tête et tombe en désordre sur son sein. Son Bras droit se porte en avant dans un mouvement pénible et analogue au sentiment qu'elle éprouve. Vers la gauche de ce Groupe et sur le même Tertre qui soutient la tête d'Adonis, on voit l'Amour à genoux, tenant ses mains jointes. Il est dans la pose la plus expressive, sa figure caractérise son affliction, et l'on distingue à ses pieds son Arc et ses Flèches, qu'il semble abandonner à la vue de cette scène de douleur. Le Peintre, en traitant ce sujet d'Adonis, n'a pas oublié de placer aux pieds de son Maître mourant, le compagnon de ses chasses, son Chien fidelle, et de l'y représenter dans le repos et la tristesse. Ces trois Figures, de proportion naturelle, se détachent de la manière la plus brillante sur un beau fond de Paysage. Dans le lointain et suivant l'usage des anciens Peintres qui, dans la même composition, rassemblaient plusieurs scènes du même événement, on remarque tout le mouvement d'une Chasse et l'énorme Sanglier déjà blessé par Diane, et qui, dans sa fureur, poursuit Adonis avant de le frapper. Parmi nombre de détails et accessoires, on distingue un Chardonneret, un Perroquet, et principalement une Anémone, fleur en laquelle ce jeune prince fut transformé. Dessin correct, composition réfléchie, expression de la plus grande vérité, fini précieux dans l'ensemble, et fonte admirable de couleur qui attestent tous le tems et l'étude que Daniel de Volterre mettait à terminer ses Ouvrages. Telles sont les qualités réunies dans cette Production, l'unique et peut-être la dernière qu'il sera possible de rencontrer.]] réalisée par Ricciarelli (Daniel), dit Volterre, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 4650 fl. [60]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet Artiste, surnommé le Peintre des Pauvres, parce qu'il s'occupait de préférence à les représenter, offre avec la plus grande vérité dans ce Tableau, le Buste d'un Vieillard dans le costume en désordre de la misère. Belle Tête remarquable par son naturel et la facilité du pinceau. (Pittochi (Mathias))|Cet Artiste, surnommé le Peintre des Pauvres, parce qu'il s'occupait de préférence à les représenter, offre avec la plus grande vérité dans ce Tableau, le Buste d'un Vieillard dans le costume en désordre de la misère. Belle Tête remarquable par son naturel et la facilité du pinceau.]] réalisée par Pittochi (Mathias), vendue par Langeac, achetée par Hazard jeune au prix de 116 fl. [61]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de la Sainte Famille en Egypte, composition des plus riantes. On y voit sur le premier plan la Vierge assise, tenant dans ses bras l'enfant Jésus regardant un Groupe d'Anges occupés à cueillir des Fruits, qu'il reçoit de l'un d'eux. A la gauche de ce Groupe rempli de charmes, est Saint Joseph dans l'attitude du respect et de l'admiration. Ce Personnage, largement drapé, se détache sur un fond de Paysage pris à l'effet du soir. Ce Sujet, traité d'une manière intéressante, présente autant de moelleux dans la touche, que de piquant dans les effets. (Pamphile (dit le Guide de la Lombardie))|Repos de la Sainte Famille en Egypte, composition des plus riantes. On y voit sur le premier plan la Vierge assise, tenant dans ses bras l'enfant Jésus regardant un Groupe d'Anges occupés à cueillir des Fruits, qu'il reçoit de l'un d'eux. A la gauche de ce Groupe rempli de charmes, est Saint Joseph dans l'attitude du respect et de l'admiration. Ce Personnage, largement drapé, se détache sur un fond de Paysage pris à l'effet du soir. Ce Sujet, traité d'une manière intéressante, présente autant de moelleux dans la touche, que de piquant dans les effets.]] réalisée par Pamphile (dit le Guide de la Lombardie), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 360 fl. [62]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Sainte Agathe de Sicile, représentée dans le moment où, après avoir subi le martyre que lui fit éprouver Quintien, gouverneur de Catane, en lui faisant couper les Mamelles, elle fut miraculeusement guérie par un Ange qui lui apporte des fleurs dans sa prison. Dans une de ses mains est la Palme glorieuse qu'elle a méritée, et l'on reconnaît sur son visage l'expression de la douleur et de l'étonnement. Ces Morceaux, du plus grand caractère, du meilleur goût de dessin, et d'une magnificence de coloris vraiment admirable, sont imposans dans leur effet général, autant par la grandeur des formes et la beauté des caractères, que par le style large et vigoureux des draperies, et nous n'hésitons point à les présenter comme des productions de premières classe de l'Ecole Lombarde. (Procaccini (Jules César))|Le pendant. Sainte Agathe de Sicile, représentée dans le moment où, après avoir subi le martyre que lui fit éprouver Quintien, gouverneur de Catane, en lui faisant couper les Mamelles, elle fut miraculeusement guérie par un Ange qui lui apporte des fleurs dans sa prison. Dans une de ses mains est la Palme glorieuse qu'elle a méritée, et l'on reconnaît sur son visage l'expression de la douleur et de l'étonnement. Ces Morceaux, du plus grand caractère, du meilleur goût de dessin, et d'une magnificence de coloris vraiment admirable, sont imposans dans leur effet général, autant par la grandeur des formes et la beauté des caractères, que par le style large et vigoureux des draperies, et nous n'hésitons point à les présenter comme des productions de premières classe de l'Ecole Lombarde.]] réalisée par Procaccini (Jules César), vendue par Langeac, achetée par Rederne au prix de 551 fl. [63]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'une belle Femme poignardée par un Soldat, indiquant le martyre de Sainte Agnès. Ces deux Figures, de forte nature, sont représentées plus qu'à mi-corps. On y voit cette Sainte les mains croisées sur la poitrine et le regard élevé vers le Ciel, et recevant avec autant de calme que de résignation, le coup que lui porte le Boureau, dont le caractère tranquille et féroce fait le contraste le plus frappant. Ces Morceaux, du plus grand caractère, du meilleur goût de dessin, et d'une magnificence de coloris vraiment admirable, sont imposans dans leur effet général, autant par la grandeur des formes et la beauté des caractères, que par le style large et vigoureux des draperies, et nous n'hésitons point à les présenter comme des productions de première classe de l'Ecole Lombarde. (Procaccini (Jules César))|Sujet d'une belle Femme poignardée par un Soldat, indiquant le martyre de Sainte Agnès. Ces deux Figures, de forte nature, sont représentées plus qu'à mi-corps. On y voit cette Sainte les mains croisées sur la poitrine et le regard élevé vers le Ciel, et recevant avec autant de calme que de résignation, le coup que lui porte le Boureau, dont le caractère tranquille et féroce fait le contraste le plus frappant. Ces Morceaux, du plus grand caractère, du meilleur goût de dessin, et d'une magnificence de coloris vraiment admirable, sont imposans dans leur effet général, autant par la grandeur des formes et la beauté des caractères, que par le style large et vigoureux des draperies, et nous n'hésitons point à les présenter comme des productions de première classe de l'Ecole Lombarde.]] réalisée par Procaccini (Jules César), vendue par Langeac, achetée par Hazard jeune au prix de 222 fl. [64]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Le sujet de Salomé, fille d'Hérodiade, composition de trois Figures proportion de nature, vues jusqu'aux genoux. Hérode célébrait par des fêtes la dédicace de la ville de Tibériade qu'il venait d'élever en l'honneur de Tibère ; à la suite d'un repas magnifique, la jeune Hérodias, après avoir séduit le Prince par les sons de sa lyre, et mis le comble à son ivresse par la danse la plus voluptueuse, le jeta dans un tel délire, qu'il jura par le nom de Tibère, de lui accorder tout ce qu'elle demanderait. Cette Princesse, à l'instigation de sa mère, qui avait à se venger des censures de Saint Jean-Baptiste, demanda sa tête. Hérode n'osant se soustraire à un pareil serment, accorda le crime exigé, et la jeune Hérodias dansait encore, lorsque deux Bourreaux vinrent au milieu des convives et parmi la joie des Festins, apporter la tête du Précurseur : c'est ce moment que le Peintre a choisi. Ces deux Compositions pleines d'expression, et qui retracent avec le plus grand art les différens caractères convenables à chaque Sujet, sont aussi admirables par l'énergie de la touche et la force de la couleur, que par la grâce du dessin et la grandeur du style. (Procaccini (Jules César))|Le pendant. Le sujet de Salomé, fille d'Hérodiade, composition de trois Figures proportion de nature, vues jusqu'aux genoux. Hérode célébrait par des fêtes la dédicace de la ville de Tibériade qu'il venait d'élever en l'honneur de Tibère ; à la suite d'un repas magnifique, la jeune Hérodias, après avoir séduit le Prince par les sons de sa lyre, et mis le comble à son ivresse par la danse la plus voluptueuse, le jeta dans un tel délire, qu'il jura par le nom de Tibère, de lui accorder tout ce qu'elle demanderait. Cette Princesse, à l'instigation de sa mère, qui avait à se venger des censures de Saint Jean-Baptiste, demanda sa tête. Hérode n'osant se soustraire à un pareil serment, accorda le crime exigé, et la jeune Hérodias dansait encore, lorsque deux Bourreaux vinrent au milieu des convives et parmi la joie des Festins, apporter la tête du Précurseur : c'est ce moment que le Peintre a choisi. Ces deux Compositions pleines d'expression, et qui retracent avec le plus grand art les différens caractères convenables à chaque Sujet, sont aussi admirables par l'énergie de la touche et la force de la couleur, que par la grâce du dessin et la grandeur du style.]] réalisée par Procaccini (Jules César), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 491 fl. [65]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judith vue de face dans les plus riches vêtemens, et la tête ornée d'une Tocque garnie de Pierreries et de Plumes de différentes couleurs. Cette Héroïne est représentée debout dans une attitude fière, calme et imposante, tenant de la main droite le large Cimeterre qui vient de trancher la tête d'Holopherne, et la remettant à sa Suivante, dont l'âge avancé contraste avec la jeunesse et les belles formes de cette Femme courageuse. Ces deux Compositions pleines d'expression, et qui retracent avec le plus grand art les différens caractères convenables à chaque Sujet, sont aussi admirables par l'énergie de la touche et la force de la couleur, que par la grâce du dessin et la grandeur du style. (Procaccini (Jules César))|Judith vue de face dans les plus riches vêtemens, et la tête ornée d'une Tocque garnie de Pierreries et de Plumes de différentes couleurs. Cette Héroïne est représentée debout dans une attitude fière, calme et imposante, tenant de la main droite le large Cimeterre qui vient de trancher la tête d'Holopherne, et la remettant à sa Suivante, dont l'âge avancé contraste avec la jeunesse et les belles formes de cette Femme courageuse. Ces deux Compositions pleines d'expression, et qui retracent avec le plus grand art les différens caractères convenables à chaque Sujet, sont aussi admirables par l'énergie de la touche et la force de la couleur, que par la grâce du dessin et la grandeur du style.]] réalisée par Procaccini (Jules César), vendue par Langeac, achetée par Le prince Giustiniani au prix de 300 fl. [66]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux grands Tableaux d'une belle proportion, offrant ensemble le sujet d'un Concert formé par des Anges. Les uns sont dans un profond recueillement, et les autres célèbrent la gloire de la Vierge, représentée en plafond dans un troisième Tableau de forme ronde et de moyenne proportion, qui complète ce bel Article. Nous avons recueilli dans les Notes qui nous ont été données, que ces trois Morceaux décoraient l'Oratoire d'une illustre famille d'Italie, qui avait employé le pinceau de Camille Procaccini, dont la grande facilité et l'énergie soutenues du plus beau ton de couleur, convenaient tant au beau genre de l'Histoire. (Procaccini (Camille))|Deux grands Tableaux d'une belle proportion, offrant ensemble le sujet d'un Concert formé par des Anges. Les uns sont dans un profond recueillement, et les autres célèbrent la gloire de la Vierge, représentée en plafond dans un troisième Tableau de forme ronde et de moyenne proportion, qui complète ce bel Article. Nous avons recueilli dans les Notes qui nous ont été données, que ces trois Morceaux décoraient l'Oratoire d'une illustre famille d'Italie, qui avait employé le pinceau de Camille Procaccini, dont la grande facilité et l'énergie soutenues du plus beau ton de couleur, convenaient tant au beau genre de l'Histoire.]] réalisée par Procaccini (Camille), vendue par Langeac, achetée par Roland au prix de 306 fl. [67]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Dorothée à qui un Ange apparaît et lui apporte des Fruits. La Figure principale du Sujet, de forte nature, est vue à mi-corps la main gauche sur la poitrine, et l'autre alongée comme pour soutenir ses vêtemens. Ces Figures, de grand caractère et pleines d'expression, offrent le plus grand style dans les attitudes et le mouvement des draperies, et joignent au brillant du coloris cette exécution fougueuse et cette facilité de pinceau qui a placé cet Artiste au premier rang, et lui a mérité l'honneur de travailler en concurrence avec les Carraches. (Procaccini (Camille))|Sainte Dorothée à qui un Ange apparaît et lui apporte des Fruits. La Figure principale du Sujet, de forte nature, est vue à mi-corps la main gauche sur la poitrine, et l'autre alongée comme pour soutenir ses vêtemens. Ces Figures, de grand caractère et pleines d'expression, offrent le plus grand style dans les attitudes et le mouvement des draperies, et joignent au brillant du coloris cette exécution fougueuse et cette facilité de pinceau qui a placé cet Artiste au premier rang, et lui a mérité l'honneur de travailler en concurrence avec les Carraches.]] réalisée par Procaccini (Camille), vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 500 fl. [68]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, rare et curieux, et qui date du 15.e siècle, représente une Vue des Montagnes de la Marche d'Ancône, où se trouve située la ville célèbre et si fréquentée de Lorette, et la Chapelle que les Italiens prétendent être la Maison même que la Vierge occupait à Nazareth, et que les Anges ont transportée de Palestine en Dalmatie, et de Dalmatie près du Golfe de Venise. Le Peintre a placé la divine patronne de Lorette sur le sommet de son antique habitation, comme pour indiquer aux Fidelles qu'elle y perpétue sa présence. Elle y paraît dans une gloire brillante et environnée des Chérubins. Plusieurs groupes de Pélerins sont en extase à l'aspect du Miracle, et d'autres s'empressent d'accourir vers la Place où la Vierge a voulu s'arrêter. Une grande richesse de couleur, une touche hardie et facile, sont les qualités principales qui distinguent ce Morceau précieux de l'ancienne Ecole d'Italie. (Dosso (Jean-Baptiste))|Ce Tableau, rare et curieux, et qui date du 15.e siècle, représente une Vue des Montagnes de la Marche d'Ancône, où se trouve située la ville célèbre et si fréquentée de Lorette, et la Chapelle que les Italiens prétendent être la Maison même que la Vierge occupait à Nazareth, et que les Anges ont transportée de Palestine en Dalmatie, et de Dalmatie près du Golfe de Venise. Le Peintre a placé la divine patronne de Lorette sur le sommet de son antique habitation, comme pour indiquer aux Fidelles qu'elle y perpétue sa présence. Elle y paraît dans une gloire brillante et environnée des Chérubins. Plusieurs groupes de Pélerins sont en extase à l'aspect du Miracle, et d'autres s'empressent d'accourir vers la Place où la Vierge a voulu s'arrêter. Une grande richesse de couleur, une touche hardie et facile, sont les qualités principales qui distinguent ce Morceau précieux de l'ancienne Ecole d'Italie.]] réalisée par Dosso (Jean-Baptiste), vendue par Langeac, achetée par Martte au prix de 150 fl. [69]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme de la figure la plus aimable, la tête négligemment appuyée sur la main droite, soutient du bras gauche son Enfant endormi, qu'elle regarde en souriant. Elle est vue de face à mi-corps, coiffée d'un voile artistement plissé sur sa tête, et qui lui enveloppe les joues et le menton dans le costume des Vestales. De larges Manches d'une étoffe blanche à petits dessins légérement tracés, et arrêtées par des Bracelets, indiquent sa Tunique de même étoffe, que fait ressortir un beau Manteau bleu. Ce Tableau, du Peintre le plus gracieux de la dernière époque de l'Ecole Florentine, présente cette couleur suave et moelleuse qui distingue ses meilleures productions. (Dolcé (Carle))|Une jeune Femme de la figure la plus aimable, la tête négligemment appuyée sur la main droite, soutient du bras gauche son Enfant endormi, qu'elle regarde en souriant. Elle est vue de face à mi-corps, coiffée d'un voile artistement plissé sur sa tête, et qui lui enveloppe les joues et le menton dans le costume des Vestales. De larges Manches d'une étoffe blanche à petits dessins légérement tracés, et arrêtées par des Bracelets, indiquent sa Tunique de même étoffe, que fait ressortir un beau Manteau bleu. Ce Tableau, du Peintre le plus gracieux de la dernière époque de l'Ecole Florentine, présente cette couleur suave et moelleuse qui distingue ses meilleures productions.]] réalisée par Dolcé (Carle), vendue par Langeac, achetée par Perignon au prix de 460 fl. [70]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait de M. Lumagne, Banquier de Gênes. Il est représenté debout, à mi-corps, près d'une Table. Sa Tête, vue presque de face, est tournée sur l'épaule droite. Il semble qu'un objet étranger attire vivement son regard de ce côté. Ce Personnage, dont la figure est pleine d'expression et de mouvement, a, suivant le costume du tems, les Cheveux courts, une petite Barbe et de légères Moustaches. Il porte un Collet de Batiste brodée et des Bouts de Manches de même nature ajustés sur un Vêtement noir qui fait ressortir la couleur naturelle de ses mains. Dans l'une il tient des Gands, et dans l'autre un grand Papier déployé. Cette tête, réellement vivante, se détache sur un beau Rideau rouge dont le reflet ajoute à l'éclat de la carnation. Ce Portrait capital est gravé, et se trouve à la Bibliothèque Impériale. (Dick (Antoine Van))|Le Portrait de M. Lumagne, Banquier de Gênes. Il est représenté debout, à mi-corps, près d'une Table. Sa Tête, vue presque de face, est tournée sur l'épaule droite. Il semble qu'un objet étranger attire vivement son regard de ce côté. Ce Personnage, dont la figure est pleine d'expression et de mouvement, a, suivant le costume du tems, les Cheveux courts, une petite Barbe et de légères Moustaches. Il porte un Collet de Batiste brodée et des Bouts de Manches de même nature ajustés sur un Vêtement noir qui fait ressortir la couleur naturelle de ses mains. Dans l'une il tient des Gands, et dans l'autre un grand Papier déployé. Cette tête, réellement vivante, se détache sur un beau Rideau rouge dont le reflet ajoute à l'éclat de la carnation. Ce Portrait capital est gravé, et se trouve à la Bibliothèque Impériale.]] réalisée par Dick (Antoine Van), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 124 fl. [71]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Rédempteur reçu dans le Ciel, et placé à la droite de Dieu le père. Tous deux paraissent dans une Gloire, soutenus sur des Nuages, environnés d'Anges et de Chérubins. Le Christ radieux semble montrer en triomphe les marques de sa Passion. Il est nu jusqu'à la ceinture, et le reste du corps ajusté d'une belle étoffe rougeâtre largement drapée. Ce Tableau, d'un effet lumineux, indique le brillant coloris du beau tems de l'Ecole Vénitienne. (Farinato (Paul))|Le Rédempteur reçu dans le Ciel, et placé à la droite de Dieu le père. Tous deux paraissent dans une Gloire, soutenus sur des Nuages, environnés d'Anges et de Chérubins. Le Christ radieux semble montrer en triomphe les marques de sa Passion. Il est nu jusqu'à la ceinture, et le reste du corps ajusté d'une belle étoffe rougeâtre largement drapée. Ce Tableau, d'un effet lumineux, indique le brillant coloris du beau tems de l'Ecole Vénitienne.]] réalisée par Farinato (Paul), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 200 fl. [72]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Religion tenant le Fanatisme enchaîné. Elle est personnifiée par une belle Femme grandement drappée et placée devant un Autel décoré de Bas-reliefs analogues au Sujet. Cette Figure pleine d'expression, et comme en extase, fixe ses regards sur une Gloire céleste dont la vive lumière dissipe la nuit de l'ignorance et de l'erreur. On admirera sans doute dans ce Morceau précieux de chevalet, cette fermeté de dessin et de caractère que ce Peintre a puisée dans l'étude de J. Romain. (Fety (Dominique))|La Religion tenant le Fanatisme enchaîné. Elle est personnifiée par une belle Femme grandement drappée et placée devant un Autel décoré de Bas-reliefs analogues au Sujet. Cette Figure pleine d'expression, et comme en extase, fixe ses regards sur une Gloire céleste dont la vive lumière dissipe la nuit de l'ignorance et de l'erreur. On admirera sans doute dans ce Morceau précieux de chevalet, cette fermeté de dessin et de caractère que ce Peintre a puisée dans l'étude de J. Romain.]] réalisée par Fety (Dominique), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 370 fl. [73]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge tenant dans ses mains, avec amour et précaution, le petit Jésus dans sa première enfance. Elle est représentée de trois quarts, la tête ajustée d'un Voile, et un des Seins découverts pour le donner à son fils. L'Enfant, comme occupé d'un bruit imprévu, quitte la Mamelle de sa Mère, et, la tête retournée, regarde avec autant de vivacité que de grâce. Ces deux intéressantes Figures se détachent sur un fond d'appartement d'un ton sacrifié, et sont éclairées par une fenêtre ouverte qui laisse apercevoir un Ciel pur, avec un joli fond de Paysage. La plus heureuse disposition dans les Figures et les Draperies, une couleur aussi vigoureuse que suave et claire, rappellent dans ce Tableau la belle manière de l'Ecole Romaine, et le goût de l'Ecole Florentine. (Garofalo (Benvenuto))|La Vierge tenant dans ses mains, avec amour et précaution, le petit Jésus dans sa première enfance. Elle est représentée de trois quarts, la tête ajustée d'un Voile, et un des Seins découverts pour le donner à son fils. L'Enfant, comme occupé d'un bruit imprévu, quitte la Mamelle de sa Mère, et, la tête retournée, regarde avec autant de vivacité que de grâce. Ces deux intéressantes Figures se détachent sur un fond d'appartement d'un ton sacrifié, et sont éclairées par une fenêtre ouverte qui laisse apercevoir un Ciel pur, avec un joli fond de Paysage. La plus heureuse disposition dans les Figures et les Draperies, une couleur aussi vigoureuse que suave et claire, rappellent dans ce Tableau la belle manière de l'Ecole Romaine, et le goût de l'Ecole Florentine.]] réalisée par Garofalo (Benvenuto), vendue par Langeac, achetée par Dufourny au prix de 415 fl. [74]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de deux Figures de belle proportion de nature, représentant la Vierge assise, et l'Enfant Jésus qu'elle tient debout en face d'elle, sur ses genoux. Ce Sujet, déjà traité par nombre de grands Peintres, ne l'a jamais été d'une manière aussi sublime, aussi touchante et aussi mélancolique. Celui-ci, en même tems qu'il frappe les yeux, parle à l'ame. Le Peintre a supposé que la Vierge vient de remettre à son Fils une Rose, emblême de son âge, mais que cet Enfant, par une prévoyance divine, lui présente en contraste avec cette fleur, l'image de la croix que l'avenir lui réserve. Il semble que le Guide ait retracé sur le visage de la Vierge l'impression subite et profonde dont une réflexion si triste vient serrer le coeur d'une Mère. Un coloris fin, un dessin grand et correct, un pinceau moelleux, des draperies larges et du plus beau choix, beaucoup de noblesse et de grâce, joints à la sagesse de la composition, classent ce Morceau au rang des chefs-d'oeuvres de la Peinture. (Guido Reni (dit le Guide))|Composition de deux Figures de belle proportion de nature, représentant la Vierge assise, et l'Enfant Jésus qu'elle tient debout en face d'elle, sur ses genoux. Ce Sujet, déjà traité par nombre de grands Peintres, ne l'a jamais été d'une manière aussi sublime, aussi touchante et aussi mélancolique. Celui-ci, en même tems qu'il frappe les yeux, parle à l'ame. Le Peintre a supposé que la Vierge vient de remettre à son Fils une Rose, emblême de son âge, mais que cet Enfant, par une prévoyance divine, lui présente en contraste avec cette fleur, l'image de la croix que l'avenir lui réserve. Il semble que le Guide ait retracé sur le visage de la Vierge l'impression subite et profonde dont une réflexion si triste vient serrer le coeur d'une Mère. Un coloris fin, un dessin grand et correct, un pinceau moelleux, des draperies larges et du plus beau choix, beaucoup de noblesse et de grâce, joints à la sagesse de la composition, classent ce Morceau au rang des chefs-d'oeuvres de la Peinture.]] réalisée par Guido Reni (dit le Guide), vendue par Langeac, achetée par Rederne au prix de 510 fl. [75]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau Site d'Italie, enrichi de Monumens et d'un Aqueduc en ruines. A gauche est une échappée de Montagnes et de Mer au bord de laquelle, et sur le premier plan, se trouvent des Animaux et un Pâtre assis qui paraît indiquer la route à un Guerrier à cheval. Cet excellent Tableau, d'un ton clair et argentin, est touché avec le plus grand goût dans tous ses détails. (Grisolfi (Jean), de Milan)|Beau Site d'Italie, enrichi de Monumens et d'un Aqueduc en ruines. A gauche est une échappée de Montagnes et de Mer au bord de laquelle, et sur le premier plan, se trouvent des Animaux et un Pâtre assis qui paraît indiquer la route à un Guerrier à cheval. Cet excellent Tableau, d'un ton clair et argentin, est touché avec le plus grand goût dans tous ses détails.]] réalisée par Grisolfi (Jean), de Milan, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 935 fl. [76]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sujet de la sainte Famille, composition de cinq Figures. On y voit, sur un Coussin, Jésus enfant, caressant le petit Saint Jean, du même âge. Scène aimable et intéressante, qui attire les regards de la Vierge, et sur-tout ceux de Sainte Anne que l'on voit les mains jointes, dans une extase mêlée de joie et d'attendrissement. Elle est à la droite et en opposition de Saint Joseph, qui jouit, d'un air calme et réfléchi, de l'union touchante de ces deux Enfans. Cette production, qui présente dans les caractères des Personnages et dans leurs ajustemens autant d'expression que de grâce, est, par le charme de ses contours et la pureté de son dessin, digne de rivaliser avec les Ouvrages de Léonard de Vinci. L'authenticité de ce Morceau se reconnaîtra autant par le monograme du Peintre, qu'il a placé sur l'appui de la Fenêtre, que par son admirable finesse d'exécution. (Luini (Bernardo))|Le Sujet de la sainte Famille, composition de cinq Figures. On y voit, sur un Coussin, Jésus enfant, caressant le petit Saint Jean, du même âge. Scène aimable et intéressante, qui attire les regards de la Vierge, et sur-tout ceux de Sainte Anne que l'on voit les mains jointes, dans une extase mêlée de joie et d'attendrissement. Elle est à la droite et en opposition de Saint Joseph, qui jouit, d'un air calme et réfléchi, de l'union touchante de ces deux Enfans. Cette production, qui présente dans les caractères des Personnages et dans leurs ajustemens autant d'expression que de grâce, est, par le charme de ses contours et la pureté de son dessin, digne de rivaliser avec les Ouvrages de Léonard de Vinci. L'authenticité de ce Morceau se reconnaîtra autant par le monograme du Peintre, qu'il a placé sur l'appui de la Fenêtre, que par son admirable finesse d'exécution.]] réalisée par Luini (Bernardo), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 935 fl. [77]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un fond de Paysage où l'on voit un Ange occupé à cueillir des Palmes et des Fruits, l'Artiste a représenté la Vierge assise sur un Trône, et tenant devant elle, debout et posé sur un Coussin, l'enfant Jésus qui soulève sa tête pour regarder sa mère. A droite on voit Sainte Catherine, et le petit Saint Jean au pied des marches de l'Estrade ; du côté opposé, deux Séraphins présentent des Parfums et des Fleurs. Cette riche et curieuse composition offre dans les attitudes et les expressions des Figures, le style et la grâce du Corrège. (Lelio-Orsi (da Novellara))|Dans un fond de Paysage où l'on voit un Ange occupé à cueillir des Palmes et des Fruits, l'Artiste a représenté la Vierge assise sur un Trône, et tenant devant elle, debout et posé sur un Coussin, l'enfant Jésus qui soulève sa tête pour regarder sa mère. A droite on voit Sainte Catherine, et le petit Saint Jean au pied des marches de l'Estrade ; du côté opposé, deux Séraphins présentent des Parfums et des Fleurs. Cette riche et curieuse composition offre dans les attitudes et les expressions des Figures, le style et la grâce du Corrège.]] réalisée par Lelio-Orsi (da Novellara), vendue par Langeac au prix de 890 fl. [78]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apothéose de Saint Ambroise. Il est représenté porté vers le Ciel par des Anges, et soutenu sur une masse de Nuages. Morceau d'une grande facilité d'exécution, d'un faire large et savant dans les draperies, ainsi que de la plus belle couleur. (Lanfranc (Jean))|L'Apothéose de Saint Ambroise. Il est représenté porté vers le Ciel par des Anges, et soutenu sur une masse de Nuages. Morceau d'une grande facilité d'exécution, d'un faire large et savant dans les draperies, ainsi que de la plus belle couleur.]] réalisée par Lanfranc (Jean), vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 45 fl. [79]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Psyché dans le moment où s'étant précipitée dans la Mer, elle est soutenue par Zéphire qui, d'après l'ordre de Cupidon, doit la transporter dans le Palais enchanteur qui lui était destiné. Dans un Nuage orageux et sillonné par la Foudre, on voit deux Amours qui se jouent dans les airs : l'un tient un Miroir, et l'autre le Caducée de Mercure. Cette composition des plus gracieuses et traitée dans un effet aussi piquant qu'énergique, offre dans ses chairs une carnation chaude et vigoureuse, ainsi qu'une exécution facile et brillante. (Liberi (Pierre), dit le Cavalier)|Psyché dans le moment où s'étant précipitée dans la Mer, elle est soutenue par Zéphire qui, d'après l'ordre de Cupidon, doit la transporter dans le Palais enchanteur qui lui était destiné. Dans un Nuage orageux et sillonné par la Foudre, on voit deux Amours qui se jouent dans les airs : l'un tient un Miroir, et l'autre le Caducée de Mercure. Cette composition des plus gracieuses et traitée dans un effet aussi piquant qu'énergique, offre dans ses chairs une carnation chaude et vigoureuse, ainsi qu'une exécution facile et brillante.]] réalisée par Liberi (Pierre), dit le Cavalier, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 285 fl. [80]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Tems qui découvre la Vérité. Ce Sujet allégorique traité avec énergie, est représenté par une belle Femme couchée, vue par le dos et presque nue, ayant sur le front un Soleil, attribut qui la caractérise. Au-dessus d'elle on voit la Figure du Tems soutenant de la main droite une large Draperie rougeâtre, tandis que de l'autre il tient un Sablier. Diverses Figures symboliques distribuées avec autant de génie que d'intelligence, contribuent à l'intérêt de cet Ouvrage marquant, digne de décorer une belle Galerie. (Liberi (Pierre), dit le Cavalier)|Le Tems qui découvre la Vérité. Ce Sujet allégorique traité avec énergie, est représenté par une belle Femme couchée, vue par le dos et presque nue, ayant sur le front un Soleil, attribut qui la caractérise. Au-dessus d'elle on voit la Figure du Tems soutenant de la main droite une large Draperie rougeâtre, tandis que de l'autre il tient un Sablier. Diverses Figures symboliques distribuées avec autant de génie que d'intelligence, contribuent à l'intérêt de cet Ouvrage marquant, digne de décorer une belle Galerie.]] réalisée par Liberi (Pierre), dit le Cavalier, vendue par Langeac au prix de 113 fl. [81]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet imposant et sublime Tableau représente la Vierge vue de face et assise sur un Siége de style antique, ayant devant elle, sur ses genoux, son Fils négligemment couché. Ce bel Enfant de la carnation la plus fraîche, et admirablement dévoloppé sic, a la main gauche portée sur une Boule figurant le Globe du Monde, et présente de l'autre une Rose à sa Mère qui le considère avec le plus grand intérêt. Ces deux figures pleines de grâce se détachent avec vigueur sur un fond d'Etoffes richement drapées et du plus vif éclat. Cette production capitale par son grandiose, la noblesse de ses Figures, la correction du dessin et l'élégance des contours, constate l'étude approfondie que son Auteur a faite de Michel Ange et de Raphaël, et justifie les expressions de Vasari dans son Ouvrage, où il reconnaît que l'esprit de Raphaël avait passé dans la personne du Parmesan. (Mazzuoli (François), dit le Parmesan)|Cet imposant et sublime Tableau représente la Vierge vue de face et assise sur un Siége de style antique, ayant devant elle, sur ses genoux, son Fils négligemment couché. Ce bel Enfant de la carnation la plus fraîche, et admirablement dévoloppé sic, a la main gauche portée sur une Boule figurant le Globe du Monde, et présente de l'autre une Rose à sa Mère qui le considère avec le plus grand intérêt. Ces deux figures pleines de grâce se détachent avec vigueur sur un fond d'Etoffes richement drapées et du plus vif éclat. Cette production capitale par son grandiose, la noblesse de ses Figures, la correction du dessin et l'élégance des contours, constate l'étude approfondie que son Auteur a faite de Michel Ange et de Raphaël, et justifie les expressions de Vasari dans son Ouvrage, où il reconnaît que l'esprit de Raphaël avait passé dans la personne du Parmesan.]] réalisée par Mazzuoli (François), dit le Parmesan, vendue par Langeac au prix de 3200 fl. [82]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François d'Assise, au milieu d'un Site sauvage et des plus élevés des Montagnes de l'Apennin, dans le moment d'extase où d'après le récit qu'en fait Saint Bonaventure, il voit dans une Gloire brillante un Séraphin crucifié qui lui perça les mains, les pieds et le côté droit. On aperçoit ce Saint personnage à genoux, adossé contre une masse de Rochers chargés de Broussailles, de Sapins et d'autres Arbres indigènes, et d'où s'échappent différentes Sources. Vers la droite on distingue un Religieux tournant la tête rapidement pour contempler cette apparition mystique. Il est assis à l'entrée de ce lieu solitaire, d'où l'on découvre une échapée de Vue terminée par des Montagnes dont l'effet lumineux et aërien contraste avec le ton sévère du reste de la composition. La vérité qui y règne convaincra de l'habitude qu'avait ce grand Peintre de ne rien faire que d'après nature, et qu'il sût réunir à la touche hardie de son Ecole, le précieux fini des Flamands. (Mutian (Jérome))|Saint François d'Assise, au milieu d'un Site sauvage et des plus élevés des Montagnes de l'Apennin, dans le moment d'extase où d'après le récit qu'en fait Saint Bonaventure, il voit dans une Gloire brillante un Séraphin crucifié qui lui perça les mains, les pieds et le côté droit. On aperçoit ce Saint personnage à genoux, adossé contre une masse de Rochers chargés de Broussailles, de Sapins et d'autres Arbres indigènes, et d'où s'échappent différentes Sources. Vers la droite on distingue un Religieux tournant la tête rapidement pour contempler cette apparition mystique. Il est assis à l'entrée de ce lieu solitaire, d'où l'on découvre une échapée de Vue terminée par des Montagnes dont l'effet lumineux et aërien contraste avec le ton sévère du reste de la composition. La vérité qui y règne convaincra de l'habitude qu'avait ce grand Peintre de ne rien faire que d'après nature, et qu'il sût réunir à la touche hardie de son Ecole, le précieux fini des Flamands.]] réalisée par Mutian (Jérome), vendue par Langeac au prix de 301 fl. [83]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fécondité personnifiée par une belle Femme, proportion de forte nature. Sa Tête est ajustée d'un voile grisâtre qui laisse apercevoir une partie de ses Cheveux d'un brun prononcé. Elle est assise entourée de trois Enfans, et tient sur ses genoux et contre son sein découvert, le plus jeune qui est endormi, et sur lequel elle jette un regard attentif et de satisfaction, tandis qu'un autre entièrement nu, et dont le bras droit porté sur sa tête, contribue au développement de son Corps qui est de la plus brillante carnation, est appuyé sur le bras de sa Mère. Le troisième, d'une Figure spirituelle et fine, et d'un ton de couleur plus animé, indique en portant son doigt à sa bouche, le silence que sa Mère semble commander. Ce Sujet plein de grâce, ressort avec éclat sur un fond de Muraille artistement ménagé, qui laisse voir à la droite un Ciel nébuleux d'où s'échappent différens coups de Soleil qui éclairent tout le Sujet. A gauche dans le haut du Mur, le Peintre a ménagé un renfoncement où l'on voit une Cruche qui, en servant de rappel de lumière, forme un accessoire intéressant. Cette composition capitale, digne de fixer les regards et l'attention des Connaisseurs les plus sévères, offre la plus belle harmonie dans son ensemble, un relief surprenant dans ses contours et dans ses formes, un charme de coloris admirable, et cette exécution aussi douce que moelleuse qui justifie les recherches que l'on fait des ouvrages de Murillo, et l'extrême difficulté d'arracher à l'Espagne la moindre production de ce grand Peintre. (Murillo (Barthelemi))|La Fécondité personnifiée par une belle Femme, proportion de forte nature. Sa Tête est ajustée d'un voile grisâtre qui laisse apercevoir une partie de ses Cheveux d'un brun prononcé. Elle est assise entourée de trois Enfans, et tient sur ses genoux et contre son sein découvert, le plus jeune qui est endormi, et sur lequel elle jette un regard attentif et de satisfaction, tandis qu'un autre entièrement nu, et dont le bras droit porté sur sa tête, contribue au développement de son Corps qui est de la plus brillante carnation, est appuyé sur le bras de sa Mère. Le troisième, d'une Figure spirituelle et fine, et d'un ton de couleur plus animé, indique en portant son doigt à sa bouche, le silence que sa Mère semble commander. Ce Sujet plein de grâce, ressort avec éclat sur un fond de Muraille artistement ménagé, qui laisse voir à la droite un Ciel nébuleux d'où s'échappent différens coups de Soleil qui éclairent tout le Sujet. A gauche dans le haut du Mur, le Peintre a ménagé un renfoncement où l'on voit une Cruche qui, en servant de rappel de lumière, forme un accessoire intéressant. Cette composition capitale, digne de fixer les regards et l'attention des Connaisseurs les plus sévères, offre la plus belle harmonie dans son ensemble, un relief surprenant dans ses contours et dans ses formes, un charme de coloris admirable, et cette exécution aussi douce que moelleuse qui justifie les recherches que l'on fait des ouvrages de Murillo, et l'extrême difficulté d'arracher à l'Espagne la moindre production de ce grand Peintre.]] réalisée par Murillo (Barthelemi), vendue par Langeac au prix de 200 fl. [84]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Noble génois. Il est représenté debout et jusqu'aux genoux. La Tête tournée de trois quarts et ajustée d'une large fraise qui se détache sur un beau Vêtement de soie noire. Il tient de la main gauche la Poignée de son Epée, et de l'autre un Mouchoir artistement placé pour rappeler la Lumière, et faire valoir cette main dont la vérité fait illusion. Ce Tableau est de l'époque à laquelle on rapporte qu'il étudiait à l'Escurial les chef-d'oeuvres du Titien, de Rubens et de Van Dick. Ce beau Portrait réunit au mérite d'une pose simple et naturelle, à la plus grande fraîcheur dans les carnations, ainsi qu'à une fonte admirable de couleur ; l'exécution la plus énergique et la plus facile dans les détails, et même dans l'Habillement noir qu'il a su rendre d'une manière brillante et lumineuse comme les grands modèles qu'il a suivi, ce qui lui mérita dans sa Patrie le surnom de Van Dick espagnol. (Murillo (Barthelemi))|Le Portrait d'un Noble génois. Il est représenté debout et jusqu'aux genoux. La Tête tournée de trois quarts et ajustée d'une large fraise qui se détache sur un beau Vêtement de soie noire. Il tient de la main gauche la Poignée de son Epée, et de l'autre un Mouchoir artistement placé pour rappeler la Lumière, et faire valoir cette main dont la vérité fait illusion. Ce Tableau est de l'époque à laquelle on rapporte qu'il étudiait à l'Escurial les chef-d'oeuvres du Titien, de Rubens et de Van Dick. Ce beau Portrait réunit au mérite d'une pose simple et naturelle, à la plus grande fraîcheur dans les carnations, ainsi qu'à une fonte admirable de couleur ; l'exécution la plus énergique et la plus facile dans les détails, et même dans l'Habillement noir qu'il a su rendre d'une manière brillante et lumineuse comme les grands modèles qu'il a suivi, ce qui lui mérita dans sa Patrie le surnom de Van Dick espagnol.]] réalisée par Murillo (Barthelemi), vendue par Langeac, achetée par Rederne au prix de 248 fl. [85]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suzanne au Bain surprise par les Vieillards, représentée de grandeur naturelle et plus qu'à mi-corps. Cette belle Figure pleine de grâce, de sentiment et d'expression, est représentée à moitié nue et cherchant à s'envelopper d'une large Draperie blanche. De beaux Cheveux blonds couvrent en partie ses Epaules. Son regard touchant semble en imposer aux Vieillards que l'on voit à sa droite, dans une attitude suppliante et qui lui recommande le silence. Ces trois Personnages se détachent sur un fond de Paysage où l'on aperçoit à gauche une riche Fontaine. Cette agréable Composition sort du Palais de Balbi, à Gênes, et se trouve indiquée par Cochin, page 279, Tom. 3 de son voyage en Italie. Ce Massari dont les Ouvrages nous étaient jusqu'alors inconnus, était Elève du Passerotti, se perfectionna sous Louis Carrache, et depuis établit à Bologne une Ecole avec l'Albane. Aussi reconnaît-on dans ce Morceau la correction et la fierté du Dessin, le charme du Coloris de l'exécution de cette grande Ecole, ainsi que les belles Formes qui rappellent le beau idéal de l'Antique. (Massari (Lucio))|Suzanne au Bain surprise par les Vieillards, représentée de grandeur naturelle et plus qu'à mi-corps. Cette belle Figure pleine de grâce, de sentiment et d'expression, est représentée à moitié nue et cherchant à s'envelopper d'une large Draperie blanche. De beaux Cheveux blonds couvrent en partie ses Epaules. Son regard touchant semble en imposer aux Vieillards que l'on voit à sa droite, dans une attitude suppliante et qui lui recommande le silence. Ces trois Personnages se détachent sur un fond de Paysage où l'on aperçoit à gauche une riche Fontaine. Cette agréable Composition sort du Palais de Balbi, à Gênes, et se trouve indiquée par Cochin, page 279, Tom. 3 de son voyage en Italie. Ce Massari dont les Ouvrages nous étaient jusqu'alors inconnus, était Elève du Passerotti, se perfectionna sous Louis Carrache, et depuis établit à Bologne une Ecole avec l'Albane. Aussi reconnaît-on dans ce Morceau la correction et la fierté du Dessin, le charme du Coloris de l'exécution de cette grande Ecole, ainsi que les belles Formes qui rappellent le beau idéal de l'Antique.]] réalisée par Massari (Lucio), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 301 fl. [86]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme dans le Désert, à genoux sur une Roche, et en contemplation devant la croix. A gauche, sur le premier Plan, on voit son Lion endormi, et sur la droite des Livres et un Sablier posés sur un quartier de Pierre. Cette Figure pleine de caractère se détache avec vigueur sur un beau fond de Paysage soigné dans tous ses détails. Ce Morceau très-fin de coloris et d'exécution, rappelle la savante Ecole du Titien, dans laquelle Palme le Vieux a justement été regardé comme celui de ses disciples qui a le plus approché de la perfection. (Palme (le Vieux))|Saint Jérôme dans le Désert, à genoux sur une Roche, et en contemplation devant la croix. A gauche, sur le premier Plan, on voit son Lion endormi, et sur la droite des Livres et un Sablier posés sur un quartier de Pierre. Cette Figure pleine de caractère se détache avec vigueur sur un beau fond de Paysage soigné dans tous ses détails. Ce Morceau très-fin de coloris et d'exécution, rappelle la savante Ecole du Titien, dans laquelle Palme le Vieux a justement été regardé comme celui de ses disciples qui a le plus approché de la perfection.]] réalisée par Palme (le Vieux), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 201 fl. [89]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de Sainte Catherine, composition de cinq Figures. Cette Sainte est représentée à mi-corps recevant l'Anneau des mains de Jésus enfant que la Vierge soutient sur ses genoux. Saint Joseph placé sur la gauche et dans la demi-teinte, regarde cette scène avec attention. Du côté opposé, l'on voit encore un Chérubin soulevant une Draperie verte qui enrichit le fond de ce Tableau. Morceau plein de grâce et de mouvement dans les attitudes, et d'un coloris aussi suave que vaporeux. (Palme (Jacques), dit le Jeune)|Le Mariage de Sainte Catherine, composition de cinq Figures. Cette Sainte est représentée à mi-corps recevant l'Anneau des mains de Jésus enfant que la Vierge soutient sur ses genoux. Saint Joseph placé sur la gauche et dans la demi-teinte, regarde cette scène avec attention. Du côté opposé, l'on voit encore un Chérubin soulevant une Draperie verte qui enrichit le fond de ce Tableau. Morceau plein de grâce et de mouvement dans les attitudes, et d'un coloris aussi suave que vaporeux.]] réalisée par Palme (Jacques), dit le Jeune, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 185 fl. [90]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au Roseau. Il est assis sur une Estrade, entouré de Soldats et de Bourreaux dont il reçoit les insultes et les mauvais traitemens. Cette scène à l'effet de la Nuit, est éclairée par un Fanal que porte un Homme du peuple, et par un réchaud rempli de charbons ardens que soufle un Valet dont le Visage est éclairé par le reflet de la Flamme. Le fond représente le Péristile d'un Temple d'une belle Architecture. Ce Tableau d'un effet magique et mystérieux, est d'une étonnante hardiesse de touche et du plus grand éclat de coloris. (Ponté (Jacquesda), dit le Bassan)|Le Christ au Roseau. Il est assis sur une Estrade, entouré de Soldats et de Bourreaux dont il reçoit les insultes et les mauvais traitemens. Cette scène à l'effet de la Nuit, est éclairée par un Fanal que porte un Homme du peuple, et par un réchaud rempli de charbons ardens que soufle un Valet dont le Visage est éclairé par le reflet de la Flamme. Le fond représente le Péristile d'un Temple d'une belle Architecture. Ce Tableau d'un effet magique et mystérieux, est d'une étonnante hardiesse de touche et du plus grand éclat de coloris.]] réalisée par Ponté (Jacquesda), dit le Bassan, vendue par Langeac au prix de 212 fl. [91]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Scène effrayante du Déluge, offrant le moment où un Personnage suivi de sa Famille et de ses Gens, est sur le Péristile de son Palais à donner des ordres pour les préserver du péril qui les menace. Déjà plusieurs sont gagnés par les Eaux, d'autres dans le désespoir se préparent à sa sauver à la nage, espérant gagner et entrer dans l'Arche que l'on voit dans un grand éloignement sur la surface des Eaux. Le devant de cette Composition présente le spectacle effrayant de plusieurs Malheureux prêts d'être submergés. Parmi ces différens Groupes, on distingue des Femmes éplorées, dont l'une s'efforce de sauver son Enfant encore en bas âge. Au milieu de plusieurs Ustensiles et Débris de Ménage renversés et flottant sur les Eaux, le Peintre a placé un Homme déjà victime de cette catastrophe. Il est impossible de traiter un pareil Sujet avec plus de feu et d'imagination. Par la richesse de sa Couleur, l'Artiste a trouvé le moyen d'éclairer les Groupes avec tant d'art, que l'effet des devans de ce Tableau, produit un contraste aussi vrai que frappant avec le ton sombre et sévère de ses derniers Plans où l'on ne distingue plus que le vague du néant. (Ponté (Jacquesda), dit le Bassan)|Une Scène effrayante du Déluge, offrant le moment où un Personnage suivi de sa Famille et de ses Gens, est sur le Péristile de son Palais à donner des ordres pour les préserver du péril qui les menace. Déjà plusieurs sont gagnés par les Eaux, d'autres dans le désespoir se préparent à sa sauver à la nage, espérant gagner et entrer dans l'Arche que l'on voit dans un grand éloignement sur la surface des Eaux. Le devant de cette Composition présente le spectacle effrayant de plusieurs Malheureux prêts d'être submergés. Parmi ces différens Groupes, on distingue des Femmes éplorées, dont l'une s'efforce de sauver son Enfant encore en bas âge. Au milieu de plusieurs Ustensiles et Débris de Ménage renversés et flottant sur les Eaux, le Peintre a placé un Homme déjà victime de cette catastrophe. Il est impossible de traiter un pareil Sujet avec plus de feu et d'imagination. Par la richesse de sa Couleur, l'Artiste a trouvé le moyen d'éclairer les Groupes avec tant d'art, que l'effet des devans de ce Tableau, produit un contraste aussi vrai que frappant avec le ton sombre et sévère de ses derniers Plans où l'on ne distingue plus que le vague du néant.]] réalisée par Ponté (Jacquesda), dit le Bassan, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 180 fl. [92]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deucalion et Pyrrha, dans le moment où, après le Déluge et suivant l'oracle de Thémis, ils jettent derrière eux des Pierres qui se changent subitement en jeunes Personnages des deux sexes. On voit planer au-dessus du Sujet la jeune Iris, portée sur l'Arc-en-ciel. Cette Figure, d'un ton aërien, se détache sur l'azur d'un beau ciel, dont elle dissipe les nuages en témoignage de la fin du Déluge. A gauche, dans le plus grand éloignement, on distingue le temple de Thémis sur le mont Parnasse, indiqué par le cheval Pégase, et où la Fable raconte que vint s'arrêter la petite barque qui portait Deucalion. Ce sujet, que peu de Peintres ont traité, présente autant de finesse dans son allégorie que de charmes dans son exécution. (Albane (François))|Deucalion et Pyrrha, dans le moment où, après le Déluge et suivant l'oracle de Thémis, ils jettent derrière eux des Pierres qui se changent subitement en jeunes Personnages des deux sexes. On voit planer au-dessus du Sujet la jeune Iris, portée sur l'Arc-en-ciel. Cette Figure, d'un ton aërien, se détache sur l'azur d'un beau ciel, dont elle dissipe les nuages en témoignage de la fin du Déluge. A gauche, dans le plus grand éloignement, on distingue le temple de Thémis sur le mont Parnasse, indiqué par le cheval Pégase, et où la Fable raconte que vint s'arrêter la petite barque qui portait Deucalion. Ce sujet, que peu de Peintres ont traité, présente autant de finesse dans son allégorie que de charmes dans son exécution.]] réalisée par Albane (François), vendue par Langeac au prix de 1300 fl. [93]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge debout, de grandeur naturelle et vue à mi-corps, proche d'une espèce d'appui de croisée sur lequel elle tient dans ses mains l'Enfant Jésus. Ces deux Figures se détachent sur une draperie rougeâtre qui laisse voir de chaque côté un fond de Paysage. Ce Tableau, d'un coloris vrai et simple dans sa composition, est curieux sous ce rapport comme sous celui de l'art, et nous le présentons comme un morceau de la première rareté, et une production distinguée de son Auteur, qui eut la gloire d'être le fondateur de l'Ecole de Venise, et le premier qui fit dans cet état des Tableaux à l'huile, en ayant adroitement su tirer le secret d'Antoine de Messine, en 1430. Les curieux sauront sans doute apprécier la parfaite conservation de cet Ouvrage, qui constate l'estime qu'on en a toujours faite. (Bellinus (Joannes))|La Vierge debout, de grandeur naturelle et vue à mi-corps, proche d'une espèce d'appui de croisée sur lequel elle tient dans ses mains l'Enfant Jésus. Ces deux Figures se détachent sur une draperie rougeâtre qui laisse voir de chaque côté un fond de Paysage. Ce Tableau, d'un coloris vrai et simple dans sa composition, est curieux sous ce rapport comme sous celui de l'art, et nous le présentons comme un morceau de la première rareté, et une production distinguée de son Auteur, qui eut la gloire d'être le fondateur de l'Ecole de Venise, et le premier qui fit dans cet état des Tableaux à l'huile, en ayant adroitement su tirer le secret d'Antoine de Messine, en 1430. Les curieux sauront sans doute apprécier la parfaite conservation de cet Ouvrage, qui constate l'estime qu'on en a toujours faite.]] réalisée par Bellinus (Joannes), vendue par Langeac, achetée par Edon au prix de 200 fl. [94]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Circoncision, composition de cinq Figures, proportion de nature, vues à mi-corps. On y distingue dans le milieu la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur une espèce d'autel, et le présentant à un Patriarche largement drapé d'une Tunique. Ce morceau, plein de sagesse dans les attitudes et dans les caractères des Personnages, offre aussi le coloris le plus brillant. (Bellin Gentil)|Le sujet de la Circoncision, composition de cinq Figures, proportion de nature, vues à mi-corps. On y distingue dans le milieu la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur une espèce d'autel, et le présentant à un Patriarche largement drapé d'une Tunique. Ce morceau, plein de sagesse dans les attitudes et dans les caractères des Personnages, offre aussi le coloris le plus brillant.]] réalisée par Bellin Gentil, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 1340 fl. [95]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène d'orgie, Tableau satirique contre l'Ivresse et la Gourmandise, composition de huit Figures de forte nature. L'Artiste a pris soin de donner au principal Personnage les traits de Vitellius, si connu par ses excès dans ce genre. Il est couronné de Pampre et représenté devant une Table chargée de différens Mets, tenant une Cruche dans sa main gauche, et de l'autre une large Coupe remplie de vin. Une Femme d'une corpulence égale à la sienne, est à ses côtés, le bras placé sur son épaule. On les voit entourés de Personnages grotesques et chimériques, chantant et jouant de différens Instrumens à ce festin bizarre. Sur le devant, une jeune Femme, dont les cheveux sont relevés en tresses et ajustés d'une gaze légère, accompagne sur sa guitare ces Chanteurs burlesques. Cette composition singulière et originale offre autant de fierté dans les contours que de hardiesse dans les Figures ; et sans avoir eu besoin d'employer de nombreuses teintes pour les rendre, ce grand Coloriste a su leur donner le relief et la vérité de la nature. (Barbarelli (Georges), dit le Giorgion)|Scène d'orgie, Tableau satirique contre l'Ivresse et la Gourmandise, composition de huit Figures de forte nature. L'Artiste a pris soin de donner au principal Personnage les traits de Vitellius, si connu par ses excès dans ce genre. Il est couronné de Pampre et représenté devant une Table chargée de différens Mets, tenant une Cruche dans sa main gauche, et de l'autre une large Coupe remplie de vin. Une Femme d'une corpulence égale à la sienne, est à ses côtés, le bras placé sur son épaule. On les voit entourés de Personnages grotesques et chimériques, chantant et jouant de différens Instrumens à ce festin bizarre. Sur le devant, une jeune Femme, dont les cheveux sont relevés en tresses et ajustés d'une gaze légère, accompagne sur sa guitare ces Chanteurs burlesques. Cette composition singulière et originale offre autant de fierté dans les contours que de hardiesse dans les Figures ; et sans avoir eu besoin d'employer de nombreuses teintes pour les rendre, ce grand Coloriste a su leur donner le relief et la vérité de la nature.]] réalisée par Barbarelli (Georges), dit le Giorgion, vendue par Langeac, achetée par Coquille au prix de 241 fl. [96]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce sujet, plein de vérité dans les expressions, les attitudes et la couleur, représente un Personnage touchant d'un Orgue qui le sépare d'un homme qui en fait agir le soufflet. Cet Orgue, absolument isolé sous le vestibule d'un Palais, est adossé contre des Colonnes, et semble sortir du Tableau dont il partage la composition. La partie droite laisse apercevoir un fond de Paysage chaudement indiqué. D'après les renseignemens que l'on a recueillis, ce morceau formait un des panneaux d'un coffre qui servait dans les familles distinguées à renfermer les présens de mariage, et que l'on regardait comme une magnificence de faire exécuter par les plus grands Peintres. (Barbarelli (Georges), dit le Giorgion)|Ce sujet, plein de vérité dans les expressions, les attitudes et la couleur, représente un Personnage touchant d'un Orgue qui le sépare d'un homme qui en fait agir le soufflet. Cet Orgue, absolument isolé sous le vestibule d'un Palais, est adossé contre des Colonnes, et semble sortir du Tableau dont il partage la composition. La partie droite laisse apercevoir un fond de Paysage chaudement indiqué. D'après les renseignemens que l'on a recueillis, ce morceau formait un des panneaux d'un coffre qui servait dans les familles distinguées à renfermer les présens de mariage, et que l'on regardait comme une magnificence de faire exécuter par les plus grands Peintres.]] réalisée par Barbarelli (Georges), dit le Giorgion, vendue par Langeac, achetée par Francillon au prix de 211 fl. [97]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Paul représenté debout, tenant un Livre de la main gauche et de l'autre une Epée nue. Cette Figure, aussi naturelle que sage dans sa pose, est habillée d'une robe de ce beau vert dont on a perdu le secret. Un large Manteau rouge, bordé d'un liseré d'or et du plus grand éclat, recouvre et enveloppe ce Personnage d'une stature grave et imposante. Sa tête, vue de face, offre un grand caractère et se détache sur une Auréole du ton le plus brillant et le plus lumineux. Il est intéressant d'offrir à la curiosité un Ouvrage aussi rare que précieux. (Baccio Della Porta, dit Fra Bartolomé de Saint-Marc)|Saint Paul représenté debout, tenant un Livre de la main gauche et de l'autre une Epée nue. Cette Figure, aussi naturelle que sage dans sa pose, est habillée d'une robe de ce beau vert dont on a perdu le secret. Un large Manteau rouge, bordé d'un liseré d'or et du plus grand éclat, recouvre et enveloppe ce Personnage d'une stature grave et imposante. Sa tête, vue de face, offre un grand caractère et se détache sur une Auréole du ton le plus brillant et le plus lumineux. Il est intéressant d'offrir à la curiosité un Ouvrage aussi rare que précieux.]] réalisée par Baccio Della Porta, dit Fra Bartolomé de Saint-Marc, vendue par Langeac, achetée par Rederne au prix de 370 fl. [98]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise, le corps tourné de côté, et le visage presque de trois-quarts. Elle a la tête inclinée, et regarde avec le plus tendre intérêt l'Enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux et dans ses bras, et auquel elle donne l'un de ses seins que l'on voit découvert ; l'Enfant est nu et négligemment couché sur une gaze transparente qui laisse voir une draperie jaunâtre. La Vierge est vêtue d'une Tunique rouge et enveloppée d'un Manteau bleu. Ce sujet, rempli de grâce et dont les Figures sont d'un pinceau précieux, d'une carnation fraîche et du dessin le plus correct, est représenté dans un beau fond de Paysage, et doit rappeler le grand style de Michel Ange, et sur-tout celui de Raphaël, dont l'Ecole a formé ce grand Peintre. (Barthelemi da Bagnacavallo)|La Vierge, assise, le corps tourné de côté, et le visage presque de trois-quarts. Elle a la tête inclinée, et regarde avec le plus tendre intérêt l'Enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux et dans ses bras, et auquel elle donne l'un de ses seins que l'on voit découvert ; l'Enfant est nu et négligemment couché sur une gaze transparente qui laisse voir une draperie jaunâtre. La Vierge est vêtue d'une Tunique rouge et enveloppée d'un Manteau bleu. Ce sujet, rempli de grâce et dont les Figures sont d'un pinceau précieux, d'une carnation fraîche et du dessin le plus correct, est représenté dans un beau fond de Paysage, et doit rappeler le grand style de Michel Ange, et sur-tout celui de Raphaël, dont l'Ecole a formé ce grand Peintre.]] réalisée par Barthelemi da Bagnacavallo, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 1300 fl. [99]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Enfant représenté, comme en contraste, appuyé sur une tête de mort, des Bulles de Savon, un Feu de Paille et des Roses flétries, telles sont les images dont le Baroche s'est servi pour nous représenter la rapide fragilité de la vie humaine. Ce Tableau, qui semble inviter à une douce rêverie, offre une Figure pleine de charmes et digne du pinceau suave et gracieux du Corrège. Elle se détache sur une belle étoffe rougeâtre largement drapée. Un fond de Paysage riche et du ton le plus mystérieux, contribue encore à faire ressortir tout le sujet, ainsi que ses divers accessoires. (Baroche (Frédéric))|Un jeune Enfant représenté, comme en contraste, appuyé sur une tête de mort, des Bulles de Savon, un Feu de Paille et des Roses flétries, telles sont les images dont le Baroche s'est servi pour nous représenter la rapide fragilité de la vie humaine. Ce Tableau, qui semble inviter à une douce rêverie, offre une Figure pleine de charmes et digne du pinceau suave et gracieux du Corrège. Elle se détache sur une belle étoffe rougeâtre largement drapée. Un fond de Paysage riche et du ton le plus mystérieux, contribue encore à faire ressortir tout le sujet, ainsi que ses divers accessoires.]] réalisée par Baroche (Frédéric), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 420 fl. [100]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de trois Figures représente la Vierge tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus. Il donne une Couronne à Sainte-Catherine, placée debout devant lui, et ayant la main gauche appuyée sur l'instrument de son martyre. Ce Tableau, d'une grande finesse de carnation et de la plus douce harmonie, offre une production aussi rare que précieuse par son goût et sa simplicité, et s'accorde avec la juste réputation de l'un des premiers Peintres de l'Ecole du Titien. L'Abbé Lanzi s'exprime ainsi sur Boniface. "Il fut disciple du Titien et le suivit comme l'ombre suit le corps. Les Historiens ont plusieurs fois répété que les trois plus grands Peintres vénitiens du même tems, étaient le Titien, le Palme et Boniface. Il s'est exercé à faire de petits Tableaux, mais il est rare d'en rencontrer." (Boniface (Veneziano))|Cette composition de trois Figures représente la Vierge tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus. Il donne une Couronne à Sainte-Catherine, placée debout devant lui, et ayant la main gauche appuyée sur l'instrument de son martyre. Ce Tableau, d'une grande finesse de carnation et de la plus douce harmonie, offre une production aussi rare que précieuse par son goût et sa simplicité, et s'accorde avec la juste réputation de l'un des premiers Peintres de l'Ecole du Titien. L'Abbé Lanzi s'exprime ainsi sur Boniface. "Il fut disciple du Titien et le suivit comme l'ombre suit le corps. Les Historiens ont plusieurs fois répété que les trois plus grands Peintres vénitiens du même tems, étaient le Titien, le Palme et Boniface. Il s'est exercé à faire de petits Tableaux, mais il est rare d'en rencontrer."]] réalisée par Boniface (Veneziano), vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 650 fl. [101]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce sujet, proportion de nature et du fini le plus soigné de ce Maître, offre la Vierge plus qu'à mi-corps : elle tient l'Enfant Jésus debout sur une Table couverte d'un Tapis. Cette belle Femme est vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'un large Manteau bleu, et ajustée d'un Voile jaunâtre qui lui couvre les épaules. Elle semble du bras droit vouloir soutenir avec précaution son Fils, que l'on voit nu, et qui, d'une main, se retient à la ceinture de sa mère. Ce bel Enfant, d'un caractère sérieux et réfléchi, est, ainsi que la Vierge, de la carnation la plus fraîche et la plus naturelle. Le Peintre, pour représenter l'union de ces deux Personnages divins, a pris soin de mêler ensemble les deux Auréoles qui rayonnent autour de leurs têtes. Ce morceau, plein d'intérêt et d'éclat, est dans la manière claire et lumineuse qui se rapproche de celle du Guide. (Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin)|Ce sujet, proportion de nature et du fini le plus soigné de ce Maître, offre la Vierge plus qu'à mi-corps : elle tient l'Enfant Jésus debout sur une Table couverte d'un Tapis. Cette belle Femme est vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'un large Manteau bleu, et ajustée d'un Voile jaunâtre qui lui couvre les épaules. Elle semble du bras droit vouloir soutenir avec précaution son Fils, que l'on voit nu, et qui, d'une main, se retient à la ceinture de sa mère. Ce bel Enfant, d'un caractère sérieux et réfléchi, est, ainsi que la Vierge, de la carnation la plus fraîche et la plus naturelle. Le Peintre, pour représenter l'union de ces deux Personnages divins, a pris soin de mêler ensemble les deux Auréoles qui rayonnent autour de leurs têtes. Ce morceau, plein d'intérêt et d'éclat, est dans la manière claire et lumineuse qui se rapproche de celle du Guide.]] réalisée par Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 505 fl. [102]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Apôtre Saint Pierre, représenté de face, tenant la Clef d'or qui est son attribut, dans le moment où, averti par le chant du Coq que l'on voit à sa droite, il est pénétré de tristesse : ce sentiment, profondément exprimé sur toute sa Figure, et ses yeux rouges de larmes, attestent son repentir. Cette Tête joint à la beauté du caractère une grande force d'expression, et présente, tant du côté de l'art que du côté de la pensée, une étude admirable. (Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin)|L'Apôtre Saint Pierre, représenté de face, tenant la Clef d'or qui est son attribut, dans le moment où, averti par le chant du Coq que l'on voit à sa droite, il est pénétré de tristesse : ce sentiment, profondément exprimé sur toute sa Figure, et ses yeux rouges de larmes, attestent son repentir. Cette Tête joint à la beauté du caractère une grande force d'expression, et présente, tant du côté de l'art que du côté de la pensée, une étude admirable.]] réalisée par Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin, vendue par Langeac, achetée par Rederne au prix de 280 fl. [103]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine, recueillie et en méditation. Elle a les yeux fixés sur la Couronne d'épines de Jésus-Christ, qui se détache sur une draperie blanche. Ce Morceau, d'un grand caractère, est peint avec toute la force et l'énergie qui caractérisent les Ouvrages de ce grand Peintre. (Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin)|La Madeleine, recueillie et en méditation. Elle a les yeux fixés sur la Couronne d'épines de Jésus-Christ, qui se détache sur une draperie blanche. Ce Morceau, d'un grand caractère, est peint avec toute la force et l'énergie qui caractérisent les Ouvrages de ce grand Peintre.]] réalisée par Barbieri (Francesco Giovani), dit le Guerchin, vendue par Langeac, achetée par Coquille au prix de 666 fl. [104]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Points de Vue de Venise : le Palais Ducal, le Pont de Rialte, la Place de Saint-Marc du côté de l'Eglise, etc. Ces Tableaux, d'une touche facile et aussi régulière que vraie dans la perspective et les Bâtimens, offrent un objet curieux de comparaison avec les véritables Ouvrages de Canaletti, indiqués sous le No. 26. (Belloto (Fabio))|Quatre Points de Vue de Venise : le Palais Ducal, le Pont de Rialte, la Place de Saint-Marc du côté de l'Eglise, etc. Ces Tableaux, d'une touche facile et aussi régulière que vraie dans la perspective et les Bâtimens, offrent un objet curieux de comparaison avec les véritables Ouvrages de Canaletti, indiqués sous le No. 26.]] réalisée par Belloto (Fabio), vendue par Langeac, achetée par Brices au prix de 350 fl. [105]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Esquisses grisailles de la fougue la plus impétueuse. L'une représente la première idée d'un Combat, où l'on voit un Homme et un Cheval renversés ; l'autre, plus importante, est un fragment du Massacre des Innocens. On y voit des Mères poursuivies et fuyant avec effroi pour sauver leurs Enfans qu'elles tiennent dans leurs bras. Ces Morceaux seront sentis et appréciés par l'ame des Artistes et des vrais Connaisseurs. (Caldara, dit Polidore de Caravage)|Deux Esquisses grisailles de la fougue la plus impétueuse. L'une représente la première idée d'un Combat, où l'on voit un Homme et un Cheval renversés ; l'autre, plus importante, est un fragment du Massacre des Innocens. On y voit des Mères poursuivies et fuyant avec effroi pour sauver leurs Enfans qu'elles tiennent dans leurs bras. Ces Morceaux seront sentis et appréciés par l'ame des Artistes et des vrais Connaisseurs.]] réalisée par Caldara, dit Polidore de Caravage, vendue par Langeac, achetée par Potens au prix de 120 fl. [106]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse coloriée, représentant deux Soldats cuirassés paraissant arracher une Femme au danger d'un Incendie, tandis que deux autres sont dans l'expression du plus grand effroi. Ce Fragment, plein d'énergie, offre une étude précieuse de ce grand Maître. (Caldara, dit Polidore de Caravage)|Esquisse coloriée, représentant deux Soldats cuirassés paraissant arracher une Femme au danger d'un Incendie, tandis que deux autres sont dans l'expression du plus grand effroi. Ce Fragment, plein d'énergie, offre une étude précieuse de ce grand Maître.]] réalisée par Caldara, dit Polidore de Caravage, vendue par Langeac, achetée par Redern au prix de 43 fl. [107]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ couronné d'épines, vu de face, et les épaules couvertes d'un manteau rouge. Sa Figure exprime une douleur calme et sublime qui tient du caractère de la Divinité. On retrouve dans cette Tête la fonte de couleur et le gracieux d'exécution que ce grand Peintre a su mettre dans tous ses Ouvrages, ainsi que ce beau idéal qu'il avait puisé dans l'étude des Statues antiques. (Carrache (Louis))|Le Christ couronné d'épines, vu de face, et les épaules couvertes d'un manteau rouge. Sa Figure exprime une douleur calme et sublime qui tient du caractère de la Divinité. On retrouve dans cette Tête la fonte de couleur et le gracieux d'exécution que ce grand Peintre a su mettre dans tous ses Ouvrages, ainsi que ce beau idéal qu'il avait puisé dans l'étude des Statues antiques.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Langeac, achetée par Constantin au prix de 306 fl. [108]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de Caractère offrant le sujet du Centenier. On le voit couvert d'une belle cuirasse aux pieds du Seigneur, un genoux en terre, et le priant de guérir son serviteur. Deux de ses soldats le soutiennent dans cette attitude. Le Seigneur lui tend affectueusement la main et semble lui promettre d'exaucer sa prière. Saint Pierre, Saint Jean-Baptiste et Saint Jean l'Apôtre, sont auprès de Jésus. On voit dans le coin, à droite, le cheval du Centenier gardé par un Soldat de sa suite, et dans le lointain, du même côté, est un Portique sur lequel on aperçoit trois Personnes qui regardent cette scène. Ce Tableau, la première pensée du même sujet gravé dans la galerie de Dusseldorff, présente l'énergie de couleur et de composition de ce grand Maître. (Caliari (Paul), dit Véronèse)|Une composition de Caractère offrant le sujet du Centenier. On le voit couvert d'une belle cuirasse aux pieds du Seigneur, un genoux en terre, et le priant de guérir son serviteur. Deux de ses soldats le soutiennent dans cette attitude. Le Seigneur lui tend affectueusement la main et semble lui promettre d'exaucer sa prière. Saint Pierre, Saint Jean-Baptiste et Saint Jean l'Apôtre, sont auprès de Jésus. On voit dans le coin, à droite, le cheval du Centenier gardé par un Soldat de sa suite, et dans le lointain, du même côté, est un Portique sur lequel on aperçoit trois Personnes qui regardent cette scène. Ce Tableau, la première pensée du même sujet gravé dans la galerie de Dusseldorff, présente l'énergie de couleur et de composition de ce grand Maître.]] réalisée par Caliari (Paul), dit Véronèse, vendue par Langeac, achetée par Hazard jeune au prix de 121 fl. [109]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au moment d'être enseveli. Il est étendu sur un linceul, la tête soutenue par un Ange. La Vierge éplorée paraît à genoux et les mains jointes auprès de son Fils. A ses pieds Saint François prosterné exprime par son attitude toute son affliction et son respect. Cette scène se passe sous la voûte d'une roche qui laisse apercevoir une échappée de ciel nébuleux. Le Peintre pénétré d'un sujet aussi grand et aussi touchant, fait admirer dans cette composition la grandeur des caractères, la vérité des expressions, et le ton mystérieux de couleur analogue au sujet. (Cantarini (Simon), dit le Pesareze)|Le Christ au moment d'être enseveli. Il est étendu sur un linceul, la tête soutenue par un Ange. La Vierge éplorée paraît à genoux et les mains jointes auprès de son Fils. A ses pieds Saint François prosterné exprime par son attitude toute son affliction et son respect. Cette scène se passe sous la voûte d'une roche qui laisse apercevoir une échappée de ciel nébuleux. Le Peintre pénétré d'un sujet aussi grand et aussi touchant, fait admirer dans cette composition la grandeur des caractères, la vérité des expressions, et le ton mystérieux de couleur analogue au sujet.]] réalisée par Cantarini (Simon), dit le Pesareze, vendue par Langeac, achetée par Descans au prix de 118 fl. [110]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet du repos de la Sainte Famille en Egypte, composition heureusement groupée et du plus admirable ton de couleur. On y voit près d'un palmier la Vierge assise, considérant son fils endormi sur les genoux de Saint-Joseph méditant sur un Livre qu'il tient ouvert. Précieux morceau de Chevalet, et de cette touche gracieuse et spirituelle qui porte le cachet de son Auteur. (Cantarini (Simon), dit le Pesareze)|Un sujet du repos de la Sainte Famille en Egypte, composition heureusement groupée et du plus admirable ton de couleur. On y voit près d'un palmier la Vierge assise, considérant son fils endormi sur les genoux de Saint-Joseph méditant sur un Livre qu'il tient ouvert. Précieux morceau de Chevalet, et de cette touche gracieuse et spirituelle qui porte le cachet de son Auteur.]] réalisée par Cantarini (Simon), dit le Pesareze, vendue par Langeac, achetée par Foicier au prix de 199 fl. [111]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Samaritaine, composition de deux Figures. Elle paraît debout auprès du Puits, en présence du Christ qui est assis et vêtu d'une Tunique violâtre. Cette Femme, du Sichem, dont les vêtemens et la coiffure sont ajustés avec goût, exprime son étonnement de ce qu'un Juif, qui se faisait une loi de n'avoir aucun commerce avec les gens de sa Nation, daigne lui adresser la parole. Ce Tableau encore classique, offre la réunion du beau Coloris des Ecoles Italienne et Flamande. (Caravage (Michel-Ange de))|La Samaritaine, composition de deux Figures. Elle paraît debout auprès du Puits, en présence du Christ qui est assis et vêtu d'une Tunique violâtre. Cette Femme, du Sichem, dont les vêtemens et la coiffure sont ajustés avec goût, exprime son étonnement de ce qu'un Juif, qui se faisait une loi de n'avoir aucun commerce avec les gens de sa Nation, daigne lui adresser la parole. Ce Tableau encore classique, offre la réunion du beau Coloris des Ecoles Italienne et Flamande.]] réalisée par Caravage (Michel-Ange de), vendue par Langeac, achetée par Hazard jeune au prix de 59 fl. [112]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ assis dans une gloire, ayant sa Mère à ses côtés, ouvre les portes du Ciel aux Elus qu'il a rachetés par sa mort, et commande aux Anges exterminateurs de précipiter les Coupables aux Enfers. Ce gouffre est représenté par un Monstre, dont la gueule ouverte jette des torrens de flammes, et semble prêt à dévorer la foule des réprouvés que Dieu vient de frapper de sa colère. Composition pleine d'énergie dans sa Couleur et dans son ensemble, spirituelle et grande dans son dessin et dans quelques détails encore remplis de finesse et de grâces. Cochin cite ce Peintre comme un de ceux qui a fait le plus d'honneur à la ville de Milan, et le regarde au moins comme l'égal du meilleur des Procaccini. (Crespi (Daniel), dit le Cérano, Fils)|Le Christ assis dans une gloire, ayant sa Mère à ses côtés, ouvre les portes du Ciel aux Elus qu'il a rachetés par sa mort, et commande aux Anges exterminateurs de précipiter les Coupables aux Enfers. Ce gouffre est représenté par un Monstre, dont la gueule ouverte jette des torrens de flammes, et semble prêt à dévorer la foule des réprouvés que Dieu vient de frapper de sa colère. Composition pleine d'énergie dans sa Couleur et dans son ensemble, spirituelle et grande dans son dessin et dans quelques détails encore remplis de finesse et de grâces. Cochin cite ce Peintre comme un de ceux qui a fait le plus d'honneur à la ville de Milan, et le regarde au moins comme l'égal du meilleur des Procaccini.]] réalisée par Crespi (Daniel), dit le Cérano, Fils, vendue par Langeac, achetée par Maurice au prix de 310 fl. [114]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Didon, Reine de Carthage, représentée expirante et dans le plus grand abandon. On la voit jusqu'aux genoux, dans une proportion de forte nature, ayant le regard élevé vers le ciel, et tenant dans sa main l'épée dont elle s'est frappée. Son vêtement est composé d'une Tunique blanche relevée d'une légère broderie d'or, et largement drapée d'un beau Manteau pourpre. Ce morceau plein d'énergie dans son exécution et dans sa pensée, joint au faire le plus brillant une extrême rareté, et le mérite qui caractérise la célébrité de son Auteur. (Crespi (Daniel), dit le Cérano, Fils)|Didon, Reine de Carthage, représentée expirante et dans le plus grand abandon. On la voit jusqu'aux genoux, dans une proportion de forte nature, ayant le regard élevé vers le ciel, et tenant dans sa main l'épée dont elle s'est frappée. Son vêtement est composé d'une Tunique blanche relevée d'une légère broderie d'or, et largement drapée d'un beau Manteau pourpre. Ce morceau plein d'énergie dans son exécution et dans sa pensée, joint au faire le plus brillant une extrême rareté, et le mérite qui caractérise la célébrité de son Auteur.]] réalisée par Crespi (Daniel), dit le Cérano, Fils, vendue par Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 300 fl. [115]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Madeleine mourante. Elle est représentée jusqu'aux genoux, et soutenue par deux Anges. Cette figure pleine d'ame, et dont l'expression caractérise un sincère repentir, est coiffée d'une ample chevelure blonde, dont une partie tombe en boucles sur son sein. Ce sujet religieux est traité avec le plus grand art, et présente un des morceaux les plus frappans de l'Ecole du Guide. (Celesti Cavaliere)|Le sujet de la Madeleine mourante. Elle est représentée jusqu'aux genoux, et soutenue par deux Anges. Cette figure pleine d'ame, et dont l'expression caractérise un sincère repentir, est coiffée d'une ample chevelure blonde, dont une partie tombe en boucles sur son sein. Ce sujet religieux est traité avec le plus grand art, et présente un des morceaux les plus frappans de l'Ecole du Guide.]] réalisée par Celesti Cavaliere, vendue par Langeac, achetée par Watte au prix de 386 fl. [116]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Tableaux offrant des points de vue de la Ville de Venise ; savoir : Le Palais Ducal, Le Pont de Rialte, L'Eglise de Sainte Marie du salut, Et le grand Canal. Ces quatre morceaux de la plus grande richesse dans tous leurs détails, et d'une admirable justesse de perspective, présentent un grand nombre de monumens aussi intéressans que variés dans leurs différens ordres d'architecture, ainsi que dans leur forme ; le Peintre a encore ajouté à leur intérêt, en plaçant sur les Canaux quantités de Barques dans le mouvement le plus vrai. Les Amateurs saisiront sans doute avec empressement l'occasion qui se présente pour enrichir leurs Cabinets des productions aussi vraies que capitales de cet habile Peintre, dont on ne connaît guère ici que des imitations. (Canaletti (Antoine))|Quatre Tableaux offrant des points de vue de la Ville de Venise ; savoir : Le Palais Ducal, Le Pont de Rialte, L'Eglise de Sainte Marie du salut, Et le grand Canal. Ces quatre morceaux de la plus grande richesse dans tous leurs détails, et d'une admirable justesse de perspective, présentent un grand nombre de monumens aussi intéressans que variés dans leurs différens ordres d'architecture, ainsi que dans leur forme ; le Peintre a encore ajouté à leur intérêt, en plaçant sur les Canaux quantités de Barques dans le mouvement le plus vrai. Les Amateurs saisiront sans doute avec empressement l'occasion qui se présente pour enrichir leurs Cabinets des productions aussi vraies que capitales de cet habile Peintre, dont on ne connaît guère ici que des imitations.]] réalisée par Canaletti (Antoine), vendue par Langeac, achetée par Simon au prix de 1350 fl. [118]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Tableaux offrant des points de vue de la Ville de Venise ; savoir : Le Palais Ducal, Le Pont de Rialte, L'Eglise de Sainte Marie du salut, Et le grand Canal. Ces quatre morceaux de la plus grande richesse dans tous leurs détails, et d'une admirable justesse de perspective, présentent un grand nombre de monumens aussi intéressans que variés dans leurs différens ordres d'architecture, ainsi que dans leur forme ; le Peintre a encore ajouté à leur intérêt, en plaçant sur les Canaux quantités de Barques dans le mouvement le plus vrai. Les Amateurs saisiront sans doute avec empressement l'occasion qui se présente pour enrichir leurs Cabinets des productions aussi vraies que capitales de cet habile Peintre, dont on ne connaît guère ici que des imitations. (Canaletti (Antoine))|Quatre Tableaux offrant des points de vue de la Ville de Venise ; savoir : Le Palais Ducal, Le Pont de Rialte, L'Eglise de Sainte Marie du salut, Et le grand Canal. Ces quatre morceaux de la plus grande richesse dans tous leurs détails, et d'une admirable justesse de perspective, présentent un grand nombre de monumens aussi intéressans que variés dans leurs différens ordres d'architecture, ainsi que dans leur forme ; le Peintre a encore ajouté à leur intérêt, en plaçant sur les Canaux quantités de Barques dans le mouvement le plus vrai. Les Amateurs saisiront sans doute avec empressement l'occasion qui se présente pour enrichir leurs Cabinets des productions aussi vraies que capitales de cet habile Peintre, dont on ne connaît guère ici que des imitations.]] réalisée par Canaletti (Antoine), vendue par Langeac, achetée par Simon au prix de 1480 fl. [119]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux compositions pleines d'énergie, et d'une grande force de style. L'une offre le sujet d'une Bataille où l'on voit sur le premier plan et près d'un Fort, un choc de Cavalerie ; et l'autre une partie de l'Armée restée maîtresse du terrein. Ces deux morceaux de la plus vigoureuse couleur, prouvent que ce grand Peintre, justement estimé des vrais connaisseurs, rivalise avec Salvator Rosa, par la fermeté de sa touche, le ton pur et argentin de ses fonds de Montagnes et de Ciel, ainsi que par le mouvement analogue à de tels Sujets. (Courtois (Jacques) dit le Bourguignon)|Deux compositions pleines d'énergie, et d'une grande force de style. L'une offre le sujet d'une Bataille où l'on voit sur le premier plan et près d'un Fort, un choc de Cavalerie ; et l'autre une partie de l'Armée restée maîtresse du terrein. Ces deux morceaux de la plus vigoureuse couleur, prouvent que ce grand Peintre, justement estimé des vrais connaisseurs, rivalise avec Salvator Rosa, par la fermeté de sa touche, le ton pur et argentin de ses fonds de Montagnes et de Ciel, ainsi que par le mouvement analogue à de tels Sujets.]] réalisée par Courtois (Jacques) dit le Bourguignon, vendue par Langeac au prix de 950 fl. [120]
  • 1808.03.08/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux (Maîtres des Ecoles d'Italie)|Cent quinze Tableaux par différens Maîtres des Ecoles d'Italie, presque tous sous crasse et dans leurs anciennes bordures, offrant divers genres et sujets de caractère, lesquels seront divisés sous ce Numéro dans le courant de chaque Vacation. 2 tableaux]] réalisée par Maîtres des Ecoles d'Italie, vendue par Langeac au prix de 7 15 fl. [121]