Ventes d'œuvres le 1808.12.15
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- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme retiré dans un Désert. Il est représenté nu et assis à la droite du sujet, ayant à ses pieds le Lion son symbole ordinaire. Ce Morceau, du plus grand caractère et de première classe, mérite l'attention des vrais Connaisseurs, tant sous le rapport du coloris que sous celui de la beauté et de la fermeté de l'exécution. (Schidone (Barthélemi))|Saint Jérôme retiré dans un Désert. Il est représenté nu et assis à la droite du sujet, ayant à ses pieds le Lion son symbole ordinaire. Ce Morceau, du plus grand caractère et de première classe, mérite l'attention des vrais Connaisseurs, tant sous le rapport du coloris que sous celui de la beauté et de la fermeté de l'exécution.]] réalisée par Schidone (Barthélemi), vendue par De Langeac au prix de 221 fl. [1]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Morceau capital et désigné dans la curiosité sous le titre de Paysage aux sables, représente une vaste étendue de Campagne de Site montagneux, avec Prairie et Rivière. La partie droite offre, entr'autres détails, une Chaumière pittoresque paraissant servir de repos aux voyageurs. Dans le milieu sont deux Arbres légérement feuillés, qui se détachent sur un ciel clair et de ton argentin. Les premiers Plans sont enrichis de diverses Figures, Chevaux et d'un Chariot de foin, le tout distribué avec tant de vérité, qu'il produit l'illusion de la nature. Ce Tableau, de la plus excellente qualité et d'une parfaite conservation, provient du célèbre cabinet de feu M. Tolozan, N.o 143 de son Catalogue. (Wouvermans (Philippe))|Ce Morceau capital et désigné dans la curiosité sous le titre de Paysage aux sables, représente une vaste étendue de Campagne de Site montagneux, avec Prairie et Rivière. La partie droite offre, entr'autres détails, une Chaumière pittoresque paraissant servir de repos aux voyageurs. Dans le milieu sont deux Arbres légérement feuillés, qui se détachent sur un ciel clair et de ton argentin. Les premiers Plans sont enrichis de diverses Figures, Chevaux et d'un Chariot de foin, le tout distribué avec tant de vérité, qu'il produit l'illusion de la nature. Ce Tableau, de la plus excellente qualité et d'une parfaite conservation, provient du célèbre cabinet de feu M. Tolozan, N.o 143 de son Catalogue.]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par De Langeac au prix de 4020 fl. [2]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Sujet du Baptême de Saint Jean, représenté dans un fond de Paysage d'un style sévère au bord du Jourdain. Ce Tableau, d'une touche ferme et d'une grande force de coloris, est de la même main que les précédens. réalisée par Salvator Rosa, vendue par De Langeac au prix de 88 fl. [3]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches Points de vue de Paysage, dont un avec des Ruines indiquant un ancien Port de Mer. Ils sont tous deux enrichis de diverses Figures de Voyageurs sous différens costumes ; Morceaux librement touchés dans la belle manière de Salvator Rosa. (Salvator Rosa)|Deux riches Points de vue de Paysage, dont un avec des Ruines indiquant un ancien Port de Mer. Ils sont tous deux enrichis de diverses Figures de Voyageurs sous différens costumes ; Morceaux librement touchés dans la belle manière de Salvator Rosa.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par De Langeac, achetée par Merault au prix de 236 fl. [4]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sujet de la Vierge avec l'Enfant Jésus et Saint Jean qui jouent avec leur Mouton. Ce groupe se détache tout en clair sur un fond de Paysage et de Montagnes dans le style du tems. L'historique qui nous a été donné de ce Tableau, nous indique qu'il était considéré dans la Collection d'où il sort, comme un Ouvrage de Francia, à l'imitation de Leonard da Vinci. (Francia)|Le Sujet de la Vierge avec l'Enfant Jésus et Saint Jean qui jouent avec leur Mouton. Ce groupe se détache tout en clair sur un fond de Paysage et de Montagnes dans le style du tems. L'historique qui nous a été donné de ce Tableau, nous indique qu'il était considéré dans la Collection d'où il sort, comme un Ouvrage de Francia, à l'imitation de Leonard da Vinci.]] réalisée par Francia, vendue par De Langeac, achetée par Henry au prix de 445 fl. [5]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Point de vue d'un riche Paysage. La gauche offre un Terrain élevé, couvert de Mousse, Plantes et Broussailles, où frappe la principale lumière. Le fond est terminé par un Bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détache harmonieusement sur un beau ciel chaud et vaporeux. L'on y voit un Troupeau de boeufs et de moutons qui en descendent et sont conduits par deux Pâtres, dont une Femme montée sur un Ane. Le premier Plan à droite présente tous les détails qui prêtent à ce genre. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par différens chemins qui conduisent à des lointains admirables perdus dans l'horizon. Nous ne pouvons offrir un Tableau plus parfait, tant par sa touche fine et moelleuse, que par son effet vrai et piquant. Adrien Van den Velde a encore contribué à sa perfection, par le grand nombre de ses Figures qui sont touchées avec autant d'art que de vérité. (Winants (J.))|Le Point de vue d'un riche Paysage. La gauche offre un Terrain élevé, couvert de Mousse, Plantes et Broussailles, où frappe la principale lumière. Le fond est terminé par un Bouquet d'arbres du feuillé le plus précieux, qui se détache harmonieusement sur un beau ciel chaud et vaporeux. L'on y voit un Troupeau de boeufs et de moutons qui en descendent et sont conduits par deux Pâtres, dont une Femme montée sur un Ane. Le premier Plan à droite présente tous les détails qui prêtent à ce genre. Dans l'éloignement, du même côté, l'on voit encore un pays immense traversé par différens chemins qui conduisent à des lointains admirables perdus dans l'horizon. Nous ne pouvons offrir un Tableau plus parfait, tant par sa touche fine et moelleuse, que par son effet vrai et piquant. Adrien Van den Velde a encore contribué à sa perfection, par le grand nombre de ses Figures qui sont touchées avec autant d'art que de vérité.]] réalisée par Winants (J.), vendue par De Langeac, achetée par Perrin au prix de 1350 fl. [6]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Scène intérieure et de nuit. Elle présente une Famille hollandaise réunie pour prendre le thé autour d'une table couverte d'un magnifique tapis. Une Lampe, dont l'éclat se trouve adouci par un garde vue, éclaire ce Sujet avec le plus grand art, et produit, par les reflets, le contraste le plus piquant d'ombre et de lumière. Cette riche composition offre parmi les principaux personnages, une Femme vêtue d'un déshabillé rouge bordé d'hermine ; elle paraît être la maîtresse de la maison, et tient une cafetière de métal dont elle verse le thé. Une jeune Fille d'une figure charmante, est assise à sa droite et semble l'entretenir de l'ouvrage qu'elle s'occupe à broder sur un coussin qu'elle tient sur ses genoux. Dans le milieu du Tableau, près d'une cheminée très-échauffée, on remarque, dans un fauteuil antique, un Homme vu par le dos, qui semble, en fumant sa pipe, faire répéter une leçon à un jeune Garçon vu de face, dont la physionomie, quoique douce et agréable, exprime parfaitement tout l'embarras d'une conception lente et pénible. L'Artiste a retracé d'une manière surprenante, la vive reverbération du feu qui, par-dessous le fauteuil, répand la lumière sur le parquet, et l'éclaire en totalité. A la gauche de ce Groupe, on distingue une Femme très-âgée, d'un naturel et d'un fini précieux ; elle lit la Bible dont elle s'occupe uniquement à la lueur d'une chandelle que supporte un guéridon de bois. Différens accessoires, tels que Vases, Porcelaines, Panier de linge, Tableaux, et surtout une Boule de cristal étamé, qui répète au plafond tous les détails de ce Sujet piquant, ajoutent encore à son étonnante vérité. C'est avec justice que ce Morceau capital attirait chez son Auteur la foule des Artistes, et que dans la ville qu'il habite en Hollande, on l'indiquait aux voyageurs amis des Arts, comme le plus digne objet de leur curiosité. Il est aussi de toute vérité, qu'on n'a point encore vu d'Ouvrage aussi marquant par les effets difficiles de la lumière. La triple clarté que l'Artiste n'a pas craint d'introduire dans son Tableau, semble, quoiqu'en opposition les unes avec les autres, se prêter un mutuel éclat, et concourir en même tems à l'harmonie de l'ensemble. Cette production, fruit d'une étude longue et constante de plusieurs années, et que la vue affaiblie de son Auteur ne lui permettra malheureusement plus de renouveler, offrira un des chefs-d'oeuvre de la Peinture moderne, digne d'illustrer le Peintre habile à qui nous le devons. (Verstheegh (Michel). 1792)|Une Scène intérieure et de nuit. Elle présente une Famille hollandaise réunie pour prendre le thé autour d'une table couverte d'un magnifique tapis. Une Lampe, dont l'éclat se trouve adouci par un garde vue, éclaire ce Sujet avec le plus grand art, et produit, par les reflets, le contraste le plus piquant d'ombre et de lumière. Cette riche composition offre parmi les principaux personnages, une Femme vêtue d'un déshabillé rouge bordé d'hermine ; elle paraît être la maîtresse de la maison, et tient une cafetière de métal dont elle verse le thé. Une jeune Fille d'une figure charmante, est assise à sa droite et semble l'entretenir de l'ouvrage qu'elle s'occupe à broder sur un coussin qu'elle tient sur ses genoux. Dans le milieu du Tableau, près d'une cheminée très-échauffée, on remarque, dans un fauteuil antique, un Homme vu par le dos, qui semble, en fumant sa pipe, faire répéter une leçon à un jeune Garçon vu de face, dont la physionomie, quoique douce et agréable, exprime parfaitement tout l'embarras d'une conception lente et pénible. L'Artiste a retracé d'une manière surprenante, la vive reverbération du feu qui, par-dessous le fauteuil, répand la lumière sur le parquet, et l'éclaire en totalité. A la gauche de ce Groupe, on distingue une Femme très-âgée, d'un naturel et d'un fini précieux ; elle lit la Bible dont elle s'occupe uniquement à la lueur d'une chandelle que supporte un guéridon de bois. Différens accessoires, tels que Vases, Porcelaines, Panier de linge, Tableaux, et surtout une Boule de cristal étamé, qui répète au plafond tous les détails de ce Sujet piquant, ajoutent encore à son étonnante vérité. C'est avec justice que ce Morceau capital attirait chez son Auteur la foule des Artistes, et que dans la ville qu'il habite en Hollande, on l'indiquait aux voyageurs amis des Arts, comme le plus digne objet de leur curiosité. Il est aussi de toute vérité, qu'on n'a point encore vu d'Ouvrage aussi marquant par les effets difficiles de la lumière. La triple clarté que l'Artiste n'a pas craint d'introduire dans son Tableau, semble, quoiqu'en opposition les unes avec les autres, se prêter un mutuel éclat, et concourir en même tems à l'harmonie de l'ensemble. Cette production, fruit d'une étude longue et constante de plusieurs années, et que la vue affaiblie de son Auteur ne lui permettra malheureusement plus de renouveler, offrira un des chefs-d'oeuvre de la Peinture moderne, digne d'illustrer le Peintre habile à qui nous le devons.]] réalisée par Verstheegh (Michel). 1792, vendue par De Langeac au prix de 3905 fl. [7]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Point de vue de Mer. Il offre l'effet terrible et vrai d'une Tempête, au moment où la Lune commence à dissiper les nuages et frappe de son éclat les Vagues qui viennent se briser contre les Rochers du rivage. La droite du premier plan est enrichie de nombre de Figures auprès d'un grand Feu, cherchant à rappeler à la vie une Femme évanouie qui vient d'échapper au naufrage. Dans l'éloignement, à gauche on voit un Bâtiment qui lutte avec effort contre les flots. Ces deux Morceaux, du meilleur tems de leur Auteur et de cette touche brillante qui le distingue de tous ceux de son genre, offrent deux chefs-d'oeuvre, tant par leur vérité que par leur grande opposition d'effet. (Vernet (Joseph))|Un autre Point de vue de Mer. Il offre l'effet terrible et vrai d'une Tempête, au moment où la Lune commence à dissiper les nuages et frappe de son éclat les Vagues qui viennent se briser contre les Rochers du rivage. La droite du premier plan est enrichie de nombre de Figures auprès d'un grand Feu, cherchant à rappeler à la vie une Femme évanouie qui vient d'échapper au naufrage. Dans l'éloignement, à gauche on voit un Bâtiment qui lutte avec effort contre les flots. Ces deux Morceaux, du meilleur tems de leur Auteur et de cette touche brillante qui le distingue de tous ceux de son genre, offrent deux chefs-d'oeuvre, tant par leur vérité que par leur grande opposition d'effet.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par De Langeac, achetée par Francillon au prix de 5050 fl. [8]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une grande étendue de Mer représentée à l'effet du Soleil couchant par un tems calme. Les devans sont enrichis de Figures de Matelots et de Pêcheurs distribués avec le plus grand art sur des Rochers qui garnissent le rivage. Dans l'éloignement, à droite on aperçoit un Vaisseau en construction dans le bassin d'un chantier, avec un joli groupe d'arbres, et un Pont qui conduit à un Château fort avancé dans la Mer ; la partie Gauche est encore intéresante par les détails d'une Galère, quelques Barquettes et trois jolies Figures de Femmes qui cherchent des coquillages. Ces deux Morceaux, du meilleur tems de leur Auteur et de cette touche brillante qui le distingue de tous ceux de son genre, offrent deux chefs-d'oeuvre, tant par leur vérité que par leur grande opposition d'effet. (Vernet (Joseph). 1764)|Point de vue d'une grande étendue de Mer représentée à l'effet du Soleil couchant par un tems calme. Les devans sont enrichis de Figures de Matelots et de Pêcheurs distribués avec le plus grand art sur des Rochers qui garnissent le rivage. Dans l'éloignement, à droite on aperçoit un Vaisseau en construction dans le bassin d'un chantier, avec un joli groupe d'arbres, et un Pont qui conduit à un Château fort avancé dans la Mer ; la partie Gauche est encore intéresante par les détails d'une Galère, quelques Barquettes et trois jolies Figures de Femmes qui cherchent des coquillages. Ces deux Morceaux, du meilleur tems de leur Auteur et de cette touche brillante qui le distingue de tous ceux de son genre, offrent deux chefs-d'oeuvre, tant par leur vérité que par leur grande opposition d'effet.]] réalisée par Vernet (Joseph). 1764, vendue par De Langeac, achetée par Francillon au prix de 5050 fl. [9]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, dont la composition qui garnit tout le premier plan, se détache sur un fond de Ruines pittoresques. Nous avons conservé l'attribution qui a été donnée à ce Tableau, mais nous croyons y voir une sic pastiche de ce grand Peintre, par l'un des Bassans ou quelqu'autre grand Coloriste. (Veronese (Paul))|L'Adoration des Bergers, dont la composition qui garnit tout le premier plan, se détache sur un fond de Ruines pittoresques. Nous avons conservé l'attribution qui a été donnée à ce Tableau, mais nous croyons y voir une sic pastiche de ce grand Peintre, par l'un des Bassans ou quelqu'autre grand Coloriste.]] réalisée par Veronese (Paul), vendue par De Langeac, achetée par Henry au prix de 275 fl. [10]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux petits Tableaux dans le genre de Van der Heyden. Ils représentent deux Vues des environs d'Utrecht. Le premier en Eté, et le second en Hiver, avec effet de neige. Des Patineurs sur la glace dans l'un, un ciel azuré dans l'autre. Les eaux limpides d'un Canal, le feuillage léger des arbres et le fini des bâtimens, forment un ensemble agréable, et une opposition piquante. (Ten Comp (Jean))|Deux petits Tableaux dans le genre de Van der Heyden. Ils représentent deux Vues des environs d'Utrecht. Le premier en Eté, et le second en Hiver, avec effet de neige. Des Patineurs sur la glace dans l'un, un ciel azuré dans l'autre. Les eaux limpides d'un Canal, le feuillage léger des arbres et le fini des bâtimens, forment un ensemble agréable, et une opposition piquante.]] réalisée par Ten Comp (Jean), vendue par De Langeac, achetée par Billaudel au prix de 121 fl. [11]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de Paysage dont la partie gauche est occupée par une masse de Roches couronnées d'Arbres et d'une Fabrique en ruines. La partie droite offre un tertre élevé sur lequel un Pâtre assis et accompagné de son chien, garde un Troupeau de Moutons et trois belles Vaches qui font la richesse du premier plan. Un ciel piquant, légérement nuagé, répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce Tableau, de la belle qualité de David Teniers. (Teniers (David))|Site de Paysage dont la partie gauche est occupée par une masse de Roches couronnées d'Arbres et d'une Fabrique en ruines. La partie droite offre un tertre élevé sur lequel un Pâtre assis et accompagné de son chien, garde un Troupeau de Moutons et trois belles Vaches qui font la richesse du premier plan. Un ciel piquant, légérement nuagé, répand une lumière douce et argentine sur tous les détails de ce Tableau, de la belle qualité de David Teniers.]] réalisée par Teniers (David), vendue par De Langeac, achetée par Befort au prix de 980 fl. [12]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage pris à l'effet de la nuit, terminé à gauche par une belle masse d'arbres, et enrichi, sur le premier plan, d'un troupeaux sic de Boeufs et Moutons debouts et couchés. Ils sont gardés par une jeune Bergère endormie et qu'un Pâtre regarde en souriant. Ce Tableau réunit à une touche savante, l'entente la plus parfaite du clair obscur. (Tempeste (Antoine))|Paysage pris à l'effet de la nuit, terminé à gauche par une belle masse d'arbres, et enrichi, sur le premier plan, d'un troupeaux sic de Boeufs et Moutons debouts et couchés. Ils sont gardés par une jeune Bergère endormie et qu'un Pâtre regarde en souriant. Ce Tableau réunit à une touche savante, l'entente la plus parfaite du clair obscur.]] réalisée par Tempeste (Antoine), vendue par De Langeac, achetée par Simon au prix de 148 fl. [13]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est un phénomène en peinture, qu'un Tableau d'histoire par Jean Steen ; mais la rareté ne fait pas le seul mérite de celui-ci. Le sujet choisi par l'Artiste, est Jésus enfant parmi les Docteurs, à l'instant où sa Mère, inquiète de son absence, vient avec Joseph le chercher dans le Temple et lui dit ces paroles : Voilà votre père et moi qui vous cherchions tout affligés ! Le Chef des Docteurs est au centre du Tableau ; il y paraît élevé dans une tribune de marbre blanc décorée de Colonnes torses dont les chapiteaux et les ornemens sont dorés. Deux autres Docteurs sont placés plus bas, et assis près d'une Table couverte d'un riche Tapis : l'un d'eux, vêtu de rouge, est vu par le dos ; l'autre, coiffé d'un turban, est vu de face ; il tient un livre ouvert et retourne la tête, appuyée sur sa main, vers Jésus enfant, qui est sur la gauche auprès de sa mère : elle semble attirer doucement son Fils par le bras, et Joseph, ainsi que deux autres personnages, sont dans la demi-teinte derrière elle. La figure de la Vierge est pleine de charmes, de noblesse et de modestie, et ses Vêtemens simples sont recouverts d'une belle draperie bleue, qui forme des plis légers, moelleux et de bon goût. Vers la droite du Tableau se remarque un Vieillard assis, et que ne saurait distraire de sa lecture un autre Rabbin qui lui adresse la parole. Derrière ce Personnage on voit une foule de Spectateurs qui se pressent pour être témoins de cette scène miraculeuse. On distingue entre eux, et dans l'ombre, un beau jeune homme dont les traits sont du plus noble caractère. On ne saurait trop admirer la riche ordonnance de ce Tableau, les draperies, l'architecture, et sur-tout la manière poétique dont il est éclairé. Le Peintre a senti justement que ce qui soutenait Jésus enfant parmi les Docteurs, ne pouvait être qu'une inspiration divine ; elle devait se manifester par une lumière céleste, et d'après cette idée, la vive clarté qu'il a répandue dans cette composition, est produite par un éclatant météore qui perce la voûte du Temple, et brille encore à travers la croisée qu'on aperçoit au loin dans un magique enfoncement. Nous nous bornons à la fidelle description de ce Tableau, et nous pensons que son exposition sera son plus digne éloge. (Steen (Jean))|C'est un phénomène en peinture, qu'un Tableau d'histoire par Jean Steen ; mais la rareté ne fait pas le seul mérite de celui-ci. Le sujet choisi par l'Artiste, est Jésus enfant parmi les Docteurs, à l'instant où sa Mère, inquiète de son absence, vient avec Joseph le chercher dans le Temple et lui dit ces paroles : Voilà votre père et moi qui vous cherchions tout affligés ! Le Chef des Docteurs est au centre du Tableau ; il y paraît élevé dans une tribune de marbre blanc décorée de Colonnes torses dont les chapiteaux et les ornemens sont dorés. Deux autres Docteurs sont placés plus bas, et assis près d'une Table couverte d'un riche Tapis : l'un d'eux, vêtu de rouge, est vu par le dos ; l'autre, coiffé d'un turban, est vu de face ; il tient un livre ouvert et retourne la tête, appuyée sur sa main, vers Jésus enfant, qui est sur la gauche auprès de sa mère : elle semble attirer doucement son Fils par le bras, et Joseph, ainsi que deux autres personnages, sont dans la demi-teinte derrière elle. La figure de la Vierge est pleine de charmes, de noblesse et de modestie, et ses Vêtemens simples sont recouverts d'une belle draperie bleue, qui forme des plis légers, moelleux et de bon goût. Vers la droite du Tableau se remarque un Vieillard assis, et que ne saurait distraire de sa lecture un autre Rabbin qui lui adresse la parole. Derrière ce Personnage on voit une foule de Spectateurs qui se pressent pour être témoins de cette scène miraculeuse. On distingue entre eux, et dans l'ombre, un beau jeune homme dont les traits sont du plus noble caractère. On ne saurait trop admirer la riche ordonnance de ce Tableau, les draperies, l'architecture, et sur-tout la manière poétique dont il est éclairé. Le Peintre a senti justement que ce qui soutenait Jésus enfant parmi les Docteurs, ne pouvait être qu'une inspiration divine ; elle devait se manifester par une lumière céleste, et d'après cette idée, la vive clarté qu'il a répandue dans cette composition, est produite par un éclatant météore qui perce la voûte du Temple, et brille encore à travers la croisée qu'on aperçoit au loin dans un magique enfoncement. Nous nous bornons à la fidelle description de ce Tableau, et nous pensons que son exposition sera son plus digne éloge.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par De Langeac, achetée par Francillon au prix de 2821 fl. [14]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Supplice de Marsias ordonné par Apollon en présence de Midas. Ce petit Tableau est curieux pour l'historique et la nomenclature des différens Peintres de l'École d'Italie. réalisée par Schiavone (André), vendue par De Langeac, achetée par Roche au prix de 41 fl. [15]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de Ruines avec Figures et Animaux. Sur le devant est un Pâtre éclairé par un rayon de soleil : une Chèvre, un Boeuf et un Mouton en forment le groupe principal. Ce Tableau piquant d'effet, et l'une des compositions capitales de ce Peintre, dont les productions deviennent plus rares de jour en jour, provient du beau Cabinet de feu le président Houdry. (Pinacker (Adam))|Paysage orné de Ruines avec Figures et Animaux. Sur le devant est un Pâtre éclairé par un rayon de soleil : une Chèvre, un Boeuf et un Mouton en forment le groupe principal. Ce Tableau piquant d'effet, et l'une des compositions capitales de ce Peintre, dont les productions deviennent plus rares de jour en jour, provient du beau Cabinet de feu le président Houdry.]] réalisée par Pinacker (Adam), vendue par De Langeac, achetée par Montignol au prix de 821 fl. [16]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche Paysage montagneux, traversé dans toute sa longueur par différens Chemins qui conduisent naturellement à de beaux Lointains perdus dans la vapeur, et liés harmonieusement au ciel chaud et vaporeux d'une belle journée d'été. Ce magnifique Tableau est enrichi de nombre de Figures indiquant un Retour de chasse, de la précieuse touche d'Adrien Van den Velde ; à gauche, presque sur le devant, on voit une Bête de somme chargée de produit de la chasse, et surmontée d'un chien qui semble garder le Gibier. Le premier Plan, à droite, offre une Mare qui traverse un Pâtre avec ses Bestiaux ; et dans l'éloignement, du même côté, on distingue différens Chasseurs à cheval et à pied. Morceau qui doit être regardé comme un chef-d'oeuvre, tant par sa touche large et facile, que par la vigueur de son coloris. (Hackert (Jean))|Riche Paysage montagneux, traversé dans toute sa longueur par différens Chemins qui conduisent naturellement à de beaux Lointains perdus dans la vapeur, et liés harmonieusement au ciel chaud et vaporeux d'une belle journée d'été. Ce magnifique Tableau est enrichi de nombre de Figures indiquant un Retour de chasse, de la précieuse touche d'Adrien Van den Velde ; à gauche, presque sur le devant, on voit une Bête de somme chargée de produit de la chasse, et surmontée d'un chien qui semble garder le Gibier. Le premier Plan, à droite, offre une Mare qui traverse un Pâtre avec ses Bestiaux ; et dans l'éloignement, du même côté, on distingue différens Chasseurs à cheval et à pied. Morceau qui doit être regardé comme un chef-d'oeuvre, tant par sa touche large et facile, que par la vigueur de son coloris.]] réalisée par Hackert (Jean), vendue par De Langeac, achetée par Meunier Rue du Bac au prix de 910 fl. [17]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition sage et ingénieuse offre un sujet allégorique à la Justice, ainsi que le prouve cette inscription : Insignes et imos, Ombrat vigilans. que l'on voit gravée sur un monument dans le fond du Tableau. La Justice est représentée par une femme du plus grand caractère. Elle est assise vêtue d'une Tunique rouge et d'une large Draperie bleuâtre dont elle couvre un jeune enfant endormi. Elle tient de la main gauche, sur ses genoux, le Livre des lois et la Balance son attribut ordinaire. A ses pieds est le Coq, symbole de la vigilance. En second Plan, du côté opposé, un jeune Homme ajusté d'une draperie blanche et un genou en terre, se dispose à écrire et fixe ses regards sur l'inscription qu'un Personnage indique du doigt à un Vieillard. L'attitude ferme et imposante de la Justice, et le mouvement qui dirige son bras droit, expliquent parfaitement qu'elle accorde sa protection aux puissans comme aux faibles. La sagesse de cette composition et l'extrême beauté des caractères, annoncent le génie du Poussin, et confirment le titre qu'on lui a toujours donné, de Peintre des gens d'esprit. On y retrouve, dans une manière opposée, il est vrai, à celle que l'on connaît plus généralement de lui, toutes les perfections des meilleurs Ouvrages, et cette fermeté de touche ainsi que cette noblesse dans les ajustemens qui doivent lever tous les doutes que l'on pourrait former. Quant à nous, nous n'en formons aucun, et nous pensons qu'il se rapproche du tems où il a traité le sujet de Moïse foulant la couronne de Pharaon, qui nous a servi de comparaison, et que nous présentons aujourd'hui comme notre autorité. (Poussin (Nicolas))|Cette composition sage et ingénieuse offre un sujet allégorique à la Justice, ainsi que le prouve cette inscription : Insignes et imos, Ombrat vigilans. que l'on voit gravée sur un monument dans le fond du Tableau. La Justice est représentée par une femme du plus grand caractère. Elle est assise vêtue d'une Tunique rouge et d'une large Draperie bleuâtre dont elle couvre un jeune enfant endormi. Elle tient de la main gauche, sur ses genoux, le Livre des lois et la Balance son attribut ordinaire. A ses pieds est le Coq, symbole de la vigilance. En second Plan, du côté opposé, un jeune Homme ajusté d'une draperie blanche et un genou en terre, se dispose à écrire et fixe ses regards sur l'inscription qu'un Personnage indique du doigt à un Vieillard. L'attitude ferme et imposante de la Justice, et le mouvement qui dirige son bras droit, expliquent parfaitement qu'elle accorde sa protection aux puissans comme aux faibles. La sagesse de cette composition et l'extrême beauté des caractères, annoncent le génie du Poussin, et confirment le titre qu'on lui a toujours donné, de Peintre des gens d'esprit. On y retrouve, dans une manière opposée, il est vrai, à celle que l'on connaît plus généralement de lui, toutes les perfections des meilleurs Ouvrages, et cette fermeté de touche ainsi que cette noblesse dans les ajustemens qui doivent lever tous les doutes que l'on pourrait former. Quant à nous, nous n'en formons aucun, et nous pensons qu'il se rapproche du tems où il a traité le sujet de Moïse foulant la couronne de Pharaon, qui nous a servi de comparaison, et que nous présentons aujourd'hui comme notre autorité.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par De Langeac, achetée par Paillet au prix de 781 fl. [18]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux Sujets de bataille, l'une en pleine campagne, et l'autre près de la mer. Ces deux Morceaux, composés avec autant d'imagination que d'énergie, sont de la plus riche couleur, et touchés avec intelligence. réalisée par Napolitain (Philippe), vendue par De Langeac, achetée par Jamard au prix de 110 fl. [19]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait d'une Vieille, vue de face et dans le costume d'une femme de matelot. Ce Tableau joint à une étonnante vérité, une grande force de coloris, et cette touche facile et empâtée que l'on remarque toujours dans les élèves de Rembrandt. réalisée par Maas, vendue par De Langeac, achetée par Beford au prix de 161 fl. [20]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Femme vue de trois-quarts et à mi-corps. Elle porte sa main gauche à une Chaîne d'or qui pend sur sa poitrine ; de l'autre, elle tient une Palette, des Pinceaux et un Masque. Un petit modèle est posé sur son bras droit ; elle est vêtue d'une robe glacée de bleu ; un Rideau vert forme le fond de ce Tableau qui est cintré par le haut. L'éloge que Gérard Lairesse en a fait dans son Traité de Peinture, en a consacré le mérite. Il vient de la vente de M. Poullain, planche 59 de son Recueil, N.o 74 du Catalogue. (Mieris (François), dit le Vieux)|Une belle Femme vue de trois-quarts et à mi-corps. Elle porte sa main gauche à une Chaîne d'or qui pend sur sa poitrine ; de l'autre, elle tient une Palette, des Pinceaux et un Masque. Un petit modèle est posé sur son bras droit ; elle est vêtue d'une robe glacée de bleu ; un Rideau vert forme le fond de ce Tableau qui est cintré par le haut. L'éloge que Gérard Lairesse en a fait dans son Traité de Peinture, en a consacré le mérite. Il vient de la vente de M. Poullain, planche 59 de son Recueil, N.o 74 du Catalogue.]] réalisée par Mieris (François), dit le Vieux, vendue par De Langeac, achetée par Bellier au prix de 1551 fl. [21]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sujet de Sainte Cécile s'accompagnant de la Harpe. Elle est assise, ayant à sa gauche un Ange qui tient un Livre de musique. Différens accessoires et un beau fond d'Architecture mêlé de Paysages, ajoutent à l'intérêt de ce Morceau infiniment gracieux, qui méritait d'être répété par son Auteur. (Mignard (Pierre))|Le Sujet de Sainte Cécile s'accompagnant de la Harpe. Elle est assise, ayant à sa gauche un Ange qui tient un Livre de musique. Différens accessoires et un beau fond d'Architecture mêlé de Paysages, ajoutent à l'intérêt de ce Morceau infiniment gracieux, qui méritait d'être répété par son Auteur.]] réalisée par Mignard (Pierre), vendue par De Langeac, achetée par Castel au prix de 410 fl. [22]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean, le précurseur de Jésus-Christ, dans le Désert. Il est représenté debout, vu de face et appuyé contre un Arbre, occupé à arracher de son talon une épine. Près de lui, à sa gauche, on voit le Mouton son symbole ordinaire. Cette Figure, proportion de nature, à moitié couverte d'une Peau de bête et d'une Draperie rouge largement jetée, nous présente un Ouvrage du plus grand goût d'exécution, d'une grande vérité dans les carnations, et digne d'entrer dans la plus riche collection, autant par sa grande rareté que par toutes les perfections de l'art qui s'y trouvent réunies. (Murillo (Berthélemy-Etienne))|Saint Jean, le précurseur de Jésus-Christ, dans le Désert. Il est représenté debout, vu de face et appuyé contre un Arbre, occupé à arracher de son talon une épine. Près de lui, à sa gauche, on voit le Mouton son symbole ordinaire. Cette Figure, proportion de nature, à moitié couverte d'une Peau de bête et d'une Draperie rouge largement jetée, nous présente un Ouvrage du plus grand goût d'exécution, d'une grande vérité dans les carnations, et digne d'entrer dans la plus riche collection, autant par sa grande rareté que par toutes les perfections de l'art qui s'y trouvent réunies.]] réalisée par Murillo (Berthélemy-Etienne), vendue par De Langeac au prix de 1705 fl. [23]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Repos de la Sainte Famille en Egypte, composition de quatre Figures sagement groupées dans un fond de Paysage, offrant un coloris doux et argentin, ainsi qu'une grande facilité de touche. réalisée par Maratte (Carle), vendue par De Langeac, achetée par Larocher au prix de 96 fl. [24]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Poliphile, après avoir couru les plus grands dangers pour chercher Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté de la domination de Leuthérilide. Le Peintre a choisi le moment où ce héros est présenté par trois Nymphes à cette Reine qui l'accueille au milieu de sa Cour. Cette composition capitale de dix-huit Figures, a donné à ce célèbre Peintre les moyens d'exercer son génie heureux et fertile. Les amateurs y trouveront la plus riche ordonnance, la sagesse du style, l'élégance et la pureté du dessin, une belle simplicité dans les expressions de chaque Figure de Femmes, qui sont toutes variées dans leur caractère comme dans leurs attitudes, et présentent autant de grâce que de noblesse. Ce précieux Tableau provient de la belle vente du cabinet Robit, et a été gravé par J. Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide. (Le Sueur (Eustache))|Poliphile, après avoir couru les plus grands dangers pour chercher Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté de la domination de Leuthérilide. Le Peintre a choisi le moment où ce héros est présenté par trois Nymphes à cette Reine qui l'accueille au milieu de sa Cour. Cette composition capitale de dix-huit Figures, a donné à ce célèbre Peintre les moyens d'exercer son génie heureux et fertile. Les amateurs y trouveront la plus riche ordonnance, la sagesse du style, l'élégance et la pureté du dessin, une belle simplicité dans les expressions de chaque Figure de Femmes, qui sont toutes variées dans leur caractère comme dans leurs attitudes, et présentent autant de grâce que de noblesse. Ce précieux Tableau provient de la belle vente du cabinet Robit, et a été gravé par J. Bouillard, sous le titre de Poliphile présenté à Leuthérilide.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par De Langeac au prix de 3000 fl. [25]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue et perspective d'un Parc. La droite du Tableau est occupée par un grand Chemin où, entr'autres accessoires et Figures, on voit un Carosse attelé de deux Chevaux blancs. La partie opposée offre, sur un Plan reculé, les détails d'une belle Maison de campagne. Ce Morceau, d'une parfaite illusion de vérité, présente la plus belle exécution de ce grand Peintre, dont les Ouvrages sont aussi rares qu'ils sont justement appréciés. (Hobbema)|Point de vue et perspective d'un Parc. La droite du Tableau est occupée par un grand Chemin où, entr'autres accessoires et Figures, on voit un Carosse attelé de deux Chevaux blancs. La partie opposée offre, sur un Plan reculé, les détails d'une belle Maison de campagne. Ce Morceau, d'une parfaite illusion de vérité, présente la plus belle exécution de ce grand Peintre, dont les Ouvrages sont aussi rares qu'ils sont justement appréciés.]] réalisée par Hobbema, vendue par De Langeac, achetée par Nicholas de Menars au prix de 3001 fl. [26]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet simple et naturel d'une Dame hollandaise assise hors de sa Maison, dans une Cour pavée de marbre ; près d'elle est sa Cuisinière qui lui fait voir, dans un Seau de cuivre, un Poisson qu'elle vient d'acheter. Différens détails de Murailles et de Bâtimens mêlés d'Arbres, laissent voir, par une Porte ouverte, le chemin d'un Canal. C'est principalement par les effets piquans du Soleil que ce Peintre a rendus avec tant d'art, que ses productions tiennent un rang distingué dans toutes les collections. Le Morceau que nous décrivons, joint à cet avantage une grande force d'exécution, ainsi que le précieux le plus étonnant dans les accessoires. (Hoog (Pierre de))|Le sujet simple et naturel d'une Dame hollandaise assise hors de sa Maison, dans une Cour pavée de marbre ; près d'elle est sa Cuisinière qui lui fait voir, dans un Seau de cuivre, un Poisson qu'elle vient d'acheter. Différens détails de Murailles et de Bâtimens mêlés d'Arbres, laissent voir, par une Porte ouverte, le chemin d'un Canal. C'est principalement par les effets piquans du Soleil que ce Peintre a rendus avec tant d'art, que ses productions tiennent un rang distingué dans toutes les collections. Le Morceau que nous décrivons, joint à cet avantage une grande force d'exécution, ainsi que le précieux le plus étonnant dans les accessoires.]] réalisée par Hoog (Pierre de), vendue par De Langeac, achetée par Lafontaine au prix de 1100 fl. [27]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Palais d'ordre dorique, entouré d'une Balustrade de marbre, dans laquelle nombre de Personnages sont rassemblés pour jouir du spectacle d'une Chasse qui a conduit un Sanglier, poursuivi et attaqué par des chiens, dans une Plaine bordée de grands arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. Ce Tableau est terminé par un lointain de Côteaux et Montagnes d'un ton aérien, qui se lient harmonieusement à un ciel tranquille et vaporeux. Nous suivons, dans cette annonce, la tradition connue de ce Tableau dans la galerie du prince de Monaco, où il était désigné comme étant de Claude Lorrain, et les Figures de Jean Miel. Il est digne, par son éclat, sa fraîcheur et la richesse de ses détails, d'orner le plus beau cabinet. (Gelée (Claude), dit Claude Lorrain)|Point de vue d'un Palais d'ordre dorique, entouré d'une Balustrade de marbre, dans laquelle nombre de Personnages sont rassemblés pour jouir du spectacle d'une Chasse qui a conduit un Sanglier, poursuivi et attaqué par des chiens, dans une Plaine bordée de grands arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. Ce Tableau est terminé par un lointain de Côteaux et Montagnes d'un ton aérien, qui se lient harmonieusement à un ciel tranquille et vaporeux. Nous suivons, dans cette annonce, la tradition connue de ce Tableau dans la galerie du prince de Monaco, où il était désigné comme étant de Claude Lorrain, et les Figures de Jean Miel. Il est digne, par son éclat, sa fraîcheur et la richesse de ses détails, d'orner le plus beau cabinet.]] réalisée par Gelée (Claude), dit Claude Lorrain, vendue par De Langeac au prix de 1010 fl. [28]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sujet d'Ester devant Assuérus. On le voit sur son Trône, environné des Grands de sa Cour et de sa Garde. Il est debout, tenant son Sceptre de la main droite, et étendant l'autre du côté d'Ester, qui est accompagnée de Mardochée. Sur le premier Plan, à droite, est le ministre Aman, à genoux au pied du Trône, et demandant sa grâce. Cette composition, d'une riche ordonnance, et traitée dans la plus savante harmonie de clair obscur, présente tout à la fois cette magie dans les effets et le brillant de l'exécution que l'on admire dans toutes les productions de l'Ecole de Rembrandt. Nous ne balançons point à assurer que ce Tableau de chevalet est un Morceau de choix de cet habile Artiste. (Eeckhout (G.V.), 1667)|Le Sujet d'Ester devant Assuérus. On le voit sur son Trône, environné des Grands de sa Cour et de sa Garde. Il est debout, tenant son Sceptre de la main droite, et étendant l'autre du côté d'Ester, qui est accompagnée de Mardochée. Sur le premier Plan, à droite, est le ministre Aman, à genoux au pied du Trône, et demandant sa grâce. Cette composition, d'une riche ordonnance, et traitée dans la plus savante harmonie de clair obscur, présente tout à la fois cette magie dans les effets et le brillant de l'exécution que l'on admire dans toutes les productions de l'Ecole de Rembrandt. Nous ne balançons point à assurer que ce Tableau de chevalet est un Morceau de choix de cet habile Artiste.]] réalisée par Eeckhout (G.V.), 1667, vendue par De Langeac, achetée par Henry au prix de 1245 fl. [29]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magnifique Paysage enrichi de grands Arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. A droite, sur le premier Plan, on voit un Groupe de quatre Figures, dont un Homme avec une Femme qui sont assis et semblent prendre le frais ; près d'eux est une Pauvresse avec son Enfant, et plus loin un Pêcheur occupé près d'un Canal qui borde le devant à gauche, et baigne les murs d'une Masure pittoresque. Ce Morceau, d'une harmonie parfaite, du ton de couleur et de la touche la plus vraie, doit être cité comme un de ceux où ce maître a porté la Peinture au plus haut degré de perfection, et Adrien Van Ostade a consacré cette vérité par les belles Figures dont il l'a enrichi. (Decker (Corneil))|Magnifique Paysage enrichi de grands Arbres indiquant l'entrée d'une Forêt. A droite, sur le premier Plan, on voit un Groupe de quatre Figures, dont un Homme avec une Femme qui sont assis et semblent prendre le frais ; près d'eux est une Pauvresse avec son Enfant, et plus loin un Pêcheur occupé près d'un Canal qui borde le devant à gauche, et baigne les murs d'une Masure pittoresque. Ce Morceau, d'une harmonie parfaite, du ton de couleur et de la touche la plus vraie, doit être cité comme un de ceux où ce maître a porté la Peinture au plus haut degré de perfection, et Adrien Van Ostade a consacré cette vérité par les belles Figures dont il l'a enrichi.]] réalisée par Decker (Corneil), vendue par De Langeac, achetée par Naudou au prix de 345 fl. [30]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux et charmant Tableau offre une production faite en Italie par cet habile Peintre. Il représente le sujet simple et naïf d'une Paysanne endormie au pied d'un arbre, en gardant ses Moutons. Dans l'éloignement encore, on voit un Homme à cheval. Les détails, d'une extrême vérité, se détachent dans le ton le plus doux et le plus harmonieux, sur un fond de Paysage et de hautes Montagnes qui retracent les vastes campagnes de l'Italie. Un Ciel pur et azuré indique l'heure du matin. Nous ne doutons point que cette jolie Production ne soit remarquée, autant par son propre mérite que par son extrême rareté. (Dujardin (Karle))|Ce précieux et charmant Tableau offre une production faite en Italie par cet habile Peintre. Il représente le sujet simple et naïf d'une Paysanne endormie au pied d'un arbre, en gardant ses Moutons. Dans l'éloignement encore, on voit un Homme à cheval. Les détails, d'une extrême vérité, se détachent dans le ton le plus doux et le plus harmonieux, sur un fond de Paysage et de hautes Montagnes qui retracent les vastes campagnes de l'Italie. Un Ciel pur et azuré indique l'heure du matin. Nous ne doutons point que cette jolie Production ne soit remarquée, autant par son propre mérite que par son extrême rareté.]] réalisée par Dujardin (Karle), vendue par De Langeac au prix de 600 fl. [31]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Un autre point de vue de Paysage mêlé d'Arbres et de Rochers, avec plusieurs chemins qui tournent jusque sur le premier plan, où l'on voit à la droite un Pâtre conduisant quelques Chèvres et Moutons. C'est avec assurance que nous recommandons ces deux Tableaux comme étant dignes du choix de l'Amateur le plus difficile. Ils réunissent à la sagesse de la couleur, une touche facile et juste dans tous leurs détails. (Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin))|Le Pendant. Un autre point de vue de Paysage mêlé d'Arbres et de Rochers, avec plusieurs chemins qui tournent jusque sur le premier plan, où l'on voit à la droite un Pâtre conduisant quelques Chèvres et Moutons. C'est avec assurance que nous recommandons ces deux Tableaux comme étant dignes du choix de l'Amateur le plus difficile. Ils réunissent à la sagesse de la couleur, une touche facile et juste dans tous leurs détails.]] réalisée par Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin), vendue par De Langeac, achetée par Francillon au prix de 580 fl. [32]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de Paysage aussi imposant dans son effet général que dans ses détails. On remarque dans le milieu une Fabrique qui se détache sur un fond de Montagnes. A gauche, les eaux d'un fleuve tombent en cascade, et une grande masse d'arbres d'un ton vigoureux occupe en opposition toute la partie droite. C'est avec assurance que nous recommandons ces deux Tableaux comme étant dignes du choix de l'Amateur le plus difficile. Ils réunissent à la sagesse de la couleur, une touche facile et juste dans tous leurs détails. (Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin))|Site de Paysage aussi imposant dans son effet général que dans ses détails. On remarque dans le milieu une Fabrique qui se détache sur un fond de Montagnes. A gauche, les eaux d'un fleuve tombent en cascade, et une grande masse d'arbres d'un ton vigoureux occupe en opposition toute la partie droite. C'est avec assurance que nous recommandons ces deux Tableaux comme étant dignes du choix de l'Amateur le plus difficile. Ils réunissent à la sagesse de la couleur, une touche facile et juste dans tous leurs détails.]] réalisée par Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin), vendue par De Langeac, achetée par Francillon au prix de 580 fl. [33]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce chef-d'oevre sic de son genre représente un site aussi vaste que riche sur les bords du Jourdain, terminé dans toute sa longueur par de hautes Montagnes. Le Peintre, pour y donner toute la magnificence et l'intérêt convenables, l'a enrichi de diverses Fabriques et Monumens indiquant les ruines d'une ancienne Forteresse. La variété et la touche fleurie des arbres répondent à la beauté de leur forme, et l'on trouve dans leur disposition autant d'art que de goût. Cet ouvrage seul, sans autres ornemens, aurait suffi pour attirer l'admiration ; mais elle est encore augmentée par un grand nombre de Figures dont le groupe principal, dans le milieu et sur le premier plan, offre le Sujet du Baptême de Jésus Christ par Saint Jean. Le goût et la grâce de la touche nous présentent la manière douce et gracieuse de Simon D'apesarèse sic. Abandonnant à cet égard notre opinion au jugement des Connaisseurs, ce que nous croyons devoir assurer, c'est que ce Tableau, dans son genre, est une des plus capitales productions de la peinture. (Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin))|Ce chef-d'oevre sic de son genre représente un site aussi vaste que riche sur les bords du Jourdain, terminé dans toute sa longueur par de hautes Montagnes. Le Peintre, pour y donner toute la magnificence et l'intérêt convenables, l'a enrichi de diverses Fabriques et Monumens indiquant les ruines d'une ancienne Forteresse. La variété et la touche fleurie des arbres répondent à la beauté de leur forme, et l'on trouve dans leur disposition autant d'art que de goût. Cet ouvrage seul, sans autres ornemens, aurait suffi pour attirer l'admiration ; mais elle est encore augmentée par un grand nombre de Figures dont le groupe principal, dans le milieu et sur le premier plan, offre le Sujet du Baptême de Jésus Christ par Saint Jean. Le goût et la grâce de la touche nous présentent la manière douce et gracieuse de Simon D'apesarèse sic. Abandonnant à cet égard notre opinion au jugement des Connaisseurs, ce que nous croyons devoir assurer, c'est que ce Tableau, dans son genre, est une des plus capitales productions de la peinture.]] réalisée par Dughet Guaspre (dit Guaspre Poussin), vendue par De Langeac, achetée par Vautier au prix de 2100 fl. [34]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonce au sic Bergers, composition riche et capitale, représentée à l'effet d'une belle nuit. Vers la droite, une Gloire éclatante soutient un Ange aux ailes déployées, autour duquel voltigent nombre de Chérubins, et découvre dans un ton de demi-teinte admirable, des Bergers avec leurs Troupeaux qui occupent le centre du Sujet ; à la partie gauche, frappée de lumière et qui produit un contraste piquant avec l'obscurité profonde qui domine dans le fond de cette composition, l'on voit un groupe de Bergers dont les différentes attitudes expriment l'étonnement : parmi eux on en distingue un appuyé sur un superbe Boeuf noir à tête blanche, qui sert du plus beau repoussoir aux détails qui enrichissent ce côté. Les devans sont encore ornés de ces belles plantes ordinairement la véritable signature d'Albert Cuyp, qui semble avoir voulu rivaliser avec Wouvermans, Rembrandt et les autres artistes qui ont cherché des effets de lumières, et l'occasion motivée de peindre des Animaux ; ce qui ne pouvait échapper à Albert Cuyp, si supérieur dans tous les genres. (Cuyp (Albert))|L'Annonce au sic Bergers, composition riche et capitale, représentée à l'effet d'une belle nuit. Vers la droite, une Gloire éclatante soutient un Ange aux ailes déployées, autour duquel voltigent nombre de Chérubins, et découvre dans un ton de demi-teinte admirable, des Bergers avec leurs Troupeaux qui occupent le centre du Sujet ; à la partie gauche, frappée de lumière et qui produit un contraste piquant avec l'obscurité profonde qui domine dans le fond de cette composition, l'on voit un groupe de Bergers dont les différentes attitudes expriment l'étonnement : parmi eux on en distingue un appuyé sur un superbe Boeuf noir à tête blanche, qui sert du plus beau repoussoir aux détails qui enrichissent ce côté. Les devans sont encore ornés de ces belles plantes ordinairement la véritable signature d'Albert Cuyp, qui semble avoir voulu rivaliser avec Wouvermans, Rembrandt et les autres artistes qui ont cherché des effets de lumières, et l'occasion motivée de peindre des Animaux ; ce qui ne pouvait échapper à Albert Cuyp, si supérieur dans tous les genres.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par De Langeac, achetée par Hasard jeune au prix de 701 fl. [35]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ce Sujet allégorique, où l'on voit les Quatre Saisons représentées avec les attributs qui leur sont propres, le Peintre semble avoir voulu retracer, par les différens caractères qu'il a donnés à chaque Figure, un défi entr'elles sur l'utilité plus ou moins grande de leurs productions. Cette composition qui tient par son style à l'Antique, offre dans les têtes du Printems et de l'Été, ce charme et ce grand caractère qui distinguent les Ouvrages de cet habile Peintre, qui joignait à la beauté et à la noblesse des pensées la vigueur du coloris, et une connaissance approfondie du clair obscur. Morceau recommandable et de première classe, qui doit fixer l'attention des Curieux, et mérite une place distinguée dans la plus célèbre Galerie. (Carrache (Louis))|Dans ce Sujet allégorique, où l'on voit les Quatre Saisons représentées avec les attributs qui leur sont propres, le Peintre semble avoir voulu retracer, par les différens caractères qu'il a donnés à chaque Figure, un défi entr'elles sur l'utilité plus ou moins grande de leurs productions. Cette composition qui tient par son style à l'Antique, offre dans les têtes du Printems et de l'Été, ce charme et ce grand caractère qui distinguent les Ouvrages de cet habile Peintre, qui joignait à la beauté et à la noblesse des pensées la vigueur du coloris, et une connaissance approfondie du clair obscur. Morceau recommandable et de première classe, qui doit fixer l'attention des Curieux, et mérite une place distinguée dans la plus célèbre Galerie.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par De Langeac, achetée par Auguste au prix de 1006 fl. [36]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sujet de la Veuve de Sarepta, que le Prophète Élie vient trouver par ordre de Dieu. Composition de trois Figures proportion de nature, dans un riche fond de Paysage du plus grand goût de couleur et de la touche la plus savante. A la droite du Tableau l'on voit cette Femme intéressante, ayant auprès d'elle son Enfant qui porte un fagot. Elle regarde avec intérêt le Prophète qui est debout devant elle du côté opposé, et semble l'inviter à la suivre. Ce Tableau de distinction, mérite l'admiration des vrais Connaisseurs sous tous les rapports de l'Art. L'Artiste s'emble sic s'y être surpassé tant par la grâce de son dessin et la beauté des caractères, que par son exécution brillante toujours soutenue des effets les plus piquans de lumière. Il joint à tous ces avantages une conservation parfaite qui annonce le respect que l'on a toujours eu pour ce morceau aussi rare que précieux, qui provient de la maison Nicolay. (Cortonne (Pierre de))|Le Sujet de la Veuve de Sarepta, que le Prophète Élie vient trouver par ordre de Dieu. Composition de trois Figures proportion de nature, dans un riche fond de Paysage du plus grand goût de couleur et de la touche la plus savante. A la droite du Tableau l'on voit cette Femme intéressante, ayant auprès d'elle son Enfant qui porte un fagot. Elle regarde avec intérêt le Prophète qui est debout devant elle du côté opposé, et semble l'inviter à la suivre. Ce Tableau de distinction, mérite l'admiration des vrais Connaisseurs sous tous les rapports de l'Art. L'Artiste s'emble sic s'y être surpassé tant par la grâce de son dessin et la beauté des caractères, que par son exécution brillante toujours soutenue des effets les plus piquans de lumière. Il joint à tous ces avantages une conservation parfaite qui annonce le respect que l'on a toujours eu pour ce morceau aussi rare que précieux, qui provient de la maison Nicolay.]] réalisée par Cortonne (Pierre de), vendue par De Langeac au prix de 2100 fl. [37]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet grotesque d'une Noce de Village, composition nombreuse en figures, dans l'ancien costume du tems de ce Peintre, dont les productions ont toujours été singulières et amusantes par le grand nombre des détails. réalisée par Breughels (le vieux), vendue par De Langeac, achetée par Meunier au prix de 75 fl. [38]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau offre la vue d'un ancien pont. A gauche on voit un quai où sont différens bâtimens, dont une Eglise d'architecture gothique. La droite offre la mer chargée de vaisseaux et de barques. Adrien Van de Velde a enrichi ce tableau d'un nombre considérable de figures et d'animaux, parmi lesquels on voit deux belles Vaches et un Chien qui se désaltèrent à une Fontaine. Il est rare de rencontrer de ce Peintre un ouvrage plus marquant ; le grand talent qui y règne, la finesse et la précision de la touche dans tous les détails, et la richesse inapréciable des figures qui s'y trouvent, le classent au rang des morceaux faits pour honorer les plus belles collections. (Beerestraten)|Ce précieux tableau offre la vue d'un ancien pont. A gauche on voit un quai où sont différens bâtimens, dont une Eglise d'architecture gothique. La droite offre la mer chargée de vaisseaux et de barques. Adrien Van de Velde a enrichi ce tableau d'un nombre considérable de figures et d'animaux, parmi lesquels on voit deux belles Vaches et un Chien qui se désaltèrent à une Fontaine. Il est rare de rencontrer de ce Peintre un ouvrage plus marquant ; le grand talent qui y règne, la finesse et la précision de la touche dans tous les détails, et la richesse inapréciable des figures qui s'y trouvent, le classent au rang des morceaux faits pour honorer les plus belles collections.]] réalisée par Beerestraten, vendue par De Langeac, achetée par Perignon au prix de 995.9 fl. [39]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les tableaux où ce Peintre a represénté des rivages sont les moins ordinaires. Cette composition offre cet avantage. La mer ne s'aperçoit que dans le lointain ; on voit sur la côte une jeune Paysanne qui cause avec un Matelot qui tient sa pipe à la main. Elle porte deux lapins à son bras, et sa tête est chargée d'un panier rempli de provisions. L'ombre que ce panier produit sur son visage est d'un effet singulièrement piquant. Derrière ce groupe s'avance un Vieillard qui regarde la Villageoise avec intérêt. Sur la gauche du tableau l'artiste a placé un jeune Matelot qui tire ses bas, et dont l'attitude est pleine de vérité. Un chien épagneul est auprès de lui. Des nuages chaudement colorés indiquent le lever du soleil. L'on distinguera sans doute ce tableau, qui présente une des productions les plus piquantes et les plus heureuses de cet habile Peintre. (Backuisen (Louis))|Les tableaux où ce Peintre a represénté des rivages sont les moins ordinaires. Cette composition offre cet avantage. La mer ne s'aperçoit que dans le lointain ; on voit sur la côte une jeune Paysanne qui cause avec un Matelot qui tient sa pipe à la main. Elle porte deux lapins à son bras, et sa tête est chargée d'un panier rempli de provisions. L'ombre que ce panier produit sur son visage est d'un effet singulièrement piquant. Derrière ce groupe s'avance un Vieillard qui regarde la Villageoise avec intérêt. Sur la gauche du tableau l'artiste a placé un jeune Matelot qui tire ses bas, et dont l'attitude est pleine de vérité. Un chien épagneul est auprès de lui. Des nuages chaudement colorés indiquent le lever du soleil. L'on distinguera sans doute ce tableau, qui présente une des productions les plus piquantes et les plus heureuses de cet habile Peintre.]] réalisée par Backuisen (Louis), vendue par De Langeac au prix de 405 fl. [40]
- 1808.12.15/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet intéressant d'une Mère adressant à Dieu sa prière au lever de l'aurore, et semblant, par son exemple, enseigner cette pratique religieuse à ses deux enfans, dont le plus âgé a les mains jointes ; le caractère de ses traits rappelle le petit Samuel du chevalier Reynolds. On distinguera sans doute ce morceau plein de grâce et d'expression, qui joint au mérite de l'exécution, cette couleur brillante digne de l'école de Rembrandt dont Ferdinand Bol fut élève. (Bol (Ferdinand))|Le sujet intéressant d'une Mère adressant à Dieu sa prière au lever de l'aurore, et semblant, par son exemple, enseigner cette pratique religieuse à ses deux enfans, dont le plus âgé a les mains jointes ; le caractère de ses traits rappelle le petit Samuel du chevalier Reynolds. On distinguera sans doute ce morceau plein de grâce et d'expression, qui joint au mérite de l'exécution, cette couleur brillante digne de l'école de Rembrandt dont Ferdinand Bol fut élève.]] réalisée par Bol (Ferdinand), vendue par De Langeac, achetée par Henry au prix de 121 fl. [41]