Ventes d'œuvres le 1809.06.12

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  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli paysage de Corneille Poëlembourg, où l'on voit deux femmes qui se baignent. On sait que tous les tableaux que cet habile artiste Flamand a peints en petit, sont très-recherchés des amateurs, et que Rubens faisoit un si grand cas de son talent, qu'il voulut avoir de ses ouvrages. (Corneille Poëlembourg)|Joli paysage de Corneille Poëlembourg, où l'on voit deux femmes qui se baignent. On sait que tous les tableaux que cet habile artiste Flamand a peints en petit, sont très-recherchés des amateurs, et que Rubens faisoit un si grand cas de son talent, qu'il voulut avoir de ses ouvrages.]] réalisée par Corneille Poëlembourg, vendue par Bergeret neveu. [12]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux beaux tableaux, faisant pendant : l'un représente une rixe dans une taverne ; tout y est en combustion : dans l'autre, on a porté les blessés chez le chirurgien. On sonde la plaie de celui-ci, on joint le crâne de celui-là. Les figures y sont d'une si grande vérité d'expression, qu'on croit entendre les cris des blessés et des femmes effrayées, etc., etc. Ces deux tableaux sont marqués d'un monogramme qu'on ne peut pas bien déchiffrer. Reste qu'ils sont très-beaux : ils tiennent beaucoup de la manière de Brawer. (Brawer)|Deux beaux tableaux, faisant pendant : l'un représente une rixe dans une taverne ; tout y est en combustion : dans l'autre, on a porté les blessés chez le chirurgien. On sonde la plaie de celui-ci, on joint le crâne de celui-là. Les figures y sont d'une si grande vérité d'expression, qu'on croit entendre les cris des blessés et des femmes effrayées, etc., etc. Ces deux tableaux sont marqués d'un monogramme qu'on ne peut pas bien déchiffrer. Reste qu'ils sont très-beaux : ils tiennent beaucoup de la manière de Brawer.]] réalisée par Brawer, vendue par Bergeret neveu. [23]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux très-jolis paysages, peints sur cuivre en 1766, par Jean-Philippe Hacquart, célèbre paysagiste Allemand, peintre du roi de Suède. On ne sauroit rendre la nature avec plus de vérité et de fraîcheur. Ces deux tableaux sont merveilleusement conservés. (Jean-Philippe Hacquart)|Deux très-jolis paysages, peints sur cuivre en 1766, par Jean-Philippe Hacquart, célèbre paysagiste Allemand, peintre du roi de Suède. On ne sauroit rendre la nature avec plus de vérité et de fraîcheur. Ces deux tableaux sont merveilleusement conservés.]] réalisée par Jean-Philippe Hacquart, vendue par Bergeret neveu. [32]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un patriarche, faisant construire une cabane. On voit dans le fond un joli paysage. Ce tableau mérite la plus grande attention ; il est du célèbre Nicolas Poussin, sans contredit le plus grand peintre de l'école Française. C'est un véritable tableau d'amateur. (Nicolas Poussin)|Un patriarche, faisant construire une cabane. On voit dans le fond un joli paysage. Ce tableau mérite la plus grande attention ; il est du célèbre Nicolas Poussin, sans contredit le plus grand peintre de l'école Française. C'est un véritable tableau d'amateur.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par Bergeret neveu. [36]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un peintre orgueilleux, monté sur un âne qui rue, montre avec emphase un tableau portant le n.o 10. Le bruit qu'il fait en frappant sur son tableau, avec une vessie, fait fuir un troupeau de moutons. La touche est hardie, et le coloris très-brillant. Ce tableau est d'Ostade, célèbre peintre Hollandais. Il paroît que c'est une épigramme ou caricature, que l'artiste voulut faire contre un de ses confrères. (Ostade)|Un peintre orgueilleux, monté sur un âne qui rue, montre avec emphase un tableau portant le n.o 10. Le bruit qu'il fait en frappant sur son tableau, avec une vessie, fait fuir un troupeau de moutons. La touche est hardie, et le coloris très-brillant. Ce tableau est d'Ostade, célèbre peintre Hollandais. Il paroît que c'est une épigramme ou caricature, que l'artiste voulut faire contre un de ses confrères.]] réalisée par Ostade, vendue par Bergeret neveu. [38]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un appartement gothique, où l'on voit des jeunes gens de qualité se livrant à la joie. Ce tableau est des plus aimables : la tête de chacun des personnages offre une miniature ; il y en a quinze. Il est de Palamède, habile peintre. (Palamède)|L'intérieur d'un appartement gothique, où l'on voit des jeunes gens de qualité se livrant à la joie. Ce tableau est des plus aimables : la tête de chacun des personnages offre une miniature ; il y en a quinze. Il est de Palamède, habile peintre.]] réalisée par Palamède, vendue par Bergeret neveu. [42]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme, près d'une fontaine, vient de casser sa cruche ; un jeune homme la regarde, et rit de son accident. Ce joli tableau, d'une touche hardie et d'un ton de couleur charmant, est de Josse Craesbecke, qui, de garçon boulanger, devint un habile peintre dans le genre des bambochades. (Josse Craesbecke)|Une femme, près d'une fontaine, vient de casser sa cruche ; un jeune homme la regarde, et rit de son accident. Ce joli tableau, d'une touche hardie et d'un ton de couleur charmant, est de Josse Craesbecke, qui, de garçon boulanger, devint un habile peintre dans le genre des bambochades.]] réalisée par Josse Craesbecke, vendue par Bergeret neveu. [45]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux très-jolis paysages de Hue, peintre vivant. C'est l'estimable artiste qui a succédé au célèbre Vernet, pour la continuation des ports de France. Dans l'un de ces paysages, on voit l'ange conduisant le jeune Tobie ; et dans l'autre, le vieux Bélisaire et son guide. (Hue)|Deux très-jolis paysages de Hue, peintre vivant. C'est l'estimable artiste qui a succédé au célèbre Vernet, pour la continuation des ports de France. Dans l'un de ces paysages, on voit l'ange conduisant le jeune Tobie ; et dans l'autre, le vieux Bélisaire et son guide.]] réalisée par Hue, vendue par Bergeret neveu. [48]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Médecin, consultant les urines d'une jeune fille ; joli tableau de François Lonsing, peintre Flamand, élève du célèbre Raphaël Mengs, et mort, il y a quelques années, à Léognan, près de Bordeaux, chez M. Mareilhac, dans la maison de campagne duquel il terminoit la décoration d'un salon où il a représenté en grisaille l'histoire de Psiché. On sait plus particulièrement à Bordeaux, combien cet artiste avoit du mérite. Les beaux portraits qu'il y a peints, le sien surtout, étoient seuls capables de lui faire une réputation d'habile peintre. Ses tableaux de chevalet sont rares. Un amateur de cette ville a le bonheur d'en posséder quelques-uns. Le Médecin d'urine est un des plus distingués que l'artiste ait fait. Il le peignit à Paris, il y a douze ou quinze ans, et l'exposa au salon, où il fut remarqué et applaudi par les artites sic et les connoisseurs. (François Lonsing)|Un Médecin, consultant les urines d'une jeune fille ; joli tableau de François Lonsing, peintre Flamand, élève du célèbre Raphaël Mengs, et mort, il y a quelques années, à Léognan, près de Bordeaux, chez M. Mareilhac, dans la maison de campagne duquel il terminoit la décoration d'un salon où il a représenté en grisaille l'histoire de Psiché. On sait plus particulièrement à Bordeaux, combien cet artiste avoit du mérite. Les beaux portraits qu'il y a peints, le sien surtout, étoient seuls capables de lui faire une réputation d'habile peintre. Ses tableaux de chevalet sont rares. Un amateur de cette ville a le bonheur d'en posséder quelques-uns. Le Médecin d'urine est un des plus distingués que l'artiste ait fait. Il le peignit à Paris, il y a douze ou quinze ans, et l'exposa au salon, où il fut remarqué et applaudi par les artites sic et les connoisseurs.]] réalisée par François Lonsing, vendue par Bergeret neveu. [51]
  • 1809.06.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un très-beau paysage de Claude Lorrain, où l'on voit un effet de soleil couchant. Ce tableau est remarquable par la fraîcheur des teintes et l'illusion de la perspective aérienne. On doute qu'il y en ait un autre à Bordeaux, et l'on sait que Claude Lorrain fut le plus grand des paysagistes. (Claude Lorrain)|Un très-beau paysage de Claude Lorrain, où l'on voit un effet de soleil couchant. Ce tableau est remarquable par la fraîcheur des teintes et l'illusion de la perspective aérienne. On doute qu'il y en ait un autre à Bordeaux, et l'on sait que Claude Lorrain fut le plus grand des paysagistes.]] réalisée par Claude Lorrain, vendue par Bergeret neveu. [57]