Ventes d'œuvres le 1810.-.-

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  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un temple protestant ; l'on y remarque des figures d'une touche spirituelle, Ce tableau d'un coloris transparent et vaporeux est de la plus grande vérité, tant par les effets de lumière que par l'entente de la perspective. Il est un des plus capitaux de cet artiste distingué dans ce genre (Emmanuel Dewitte)|Intérieur d'un temple protestant ; l'on y remarque des figures d'une touche spirituelle, Ce tableau d'un coloris transparent et vaporeux est de la plus grande vérité, tant par les effets de lumière que par l'entente de la perspective. Il est un des plus capitaux de cet artiste distingué dans ce genre]] réalisée par Emmanuel Dewitte, vendue par [[[Fournier]]]. [11]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau également capital, représentant des paons, faisans, canards de diverses espèces et autres oiseaux étrangers, dont l'éclat et la richesse du plumage offrent la plus belle variété de couleurs, comme la plus juste imitation de la nature : le paysage représente les jardins et dépendances d'un château que l'on apperçoit dans le lointain. Honderkooter, renommé à juste titre comme le premier peintre dans son genre, s'est surpassé dans ces deux ouvrages, que l'on peut regarder comme des chef-d'oeuvres ; sa touche est ferme, son pinceau gras et onctueux : aucuns musées connus ne possèdent de ce maître des tableaux aussi capitaux (Melchior Honderkooter)|Tableau également capital, représentant des paons, faisans, canards de diverses espèces et autres oiseaux étrangers, dont l'éclat et la richesse du plumage offrent la plus belle variété de couleurs, comme la plus juste imitation de la nature : le paysage représente les jardins et dépendances d'un château que l'on apperçoit dans le lointain. Honderkooter, renommé à juste titre comme le premier peintre dans son genre, s'est surpassé dans ces deux ouvrages, que l'on peut regarder comme des chef-d'oeuvres ; sa touche est ferme, son pinceau gras et onctueux : aucuns musées connus ne possèdent de ce maître des tableaux aussi capitaux]] réalisée par Melchior Honderkooter, vendue par [[[Fournier]]]. [12]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau de première classe dans son genre, tant par sa rare qualité que par sa composition. Le sujet offre un aigle fondant sur un coq d'un riche plumage qu'il tient déjà dans ses serres ; un faucon s'élevant dans les airs, emportant une poule ; sur le devant, une poule dite espèce dorée, effrayée à la vue de l'aigle, rappelant ses poussins éloignés d'elle ; sur la droite plusieurs autres poules et oiseaux, également effrayés, qui s'enfuient. Le paysage est d'une vaste étendue ; la gauche se termine par de beaux lointains bien dégradés et bien entendus de perspective. Ce tableau est du genre de ceux qui sont les plus recherchés par les véritables connaisseurs ; ils savent qu'Honderkooter a toujours rendu avec une perfection inimitable, la colére ou l'effroi de ces sortes d'animaux ; dans celui-ci leurs attitudes sont si naturelles et leur plumage si vrai, qu'on serait tenté de les croire vivants (Melchior Honderkooter)|Un tableau de première classe dans son genre, tant par sa rare qualité que par sa composition. Le sujet offre un aigle fondant sur un coq d'un riche plumage qu'il tient déjà dans ses serres ; un faucon s'élevant dans les airs, emportant une poule ; sur le devant, une poule dite espèce dorée, effrayée à la vue de l'aigle, rappelant ses poussins éloignés d'elle ; sur la droite plusieurs autres poules et oiseaux, également effrayés, qui s'enfuient. Le paysage est d'une vaste étendue ; la gauche se termine par de beaux lointains bien dégradés et bien entendus de perspective. Ce tableau est du genre de ceux qui sont les plus recherchés par les véritables connaisseurs ; ils savent qu'Honderkooter a toujours rendu avec une perfection inimitable, la colére ou l'effroi de ces sortes d'animaux ; dans celui-ci leurs attitudes sont si naturelles et leur plumage si vrai, qu'on serait tenté de les croire vivants]] réalisée par Melchior Honderkooter, vendue par [[[Fournier]]]. [13]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de la plus riche ordonnance, offrant le sujet d'une bataille. Ce grand peintre a fait passer toute le vivacité de son génie dans l'exécution de ce tableau, du ton de couleur le plus brillant. Les expressions sont caractérisées avec chaleur : les chevaux sont supérieurement dessinés ; on peut le citer comme la plus belle production de ce maître. L'amateur qui ne peut mettre le prix à un tableau capital de Philippe Wouvermans, peut s'en dédommager avec un semblable tableau (Jean Hugtenburg)|Tableau de la plus riche ordonnance, offrant le sujet d'une bataille. Ce grand peintre a fait passer toute le vivacité de son génie dans l'exécution de ce tableau, du ton de couleur le plus brillant. Les expressions sont caractérisées avec chaleur : les chevaux sont supérieurement dessinés ; on peut le citer comme la plus belle production de ce maître. L'amateur qui ne peut mettre le prix à un tableau capital de Philippe Wouvermans, peut s'en dédommager avec un semblable tableau]] réalisée par Jean Hugtenburg, vendue par [[[Fournier]]]. [14]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un lièvre, une perdrix rouge et une grise, ainsi que divers oiseaux, sont groupés avec un fusil et des ustensiles de chasse. Le fonds représente l'intérieur d'un parc et dépendances d'une grande terre. Tous les amateurs connaissent les talents de cet artiste pour rendre avec la plus exacte vérité la nature morte. Ce tableau, aussi capital, ne le cède en rien à celui du musée-Napoléon, par le coloris, le précieux du fini, la grande imitation de la nature. On dit même que le lièvre de celui-ci est d'un fini plus précieux : on ne distinguerait pas à la loupe les coups de pinceau (Jean Weeninx)|Un lièvre, une perdrix rouge et une grise, ainsi que divers oiseaux, sont groupés avec un fusil et des ustensiles de chasse. Le fonds représente l'intérieur d'un parc et dépendances d'une grande terre. Tous les amateurs connaissent les talents de cet artiste pour rendre avec la plus exacte vérité la nature morte. Ce tableau, aussi capital, ne le cède en rien à celui du musée-Napoléon, par le coloris, le précieux du fini, la grande imitation de la nature. On dit même que le lièvre de celui-ci est d'un fini plus précieux : on ne distinguerait pas à la loupe les coups de pinceau]] réalisée par Jean Weeninx, vendue par [[[Fournier]]]. [15]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage du plus beau style, digne des plus parfaits ouvrages de Poussin. Il offre sur le premier plan à droite de beaux arbres élevés, dont les pieds sont grouppés d'arbrisseaux et de plantes de fleurs qui se détachent sur une étendue d'eau tombant du reste d'un ancien aquéduc ; des roches minées par les eaux, surmontées de monuments antiques. La gauche est occupée par un chemin sinueux où s'élèvent divers arbres qui y portent une demi-teinte. Le devant est enrichi de trois figures, dont un homme et une femme chargent des bottes d'herbages, à qui un voyageur semble demander son chemin. Des montagnes et une étendue de mer terminent ce tableau, digne d'orner le Muséum et les premières galeries de l'Europe. La composition en est poétique, la couleur fine et transparente, la touche moelleuse et facile. Nota. Un amateur l'attribue à Francisque Millet, et le regarde comme le plus beau connu de ce maître ; il a toujours été catalogué et tenu rang dans les galeries, Nicolas Poussin (Nicolas Poussin)|Un paysage du plus beau style, digne des plus parfaits ouvrages de Poussin. Il offre sur le premier plan à droite de beaux arbres élevés, dont les pieds sont grouppés d'arbrisseaux et de plantes de fleurs qui se détachent sur une étendue d'eau tombant du reste d'un ancien aquéduc ; des roches minées par les eaux, surmontées de monuments antiques. La gauche est occupée par un chemin sinueux où s'élèvent divers arbres qui y portent une demi-teinte. Le devant est enrichi de trois figures, dont un homme et une femme chargent des bottes d'herbages, à qui un voyageur semble demander son chemin. Des montagnes et une étendue de mer terminent ce tableau, digne d'orner le Muséum et les premières galeries de l'Europe. La composition en est poétique, la couleur fine et transparente, la touche moelleuse et facile. Nota. Un amateur l'attribue à Francisque Millet, et le regarde comme le plus beau connu de ce maître ; il a toujours été catalogué et tenu rang dans les galeries, Nicolas Poussin]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par [[[Fournier]]]. [16]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau le plus capital de ce bon paysagiste, qui n'est guère connu qu'en Hollande et des amateurs. Il offre la vue d'un torrent, prise dans la Norwège, dans un pays sauvage, montagneux et couvert de bois L'on remarque sur une montagne un pâtre gardant une douzaine de bestiaux, des pins éleves sic, d'autres cassés, renversés et entraînés par le torrent ; un ciel nuageux termine ce superbe tableau, dont la couleur brillante et le transparent montre toute le magie de ce grand maître. La variété des arbres et leurs dégradations, les effets de lumiéres, la couleur et la transparence des eaux, la vapeur humide produite par le torrent, les figures et les animaux rendus avec esprit, enfin la vérité de la nature, l'art, le goût, et une touche libre et aisée rendent ce tableau précieux et unique, infiniment supérieur à celui du musée Napoléon. On manque d'expression pour décrire la beauté de ce tableau, qui rivalise le plus beau Ruisdaal, s'il n'est pas supérieur. Voyez ce que dit M. Lebrun de ce maître, tom. 2, pag. 6, galerie des peintres Flamands et Hollandais (Aldert Van-Everdingen)|Tableau le plus capital de ce bon paysagiste, qui n'est guère connu qu'en Hollande et des amateurs. Il offre la vue d'un torrent, prise dans la Norwège, dans un pays sauvage, montagneux et couvert de bois L'on remarque sur une montagne un pâtre gardant une douzaine de bestiaux, des pins éleves sic, d'autres cassés, renversés et entraînés par le torrent ; un ciel nuageux termine ce superbe tableau, dont la couleur brillante et le transparent montre toute le magie de ce grand maître. La variété des arbres et leurs dégradations, les effets de lumiéres, la couleur et la transparence des eaux, la vapeur humide produite par le torrent, les figures et les animaux rendus avec esprit, enfin la vérité de la nature, l'art, le goût, et une touche libre et aisée rendent ce tableau précieux et unique, infiniment supérieur à celui du musée Napoléon. On manque d'expression pour décrire la beauté de ce tableau, qui rivalise le plus beau Ruisdaal, s'il n'est pas supérieur. Voyez ce que dit M. Lebrun de ce maître, tom. 2, pag. 6, galerie des peintres Flamands et Hollandais]] réalisée par Aldert Van-Everdingen, vendue par [[[Fournier]]]. [17]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage agréable, dont le premier plan est couvert de différents animaux, desquels on distingue un cheval blanc vu en raccourci ; leurs positions variées et naturelles offrent ce degré de perfection qui produit toujours l'illusion dans les ouvrages de ce peintre. Le ciel est du faire le plus admirable, sur lequel se détachent des arbres de la touche la plus légère (Adrien Van-de-Velde)|Un paysage agréable, dont le premier plan est couvert de différents animaux, desquels on distingue un cheval blanc vu en raccourci ; leurs positions variées et naturelles offrent ce degré de perfection qui produit toujours l'illusion dans les ouvrages de ce peintre. Le ciel est du faire le plus admirable, sur lequel se détachent des arbres de la touche la plus légère]] réalisée par Adrien Van-de-Velde, vendue par [[[Fournier]]]. [18]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue exact d'une des belles maisons de la Hollande, offrant un corps de bâtiment régulier dans le milieu, entouré d'un jardin. La partie droite est décorée d'une belle porte, construite en briques, de laquelle viènent sic de sortir des personnages qui se disposent à une partie de chasse. Deux sont déjà à cheval, tandis que leurs valets conduisent les chiens. Toutes les figures sont de la touche la plus déterminée, d'Adrien Van-de-Velde. Suivant l'historique de ce tableau, il provient directement de la famille pour laquelle il avait été fait, et le personnage qui salue une dame au bas du perron de la maison, est Vander Heyden, qui vient d'être payé après lui avoir livré son tableau. Il est impossible de porter plus loin l'art de l'imitation ; les moindres détails y sont rendus avec une telle perfection, qu'ils portent à l'illusion, tant par la vérité de l'ensemble que par la belle entente de clair-obscur. On juge facilement que ces deux célèbres peintres se sont entendus pour produire l'ouvrage le plus parfait (Vander Heyden)|Le point de vue exact d'une des belles maisons de la Hollande, offrant un corps de bâtiment régulier dans le milieu, entouré d'un jardin. La partie droite est décorée d'une belle porte, construite en briques, de laquelle viènent sic de sortir des personnages qui se disposent à une partie de chasse. Deux sont déjà à cheval, tandis que leurs valets conduisent les chiens. Toutes les figures sont de la touche la plus déterminée, d'Adrien Van-de-Velde. Suivant l'historique de ce tableau, il provient directement de la famille pour laquelle il avait été fait, et le personnage qui salue une dame au bas du perron de la maison, est Vander Heyden, qui vient d'être payé après lui avoir livré son tableau. Il est impossible de porter plus loin l'art de l'imitation ; les moindres détails y sont rendus avec une telle perfection, qu'ils portent à l'illusion, tant par la vérité de l'ensemble que par la belle entente de clair-obscur. On juge facilement que ces deux célèbres peintres se sont entendus pour produire l'ouvrage le plus parfait]] réalisée par Vander Heyden, vendue par [[[Fournier]]]. [19]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'une grande étendue de pays ; à droite sur le premier plan et au bas d'arbres élevés, on remarque une femme vêtue de bleu, assise, à qui un pâtre debout et vêtu de rouge, s'occupe à lui montrer du flageolet, tandis que 14 chèvres et vaches sont à paître dans la prairie ; un pont de deux arches, sous lequel passe une rivière qui va de gauche à droite ; sept différents arbres se détachent sur des collines et des montagnes qui terminent ce tableau par un ciel frais. Une composition heureuse, une touche fraîche et un effet de lumière piquant ne laissent rien à desirer sur ce charmant tableau (Claude Gelée, dit Lelorrain)|Un paysage d'une grande étendue de pays ; à droite sur le premier plan et au bas d'arbres élevés, on remarque une femme vêtue de bleu, assise, à qui un pâtre debout et vêtu de rouge, s'occupe à lui montrer du flageolet, tandis que 14 chèvres et vaches sont à paître dans la prairie ; un pont de deux arches, sous lequel passe une rivière qui va de gauche à droite ; sept différents arbres se détachent sur des collines et des montagnes qui terminent ce tableau par un ciel frais. Une composition heureuse, une touche fraîche et un effet de lumière piquant ne laissent rien à desirer sur ce charmant tableau]] réalisée par Claude Gelée, dit Lelorrain, vendue par [[[Fournier]]]. [20]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage touffu d'arbres, traversé sur la droite par une rivière : sur le premier plan à gauche est un grand chêne, derrière lequel est une femme portant sur sa tête un paquet, et suivie d'un pâtre et de son chien. Au milieu du tableau est un chemin où l'on remarque un muletier, qui semble vouloir faire relever son âne, qui est couché ; le fond est terminé par des masses d'arbres et des montagnes. Ce tableau est d'une pâte ferme et d'une harmonie qui indique le déclin du jour. C'est un des ouvrages que Claude le Lorrain s'est plu à soigner. Les figures et les animaux sont bien dessinés et d'un coloris vigoureux, par Jean Miel, peintre flamand d'un mérite distingué (Claude Gelée, dit Lelorrain)|Un paysage touffu d'arbres, traversé sur la droite par une rivière : sur le premier plan à gauche est un grand chêne, derrière lequel est une femme portant sur sa tête un paquet, et suivie d'un pâtre et de son chien. Au milieu du tableau est un chemin où l'on remarque un muletier, qui semble vouloir faire relever son âne, qui est couché ; le fond est terminé par des masses d'arbres et des montagnes. Ce tableau est d'une pâte ferme et d'une harmonie qui indique le déclin du jour. C'est un des ouvrages que Claude le Lorrain s'est plu à soigner. Les figures et les animaux sont bien dessinés et d'un coloris vigoureux, par Jean Miel, peintre flamand d'un mérite distingué]] réalisée par Claude Gelée, dit Lelorrain, vendue par [[[Fournier]]]. [21]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage où l'on remarque sur le devant St. Joseph, et la Vierge assise, tenant sur elle l'enfant Jésus, à qui un ange, à genoux, présente un fruit, et derrière lui l'âne qui paît ; en devant d'un plan incliné sont plusieurs espèces d'arbres, bouleaux, trembles, etc., sur lequel ils se détachent ainsi que sur le ciel. Le soleil qui passe à travers frappe sur des parties sablonneuses, ainsi qu'accidentellement sur les arbres. Ce tableau est d'un effet piquant et d'une couleur brillante ; l'École flamande n'a rien produit de plus neuf, ni de plus parfait ; c'est une variété rare de ce grand maître (Claude Gelée, dit Lelorrain)|Paysage où l'on remarque sur le devant St. Joseph, et la Vierge assise, tenant sur elle l'enfant Jésus, à qui un ange, à genoux, présente un fruit, et derrière lui l'âne qui paît ; en devant d'un plan incliné sont plusieurs espèces d'arbres, bouleaux, trembles, etc., sur lequel ils se détachent ainsi que sur le ciel. Le soleil qui passe à travers frappe sur des parties sablonneuses, ainsi qu'accidentellement sur les arbres. Ce tableau est d'un effet piquant et d'une couleur brillante ; l'École flamande n'a rien produit de plus neuf, ni de plus parfait ; c'est une variété rare de ce grand maître]] réalisée par Claude Gelée, dit Lelorrain, vendue par [[[Fournier]]]. [22]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine. Ce tableau est le plus capital et le plus parfait qui soit sorti des mains de cet artiste. Il fut exécuté par l'ordre des États de Hollande, après la victoire navale remportée par les hollandais sur les anglais, vers l'année 1667. Il représente le vaisseau amiral, dit le Royal-Georges, conduit en triomphe par plusieurs vaisseaux de guerre hollandais, dans le port de Helvoét-Sluis : on remarque, sur la gauche de la composition, un magnifique hyacht, portant les commissaires des États chargés de cette mission au milieu desquels on reconnaît Jean de Witt, frère du célèbre amiral de ce nom. Les amateurs, et tous les gens instruits dans cette partie de l'art, en portant les yeux sur ce magnifique ensemble, rendent hommage à l'artiste, et citent ce tableau comme un chef-d'oeuvre d'effet, de vérité, de couleur et d'exécution. Nota. Ce tableau a été vendu par la famille de Witt 25,000 florins d'Hollande : on peut assurer qu'aucune galerie de l'Europe ne possède un tableau aussi précieux en ce genre (Ludolf Backuisen)|Une Marine. Ce tableau est le plus capital et le plus parfait qui soit sorti des mains de cet artiste. Il fut exécuté par l'ordre des États de Hollande, après la victoire navale remportée par les hollandais sur les anglais, vers l'année 1667. Il représente le vaisseau amiral, dit le Royal-Georges, conduit en triomphe par plusieurs vaisseaux de guerre hollandais, dans le port de Helvoét-Sluis : on remarque, sur la gauche de la composition, un magnifique hyacht, portant les commissaires des États chargés de cette mission au milieu desquels on reconnaît Jean de Witt, frère du célèbre amiral de ce nom. Les amateurs, et tous les gens instruits dans cette partie de l'art, en portant les yeux sur ce magnifique ensemble, rendent hommage à l'artiste, et citent ce tableau comme un chef-d'oeuvre d'effet, de vérité, de couleur et d'exécution. Nota. Ce tableau a été vendu par la famille de Witt 25,000 florins d'Hollande : on peut assurer qu'aucune galerie de l'Europe ne possède un tableau aussi précieux en ce genre]] réalisée par Ludolf Backuisen, vendue par [[[Fournier]]]. [23]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Bataille. Le feu de l'action principale se passe dans le milieu du tableau, où un peloton de fantassins est attaqué par un détachement de cuirassiers. L'on y compte 28 chevaux, dont 18 principaux ; à droite et à gauche, sur le devant, un trompette sonne la charge, tandis qu'un général, à la tête de ses cuirassiers, arrive à la charge au grand galop ; sur la gauche, l'on voit des redoutes qui tirent, tandis que, de leur côté, leur trompette sonne la charge. Il est difficile de voir un tableau où l'ordre, la clarté des plans, l'expression admirable que l'on remarque dans les grouppes, et dans chaque action particulière, produisent plus d'effet. Un ciel nuageux et des fonds argentins lui donnent cet éclat recherché dans les beaux ouvrages de ce maître : c'est un prodige de vigueur, de légéreté et de détails qu'il faut examiner avec le plus grand soin, pour en apprécier le mérite. L'on peut dire que ce tableau est le plus précieux de ce maître ; même plusieurs amateurs lui donnent la préférence sur celui du musée Napoléon, qui passe pour le plus capital (Philippe Wouvermans)|Une Bataille. Le feu de l'action principale se passe dans le milieu du tableau, où un peloton de fantassins est attaqué par un détachement de cuirassiers. L'on y compte 28 chevaux, dont 18 principaux ; à droite et à gauche, sur le devant, un trompette sonne la charge, tandis qu'un général, à la tête de ses cuirassiers, arrive à la charge au grand galop ; sur la gauche, l'on voit des redoutes qui tirent, tandis que, de leur côté, leur trompette sonne la charge. Il est difficile de voir un tableau où l'ordre, la clarté des plans, l'expression admirable que l'on remarque dans les grouppes, et dans chaque action particulière, produisent plus d'effet. Un ciel nuageux et des fonds argentins lui donnent cet éclat recherché dans les beaux ouvrages de ce maître : c'est un prodige de vigueur, de légéreté et de détails qu'il faut examiner avec le plus grand soin, pour en apprécier le mérite. L'on peut dire que ce tableau est le plus précieux de ce maître ; même plusieurs amateurs lui donnent la préférence sur celui du musée Napoléon, qui passe pour le plus capital]] réalisée par Philippe Wouvermans, vendue par [[[Fournier]]]. [24]
  • 1810.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ chez Marthe et Marie ; riche composition de 14 figures, dont les principales sont de 31 pouces de proportion. Jesus-Christ est représenté assis, la main et le bras droit levés : il semble parler à Marthe qui est debout, et lui montre Marie que l'on voit à genoux à ses pieds. A gauche et derrière, sont cinq de ses disciples ; plus loin une femme monte des degrés, portant un seau ; à gauche et dans le fond, une autre femme étend une nappe sur une table pour laquelle deux hommes portent des mêts. Il vient de la collection de M. Depresle, et se trouve gravé par Audran. S'il est des chef-d'oeuvres qu'on doive admirer dans la peinture, on ne pourra refuser un tribut d'admiration à ce précieux tableau qui réunit toutes les parties de l'art. Perspective, composition, expression, correction, couleur, harmonie, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Aucune galerie de l'Europe ne possède un tableau aussi précieux, a l'exception du musée Napoléon, qui en a de plus capital (Eustache Lesueur)|Le Christ chez Marthe et Marie ; riche composition de 14 figures, dont les principales sont de 31 pouces de proportion. Jesus-Christ est représenté assis, la main et le bras droit levés : il semble parler à Marthe qui est debout, et lui montre Marie que l'on voit à genoux à ses pieds. A gauche et derrière, sont cinq de ses disciples ; plus loin une femme monte des degrés, portant un seau ; à gauche et dans le fond, une autre femme étend une nappe sur une table pour laquelle deux hommes portent des mêts. Il vient de la collection de M. Depresle, et se trouve gravé par Audran. S'il est des chef-d'oeuvres qu'on doive admirer dans la peinture, on ne pourra refuser un tribut d'admiration à ce précieux tableau qui réunit toutes les parties de l'art. Perspective, composition, expression, correction, couleur, harmonie, tout y est porté au plus haut degré de perfection. Aucune galerie de l'Europe ne possède un tableau aussi précieux, a l'exception du musée Napoléon, qui en a de plus capital]] réalisée par Eustache Lesueur, vendue par [[[Fournier]]]. [25]