Ventes d'œuvres le 1810.12.03

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  • 1810.12.03/ maison de ventes : Braam (Pieter). Vente de l'œuvre décrite comme [[In een Keuken staat een geslagt Varken op de ladder, waar agter een Meisje met de blaas in de hand. Verder zit een Vrouw darmen schoon te maken, nevens haar een kind, agter dezelve een man aan den haart een pyp te rooken; uitvoerig en delikaat geschilderd, door B. Fabritius, 1656 (B. Fabritius)|In een Keuken staat een geslagt Varken op de ladder, waar agter een Meisje met de blaas in de hand. Verder zit een Vrouw darmen schoon te maken, nevens haar een kind, agter dezelve een man aan den haart een pyp te rooken; uitvoerig en delikaat geschilderd, door B. Fabritius, 1656]] réalisée par B. Fabritius. [81]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La rencontre de Jacob et d'Essaü. Jacob à genoux semble implorer son frère. Ces deux figures, dans un costume bizarre, mais riche, à la manière de ce peintre, se détachent avec vigueur sur un fond de paysage artistement sacrifié. Il est rare de rencontrer des productions de ce grand peintre ; celle que nous venons de décrire mérite à tous égards l'estime des vrais connaisseurs, qui y admireront cette justesse et cette harmonie d'effet que Rembrant devait à l'art avec lequel il savait placer ses tons sans les tourmenter, et les unir ensemble par quelques glacis. Comme il serait trop difficile d'analyser la magie de couleur, aussi admirable que savante, qui existe dans ce tableau, connu et cité comme un chef-d'oeuvre, dans le cabinet de M. Bellegarde, nous laisserons à l'oeil des connaisseurs le plaisir de l'apprécier. (Rembrant (Van Ryn))|La rencontre de Jacob et d'Essaü. Jacob à genoux semble implorer son frère. Ces deux figures, dans un costume bizarre, mais riche, à la manière de ce peintre, se détachent avec vigueur sur un fond de paysage artistement sacrifié. Il est rare de rencontrer des productions de ce grand peintre ; celle que nous venons de décrire mérite à tous égards l'estime des vrais connaisseurs, qui y admireront cette justesse et cette harmonie d'effet que Rembrant devait à l'art avec lequel il savait placer ses tons sans les tourmenter, et les unir ensemble par quelques glacis. Comme il serait trop difficile d'analyser la magie de couleur, aussi admirable que savante, qui existe dans ce tableau, connu et cité comme un chef-d'oeuvre, dans le cabinet de M. Bellegarde, nous laisserons à l'oeil des connaisseurs le plaisir de l'apprécier.]] réalisée par Rembrant (Van Ryn). [85]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme âgée, vue à mi-corps et assise, tenant un livre ouvert sur lequel elle médite. Sa tête, vue de profil, est couverte d'une étoffe d'un rouge foncé, qui retombe sur ses épaules. Suivant la tradition, ce tableau offre le portrait de la mère de Rembrandt, et il a toujours passé, dans le cabinet de M. de Clavière, d'où il sort, pour être un des ouvrages le plus soigné du grand peintre auquel nous l'attribuons. Si les connaisseurs sont partagés d'opinion sur l'auteur de ce tableau, au moins seront-ils de notre avis sur son mérite comme exécution, beauté de coloris, et vérité. (Bellegarde.) (Rembrant (Van Ryn))|Une femme âgée, vue à mi-corps et assise, tenant un livre ouvert sur lequel elle médite. Sa tête, vue de profil, est couverte d'une étoffe d'un rouge foncé, qui retombe sur ses épaules. Suivant la tradition, ce tableau offre le portrait de la mère de Rembrandt, et il a toujours passé, dans le cabinet de M. de Clavière, d'où il sort, pour être un des ouvrages le plus soigné du grand peintre auquel nous l'attribuons. Si les connaisseurs sont partagés d'opinion sur l'auteur de ce tableau, au moins seront-ils de notre avis sur son mérite comme exécution, beauté de coloris, et vérité. (Bellegarde.)]] réalisée par Rembrant (Van Ryn). [86]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la chute de Phaéton. Le peintre à sic représenté un vaste paysage couvert sur tous les plans de nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans diverses attitudes, et tous affaissés sous le poids de la chaleur. Parmi les personnages qui sont sur le devant du tableau, on remarque deux femmes à genoux, implorant Jupiter, que l'on voit au haut de l'Olympe, assis au milieu des Dieux, et prêt à précipiter Phaéton du char du Soleil. Les fleuves, les sources et les fontaines desséchés par la chaleur, sont aussi personnifiés par différentes figures, qui donnent à cette composition le style poétique qui lui convient. Rottenhamer, qui se plaisait à peindre le nu, a choisi avec raison ce sujet, dans lequel il a prodigué la grace, la fraîcheur de carnation, la délicatesse des teintes, et ce coloris brillant qu'il puisa dans l'étude des tableaux du Tintoret. Morceau capital et très-rare à rencontrer de cet habile peintre. (Bellegarde.) (Rottenhamer (Jean))|Le sujet de la chute de Phaéton. Le peintre à sic représenté un vaste paysage couvert sur tous les plans de nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans diverses attitudes, et tous affaissés sous le poids de la chaleur. Parmi les personnages qui sont sur le devant du tableau, on remarque deux femmes à genoux, implorant Jupiter, que l'on voit au haut de l'Olympe, assis au milieu des Dieux, et prêt à précipiter Phaéton du char du Soleil. Les fleuves, les sources et les fontaines desséchés par la chaleur, sont aussi personnifiés par différentes figures, qui donnent à cette composition le style poétique qui lui convient. Rottenhamer, qui se plaisait à peindre le nu, a choisi avec raison ce sujet, dans lequel il a prodigué la grace, la fraîcheur de carnation, la délicatesse des teintes, et ce coloris brillant qu'il puisa dans l'étude des tableaux du Tintoret. Morceau capital et très-rare à rencontrer de cet habile peintre. (Bellegarde.)]] réalisée par Rottenhamer (Jean) au prix de 1500 fl. [87]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une tempête horrible qui porte à l'effroi, la foudre tombe sur un navire qui vient d'échouer sur la côte, les malheureux matelots luttent contre la mort, et sont secourus par d'autres personnages de l'endroit où la scène se passe, une femme et son fils sont morts sur la plage. (Vernet (Jh.))|Une tempête horrible qui porte à l'effroi, la foudre tombe sur un navire qui vient d'échouer sur la côte, les malheureux matelots luttent contre la mort, et sont secourus par d'autres personnages de l'endroit où la scène se passe, une femme et son fils sont morts sur la plage.]] réalisée par Vernet (Jh.). [95]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une noce flamande dans un intérieur. C'est l'instant où les mariés entrent en danse, accompagnés d'un grand nombre de figures, qui prennent toutes part à cette scène intéressante. Ce tableau capital est du meilleur faire, de la couleur la plus vraie et d'une harmonie parfaite. (Victors (F.))|Une noce flamande dans un intérieur. C'est l'instant où les mariés entrent en danse, accompagnés d'un grand nombre de figures, qui prennent toutes part à cette scène intéressante. Ce tableau capital est du meilleur faire, de la couleur la plus vraie et d'une harmonie parfaite.]] réalisée par Victors (F.). [106]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'indifférence punie. Ce sujet, allégoriquement traité, fera sans doute plaisir ; les figures qui le composent sont sveltes et élégantes, correctement dessinées, et les caractères de têtes gracieux : le paysage sur lequel elles se détachent, en clair, est du plus grand goût. (Poussin (N.))|L'indifférence punie. Ce sujet, allégoriquement traité, fera sans doute plaisir ; les figures qui le composent sont sveltes et élégantes, correctement dessinées, et les caractères de têtes gracieux : le paysage sur lequel elles se détachent, en clair, est du plus grand goût.]] réalisée par Poussin (N.) au prix de 500 fl. [145]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Annonciation ; on y voit la Vierge au milieu d'une gloire céleste et à genoux devant l'envoyé de Dieu, qui tient le lys de la main gauche, et montre de l'autre le Saint-Esprit qui descend des cieux. Petit morceau d'une couleur agréable. (artiste anonyme)|Le sujet de l'Annonciation ; on y voit la Vierge au milieu d'une gloire céleste et à genoux devant l'envoyé de Dieu, qui tient le lys de la main gauche, et montre de l'autre le Saint-Esprit qui descend des cieux. Petit morceau d'une couleur agréable.]] réalisée par un.e artiste anonyme. [149]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une église de la plus belle architecture, avec bas-côtés où sont diverses chapelles décorées de tableaux, statues et autres accessoires ; on voit le choeur au milieu, et à droite un escalier qui conduit à des tribunes. On recherche avec empressement les tableaux de Pierre Neefs ; celui que nous venons de décrire, quoique d'un maître postérieur, doit exciter le même desir, autant par la richesse de tous ses détails, que par le précieux de son exécution. (artiste anonyme)|L'intérieur d'une église de la plus belle architecture, avec bas-côtés où sont diverses chapelles décorées de tableaux, statues et autres accessoires ; on voit le choeur au milieu, et à droite un escalier qui conduit à des tribunes. On recherche avec empressement les tableaux de Pierre Neefs ; celui que nous venons de décrire, quoique d'un maître postérieur, doit exciter le même desir, autant par la richesse de tous ses détails, que par le précieux de son exécution.]] réalisée par un.e artiste anonyme. [153]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces tableaux, d'une exécution soignée dans leurs détails, et d'une couleur agréable, offrent deux sujets tirés des Fables de La Fontaine : l'un, le lion devenu vieux, qui reçoit un coup de pied du cheval ; et l'autre, le geai paré des plumes du paon. Ils sont signés F.V.O. (F.V.O.)|Ces tableaux, d'une exécution soignée dans leurs détails, et d'une couleur agréable, offrent deux sujets tirés des Fables de La Fontaine : l'un, le lion devenu vieux, qui reçoit un coup de pied du cheval ; et l'autre, le geai paré des plumes du paon. Ils sont signés F.V.O.]] réalisée par F.V.O.. [154]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche point de vue, offrant à droite de la composition nombre de monumens, ainsi que des ruines, sur un terrain élevé qui domine la mer, où l'on voit quelques bâtimens garnis de leurs voiles et agrès ; différentes figures naturellement distribuées sur le rivage donnent de la vie à ce paysage signé A.V.D. (A.V.D.)|Riche point de vue, offrant à droite de la composition nombre de monumens, ainsi que des ruines, sur un terrain élevé qui domine la mer, où l'on voit quelques bâtimens garnis de leurs voiles et agrès ; différentes figures naturellement distribuées sur le rivage donnent de la vie à ce paysage signé A.V.D.]] réalisée par A.V.D., achetée par [[Souhyn [?]]] au prix de 42.5 fl. [155]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de la plus grande magnificence, offrant à droite un palais de riche architecture, décoré de statues, et dont l'immense terrasse se prolonge jusqu'au milieu de la composition, où l'on voit à gauche trois grands arbres qui s'élèvent dans les airs et se détachent avec force sur un ciel chaud qui éclaire, dans un effet réellement magique, un fond de montagne où l'on distingue un obélisque. Sur le devant est un lac garni de roseaux, dont Ph. Lauri a profité pour placer plusieurs belles figures indiquant le sujet de Moïse sauvé des eaux ; on en voit encore d'autres sur différens plans, parmi lesquelles sont trois femmes qui sortent du palais. Le plus bel éloge que l'on puisse faire de ce superbe paysage est de rendre hommage à la vérité, en déclarant que tous les amis des arts, en le voyant, l'ont regardé comme étant de Claude Lorrain ; il présente en effet toutes les perfections de cet habile peintre, même force de couleur, même harmonie et même science dans la perspective linéaire et aérienne. Tous les connaisseurs ont admiré la beauté de ce tableau, mais tous n'ont point été du même avis sur son attribution ; le plus grand nombre, comme nous venons de la dire, le donne à Cl. Lorrain, d'autres à Lahire, plusieurs à Patel, à Mauperché et à Salviousse. Dans cette incertitude, nous avons préféré le laisser sans nom, plutôt que de lui en donner un qui n'ajouterait rien à son mérite. (artiste anonyme)|Site de la plus grande magnificence, offrant à droite un palais de riche architecture, décoré de statues, et dont l'immense terrasse se prolonge jusqu'au milieu de la composition, où l'on voit à gauche trois grands arbres qui s'élèvent dans les airs et se détachent avec force sur un ciel chaud qui éclaire, dans un effet réellement magique, un fond de montagne où l'on distingue un obélisque. Sur le devant est un lac garni de roseaux, dont Ph. Lauri a profité pour placer plusieurs belles figures indiquant le sujet de Moïse sauvé des eaux ; on en voit encore d'autres sur différens plans, parmi lesquelles sont trois femmes qui sortent du palais. Le plus bel éloge que l'on puisse faire de ce superbe paysage est de rendre hommage à la vérité, en déclarant que tous les amis des arts, en le voyant, l'ont regardé comme étant de Claude Lorrain ; il présente en effet toutes les perfections de cet habile peintre, même force de couleur, même harmonie et même science dans la perspective linéaire et aérienne. Tous les connaisseurs ont admiré la beauté de ce tableau, mais tous n'ont point été du même avis sur son attribution ; le plus grand nombre, comme nous venons de la dire, le donne à Cl. Lorrain, d'autres à Lahire, plusieurs à Patel, à Mauperché et à Salviousse. Dans cette incertitude, nous avons préféré le laisser sans nom, plutôt que de lui en donner un qui n'ajouterait rien à son mérite.]] réalisée par un.e artiste anonyme. [156]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli point de vue de paysage représenté à l'effet d'une fraîche matinée ; la gauche est occupée par d'anciennes ruines en opposition avec les restes d'un autre monument qui est sur une montagne ; le milieu est terminé par un lointain de plaines bien entendu d'effet et de perspective ; quelques figures placées sur différens plans, donnent beaucoup d'intérêt à ce tableau, dont nous regrettons de ne point connaître l'auteur, et qui est signé D.V.H. (D.V.H.)|Joli point de vue de paysage représenté à l'effet d'une fraîche matinée ; la gauche est occupée par d'anciennes ruines en opposition avec les restes d'un autre monument qui est sur une montagne ; le milieu est terminé par un lointain de plaines bien entendu d'effet et de perspective ; quelques figures placées sur différens plans, donnent beaucoup d'intérêt à ce tableau, dont nous regrettons de ne point connaître l'auteur, et qui est signé D.V.H.]] réalisée par D.V.H.. [157]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre rustique ; on y voit, auprès d'une cheminée, trois artisans, dont un assis tient une canette de bière ; divers ustensiles de ménage ajoutent à la richesse de ce tableau, qui réunit à une exécution large et facile le coloris le plus vigoureux. (Wolfeer (J.-B.))|Intérieur d'une chambre rustique ; on y voit, auprès d'une cheminée, trois artisans, dont un assis tient une canette de bière ; divers ustensiles de ménage ajoutent à la richesse de ce tableau, qui réunit à une exécution large et facile le coloris le plus vigoureux.]] réalisée par Wolfeer (J.-B.). [160]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ruines et masures pittoresques, dont une partie, ouverte en arcade, découvre un lointain de montagnes ; on y voit aussi nombre de figures ingénieusement distribuées sur différens plans. Ce tableau, d'un effet harmonieux, d'une grande finesse de ton et d'une touche spirituelle, offre une des productions marquantes de cet habile paysagiste, peu connu en France, mais digne d'y être aussi apprécié qu'il l'est en Hollande. (Wils (Jean))|Ruines et masures pittoresques, dont une partie, ouverte en arcade, découvre un lointain de montagnes ; on y voit aussi nombre de figures ingénieusement distribuées sur différens plans. Ce tableau, d'un effet harmonieux, d'une grande finesse de ton et d'une touche spirituelle, offre une des productions marquantes de cet habile paysagiste, peu connu en France, mais digne d'y être aussi apprécié qu'il l'est en Hollande.]] réalisée par Wils (Jean). [162]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Un chimiste dans son laboratoire ; il est assis près d'une table, et entouré de livres, ustensiles et autres détails relatifs à son art. Dans deux tableaux qui font pendant, il y en a toujours un qui est inférieur ; nous regardons le premier comme étant au dessus de l'autre, par la composition et le piquant de l'effet ; mais tous deux méritent d'être distingués par la richesse des détails qui y sont rendus avec autant de finesse que de précision. (Wyck (Thomas))|Le pendant. Un chimiste dans son laboratoire ; il est assis près d'une table, et entouré de livres, ustensiles et autres détails relatifs à son art. Dans deux tableaux qui font pendant, il y en a toujours un qui est inférieur ; nous regardons le premier comme étant au dessus de l'autre, par la composition et le piquant de l'effet ; mais tous deux méritent d'être distingués par la richesse des détails qui y sont rendus avec autant de finesse que de précision.]] réalisée par Wyck (Thomas). [163]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La boutique d'un tisserand ; on le voit à son métier, occupé de son travail, tandis que sa femme, qui est à droite sur le premier plan, regarde son enfant qui dort sur ses genoux. Dans deux tableaux qui font pendant, il y en a toujours un qui est inférieur ; nous regardons le premier comme étant au dessus de l'autre, par la composition et le piquant de l'effet ; mais tous deux méritent d'être distingués par la richesse des détails qui y sont rendus avec autant de finesse que de précision. (Wyck (Thomas))|La boutique d'un tisserand ; on le voit à son métier, occupé de son travail, tandis que sa femme, qui est à droite sur le premier plan, regarde son enfant qui dort sur ses genoux. Dans deux tableaux qui font pendant, il y en a toujours un qui est inférieur ; nous regardons le premier comme étant au dessus de l'autre, par la composition et le piquant de l'effet ; mais tous deux méritent d'être distingués par la richesse des détails qui y sont rendus avec autant de finesse que de précision.]] réalisée par Wyck (Thomas). [164]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un temple protestant, représenté à l'effet du jour par un rayon de soleil qui en éclaire tous les détails d'une manière piquante et vraie ; plusieurs chapelles dans les bas à côté sic, des armoiries placées à différentes distances sur des pilliers ; un buffet d'orgue et quelques figures distribuées avec goût sur différens plans, ajoutent à l'intérêt de ce tableau, que l'on peut regarder comme une production marquante de cet habile peintre. (Bellegarde). (Witte (Emanuel de))|Intérieur d'un temple protestant, représenté à l'effet du jour par un rayon de soleil qui en éclaire tous les détails d'une manière piquante et vraie ; plusieurs chapelles dans les bas à côté sic, des armoiries placées à différentes distances sur des pilliers ; un buffet d'orgue et quelques figures distribuées avec goût sur différens plans, ajoutent à l'intérêt de ce tableau, que l'on peut regarder comme une production marquante de cet habile peintre. (Bellegarde).]] réalisée par Witte (Emanuel de). [165]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'embrasure d'une croisée on voit un enfant de la plus belle carnation, qui excite un jeune chien épagneul qui est sur l'appui de cette croisée. Ce sujet, simple et plein de vérité, est de cette touche large et facile que l'on admire dans les grands ouvrages de ce peintre, qui a toujours consulté la nature. (Clavière). (Wéeninx (Jean))|Dans l'embrasure d'une croisée on voit un enfant de la plus belle carnation, qui excite un jeune chien épagneul qui est sur l'appui de cette croisée. Ce sujet, simple et plein de vérité, est de cette touche large et facile que l'on admire dans les grands ouvrages de ce peintre, qui a toujours consulté la nature. (Clavière).]] réalisée par Wéeninx (Jean). [166]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'entrée d'un palais de riche architecture, décoré de bas-relief, statue et fontaine en bronze et en marbre ; on y voit quelques figures, parmi lesquelles on distingue un personnage en habit d'Arménien, et donnant des ordres à un ouvrier. Un massif d'arbres derrière une terrasse annonce un parc d'une grande étendue. Tableau d'une couleur éclatante, et d'une grande finesse de ton. (Wéeninx (Jean))|L'entrée d'un palais de riche architecture, décoré de bas-relief, statue et fontaine en bronze et en marbre ; on y voit quelques figures, parmi lesquelles on distingue un personnage en habit d'Arménien, et donnant des ordres à un ouvrier. Un massif d'arbres derrière une terrasse annonce un parc d'une grande étendue. Tableau d'une couleur éclatante, et d'une grande finesse de ton.]] réalisée par Wéeninx (Jean). [167]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village offrant à gauche une hôtellerie, près de laquelle on voit plusieurs militaires assis sur le gazon, et jouant aux cartes ; plus loin, à droite, un cavalier porte une enseigne, et accompagne une dame de distinction, qui est à cheval. La richesse des nombreux détails de ce tableau, le ton de couleur clair et argentin qui règne dans toutes ses parties, ainsi que la finesse de son exécution, le rendent digne de rivaliser avec les ouvrages de Ph. Wouvermans son frère. (Bellegarde). (Wouvermans (Pierre))|Point de vue d'un village offrant à gauche une hôtellerie, près de laquelle on voit plusieurs militaires assis sur le gazon, et jouant aux cartes ; plus loin, à droite, un cavalier porte une enseigne, et accompagne une dame de distinction, qui est à cheval. La richesse des nombreux détails de ce tableau, le ton de couleur clair et argentin qui règne dans toutes ses parties, ainsi que la finesse de son exécution, le rendent digne de rivaliser avec les ouvrages de Ph. Wouvermans son frère. (Bellegarde).]] réalisée par Wouvermans (Pierre). [168]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une fontaine en ruine est un groupe de deux cavaliers, avec leurs chevaux, dont un gris-pommelé. Les détails de cette composition simple, mais d'un faire admirable et d'une couleur séduisante, ressortent dans le ton le plus vigoureux et le plus transparent, sur un fond de rocher qui occupe toute la partie gauche du sujet. (Bellegarde.) (Wouvermans (Philippe))|Près d'une fontaine en ruine est un groupe de deux cavaliers, avec leurs chevaux, dont un gris-pommelé. Les détails de cette composition simple, mais d'un faire admirable et d'une couleur séduisante, ressortent dans le ton le plus vigoureux et le plus transparent, sur un fond de rocher qui occupe toute la partie gauche du sujet. (Bellegarde.)]] réalisée par Wouvermans (Philippe). [169]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un chemin, au détour d'une montagne, Saint Martin à cheval est rencontré par une troupe de mendians, la plupart estropiés. Guidé par son humanité, il ôte son manteau et le coupe en deux. Tableau d'une exécution aussi ferme que précieuse, et de cette force de coloris qui distingue les productions de ce peintre dans le tems où il était en Italie. (M. Maystre, de Gênes.) (Wouvermans (Philippe))|Dans un chemin, au détour d'une montagne, Saint Martin à cheval est rencontré par une troupe de mendians, la plupart estropiés. Guidé par son humanité, il ôte son manteau et le coupe en deux. Tableau d'une exécution aussi ferme que précieuse, et de cette force de coloris qui distingue les productions de ce peintre dans le tems où il était en Italie. (M. Maystre, de Gênes.)]] réalisée par Wouvermans (Philippe). [170]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un choc de cavalerie. L'affaire se passe en pleine campagne, et près d'un rocher surmonté de diverses fabriques entourées d'arbres ; ce morceau, touché dans la manière de Pierre de Laar, dit Bamboche, joint à son énergie une couleur vigoureuse et nombre de détails rendus avec cette finesse et cette précision que l'on admire dans les beaux ouvrages de ce grand peintre. Feu M. de Clavière, qui en était propriétaire, le mettait au rang des morceaux de choix de son cabinet. (Wouvermans (Philippe))|Un choc de cavalerie. L'affaire se passe en pleine campagne, et près d'un rocher surmonté de diverses fabriques entourées d'arbres ; ce morceau, touché dans la manière de Pierre de Laar, dit Bamboche, joint à son énergie une couleur vigoureuse et nombre de détails rendus avec cette finesse et cette précision que l'on admire dans les beaux ouvrages de ce grand peintre. Feu M. de Clavière, qui en était propriétaire, le mettait au rang des morceaux de choix de son cabinet.]] réalisée par Wouvermans (Philippe). [171]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une grotte. On y voit au milieu la Madeleine assise et les genoux couverts d'une draperie bleue. Elle médite sur un livre. Ce morceau rappelle, avec quelques changemens, un tableau qui est dans la collection du Musée Napoléon. La belle fonte de couleur et le fini large et précieux qu'on remarque dans celui-ci, l'ont toujours fait regarder par tous les amateurs, dans le cabinet de M. de Clavière, d'où il sort, comme une répétition due au pinceau d'Adrien Vanderwerf. Tout en respectant cette opinion, que nous croyons fondée, nous devons la soumettre à la sanction du public. (Werf (Adrien Van der))|L'intérieur d'une grotte. On y voit au milieu la Madeleine assise et les genoux couverts d'une draperie bleue. Elle médite sur un livre. Ce morceau rappelle, avec quelques changemens, un tableau qui est dans la collection du Musée Napoléon. La belle fonte de couleur et le fini large et précieux qu'on remarque dans celui-ci, l'ont toujours fait regarder par tous les amateurs, dans le cabinet de M. de Clavière, d'où il sort, comme une répétition due au pinceau d'Adrien Vanderwerf. Tout en respectant cette opinion, que nous croyons fondée, nous devons la soumettre à la sanction du public.]] réalisée par Werf (Adrien Van der). [172]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux tableau de paysage offrant une retraite de Faunes ; on y voit sur le devant onze figures, dont huit enfans qui dansent en imitant les pas que leur montre un jeune Faune. Ces jolies figures se détachent, dans un ton doux et harmonieux, sur un fond de rochers qui ferment cette retraite. Morceau d'une harmonie douce et d'un bel émail de couleur, qui peut soutenir la comparaison avec les ouvrages de C. Poelemburg, dont Varège fut un des meilleurs élèves. (Varège)|Précieux tableau de paysage offrant une retraite de Faunes ; on y voit sur le devant onze figures, dont huit enfans qui dansent en imitant les pas que leur montre un jeune Faune. Ces jolies figures se détachent, dans un ton doux et harmonieux, sur un fond de rochers qui ferment cette retraite. Morceau d'une harmonie douce et d'un bel émail de couleur, qui peut soutenir la comparaison avec les ouvrages de C. Poelemburg, dont Varège fut un des meilleurs élèves.]] réalisée par Varège. [174]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village hollandais, avec masure pittoresque, construite en briques, et occupant toute la partie gauche du sujet ; on voit auprès trois figures, dont un homme près d'une auge dans laquelle mange un cheval ; derrière cette maison rustique et d'autres qui lui sont contiguës, s'élèvent de grands arbres indiquant une forêt. Ce tableau, d'un bel aspect et vrai comme la nature, offre une production marquante de cet habile peintre, l'émule de Decker et de J. Ruisdael. Plusieurs connaisseurs l'attribuent à Rombouts. (Bellegarde.) (Vries (de))|Point de vue d'un village hollandais, avec masure pittoresque, construite en briques, et occupant toute la partie gauche du sujet ; on voit auprès trois figures, dont un homme près d'une auge dans laquelle mange un cheval ; derrière cette maison rustique et d'autres qui lui sont contiguës, s'élèvent de grands arbres indiquant une forêt. Ce tableau, d'un bel aspect et vrai comme la nature, offre une production marquante de cet habile peintre, l'émule de Decker et de J. Ruisdael. Plusieurs connaisseurs l'attribuent à Rombouts. (Bellegarde.)]] réalisée par Vries (de). [175]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer terminée à gauche par un rocher surmonté de quelques arbustes, et offrant, dans l'éloignement, une chaîne de montagnes qui forme le fond du côté opposé, où l'on distingue tous les détails d'un port. En premier plan, sur le rivage, sont plusieurs figures parmi lesquelles on distingue deux dames qui marchandent du poisson à des matelots qui retirent leurs filets de l'eau, et ont apporté à bord le produit de leur pêche. Le nom de Vernet suffit sans doute pour attirer l'attention des amateurs sur ces deux tableaux, dont la belle exécution, soutenue d'une intelligence parfaite de perspective, produit une illusion complette. (M. Maystre, de Gênes.) (Vernet (Joseph))|Grande étendue de mer terminée à gauche par un rocher surmonté de quelques arbustes, et offrant, dans l'éloignement, une chaîne de montagnes qui forme le fond du côté opposé, où l'on distingue tous les détails d'un port. En premier plan, sur le rivage, sont plusieurs figures parmi lesquelles on distingue deux dames qui marchandent du poisson à des matelots qui retirent leurs filets de l'eau, et ont apporté à bord le produit de leur pêche. Le nom de Vernet suffit sans doute pour attirer l'attention des amateurs sur ces deux tableaux, dont la belle exécution, soutenue d'une intelligence parfaite de perspective, produit une illusion complette. (M. Maystre, de Gênes.)]] réalisée par Vernet (Joseph). [176]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de mer pris à l'effet du soleil levant. A droite est un rocher ouvert en arcade, contre lequel sont appuyées différentes constructions indiquant un fort dont les ouvrages s'avancent dans la mer qui occupe toute la partie opposée ; on y voit, dans l'éloignement, un bâtiment chargé de tous ses voiles et agrès, et sur le rivage, diveres sic figures de matelots et pêcheurs. (Vernet (Joseph))|Point de vue de mer pris à l'effet du soleil levant. A droite est un rocher ouvert en arcade, contre lequel sont appuyées différentes constructions indiquant un fort dont les ouvrages s'avancent dans la mer qui occupe toute la partie opposée ; on y voit, dans l'éloignement, un bâtiment chargé de tous ses voiles et agrès, et sur le rivage, diveres sic figures de matelots et pêcheurs.]] réalisée par Vernet (Joseph). [177]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur, près l'appui de la fenêtre, on voit un jeune homme dans le costume espagnol, la tête couverte d'un large chapeau, et tenant de la main droite un verre de liqueur. Joli morceau d'une belle couleur et d'une touche soignée. (Torrenvliet (Jacques Van))|Dans un intérieur, près l'appui de la fenêtre, on voit un jeune homme dans le costume espagnol, la tête couverte d'un large chapeau, et tenant de la main droite un verre de liqueur. Joli morceau d'une belle couleur et d'une touche soignée.]] réalisée par Torrenvliet (Jacques Van). [178]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux points de vue de mer enrichis, sur le rivage, de nombre de figures de matelots et de pêcheurs. On distingue, en pleine mer et dans l'éloignement, divers bâtimens garnis de leurs voiles et agrès. Morceau d'un ton argentin et d'une touche facile et spirituelle. (Storck (Abraham))|Deux points de vue de mer enrichis, sur le rivage, de nombre de figures de matelots et de pêcheurs. On distingue, en pleine mer et dans l'éloignement, divers bâtimens garnis de leurs voiles et agrès. Morceau d'un ton argentin et d'une touche facile et spirituelle.]] réalisée par Storck (Abraham), achetée par Dumas au prix de 50.5 fl. [179]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un port enrichi sur la gauche de divers monumens et ruines en opposition avec une grande étendue de mer chargée de nombre de barques, bateaux, yacks et autres bâtimens à voiles. Il est de plus orné de nombre de figures de passagers et travailleurs qui y donnent du mouvement et de l'intérêt. On ne peut offrir un tableau plus piquant, plus agréable et plus fini de ce maître, qui mérite une place distinguée dans les meilleurs cabinets. (Storck (Abraham))|Point de vue d'un port enrichi sur la gauche de divers monumens et ruines en opposition avec une grande étendue de mer chargée de nombre de barques, bateaux, yacks et autres bâtimens à voiles. Il est de plus orné de nombre de figures de passagers et travailleurs qui y donnent du mouvement et de l'intérêt. On ne peut offrir un tableau plus piquant, plus agréable et plus fini de ce maître, qui mérite une place distinguée dans les meilleurs cabinets.]] réalisée par Storck (Abraham). [180]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage traversé par une rivière où des bestiaux se désaltèrent. Tableau dont l'effet mystérieux indique une belle soirée d'été ; la richesse de la couleur et la touche facile et spirituelle qui règnent dans tous les ouvrages de ce disciple de Nicolas Berghem, les font justement rechercher par tous les amateurs. (Solmacker (Jean))|Un site de paysage traversé par une rivière où des bestiaux se désaltèrent. Tableau dont l'effet mystérieux indique une belle soirée d'été ; la richesse de la couleur et la touche facile et spirituelle qui règnent dans tous les ouvrages de ce disciple de Nicolas Berghem, les font justement rechercher par tous les amateurs.]] réalisée par Solmacker (Jean). [181]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un choc de cavalerie en pleine campagne et occupant toute la partie gauche de la composition, où l'on voit du côté opposé une grande étendue de pays traversée par une rivière que plusieurs cavaliers passent à la nage. Tableau d'un excellent effet de couleur, et d'un pinceau flou, à l'imitation de Ph. Wouvermans. (Stoffe (H.-D.))|Un choc de cavalerie en pleine campagne et occupant toute la partie gauche de la composition, où l'on voit du côté opposé une grande étendue de pays traversée par une rivière que plusieurs cavaliers passent à la nage. Tableau d'un excellent effet de couleur, et d'un pinceau flou, à l'imitation de Ph. Wouvermans.]] réalisée par Stoffe (H.-D.), achetée par Hazard Jeune au prix de 120 fl. [182]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, coupé de rochers et de montagnes. Il est traversé sur la gauche par une rivière qui s'étend sur le devant, et va se perdre sous un rocher surmonté de deux grands arbres dont le feuillé se détache légèrement sur un ciel nuageux annonçant le milieu du jour. La partie opposée est terminée par un terrain élevé couronné de petits arbres. A droite, du même côté, au pied d'un chêne, Nicolas Loir a placé la Vierge en repos avec son fils ; Saint-Joseph et deux Anges à genoux contemplent le Sauveur, tandis que d'autres s'empressent à le servir. Ce tableau recommandable rappelle les paysages des plus grands maîtres de l'Italie, et mérite d'être placé dans la plus belle collection. (Swanevelt (Herman))|Point de vue d'un site d'Italie, coupé de rochers et de montagnes. Il est traversé sur la gauche par une rivière qui s'étend sur le devant, et va se perdre sous un rocher surmonté de deux grands arbres dont le feuillé se détache légèrement sur un ciel nuageux annonçant le milieu du jour. La partie opposée est terminée par un terrain élevé couronné de petits arbres. A droite, du même côté, au pied d'un chêne, Nicolas Loir a placé la Vierge en repos avec son fils ; Saint-Joseph et deux Anges à genoux contemplent le Sauveur, tandis que d'autres s'empressent à le servir. Ce tableau recommandable rappelle les paysages des plus grands maîtres de l'Italie, et mérite d'être placé dans la plus belle collection.]] réalisée par Swanevelt (Herman), achetée par Hazard au prix de 43 fl. [183]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Schalken, peint par lui-même, représenté jusqu'aux genoux dans l'intérieur d'un vestibule, et de grandeur naturelle. Il est appuyé sur un fût de colonnes, tenant de la main gauche une bougie et ayant l'autre posée sur sa poitrine. Ce portrait joint au mérite de la ressemblance toutes les perfections reconnues et appréciées dans les ouvrages de ce grand peintre ; justesse dans les effets, vérité étonnante, jusque dans les plus petits détails, et exécution précieuse. (Clavière.) (Schalken, (Godefroy) 1694 Londini)|Le portrait de Schalken, peint par lui-même, représenté jusqu'aux genoux dans l'intérieur d'un vestibule, et de grandeur naturelle. Il est appuyé sur un fût de colonnes, tenant de la main gauche une bougie et ayant l'autre posée sur sa poitrine. Ce portrait joint au mérite de la ressemblance toutes les perfections reconnues et appréciées dans les ouvrages de ce grand peintre ; justesse dans les effets, vérité étonnante, jusque dans les plus petits détails, et exécution précieuse. (Clavière.)]] réalisée par Schalken, (Godefroy) 1694 Londini. [185]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une chambre basse. On y voit une femme assise, tenant sur ses genoux un métier où elle fait de la dentelle. A côté d'elle un jeune garçon, à genoux près d'une cage à oiseaux, en retire un qu'il lui présente en souriant. Ces deux jolies figures ressortent avec vigueur sur un fond de muraille artistement sacrifié, et sont éclairées par le jour d'une fenêtre qui est à droite, et sur l'appui de laquelle et est un fléau garni de ses balances. On distingue encore dans le fond de la chambre divers ustensiles de ménage qui contribuent à la richesse de ce précieux tableau, dont la vérité égale la finesse de l'exécution. Les ouvrages de Slingelandt sont, indépendamment de leur mérite, d'une rareté qui les met hors de prix. (Slingelandt (Pierre Van))|Intérieur d'une chambre basse. On y voit une femme assise, tenant sur ses genoux un métier où elle fait de la dentelle. A côté d'elle un jeune garçon, à genoux près d'une cage à oiseaux, en retire un qu'il lui présente en souriant. Ces deux jolies figures ressortent avec vigueur sur un fond de muraille artistement sacrifié, et sont éclairées par le jour d'une fenêtre qui est à droite, et sur l'appui de laquelle et est un fléau garni de ses balances. On distingue encore dans le fond de la chambre divers ustensiles de ménage qui contribuent à la richesse de ce précieux tableau, dont la vérité égale la finesse de l'exécution. Les ouvrages de Slingelandt sont, indépendamment de leur mérite, d'une rareté qui les met hors de prix.]] réalisée par Slingelandt (Pierre Van). [186]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une poule blanche avec ses poussins, et autres animaux de basse-cour parmi lesquels on remarque un paon chargé de son beau plumage. Tous ces animaux se détachent sur un fond de muraille qui conduit l'oeil à un lointain de monumens indiquant un parc. Ce tableau joint à une couleur brillante cette touche large et précieuse qui le rapproche des plus beaux ouvrages de Honderkoeter. (Rooge (W. Van))|Une poule blanche avec ses poussins, et autres animaux de basse-cour parmi lesquels on remarque un paon chargé de son beau plumage. Tous ces animaux se détachent sur un fond de muraille qui conduit l'oeil à un lointain de monumens indiquant un parc. Ce tableau joint à une couleur brillante cette touche large et précieuse qui le rapproche des plus beaux ouvrages de Honderkoeter.]] réalisée par Rooge (W. Van), achetée par Brisebare au prix de 86 fl. [187]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer par un tems d'orage ; les eaux fortement agitées se brisent contre des rochers que l'on voit sur la gauche ; on distingue du côté opposé un vaisseau battu par la tempête. Morceau d'une bonne couleur et d'une exécution facile et spirituelle. (Ruisdael (Salomon))|Grande étendue de mer par un tems d'orage ; les eaux fortement agitées se brisent contre des rochers que l'on voit sur la gauche ; on distingue du côté opposé un vaisseau battu par la tempête. Morceau d'une bonne couleur et d'une exécution facile et spirituelle.]] réalisée par Ruisdael (Salomon). [188]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village traversé, dans toute son étendue, par une rivière sur laquelle est un yack et un bateau à voile. Le soleil, en partie caché par un nuage et reflété dans l'eau, y produit un effet piquant de lumière. Ce tableau a fixé, lors des premières expositions, les regards de tous les connaisseurs, qui y ont admiré la science du clair obscur, la force du coloris et la fougue du pinceau. (Ruisdael (Salomon))|Point de vue d'un village traversé, dans toute son étendue, par une rivière sur laquelle est un yack et un bateau à voile. Le soleil, en partie caché par un nuage et reflété dans l'eau, y produit un effet piquant de lumière. Ce tableau a fixé, lors des premières expositions, les regards de tous les connaisseurs, qui y ont admiré la science du clair obscur, la force du coloris et la fougue du pinceau.]] réalisée par Ruisdael (Salomon). [189]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site montueux et pittoresque, couronné sur la hauteur par des fabriques et monumens qui se détachent harmonieusement sur un beau fond de montagnes ; on y voit un troupeau de boeufs et de moutons distribués sur différens plans. La gauche est terminée par une rivière où l'on distingue, sur le bord opposé et dans l'éloignement, des troupeaux qui s'y abreuvent. Les devants sont enrichis de belles plantes parfaitement étudiées. Nous recommandons ce tableau comme étant d'une grande finesse, d'un excellent ton de couleur, et d'une exécution qui le rapproche de la touche précieuse de Vandevelde. (Romeyn (Guillaume Van))|Un site montueux et pittoresque, couronné sur la hauteur par des fabriques et monumens qui se détachent harmonieusement sur un beau fond de montagnes ; on y voit un troupeau de boeufs et de moutons distribués sur différens plans. La gauche est terminée par une rivière où l'on distingue, sur le bord opposé et dans l'éloignement, des troupeaux qui s'y abreuvent. Les devants sont enrichis de belles plantes parfaitement étudiées. Nous recommandons ce tableau comme étant d'une grande finesse, d'un excellent ton de couleur, et d'une exécution qui le rapproche de la touche précieuse de Vandevelde.]] réalisée par Romeyn (Guillaume Van). [190]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche paysage, offrant sur le premier plan à gauche une prairie terminée par de hautes montagnes ; on y voit nombre de bestiaux, tels que boeufs, moutons et chèvres qui y sont en repos. Du côté opposé est une masse de rochers baignés par une rivière où deux vaches vont se désaltérer. Plus loin, sur le faîte de la montagne, deux pâtres gardent un autre troupeau. Ce tableau mérite l'attention des amateurs, non-seulement par l'importance de sa composition, mais encore par la réunion de toutes les perfections de l'art, comme dessin, couleur et exécution. (Clavière.) (Romeyn (Guillaume Van))|Riche paysage, offrant sur le premier plan à gauche une prairie terminée par de hautes montagnes ; on y voit nombre de bestiaux, tels que boeufs, moutons et chèvres qui y sont en repos. Du côté opposé est une masse de rochers baignés par une rivière où deux vaches vont se désaltérer. Plus loin, sur le faîte de la montagne, deux pâtres gardent un autre troupeau. Ce tableau mérite l'attention des amateurs, non-seulement par l'importance de sa composition, mais encore par la réunion de toutes les perfections de l'art, comme dessin, couleur et exécution. (Clavière.)]] réalisée par Romeyn (Guillaume Van). [191]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'incendie d'un village. On y voit, sur le devant de la composition, nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans différentes attitudes, les uns à genoux et déplorant leur perte, les autres occupés à faire des paquets et à sauver les débris de leur fortune. Tableau d'un effet vrai, d'une finesse extraordinaire, et rempli de détails rendus avec esprit. (Poel (Van der))|L'incendie d'un village. On y voit, sur le devant de la composition, nombre de figures, hommes, femmes, vieillards et enfans, dans différentes attitudes, les uns à genoux et déplorant leur perte, les autres occupés à faire des paquets et à sauver les débris de leur fortune. Tableau d'un effet vrai, d'une finesse extraordinaire, et rempli de détails rendus avec esprit.]] réalisée par Poel (Van der). [192]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les ruines pittoresques d'un château fort dont la partie du milieu, ouverte en arcade, découvre dans l'éloignement d'autres monumens. Le premier plan offre une vaste plaine où l'on voit à droite un Faune qui danse avec une Nymphe, ainsi que des villageois qui gardent leurs bestiaux. Ce tableau, d'une grande dimension, n'en est pas moins recommandable par la transparence de sa couleur et la légéreté de son exécution. (Clavière.) (Poelimburg (Corneille))|Les ruines pittoresques d'un château fort dont la partie du milieu, ouverte en arcade, découvre dans l'éloignement d'autres monumens. Le premier plan offre une vaste plaine où l'on voit à droite un Faune qui danse avec une Nymphe, ainsi que des villageois qui gardent leurs bestiaux. Ce tableau, d'une grande dimension, n'en est pas moins recommandable par la transparence de sa couleur et la légéreté de son exécution. (Clavière.)]] réalisée par Poelimburg (Corneille). [196]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Léon X, les cardinaux Jules de Médicis, et Louis de Rossi. Cette belle copie, attribuée à Perin del Vague, doit fixer l'attention des amateurs, autant par le chef-d'oeuvre qu'elle rappelle d'une manière exacte, que par les portraits des grands personnages qu'elle représente, notamment celui de Léon X, le père et le protecteur des arts. (Clavière.) (Perin del Vague)|Léon X, les cardinaux Jules de Médicis, et Louis de Rossi. Cette belle copie, attribuée à Perin del Vague, doit fixer l'attention des amateurs, autant par le chef-d'oeuvre qu'elle rappelle d'une manière exacte, que par les portraits des grands personnages qu'elle représente, notamment celui de Léon X, le père et le protecteur des arts. (Clavière.)]] réalisée par Perin del Vague. [197]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et jolie femme de la plus belle carnation, représentée à mi-corps, le sein droit découvert, et retenant une belle draperie d'étoffe cramoisi ; la tête inclinée et ajustée d'un voile de gaze qui retombe sur ces sic épaules, elle semble fixer un objet avec intérêt. Morceau d'un coloris séduisant, d'une fonte admirable de couleur, et digne en tout du maître de Rubens. (Clavière.) (Otto Venius)|Une jeune et jolie femme de la plus belle carnation, représentée à mi-corps, le sein droit découvert, et retenant une belle draperie d'étoffe cramoisi ; la tête inclinée et ajustée d'un voile de gaze qui retombe sur ces sic épaules, elle semble fixer un objet avec intérêt. Morceau d'un coloris séduisant, d'une fonte admirable de couleur, et digne en tout du maître de Rubens. (Clavière.)]] réalisée par Otto Venius. [199]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une église de Flandre, éclairée de jour, et dont le milieu offre le choeur en perspective. L'exactitude de tous les détails, la dégradation sensible des plans, et une entente parfaite de couleur, feront remarquer ce précieux tableau, qui est de plus enrichi de jolies figures par David Teniers. (Neefs (Pierre))|Intérieur d'une église de Flandre, éclairée de jour, et dont le milieu offre le choeur en perspective. L'exactitude de tous les détails, la dégradation sensible des plans, et une entente parfaite de couleur, feront remarquer ce précieux tableau, qui est de plus enrichi de jolies figures par David Teniers.]] réalisée par Neefs (Pierre). [200]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un personnage de distinction, dans un riche déshabillé du règne de Louis XIV, vu jusqu'aux genoux et appuyé sur une table. Il regarde fixement un objet. Ce portrait est un chef-d'oeuvre, tant par le moëlleux de l'exécution, que par la vérité du coloris et l'imitation des étoffes. (Netscher (Constantin))|Un personnage de distinction, dans un riche déshabillé du règne de Louis XIV, vu jusqu'aux genoux et appuyé sur une table. Il regarde fixement un objet. Ce portrait est un chef-d'oeuvre, tant par le moëlleux de l'exécution, que par la vérité du coloris et l'imitation des étoffes.]] réalisée par Netscher (Constantin). [202]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de Netscher, peint par lui-même, vu jusqu'au buste, dans un riche vêtement d'étoffe couleur noisette, brodé en or et recouvert d'un manteau de même couleur, doublé en satin blanc ; il a la tête tournée de trois-quarts et ajustée de longs cheveux qui tombent en boucles sur ses épaules. Tableau aussi distingué par la beauté du coloris et le beau maniement de pinceau, que recommandable par l'artiste habile qu'il représente. (Clavière.) (Netscher (Gaspard))|Le portrait de Netscher, peint par lui-même, vu jusqu'au buste, dans un riche vêtement d'étoffe couleur noisette, brodé en or et recouvert d'un manteau de même couleur, doublé en satin blanc ; il a la tête tournée de trois-quarts et ajustée de longs cheveux qui tombent en boucles sur ses épaules. Tableau aussi distingué par la beauté du coloris et le beau maniement de pinceau, que recommandable par l'artiste habile qu'il représente. (Clavière.)]] réalisée par Netscher (Gaspard). [203]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Réunion de divers monumens parmi lesquels on distingue, sur le devant à gauche de la composition, un arc de triomphe de la plus belle architecture, décoré de statues et de forts vases en bronze dans un style étrusque. Ce précieux tableau est enrichi du sic nombre de figures indiquant le sujet de la chute de Simon le Magicien. Les ouvrages de ce peintre, peu connus dans la curiosité, méritent cependant de fixer l'attention des amateurs, et de tenir leur place à côté des meilleures productions en ce genre. (Montbeliar)|Réunion de divers monumens parmi lesquels on distingue, sur le devant à gauche de la composition, un arc de triomphe de la plus belle architecture, décoré de statues et de forts vases en bronze dans un style étrusque. Ce précieux tableau est enrichi du sic nombre de figures indiquant le sujet de la chute de Simon le Magicien. Les ouvrages de ce peintre, peu connus dans la curiosité, méritent cependant de fixer l'attention des amateurs, et de tenir leur place à côté des meilleures productions en ce genre.]] réalisée par Montbeliar. [204]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de la Hollande. Toute la partie gauche est couverte de nombre de spectateurs qui entourent un marchand d'orviétan, dont la femme distribue les papiers. Ce groupe de figures variées d'attitudes, de mouvemens et d'expressions, se détache sur un fond de muraille indiquant le dehors d'une auberge. On voit encore dans l'éloignement, à droite, quelques habitans diversement occupés à boire et à danser. Ce tableau mérite d'être distingué des autres productions de ce peintre. Il offre une composition très-capitale, remplie de détails intéressans et agréables. (Molenaer Cornille)|Un site de la Hollande. Toute la partie gauche est couverte de nombre de spectateurs qui entourent un marchand d'orviétan, dont la femme distribue les papiers. Ce groupe de figures variées d'attitudes, de mouvemens et d'expressions, se détache sur un fond de muraille indiquant le dehors d'une auberge. On voit encore dans l'éloignement, à droite, quelques habitans diversement occupés à boire et à danser. Ce tableau mérite d'être distingué des autres productions de ce peintre. Il offre une composition très-capitale, remplie de détails intéressans et agréables.]] réalisée par Molenaer Cornille. [206]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de la plus grande finesse et de choix parmi les productions de ce peintre. L'un offre un site montagneux en partie couvert d'arbres, et l'autre un port de mer. Outre nombre de bestiaux, bêtes de somme, tels que chevaux, mulets et chameaux chargés de ballots, ils sont enrichis l'un et l'autre d'une quantité prodigieuse de figures, dont la plupart, dans le costume du Levant, indiquent, dans le premier tableau, une caravane, et dans l'autre des voyageurs qui vont s'embarquer. (Meer (Jean Vander))|Deux tableaux de la plus grande finesse et de choix parmi les productions de ce peintre. L'un offre un site montagneux en partie couvert d'arbres, et l'autre un port de mer. Outre nombre de bestiaux, bêtes de somme, tels que chevaux, mulets et chameaux chargés de ballots, ils sont enrichis l'un et l'autre d'une quantité prodigieuse de figures, dont la plupart, dans le costume du Levant, indiquent, dans le premier tableau, une caravane, et dans l'autre des voyageurs qui vont s'embarquer.]] réalisée par Meer (Jean Vander). [207]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces deux tableaux, d'un détail immense, offrent le point de vue de différentes maisons et édifices au bord d'un canal, l'un par un tems d'hiver, et l'autre à l'effet d'une belle journée d'été. Contraste piquant, qui offre les amusemens et les occupations différentes des deux saisons. On ne peut offrir deux morceaux plus capitaux et plus riches de cet habile peintre. (Mans (François))|Ces deux tableaux, d'un détail immense, offrent le point de vue de différentes maisons et édifices au bord d'un canal, l'un par un tems d'hiver, et l'autre à l'effet d'une belle journée d'été. Contraste piquant, qui offre les amusemens et les occupations différentes des deux saisons. On ne peut offrir deux morceaux plus capitaux et plus riches de cet habile peintre.]] réalisée par Mans (François). [209]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque terminé à gauche par des côteaux couronnés de quelques fabriques entourées d'arbres. On voit au milieu, sur le bord d'un étang, des bestiaux conduits par une villageoise montée sur un âne. Le fond à droite présente une grande étendue de pays. Tableau d'une dimension agréable, et dont tous les détails, rendus avec autant de facilité que d'esprit, sont éclairés par un ciel chaud indiquant une belle soirée d'été. (Clavière.) (Moucheron (Frédéric))|Site pittoresque terminé à gauche par des côteaux couronnés de quelques fabriques entourées d'arbres. On voit au milieu, sur le bord d'un étang, des bestiaux conduits par une villageoise montée sur un âne. Le fond à droite présente une grande étendue de pays. Tableau d'une dimension agréable, et dont tous les détails, rendus avec autant de facilité que d'esprit, sont éclairés par un ciel chaud indiquant une belle soirée d'été. (Clavière.)]] réalisée par Moucheron (Frédéric). [211]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un lieu retiré, auprès d'une rivière limpide, Diane se prépare à se mettre au bain ; plus loin on aperçoit ses nymphes, du nombre desquelles est Calisto, dont on vient de découvrir la grossesse. Ce précieux tableau peut être comparé, pour la finesse de la touche et le piquant des effets, aux ouvrages de François Mieris. (Mieris (Guillaume Van))|Dans un lieu retiré, auprès d'une rivière limpide, Diane se prépare à se mettre au bain ; plus loin on aperçoit ses nymphes, du nombre desquelles est Calisto, dont on vient de découvrir la grossesse. Ce précieux tableau peut être comparé, pour la finesse de la touche et le piquant des effets, aux ouvrages de François Mieris.]] réalisée par Mieris (Guillaume Van). [212]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une réunion de fleurs de toutes les espèces groupées avec quelques épis de blé et des branches de mûrier chargées de leur fruit, dans un vase de terre décoré d'un bas-relief au pourtour ; il est placé dans une niche, sur une table de pierre où sont des fleurs détachées du bouquet. Des colimaçons, des chenilles, des papillons, des abeilles et divers insectes rendues sic avec une vérité surprenante, ajoutent à la richesse de ce bouquet, dont l'éclat et la fraîcheur peuvent le mettre en comparaison avec la nature. Nous l'offrons comme un des plus précieux et des plus étonnans de ce peintre recommandable. (Clavière.) (Mignon (Abraham))|Une réunion de fleurs de toutes les espèces groupées avec quelques épis de blé et des branches de mûrier chargées de leur fruit, dans un vase de terre décoré d'un bas-relief au pourtour ; il est placé dans une niche, sur une table de pierre où sont des fleurs détachées du bouquet. Des colimaçons, des chenilles, des papillons, des abeilles et divers insectes rendues sic avec une vérité surprenante, ajoutent à la richesse de ce bouquet, dont l'éclat et la fraîcheur peuvent le mettre en comparaison avec la nature. Nous l'offrons comme un des plus précieux et des plus étonnans de ce peintre recommandable. (Clavière.)]] réalisée par Mignon (Abraham). [213]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site offrant à droite un lointain de pays coupé de côteaux et de montagnes, et du côté opposé, une masse d'arbres indiquant l'entrée d'une forêt, au détour de laquelle le peintre a représenté un choc de cavalerie. Nous regardons ce tableau comme un des plus précieux de cet habile peintre de batailles : on y remarque une correction de dessin égale à la beauté du coloris et à l'esprit de la touche. Il peut se tenir, par sa finesse et l'élégance des chevaux, à côté du plus beau Ph. Wouvermans. (Meulen, (Antoine-François Vander) 1663)|Point de vue d'un site offrant à droite un lointain de pays coupé de côteaux et de montagnes, et du côté opposé, une masse d'arbres indiquant l'entrée d'une forêt, au détour de laquelle le peintre a représenté un choc de cavalerie. Nous regardons ce tableau comme un des plus précieux de cet habile peintre de batailles : on y remarque une correction de dessin égale à la beauté du coloris et à l'esprit de la touche. Il peut se tenir, par sa finesse et l'élégance des chevaux, à côté du plus beau Ph. Wouvermans.]] réalisée par Meulen, (Antoine-François Vander) 1663. [214]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition offre le sujet d'une jeune et jolie personne enlevée à l'étude par les plaisirs, représentés par sept Amours qui l'entourent. On en distingue un qui, à genoux sur des nuages, la prie à mains jointes de le suivre, tandis qu'un autre la pousse de toute sa force et l'éloigne de la table, où l'on voit l'Etude, personnifiée par une autre femme, qui la rappèle et lui montre une spère sic. Cette figure, dans un ton de demi-teinte, contraste parfaitement avec le groupe d'Amours, dont la fraîcheur exprime parfaitement l'éclat trompeur et passager des plaisirs. Cette production, intéressante du côté de la pensée et de la grâce du pinceau, fait honneur aux talens de M. Monsiau, si avantageusement connu par tant d'autres productions qui lui ont mérité l'estime et les éloges de tous les amateurs de peinture. (Clavière.) (Mr. Monsiau, (1790))|Cette composition offre le sujet d'une jeune et jolie personne enlevée à l'étude par les plaisirs, représentés par sept Amours qui l'entourent. On en distingue un qui, à genoux sur des nuages, la prie à mains jointes de le suivre, tandis qu'un autre la pousse de toute sa force et l'éloigne de la table, où l'on voit l'Etude, personnifiée par une autre femme, qui la rappèle et lui montre une spère sic. Cette figure, dans un ton de demi-teinte, contraste parfaitement avec le groupe d'Amours, dont la fraîcheur exprime parfaitement l'éclat trompeur et passager des plaisirs. Cette production, intéressante du côté de la pensée et de la grâce du pinceau, fait honneur aux talens de M. Monsiau, si avantageusement connu par tant d'autres productions qui lui ont mérité l'estime et les éloges de tous les amateurs de peinture. (Clavière.)]] réalisée par Mr. Monsiau, (1790), achetée par Desmarets au prix de 499.95 fl. [215]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, d'un aspect imposant, représente une vaste étendue de mer par une tempête ; à droite est une barque battue par les flots et prête à être engloutie avec les matelots qui la dirigent ; on voit encore au milieu un vaisseau qui va subir le même sort ; tous les détails de cette catastrophe sont éclairés d'une manière savante par un ciel chargé de nuages, à travers lesquels passe un rayon de jour qui éclaire toute la partie gauche. Ceux qui ont vu des tempêtes sur mer sauront apprécier la beauté de ce tableau dont le mérite porte à l'effroi. (Clavière.) (Loutherbourg (P.-J.))|Ce tableau, d'un aspect imposant, représente une vaste étendue de mer par une tempête ; à droite est une barque battue par les flots et prête à être engloutie avec les matelots qui la dirigent ; on voit encore au milieu un vaisseau qui va subir le même sort ; tous les détails de cette catastrophe sont éclairés d'une manière savante par un ciel chargé de nuages, à travers lesquels passe un rayon de jour qui éclaire toute la partie gauche. Ceux qui ont vu des tempêtes sur mer sauront apprécier la beauté de ce tableau dont le mérite porte à l'effroi. (Clavière.)]] réalisée par Loutherbourg (P.-J.). [216]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages ornés de figures et d'animaux ; l'un d'eux est revêtu de la signature de Pinaker. Ces deux tableaux sont facilement peints, de la couleur la plus séduisante, bien terminés ; ils peuvent tenir lieu des meilleures choses de ce genre. (artiste anonyme)|Deux paysages ornés de figures et d'animaux ; l'un d'eux est revêtu de la signature de Pinaker. Ces deux tableaux sont facilement peints, de la couleur la plus séduisante, bien terminés ; ils peuvent tenir lieu des meilleures choses de ce genre.]] réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 400 fl. [217]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages ornés de figures et d'animaux ; l'un d'eux est revêtu de la signature de Pinaker. Ces deux tableaux sont facilement peints, de la couleur la plus séduisante, bien terminés ; ils peuvent tenir lieu des meilleures choses de ce genre. (Pinaker)|Deux paysages ornés de figures et d'animaux ; l'un d'eux est revêtu de la signature de Pinaker. Ces deux tableaux sont facilement peints, de la couleur la plus séduisante, bien terminés ; ils peuvent tenir lieu des meilleures choses de ce genre.]] réalisée par Pinaker au prix de 400 fl. [218]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de quatre figures de proportion naturelle, et représentées à mi-corps. On y remarque deux joueurs, au milieu desquels est une jeune femme de la plus agréable figure, qui s'entend avec le cavalier de sa gauche pour tromper l'autre joueur qui regarde attentivement ses cartes, sans s'apercevoir qu'une vieille, derrière lui, montre par ses doigts ce qu'il a dans sa main. Ce tableau, du plus grand mérite pour la vérité des expressions, la force du coloris et la richesse des draperies, est une des productions marquantes de cet habile peintre, qui a toujours pris la nature pour guide. Il provient du cabinet de M. Maystre, négociant, de Gênes. (Le Valentin (Moïse))|Une composition de quatre figures de proportion naturelle, et représentées à mi-corps. On y remarque deux joueurs, au milieu desquels est une jeune femme de la plus agréable figure, qui s'entend avec le cavalier de sa gauche pour tromper l'autre joueur qui regarde attentivement ses cartes, sans s'apercevoir qu'une vieille, derrière lui, montre par ses doigts ce qu'il a dans sa main. Ce tableau, du plus grand mérite pour la vérité des expressions, la force du coloris et la richesse des draperies, est une des productions marquantes de cet habile peintre, qui a toujours pris la nature pour guide. Il provient du cabinet de M. Maystre, négociant, de Gênes.]] réalisée par Le Valentin (Moïse). [261]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage baigné sur la gauche par une rivière sur laquelle deux matelots conduisent une barque ; le côté opposé offre un terrain élevé où l'on voit un charriot. Petit tableau plein de goût dans la touche, et d'un effet brillant. (Kobel, d'Augsbourg)|Point de vue de paysage baigné sur la gauche par une rivière sur laquelle deux matelots conduisent une barque ; le côté opposé offre un terrain élevé où l'on voit un charriot. Petit tableau plein de goût dans la touche, et d'un effet brillant.]] réalisée par Kobel, d'Augsbourg. [263]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pittoresque, en partie couvert de grands arbres qui se détachent sur un ciel chaud indiquant une soirée d'été ; on y voit quelques moutons gardés par un pàtre, et dans l'éloignement à gauche un troupeau de boeufs. Tableau d'une touche spirituelle et d'une grande harmonie de couleur. (Klingel, (1774))|Un site pittoresque, en partie couvert de grands arbres qui se détachent sur un ciel chaud indiquant une soirée d'été ; on y voit quelques moutons gardés par un pàtre, et dans l'éloignement à gauche un troupeau de boeufs. Tableau d'une touche spirituelle et d'une grande harmonie de couleur.]] réalisée par Klingel, (1774). [267]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village traversé par une rivière et représenté à l'effet d'un clair-de-lune. Derrière une tour en ruine qui s'élève au milieu, on voit trois paysans qui se chauffent, auprès de leur maison, à un feu ardent. Morceau d'une bonne conduite de couleur. (Klass, (1778))|Point de vue d'un village traversé par une rivière et représenté à l'effet d'un clair-de-lune. Derrière une tour en ruine qui s'élève au milieu, on voit trois paysans qui se chauffent, auprès de leur maison, à un feu ardent. Morceau d'une bonne conduite de couleur.]] réalisée par Klass, (1778). [269]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un site agreste, terminé à droite par une longue chaîne de montagnes, et à gauche par un rocher près duquel s'élèvent des arbres indiquant l'entrée d'une forêt, on voit un piédestal surmonté de la figure d'un ange ailé, tenant la balance et le glaive de la justice. Du même côté est un groupe de trois figures, savoir : un paysan à genoux remerciant la justice, un militaire debout lui présentant un placet, et derrière lui une jeune femme tenant un enfant dans ses bras et ayant derrière elle un mouton ; du côté opposé un cardinal à cheval, suivi d'un jésuite, se dirige vers la forêt, et retourne la tête pour voir la justice dont l'éclat semble l'éblouir. L'inscription, tracée en caractères allemands sur le piédestal, signifie que le chemin de la vertu est brillant comme le jour, et celui du vice obscur comme la nuit. Tableau curieux sous le rapport de l'art comme sous celui de l'allégorie. (de Bellegarde.) (Jardin (Carles du))|Au milieu d'un site agreste, terminé à droite par une longue chaîne de montagnes, et à gauche par un rocher près duquel s'élèvent des arbres indiquant l'entrée d'une forêt, on voit un piédestal surmonté de la figure d'un ange ailé, tenant la balance et le glaive de la justice. Du même côté est un groupe de trois figures, savoir : un paysan à genoux remerciant la justice, un militaire debout lui présentant un placet, et derrière lui une jeune femme tenant un enfant dans ses bras et ayant derrière elle un mouton ; du côté opposé un cardinal à cheval, suivi d'un jésuite, se dirige vers la forêt, et retourne la tête pour voir la justice dont l'éclat semble l'éblouir. L'inscription, tracée en caractères allemands sur le piédestal, signifie que le chemin de la vertu est brillant comme le jour, et celui du vice obscur comme la nuit. Tableau curieux sous le rapport de l'art comme sous celui de l'allégorie. (de Bellegarde.)]] réalisée par Jardin (Carles du). [277]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village auprès d'une rivière et représenté à l'effet d'un clair-de-lune. Entre autres détails de ce joli tableau on remarque sur le devant plusieurs villageois qui se chauffent auprès d'un feu qu'ils viennent d'allumer. Echantillon précieux de ce peintre, dont il est difficile de se procurer des ouvrages, puisqu'il a toujours travaillé à Naples pour de riches amateurs qui les conservent avec soin. (Hackert, (Philippe) de Naples)|Point de vue d'un village auprès d'une rivière et représenté à l'effet d'un clair-de-lune. Entre autres détails de ce joli tableau on remarque sur le devant plusieurs villageois qui se chauffent auprès d'un feu qu'ils viennent d'allumer. Echantillon précieux de ce peintre, dont il est difficile de se procurer des ouvrages, puisqu'il a toujours travaillé à Naples pour de riches amateurs qui les conservent avec soin.]] réalisée par Hackert, (Philippe) de Naples. [278]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux intérieurs enrichis de figures. Dans l'un on voit une femme qui met les culottes de son mari, et dans l'autre un médecin qui déclare la grossesse d'une femme ; nouvelle qui paraît étonner et affliger son mari. Ces deux compositions, aussi agréables que plaisantes, offrent une bonne conduite de couleur, et des détails rendus avec soin. (Hoormans)|Deux intérieurs enrichis de figures. Dans l'un on voit une femme qui met les culottes de son mari, et dans l'autre un médecin qui déclare la grossesse d'une femme ; nouvelle qui paraît étonner et affliger son mari. Ces deux compositions, aussi agréables que plaisantes, offrent une bonne conduite de couleur, et des détails rendus avec soin.]] réalisée par Hoormans, achetée par Destouches au prix de 60 fl. [280]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre scène familière. On y voit un jeune homme, dans le costume hollandais, à la porte de son vestibule, et amusant, par ses propos, une marchande de poisson à qui il vient d'en dérober un qu'il tient de la main gauche, ce qui fait rire la servante qui, un genou en terre, avec son plat, attend la fin de la dispute. Ce tableau, d'une belle couleur et d'un pinceau large et moelleux, est aussi d'un effet piquant, dans le style de Pierre Dehooge. (Heugterveld)|Autre scène familière. On y voit un jeune homme, dans le costume hollandais, à la porte de son vestibule, et amusant, par ses propos, une marchande de poisson à qui il vient d'en dérober un qu'il tient de la main gauche, ce qui fait rire la servante qui, un genou en terre, avec son plat, attend la fin de la dispute. Ce tableau, d'une belle couleur et d'un pinceau large et moelleux, est aussi d'un effet piquant, dans le style de Pierre Dehooge.]] réalisée par Heugterveld. [281]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur, cinq figures, femmes et hommes, sont autour d'une table où ils viennent de prendre leur repas. Ce tableau, qui sort du cabinet de M. Bellegarde, où il a toujours passé pour être du peintre auquel nous l'attribuons, est d'un pinceau suave et d'une belle entente de clair-obscur. (Heugterveld)|Dans un intérieur, cinq figures, femmes et hommes, sont autour d'une table où ils viennent de prendre leur repas. Ce tableau, qui sort du cabinet de M. Bellegarde, où il a toujours passé pour être du peintre auquel nous l'attribuons, est d'un pinceau suave et d'une belle entente de clair-obscur.]] réalisée par Heugterveld au prix de 42 fl. [283]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des débris de déjeûners splendides groupés avec art sur des tables chargées de divers vases en argent, qui forment, avec des verres, des couteaux et autres ustensiles de ménage, les plus riches accessoires. La parfaite imitation de la nature dans tous les détails, l'union harmonieuse des couleurs, et une touche facile et légère doivent fixer l'attention des curieux sur ces deux tableaux dignes de décorer une belle salle à manger. (Heem (David de))|Des débris de déjeûners splendides groupés avec art sur des tables chargées de divers vases en argent, qui forment, avec des verres, des couteaux et autres ustensiles de ménage, les plus riches accessoires. La parfaite imitation de la nature dans tous les détails, l'union harmonieuse des couleurs, et une touche facile et légère doivent fixer l'attention des curieux sur ces deux tableaux dignes de décorer une belle salle à manger.]] réalisée par Heem (David de). [286]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets agréables : le Jugement de Pâris et la Danse des Grâces devant Vénus et l'Amour. Ces deux jolis tableaux, d'une dimension agréable, offrent un coloris suave et argentin, principalement dans les figures, qui ressortent avec vigueur sur un fond de paysage sacrifié avec art pour les faire valoir. (Hoet (Gérard))|Deux sujets agréables : le Jugement de Pâris et la Danse des Grâces devant Vénus et l'Amour. Ces deux jolis tableaux, d'une dimension agréable, offrent un coloris suave et argentin, principalement dans les figures, qui ressortent avec vigueur sur un fond de paysage sacrifié avec art pour les faire valoir.]] réalisée par Hoet (Gérard). [288]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un costume hollandais, représenté assis et appuyé sur une table où sont les débris d'un repas groupés avec un violon et un réchaud de feu, François Hals, la tête couverte d'un chapeau orné de plumes, et ses cheveux tombant négligemment sur ses épaules, tient un verre qu'il regarde en chantant. Ce portrait, d'une grande force de couleur et de la plus vive expression, prouve en faveur du grand talent de son auteur, que Vandick plaçait au premier rang des peintres en ce genre. (Hals (François))|Dans un costume hollandais, représenté assis et appuyé sur une table où sont les débris d'un repas groupés avec un violon et un réchaud de feu, François Hals, la tête couverte d'un chapeau orné de plumes, et ses cheveux tombant négligemment sur ses épaules, tient un verre qu'il regarde en chantant. Ce portrait, d'une grande force de couleur et de la plus vive expression, prouve en faveur du grand talent de son auteur, que Vandick plaçait au premier rang des peintres en ce genre.]] réalisée par Hals (François). [290]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vaste étendue de pays, offrant à droite un chemin escarpé pratiqué dans un rocher d'où sort une source d'eau qui tombe en cascade, et forme sur le devant une rivière près de laquelle s'élèvent deux grands arbres dont le feuillé se détache légèrement sur un beau ciel artistement nuagé, et servent de repoussoir le plus heureux à un lointain de plaines, côteaux et montagnes, qui forme le point de vue opposé. J. Lingelbac l'a enrichi de plusieurs figures, parmi lesquelles on distingue une dame à cheval, à qui un voyageur indique le chemin. Cette production capitale réunit à une touche facile une dégradation savante dans les plans, une grande harmonie et l'effet brillant du soleil, que cet habile peintre de paysage a toujours rendu avec perfection. Ce tableau provient du cabinet de M. Cramer, colonel hollandais. (Hakkert (Jean))|Une vaste étendue de pays, offrant à droite un chemin escarpé pratiqué dans un rocher d'où sort une source d'eau qui tombe en cascade, et forme sur le devant une rivière près de laquelle s'élèvent deux grands arbres dont le feuillé se détache légèrement sur un beau ciel artistement nuagé, et servent de repoussoir le plus heureux à un lointain de plaines, côteaux et montagnes, qui forme le point de vue opposé. J. Lingelbac l'a enrichi de plusieurs figures, parmi lesquelles on distingue une dame à cheval, à qui un voyageur indique le chemin. Cette production capitale réunit à une touche facile une dégradation savante dans les plans, une grande harmonie et l'effet brillant du soleil, que cet habile peintre de paysage a toujours rendu avec perfection. Ce tableau provient du cabinet de M. Cramer, colonel hollandais.]] réalisée par Hakkert (Jean). [292]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'après les renseignemens qui nous ont été donnés, cette composition capitale, de dix figures vues en pied et de grandeur naturelle, représente Henri VIII avec les principaux seigneurs de sa cour. On ne sait à quel trait de la vie de ce prince il a voulu faire allusion, en introduisant dans son sujet Moïse et Aaron, dont la baguette, changée en serpent, effraie ce prince, que l'on voit assis sur son trône, le sceptre à la main ; mais les noms et les dates ci-après, savoir : Jean, seigneur de Polisy, 1537 ; Gaucher, seigneur de Vanlay, âgé de vingt-huit ans ; et Guillaume de Meteville, chevalier, qui sont sur les plis des riches draperies de Moïse et d'Aaron, pourront donner la clé de ce sujet aux savans ; quant à nous, nous devons nous borner à présenter ce tableau comme une des productions capitales de ce peintre célèbre, dont les ouvrages méritent d'être appréciés, autant par leur grande rareté que par la beauté de la couleur et leur extrême fini. Ce beau tableau est sorti, suivant les renseignemens qui nous ont été donnés, des collections des rois de Sardaigne. (Holbeen, (Jean) 1537)|D'après les renseignemens qui nous ont été donnés, cette composition capitale, de dix figures vues en pied et de grandeur naturelle, représente Henri VIII avec les principaux seigneurs de sa cour. On ne sait à quel trait de la vie de ce prince il a voulu faire allusion, en introduisant dans son sujet Moïse et Aaron, dont la baguette, changée en serpent, effraie ce prince, que l'on voit assis sur son trône, le sceptre à la main ; mais les noms et les dates ci-après, savoir : Jean, seigneur de Polisy, 1537 ; Gaucher, seigneur de Vanlay, âgé de vingt-huit ans ; et Guillaume de Meteville, chevalier, qui sont sur les plis des riches draperies de Moïse et d'Aaron, pourront donner la clé de ce sujet aux savans ; quant à nous, nous devons nous borner à présenter ce tableau comme une des productions capitales de ce peintre célèbre, dont les ouvrages méritent d'être appréciés, autant par leur grande rareté que par la beauté de la couleur et leur extrême fini. Ce beau tableau est sorti, suivant les renseignemens qui nous ont été donnés, des collections des rois de Sardaigne.]] réalisée par Holbeen, (Jean) 1537. [295]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une brasserie. Sur le devant sont deux hommes et une femme qui parlent à deux ouvriers, dont un est vu par le dos ; divers ustensiles forment une grande richesse sur le premier plan de ce tableau qui, à la plus grande finesse d'exécution, joint une forte couleur et une entente parfaite de clair obscur. (Graat (Bernard) 1696)|Intérieur d'une brasserie. Sur le devant sont deux hommes et une femme qui parlent à deux ouvriers, dont un est vu par le dos ; divers ustensiles forment une grande richesse sur le premier plan de ce tableau qui, à la plus grande finesse d'exécution, joint une forte couleur et une entente parfaite de clair obscur.]] réalisée par Graat (Bernard) 1696, achetée par [[Dumais [?]]] au prix de 36 fl. [300]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Jupiter et Antiope. Cette princesse est à l'entrée d'une grotte, couchée sur de riches étoffes. Entièrement nue et livrée au sommeil, elle offre tous ses charmes à la vue de Jupiter métamorphosé en satyre, qui relève une draperie qui la couvrait ; à droite on voit encore l'Amour qui plane dans les airs. Cette composition gracieuse offre autant de force dans le coloris que de facilité dans l'exécution, et est digne de décorer une belle galerie (Clavière). (Giordano (Lucas))|Le sujet de Jupiter et Antiope. Cette princesse est à l'entrée d'une grotte, couchée sur de riches étoffes. Entièrement nue et livrée au sommeil, elle offre tous ses charmes à la vue de Jupiter métamorphosé en satyre, qui relève une draperie qui la couvrait ; à droite on voit encore l'Amour qui plane dans les airs. Cette composition gracieuse offre autant de force dans le coloris que de facilité dans l'exécution, et est digne de décorer une belle galerie (Clavière).]] réalisée par Giordano (Lucas) au prix de 1200 fl. [305]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de fabriques et de figures. Le seul aspect de ce tableau peint d'une manière aussi savante que poétique, donne une idée des sites de la Grèce, et prouve mieux que tous les éloges possibles le grand talent de son auteur. Il a toujours passé dans le cabinet d'où il sort pour être un des plus beaux de ce maître. (Bourdon (S))|Paysage orné de fabriques et de figures. Le seul aspect de ce tableau peint d'une manière aussi savante que poétique, donne une idée des sites de la Grèce, et prouve mieux que tous les éloges possibles le grand talent de son auteur. Il a toujours passé dans le cabinet d'où il sort pour être un des plus beaux de ce maître.]] réalisée par Bourdon (S). [341]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage, auprès d'une hutte en paille, on voit un chasseur à cheval demandant son chemin à un villageois qui est assis sur l'herbe ; derrière ce groupe est un paysan qui souffle dans une corne. Tableau clair et argentin dans le goût de Nicolas Berghem. (Fasseyns (le Chevalier))|Dans un paysage, auprès d'une hutte en paille, on voit un chasseur à cheval demandant son chemin à un villageois qui est assis sur l'herbe ; derrière ce groupe est un paysan qui souffle dans une corne. Tableau clair et argentin dans le goût de Nicolas Berghem.]] réalisée par Fasseyns (le Chevalier). [350]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une galerie décorée de plusieurs tableaux par différens maîtres. On y voit, à droite sur le devant, trois personnages, dont un en manteau rouge, qui regarde un tableau. Morceau agréable par ses détails et le brillant de son coloris. (Franck (François))|L'intérieur d'une galerie décorée de plusieurs tableaux par différens maîtres. On y voit, à droite sur le devant, trois personnages, dont un en manteau rouge, qui regarde un tableau. Morceau agréable par ses détails et le brillant de son coloris.]] réalisée par Franck (François), achetée par Levi au prix de 81.5 fl. [352]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Précieux tableau de paysage offrant à droite un massif d'arbres en opposition avec un joli lointain de plaines et de montagnes. Sur le devant à gauche, est un groupe de figures indiquant le sujet de Tancrède et Clorinde ; petit tableau dans le style d'Adam Elzheimer. (Elzheimer (Adam))|Précieux tableau de paysage offrant à droite un massif d'arbres en opposition avec un joli lointain de plaines et de montagnes. Sur le devant à gauche, est un groupe de figures indiquant le sujet de Tancrède et Clorinde ; petit tableau dans le style d'Adam Elzheimer.]] réalisée par Elzheimer (Adam). [353]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le baptême de Jésus-Christ par St. Jean sur le bord du Jourdain. Le Père Eternel est dans une gloire entourée de chérubins, et le Saint-Esprit plane sur la tête du Christ. Ces figures, ainsi que tous les autres détails du sujet, ressortent sur un fond d'albâtre dont les accidens naturels offrent un lointain de rochers et de montagnes. Morceau du plus précieux fini, cachet ordinaire des ouvrages de ce peintre. (Elzheimer (Adam))|Le baptême de Jésus-Christ par St. Jean sur le bord du Jourdain. Le Père Eternel est dans une gloire entourée de chérubins, et le Saint-Esprit plane sur la tête du Christ. Ces figures, ainsi que tous les autres détails du sujet, ressortent sur un fond d'albâtre dont les accidens naturels offrent un lointain de rochers et de montagnes. Morceau du plus précieux fini, cachet ordinaire des ouvrages de ce peintre.]] réalisée par Elzheimer (Adam). [354]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche paysage traversé dans toute son étendue par une rivière que deux villageoises viennent de passer à gué avec leurs bestiaux. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue encore plusieurs voyageurs, dont une jeune femme en charrette qui se dirige dans un chemin pratiqué près d'un rocher. Nous fixerons l'attention des amateurs sur cette belle production d'un de nos plus habiles peintres modernes ; elle joint à une grande fraîcheur de ton et à une transparence de couleur admirable, une étude parfaite dans les animaux. Feu monsieur de Clavière en faisait le plus grand cas et lui avait donné une place honorable dans son cabinet. (Demarne (M.))|Riche paysage traversé dans toute son étendue par une rivière que deux villageoises viennent de passer à gué avec leurs bestiaux. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue encore plusieurs voyageurs, dont une jeune femme en charrette qui se dirige dans un chemin pratiqué près d'un rocher. Nous fixerons l'attention des amateurs sur cette belle production d'un de nos plus habiles peintres modernes ; elle joint à une grande fraîcheur de ton et à une transparence de couleur admirable, une étude parfaite dans les animaux. Feu monsieur de Clavière en faisait le plus grand cas et lui avait donné une place honorable dans son cabinet.]] réalisée par Demarne (M.). [355]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de la Vierge. Elle est assise au pied d'un grand arbre, tenant l'enfant Jésus sur ses genoux et lui donnant à tetter ; près d'elle on voit Saint Joseph en contemplation devant le Sauveur du monde. Cette scène intéressante est représentée à l'effet de la nuit, et éclairée d'une manière aussi magique que vraie par un sic lanterne suspendue à un arbre. Ce tableau, d'une exécution précieuse, à l'imitation de Vanderwerf, offre une des productions marquantes de cet habile peintre. (Dictrich (Christian-Guillaume-Ernest))|Un repos de la Vierge. Elle est assise au pied d'un grand arbre, tenant l'enfant Jésus sur ses genoux et lui donnant à tetter ; près d'elle on voit Saint Joseph en contemplation devant le Sauveur du monde. Cette scène intéressante est représentée à l'effet de la nuit, et éclairée d'une manière aussi magique que vraie par un sic lanterne suspendue à un arbre. Ce tableau, d'une exécution précieuse, à l'imitation de Vanderwerf, offre une des productions marquantes de cet habile peintre.]] réalisée par Dictrich (Christian-Guillaume-Ernest). [356]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une galerie de la plus riche architecture, avec colonnes et pilastres en marbre veiné ; elle est ornée de nombre de tableaux de différens genres. Le peintre a placé sur le devant deux figures, l'une caractérisant la peinture, et l'autre le commerce protégeant les arts. Les ouvrages de Van Delen sont très-rares ; les auteurs qui ont écrit sur la peinture, et notamment Corneille de Bie, le citent comme un des artistes le plus habile dans son genre. Nous pensons que le tableau que nous venons de décrire doit suffire pour confirmer cet éloge, et qu'il est digne de tenir une place distinguée dans les plus beaux cabinets ; il provient de celui de monsieur de Bellegarde. (Delen (Thierry Van))|L'intérieur d'une galerie de la plus riche architecture, avec colonnes et pilastres en marbre veiné ; elle est ornée de nombre de tableaux de différens genres. Le peintre a placé sur le devant deux figures, l'une caractérisant la peinture, et l'autre le commerce protégeant les arts. Les ouvrages de Van Delen sont très-rares ; les auteurs qui ont écrit sur la peinture, et notamment Corneille de Bie, le citent comme un des artistes le plus habile dans son genre. Nous pensons que le tableau que nous venons de décrire doit suffire pour confirmer cet éloge, et qu'il est digne de tenir une place distinguée dans les plus beaux cabinets ; il provient de celui de monsieur de Bellegarde.]] réalisée par Delen (Thierry Van). [357]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau offre le sujet de la chute de Saint Paul, qui a été traité par Rubens avec la fougue et le talent qui lui sont connus. Diepenbéke, un de ses meilleurs élèves, pénétré de la beauté de cette production, l'a traité ici en petit, et l'on peut dire, sans crainte d'être contredit, qu'on ne peut offrir une réminiscence plus vraie d'un des chefs-d'oeuvre de l'école flamande. (Diepenbeke (Abraham Van))|Ce précieux tableau offre le sujet de la chute de Saint Paul, qui a été traité par Rubens avec la fougue et le talent qui lui sont connus. Diepenbéke, un de ses meilleurs élèves, pénétré de la beauté de cette production, l'a traité ici en petit, et l'on peut dire, sans crainte d'être contredit, qu'on ne peut offrir une réminiscence plus vraie d'un des chefs-d'oeuvre de l'école flamande.]] réalisée par Diepenbeke (Abraham Van). [358]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de huit figures, proportion de nature, vues à mi-corps, offre le sujet de Jésus-Christ montant au Calvaire. Affaissé sous le poids de sa croix, les yeux baignés de pleurs et le visage couvert des gouttes de sang qui tombent de son front, il conserve dans ses traits toute la dignité de son essence divine. Il est suivi de sa mère, de la Madeleine et de Saint-Jean, dont les caractères de douleur et de noblesse contrastent d'une manière énergique avec les figures des bourreaux qui forcent le Christ à marcher. La seule inspection de ce tableau fera connaître, plus que tous les éloges possibles, les beautés rassemblées dans ce chef-d'oeuvre de pensée, d'exécution et de coloris, et l'on peut dire que dans ce tableau, l'art le dispute à la nature. (Dyck (Antoine Van))|Cette composition de huit figures, proportion de nature, vues à mi-corps, offre le sujet de Jésus-Christ montant au Calvaire. Affaissé sous le poids de sa croix, les yeux baignés de pleurs et le visage couvert des gouttes de sang qui tombent de son front, il conserve dans ses traits toute la dignité de son essence divine. Il est suivi de sa mère, de la Madeleine et de Saint-Jean, dont les caractères de douleur et de noblesse contrastent d'une manière énergique avec les figures des bourreaux qui forcent le Christ à marcher. La seule inspection de ce tableau fera connaître, plus que tous les éloges possibles, les beautés rassemblées dans ce chef-d'oeuvre de pensée, d'exécution et de coloris, et l'on peut dire que dans ce tableau, l'art le dispute à la nature.]] réalisée par Dyck (Antoine Van). [359]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous les voûtes d'un énorme rocher dont le pied est baigné par une rivière de l'eau la plus limpide, on distingue diverses ruines annonçant les débris d'un temple à Bacchus dont on voit encore la statue sur un piédestal, auprès duquel est un bas-relief, sujet de Sylène sur sa monture. A gauche est un joli groupe de quatre figures parmi lesquelles on remarque un homme à cheval qui regarde la statue. Ce groupe est éclairé par le jour qui vient du même côté par deux ouvertures pratiquées dans le rocher, et à travers lesquelles on apperçoit sic un lointain de côteaux et de montagnes. Tableau d'une belle couleur, d'une grande harmonie, d'un effet piquant, et d'un pinceau précieux, égal à celui de C. Poelimburg (de Clavière). (Cuylenborch, (A.) 1648)|Sous les voûtes d'un énorme rocher dont le pied est baigné par une rivière de l'eau la plus limpide, on distingue diverses ruines annonçant les débris d'un temple à Bacchus dont on voit encore la statue sur un piédestal, auprès duquel est un bas-relief, sujet de Sylène sur sa monture. A gauche est un joli groupe de quatre figures parmi lesquelles on remarque un homme à cheval qui regarde la statue. Ce groupe est éclairé par le jour qui vient du même côté par deux ouvertures pratiquées dans le rocher, et à travers lesquelles on apperçoit sic un lointain de côteaux et de montagnes. Tableau d'une belle couleur, d'une grande harmonie, d'un effet piquant, et d'un pinceau précieux, égal à celui de C. Poelimburg (de Clavière).]] réalisée par Cuylenborch, (A.) 1648. [361]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une forêt traversée par une rivière. On y voit sur le devant Vénus qui veut retenir Adonis sur le point de partir pour la chasse ; l'Amour est auprès d'eux endormi sur de riches draperies. Ces belles figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage dont tous les détails, rendus avec une exactitude scrupuleuse et une vérité surprenante, offrent encore la plus brillante couleur. (Clerck (H. de))|L'intérieur d'une forêt traversée par une rivière. On y voit sur le devant Vénus qui veut retenir Adonis sur le point de partir pour la chasse ; l'Amour est auprès d'eux endormi sur de riches draperies. Ces belles figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage dont tous les détails, rendus avec une exactitude scrupuleuse et une vérité surprenante, offrent encore la plus brillante couleur.]] réalisée par Clerck (H. de). [362]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli site de paysage traversé par une rivière et terminé sur la rive opposée par un massif d'arbres dont les feuilles se détachent vigoureusement sur un beau fond de montagnes. Le devant offre un terrain occupé sur la droite par deux grands arbres. On voit encore, sur différens plans, des petites figures éclairées d'une manière piquante et qui contribuent au brillant de ce précieux tableau, qui peut rivaliser d'effet et de ton avec les ouvrages de Claude Lorrain. (Courtois (Jacques))|Joli site de paysage traversé par une rivière et terminé sur la rive opposée par un massif d'arbres dont les feuilles se détachent vigoureusement sur un beau fond de montagnes. Le devant offre un terrain occupé sur la droite par deux grands arbres. On voit encore, sur différens plans, des petites figures éclairées d'une manière piquante et qui contribuent au brillant de ce précieux tableau, qui peut rivaliser d'effet et de ton avec les ouvrages de Claude Lorrain.]] réalisée par Courtois (Jacques). [363]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Minerve inspirant la peinture et la sculture sic, personnifiées par une jeune femme assise près d'un piédestal surmonté d'un vase ; elle tient un tableau et a près d'elle un buste, une palette et des dessins. Ces deux figures se détachent sur un fond de paysage où l'on voit divers monumens de la plus belle architecture. Les ouvrages de Carlier, qui fut un des meilleurs élèves de Bertholes Flamaël, sont très-rares ; celui que nous venons de décrire joint à la correction du dessin, une grande fermeté d'exécution ainsi qu'un excellent ton de couleur. (Carlier)|Le sujet de Minerve inspirant la peinture et la sculture sic, personnifiées par une jeune femme assise près d'un piédestal surmonté d'un vase ; elle tient un tableau et a près d'elle un buste, une palette et des dessins. Ces deux figures se détachent sur un fond de paysage où l'on voit divers monumens de la plus belle architecture. Les ouvrages de Carlier, qui fut un des meilleurs élèves de Bertholes Flamaël, sont très-rares ; celui que nous venons de décrire joint à la correction du dessin, une grande fermeté d'exécution ainsi qu'un excellent ton de couleur.]] réalisée par Carlier. [364]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vue du côté de Schevelling. Toute la partie droite est occupée par des dunes qui se prolongent jusques vers la gauche de la composition, où l'on distingue une grande étendue de mer chargée de plusieurs bâtimens à voiles. Tout le rivage est couvert de figures de matelots et pêcheurs qui étalent différens poissons sur le sable. On voit encore, en troisième plan, une voiture attelée de deux chevaux, dans laquelle est un personnage de distinction qui donne des ordres à son domestique. Ce tableau, d'un effet vrai comme la nature, est d'une richesse de détails qui le classe parmi les productions les plus capitales de cet excellent peintre. (Bout (Pierre) 1665)|Une vue du côté de Schevelling. Toute la partie droite est occupée par des dunes qui se prolongent jusques vers la gauche de la composition, où l'on distingue une grande étendue de mer chargée de plusieurs bâtimens à voiles. Tout le rivage est couvert de figures de matelots et pêcheurs qui étalent différens poissons sur le sable. On voit encore, en troisième plan, une voiture attelée de deux chevaux, dans laquelle est un personnage de distinction qui donne des ordres à son domestique. Ce tableau, d'un effet vrai comme la nature, est d'une richesse de détails qui le classe parmi les productions les plus capitales de cet excellent peintre.]] réalisée par Bout (Pierre) 1665. [365]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec rivière. A droite, sur le premier plan, est un cavalier en manteau rouge, qui tient son cheval, et deux autres hommes qui attendent l'arrivée du batelier qui est encore à l'autre bord. Ce groupe se détache avec vigueur sous un ciel clair et argentin annonçant une belle soirée d'été. Tableau facilement touché et d'un effet aussi vrai qu'agréable. (Bloemaert (Abraham))|Paysage avec rivière. A droite, sur le premier plan, est un cavalier en manteau rouge, qui tient son cheval, et deux autres hommes qui attendent l'arrivée du batelier qui est encore à l'autre bord. Ce groupe se détache avec vigueur sous un ciel clair et argentin annonçant une belle soirée d'été. Tableau facilement touché et d'un effet aussi vrai qu'agréable.]] réalisée par Bloemaert (Abraham), achetée par Galent au prix de 27 fl. [366]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une grande étendue de pays où s'élève au milieu une montagne surmontée des ruines d'un ancien monument, et au bas de laquelle est un chemin frappé par le soleil. Il est enrichi de plusieurs figures de voyageurs, dont une femme montée sur un cheval gris et tennat sic un parasol ouvert pour se garantir de la chaleur. Ce tableau, d'un effet harmonieux et d'une représentation exacte de la nature, joint à une exécution facile et brillante, une intelligence parfaite du clair obscur. (Both (Jean))|Point de vue d'une grande étendue de pays où s'élève au milieu une montagne surmontée des ruines d'un ancien monument, et au bas de laquelle est un chemin frappé par le soleil. Il est enrichi de plusieurs figures de voyageurs, dont une femme montée sur un cheval gris et tennat sic un parasol ouvert pour se garantir de la chaleur. Ce tableau, d'un effet harmonieux et d'une représentation exacte de la nature, joint à une exécution facile et brillante, une intelligence parfaite du clair obscur.]] réalisée par Both (Jean). [367]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site au bord de la mer. A droite est un bâtiment considérable indiquant la douane. On y voit cinq figures, parmi lesquelles on distingue un Maure qui parle au maître ; nombre d'autres détails, tels que bagages, tonneaux, malles, ainsi que plusieurs forçats diversement occupés, forment une grande richesse dans ce tableau, qui est d'une forte couleur, et dont la touche et la composition rappellent les beaux ouvrages de Nicolas Berghem, dont il fut un des meilleurs élèves. (Begyn, (Abraham) 1659)|Point de vue d'un site au bord de la mer. A droite est un bâtiment considérable indiquant la douane. On y voit cinq figures, parmi lesquelles on distingue un Maure qui parle au maître ; nombre d'autres détails, tels que bagages, tonneaux, malles, ainsi que plusieurs forçats diversement occupés, forment une grande richesse dans ce tableau, qui est d'une forte couleur, et dont la touche et la composition rappellent les beaux ouvrages de Nicolas Berghem, dont il fut un des meilleurs élèves.]] réalisée par Begyn, (Abraham) 1659. [368]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une grande étendue de mer à l'effet d'un tems orageux. On y distingue, sur la droite, trois bâtimens battus par la tempête, et à gauche un énorme rocher contre lequel les eaux viennent se briser. Un ciel chargé de nuages éclaire cette scène d'horreur d'une manière savante et pittoresque. Ce magnifique ouvrage, dont on ne peut analyser toutes les perfections, est une nouvelle preuve des talens de ce grand peintre, qui a su représenter la nature dans les effets les plus difficiles : la couleur des eaux et leur mouvement font illusion ; généralement son exécution large et précieuse contribue à le présenter comme un chef-d'oeuvre de peinture digne de faire l'ornement du plus beau cabinet (Clavière). (Backuisen (Louis))|Point de vue d'une grande étendue de mer à l'effet d'un tems orageux. On y distingue, sur la droite, trois bâtimens battus par la tempête, et à gauche un énorme rocher contre lequel les eaux viennent se briser. Un ciel chargé de nuages éclaire cette scène d'horreur d'une manière savante et pittoresque. Ce magnifique ouvrage, dont on ne peut analyser toutes les perfections, est une nouvelle preuve des talens de ce grand peintre, qui a su représenter la nature dans les effets les plus difficiles : la couleur des eaux et leur mouvement font illusion ; généralement son exécution large et précieuse contribue à le présenter comme un chef-d'oeuvre de peinture digne de faire l'ornement du plus beau cabinet (Clavière).]] réalisée par Backuisen (Louis). [369]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet intéressant d'Eliezer, économe d'Abraham, rencontrant Rébecca au puits avec ses compagnes, et lui donnant les présens dont Abraham l'avait chargé. Ces deux personnages sont au milieu du tableau, derrière Éliezer est un nègre qui tient la cassette où sont les bijoux, et plus loin, du même côté, les gens de la suite. En opposition on voit à la droite, sur un plan reculé, les compagnes de Rébecca qui regardent cette scène avec attention. Ce tableau, clair et vigoureux, est aussi de cette précieuse touche ordinaire à ce peintre. (Bréemberg (Bartholomé))|Le sujet intéressant d'Eliezer, économe d'Abraham, rencontrant Rébecca au puits avec ses compagnes, et lui donnant les présens dont Abraham l'avait chargé. Ces deux personnages sont au milieu du tableau, derrière Éliezer est un nègre qui tient la cassette où sont les bijoux, et plus loin, du même côté, les gens de la suite. En opposition on voit à la droite, sur un plan reculé, les compagnes de Rébecca qui regardent cette scène avec attention. Ce tableau, clair et vigoureux, est aussi de cette précieuse touche ordinaire à ce peintre.]] réalisée par Bréemberg (Bartholomé). [370]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie enrichi de ruines. Tous les premiers plans sont couverts de figures de femmes indiquant un repos des nymphes de Diane ; à droite, près des ruines, ont sic voit sur un tertre élevé, une des nymphes qui met une couronne sur la tête d'une de ses compagnes ; à gauche, deux autres, couchées sur le gazon, se prodiguent les caresses de l'amitié. Ce tableau, précieux dans tous ses détails, est aussi d'une couleur très-brillante. (Bréemberg (Bartholomé))|Un site d'Italie enrichi de ruines. Tous les premiers plans sont couverts de figures de femmes indiquant un repos des nymphes de Diane ; à droite, près des ruines, ont sic voit sur un tertre élevé, une des nymphes qui met une couronne sur la tête d'une de ses compagnes ; à gauche, deux autres, couchées sur le gazon, se prodiguent les caresses de l'amitié. Ce tableau, précieux dans tous ses détails, est aussi d'une couleur très-brillante.]] réalisée par Bréemberg (Bartholomé). [371]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site couvert d'arbres auprès d'un rocher, d'où sort une source d'eau qui forme une rivière sur le premier plan à droite. Cette partie est en opposition avec un lointain de côteaux et de montagnes d'un effet heureux de perspective. Rottenhamer a placé au milieu de la composition deux figures, sujet de Céphale et Procris. On ne peut offrir un tableau plus séduisant pour la finesse et le brillant du coloris. (Bril (Paul))|Point de vue d'un site couvert d'arbres auprès d'un rocher, d'où sort une source d'eau qui forme une rivière sur le premier plan à droite. Cette partie est en opposition avec un lointain de côteaux et de montagnes d'un effet heureux de perspective. Rottenhamer a placé au milieu de la composition deux figures, sujet de Céphale et Procris. On ne peut offrir un tableau plus séduisant pour la finesse et le brillant du coloris.]] réalisée par Bril (Paul). [372]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet allégorique aux quatre saisons, représentées sous différentes figures, femmes et enfans, portant les productions de chacune d'elles. Tableau de la touche précieuse de Breughels, pour le paysage ; de Franck, pour les figures ; et pour les autres détails, de Van Kessel. (Breughels)|Sujet allégorique aux quatre saisons, représentées sous différentes figures, femmes et enfans, portant les productions de chacune d'elles. Tableau de la touche précieuse de Breughels, pour le paysage ; de Franck, pour les figures ; et pour les autres détails, de Van Kessel.]] réalisée par Breughels. [373]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque, offrant à droite un massif d'arbres et du côté opposé un lointain de rochers et montagnes. Il est enrichi sur le devant de deux figures, sujet de Pyrame et Thysbé, de la main de Rottenhamer. Ce joli tableau est un chef-d'oeuvre d'exécution, par le fini précieux et la vérité de tous ses détails. (Breughels)|Site pittoresque, offrant à droite un massif d'arbres et du côté opposé un lointain de rochers et montagnes. Il est enrichi sur le devant de deux figures, sujet de Pyrame et Thysbé, de la main de Rottenhamer. Ce joli tableau est un chef-d'oeuvre d'exécution, par le fini précieux et la vérité de tous ses détails.]] réalisée par Breughels. [374]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, au dessus de tout éloge et d'une richesse égale à la beauté de la couleur et au précieux de l'exécution, offre de plus l'avantage de réunir les talens de trois peintres distingués chacun dans son genre. Van Balen y a placé plusieurs figures indiquant un sujet allégorique aux quatre élémens. Elles ressortent avec vigueur sur un fond d'arbres, et leur éclat ne nuit en rien à la vivacité et au brillant de tous les autres détails, tels qu'oiseaux, poissons, fleurs et légumes de la main de Van Kessel, qui sont répandus avec profusion dans ce paysage, dont le fond est entièrement dû au pinceau de Breughels. Il provient du cabinet de feu M. de Bellegarde. (Breughels)|Ce tableau, au dessus de tout éloge et d'une richesse égale à la beauté de la couleur et au précieux de l'exécution, offre de plus l'avantage de réunir les talens de trois peintres distingués chacun dans son genre. Van Balen y a placé plusieurs figures indiquant un sujet allégorique aux quatre élémens. Elles ressortent avec vigueur sur un fond d'arbres, et leur éclat ne nuit en rien à la vivacité et au brillant de tous les autres détails, tels qu'oiseaux, poissons, fleurs et légumes de la main de Van Kessel, qui sont répandus avec profusion dans ce paysage, dont le fond est entièrement dû au pinceau de Breughels. Il provient du cabinet de feu M. de Bellegarde.]] réalisée par Breughels. [375]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage, avec rivière sur la gauche et lointain de montagnes frappées par le soleil, ce qui forme une opposition savante avec la partie opposée, où s'élève un rocher dans lequel est pratiqué un chemin où l'on voit une villageoise portant son enfant et conduisant un troupeau de chèvres et de moutons. Ce tableau, d'un effet piquant, et bien entendu de perspective, offre dans sa touche autant de franchise que de légéreté. (Asselyn (Jean))|Point de vue de paysage, avec rivière sur la gauche et lointain de montagnes frappées par le soleil, ce qui forme une opposition savante avec la partie opposée, où s'élève un rocher dans lequel est pratiqué un chemin où l'on voit une villageoise portant son enfant et conduisant un troupeau de chèvres et de moutons. Ce tableau, d'un effet piquant, et bien entendu de perspective, offre dans sa touche autant de franchise que de légéreté.]] réalisée par Asselyn (Jean). [377]
  • 1810.12.03/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un personnage de distinction de la Hollande. Il est représenté à mi-corps, le bras droit appuyé sur une table, et fixant un objet avec attention. Sa tête, vue de trois-quarts, et de la plus belle carnation, est ajustée de cheveux blonds qui tombent en boucles sur ses épaules ; il est vêtu d'un habit noir, recouvert d'un manteau d'étoffe de même couleur, qui est attaché par une gance d'or. Ce portrait est digne de la célébrité de son auteur ; il joint à un faire admirable un degré de vérité qui produit l'illusion de la nature. (Helst (Batholomé Vander))|Un personnage de distinction de la Hollande. Il est représenté à mi-corps, le bras droit appuyé sur une table, et fixant un objet avec attention. Sa tête, vue de trois-quarts, et de la plus belle carnation, est ajustée de cheveux blonds qui tombent en boucles sur ses épaules ; il est vêtu d'un habit noir, recouvert d'un manteau d'étoffe de même couleur, qui est attaché par une gance d'or. Ce portrait est digne de la célébrité de son auteur ; il joint à un faire admirable un degré de vérité qui produit l'illusion de la nature.]] réalisée par Helst (Batholomé Vander). [378]