Ventes d'œuvres le 1811.-.-

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  • 1811.-.-/ maison de ventes : Terlinck (E.J.). Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue des Montagnes de la Suisse, prise d'une grande hauteur: la pleine est coupée par une Rivière dont les bords sont garnis de Rochers et Montagnes ; sur le penchant de la Montagne, qui est sur le devant du Tableau, sont quelques Figures avec un Troupeau de Chèvres: imitation fidèle de la nature, et dont les détails sont très-soignés (Roland Savary)|Vue des Montagnes de la Suisse, prise d'une grande hauteur: la pleine est coupée par une Rivière dont les bords sont garnis de Rochers et Montagnes ; sur le penchant de la Montagne, qui est sur le devant du Tableau, sont quelques Figures avec un Troupeau de Chèvres: imitation fidèle de la nature, et dont les détails sont très-soignés]] réalisée par Roland Savary, vendue par Jean-Adrien F. [91]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'Enfant Jésus et St. Jean. La Vierge, assie, tient l'Enfant Jésus sur les genoux ; il sourit au petit St. Jean qu'on voit prosterné à ses pieds. Ce beau groupe est sur un fond de rocher qui découvre de chaque côté le point de vue d'un paysage agreste. La fierté du dessin, la beauté des caractères, la grandeur des graperies, l'éclat de la couleur et le moelleux de l'exécution, donnent à ce tableau l'aspect le plus imposant, et lui assignent une place honorable parmi les chefs-d'oeuvre de peinture. (André del Sarto (Andred Vannucchi))|La Vierge, l'Enfant Jésus et St. Jean. La Vierge, assie, tient l'Enfant Jésus sur les genoux ; il sourit au petit St. Jean qu'on voit prosterné à ses pieds. Ce beau groupe est sur un fond de rocher qui découvre de chaque côté le point de vue d'un paysage agreste. La fierté du dessin, la beauté des caractères, la grandeur des graperies, l'éclat de la couleur et le moelleux de l'exécution, donnent à ce tableau l'aspect le plus imposant, et lui assignent une place honorable parmi les chefs-d'oeuvre de peinture.]] réalisée par André del Sarto (Andred Vannucchi), vendue par Varisco. [163]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus couchée sur son lit, le haut de corps entièrement nu, et les cuisses couvertes d'une draperie bleue, caresse l'Amour, qui lui montre un coeur percé de flèches ; un autre Amour appuyé sur les genoux de cette déesse, semble aussi lui marquer la place où il a lancé son trait. Ces trois charmantes figures ressortent sur un fond de draperie qui laisse voir un site de paysage terminé par de hautes montagnes. Tableau d'une grande fraîcheur de coloris et d'une exécution précieuse. (Albane (Francesco Albani, dit L'))|Vénus couchée sur son lit, le haut de corps entièrement nu, et les cuisses couvertes d'une draperie bleue, caresse l'Amour, qui lui montre un coeur percé de flèches ; un autre Amour appuyé sur les genoux de cette déesse, semble aussi lui marquer la place où il a lancé son trait. Ces trois charmantes figures ressortent sur un fond de draperie qui laisse voir un site de paysage terminé par de hautes montagnes. Tableau d'une grande fraîcheur de coloris et d'une exécution précieuse.]] réalisée par Albane (Francesco Albani, dit L'), vendue par Varisco. [164]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces deux préciux tableaux de chevalet, offrent deux sujets d'un repos de la Sainte Famille. Dans l'un, au milieu d'un riche paysage, on voit la Vierge assise avec l'Enfant Jésus sur les genoux, qui retournée du côté de St. Jean, tend ses bras pour caresser le mouton qu'il lui présente. Sur la droite est St. Joseph occupé de la lecture. Dans l'autre, l'Enfant Jésus vient de s'endormir sur les genoux de sa mère, au son d'un tambour de basque, dont joue un ange qui est debout sur son berceau : du côté opposé, le petit St. Jean vêtu d'une tunique bleue, est appuyé sur la Vierge. Un palais de riche architecture avec balustrade, à travers laquelle on voit la campagne, forme le fond de cette agréable composition. Ces deux Tableaux faits à l'instar sic du Guide, sont d'une couleur brillante et touchés avec autant d'esprit que de goût. (Albane (Francesco Albani, dit L'))|Ces deux préciux tableaux de chevalet, offrent deux sujets d'un repos de la Sainte Famille. Dans l'un, au milieu d'un riche paysage, on voit la Vierge assise avec l'Enfant Jésus sur les genoux, qui retournée du côté de St. Jean, tend ses bras pour caresser le mouton qu'il lui présente. Sur la droite est St. Joseph occupé de la lecture. Dans l'autre, l'Enfant Jésus vient de s'endormir sur les genoux de sa mère, au son d'un tambour de basque, dont joue un ange qui est debout sur son berceau : du côté opposé, le petit St. Jean vêtu d'une tunique bleue, est appuyé sur la Vierge. Un palais de riche architecture avec balustrade, à travers laquelle on voit la campagne, forme le fond de cette agréable composition. Ces deux Tableaux faits à l'instar sic du Guide, sont d'une couleur brillante et touchés avec autant d'esprit que de goût.]] réalisée par Albane (Francesco Albani, dit L'), vendue par Varisco. [165]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St. Antoine debout sur un piédestal, entre St. Roch et Ste. Catherine. Cette dernière qui est à la gauche du sujet, tient d'une main une palme, et de l'autre une couronne ; St. Roch du côté opposé, s'appuie sur son bâton de pélerin. Ces trois figures, proportion de petite nature, sont debout dans le costume qui leur convient : quant à la Ste. Catherine, qui est la même que celle que l'on voit dans un tableau de ce peintre au Musée, elle est vêtue d'une unique verdâtre à larges manches brodées en or, et d'un riche manteau de pourpre. Ce Tableau d'une composition simple, d'un coloris vrai et d'une exécution précieuse, est intéressant sous le rapport chronologique de l'art. Nous le présentons comme un morceau de première rareté, et l'une des productions marquantes de son auteur, qui fut le fondateur de l'Ecole de Venise, et le premier qui y fit des Tableaux à l'huile, après en avoir tiré le secret d'Antoine de Messine. (Bellino (Giovanni Bellini, dit Jean))|St. Antoine debout sur un piédestal, entre St. Roch et Ste. Catherine. Cette dernière qui est à la gauche du sujet, tient d'une main une palme, et de l'autre une couronne ; St. Roch du côté opposé, s'appuie sur son bâton de pélerin. Ces trois figures, proportion de petite nature, sont debout dans le costume qui leur convient : quant à la Ste. Catherine, qui est la même que celle que l'on voit dans un tableau de ce peintre au Musée, elle est vêtue d'une unique verdâtre à larges manches brodées en or, et d'un riche manteau de pourpre. Ce Tableau d'une composition simple, d'un coloris vrai et d'une exécution précieuse, est intéressant sous le rapport chronologique de l'art. Nous le présentons comme un morceau de première rareté, et l'une des productions marquantes de son auteur, qui fut le fondateur de l'Ecole de Venise, et le premier qui y fit des Tableaux à l'huile, après en avoir tiré le secret d'Antoine de Messine.]] réalisée par Bellino (Giovanni Bellini, dit Jean), vendue par Varisco. [166]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, composition de six figures principales, dans un riche fond de paysage. Sur la gauche du sujet, à l'entrée de l'étable, on voit St. Joseph assis avec la Vierge. Elle tient sur les genoux l'Enfant Jésus qui écarte le voile de sa mère pour voir les Bergers et recevoir leurs présens. Ces derniers occupent toute la partie opposée, et témoignent par leurs regards et leurs attitudes l'admiration respectueuse qu'ils portent au nouveau-né. Dans ce Tableau, Boniface rivalise de talent avec le Titien, dont il fut un des meilleurs élèves. L'abbé Lanzi s'exmprime ainsi sur ce peintre : "Il fut disciple du Titien, et le suivit comme l'ombre suit le corps. Les historiens ont plusieurs fois répété, que les trois plus grands peintres Vénitiens de la même époque étaient le Titien, le Palme et Boniface. Il s'est exercé à faire des Tableaux de chevalets, mais ils sont rares à trouver. (Bonifazio (Veneziano))|L'Adoration des Bergers, composition de six figures principales, dans un riche fond de paysage. Sur la gauche du sujet, à l'entrée de l'étable, on voit St. Joseph assis avec la Vierge. Elle tient sur les genoux l'Enfant Jésus qui écarte le voile de sa mère pour voir les Bergers et recevoir leurs présens. Ces derniers occupent toute la partie opposée, et témoignent par leurs regards et leurs attitudes l'admiration respectueuse qu'ils portent au nouveau-né. Dans ce Tableau, Boniface rivalise de talent avec le Titien, dont il fut un des meilleurs élèves. L'abbé Lanzi s'exmprime ainsi sur ce peintre : "Il fut disciple du Titien, et le suivit comme l'ombre suit le corps. Les historiens ont plusieurs fois répété, que les trois plus grands peintres Vénitiens de la même époque étaient le Titien, le Palme et Boniface. Il s'est exercé à faire des Tableaux de chevalets, mais ils sont rares à trouver.]] réalisée par Bonifazio (Veneziano), vendue par Varisco. [167]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux ; l'un et l'autre regardent affectueusement un personnage de distinction et sa femme, qui sont en adoration devant eux. St. Joseph et le petit St. Jean sont présens à cette scène de dévotion qui se passe à l'entrée d'un péristile de riche architecture qui occupe toute la partie gauche du sujet. Ce Tableau remarquable par la simplicité et la naïveté des expressions, présente aussi du côté de l'art nombre de détails exécutés, avec autant de précision que de goût. (Baccio dalla Porta)|La Vierge assise tient l'Enfant Jésus debout sur ses genoux ; l'un et l'autre regardent affectueusement un personnage de distinction et sa femme, qui sont en adoration devant eux. St. Joseph et le petit St. Jean sont présens à cette scène de dévotion qui se passe à l'entrée d'un péristile de riche architecture qui occupe toute la partie gauche du sujet. Ce Tableau remarquable par la simplicité et la naïveté des expressions, présente aussi du côté de l'art nombre de détails exécutés, avec autant de précision que de goût.]] réalisée par Baccio dalla Porta, vendue par Varisco. [168]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de douze figures, proportion de nature, et vues à mi-corps, offre l'instant où les Enfans de Jacob, après avoir vendu Joseph à des marchands Madianites et Ismaélites, présentent à leur père, ses habits tout déchirés et ensanglantés, en lui disant qu'une bête féroce l'avait dévoré. Les ouvrages de Bonone sont peu connus en France ; il n'en existe pas même au Muséum Impérial ; cependant il a toujours passé en Italie pour être un des plus grands peintres après les Carraches. Celui-ci, admirable par la vérité des caractères, ne l'est pas moins par la vigueur de son coloris, les belles oppositions d'ombres et de lumières, le grand style des draperies et l'énergie de son exécution. Il est digne en tout de rivaliser avec les plus beaux ouvrages d'Annibal Carrache. Voir l'éloge que l'abbé Lanzi fait de ce peintre dans son Ouvrage sur l'histoire de la Peinture en Italie. (Bonone (Carlo Ferrarèse))|Cette composition de douze figures, proportion de nature, et vues à mi-corps, offre l'instant où les Enfans de Jacob, après avoir vendu Joseph à des marchands Madianites et Ismaélites, présentent à leur père, ses habits tout déchirés et ensanglantés, en lui disant qu'une bête féroce l'avait dévoré. Les ouvrages de Bonone sont peu connus en France ; il n'en existe pas même au Muséum Impérial ; cependant il a toujours passé en Italie pour être un des plus grands peintres après les Carraches. Celui-ci, admirable par la vérité des caractères, ne l'est pas moins par la vigueur de son coloris, les belles oppositions d'ombres et de lumières, le grand style des draperies et l'énergie de son exécution. Il est digne en tout de rivaliser avec les plus beaux ouvrages d'Annibal Carrache. Voir l'éloge que l'abbé Lanzi fait de ce peintre dans son Ouvrage sur l'histoire de la Peinture en Italie.]] réalisée par Bonone (Carlo Ferrarèse), vendue par Varisco. [169]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ce sujet, qui représente la Vierge, l'Enfant Jésus, St. Jérome et St. Antoine de Padoue, le peintre a voulu nous rappeler le sort qui attend l'Enfant Jésus, et nous mettre sous les yeux le Tableau de ses souffrances futures. La Vierge, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un manteau bleu, son voile relevé sur sa tête, est assise près d'une table de pierre. Ses traits annoncent la joie qu'elle éprouve, en tenant son Fils Divin, qui, entièrement nu, dans la pose la plus gracieuse, s'appuie de la main droite sur son épaule, et regarde St. Antoine de Padoue que l'on voit à gauche du sujet, les mains croisées sur sa poitrine et lui offrant un lys. La joie de la Vierge, l'extase contemplative du Saint, et le caractère divin de J.-C. forment le contraste le plus heureux, avec la douleur de St. Jérome, qui est à la droite du sujet, les yeux fixés sur un Crucifix qu'il baigne de ses larmes. On sait que le Corrège eut trois manières, le Tableau que nous venons de décrire est de la seconde, et porte le faire d'un de ceux qui étaient à Modène, et passèrent ensuite dans la Galerie de Dresde. On y trouve la grace de Raphaël, le coloris du Giorgion, et le style de Léonard de Vinci, surtout dans la tête de la Vierge, et particulièrement dans la forme des joues et dans le sourire de la bouche. Quoique les contours soient plus sentis et arrêtés, les milieux des figures sont bien empâtés, d'un coloris frais, et de cette touche délicate et moelleuse que les Italiens appellent morbidezza. Dans les têtes des deux Saints, on reconnaît celles de son fameux St. Jérôme, et de son St. Placide. Ce chef-d'oeuvre a été vu par les plus grands peintres et connaisseurs, et nous pensons avec eux qu'il est digne d'orner la galerie d'un Souverain. (Corrège (Ant. Allegri ou Lieto, dit Le))|Dans ce sujet, qui représente la Vierge, l'Enfant Jésus, St. Jérome et St. Antoine de Padoue, le peintre a voulu nous rappeler le sort qui attend l'Enfant Jésus, et nous mettre sous les yeux le Tableau de ses souffrances futures. La Vierge, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un manteau bleu, son voile relevé sur sa tête, est assise près d'une table de pierre. Ses traits annoncent la joie qu'elle éprouve, en tenant son Fils Divin, qui, entièrement nu, dans la pose la plus gracieuse, s'appuie de la main droite sur son épaule, et regarde St. Antoine de Padoue que l'on voit à gauche du sujet, les mains croisées sur sa poitrine et lui offrant un lys. La joie de la Vierge, l'extase contemplative du Saint, et le caractère divin de J.-C. forment le contraste le plus heureux, avec la douleur de St. Jérome, qui est à la droite du sujet, les yeux fixés sur un Crucifix qu'il baigne de ses larmes. On sait que le Corrège eut trois manières, le Tableau que nous venons de décrire est de la seconde, et porte le faire d'un de ceux qui étaient à Modène, et passèrent ensuite dans la Galerie de Dresde. On y trouve la grace de Raphaël, le coloris du Giorgion, et le style de Léonard de Vinci, surtout dans la tête de la Vierge, et particulièrement dans la forme des joues et dans le sourire de la bouche. Quoique les contours soient plus sentis et arrêtés, les milieux des figures sont bien empâtés, d'un coloris frais, et de cette touche délicate et moelleuse que les Italiens appellent morbidezza. Dans les têtes des deux Saints, on reconnaît celles de son fameux St. Jérôme, et de son St. Placide. Ce chef-d'oeuvre a été vu par les plus grands peintres et connaisseurs, et nous pensons avec eux qu'il est digne d'orner la galerie d'un Souverain.]] réalisée par Corrège (Ant. Allegri ou Lieto, dit Le), vendue par Varisco. [170]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Polyphème, fils de Neptune et de Thoosa, malgré sa férocité naturelle, devint amoureux de la Nymphe Galatée. Le peintre a représenté ce Cyclope assis sur un rocher qui s'avance fort avant dans la mer, et est sans cesse battu des flots qui l'environnent. Il tient sa flûte et regarde Galatée que l'on voit au milieu de la mer, portée par des Dauphins, et accompagnée de Tritons et de Néréydes. Trois Amours qui voltigent dans les airs semblent effrayés de la stature énorme du Cyclope. Polyphème, entièrement nu, les cuisses recouvertes en partie d'une ample draperie rouge, offre dans sa pose des raccourcis d'une correction de dessin inimitable. Cette figure, d'une proportion colossale, rappelle le beau torse du Belvedère qui est au Museum, et son exécution fière et hardie fait un contraste frappant avec les formes gracieuses et la douceur du pinceau qu'on admire dans le groupe de Galatée, qui, artistement placé dans le vague de l'air, paraît à une distance immense du premier plan. En un mot, cette composition poétique, d'un style noble et d'un coloris admirable, doit être classée au nombre des principaux chefs-d'oeuvre de l'École d'Italie. (Carrache (Annibal))|Polyphème, fils de Neptune et de Thoosa, malgré sa férocité naturelle, devint amoureux de la Nymphe Galatée. Le peintre a représenté ce Cyclope assis sur un rocher qui s'avance fort avant dans la mer, et est sans cesse battu des flots qui l'environnent. Il tient sa flûte et regarde Galatée que l'on voit au milieu de la mer, portée par des Dauphins, et accompagnée de Tritons et de Néréydes. Trois Amours qui voltigent dans les airs semblent effrayés de la stature énorme du Cyclope. Polyphème, entièrement nu, les cuisses recouvertes en partie d'une ample draperie rouge, offre dans sa pose des raccourcis d'une correction de dessin inimitable. Cette figure, d'une proportion colossale, rappelle le beau torse du Belvedère qui est au Museum, et son exécution fière et hardie fait un contraste frappant avec les formes gracieuses et la douceur du pinceau qu'on admire dans le groupe de Galatée, qui, artistement placé dans le vague de l'air, paraît à une distance immense du premier plan. En un mot, cette composition poétique, d'un style noble et d'un coloris admirable, doit être classée au nombre des principaux chefs-d'oeuvre de l'École d'Italie.]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par Varisco. [171]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus flagellé. On le voit à genoux succombant sous les coups de ses bourreaux, dont un le tire par les cheveux. Cette scène représente de nuit, est éclairée par une torche de poix-résine, que porte un jeune homme ; plus loin on distingue St. Pierre et St. Jean, pénétrés de douleur à la vue des souffrances qu'endure le Fils de Dieu. Cette composition savante, où Louis Carrache a développé les connaissances profondes dans le dessin, se fait aussi remarquer par la beauté de la couleur et son exécution large et moelleuse. (Carrache (Louis))|Jésus flagellé. On le voit à genoux succombant sous les coups de ses bourreaux, dont un le tire par les cheveux. Cette scène représente de nuit, est éclairée par une torche de poix-résine, que porte un jeune homme ; plus loin on distingue St. Pierre et St. Jean, pénétrés de douleur à la vue des souffrances qu'endure le Fils de Dieu. Cette composition savante, où Louis Carrache a développé les connaissances profondes dans le dessin, se fait aussi remarquer par la beauté de la couleur et son exécution large et moelleuse.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Varisco. [172]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Visite de la Vierge à Ste. Anne. La Vierge, au milieu du sujet, et suivie de St. Joseph et d'une jeune Fille qui porte sur sa tête un panier, contenant les présens qu'elle apporte à sa cousine, lui tient affectueusement les mains. A droite, au plan reculé, ou voit Zacharie, et un autre personnage sous les traits de Denis Calvart. Ce Tableau, séduisant par sa composition, ne l'est pas moins part la grace du dessin et le charme de la couleur. (Calvart (Denis))|La Visite de la Vierge à Ste. Anne. La Vierge, au milieu du sujet, et suivie de St. Joseph et d'une jeune Fille qui porte sur sa tête un panier, contenant les présens qu'elle apporte à sa cousine, lui tient affectueusement les mains. A droite, au plan reculé, ou voit Zacharie, et un autre personnage sous les traits de Denis Calvart. Ce Tableau, séduisant par sa composition, ne l'est pas moins part la grace du dessin et le charme de la couleur.]] réalisée par Calvart (Denis), vendue par Varisco. [173]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St. Jean dans le désert. Il est représenté près d'un rocher, devant un livre, sur lequel il vient d'écrire, les yeux élevés vers le ciel ; il est dans un moment d'inspiration : derrière lui l'on voit l'Aigle, son symbole ordinaire. Ce petit Tableau mérite de fixer l'attention du vrai connaisseur, par la grace du dessin, la noblesse de l'expression, la beauté du coloris et le précieux de l'exécution. (Dolci (Carlino))|St. Jean dans le désert. Il est représenté près d'un rocher, devant un livre, sur lequel il vient d'écrire, les yeux élevés vers le ciel ; il est dans un moment d'inspiration : derrière lui l'on voit l'Aigle, son symbole ordinaire. Ce petit Tableau mérite de fixer l'attention du vrai connaisseur, par la grace du dessin, la noblesse de l'expression, la beauté du coloris et le précieux de l'exécution.]] réalisée par Dolci (Carlino), vendue par Varisco. [174]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les portraits de Charles Ier., Roi d'Angleterre, et de son épouse, représentés en pied et de grandeur naturelle : ce Prince, debout près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est la couronne, a la main droite sur son épée, et paraît dans un moment de réflexion. Sa femme, aussi debout, et vêtue d'une robe de satin blanc, a la tête ajustée de cheveux châtains qui tombent en crochets sur son front ; des boucles d'oreille et un collier de perles contribuent avec un esclavage en pierres de couleur, à relever l'éclat de son vêtement ; elle tient sa robe de la main gauche, et a la droite posée sur une table où l'on voit un vase de fleurs, ainsi qu'une couronne. Annoncer des portraits par van Dyck, c'est en faire le plus pompeux éloge, puisque suivant l'expression consacrée parmi les artistes, il est le Roi des portraits. Ceux qui font partie de cette collection peuvent sinon surpasser, au moins égaler en perfection, les plus précieux connus de lui, tant part la correction du dessin, la grace des attitudes, la vérité des expressions et la beauté des draperies, que par la savante manoeuvre du pinceau, et cette transparence admirable des chaires, à travers lesquelles, l'oeil trompé croit voir circuler le sang. (Dyck (Antoine van))|Les portraits de Charles Ier., Roi d'Angleterre, et de son épouse, représentés en pied et de grandeur naturelle : ce Prince, debout près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est la couronne, a la main droite sur son épée, et paraît dans un moment de réflexion. Sa femme, aussi debout, et vêtue d'une robe de satin blanc, a la tête ajustée de cheveux châtains qui tombent en crochets sur son front ; des boucles d'oreille et un collier de perles contribuent avec un esclavage en pierres de couleur, à relever l'éclat de son vêtement ; elle tient sa robe de la main gauche, et a la droite posée sur une table où l'on voit un vase de fleurs, ainsi qu'une couronne. Annoncer des portraits par van Dyck, c'est en faire le plus pompeux éloge, puisque suivant l'expression consacrée parmi les artistes, il est le Roi des portraits. Ceux qui font partie de cette collection peuvent sinon surpasser, au moins égaler en perfection, les plus précieux connus de lui, tant part la correction du dessin, la grace des attitudes, la vérité des expressions et la beauté des draperies, que par la savante manoeuvre du pinceau, et cette transparence admirable des chaires, à travers lesquelles, l'oeil trompé croit voir circuler le sang.]] réalisée par Dyck (Antoine van), vendue par Varisco. [175]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Enfans de Charles Ier., représentés en pied dans un intérieur d'appartement. Ce groupe intéressant de trois figures se détache sur un fond de tapisserie à dessin de fleurs tracées en or, qui contribue à faire ressortir la belle carnation des enfans et la richesse de leurs vêtemens. L'aîné, qui est le garçon, tient une des mains de son jeune frère, et à leurs pieds sont deux chiens épagneuls. Sur la base d'une colonne placée à la droite du tableau, on lit cette inscription latine : "Regis Magnae Britanniae proles. Princeps Carolus, natus 29 mai 1630. Jacobus Deux Eboracensis, natus 14 oct. 1633. Et filia princeps Maria, nata 4 novembre 1631." Ce Tableau de chevalet présente une production rare à rencontrer, et aussi intéressant du côté de l'histoire que sous celui de l'art ; il doit entrer dans le cabinet de l'amateur qui aura les deux portraits qui précèdent. Il a appartenu en premier lieu à Raphaeël Mengs, et ensuite à la Dlle. Angelica Kauffman, artiste célèbre qui en faisait le plus grand cas. (Dyck (Antoine van))|Les Enfans de Charles Ier., représentés en pied dans un intérieur d'appartement. Ce groupe intéressant de trois figures se détache sur un fond de tapisserie à dessin de fleurs tracées en or, qui contribue à faire ressortir la belle carnation des enfans et la richesse de leurs vêtemens. L'aîné, qui est le garçon, tient une des mains de son jeune frère, et à leurs pieds sont deux chiens épagneuls. Sur la base d'une colonne placée à la droite du tableau, on lit cette inscription latine : "Regis Magnae Britanniae proles. Princeps Carolus, natus 29 mai 1630. Jacobus Deux Eboracensis, natus 14 oct. 1633. Et filia princeps Maria, nata 4 novembre 1631." Ce Tableau de chevalet présente une production rare à rencontrer, et aussi intéressant du côté de l'histoire que sous celui de l'art ; il doit entrer dans le cabinet de l'amateur qui aura les deux portraits qui précèdent. Il a appartenu en premier lieu à Raphaeël Mengs, et ensuite à la Dlle. Angelica Kauffman, artiste célèbre qui en faisait le plus grand cas.]] réalisée par Dyck (Antoine van), vendue par Varisco. [176]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur un banc de pierre près d'une terrasse, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle a la tête couverte d'un voile qui retombe sur ses épaules ; une tunique rouge et un manteau bleu forment son vêtement. L'Enfant Jésus entièrement nu, les reins soutenus d'une légère draperie, regarde sa mère en souriant. Un riche paysage, en partie couvert d'arbres et traversé par une rivière, sert de fond aux deux figures. Ce tableau offre toutes les perfections en peinture qui ont placé, à juste titre, le Giorgion au nombre des plus célèbres peintres de l'école vénitienne. Il y est admirable dans les figures comme dans le paysage. Les figures, par leur relief et la vérité des chairs, paraissent animées ; le paysage, du plus grand goût, et étudié dans les moindres détails, présente une beauté d'exécution égale à l'éclat et à la fraîcheur de son coloris. (Giorgion (Giorgio Barbarelli, dit Le))|La Vierge, assise sur un banc de pierre près d'une terrasse, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle a la tête couverte d'un voile qui retombe sur ses épaules ; une tunique rouge et un manteau bleu forment son vêtement. L'Enfant Jésus entièrement nu, les reins soutenus d'une légère draperie, regarde sa mère en souriant. Un riche paysage, en partie couvert d'arbres et traversé par une rivière, sert de fond aux deux figures. Ce tableau offre toutes les perfections en peinture qui ont placé, à juste titre, le Giorgion au nombre des plus célèbres peintres de l'école vénitienne. Il y est admirable dans les figures comme dans le paysage. Les figures, par leur relief et la vérité des chairs, paraissent animées ; le paysage, du plus grand goût, et étudié dans les moindres détails, présente une beauté d'exécution égale à l'éclat et à la fraîcheur de son coloris.]] réalisée par Giorgion (Giorgio Barbarelli, dit Le), vendue par Varisco. [177]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le lavement des pieds. Cette scène se passe dans l'intérieur d'un temple ; on y voit au milieu J.-C., à genoux, tenant une des jambes de St. Pierre ; les autres Apôtres, dans des attitudes différentes, montrent leur respect et leur admiration ; Judas, seul, assis à la gauche du sujet, et portant à sa ceinture la bourse, fruit de sa trahison, est sombre et inquiet. Toutes ces figures représentées en pied sont d'un précieux d'exécution, auquel les peintres flamands et hollandais, si renommés dans ce genre, n'ont pu atteindre. Ce Tableau où la belle manière romaine se trouve réunie au goût de l'Ecole Florentine, est un des plus capitaux de Garofolo, et rappelle, par l'élégance du dessin et la beauté des caractères, les ouvrages de Raphaël, qu'il a toujours pris pour modèle. (Garofolo (Benvenuto Tisio, dit Le))|Le lavement des pieds. Cette scène se passe dans l'intérieur d'un temple ; on y voit au milieu J.-C., à genoux, tenant une des jambes de St. Pierre ; les autres Apôtres, dans des attitudes différentes, montrent leur respect et leur admiration ; Judas, seul, assis à la gauche du sujet, et portant à sa ceinture la bourse, fruit de sa trahison, est sombre et inquiet. Toutes ces figures représentées en pied sont d'un précieux d'exécution, auquel les peintres flamands et hollandais, si renommés dans ce genre, n'ont pu atteindre. Ce Tableau où la belle manière romaine se trouve réunie au goût de l'Ecole Florentine, est un des plus capitaux de Garofolo, et rappelle, par l'élégance du dessin et la beauté des caractères, les ouvrages de Raphaël, qu'il a toujours pris pour modèle.]] réalisée par Garofolo (Benvenuto Tisio, dit Le), vendue par Varisco. [178]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et St. Joseph, à genoux, sont en adoration devant l'Enfant Jésus, que l'on voit couché sur le gazon, et jouant avec un oeillet. Ces figures se détachent avec force sur un fond d'architecture qui découvre sur la droite un lointain de paysage. Ce Tableau, sans être aussi précieux que le précédent, mérite cependant de fixer les regards des amateurs par la beauté des caractères, la vérité des expressions et l'excellence du pinceau. (Garofolo (Benvenuto Tisio, dit Le))|La Vierge et St. Joseph, à genoux, sont en adoration devant l'Enfant Jésus, que l'on voit couché sur le gazon, et jouant avec un oeillet. Ces figures se détachent avec force sur un fond d'architecture qui découvre sur la droite un lointain de paysage. Ce Tableau, sans être aussi précieux que le précédent, mérite cependant de fixer les regards des amateurs par la beauté des caractères, la vérité des expressions et l'excellence du pinceau.]] réalisée par Garofolo (Benvenuto Tisio, dit Le), vendue par Varisco. [179]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise près d'une ancienne construction, la tête ajustée d'un voile jaunâtre qui tombe sur ses épaules, et vêtue d'une tunique rouge, recouverte d'un manteau bleu, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui étend sa main droite sur la tête de St. François, que l'on voit prosterné devant lui. Dans le haut du Tableau, trois Anges relèvent un rideau cramoisi, et découvrent aux spectateurs cette scène religieuse dans laquelle Jésus Enfant annonce son essence divine. Ce Tableau, du meilleur temps du Guide, offre cette manière claire et lumineuse qu'il opposa, d'après le conseil d'Annibal Carrache, à celle obscure et peu agréable de Michel-Angel de Caravage. La correction du dessin et la grace du pinceau, jointes à la sagesse de la composition, classent encore ce morceau au rang des chefs-d'oeuvre de la Peinture. (Guido (Reni))|La Vierge, assise près d'une ancienne construction, la tête ajustée d'un voile jaunâtre qui tombe sur ses épaules, et vêtue d'une tunique rouge, recouverte d'un manteau bleu, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui étend sa main droite sur la tête de St. François, que l'on voit prosterné devant lui. Dans le haut du Tableau, trois Anges relèvent un rideau cramoisi, et découvrent aux spectateurs cette scène religieuse dans laquelle Jésus Enfant annonce son essence divine. Ce Tableau, du meilleur temps du Guide, offre cette manière claire et lumineuse qu'il opposa, d'après le conseil d'Annibal Carrache, à celle obscure et peu agréable de Michel-Angel de Caravage. La correction du dessin et la grace du pinceau, jointes à la sagesse de la composition, classent encore ce morceau au rang des chefs-d'oeuvre de la Peinture.]] réalisée par Guido (Reni), vendue par Varisco. [180]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise, de grandeur naturelle, et vue à mi-corps, dans un habillement composé d'une tunique rouge, recouverte d'un manteau bleu, et la tête ajustée d'un voile qui retombe sur ses épaules, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, dont le geste indique qu'il donne sa bénédiction. Morceau d'un faire précieux, et dans la manière claire et lumineuse des plus beaux ouvrages du Guide. (Guerchin (Gio Franc. Barbieri, dit Le))|La Vierge, assise, de grandeur naturelle, et vue à mi-corps, dans un habillement composé d'une tunique rouge, recouverte d'un manteau bleu, et la tête ajustée d'un voile qui retombe sur ses épaules, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, dont le geste indique qu'il donne sa bénédiction. Morceau d'un faire précieux, et dans la manière claire et lumineuse des plus beaux ouvrages du Guide.]] réalisée par Guerchin (Gio Franc. Barbieri, dit Le), vendue par Varisco. [181]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux de forme cintrée, offrant l'un et l'autre deux jeunes femmes assises dans un lieu solitaire. L'une caresse de la main droite une levrette couchée auprès d'elle, et tient de l'autre, une huître. Son vêtement, en désorde, est composé d'une tunique blanche, recouverte d'une draperie de soie verte ; elle a un de ses pieds dans l'eau. L'autre, dont l'habillement est aussi en désorde, tient de la main droite un voile noir, et de l'autre un cachet, qu'elle regarde avec attention ; elle a les jambes ajustées de brodequins qui montent jusqu'aux genoux. On trouve dans ces deux précieux Tableaux un beau fini, une touche aimable, une fonte de couleur surprenante, et la plus parfaite intelligence du claire-obscur. (Myn (Honnan Van-der))|Deux Tableaux de forme cintrée, offrant l'un et l'autre deux jeunes femmes assises dans un lieu solitaire. L'une caresse de la main droite une levrette couchée auprès d'elle, et tient de l'autre, une huître. Son vêtement, en désorde, est composé d'une tunique blanche, recouverte d'une draperie de soie verte ; elle a un de ses pieds dans l'eau. L'autre, dont l'habillement est aussi en désorde, tient de la main droite un voile noir, et de l'autre un cachet, qu'elle regarde avec attention ; elle a les jambes ajustées de brodequins qui montent jusqu'aux genoux. On trouve dans ces deux précieux Tableaux un beau fini, une touche aimable, une fonte de couleur surprenante, et la plus parfaite intelligence du claire-obscur.]] réalisée par Myn (Honnan Van-der), vendue par Varisco. [182]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux, St. Joseph et St.-Jean. La Vierge, au milieu de ce groupe, a les mains jointes ; elle contemple son Vils, et craint de troubler son repos. St. Joseph est occupé de sa lecture, et St. Jean est absorbé dans ses réflexions. La couleur de ce Tabelau est brillante, les airs de têtes nobles et naturels, et l'exécution très-soignée. Plusieurs connaisseurs le donnent à un des peintres de l'Ecole Florentine. (Perugin (Pietro Vannuci, dit Le))|La Vierge, l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux, St. Joseph et St.-Jean. La Vierge, au milieu de ce groupe, a les mains jointes ; elle contemple son Vils, et craint de troubler son repos. St. Joseph est occupé de sa lecture, et St. Jean est absorbé dans ses réflexions. La couleur de ce Tabelau est brillante, les airs de têtes nobles et naturels, et l'exécution très-soignée. Plusieurs connaisseurs le donnent à un des peintres de l'Ecole Florentine.]] réalisée par Perugin (Pietro Vannuci, dit Le), vendue par Varisco. [183]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet agréable d'une danse d'Amours dans un site entouré d'arbres. Six se tiennent par la main, tandis que trois autres qui voltigent dans les arbres, en arrachent des fleurs et des fruits qu'ils jettent sur les danseurs. La grace et la correction du dessin, la flexibilité des contours, la souplesse et le contraste savant des attitudes, et la fraîcheur du coloris, mettront toujours ce Tableau au premier rang parmi les productions de ce grand peintre. (Parmesan (Francesco Mazzuola, dit Le))|Le sujet agréable d'une danse d'Amours dans un site entouré d'arbres. Six se tiennent par la main, tandis que trois autres qui voltigent dans les arbres, en arrachent des fleurs et des fruits qu'ils jettent sur les danseurs. La grace et la correction du dessin, la flexibilité des contours, la souplesse et le contraste savant des attitudes, et la fraîcheur du coloris, mettront toujours ce Tableau au premier rang parmi les productions de ce grand peintre.]] réalisée par Parmesan (Francesco Mazzuola, dit Le), vendue par Varisco. [184]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition, de sept figures, toutes vues à mi-corps, à l'exception de l'Enfant qui est sur les genoux de sa mère, nous offre un monument précieux de la dévotion d'une famille entière, qui a voulu être représentée dans les caractères et les vêtemens consacrés à la Sainte Famille ; la ressemblance qui existe dans toutes les figures constatent bien ce que nous avançons. Les amateurs remarqueront dans ce Tableau, une naïveté séduisante, un fini précieux jusques dans les moindres détails, ainsi qu'une fraîcheur de coloris au-dessus de tout éloge. (Palme-Le-Vieux (Jacopo Palma, dit))|Cette composition, de sept figures, toutes vues à mi-corps, à l'exception de l'Enfant qui est sur les genoux de sa mère, nous offre un monument précieux de la dévotion d'une famille entière, qui a voulu être représentée dans les caractères et les vêtemens consacrés à la Sainte Famille ; la ressemblance qui existe dans toutes les figures constatent bien ce que nous avançons. Les amateurs remarqueront dans ce Tableau, une naïveté séduisante, un fini précieux jusques dans les moindres détails, ainsi qu'une fraîcheur de coloris au-dessus de tout éloge.]] réalisée par Palme-Le-Vieux (Jacopo Palma, dit), vendue par Varisco. [185]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de la Sainte Famille ; les Saints Voyageurs fatigués de leur marche, sont arrêtés dans un lieu retiré. La Vierge, au milieu du sujet, est assise sur l'herbe et done à téter à l'Enfant Jésus, qui est entièrement nu. En second plan sur la droite, et dans un ton vigoureux de demi-teinte, on voit St. Joseph qui lui parle, et lui indique quelque chose. Le mouvement que la Vierge fait pour l'écouter lui donne une attitude élégante et simple. Je ne crains point de dire qu'il n'y a rien à désirer dans ce magnifique Tableau ; la composition en est heureuse, les figures d'un dessin correct, le paysage d'un bon choix, et la lumière répandue avec art y produit l'effet le plus large et le plus imposant. Disciple chéri du Guide, le Pesarèse marchait l'égal de son maître ; peut-être l'eût-il surpassé, si la mort ne l'eût pas surpris à l'âge de 36 ans. (Pesarèse (Simone Cantarini, dit Le))|Un Repos de la Sainte Famille ; les Saints Voyageurs fatigués de leur marche, sont arrêtés dans un lieu retiré. La Vierge, au milieu du sujet, est assise sur l'herbe et done à téter à l'Enfant Jésus, qui est entièrement nu. En second plan sur la droite, et dans un ton vigoureux de demi-teinte, on voit St. Joseph qui lui parle, et lui indique quelque chose. Le mouvement que la Vierge fait pour l'écouter lui donne une attitude élégante et simple. Je ne crains point de dire qu'il n'y a rien à désirer dans ce magnifique Tableau ; la composition en est heureuse, les figures d'un dessin correct, le paysage d'un bon choix, et la lumière répandue avec art y produit l'effet le plus large et le plus imposant. Disciple chéri du Guide, le Pesarèse marchait l'égal de son maître ; peut-être l'eût-il surpassé, si la mort ne l'eût pas surpris à l'âge de 36 ans.]] réalisée par Pesarèse (Simone Cantarini, dit Le), vendue par Varisco. [186]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Réunion de la Sainte Famille avec Ste. Catherine, composition de six figures : la Vierge assise près d'une terrasse, tient l'Enfant Jésus, qui est debout, les pieds sur un riche coussin. Il caresse le petit St. Jean prosterné devant lui ; Ste. Catherine, appuyée sur l'instrument de son martyre, et Ste. Anne regardent cette scène avec attendrissement ; en plan reculé, St. Joseph est dans la méditation. Précieux Tableau de chevalet, remarquable par la grace de dessin, la naïveté des caractères, la beauté de la couleur, et le moelleux de l'exécution. (Raphael del Colle)|La Réunion de la Sainte Famille avec Ste. Catherine, composition de six figures : la Vierge assise près d'une terrasse, tient l'Enfant Jésus, qui est debout, les pieds sur un riche coussin. Il caresse le petit St. Jean prosterné devant lui ; Ste. Catherine, appuyée sur l'instrument de son martyre, et Ste. Anne regardent cette scène avec attendrissement ; en plan reculé, St. Joseph est dans la méditation. Précieux Tableau de chevalet, remarquable par la grace de dessin, la naïveté des caractères, la beauté de la couleur, et le moelleux de l'exécution.]] réalisée par Raphael del Colle, vendue par Varisco. [187]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de dix figures, de grandeur naturelle, et toutes vues à mi-corps, offre le sujet de la Femme adultère. Ce Tableau est remarquable par la beauté des détails, la richesse des draperies, la force de la couleur, et la fermeté du pinceau. L'abbe Lanzi, qui place ce peintre dans la seconde époque de l'École de Venise, en fait un grand éloge. (Rochus Marchonius)|Cette composition de dix figures, de grandeur naturelle, et toutes vues à mi-corps, offre le sujet de la Femme adultère. Ce Tableau est remarquable par la beauté des détails, la richesse des draperies, la force de la couleur, et la fermeté du pinceau. L'abbe Lanzi, qui place ce peintre dans la seconde époque de l'École de Venise, en fait un grand éloge.]] réalisée par Rochus Marchonius, vendue par Varisco. [188]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[St. Augustin, St. Jean et St. André, représentés, en pied, de grandeur naturelle ; le premier dans ses riches habits sacerdotaux, et les deux autres avec les attributs qui les distinguent. St. Augustin, au mileiu d'eux, sur une espèce de trône, tient de la main droite un livre, et de l'autre une crosse. On aperçoit encore dans le haut du Tableau deux Anges qui descendent du Ciel et tiennent une thiare suspendue sur sa tête, idée noble du peintre, pour rappeler que St. Augustin fut nommé dans le Concile convoqué en 395, coadjuteur de Valère dans le siége d'Hyppone. Les ouvres de cet habile peintre sont de la plus grande rareté ; non-seulement il mettait beaucoup de temps à les finir, mais encore d'un caractère irrésolu, il en a commencé un grand nombre qu'il n'a jamais terminés : et lorsqu'il fut revêtu de l'office de la marque du plomb, dont il a tiré son nom, il n'a plus fait que quelques portraits. Le Tableau que nous venons de décrire a été fait pour la famille Chigi, à l'époque où Sébastien travailla dans ce palais, en concurrence avec Raphaël, ainsi qu'il est constaté par l'inscription ci-après, de la main de l'auteur..... "F. Sabastiani F. per Agostino Chigi, 1530." Il est de son meilleur temps, et joint à la correciton du dessin, et au grand style des draperies, le coloris vigoureux qu'il puisa dans l'école du Giorgion, ainsi qu'une exécution tout à-la-fois moelleuse et hardie. (Sébastien (ou Fra Bastiano del Piombo))|St. Augustin, St. Jean et St. André, représentés, en pied, de grandeur naturelle ; le premier dans ses riches habits sacerdotaux, et les deux autres avec les attributs qui les distinguent. St. Augustin, au mileiu d'eux, sur une espèce de trône, tient de la main droite un livre, et de l'autre une crosse. On aperçoit encore dans le haut du Tableau deux Anges qui descendent du Ciel et tiennent une thiare suspendue sur sa tête, idée noble du peintre, pour rappeler que St. Augustin fut nommé dans le Concile convoqué en 395, coadjuteur de Valère dans le siége d'Hyppone. Les ouvres de cet habile peintre sont de la plus grande rareté ; non-seulement il mettait beaucoup de temps à les finir, mais encore d'un caractère irrésolu, il en a commencé un grand nombre qu'il n'a jamais terminés : et lorsqu'il fut revêtu de l'office de la marque du plomb, dont il a tiré son nom, il n'a plus fait que quelques portraits. Le Tableau que nous venons de décrire a été fait pour la famille Chigi, à l'époque où Sébastien travailla dans ce palais, en concurrence avec Raphaël, ainsi qu'il est constaté par l'inscription ci-après, de la main de l'auteur..... "F. Sabastiani F. per Agostino Chigi, 1530." Il est de son meilleur temps, et joint à la correciton du dessin, et au grand style des draperies, le coloris vigoureux qu'il puisa dans l'école du Giorgion, ainsi qu'une exécution tout à-la-fois moelleuse et hardie.]] réalisée par Sébastien (ou Fra Bastiano del Piombo), vendue par Varisco. [189]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux magnifiques Tableaux, le premier offre le point de vue d'une riche paysage dont toute la partie droite est boisée par de grands arbres, du feuiller le plus admirable, qui conduisent l'oeil à un beau lointain de plaines et de montagnes. Le devant est enrichi de figures, dont un pâtre qui garde des chèvres, et une villageoise montée sur un âne. L'autre représente un site agreste, dont le fond offre le point de vue d'un bois, derrière lequel est une grande chaine de montagnes. Il est orné de figures indiquant le sujet de Vénus et Adonis qui reviennent de la chasse, précédés d'un Amour qui tient deux chiens en lesse ; ils se dirigent vers un bouquet d'arbres, à l'ombre desquels deux Amours préparent la tente, sous laquelle ils vont se reposer. Ces deux paysages, d'un apsect imposant, doivent être regardés comme des productions capitales et de choix, de ce grand paysagiste, qui a le plus approché de la belle manière de Claude Lorrain. (Swanevelt (Huzman), dit Herman d'Italie)|Deux magnifiques Tableaux, le premier offre le point de vue d'une riche paysage dont toute la partie droite est boisée par de grands arbres, du feuiller le plus admirable, qui conduisent l'oeil à un beau lointain de plaines et de montagnes. Le devant est enrichi de figures, dont un pâtre qui garde des chèvres, et une villageoise montée sur un âne. L'autre représente un site agreste, dont le fond offre le point de vue d'un bois, derrière lequel est une grande chaine de montagnes. Il est orné de figures indiquant le sujet de Vénus et Adonis qui reviennent de la chasse, précédés d'un Amour qui tient deux chiens en lesse ; ils se dirigent vers un bouquet d'arbres, à l'ombre desquels deux Amours préparent la tente, sous laquelle ils vont se reposer. Ces deux paysages, d'un apsect imposant, doivent être regardés comme des productions capitales et de choix, de ce grand paysagiste, qui a le plus approché de la belle manière de Claude Lorrain.]] réalisée par Swanevelt (Huzman), dit Herman d'Italie, vendue par Varisco. [190]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le lever de Vénus. Cette Déesse, assise sur son lit en nue jusqu'à la ceinture, a la main gauche étendue sur la poitrine, et tient de l'autre le pan d'une robe d'étoffe cramoisie, garnie de marte et d'une brodure en argent ; elle a déjà passé une manche et se regarde dans un miroir que deux Amours lui présentent. Une mêche de ses beaux cheveux blonds retombe sur son épaule gauche, et accompagne un collier de grosses perles ; des bracelets en pierres précieuses ornent encore chacun de ses bras. Ce Tableau, fait pour séduire l'amateur le moins exercé, doit aussi commander l'admiration du connaisseur le plus difficile : en effet, la correction du dessin, la beauté des formes, la pose simple et gracieuse des figures, l'élégance et la pureté des contours, la vérité des carnations, la transparence inimitable des ombres, la justesse des reflets, ainsi que la délicatesse et la science du pinceau, contribuent à le présenter comme un chef-d'oeuvre où l'art le dispute à la nature. (Vecellio (dit Le Titien))|Le lever de Vénus. Cette Déesse, assise sur son lit en nue jusqu'à la ceinture, a la main gauche étendue sur la poitrine, et tient de l'autre le pan d'une robe d'étoffe cramoisie, garnie de marte et d'une brodure en argent ; elle a déjà passé une manche et se regarde dans un miroir que deux Amours lui présentent. Une mêche de ses beaux cheveux blonds retombe sur son épaule gauche, et accompagne un collier de grosses perles ; des bracelets en pierres précieuses ornent encore chacun de ses bras. Ce Tableau, fait pour séduire l'amateur le moins exercé, doit aussi commander l'admiration du connaisseur le plus difficile : en effet, la correction du dessin, la beauté des formes, la pose simple et gracieuse des figures, l'élégance et la pureté des contours, la vérité des carnations, la transparence inimitable des ombres, la justesse des reflets, ainsi que la délicatesse et la science du pinceau, contribuent à le présenter comme un chef-d'oeuvre où l'art le dispute à la nature.]] réalisée par Vecellio (dit Le Titien), vendue par Varisco. [191]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau est du nombre des ex voto, commandés par la dévotion de nos pères. On y voit le Donataire dans le costume de St. Georges, venant se mettre sous le protection de la Vierge et de son divin Fils. Le peintre a placé cette scène mystique dans un beau paysage, auprès d'anciennes constructions ; la Vierge est assise entre St. Georges et St. Jean ; St. Georges, seul debout, indique, par son regard, les voeux qu'il fait, et attire sur lui l'attention de la Vierge et du Sauveur, dont St. Jean tient affectueusement une des mains. Ce précieux ouvrage du Titien, joint au plus grand caractère de dessin, cette beauté de coloris et cette conduite savante de lumière qui font le charme de ses meilleures productions. (Vecellio (dit Le Titien))|Ce Tableau est du nombre des ex voto, commandés par la dévotion de nos pères. On y voit le Donataire dans le costume de St. Georges, venant se mettre sous le protection de la Vierge et de son divin Fils. Le peintre a placé cette scène mystique dans un beau paysage, auprès d'anciennes constructions ; la Vierge est assise entre St. Georges et St. Jean ; St. Georges, seul debout, indique, par son regard, les voeux qu'il fait, et attire sur lui l'attention de la Vierge et du Sauveur, dont St. Jean tient affectueusement une des mains. Ce précieux ouvrage du Titien, joint au plus grand caractère de dessin, cette beauté de coloris et cette conduite savante de lumière qui font le charme de ses meilleures productions.]] réalisée par Vecellio (dit Le Titien), vendue par Varisco. [192]
  • 1811.-.-/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine, à genoux, les yeux élevés vers le ciel dans un moment d'extase, et témoigne, par ses pleurs, la sincérité de son repentir. Cette belle figure, pleine d'expression et encore parée des charmes de la jeunesse, ressort avec vigueur sur un fond de rocher, d'où l'on découvre à gauche le point de vue d'un pays agreste et sauvage. Une table de pierre, un livre, une tête de mort et une boîte de parfums, forment les seuls accessoires du sujet. La force du coloris et la fièreté de l'exécution, sont les qualités qui distinguent ce morceau vraiment recommandable. (Vecellio (dit Le Titien))|La Madeleine, à genoux, les yeux élevés vers le ciel dans un moment d'extase, et témoigne, par ses pleurs, la sincérité de son repentir. Cette belle figure, pleine d'expression et encore parée des charmes de la jeunesse, ressort avec vigueur sur un fond de rocher, d'où l'on découvre à gauche le point de vue d'un pays agreste et sauvage. Une table de pierre, un livre, une tête de mort et une boîte de parfums, forment les seuls accessoires du sujet. La force du coloris et la fièreté de l'exécution, sont les qualités qui distinguent ce morceau vraiment recommandable.]] réalisée par Vecellio (dit Le Titien), vendue par Varisco. [193]