Ventes d'œuvres le 1811.03.11

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  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un Paysage, paraît la Vierge assise ; sa tête inclinée sur l'épaule est couverte d'un voile de gaze, et une tunique rouge forme son vêtement ; sur ses genoux est jetée une large draperie bleue, au bas de laquelle on lit ces mots en coractère d'or : RAPHAELLO VRB. M. D. VI. A sa droite est le Divin Enfant, à qui elle donne la main pour l'aider à monter sur ses genoux ; à gauche, le petit Saint-Jean, s'appuyant sur la cuisse de la Vierge, sourit malicieusement des vains efforts de l'Enfant Jésus : l'attitude de la Vierge est gracieuse ; sa belle figure, emprente de tristesse, semble pressentir le sort qui attend son fils. Cette tête était primitivement vue de profil ; la trace de cette première pensée est très-visible encore : il paraît hors de doute que Raphaël, en faisant un changement aussi marquant à son Tableau, a voulu complaire à une de ses maîtresses, dont il a fait ici le portrait. On croit que c'est la belle Boulangère, la Fornarella. Ce Tableau, de la seconde manière de Raphaël, paraît avoir été fait à Florence, lorsqu'il sortait de l'école du Pérugin, et qu'il cherchait à imiter les beaux ouvrages de Léonard de Vinci. Annoncer un tableau de Raphaël entre les mains d'un particulier, c'est donner l'éveil à la critique, qui, sans examen d'abord, le condamne ; et nous pouvons ajouter que la prévention du public contre les ouvrages de ce maître trouvés autre part qu'a Musée, est telle, que s'il était possible pour un moment d'en transporter un de ceux bien connus, bien admirés au Musée, hors de son enceinte, nous ne faison aucun doute qu'il ne fût à l'instant même jugé et condamné comme copie. Ne pourrait-on pas expliquer ainsi cette hazarrerie ? que tel, pour avoir l'air connaisseur, est tranchant dans sa décision, et que tel autre, ne l'est peut-être que par légèrité où pour déprécier l'ouvrage. Ce n'est point ainsi que le véritable connaisseur s'annonce ; c'est avec une sorte de recueillement, avec méditation, qu'il regarde, compare, oppose,juge sans passions et prononce sur les ouvrages d'importance. Ce sont ces dispositions qu'il conviendrait d'apporter pour juger l'ouvrage que nous décrivons, qui nous paraît avoir un caractère d'originalité irrécusable et qui a été reconnu pour tel par des resonnes dignes de foi, qui ont retrouvé dans tous les détails, et jusque dans le repentir de la tête, le cachet d'originalité qu'ils lui ont assigné ; telle est aussi notre opinion, que nous osons émettre après ces autorités respectables. (Raphael d'Urbin)|Au milieu d'un Paysage, paraît la Vierge assise ; sa tête inclinée sur l'épaule est couverte d'un voile de gaze, et une tunique rouge forme son vêtement ; sur ses genoux est jetée une large draperie bleue, au bas de laquelle on lit ces mots en coractère d'or : RAPHAELLO VRB. M. D. VI. A sa droite est le Divin Enfant, à qui elle donne la main pour l'aider à monter sur ses genoux ; à gauche, le petit Saint-Jean, s'appuyant sur la cuisse de la Vierge, sourit malicieusement des vains efforts de l'Enfant Jésus : l'attitude de la Vierge est gracieuse ; sa belle figure, emprente de tristesse, semble pressentir le sort qui attend son fils. Cette tête était primitivement vue de profil ; la trace de cette première pensée est très-visible encore : il paraît hors de doute que Raphaël, en faisant un changement aussi marquant à son Tableau, a voulu complaire à une de ses maîtresses, dont il a fait ici le portrait. On croit que c'est la belle Boulangère, la Fornarella. Ce Tableau, de la seconde manière de Raphaël, paraît avoir été fait à Florence, lorsqu'il sortait de l'école du Pérugin, et qu'il cherchait à imiter les beaux ouvrages de Léonard de Vinci. Annoncer un tableau de Raphaël entre les mains d'un particulier, c'est donner l'éveil à la critique, qui, sans examen d'abord, le condamne ; et nous pouvons ajouter que la prévention du public contre les ouvrages de ce maître trouvés autre part qu'a Musée, est telle, que s'il était possible pour un moment d'en transporter un de ceux bien connus, bien admirés au Musée, hors de son enceinte, nous ne faison aucun doute qu'il ne fût à l'instant même jugé et condamné comme copie. Ne pourrait-on pas expliquer ainsi cette hazarrerie ? que tel, pour avoir l'air connaisseur, est tranchant dans sa décision, et que tel autre, ne l'est peut-être que par légèrité où pour déprécier l'ouvrage. Ce n'est point ainsi que le véritable connaisseur s'annonce ; c'est avec une sorte de recueillement, avec méditation, qu'il regarde, compare, oppose,juge sans passions et prononce sur les ouvrages d'importance. Ce sont ces dispositions qu'il conviendrait d'apporter pour juger l'ouvrage que nous décrivons, qui nous paraît avoir un caractère d'originalité irrécusable et qui a été reconnu pour tel par des resonnes dignes de foi, qui ont retrouvé dans tous les détails, et jusque dans le repentir de la tête, le cachet d'originalité qu'ils lui ont assigné ; telle est aussi notre opinion, que nous osons émettre après ces autorités respectables.]] réalisée par Raphael d'Urbin, vendue par Bergier. [113]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, représentant la Vierge, l'Enfant Jésus et St.-Jean, ornait autrefois le cabinet du président d'Aiguillis à Aix, et a été gravé par Coëlman, avec la description de Mariette, qui le donne à Raphaël ; il nous paraîtrait plutôt un ouvrage du Barroche, dans le goût de Raphaël. Ce Tableau a beaucoup souffert lorsqu'il a été enlevé sur bois et reporté sur toile. *note : Ce tableau a été gravé par Coëlman. (Raphael (Ecole de))|Ce Tableau, représentant la Vierge, l'Enfant Jésus et St.-Jean, ornait autrefois le cabinet du président d'Aiguillis à Aix, et a été gravé par Coëlman, avec la description de Mariette, qui le donne à Raphaël ; il nous paraîtrait plutôt un ouvrage du Barroche, dans le goût de Raphaël. Ce Tableau a beaucoup souffert lorsqu'il a été enlevé sur bois et reporté sur toile. *note : Ce tableau a été gravé par Coëlman.]] réalisée par Raphael (Ecole de), vendue par Bergier. [114]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De grandeur naturelle et vu à mi-corps, Saint-Sébastien attaché à un arbre, les bras au-dessus de la tête, vient de recevoir les traits que lui a fait décocher Dioclitien, par lequel il fut condamné à mourir à coup de flèches. On aperçoit dans le lointain ses bourreaux qui fuient avec sa dépouille. Ce serait trop présumer que de prétendre, par une simple description, analiser ici les beautés dont cette figure est remplie. La correction du dessin, la grace naturelle et la noblesse de l'attitude ; la beauté du coloris, mais surtout la vérité de l'expression, sont portés au plus haut degré de perfection : la vue seule de cette figure, l'intérêt qu'elle inspire, le sentiment mélancolique dont elle pénètre le spectateur, vaut mieux que le plus pompeux éloge ; et c'est avec raison que le fameux Poussin disait, en voyant les ouvrage du Dominiquin, qu'il ne connaissait point de peintre, après Raphaël, qui sût, aussi bien que lui, exprimer les passions : ce témoignage peut servir d'autorité. (Dominiquin)|De grandeur naturelle et vu à mi-corps, Saint-Sébastien attaché à un arbre, les bras au-dessus de la tête, vient de recevoir les traits que lui a fait décocher Dioclitien, par lequel il fut condamné à mourir à coup de flèches. On aperçoit dans le lointain ses bourreaux qui fuient avec sa dépouille. Ce serait trop présumer que de prétendre, par une simple description, analiser ici les beautés dont cette figure est remplie. La correction du dessin, la grace naturelle et la noblesse de l'attitude ; la beauté du coloris, mais surtout la vérité de l'expression, sont portés au plus haut degré de perfection : la vue seule de cette figure, l'intérêt qu'elle inspire, le sentiment mélancolique dont elle pénètre le spectateur, vaut mieux que le plus pompeux éloge ; et c'est avec raison que le fameux Poussin disait, en voyant les ouvrage du Dominiquin, qu'il ne connaissait point de peintre, après Raphaël, qui sût, aussi bien que lui, exprimer les passions : ce témoignage peut servir d'autorité.]] réalisée par Dominiquin, vendue par Bergier. [115]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Il est de ces ouvrages qui, à la première vue commandent d'abord l'admiration par un certain grandiose, par la composition, la beauté du style et la fierté de l'exécution ; tel est le sentiment qu'un eprouve à la vue de ce beau Paysage historique, dans lequel le peintre a placeé le sujet de Latone qui change eu grenouilles des paysans qui lui avaient refusé de l'eau ; déjà quelques-uns ressentent l'effet de sa vengeance. A droite, et du milieu de divers arbustes, s'élève un beau groupe d'arbres, balancé du côté opposé par un rocher entouré de broussailles dans le bas : le milieu offre, sur un plan reculé, des fabriques du meilleur goût, baignées par une rivière ; une chaîne de montagnes termine le fond, qui se détache sur un ciel nuagé et pluvieux. On reconnaît aisément par cet ouvrage, que ce n'est que d'après nature que le Dominiquin travaillet : à la beauté du site, il a su joindre ici l'intérêt du sujet et tout le charme de l'exécution. (Dominiquin)|Il est de ces ouvrages qui, à la première vue commandent d'abord l'admiration par un certain grandiose, par la composition, la beauté du style et la fierté de l'exécution ; tel est le sentiment qu'un eprouve à la vue de ce beau Paysage historique, dans lequel le peintre a placeé le sujet de Latone qui change eu grenouilles des paysans qui lui avaient refusé de l'eau ; déjà quelques-uns ressentent l'effet de sa vengeance. A droite, et du milieu de divers arbustes, s'élève un beau groupe d'arbres, balancé du côté opposé par un rocher entouré de broussailles dans le bas : le milieu offre, sur un plan reculé, des fabriques du meilleur goût, baignées par une rivière ; une chaîne de montagnes termine le fond, qui se détache sur un ciel nuagé et pluvieux. On reconnaît aisément par cet ouvrage, que ce n'est que d'après nature que le Dominiquin travaillet : à la beauté du site, il a su joindre ici l'intérêt du sujet et tout le charme de l'exécution.]] réalisée par Dominiquin, vendue par Bergier. [116]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les sujets neufs, extraordinaires, et qui n'avaient point encore été traités par aucun artiste, étaient ceux dont l'immense génie de Salvator s'emparaît : il les représentait avec cette originalité, cette imagination brûlante, impétueuse, cette fougue de pinceau qui n'appartenait qu'à lui, et que nul n'a su imiter. La réunion de quatre philosophes célèbres est le sujet poétique que le peintre a voulu nous offrir dans ce tableau. Là, Démocrite assis par terre et riant presque aux éclats des folies humaines, se penche sur la boule du monde placée près de lui, et sur laquelle il paraît indiquer quelque chose de la main droite, tenant de l'autre un papier sur lequel on lit ces mots : Unum hominem rideo. Du côté opposé, Héraclite, debout, vient de jeter ses tablettes, sur lesquelles il a tracé : o misera hominum memoria. De son pied droit il semble repousser la terre, tandis que, de ses deux mains il cherche à essuyer les larmes que les erreurs humaines lui font répandre. Socrate, placé entre ces deux personnages, paraît méditer sur l'esprit de ces philosophes. Un roi d'Égypte, assis à droite, sur un plan plus élevé, est le quatrième personnage qui termine ce groupe. Dans sa main il tient un livre ouvert, et y indique ce passage : Omnia tempus habent. On distingue dans le lointain des fabriques et des montagnes. Cette composition s'enlève sur un fond du ciel. Ce n'est qu'avec lui-même que cet ouvrage, une des plus étonnantes et des plus capitales production de ce célèbre Napolitain, peut tre comparé, pour la justesse de la pantomime et de la composition. L'expression, la couleur et le dessin, tout est rempli d'ame, de vie et de mouvement ; et jusque dans le lointain, on retrouve la touche hardie, insolente, de ce fier italien. Tout le monde connaît la rareté et la difficulté de se procurer des ouvrages vrais de ce grand peintre, et le prix élevé auquel lui-même et les amateurs les ont portés : il en circule quelques-uns de Bartholomeo Torregiani, qu'ils confondent souvent avec ses productions. (Salvator Rosa)|Les sujets neufs, extraordinaires, et qui n'avaient point encore été traités par aucun artiste, étaient ceux dont l'immense génie de Salvator s'emparaît : il les représentait avec cette originalité, cette imagination brûlante, impétueuse, cette fougue de pinceau qui n'appartenait qu'à lui, et que nul n'a su imiter. La réunion de quatre philosophes célèbres est le sujet poétique que le peintre a voulu nous offrir dans ce tableau. Là, Démocrite assis par terre et riant presque aux éclats des folies humaines, se penche sur la boule du monde placée près de lui, et sur laquelle il paraît indiquer quelque chose de la main droite, tenant de l'autre un papier sur lequel on lit ces mots : Unum hominem rideo. Du côté opposé, Héraclite, debout, vient de jeter ses tablettes, sur lesquelles il a tracé : o misera hominum memoria. De son pied droit il semble repousser la terre, tandis que, de ses deux mains il cherche à essuyer les larmes que les erreurs humaines lui font répandre. Socrate, placé entre ces deux personnages, paraît méditer sur l'esprit de ces philosophes. Un roi d'Égypte, assis à droite, sur un plan plus élevé, est le quatrième personnage qui termine ce groupe. Dans sa main il tient un livre ouvert, et y indique ce passage : Omnia tempus habent. On distingue dans le lointain des fabriques et des montagnes. Cette composition s'enlève sur un fond du ciel. Ce n'est qu'avec lui-même que cet ouvrage, une des plus étonnantes et des plus capitales production de ce célèbre Napolitain, peut tre comparé, pour la justesse de la pantomime et de la composition. L'expression, la couleur et le dessin, tout est rempli d'ame, de vie et de mouvement ; et jusque dans le lointain, on retrouve la touche hardie, insolente, de ce fier italien. Tout le monde connaît la rareté et la difficulté de se procurer des ouvrages vrais de ce grand peintre, et le prix élevé auquel lui-même et les amateurs les ont portés : il en circule quelques-uns de Bartholomeo Torregiani, qu'ils confondent souvent avec ses productions.]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Bergier. [118]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Si quelque chose peut donner l'idée de la perfection en peinture, sous le rapport de la beauté et de la pureté du dessin, la noblesse de l'expression, la grâce et l'élégance dans l'attitude, et surtout cette belle simplicité, si grande dans la composition, le moelleux du pinceau et le large des draperies, c'est sans doute le beau tableau que nous décrivons, représentant la Vierge assise, soutenant l'Enfant Jésus nu et debout sur ses genoux, caressant sa mère, dont la physionomie est remplie de douceur et de modestie. Derrière ce groupe, on voit Sainte Élisabeth debout, les bras ouverts, et la tête ayant l'expression de la douleur. Ce tableau, gravé par Marc-Antoine, a constamment été attribué à Raphaël, qui ne l'aurait point démenti. *note : Ce tableau a été gravé par Marc-Antoine. (Jules Romain)|Si quelque chose peut donner l'idée de la perfection en peinture, sous le rapport de la beauté et de la pureté du dessin, la noblesse de l'expression, la grâce et l'élégance dans l'attitude, et surtout cette belle simplicité, si grande dans la composition, le moelleux du pinceau et le large des draperies, c'est sans doute le beau tableau que nous décrivons, représentant la Vierge assise, soutenant l'Enfant Jésus nu et debout sur ses genoux, caressant sa mère, dont la physionomie est remplie de douceur et de modestie. Derrière ce groupe, on voit Sainte Élisabeth debout, les bras ouverts, et la tête ayant l'expression de la douleur. Ce tableau, gravé par Marc-Antoine, a constamment été attribué à Raphaël, qui ne l'aurait point démenti. *note : Ce tableau a été gravé par Marc-Antoine.]] réalisée par Jules Romain, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 482 fl. [119]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un Paysage on voit une belle femme nue, couchée sur une draperie rouge et endormie ; derrière elle et à ses pieds, est un jeune enfant qui, de ses deux mains lève sa chemise et pisse. Sans chercher ici à pénétrer et à expliquer la pensée du maître, dans ce sujet plaisant, nous pouvons assurer que ce morceau réunit la grâce et le moelleux du pinceau, à l'abandon et à tour aisé et naturel dans l'attitude. Le peintre a su animer cette figure de la teinte la plus brillante, et avec tout l'art qui convenait pour obtenir l'effet le plus heureux. C'est par ces moyens et avec cette magie, que ce célèbre coloriste a atteint la perfection dont nos modernes ignorent encore les secrets ; et c'est par eux que Le Titien a été proclamé le prince des coloristes. (Le Titien)|Au milieu d'un Paysage on voit une belle femme nue, couchée sur une draperie rouge et endormie ; derrière elle et à ses pieds, est un jeune enfant qui, de ses deux mains lève sa chemise et pisse. Sans chercher ici à pénétrer et à expliquer la pensée du maître, dans ce sujet plaisant, nous pouvons assurer que ce morceau réunit la grâce et le moelleux du pinceau, à l'abandon et à tour aisé et naturel dans l'attitude. Le peintre a su animer cette figure de la teinte la plus brillante, et avec tout l'art qui convenait pour obtenir l'effet le plus heureux. C'est par ces moyens et avec cette magie, que ce célèbre coloriste a atteint la perfection dont nos modernes ignorent encore les secrets ; et c'est par eux que Le Titien a été proclamé le prince des coloristes.]] réalisée par Le Titien, vendue par Bergier. [120]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le martyre de Sainte-Cécile est le sujet que le peintre a représenté dans ce charmant petit Tableau du ton de couleur le plus argentin et le plus séduisant. La Sainte, attachée à un pilier, les mains derrière le dos, tourne vers le ciel ses regards pleins de ferveur et de religion, tandis que le bourreau, armé de sa pince est prêt à la martyriser. Dans le haut du Tableau, un petit Ange, sur des nuages, apporte la palme et la couronne du martyre. Le fond est un paysage peint avec une grande légèreté, et le sujet se détache sur un ciel clair. Avec quel art Le Guide a su intéresser et attacher dans cette composition de deux figures seulement, par l'expression et le contraste qu'il a imprimés à chacune d'elles. Ici une femme remplie de grâces, dans une attitude pénible, mais noble, se soumet par un saint mouvement et avec l'expression de la béatitude, au tourment que le bourreau, placé devant elle, armé d'une tenaille, est prêt à lui faire ressentir. Nous nous plaisons à croir que ce charmant petit Tableau sera apprécié par les vrais connaisseurs, qui savent avec quelle difficulté on se procure des Tableaux vrais de ce maître. (Le Guide)|Le martyre de Sainte-Cécile est le sujet que le peintre a représenté dans ce charmant petit Tableau du ton de couleur le plus argentin et le plus séduisant. La Sainte, attachée à un pilier, les mains derrière le dos, tourne vers le ciel ses regards pleins de ferveur et de religion, tandis que le bourreau, armé de sa pince est prêt à la martyriser. Dans le haut du Tableau, un petit Ange, sur des nuages, apporte la palme et la couronne du martyre. Le fond est un paysage peint avec une grande légèreté, et le sujet se détache sur un ciel clair. Avec quel art Le Guide a su intéresser et attacher dans cette composition de deux figures seulement, par l'expression et le contraste qu'il a imprimés à chacune d'elles. Ici une femme remplie de grâces, dans une attitude pénible, mais noble, se soumet par un saint mouvement et avec l'expression de la béatitude, au tourment que le bourreau, placé devant elle, armé d'une tenaille, est prêt à lui faire ressentir. Nous nous plaisons à croir que ce charmant petit Tableau sera apprécié par les vrais connaisseurs, qui savent avec quelle difficulté on se procure des Tableaux vrais de ce maître.]] réalisée par Le Guide, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 201.1 fl. [121]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au Roseau, vu à mi-corps et de grandeur naturelle. De la main gauche il tient le roseau, de l'autre, il soutient son coude : sa tête tournée de trois quarts, et un peu incliné sur l'épaule gauche, est couverte d'une draperie de couleur grisâtre et qui retombe sur ses épaules ; ses mains sont garottées, et sur son front est placé la couronne d'épines. Ce morceau, d'un grande caractère, est de la plus grande vigueur, et fort de dessin et de couleur. (Carrache (Annibal))|Le Christ au Roseau, vu à mi-corps et de grandeur naturelle. De la main gauche il tient le roseau, de l'autre, il soutient son coude : sa tête tournée de trois quarts, et un peu incliné sur l'épaule gauche, est couverte d'une draperie de couleur grisâtre et qui retombe sur ses épaules ; ses mains sont garottées, et sur son front est placé la couronne d'épines. Ce morceau, d'un grande caractère, est de la plus grande vigueur, et fort de dessin et de couleur.]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par Bergier. [123]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise et vue de profil, présente l'Enfant Jésus à Saint-François, qui lui tend les bras. Derrière la Vierge, sont deux Anges dans l'attitude du respect et de l'admiration, et dans les nuages, on distingue des Chérubins. Les tableaux de chevalet de ce maître sont si rares, qu'on en rencontre très-peu dans les cabinets. Celui-ci joint à cette qualité celle d'un excellent ton de couleur, et d'une parfaite conservation. (Guerchin)|La Vierge, assise et vue de profil, présente l'Enfant Jésus à Saint-François, qui lui tend les bras. Derrière la Vierge, sont deux Anges dans l'attitude du respect et de l'admiration, et dans les nuages, on distingue des Chérubins. Les tableaux de chevalet de ce maître sont si rares, qu'on en rencontre très-peu dans les cabinets. Celui-ci joint à cette qualité celle d'un excellent ton de couleur, et d'une parfaite conservation.]] réalisée par Guerchin, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 72 fl. [125]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle femme vue à mi-corps, la tête tournée de trois quarts, est couverte d'un léger voile blanc, et sa chevelure blonde et ondulée tombe sur sa poitrine : dans ses mains elle tient une mandoline qu'elle fait résonner sous ses doigts, et paraît s'écouter avec plaisir ; devant elle est un livre de musique ouvert. (André Solario)|Une belle femme vue à mi-corps, la tête tournée de trois quarts, est couverte d'un léger voile blanc, et sa chevelure blonde et ondulée tombe sur sa poitrine : dans ses mains elle tient une mandoline qu'elle fait résonner sous ses doigts, et paraît s'écouter avec plaisir ; devant elle est un livre de musique ouvert.]] réalisée par André Solario, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 47.5 fl. [126]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assise sur un appui de fenêtre, la Vierge, la tête tournée de trois quarts, et coiffée d'un voile qui retombe sur ses épaules : elle est couverte d'une draperie de ton violet, et sur son bras droit est jeté un manteau bleu qui, descendu, recouvre ses cuisses. Elle tient l'Enfant Jésus qui la caresse : son regard est modeste, son expression remplie de candeur. A la grâce qui règne dans cette composition, au tour aisé et naturel dans les poses, et à la noblesse des traits de la Vierge, on prendrait d'abord cet ouvrage pour être de Raphaël lui-même. (Sasso Ferrato)|Assise sur un appui de fenêtre, la Vierge, la tête tournée de trois quarts, et coiffée d'un voile qui retombe sur ses épaules : elle est couverte d'une draperie de ton violet, et sur son bras droit est jeté un manteau bleu qui, descendu, recouvre ses cuisses. Elle tient l'Enfant Jésus qui la caresse : son regard est modeste, son expression remplie de candeur. A la grâce qui règne dans cette composition, au tour aisé et naturel dans les poses, et à la noblesse des traits de la Vierge, on prendrait d'abord cet ouvrage pour être de Raphaël lui-même.]] réalisée par Sasso Ferrato, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 80 fl. [127]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur orné de la plus belle architecture, le peintre a représenté avec magnificence le sujet des Noces de Cana, enrichi d'un grand nombre de figures, parmi lesquelles on distingue, à droite, le Christ assis à une table demi-circulaire, fixant l'attention des nombreux convives. On reconnaît dans cet ouvrage la brillante imagination de ce peintre, et la facilité avec laquelle il imitait les ouvrages de tous les maîtres, qui souvent s'y sont trompés eux-mêmes. Dans celui-ci, Jordane nous rappelle le beau tableau de Paul Veronèse, représentant le même sujet. La composition s'enchaîne et se groupe avec autant d'art : et sous le rapport de la couleur et la distribution de la lumière, celui-ci ne le cède en rien à ce célèbre Vénitien. (Jordane (Lucas))|Dans un intérieur orné de la plus belle architecture, le peintre a représenté avec magnificence le sujet des Noces de Cana, enrichi d'un grand nombre de figures, parmi lesquelles on distingue, à droite, le Christ assis à une table demi-circulaire, fixant l'attention des nombreux convives. On reconnaît dans cet ouvrage la brillante imagination de ce peintre, et la facilité avec laquelle il imitait les ouvrages de tous les maîtres, qui souvent s'y sont trompés eux-mêmes. Dans celui-ci, Jordane nous rappelle le beau tableau de Paul Veronèse, représentant le même sujet. La composition s'enchaîne et se groupe avec autant d'art : et sous le rapport de la couleur et la distribution de la lumière, celui-ci ne le cède en rien à ce célèbre Vénitien.]] réalisée par Jordane (Lucas), vendue par Bergier. [129]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ, enveloppé d'une draperie blanche qui voltige derrière sa tête, paraît au milieu d'un groupe de trois personnages, et livre sa blessure à l'incrédule Thomas dont celui-ci, tout en la touchant du doigt, semble douter encore. Ce morceau vigoureux se ressent beaucoup des longues études que cet artiste a faites dans l'école du Guerchin. (Calabrois (Le Chevalier))|Le Christ, enveloppé d'une draperie blanche qui voltige derrière sa tête, paraît au milieu d'un groupe de trois personnages, et livre sa blessure à l'incrédule Thomas dont celui-ci, tout en la touchant du doigt, semble douter encore. Ce morceau vigoureux se ressent beaucoup des longues études que cet artiste a faites dans l'école du Guerchin.]] réalisée par Calabrois (Le Chevalier), vendue par Bergier. [130]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus couché sur un oreiller blanc, posé sur une table couverte d'un tapis vert, la Vierge qui l'emmaillotte ; et près d'elle Sainte-Catherine qui contemple avec respect l'Enfant Divin, sont les trois figures qui composent ce Tableau. C'est faire suffisamment l'éloge de ce morceau, que d'annoncer qu'il ornait la collection de Louis XIV, et par suite celle de la duchesse de Narbonne. (Parmesan)|L'Enfant Jésus couché sur un oreiller blanc, posé sur une table couverte d'un tapis vert, la Vierge qui l'emmaillotte ; et près d'elle Sainte-Catherine qui contemple avec respect l'Enfant Divin, sont les trois figures qui composent ce Tableau. C'est faire suffisamment l'éloge de ce morceau, que d'annoncer qu'il ornait la collection de Louis XIV, et par suite celle de la duchesse de Narbonne.]] réalisée par Parmesan, vendue par Bergier. [131]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sibylle de Cumes. Figure de forte proportion, vue de trois quarts ; elle est assise sur des nuages, tient une tablette de la main gauche, sur laquelle elle vient de tracer une prédiction relative à la naissance du Christ ; elle appuye sa tête sur l'autre main, et paraît se livrer à ses pensées. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Michel Ange Buonaroti)|La sibylle de Cumes. Figure de forte proportion, vue de trois quarts ; elle est assise sur des nuages, tient une tablette de la main gauche, sur laquelle elle vient de tracer une prédiction relative à la naissance du Christ ; elle appuye sa tête sur l'autre main, et paraît se livrer à ses pensées. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Michel Ange Buonaroti, vendue par Bergier au prix de 70 fl. [132]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sibylle Tiburtine, Faisant pendant à la précédente, tenant aussi une tablette sur laquelle elle vient d'écrire. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Michel Ange Buonaroti)|La sibylle Tiburtine, Faisant pendant à la précédente, tenant aussi une tablette sur laquelle elle vient d'écrire. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Michel Ange Buonaroti, vendue par Bergier. [133]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sibylle de Delphes vient aussi de tracer ses prédictions. Cette figure est d'après le dessin de Michel Ange. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, orneraît aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Timothée d'Urbin)|La sibylle de Delphes vient aussi de tracer ses prédictions. Cette figure est d'après le dessin de Michel Ange. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, orneraît aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Timothée d'Urbin, vendue par Bergier. [134]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La sibylle Erithnée, pendant de la précédente, prise au moment où elle écrit. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la galerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Timothée d'Urbin)|La sibylle Erithnée, pendant de la précédente, prise au moment où elle écrit. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la galerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Timothée d'Urbin, vendue par Bergier au prix de 149.95 fl. [135]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le prophète Eséchiel assis sur des nuages et vu de face, tenant une tablette de la main gauche, et appuyant l'autre sur ses genoux. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Raphael Del Colle)|Le prophète Eséchiel assis sur des nuages et vu de face, tenant une tablette de la main gauche, et appuyant l'autre sur ses genoux. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Raphael Del Colle, vendue par Bergier au prix de 149.95 fl. [136]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le prophète Isaïe vu de profil, faisant pendant au précédent. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la galerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Jules Romain (Ecole de))|Le prophète Isaïe vu de profil, faisant pendant au précédent. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la galerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Jules Romain (Ecole de), vendue par Bergier au prix de 128 fl. [137]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le prophète David. Il est vu de face, tenant un sceptre de la main gauche, et de l'autre son manteau. Ces figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Parmesan)|Le prophète David. Il est vu de face, tenant un sceptre de la main gauche, et de l'autre son manteau. Ces figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Parmesan, vendue par Bergier au prix de 128 fl. [138]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le prophète Salomon. Cette figure fait pendant à la précédente : elle est assise sur des nuages ; près d'elle est placée une table sur laquelle elle est prête à écrire. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur. (Parmesan)|Le prophète Salomon. Cette figure fait pendant à la précédente : elle est assise sur des nuages ; près d'elle est placée une table sur laquelle elle est prête à écrire. Ces huit figures, de forte proportion, sont du plus grand caractère, toutes variées et largement drapées. Cette suite, du plus grand intérêt, ornerait aussi bien la gallerie d'un souverain, que le cabinet d'un amateur.]] réalisée par Parmesan, vendue par Bergier. [139]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le devant d'un Paysage de la plus belle ordonnance, un cavalier sur un cheval blanc et armé d'un fusil, paraît indiquer le rendez-vouz de chasse à une femme qui, près de lui, se dispose à monter un cheval gris, tenu par un piqueur, tandis qu'un autre harcelle un chien. La droite offre des montagnes et un arbre de la plus belle forme qui s'élève dans les nues : au milieu, sur un hauteur, on voit une maison villageoise. Le fond offre des montagnes qui se détachent sur un beau ciel. Rien ne justifie mieux la haute réputation que ce paysagiste s'est acquise dans cette partie de la peinture, que le Tableau que nous décrivons ici, et qui nous a paru réunir à la beauté du site un beau choix dans les arbres, un feuillé d'une touche ferme et spirituelle, et l'air qu'il a su introduire dans ce Tableau, qui circule partout, semble détacher chaque partie l'une de l'autre. (Berghem (Nicolas))|Sur le devant d'un Paysage de la plus belle ordonnance, un cavalier sur un cheval blanc et armé d'un fusil, paraît indiquer le rendez-vouz de chasse à une femme qui, près de lui, se dispose à monter un cheval gris, tenu par un piqueur, tandis qu'un autre harcelle un chien. La droite offre des montagnes et un arbre de la plus belle forme qui s'élève dans les nues : au milieu, sur un hauteur, on voit une maison villageoise. Le fond offre des montagnes qui se détachent sur un beau ciel. Rien ne justifie mieux la haute réputation que ce paysagiste s'est acquise dans cette partie de la peinture, que le Tableau que nous décrivons ici, et qui nous a paru réunir à la beauté du site un beau choix dans les arbres, un feuillé d'une touche ferme et spirituelle, et l'air qu'il a su introduire dans ce Tableau, qui circule partout, semble détacher chaque partie l'une de l'autre.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Bergier. [141]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chariot couvert attelé de deux boeufs de front, deux chevaux en flèche, conduits par un charretier, occupent et traversent tout le devant du Tableau ; à droite, et près du chariot sont deux femmes, suivies par un chien, et devant elles deux moutons qui suivent la caravane. La marche est ouverte par un pâtre ayant un panier au bras : le fond indique un Paysage orné d'arbres, fabriques et montagnes ; la droite offre un beau groupe d'arbres placés sur une montagne dans l'ombre et se détachant sur un ciel indiquant l'heure du matin. Au site et au ton de couleur un peu roussâtre, que ce maître a introduit dans ce Tableau, on reconnaît sa manière de peindre en Italie, où cet ouvrage paraît avoir été fait. (Berghem (Nicolas))|Un chariot couvert attelé de deux boeufs de front, deux chevaux en flèche, conduits par un charretier, occupent et traversent tout le devant du Tableau ; à droite, et près du chariot sont deux femmes, suivies par un chien, et devant elles deux moutons qui suivent la caravane. La marche est ouverte par un pâtre ayant un panier au bras : le fond indique un Paysage orné d'arbres, fabriques et montagnes ; la droite offre un beau groupe d'arbres placés sur une montagne dans l'ombre et se détachant sur un ciel indiquant l'heure du matin. Au site et au ton de couleur un peu roussâtre, que ce maître a introduit dans ce Tableau, on reconnaît sa manière de peindre en Italie, où cet ouvrage paraît avoir été fait.]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Bergier. [142]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableau faisant pendans ; l'un représente l'intérieur d'un laboratoire de chimie. Sur le devant, et près d'une table couverte d'un tapis bleu, est assis un médecin aux urines tenant un livre ouvert, expliquant à un sien confrère, venu pour le consulter sur cette matière, avec une fiole en main, le passage qui en traite ; à droite, deux personnages près d'un fourneau, soignent des alambiques. Dans l'autre, un botaniste, l'herbier sous le bras, arrive et consulte ses maîtres, assis près d'une table, sur la famille d'une plante qu'il vient de leur apporter ; à gauche sont de jeunes étudians. (Mayer)|Deux Tableau faisant pendans ; l'un représente l'intérieur d'un laboratoire de chimie. Sur le devant, et près d'une table couverte d'un tapis bleu, est assis un médecin aux urines tenant un livre ouvert, expliquant à un sien confrère, venu pour le consulter sur cette matière, avec une fiole en main, le passage qui en traite ; à droite, deux personnages près d'un fourneau, soignent des alambiques. Dans l'autre, un botaniste, l'herbier sous le bras, arrive et consulte ses maîtres, assis près d'une table, sur la famille d'une plante qu'il vient de leur apporter ; à gauche sont de jeunes étudians.]] réalisée par Mayer, vendue par Bergier, achetée par Chaize au prix de 155 fl. [144]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une grande étendue de terrain placé au devant d'un bourg Wouvermans a voulu représenter un marché aux chevaux : l'immense quantité de personnages et d'animaux qui y sont rassemblés sur les différens plans, et tous dans les attitudes vraies et variées, nous porte à croire que c'est d'après la nature même qu'il a tracé ce fidèle portrait : là, un cavalier et sa femme font essayer un cheval alzan, par leur écuyer qui l'embarque au galop, et devant lequel fuient des enfans effrayés, tandis que le maquignon, enveloppé dans sa capotte, attache ses regards sur les mouvemens de son cheval. Plus loin, des parlefreniers font trotter des chevaux de mains. Ici se concluent des marchés pour des chevaux rangés devant une mangeoire ; des cantiniers, des hommes, des femmes à cheval, des carrosses, des charriots, un spectacle forain, et une multitude innombrable de personnages jusque dans l'extrême lointain, animent cette charmante composition, dont le ton de couleur, le fond et la finesse du pinceau seront appréciés par les connaisseurs, comme un des ouvrages les plus marquans et des plus parfaits de cet habile peintre, qui n'eut jamais d'égal (Wouvermans (P.H.))|Sur une grande étendue de terrain placé au devant d'un bourg Wouvermans a voulu représenter un marché aux chevaux : l'immense quantité de personnages et d'animaux qui y sont rassemblés sur les différens plans, et tous dans les attitudes vraies et variées, nous porte à croire que c'est d'après la nature même qu'il a tracé ce fidèle portrait : là, un cavalier et sa femme font essayer un cheval alzan, par leur écuyer qui l'embarque au galop, et devant lequel fuient des enfans effrayés, tandis que le maquignon, enveloppé dans sa capotte, attache ses regards sur les mouvemens de son cheval. Plus loin, des parlefreniers font trotter des chevaux de mains. Ici se concluent des marchés pour des chevaux rangés devant une mangeoire ; des cantiniers, des hommes, des femmes à cheval, des carrosses, des charriots, un spectacle forain, et une multitude innombrable de personnages jusque dans l'extrême lointain, animent cette charmante composition, dont le ton de couleur, le fond et la finesse du pinceau seront appréciés par les connaisseurs, comme un des ouvrages les plus marquans et des plus parfaits de cet habile peintre, qui n'eut jamais d'égal]] réalisée par Wouvermans (P.H.), vendue par Bergier. [145]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci, quoique d'une manière un peu plus rembrunie, et fait en Italie, n'en est pas moinstraité avec cette légèreté et délicatesse du pinceau, cette touche vive et spirituelle qui caractérise les meilleures productions de cet habile homme. Ce morceau peint avec cette chaleur qu'inspirait à tous les artistes les beaux ouvrages des maîtres italiens, offre des cavaliers et nombre de chevaux devant des tentes placées à droite : des hommes, des femmes et des chevaux occupent le côté opposé de ce Tableau, dont le fond de Paysage du meilleur goût, s'enlève sur un ciel peloté avec une grande habileté. En plaçant ce Tableau dans son vrai jour, l'oeil y découvre des détails sans nombre et précieusement faits. Nous invitons au surplus les amateurs à fixer cet ouvrage avec attention pour y découvrir tout son mérite, qui échappe d'abord au premier coup-d'oeil. (Wouvermans (P.H.))|Celui-ci, quoique d'une manière un peu plus rembrunie, et fait en Italie, n'en est pas moinstraité avec cette légèreté et délicatesse du pinceau, cette touche vive et spirituelle qui caractérise les meilleures productions de cet habile homme. Ce morceau peint avec cette chaleur qu'inspirait à tous les artistes les beaux ouvrages des maîtres italiens, offre des cavaliers et nombre de chevaux devant des tentes placées à droite : des hommes, des femmes et des chevaux occupent le côté opposé de ce Tableau, dont le fond de Paysage du meilleur goût, s'enlève sur un ciel peloté avec une grande habileté. En plaçant ce Tableau dans son vrai jour, l'oeil y découvre des détails sans nombre et précieusement faits. Nous invitons au surplus les amateurs à fixer cet ouvrage avec attention pour y découvrir tout son mérite, qui échappe d'abord au premier coup-d'oeil.]] réalisée par Wouvermans (P.H.), vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 220 fl. [146]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant une jolie maison de campagne, une dame montée sur un cheval blanc, accompagnée d'un cavalier qui porte un parasol, se dispose à faire une promenade, tandis que deux autres personnages descendent un escalier pour assister au départ. Le fond offre un Paysage léger, et des montagnes dans le lointain. Ce Tableau, de petite dimension, est très-coquet dans sa composition, aussi bien que dans son exécution. (Wouvermans (P.H.))|Devant une jolie maison de campagne, une dame montée sur un cheval blanc, accompagnée d'un cavalier qui porte un parasol, se dispose à faire une promenade, tandis que deux autres personnages descendent un escalier pour assister au départ. Le fond offre un Paysage léger, et des montagnes dans le lointain. Ce Tableau, de petite dimension, est très-coquet dans sa composition, aussi bien que dans son exécution.]] réalisée par Wouvermans (P.H.), vendue par Bergier. [147]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le spectacle d'une belle campagne, dans la saison d'été, et éclairé par un soleil couchant, est l'image charmante que le peintre nous offre dans ce riant Paysage orné de figures représentant le sujet de retour de chasse ; à gauche, un cavalier et sa femme passent derrière une charrette qui file dans un chemin creux ; plus loin, des piqueurs ramènent la meute, et à droite est une chaumière entourée d'arbres, tandis quau milieu et à l'autre extremité du Tableau, le peintre a placé des groupes d'arbres. La réputation de Vandenvelde est trop bien établie pour qu'il soit nécessaire ici d'entrer dans quelques détails sur le mérite de ce Tableau ; nous nous bornerons simplement à observer, que pour se faire une idée juste du charme ; de l'harmonie, de la magie, de la lumière, d'un ton de couleur suave, et d'un pinceau gras et moelleux, ainsi que du léger feuillé des arbres, c'est un Vandenvelde seul qui peut en donner une juste idée. (Vandenvelde (Adrien))|Le spectacle d'une belle campagne, dans la saison d'été, et éclairé par un soleil couchant, est l'image charmante que le peintre nous offre dans ce riant Paysage orné de figures représentant le sujet de retour de chasse ; à gauche, un cavalier et sa femme passent derrière une charrette qui file dans un chemin creux ; plus loin, des piqueurs ramènent la meute, et à droite est une chaumière entourée d'arbres, tandis quau milieu et à l'autre extremité du Tableau, le peintre a placé des groupes d'arbres. La réputation de Vandenvelde est trop bien établie pour qu'il soit nécessaire ici d'entrer dans quelques détails sur le mérite de ce Tableau ; nous nous bornerons simplement à observer, que pour se faire une idée juste du charme ; de l'harmonie, de la magie, de la lumière, d'un ton de couleur suave, et d'un pinceau gras et moelleux, ainsi que du léger feuillé des arbres, c'est un Vandenvelde seul qui peut en donner une juste idée.]] réalisée par Vandenvelde (Adrien), vendue par Bergier. [148]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De belles masses d'arbres,des montagnes, des plaines, des fabriques, une rivière, un beau ciel, combinés et pelotés avec un goût et un art infini, composent cette admirable paysage pittoresque, orné de figures sur les différens points, par Nicolas Berghem. A la gauche, et sur un terrain qui s'élève graduellement, et frappé par le soleil, couvert d'herbe et de sable par intervalle, se groupent deux beaux arbres, devant une autre masse d'arbres touffus, offrant l'entrée d'un bois. Le milieu présente des monticules couvertes de mousse, se pyramidant et couronnées à leur sommet d'arbustes qui se lient à une plaine vers l'extrêmité opposée, bordée par une rivière qui se répand sur le devant, et dans laquelle un cerf sorti du bois, chassé et poursuivi par un cavalier et ses chiens, vient de se précipitér. Dans la partie la plus élevée, on voit un clocher, près d'une montagne ; un ciel lumineux termine ce belle ouvrage, que l'oeil parcourt avec intérêt dans ses capricieuses inégalités : tantôt enfoncée dans l'épaisseur du bois, l'imagination se livre à de douces rêveries ; tantôt placée près du clocher, elle contemple avec ravissement l'admirable spectacle de la nature. Là, près de la rivière, elle est distraite par la vue d'un chasseur qui s'élance après le cerf prêt à lui échapper. Ce sont ces sortes d'ouvrages qui, réunissant la beauté et le pittoresque du sujet au grand talent que l'artiste y a déployé dans l'exécution, qui doivent fixer le goût et le choix des amateurs éclairés d'autant plus, que des productions de cette qualité et de cette importance, se rencontrent rarement dans la curiosité. (Ruisdaal (Jacques))|De belles masses d'arbres,des montagnes, des plaines, des fabriques, une rivière, un beau ciel, combinés et pelotés avec un goût et un art infini, composent cette admirable paysage pittoresque, orné de figures sur les différens points, par Nicolas Berghem. A la gauche, et sur un terrain qui s'élève graduellement, et frappé par le soleil, couvert d'herbe et de sable par intervalle, se groupent deux beaux arbres, devant une autre masse d'arbres touffus, offrant l'entrée d'un bois. Le milieu présente des monticules couvertes de mousse, se pyramidant et couronnées à leur sommet d'arbustes qui se lient à une plaine vers l'extrêmité opposée, bordée par une rivière qui se répand sur le devant, et dans laquelle un cerf sorti du bois, chassé et poursuivi par un cavalier et ses chiens, vient de se précipitér. Dans la partie la plus élevée, on voit un clocher, près d'une montagne ; un ciel lumineux termine ce belle ouvrage, que l'oeil parcourt avec intérêt dans ses capricieuses inégalités : tantôt enfoncée dans l'épaisseur du bois, l'imagination se livre à de douces rêveries ; tantôt placée près du clocher, elle contemple avec ravissement l'admirable spectacle de la nature. Là, près de la rivière, elle est distraite par la vue d'un chasseur qui s'élance après le cerf prêt à lui échapper. Ce sont ces sortes d'ouvrages qui, réunissant la beauté et le pittoresque du sujet au grand talent que l'artiste y a déployé dans l'exécution, qui doivent fixer le goût et le choix des amateurs éclairés d'autant plus, que des productions de cette qualité et de cette importance, se rencontrent rarement dans la curiosité.]] réalisée par Ruisdaal (Jacques), vendue par Bergier. [149]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une partie de sa famille et de quelques soldats, le Stathouder, assis dans une des salles du conseil, y fait introduire les membres qui doivent le composer. On distingue dans le fond, à travers une porte ouverte, un des officiers qui ouvre la marche ; et sur le devant, un militaire armé d'une fusil, est chargé de la police intérieure. Diverses parties d'armures, un drapeau, un tambour, ornent cette salle, de la plus belle architecture. Ce morceau d'un beau ton de couleur, gracement peint, et d'un effet piquant, offre un sujet intéressant. Il existe peu de tableaux de ce maître aussi riches en figures. (Terburg (Gérard))|Au milieu d'une partie de sa famille et de quelques soldats, le Stathouder, assis dans une des salles du conseil, y fait introduire les membres qui doivent le composer. On distingue dans le fond, à travers une porte ouverte, un des officiers qui ouvre la marche ; et sur le devant, un militaire armé d'une fusil, est chargé de la police intérieure. Diverses parties d'armures, un drapeau, un tambour, ornent cette salle, de la plus belle architecture. Ce morceau d'un beau ton de couleur, gracement peint, et d'un effet piquant, offre un sujet intéressant. Il existe peu de tableaux de ce maître aussi riches en figures.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 397 fl. [151]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paon, un cigne, des lièvres, une tête de sanglier, etc., placés sur un banc au milieu d'un vestibule, et divers instrumens de chasse suspendus, composent ce tableau d'un fini précieux et velouté, et où toutes les parties sont rendues avec beaucoup de recherche et d'une fidèle imitation de la nature. (Mieris (François))|Un paon, un cigne, des lièvres, une tête de sanglier, etc., placés sur un banc au milieu d'un vestibule, et divers instrumens de chasse suspendus, composent ce tableau d'un fini précieux et velouté, et où toutes les parties sont rendues avec beaucoup de recherche et d'une fidèle imitation de la nature.]] réalisée par Mieris (François), vendue par Bergier. [152]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage coupé horizontalement par une rivière qui va serpentant jusqu'à l'horizon, en baignant de droite et de gauche des montagnes ornées d'arbustes. Le premier plan est couvert de monticules couronnées d'arbres et de pâturages ; à gauche est une belle masse d'arbres. Ce tableau, traité par par un pinceau léger et suave, offre, avec un bon ton de couleur, une parfaite harmonie. (Moucheron (Frédéric))|Vue d'un Paysage coupé horizontalement par une rivière qui va serpentant jusqu'à l'horizon, en baignant de droite et de gauche des montagnes ornées d'arbustes. Le premier plan est couvert de monticules couronnées d'arbres et de pâturages ; à gauche est une belle masse d'arbres. Ce tableau, traité par par un pinceau léger et suave, offre, avec un bon ton de couleur, une parfaite harmonie.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Bergier, achetée par Clisorius au prix de 132 fl. [155]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'un ton mystérieux, présente, à droite, des rochers à pic surmontés de fabriques et entourés a'arbustes : du milieu du rocher s'échappe une source qui se précipite en cascade dans une rivière au bord de laquelle on voit un pêcheur à la ligne ; plus loin, une masse d'arbres se prolonge jusqu'à l'extrémité oppose du tableau ; et sur le premier plan, on voit un pâtre assis sur un branche renversée : un arbre du plus léger feuillage balance le côté opposé de la composition. Un ciel indiquant un soleil couchant, éclaire ce tableau. (Pinaker (Adam))|Un Paysage d'un ton mystérieux, présente, à droite, des rochers à pic surmontés de fabriques et entourés a'arbustes : du milieu du rocher s'échappe une source qui se précipite en cascade dans une rivière au bord de laquelle on voit un pêcheur à la ligne ; plus loin, une masse d'arbres se prolonge jusqu'à l'extrémité oppose du tableau ; et sur le premier plan, on voit un pâtre assis sur un branche renversée : un arbre du plus léger feuillage balance le côté opposé de la composition. Un ciel indiquant un soleil couchant, éclaire ce tableau.]] réalisée par Pinaker (Adam), vendue par Bergier. [156]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fable ingénieuse de Céphale et Procris, forme ici le sujet principal de ce tableau, dont le fond est un paysage avec fabriques.Procris mourante, est étendue sur une draperie jetée sur l'herbe ; près d'elle est Céphale, qui va se donner la mort. Rien de plus fin pour le ton de couleur, et de plus moelleux que le pinceau. Le paysage et les fabriques sont rendus avec beaucoup de légèreté. (Poelembourg (Corneille))|La fable ingénieuse de Céphale et Procris, forme ici le sujet principal de ce tableau, dont le fond est un paysage avec fabriques.Procris mourante, est étendue sur une draperie jetée sur l'herbe ; près d'elle est Céphale, qui va se donner la mort. Rien de plus fin pour le ton de couleur, et de plus moelleux que le pinceau. Le paysage et les fabriques sont rendus avec beaucoup de légèreté.]] réalisée par Poelembourg (Corneille), vendue par Bergier. [157]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Malgré le sérieux du sujet, qui représente l'Adoration des Bergers, le peintre, autant par sa composition que par sa touche spirituelle, a su imprimer à cet ouvrage une sorte de coquetterie qui plaît et qui charme. Les attitudes et les expressions y sont variées avec infiniment de goût et d'art : trois petits Anges, dans le haut, concourent à la richesse de ce petit tableau digne, par sa grâce d'être placé dans un boudoir. (Rothenamer (Jean))|Malgré le sérieux du sujet, qui représente l'Adoration des Bergers, le peintre, autant par sa composition que par sa touche spirituelle, a su imprimer à cet ouvrage une sorte de coquetterie qui plaît et qui charme. Les attitudes et les expressions y sont variées avec infiniment de goût et d'art : trois petits Anges, dans le haut, concourent à la richesse de ce petit tableau digne, par sa grâce d'être placé dans un boudoir.]] réalisée par Rothenamer (Jean), vendue par Bergier au prix de 25.5 fl. [159]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'heure d'une fraîche matinée, et au milieu d'une campagne d'une vaste étendue, se prépare un départ pour la chasse : déjà un piqueur, sur un cheval brun, a pris le devant et donne le signal du départ en donnant du cor et rassemblent près de lui divers chiens lévriers et de race. Plus loin, un cavalier aussi entouré d'un grand nombre de chiens, chausse l'éperon, tandis que derrière lui un page tient son cheval en bride ; et plus loin, un palefrenier suivi d'un homme à cheval, conduit un cheval de selle à un cavalier placé devant un carrosse attelé de deux chevaux blancs, saluant et donnant la main à une femme pour la faire monter dans le carrosse. Toute la gauche présente une grande partie de mur en ruines, derrière lequel se prolongent des arbres : du côté opposé, et dans l'extrême lointain, on aperçoit un troupeau de vaches. Il semble que, dans cet ouvrage, Le Cuip ait voulu se surpasser lui-même, par l'intelligence, la conduite et la dégradation de la lumière, qui y est rendue avec une perfection rare et qui produit le meilleur effet. Chaque groupe, distribué et placé avec art, remplit toute l'étendue du sujet, s'il pouvait en être séparé: l'air circule autour de chacun, et le place à la distance que le peintre a voulu lui assigner ; et l'immense profondeur qu'il a su établir entre les premièrs plans et les plus reculés, conduit à la plus complète illusion ; outre ces rares qualités, ce tableau est de la plus parfaite conservation. Nous pouvons ajouter que ce tableau est plus capital et supérieur en qualités à celui de la vente Grandpré, porté à la somme de trente mille francs. (Cuip (Albert))|A l'heure d'une fraîche matinée, et au milieu d'une campagne d'une vaste étendue, se prépare un départ pour la chasse : déjà un piqueur, sur un cheval brun, a pris le devant et donne le signal du départ en donnant du cor et rassemblent près de lui divers chiens lévriers et de race. Plus loin, un cavalier aussi entouré d'un grand nombre de chiens, chausse l'éperon, tandis que derrière lui un page tient son cheval en bride ; et plus loin, un palefrenier suivi d'un homme à cheval, conduit un cheval de selle à un cavalier placé devant un carrosse attelé de deux chevaux blancs, saluant et donnant la main à une femme pour la faire monter dans le carrosse. Toute la gauche présente une grande partie de mur en ruines, derrière lequel se prolongent des arbres : du côté opposé, et dans l'extrême lointain, on aperçoit un troupeau de vaches. Il semble que, dans cet ouvrage, Le Cuip ait voulu se surpasser lui-même, par l'intelligence, la conduite et la dégradation de la lumière, qui y est rendue avec une perfection rare et qui produit le meilleur effet. Chaque groupe, distribué et placé avec art, remplit toute l'étendue du sujet, s'il pouvait en être séparé: l'air circule autour de chacun, et le place à la distance que le peintre a voulu lui assigner ; et l'immense profondeur qu'il a su établir entre les premièrs plans et les plus reculés, conduit à la plus complète illusion ; outre ces rares qualités, ce tableau est de la plus parfaite conservation. Nous pouvons ajouter que ce tableau est plus capital et supérieur en qualités à celui de la vente Grandpré, porté à la somme de trente mille francs.]] réalisée par Cuip (Albert), vendue par Bergier. [160]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de paysage et marine de la plus heureuse conception, dont le milieu est occupé par un homme conduisant des moulets chargés, et une femme portant un paquet, chassant du bétail devant elle. A gauche, et au pied d'une montagne couronnée d'une forteresse entourée de bastions, on voit un cavalier sur un cheval gris pommelé, accompagné de sa femme montant un cheval baie, et suivis de quelques personnages et d'animaux. La droite représente un port lequel il règne un grand mouvement : on distingue plusieurs vaisseaux et barques sous voiles, et nombre personnages vivifient les différens plans. Dans ce tableau clair et brillant, et d'une belle exécution, on reconnaît la grande facilité et la fécondité du génie de cet habile peintre. (Weninx (J.))|Sujet de paysage et marine de la plus heureuse conception, dont le milieu est occupé par un homme conduisant des moulets chargés, et une femme portant un paquet, chassant du bétail devant elle. A gauche, et au pied d'une montagne couronnée d'une forteresse entourée de bastions, on voit un cavalier sur un cheval gris pommelé, accompagné de sa femme montant un cheval baie, et suivis de quelques personnages et d'animaux. La droite représente un port lequel il règne un grand mouvement : on distingue plusieurs vaisseaux et barques sous voiles, et nombre personnages vivifient les différens plans. Dans ce tableau clair et brillant, et d'une belle exécution, on reconnaît la grande facilité et la fécondité du génie de cet habile peintre.]] réalisée par Weninx (J.), vendue par Bergier. [161]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans ce paysage pris au clair de lune, le peintre semble avoir surpris la nature sur le fait, autant par la vérité du ton mystérieux et magique qu'il a su y répandre, que par les charmes de la perspective. Sur le premier plan, et sur un pont jeté sur une rivière, passe une jeune femme chargée d'un pot au lait ; plus loin, un pâtre gardant son troupeau, et un paysage qui, avec la rivière, forme une perspective, et offre un point de vue immense où l'oeil se perd. (Neer (Vander))|Dans ce paysage pris au clair de lune, le peintre semble avoir surpris la nature sur le fait, autant par la vérité du ton mystérieux et magique qu'il a su y répandre, que par les charmes de la perspective. Sur le premier plan, et sur un pont jeté sur une rivière, passe une jeune femme chargée d'un pot au lait ; plus loin, un pâtre gardant son troupeau, et un paysage qui, avec la rivière, forme une perspective, et offre un point de vue immense où l'oeil se perd.]] réalisée par Neer (Vander), vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 84.95 fl. [162]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage de site agréable, on voit des rochers amoncelés, du milieu desquels s'échappe une source abondante qui bouillonne, tombe en cascade, et forme sur le devant une large nape d'eau : le haut, couronné d'une belle masse d'arbres verdoyante, contraste heureusement avec les premiers plans, sur lesquels le peintre a placé un cerf et une biche qui viennent se désaltérer dans ce lieu sauvage. Ce tableau, original pour la pensée et pour l'exécution, est d'un effet très-piquant. Tout le monde sait que les paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont fort rares. (Huysum (Van))|Dans un paysage de site agréable, on voit des rochers amoncelés, du milieu desquels s'échappe une source abondante qui bouillonne, tombe en cascade, et forme sur le devant une large nape d'eau : le haut, couronné d'une belle masse d'arbres verdoyante, contraste heureusement avec les premiers plans, sur lesquels le peintre a placé un cerf et une biche qui viennent se désaltérer dans ce lieu sauvage. Ce tableau, original pour la pensée et pour l'exécution, est d'un effet très-piquant. Tout le monde sait que les paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont fort rares.]] réalisée par Huysum (Van), vendue par Bergier. [164]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage qui, de droite et de gauche, offre des rochers escarpés devant lesquels le peintre a placé un groupe de trois personnages et un chien : dans le fond, on distingue des fabriques. Ce tableau, du ton de couleur le plus brillant, offre une sorte de coquetterie et une légèreté de pinceau inimitable. (Teniers (David))|Un paysage qui, de droite et de gauche, offre des rochers escarpés devant lesquels le peintre a placé un groupe de trois personnages et un chien : dans le fond, on distingue des fabriques. Ce tableau, du ton de couleur le plus brillant, offre une sorte de coquetterie et une légèreté de pinceau inimitable.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Bergier, achetée par Clisorius au prix de 195 fl. [165]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, connu par la gravure de Bolsvert, représente le suget du reniement de Saint Pierre. Dans cet ouvrage, traité par un pinceau mâle et vigoureux, et d'un effet de lumière très-piquant, le peintre a imprimé à chaque figure l'expression convenable au sujet. (Seghers (Gerard))|Ce tableau, connu par la gravure de Bolsvert, représente le suget du reniement de Saint Pierre. Dans cet ouvrage, traité par un pinceau mâle et vigoureux, et d'un effet de lumière très-piquant, le peintre a imprimé à chaque figure l'expression convenable au sujet.]] réalisée par Seghers (Gerard), vendue par Bergier, achetée par ELie au prix de 47 fl. [166]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce paysage, orné de figures et d'animaux, est une des plus capitales et des plus parfaites productions de ce maître. Au milieu, et sur un terrain élevé, on voit un cheval pie, et sur sa selle est attaché le manteau bleu de son maître, qui le tient par la bride, et se repose sur les bords d'une rivière, dans laquelle un de ses chiens se désaltére. Le fond offre une tour, des arbres et des rochers dans le lointain. A gauche, et aux pieds d'autres rochers et d'arbres, est une femme pâtre tenant un enfant et gardant son troupeau. (Roos (Henri))|Ce paysage, orné de figures et d'animaux, est une des plus capitales et des plus parfaites productions de ce maître. Au milieu, et sur un terrain élevé, on voit un cheval pie, et sur sa selle est attaché le manteau bleu de son maître, qui le tient par la bride, et se repose sur les bords d'une rivière, dans laquelle un de ses chiens se désaltére. Le fond offre une tour, des arbres et des rochers dans le lointain. A gauche, et aux pieds d'autres rochers et d'arbres, est une femme pâtre tenant un enfant et gardant son troupeau.]] réalisée par Roos (Henri), vendue par Bergier, achetée par Hazard au prix de 407 fl. [167]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme accroupie et trayant une chèvre ; une autre filant en gardant son troupeau, sont les figures que le peintre a placées dans ce paysage, d'un ton de couleur blond, et d'un pinceau suave. Les amateurs ont enfin reconnu le mérite de cet excellent paysagiste, qui ne le cède qu'à Berghem pour la vérité et la correction, et lui ont rendu justice. (Momers)|Une femme accroupie et trayant une chèvre ; une autre filant en gardant son troupeau, sont les figures que le peintre a placées dans ce paysage, d'un ton de couleur blond, et d'un pinceau suave. Les amateurs ont enfin reconnu le mérite de cet excellent paysagiste, qui ne le cède qu'à Berghem pour la vérité et la correction, et lui ont rendu justice.]] réalisée par Momers, vendue par Bergier, achetée par Hazard. [169]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une place publique, devant la porte de leurs maisons, des mères désolées fuient de toute part, emportant et pressant sur leur sein le gage chéri de leur constante sollicitude : c'est en vain qu'elles cherchent à le soustraire à la mort, des soldats furieux, armés de glaives et de poignards, les poursuivent, les atteignent ces jeunes victimes, et les percent du coup mortel : tel est le sujet terrible que le sublime pinceau du Poussin nous offre dans le Massacre des Innocens. C'est avec raison que les Italiens le nomment le Raphaël des Français. Ce peintre, par l'étendue de son génie, son imagination poétique et la grandeur de ses idées, ennoblit toutes ses compositions : personne n'a mieux rendu et exprimé la passion, les sentimens et les mouvemens de l'ame, ni plus savamment disposé les scènes de ses tableaux. (Poussin (Nicolas))|Au milieu d'une place publique, devant la porte de leurs maisons, des mères désolées fuient de toute part, emportant et pressant sur leur sein le gage chéri de leur constante sollicitude : c'est en vain qu'elles cherchent à le soustraire à la mort, des soldats furieux, armés de glaives et de poignards, les poursuivent, les atteignent ces jeunes victimes, et les percent du coup mortel : tel est le sujet terrible que le sublime pinceau du Poussin nous offre dans le Massacre des Innocens. C'est avec raison que les Italiens le nomment le Raphaël des Français. Ce peintre, par l'étendue de son génie, son imagination poétique et la grandeur de ses idées, ennoblit toutes ses compositions : personne n'a mieux rendu et exprimé la passion, les sentimens et les mouvemens de l'ame, ni plus savamment disposé les scènes de ses tableaux.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Bergier. [170]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Poursuivi par les Molosses, le jeune Pyrrhus échappe, comme par miracle, des mains des révoltés : c'est le moment que le Poussin a choisi pour son sujet. Près du jeune enfant on voit un groupe de trois femmes, l'une à genou, qui le soutient, et deux autres debout et frappées de crainte à la vue des guerriers qui poursuivent les révoltés. Plus loin, d'autres guerriers, lançant sur l'autre rive, à des vieillards et les jeunes gens, des pierres et des javelots portant le nom de Pyrrhus sur les banderoles : des boucliers sont épars sur le devant du tableau, dont le fond présente des rochers, des arbres, et des fabriques sur les hauteurs. Ce tableau, rempli de mouvement et d'action, est un des beaux sujets que le Poussin ait traités, et l'un de ceux dans lesquels il ait montré le plus de savoir. Une pantomime juste et bien conçue, des groupes bien distribués, des attitudes variées et d'un bel élan, des étoffes bien drapées, joints à la beauté du site et à la noblesse des fabriques, forment les qualités qui embellissent cet ouvrage. (Poussin (Nicolas))|Poursuivi par les Molosses, le jeune Pyrrhus échappe, comme par miracle, des mains des révoltés : c'est le moment que le Poussin a choisi pour son sujet. Près du jeune enfant on voit un groupe de trois femmes, l'une à genou, qui le soutient, et deux autres debout et frappées de crainte à la vue des guerriers qui poursuivent les révoltés. Plus loin, d'autres guerriers, lançant sur l'autre rive, à des vieillards et les jeunes gens, des pierres et des javelots portant le nom de Pyrrhus sur les banderoles : des boucliers sont épars sur le devant du tableau, dont le fond présente des rochers, des arbres, et des fabriques sur les hauteurs. Ce tableau, rempli de mouvement et d'action, est un des beaux sujets que le Poussin ait traités, et l'un de ceux dans lesquels il ait montré le plus de savoir. Une pantomime juste et bien conçue, des groupes bien distribués, des attitudes variées et d'un bel élan, des étoffes bien drapées, joints à la beauté du site et à la noblesse des fabriques, forment les qualités qui embellissent cet ouvrage.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Bergier. [171]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage historique du plus grand style, enrichi, sur le devant, d'un groupe de trois jolies nymphes qui viennent puiser de l'eau : retenues par les sons que le géant Polyphème, assis au haut d'un rocher, tire de la flûte de Pan, elles paraissent l'écouter attentivement ; cependant l'une d'elles est surprise à la vue de deux Faunes cachés derrière des broussailles et des rochers : à droite et près de l'entrée d'un petit bois, est un fleuve ; derrière lui s'élève une masse de rochers balancés du côté opposé, par un groupe d'arbres du plus large feuillé. Ce Paysage, entrecoupé de plaines, d'arbustes, d'arbres, de monticules, de rochers, variés avec art, ferait à lui seul, et sans le secours des figures, un beau tableau. (Poussin (Nicolas))|Paysage historique du plus grand style, enrichi, sur le devant, d'un groupe de trois jolies nymphes qui viennent puiser de l'eau : retenues par les sons que le géant Polyphème, assis au haut d'un rocher, tire de la flûte de Pan, elles paraissent l'écouter attentivement ; cependant l'une d'elles est surprise à la vue de deux Faunes cachés derrière des broussailles et des rochers : à droite et près de l'entrée d'un petit bois, est un fleuve ; derrière lui s'élève une masse de rochers balancés du côté opposé, par un groupe d'arbres du plus large feuillé. Ce Paysage, entrecoupé de plaines, d'arbustes, d'arbres, de monticules, de rochers, variés avec art, ferait à lui seul, et sans le secours des figures, un beau tableau.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Bergier. [172]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est au pied d'un paysage montagneux, devant un piédestal entouré de ruines, que le Poussin nous offre Saint-Jean l'Evangéliste, assis par terre, écrivant sur sa table, et son aigle près de lui. De beau arbres ornent les deux extrémités du tableau : au milieu, sur un plan reculé et derrière un feuillage, on distingue les restes d'un portique de belle architecture, qui se détache sur une montagne baignée par une rivière, dont les eaux serpentent et se répandent presque sur le devant du tableau : on aperçoit, à droite, et dans l'extrême lointain, des fabriques du meilleur goût. Quel que soit le sujet que cet habile homme ait voulu représenter, il a toujours su le traiter avec une sorte de poésie, et y a adapté le ton de couleur et le site propre au sujet : là, dans un paysage de la plus agréable verdure, il rassemble des nymphes charmantes ; ici, dans un lieu désert, il fait rêver son Apôtre ; partout on retrouve les traces d'un génie sublime, et d'un penseur profond. (Poussin (Nicolas))|C'est au pied d'un paysage montagneux, devant un piédestal entouré de ruines, que le Poussin nous offre Saint-Jean l'Evangéliste, assis par terre, écrivant sur sa table, et son aigle près de lui. De beau arbres ornent les deux extrémités du tableau : au milieu, sur un plan reculé et derrière un feuillage, on distingue les restes d'un portique de belle architecture, qui se détache sur une montagne baignée par une rivière, dont les eaux serpentent et se répandent presque sur le devant du tableau : on aperçoit, à droite, et dans l'extrême lointain, des fabriques du meilleur goût. Quel que soit le sujet que cet habile homme ait voulu représenter, il a toujours su le traiter avec une sorte de poésie, et y a adapté le ton de couleur et le site propre au sujet : là, dans un paysage de la plus agréable verdure, il rassemble des nymphes charmantes ; ici, dans un lieu désert, il fait rêver son Apôtre ; partout on retrouve les traces d'un génie sublime, et d'un penseur profond.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Bergier. [173]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage clair, brillant et du meilleur goût, arrosé à gauche, par le Nil : on voit ce fleuve assis au oied d'un arbre du plus léger feuillé, auquel sont suspendus un carquois, un arc et un bouclier ; au milieu, sur un terrain élevé, le peintre a placé le sujet de Moïse sauvé des eaux : le moment est celui où sa mère le prèsente à la fille de Pharaon. Le fond, de la plus grande richesse de détails, représente un grande nombre de fabriques qui se groupent, se lient et enchaînent tout le fond du tableau, terminé par des montagnes et un joli ciel. Il n'est personne qui ne voulût posséder un aussi joli tableau, que sans doute les amateurs se disputeront. Tout se trouve réuni dans ce paysage vraiment séduisant, l'agrément du sujet, la beauté du lieu, les qualités du coloris, la légèreté du pinceau et cette aimable harmonie, malgré le grand jour que le peintre a su y répandre avec art, et en éclairer toutes les parties. (Poussin (Nicolas))|Un paysage clair, brillant et du meilleur goût, arrosé à gauche, par le Nil : on voit ce fleuve assis au oied d'un arbre du plus léger feuillé, auquel sont suspendus un carquois, un arc et un bouclier ; au milieu, sur un terrain élevé, le peintre a placé le sujet de Moïse sauvé des eaux : le moment est celui où sa mère le prèsente à la fille de Pharaon. Le fond, de la plus grande richesse de détails, représente un grande nombre de fabriques qui se groupent, se lient et enchaînent tout le fond du tableau, terminé par des montagnes et un joli ciel. Il n'est personne qui ne voulût posséder un aussi joli tableau, que sans doute les amateurs se disputeront. Tout se trouve réuni dans ce paysage vraiment séduisant, l'agrément du sujet, la beauté du lieu, les qualités du coloris, la légèreté du pinceau et cette aimable harmonie, malgré le grand jour que le peintre a su y répandre avec art, et en éclairer toutes les parties.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Bergier, achetée par Elie. [174]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ mis au tombeau, couché sur un linceul, et entouré de Saints Personnages, est le sujet que l'artiste a représenté dans ce Tableau. Sur le devant, une Sainte Femme, à genou et en pleurs, baise la main du Seigneur, et Saint-Jean d'Arimathie, par derrière, le soutient et le découvre à la Vierge, que cette vue remplit de douleurs. De hautes montagnes servent de fond à cet ouvrage, dont le lointain indique le Calvaire. Quelques accessoires, tels que des vases, une grande draperie blanche jetée sur des pierres, sur laquelle est placé un bassin dans lequel on voit différens instrumens de la Passion, ornent le devant de ce Tableau plein d'harmonie. (Lesueur (Eustache))|Le Christ mis au tombeau, couché sur un linceul, et entouré de Saints Personnages, est le sujet que l'artiste a représenté dans ce Tableau. Sur le devant, une Sainte Femme, à genou et en pleurs, baise la main du Seigneur, et Saint-Jean d'Arimathie, par derrière, le soutient et le découvre à la Vierge, que cette vue remplit de douleurs. De hautes montagnes servent de fond à cet ouvrage, dont le lointain indique le Calvaire. Quelques accessoires, tels que des vases, une grande draperie blanche jetée sur des pierres, sur laquelle est placé un bassin dans lequel on voit différens instrumens de la Passion, ornent le devant de ce Tableau plein d'harmonie.]] réalisée par Lesueur (Eustache), vendue par Bergier. [177]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un joli Paysage, éclairé par un soleil couchant, dont les rayons dorés se réfléchissent dans une rivière qui baigne tout le devant du Tableua, et se prolonge jusqu'à l'horizon, terminé par un rideau d'arbres : à droite, sur un tertre élevé, qui se détache devant un beau feuillé d'arbres, on remarque deux personnages et un chien. La composition est relevée, du côté opposé, par un groupe de trois arbres placés sur une monticule. Rien ne justifie mieux la haute réputation que ce célèbre peintre, le modèle des paysagistes, s'est acquise, que le Tableau que nous décrivons, où toutes les parties dans lesquelles cet artiste a excellé, se trouvent réunies ici, comme à dessein. Une composition grande, vaste, un site bien choisi, la lumière qui semble réfléchir celle du jour même, la beauté de la forme des arbres et la légèreté de leur feuillé, le ton vaporeux et magique de l'heure du jour et cette belle dégradation de l'air, qui donnent de l'immensité et de la profondeur au sujet, sont les rares qualités qui composent l'ensemble de cet ouvrage, et qui constatent les continuelles et profondes études que ce peintre a faites de la nature. (Claude Lorrain)|Vue d'un joli Paysage, éclairé par un soleil couchant, dont les rayons dorés se réfléchissent dans une rivière qui baigne tout le devant du Tableua, et se prolonge jusqu'à l'horizon, terminé par un rideau d'arbres : à droite, sur un tertre élevé, qui se détache devant un beau feuillé d'arbres, on remarque deux personnages et un chien. La composition est relevée, du côté opposé, par un groupe de trois arbres placés sur une monticule. Rien ne justifie mieux la haute réputation que ce célèbre peintre, le modèle des paysagistes, s'est acquise, que le Tableau que nous décrivons, où toutes les parties dans lesquelles cet artiste a excellé, se trouvent réunies ici, comme à dessein. Une composition grande, vaste, un site bien choisi, la lumière qui semble réfléchir celle du jour même, la beauté de la forme des arbres et la légèreté de leur feuillé, le ton vaporeux et magique de l'heure du jour et cette belle dégradation de l'air, qui donnent de l'immensité et de la profondeur au sujet, sont les rares qualités qui composent l'ensemble de cet ouvrage, et qui constatent les continuelles et profondes études que ce peintre a faites de la nature.]] réalisée par Claude Lorrain, vendue par Bergier. [178]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Celui-ci, dans un point de vue pittoresque, offre, à droite, une montagne élevée, couverte d'arbres ; à gauche, devant une monticule placée dans l'ombre, se détache un arbre dont les branches et le feuillage léger s'élancent dans les airs. n distingue sur le devant, un braconnier avec ses chiens. Ce Paysage, d'un ton suave, est peint avec une grande légèreté de pinceau. (Le Courtois)|Celui-ci, dans un point de vue pittoresque, offre, à droite, une montagne élevée, couverte d'arbres ; à gauche, devant une monticule placée dans l'ombre, se détache un arbre dont les branches et le feuillage léger s'élancent dans les airs. n distingue sur le devant, un braconnier avec ses chiens. Ce Paysage, d'un ton suave, est peint avec une grande légèreté de pinceau.]] réalisée par Le Courtois, vendue par Bergier, achetée par Elie au prix de 60 fl. [179]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage dont le premier plan de gauche est orné de grands arbres ; à droite, et sur un grand chemin, sont deux bergers et un troupeau de moutons devant eux : plus loin, une belle masse d'arbres occupent une hauteur, arrosée par une rivière, et dominée par un rocher couvert de broussailles. Les amateurs recherchent avec soin les Paysages de Bourdon, qu'il comparent avec raison à ceux du Poussin. (Bourdon (Sébastien))|Vue d'un Paysage dont le premier plan de gauche est orné de grands arbres ; à droite, et sur un grand chemin, sont deux bergers et un troupeau de moutons devant eux : plus loin, une belle masse d'arbres occupent une hauteur, arrosée par une rivière, et dominée par un rocher couvert de broussailles. Les amateurs recherchent avec soin les Paysages de Bourdon, qu'il comparent avec raison à ceux du Poussin.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Bergier, achetée par Hazard au prix de 72.15 fl. [180]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assis près d'un puits, Jésus parle à la Samaritaine qu'on voit debout devant lui ; le fond est un Paysage. Le Christ, dans une attitude noble, est vêtu d'une tunique de ton de couleur violet, recouverte d'un manteau bleu : la Samaritaine, vêtu d'une robe d'un ton gris, sur laquelle est jetée une draperie jaune. Ce Tableau, d'un bon ton de couleur, est gravé. (Champaigne (Philippe))|Assis près d'un puits, Jésus parle à la Samaritaine qu'on voit debout devant lui ; le fond est un Paysage. Le Christ, dans une attitude noble, est vêtu d'une tunique de ton de couleur violet, recouverte d'un manteau bleu : la Samaritaine, vêtu d'une robe d'un ton gris, sur laquelle est jetée une draperie jaune. Ce Tableau, d'un bon ton de couleur, est gravé.]] réalisée par Champaigne (Philippe), vendue par Bergier. [181]
  • 1811.03.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de femme représentant une Pélerine vêtue en noir et la tête ajustée d'un voile de gaze de même couleur, qu'elle soulève de la main droite avec sa baguette, et découvre un joli minois gracieux, dont le haut, dans la demi-teinte, produit l'effet le plus heureux. (Santerre (Jean))|Buste de femme représentant une Pélerine vêtue en noir et la tête ajustée d'un voile de gaze de même couleur, qu'elle soulève de la main droite avec sa baguette, et découvre un joli minois gracieux, dont le haut, dans la demi-teinte, produit l'effet le plus heureux.]] réalisée par Santerre (Jean), vendue par Bergier, achetée par Chateau neuf au prix de 84 fl. [182]