Ventes d'œuvres le 1811.04.11

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  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La réunion de cinq Personnages composent le sujet de la Sainte Famille. Au milieu est la Vierge et l'Enfant Jésus. A droite, Sainte Elizabeth tient le petit Saint Jean, et converse avec Saint Joseph. Cette production, très-gracieuse dans son ensemble, ne l'est pas moins dans ses détails par le naturel des poses, des formes et des expressions remplies de finesse. Tout le monde connoît la difficulté de rencontrer des ouvrages de ce Maître, presque aussi rares que ceux de Raphael ; nous ne doutons pas de l'empressement des Amateurs à se procurer celui-ci, un des plus agréables et des mieux conservés que nous connoissions. (André del Sarte)|La réunion de cinq Personnages composent le sujet de la Sainte Famille. Au milieu est la Vierge et l'Enfant Jésus. A droite, Sainte Elizabeth tient le petit Saint Jean, et converse avec Saint Joseph. Cette production, très-gracieuse dans son ensemble, ne l'est pas moins dans ses détails par le naturel des poses, des formes et des expressions remplies de finesse. Tout le monde connoît la difficulté de rencontrer des ouvrages de ce Maître, presque aussi rares que ceux de Raphael ; nous ne doutons pas de l'empressement des Amateurs à se procurer celui-ci, un des plus agréables et des mieux conservés que nous connoissions.]] réalisée par André del Sarte, vendue par George Pitschaft. [1]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une Eglise animé par divers Personnages et autres accessoires, tels que des Tableaux, un Tabernacle. L'Image de la Vierge, suspendue à la voûte, et un Buffet d'orgues, sont les sujets qu'offre ce Tableau du plus grand détail. (Bronkhorst)|L'intérieur d'une Eglise animé par divers Personnages et autres accessoires, tels que des Tableaux, un Tabernacle. L'Image de la Vierge, suspendue à la voûte, et un Buffet d'orgues, sont les sujets qu'offre ce Tableau du plus grand détail.]] réalisée par Bronkhorst, vendue par George Pitschaft. [8]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition des plus ingénieuses, représentant une Sainte-Famille. Sur les genoux de la Vierge est l'Enfant Jésus, qui s'incline vers la Boule du Monde placée devant lui, tenant entre ses bras une petite Croix en bois qui paroît être l'objet de sa méditation ; tandis que le petit Saint-Jean, avec une expression douce, présente une bandelette à la Vierge. Le charme du colorie et la finese du pinceau se trouvent ici réunis à la noblesse des airs de Tête et à la beauté du Dessin. (Carlo Cignani)|Composition des plus ingénieuses, représentant une Sainte-Famille. Sur les genoux de la Vierge est l'Enfant Jésus, qui s'incline vers la Boule du Monde placée devant lui, tenant entre ses bras une petite Croix en bois qui paroît être l'objet de sa méditation ; tandis que le petit Saint-Jean, avec une expression douce, présente une bandelette à la Vierge. Le charme du colorie et la finese du pinceau se trouvent ici réunis à la noblesse des airs de Tête et à la beauté du Dessin.]] réalisée par Carlo Cignani, vendue par George Pitschaft au prix de 200 fl. [25]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue des plus agréables, offrant un Paysage pittoresque. Du milieu des Montagnes placées à gauche, s'échappe une Source qui se répand sur la droite. Près de là on voit des Baigneuses, et derrière elles des Montagnes et des Arbres. Cette Production est une des plus intéressantes de ce Maître. (Claude le Lorrain)|Point de Vue des plus agréables, offrant un Paysage pittoresque. Du milieu des Montagnes placées à gauche, s'échappe une Source qui se répand sur la droite. Près de là on voit des Baigneuses, et derrière elles des Montagnes et des Arbres. Cette Production est une des plus intéressantes de ce Maître.]] réalisée par Claude le Lorrain, vendue par George Pitschaft. [27]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A gauche du Tableau, on voit un bel Edifice publique devant lequel se promènent nombre de Personnages. A droite la Mer couverte de Vaisseaux et de Barques avec des Rameurs. On distingue une Ville dans le lointain. Ces deux Tableaux peuvant faire Pendans, sont de belle qualité. (Canal (Antoine))|A gauche du Tableau, on voit un bel Edifice publique devant lequel se promènent nombre de Personnages. A droite la Mer couverte de Vaisseaux et de Barques avec des Rameurs. On distingue une Ville dans le lointain. Ces deux Tableaux peuvant faire Pendans, sont de belle qualité.]] réalisée par Canal (Antoine), vendue par George Pitschaft, achetée par Laneuville au prix de 161 fl. [28]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madelaine, vue à mi-corps, une main placée devant sa poitrine sur laquelle descendent ses cheveux blonds et ondulés ; ses yeux fixent une Croix de bois placée devant elle. Dans le haut partent des rayons qui éclairent le sujet. Le fond est un Rocher. Elle est parée d'une partie de ses ornemens. Cette Figure d'une très-belle couleur, est remplie de la plus douce expression. (Crayer)|La Madelaine, vue à mi-corps, une main placée devant sa poitrine sur laquelle descendent ses cheveux blonds et ondulés ; ses yeux fixent une Croix de bois placée devant elle. Dans le haut partent des rayons qui éclairent le sujet. Le fond est un Rocher. Elle est parée d'une partie de ses ornemens. Cette Figure d'une très-belle couleur, est remplie de la plus douce expression.]] réalisée par Crayer, vendue par George Pitschaft au prix de 80 fl. [31]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un Temple de la plus belle architecture, paroît la Femme adultère conduite devant Jésus par les Scribes et Pharisiens, qui, cherchant à le tenter lui disent ces mots, Maître, cette femme vient d'être surprise en adulitère, quel est sur cela votre sentiment ? mais Jésus se baissant, écrit avec son doigt sur la terre, que celui d'entre vous qui est sans péché, lui jette la première pierre : frappé de ses paroles, le peuple se sépare par groupe et paroît divisé d'opinions. Ici des vieillards en murmurant se disposent à sortir du Temple, d'autres assis près du Christ écoutent encore avec admiration. Là, près de la porte d'entrée, un homme du peuple va emporter un panier remplide pierres, qui devoient servir à lapider la pécheresse, tandis que d'un escalier placé au milieu, des prêtres descendent attirés par le tumulte. Tel est le sujet que le peintre nous offre dans cette riche composition, dont la justesse de la pantomime, la savante distribution des groupes, l'intelligence dans la conduite de la lumière,, dont le foyer s'attache d'abord au sujet principal, s'enchaîne ensuite et va se dégradant mystérieusement jusqu'à l'extrémité opposée du Tableau, et surtout cette magie dans le clair obscur, nous rappellent les beaux ouvrages de Rembrandt, son maître, et notamment le même sujet que possédoit à Paris un de nos négocians les plus distingués, et qui fut vendu, ainsi que tout le monde le sait, la somme de cent quarante mille francs. Dans le haut du Tableau, et sur la partie extérieure d'une niche, on voit le monogramme suivant : G. DOV. F. 1634. (Dow (Gérard))|Dans l'intérieur d'un Temple de la plus belle architecture, paroît la Femme adultère conduite devant Jésus par les Scribes et Pharisiens, qui, cherchant à le tenter lui disent ces mots, Maître, cette femme vient d'être surprise en adulitère, quel est sur cela votre sentiment ? mais Jésus se baissant, écrit avec son doigt sur la terre, que celui d'entre vous qui est sans péché, lui jette la première pierre : frappé de ses paroles, le peuple se sépare par groupe et paroît divisé d'opinions. Ici des vieillards en murmurant se disposent à sortir du Temple, d'autres assis près du Christ écoutent encore avec admiration. Là, près de la porte d'entrée, un homme du peuple va emporter un panier remplide pierres, qui devoient servir à lapider la pécheresse, tandis que d'un escalier placé au milieu, des prêtres descendent attirés par le tumulte. Tel est le sujet que le peintre nous offre dans cette riche composition, dont la justesse de la pantomime, la savante distribution des groupes, l'intelligence dans la conduite de la lumière,, dont le foyer s'attache d'abord au sujet principal, s'enchaîne ensuite et va se dégradant mystérieusement jusqu'à l'extrémité opposée du Tableau, et surtout cette magie dans le clair obscur, nous rappellent les beaux ouvrages de Rembrandt, son maître, et notamment le même sujet que possédoit à Paris un de nos négocians les plus distingués, et qui fut vendu, ainsi que tout le monde le sait, la somme de cent quarante mille francs. Dans le haut du Tableau, et sur la partie extérieure d'une niche, on voit le monogramme suivant : G. DOV. F. 1634.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par George Pitschaft. [36]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte-Cécile vue à mi-corps et debout, chante les louanges de Dieu et s'accompagne d'un Violon, qu'elle tient de la main gauche ; derrière elle est un Orgue. Sa pose simple et naturelle, est cependant remplie de grace ; sa tête pleine de noblesse, respire un sentiment divin, et l'ajustement qui la couvre est du meilleur goût. (Dominiquin)|Sainte-Cécile vue à mi-corps et debout, chante les louanges de Dieu et s'accompagne d'un Violon, qu'elle tient de la main gauche ; derrière elle est un Orgue. Sa pose simple et naturelle, est cependant remplie de grace ; sa tête pleine de noblesse, respire un sentiment divin, et l'ajustement qui la couvre est du meilleur goût.]] réalisée par Dominiquin, vendue par George Pitschaft. [40]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Retirée dans un des jardins de son époux, et prête à entrer dans son bain, Suzanne est surprise par les Vieillards. C'est en vain qu'elle cherche à se défendre, déjà l'un d'eux a saisi les vêtemens dont il veut la dépouiller et qu'elle essaie de retenir ; l'autre dans l'attitude de l'admiration à la vue de la belle Israélite, porte une main profane sur ses épaules. Le fond offre un Paysage vigoureux ; à la beauté, à la force du coloris, et d`a la vigueur du pinceau, l'artiste a su joindre ici un effet piquant et des expressions vraies. (Dominiquin)|Retirée dans un des jardins de son époux, et prête à entrer dans son bain, Suzanne est surprise par les Vieillards. C'est en vain qu'elle cherche à se défendre, déjà l'un d'eux a saisi les vêtemens dont il veut la dépouiller et qu'elle essaie de retenir ; l'autre dans l'attitude de l'admiration à la vue de la belle Israélite, porte une main profane sur ses épaules. Le fond offre un Paysage vigoureux ; à la beauté, à la force du coloris, et d`a la vigueur du pinceau, l'artiste a su joindre ici un effet piquant et des expressions vraies.]] réalisée par Dominiquin, vendue par George Pitschaft. [41]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Tête de vieillard, pouvant servir de pendant à la précédente, et est assis coiffé d'un turban et vêtu d'une pelisse, et portant une chaîne et un médaillon d'or au cou. Ces deux Tableaux du plus bel effet, sont dans le style de Rembrand. (Dietrich)|Autre Tête de vieillard, pouvant servir de pendant à la précédente, et est assis coiffé d'un turban et vêtu d'une pelisse, et portant une chaîne et un médaillon d'or au cou. Ces deux Tableaux du plus bel effet, sont dans le style de Rembrand.]] réalisée par Dietrich, vendue par George Pitschaft. [43]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dégagée du séjour des mortels, la Vierge paroît au milieu d'une Gloire, entourée d'un grand nombre de Chérubins, et deux Anges qui se disposent à placer une Couronne sur sa tête. Cet ouvrage du fondateur de l'Ecole allemande, est précieux sous le rapport de l'art et du temps. (Durer (Albert))|Dégagée du séjour des mortels, la Vierge paroît au milieu d'une Gloire, entourée d'un grand nombre de Chérubins, et deux Anges qui se disposent à placer une Couronne sur sa tête. Cet ouvrage du fondateur de l'Ecole allemande, est précieux sous le rapport de l'art et du temps.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par George Pitschaft au prix de 26 fl. [48]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage dont toute la partie gauche ornée d'Arbres et baignée sur le devant par une large Rivière, près de laquelle le Peintre a placé le sujet de l'Ange et de Tobie au moment où il lui ordonne de tirer le poisson. Ce Paysage, quoique vigoureux, n'a point les crudités qu'on reproche d'ordinaire à ce Maître. (Elzheimer)|Vue d'un Paysage dont toute la partie gauche ornée d'Arbres et baignée sur le devant par une large Rivière, près de laquelle le Peintre a placé le sujet de l'Ange et de Tobie au moment où il lui ordonne de tirer le poisson. Ce Paysage, quoique vigoureux, n'a point les crudités qu'on reproche d'ordinaire à ce Maître.]] réalisée par Elzheimer, vendue par George Pitschaft. [53]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est d'une manière toute nouvelle et particulière, que le Peintre a voulu représenter ici le sujet de l'Adoration des Bergers. Au milieu on voit la Vierge assise, allaitant son Fils. Près d'elle, et vu de dos, on aperçoit Saint Joseph relevant un Rideau et tenant une Lumière. De droite et de gauche, sont de jeunes Pâtres, les uns dans l'attitude de l'admiration, et d'autres portant des offrandes, et suivis de leurs parens. Ce Morceau, de l'exécution la plus ferme, est aussi de l'effet le plus piquant. (Elzheimer)|C'est d'une manière toute nouvelle et particulière, que le Peintre a voulu représenter ici le sujet de l'Adoration des Bergers. Au milieu on voit la Vierge assise, allaitant son Fils. Près d'elle, et vu de dos, on aperçoit Saint Joseph relevant un Rideau et tenant une Lumière. De droite et de gauche, sont de jeunes Pâtres, les uns dans l'attitude de l'admiration, et d'autres portant des offrandes, et suivis de leurs parens. Ce Morceau, de l'exécution la plus ferme, est aussi de l'effet le plus piquant.]] réalisée par Elzheimer, vendue par George Pitschaft. [55]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages en pendant. L'un représente des Fabriques sur les hauteurs entourées de broussailles, dont le milieu est occupé par un Pont en ruine. Dans l'autre au milieu d'une grande masse d'arbres, on distingue une Maison rustique ; des Figures et Animaux enrichissent ses Productions de belle espèce. (Ermels (Murrer))|Deux jolis Paysages en pendant. L'un représente des Fabriques sur les hauteurs entourées de broussailles, dont le milieu est occupé par un Pont en ruine. Dans l'autre au milieu d'une grande masse d'arbres, on distingue une Maison rustique ; des Figures et Animaux enrichissent ses Productions de belle espèce.]] réalisée par Ermels (Murrer), vendue par George Pitschaft. [57]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Paysages en pendant. L'un représente des Fabriques sur les hauteurs entourées de broussailles, dont le milieu est occupé par un Pont en ruine. Dans l'autre, au milieu d'une grande masse d'arbres, on distingue une Maison rustique ; des Figures et Animaux enrichissent ses Productions de belle espèce. (Ermels (Murrer))|Deux jolis Paysages en pendant. L'un représente des Fabriques sur les hauteurs entourées de broussailles, dont le milieu est occupé par un Pont en ruine. Dans l'autre, au milieu d'une grande masse d'arbres, on distingue une Maison rustique ; des Figures et Animaux enrichissent ses Productions de belle espèce.]] réalisée par Ermels (Murrer), vendue par George Pitschaft. [58]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet consacré dans tous les Auteurs qui parlent peinture, sous le titre de la Mélancolie. Il représente une Femme de fort proportion de nature, prosternée devant une espèce de Prie-Dieu, et méditant sur la pénitence. On la voit de profil, soutenant sa tête de la main gauche, et ayant encore les richesse habillemens de la vanité. Dovers accessoires emblêmatiques font une admirable richesse à la gauche du Sujet, et sur le premier plan, tel qu'un beau Chien, un Torse en sculpture, un grand Livre ouvert, un Globe terrestre, et quelques Ustensiles de peinture. On peut admirer encore un Fond de muraille du ton le plus harmonieux, qui contribue à faire ressortir avec un art vraiment admirable tous les détails de cette rare et capitale Production, qui est une répétition sublime et authentique du même Sujet, que l'on voit au Mus'D'ee Napoléon, mais avec des différences dans la couleur du manteau que porte la Figure, comme dans les divers accessoires. Ce Tableau, de première classe, a été légué à M. le marquis Delassay, par madame la comtesse de Verrue, comme diamant d'exécution testamentaire ; et M. Delassay l'avoit donné au comte de Lauragais, qui en a traité directement avec m. Dutertre, après le decès duquel il fut vendu le 19 Mars 1804. Une note trouvée alors, dit encore que des Amateurs anglois en avoient offert un grand prix, mais que le propriétaire les a refusés. (Féty (Dominique))|Un Sujet consacré dans tous les Auteurs qui parlent peinture, sous le titre de la Mélancolie. Il représente une Femme de fort proportion de nature, prosternée devant une espèce de Prie-Dieu, et méditant sur la pénitence. On la voit de profil, soutenant sa tête de la main gauche, et ayant encore les richesse habillemens de la vanité. Dovers accessoires emblêmatiques font une admirable richesse à la gauche du Sujet, et sur le premier plan, tel qu'un beau Chien, un Torse en sculpture, un grand Livre ouvert, un Globe terrestre, et quelques Ustensiles de peinture. On peut admirer encore un Fond de muraille du ton le plus harmonieux, qui contribue à faire ressortir avec un art vraiment admirable tous les détails de cette rare et capitale Production, qui est une répétition sublime et authentique du même Sujet, que l'on voit au Mus'D'ee Napoléon, mais avec des différences dans la couleur du manteau que porte la Figure, comme dans les divers accessoires. Ce Tableau, de première classe, a été légué à M. le marquis Delassay, par madame la comtesse de Verrue, comme diamant d'exécution testamentaire ; et M. Delassay l'avoit donné au comte de Lauragais, qui en a traité directement avec m. Dutertre, après le decès duquel il fut vendu le 19 Mars 1804. Une note trouvée alors, dit encore que des Amateurs anglois en avoient offert un grand prix, mais que le propriétaire les a refusés.]] réalisée par Féty (Dominique), vendue par [[[Decastre]]], achetée par Decastres au prix de 450 fl. [59]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux pendans ; l'un représente une fête villageoise, où la multitude assemblée se divertit à boire et à danser. Le fond est un riche paysage orné d'Arbres et de Fabriques. Au milieu, et sur un plan éloigné, on distingue un Pont. L'autre offre le spectacle d'une Foire, où sont rassemblés un grand nombre de personnages de deux sexes ; à gauche la foule se presse autour de charlatans montés sur des treteaux. Le fond très-riche et très-varié, présente des fabriques, des arbres, et des montagnes. Ces deux Tableaux, ornés d'un grand nombre de personnages, sont d'un excellent ton de couleurs, et offrent un grand intérêt. (Ferg (Paul))|Deux Tableaux pendans ; l'un représente une fête villageoise, où la multitude assemblée se divertit à boire et à danser. Le fond est un riche paysage orné d'Arbres et de Fabriques. Au milieu, et sur un plan éloigné, on distingue un Pont. L'autre offre le spectacle d'une Foire, où sont rassemblés un grand nombre de personnages de deux sexes ; à gauche la foule se presse autour de charlatans montés sur des treteaux. Le fond très-riche et très-varié, présente des fabriques, des arbres, et des montagnes. Ces deux Tableaux, ornés d'un grand nombre de personnages, sont d'un excellent ton de couleurs, et offrent un grand intérêt.]] réalisée par Ferg (Paul), vendue par George Pitschaft au prix de 100 [ou] 400 fl. [70]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux pendans ; l'un représente une fête villageoise, où la multitude assemblée se divertit à boire et à danser. Le fond est un riche paysage orné d'Arbres et de Fabriques. Au milieu, et sur un plan éloigné, on distingue un Pont. L'autre offre une spectacle d'une Foire, où sont rassemblés un grand nombre de personnages des deux sexes ; à gauche la foule se presse autour de charlatans montés sur des treteaux. Le fond,très-riche et très-varié, présente des fabriques, des arbres et des montagnes. Ces deux Tableaux, ornés d'un grand nombre de personnages, sont d'un excellent ton de couleurs, et offrent un grand intérêt. (Ferg (Paul))|Deux Tableaux pendans ; l'un représente une fête villageoise, où la multitude assemblée se divertit à boire et à danser. Le fond est un riche paysage orné d'Arbres et de Fabriques. Au milieu, et sur un plan éloigné, on distingue un Pont. L'autre offre une spectacle d'une Foire, où sont rassemblés un grand nombre de personnages des deux sexes ; à gauche la foule se presse autour de charlatans montés sur des treteaux. Le fond,très-riche et très-varié, présente des fabriques, des arbres et des montagnes. Ces deux Tableaux, ornés d'un grand nombre de personnages, sont d'un excellent ton de couleurs, et offrent un grand intérêt.]] réalisée par Ferg (Paul), vendue par George Pitschaft au prix de 100 [ou] 400 fl. [71]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge découvre et contemple l'Enfant Jésus couché et sommeillant ; elle est vêtue d'une tunique rouge, qu'une belle draperie bleue recouvre en partie, et sa tête est ornée d'une draperie blanche qui descend négligemment sur ses épaules. Le fond offre une sorte de vestibule, à travers lequel on distingue un bout de Paysage, et un Ciel bien nuagé. La grande simplicité qui regne dans cette composition, la noblesse dans les airs de tête, la finesse et le moëlleux des contours, mais surtout cette belle teinte virginale dont il a su animer ses personnages, sera sans doute appréciée par les connoisseurs. (Guide)|La Vierge découvre et contemple l'Enfant Jésus couché et sommeillant ; elle est vêtue d'une tunique rouge, qu'une belle draperie bleue recouvre en partie, et sa tête est ornée d'une draperie blanche qui descend négligemment sur ses épaules. Le fond offre une sorte de vestibule, à travers lequel on distingue un bout de Paysage, et un Ciel bien nuagé. La grande simplicité qui regne dans cette composition, la noblesse dans les airs de tête, la finesse et le moëlleux des contours, mais surtout cette belle teinte virginale dont il a su animer ses personnages, sera sans doute appréciée par les connoisseurs.]] réalisée par Guide, vendue par George Pitschaft. [72]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des raisins, une orange, des citrons, dont un à moitié pelé, une moitié de melon, et autres objets bien groupés, placés sur une table couverte d'un tapis violet, sont les objets qui ont servi de modèle au Peintre, et qu'il a su imiter avec beaucoup de vérité. (Gilleman)|Des raisins, une orange, des citrons, dont un à moitié pelé, une moitié de melon, et autres objets bien groupés, placés sur une table couverte d'un tapis violet, sont les objets qui ont servi de modèle au Peintre, et qu'il a su imiter avec beaucoup de vérité.]] réalisée par Gilleman, vendue par George Pitschaft, achetée par Lamy au prix de 77 fl. [74]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule accueilli chez le centaure Pholus en allant à la chasse du sanglier d'Erymanthe, fut surpris, au milieu du repas, par d'autres Centaures qui vinrent troubler la fête. Le héros, armé de sa massue, les auroit tous défaits, si la nuit ne fût venue à leur secours. Ce Tableau, plein de mouvement et d'action, offre un beau développement dans les attitudes. (Giordano)|Hercule accueilli chez le centaure Pholus en allant à la chasse du sanglier d'Erymanthe, fut surpris, au milieu du repas, par d'autres Centaures qui vinrent troubler la fête. Le héros, armé de sa massue, les auroit tous défaits, si la nuit ne fût venue à leur secours. Ce Tableau, plein de mouvement et d'action, offre un beau développement dans les attitudes.]] réalisée par Giordano, vendue par George Pitschaft. [76]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre figures, de grandeur naturelle, vues à mi-corps ; l'une représente un Espagnol pinçant de la guittare ; l'autre une sorte de Bacchus pressant des raisins dans une coupe ; la troisième une jeune femme riant au son de pièces de monnoie qu'elle fait tomber d'une main dans l'autre ; et la quatrième, l'épaule découverte, tient un vase de cristal. Ces quatre Tableaux, d'un bon ton de couleur, seront divisés. (Hontorst)|Quatre figures, de grandeur naturelle, vues à mi-corps ; l'une représente un Espagnol pinçant de la guittare ; l'autre une sorte de Bacchus pressant des raisins dans une coupe ; la troisième une jeune femme riant au son de pièces de monnoie qu'elle fait tomber d'une main dans l'autre ; et la quatrième, l'épaule découverte, tient un vase de cristal. Ces quatre Tableaux, d'un bon ton de couleur, seront divisés.]] réalisée par Hontorst, vendue par George Pitschaft. [85]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Arriver au milieu d'un Paysage riant, Vénus descendue de son char se livre au charme du repos ; et doucement étendue sur une Draperie jetée sur la pelouse, elle regarde avec complaisance les jeux de son Fils qui s'essaie à tendre un Arc. Ce Tableau d'une belle fonte de couleur rappelle les ouvrages de Van-der-Verf. (Hagen (Van der))|Arriver au milieu d'un Paysage riant, Vénus descendue de son char se livre au charme du repos ; et doucement étendue sur une Draperie jetée sur la pelouse, elle regarde avec complaisance les jeux de son Fils qui s'essaie à tendre un Arc. Ce Tableau d'une belle fonte de couleur rappelle les ouvrages de Van-der-Verf.]] réalisée par Hagen (Van der), vendue par George Pitschaft. [90]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps, les aîles à demi-déployées, assis sur la Boule du Monde, irrité contre l'Amour, tient et brise ses flèches. Trois jeunes filles derrière lui paroissent en rire, tandis que le jeune Enfant avec surprise et douleur, se voit ainsi dépouillé et voler ses armes en éclats. Cette figure principale de forte proportion, vue à mi-corps, est d'un caractère de dessin et d'un ton de couleur vigoureux. Une draperie largement jetée couvre le haut de ses cuisses, et passe en voltigeant derrière ses ailes. Le sujet se détache sur un fond de ciel. (Jules Romain)|Le Temps, les aîles à demi-déployées, assis sur la Boule du Monde, irrité contre l'Amour, tient et brise ses flèches. Trois jeunes filles derrière lui paroissent en rire, tandis que le jeune Enfant avec surprise et douleur, se voit ainsi dépouillé et voler ses armes en éclats. Cette figure principale de forte proportion, vue à mi-corps, est d'un caractère de dessin et d'un ton de couleur vigoureux. Une draperie largement jetée couvre le haut de ses cuisses, et passe en voltigeant derrière ses ailes. Le sujet se détache sur un fond de ciel.]] réalisée par Jules Romain, vendue par George Pitschaft. [93]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Frappé de la chute d'Olympias sa mère, Alexandre veut se donner la mort ; mais des Guerriers près de lui retiennent son bras armé d'un glaive. Nombre d'autres Guerriers et des Femmes de la suite de la Mère d'Alexandre concourent à enrichir cette Composition qui joint à l'intérêt du sujet des beautés de caractère dans les expressions, a un bon ton de couleur et de la vigueur dans l'exécution. (Lebrun (Charles))|Frappé de la chute d'Olympias sa mère, Alexandre veut se donner la mort ; mais des Guerriers près de lui retiennent son bras armé d'un glaive. Nombre d'autres Guerriers et des Femmes de la suite de la Mère d'Alexandre concourent à enrichir cette Composition qui joint à l'intérêt du sujet des beautés de caractère dans les expressions, a un bon ton de couleur et de la vigueur dans l'exécution.]] réalisée par Lebrun (Charles), vendue par George Pitschaft. [103]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Magdeleine à demi-nue, assise au milieu d'une Grotte et au pied d'un Rocher, tient un Livre de piété, qui paroit absorber toutes ses pensées ; Derrière elle et dans l'ombre, on distingue une tête de mort : on ne peut rien voir de plus parfait pour la finesse du pinceau, la fraîcheur du coloris, et la belle fonte des teintes, qui égale ce morceau à ceux de Van der Verf. (Lint (Van))|La Magdeleine à demi-nue, assise au milieu d'une Grotte et au pied d'un Rocher, tient un Livre de piété, qui paroit absorber toutes ses pensées ; Derrière elle et dans l'ombre, on distingue une tête de mort : on ne peut rien voir de plus parfait pour la finesse du pinceau, la fraîcheur du coloris, et la belle fonte des teintes, qui égale ce morceau à ceux de Van der Verf.]] réalisée par Lint (Van), vendue par George Pitschaft au prix de 53 fl. [106]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille Femme ayant renoncé aux vanitês du monde, s'est livrée à l'étude. On la voit assise dans un Fauteuil gothique, le coude appuyé dessus, et paroissant fortement occupée de la lecture qu'elle fait, d'un Livre qu'elle tient dans sa main ; devant elle est une Table couverte d'un tapis, sur lequel on distingue des livres, un encrier, du papier et des plumes, et plus haut dans une suite de niches une Tête en plâtre et des Flacons. Ce Tableau de belle qualité, est peint avec vigueur et pourroit rivaliser avec les ouvrages de Rembrand pour l'effet. (Maas (N.))|Une vieille Femme ayant renoncé aux vanitês du monde, s'est livrée à l'étude. On la voit assise dans un Fauteuil gothique, le coude appuyé dessus, et paroissant fortement occupée de la lecture qu'elle fait, d'un Livre qu'elle tient dans sa main ; devant elle est une Table couverte d'un tapis, sur lequel on distingue des livres, un encrier, du papier et des plumes, et plus haut dans une suite de niches une Tête en plâtre et des Flacons. Ce Tableau de belle qualité, est peint avec vigueur et pourroit rivaliser avec les ouvrages de Rembrand pour l'effet.]] réalisée par Maas (N.), vendue par George Pitschaft, achetée par Laneuville au prix de 250 fl. [113]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau des plus fins représentant l'intérieur d'une Eglise hollandoise ornée de Figures distribuées avec art sur les différens plans. Cet ouvrage est aussi précieux par la correction de la perspective que la précision et la finesse du pinceau ; le jour qui l'éclaire y est distribué avec un art et intelligence toute particulière : cette jolie Production sera appréciée par les Amateures. (Neef (P.))|Un Tableau des plus fins représentant l'intérieur d'une Eglise hollandoise ornée de Figures distribuées avec art sur les différens plans. Cet ouvrage est aussi précieux par la correction de la perspective que la précision et la finesse du pinceau ; le jour qui l'éclaire y est distribué avec un art et intelligence toute particulière : cette jolie Production sera appréciée par les Amateures.]] réalisée par Neef (P.), vendue par George Pitschaft, achetée par Monfort au prix de 75 fl. [124]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage pris au clair de la Lune. Le choix du site, la légèreté et l'élégance du pinceau, la vérité de l'effet de nuit, tout concourt à rendre ce Tableau recommandable aux Amateurs qui recherchent avec raison les ouvrages de ce Maître. (Neer (Vander))|Vue d'un Paysage pris au clair de la Lune. Le choix du site, la légèreté et l'élégance du pinceau, la vérité de l'effet de nuit, tout concourt à rendre ce Tableau recommandable aux Amateurs qui recherchent avec raison les ouvrages de ce Maître.]] réalisée par Neer (Vander), vendue par George Pitschaft au prix de 131 fl. [125]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau Portrait de femme vue à mi-corps ; sa tête est ornée d'une jolie chevelure blonde qui tombe sur ses épaules découvertes : une robe de satin gris forme son vêtement, et de ses deux mains elle tient une Draperie violette négligemment jetée sur ses bras. Cette Figure offre avec une belle teinte, de la saillie dans les pectoraux et une dégradation de lumière bien combinée. (Nestcher (Constantin))|Beau Portrait de femme vue à mi-corps ; sa tête est ornée d'une jolie chevelure blonde qui tombe sur ses épaules découvertes : une robe de satin gris forme son vêtement, et de ses deux mains elle tient une Draperie violette négligemment jetée sur ses bras. Cette Figure offre avec une belle teinte, de la saillie dans les pectoraux et une dégradation de lumière bien combinée.]] réalisée par Nestcher (Constantin), vendue par George Pitschaft. [126]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un Paysage pastoral, éclate la joie franche des Paysans flamands dans une fête villageoise. Ici, et devant une Chaumière, est un groupe de Personnages attablés ; plus loin, un Ménestrier monté sur un petit tonneau avec son violon, règle la cadance à un Homme et à une Femme qui dansent le passe-pied devant un nombreux auditoire que ce spectacle amuse ; tandis que sur le devant un couple se tient embrassé. Au milieu est un Homme couché, ayant son Chien près de lui : de nombreux accessoires enrichissent encore cette Composition ; un Tonneau, un Porc, des Poules, des Plantes et une multitude de Figures, animent l'étendue de cette Production, éclairée par un Soleil couchant. Sans être parvenu au même degré de perfection que son frère Adrien, Isaac, dans ce Tableau où il a déployé une grande intelligence dans la conduite de la lumière, la distribution des groupes, a su joindre à une imagination féconde un pinceau brillant et facile. (Ostade)|Au milieu d'un Paysage pastoral, éclate la joie franche des Paysans flamands dans une fête villageoise. Ici, et devant une Chaumière, est un groupe de Personnages attablés ; plus loin, un Ménestrier monté sur un petit tonneau avec son violon, règle la cadance à un Homme et à une Femme qui dansent le passe-pied devant un nombreux auditoire que ce spectacle amuse ; tandis que sur le devant un couple se tient embrassé. Au milieu est un Homme couché, ayant son Chien près de lui : de nombreux accessoires enrichissent encore cette Composition ; un Tonneau, un Porc, des Poules, des Plantes et une multitude de Figures, animent l'étendue de cette Production, éclairée par un Soleil couchant. Sans être parvenu au même degré de perfection que son frère Adrien, Isaac, dans ce Tableau où il a déployé une grande intelligence dans la conduite de la lumière, la distribution des groupes, a su joindre à une imagination féconde un pinceau brillant et facile.]] réalisée par Ostade, vendue par George Pitschaft. [131]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une Etable, on voit deux Enfans joiant ; Près d'eux est un Porc que le Boucher vient de pourfendre et d'attacher à un bâton. On distingue sur un plan éloigné la Femme occupée à faire cuire du boudin. Ce Tableau, de composition pittoresque, est d'un bon effet. (Ostade (Is.))|Dans l'intérieur d'une Etable, on voit deux Enfans joiant ; Près d'eux est un Porc que le Boucher vient de pourfendre et d'attacher à un bâton. On distingue sur un plan éloigné la Femme occupée à faire cuire du boudin. Ce Tableau, de composition pittoresque, est d'un bon effet.]] réalisée par Ostade (Is.), vendue par George Pitschaft au prix de 50 fl. [133]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, ingénieusement composé, offre le double sujet de Moyse au haut du mont Synaï, recevant les Tables de la Loi, et plus bas, le moment où il les brise à la vue du peuple d'Israël adorant le Veau d'or. Des Femmes, des Vieillards expriment leur pardon, tandis que d'autres Personnages entourent et adorent encore leurs idoles : de beaux groupes, de belles attitudes, des figures bien drapées caractérisent ce Morceau plein d'action. (Poussin (Nicolas))|Ce Tableau, ingénieusement composé, offre le double sujet de Moyse au haut du mont Synaï, recevant les Tables de la Loi, et plus bas, le moment où il les brise à la vue du peuple d'Israël adorant le Veau d'or. Des Femmes, des Vieillards expriment leur pardon, tandis que d'autres Personnages entourent et adorent encore leurs idoles : de beaux groupes, de belles attitudes, des figures bien drapées caractérisent ce Morceau plein d'action.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par George Pitschaft. [134]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un Paysage touffu, et sur les bords d'une Rivière limpide, une jeune Nymphe, invitée par la fraîcheur du site à se livrer au charme du repos, vient de quitter ses vêtemens sur lesquels elle s'est étendue, et sommeille, tandis qu'un Satyre, guidé par l'Amour, cherche à la ravir, et qu'un autre Amour perché lui décoche une flèche. (Poussin)|Au milieu d'un Paysage touffu, et sur les bords d'une Rivière limpide, une jeune Nymphe, invitée par la fraîcheur du site à se livrer au charme du repos, vient de quitter ses vêtemens sur lesquels elle s'est étendue, et sommeille, tandis qu'un Satyre, guidé par l'Amour, cherche à la ravir, et qu'un autre Amour perché lui décoche une flèche.]] réalisée par Poussin, vendue par George Pitschaft. [135]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Paysage pastoral ; sur les hauteurs sont des Fabriques en ruines. Sept Vaches dans de différentes attitudes et couleurs, ornent la droite, et devant une Hute est un Pâtre assis à terre et vu de dos, ayant près de lui quelques Moutons et Chèvres. Ce Tableau, de belle qualité, peut soutenir le regard du Connoisseur, qui y remarquera une fidèle imitation de la nature dans la stupidité et l'humeur des animaux, ainsi que dans la correction de l'anatomie. (Potter)|Vue d'un Paysage pastoral ; sur les hauteurs sont des Fabriques en ruines. Sept Vaches dans de différentes attitudes et couleurs, ornent la droite, et devant une Hute est un Pâtre assis à terre et vu de dos, ayant près de lui quelques Moutons et Chèvres. Ce Tableau, de belle qualité, peut soutenir le regard du Connoisseur, qui y remarquera une fidèle imitation de la nature dans la stupidité et l'humeur des animaux, ainsi que dans la correction de l'anatomie.]] réalisée par Potter, vendue par George Pitschaft. [137]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux pendans offrent des Chocs de cavalerie. Dans l'un, une voiture d'équipage est attaquée et défendue avec vigueur ; l'autre offre des Chevaux et des Cavaliers renversés, tandis que d'autres combattent encore, et jusques dans le lointain, sur un pont, les Guerriers se poursuivent et se renversent. Ces deux Tableaux sont pleins de mouvement et de chaleur. (Querfurt)|Deux Tableaux pendans offrent des Chocs de cavalerie. Dans l'un, une voiture d'équipage est attaquée et défendue avec vigueur ; l'autre offre des Chevaux et des Cavaliers renversés, tandis que d'autres combattent encore, et jusques dans le lointain, sur un pont, les Guerriers se poursuivent et se renversent. Ces deux Tableaux sont pleins de mouvement et de chaleur.]] réalisée par Querfurt, vendue par [[[Decastre]]], achetée par De Castres au prix de 37 fl. [139]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau dont la composition est un Poëme en peinture, offre le sujet de la Chute des Réprouvés. Le haut de ce chef-d'oeuvre présente le Tribunal de l'Eternel dans toute sa gloire et sa puissance, commandant l'Ange exterminateur, qui frappe de l'épée flamboyante tous les Humains en la présence de Dieu. La quantité des Figures est innombrable, et les Groupes sont aussi multipliés que variés. Le Tableau du tourment des Enfers y est traité avec un feu d'imagination digne du grand génie qui a pu le concevoir et le rendre avec autant d'énergie que d'éclat, dans les différentes carnations et le sentiment du dessin. Cette Production curieuse dans ses immenses détails, étoit conservée en Flandre depuis la mort de Rubens, qui la gardoit sous ses yeux, comme le modèle du même sujet qu'il avoit exécuté en grandeur colossale pour la Galerie de Dusseldorff, où il fait toujours l'admiration et l'étonnement de ceux qui voyagent avec la connoissance et le goût des arts. Celui que nous décrivons est l'esquisse très-terminée de cette fameuse Composition, il a été rapporté en France par Colins le père, Artiste et Marchand très- distingué de son temps ; et ornoit en dernier lieu le fameux Cabinet de M. Dutartre, Trésorier des bâtimens. (Rubens)|Ce Tableau dont la composition est un Poëme en peinture, offre le sujet de la Chute des Réprouvés. Le haut de ce chef-d'oeuvre présente le Tribunal de l'Eternel dans toute sa gloire et sa puissance, commandant l'Ange exterminateur, qui frappe de l'épée flamboyante tous les Humains en la présence de Dieu. La quantité des Figures est innombrable, et les Groupes sont aussi multipliés que variés. Le Tableau du tourment des Enfers y est traité avec un feu d'imagination digne du grand génie qui a pu le concevoir et le rendre avec autant d'énergie que d'éclat, dans les différentes carnations et le sentiment du dessin. Cette Production curieuse dans ses immenses détails, étoit conservée en Flandre depuis la mort de Rubens, qui la gardoit sous ses yeux, comme le modèle du même sujet qu'il avoit exécuté en grandeur colossale pour la Galerie de Dusseldorff, où il fait toujours l'admiration et l'étonnement de ceux qui voyagent avec la connoissance et le goût des arts. Celui que nous décrivons est l'esquisse très-terminée de cette fameuse Composition, il a été rapporté en France par Colins le père, Artiste et Marchand très- distingué de son temps ; et ornoit en dernier lieu le fameux Cabinet de M. Dutartre, Trésorier des bâtimens.]] réalisée par Rubens, vendue par [[[Decastre]]], achetée par De Castres au prix de 1396 fl. [140]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Parée de tout l'éclat de la fraîcheur, Flore, sous les traits d'une jeune Femme blonde, couronnée de fleurs, nous offre ici l'image du Printemps. Les Fleurs, ses attributs, se multiplient autour d'elle et semblent naître sous ses doigts. De la main droite, elle tient un Bouquet, et de l'autre elle en prend dans un Panier placé près d'elle, pour les repandre. Ses traits respirent la volupté et son attitude est remplie de grace. Un jeune Amour qui la caresse semble annoncer que le plaisir vole sur ses traces. Cette belle Figure légèrement drapée en satin blanc et d'une teinte argentine, est largement peinte. (Rubens)|Parée de tout l'éclat de la fraîcheur, Flore, sous les traits d'une jeune Femme blonde, couronnée de fleurs, nous offre ici l'image du Printemps. Les Fleurs, ses attributs, se multiplient autour d'elle et semblent naître sous ses doigts. De la main droite, elle tient un Bouquet, et de l'autre elle en prend dans un Panier placé près d'elle, pour les repandre. Ses traits respirent la volupté et son attitude est remplie de grace. Un jeune Amour qui la caresse semble annoncer que le plaisir vole sur ses traces. Cette belle Figure légèrement drapée en satin blanc et d'une teinte argentine, est largement peinte.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft au prix de 175 fl. [141]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Avec un ton de couleur plus soutenu et plus vigoureux, le peintre a représenté ici Cérès, tenant dans sa main gauche une Corne d'abondance remplie de Fruits, et de sa main droite elle tient encore la faucile avec laquelle elle vient de les détacher. Sa tête est ornée d'épis ; elle est vêtue d'une robe verte, et une Draperie pittoresque attaché sur son épaule, voltige derrière elle. Le fond est un Rideau vert. (Rubens)|Avec un ton de couleur plus soutenu et plus vigoureux, le peintre a représenté ici Cérès, tenant dans sa main gauche une Corne d'abondance remplie de Fruits, et de sa main droite elle tient encore la faucile avec laquelle elle vient de les détacher. Sa tête est ornée d'épis ; elle est vêtue d'une robe verte, et une Draperie pittoresque attaché sur son épaule, voltige derrière elle. Le fond est un Rideau vert.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft. [142]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchus assis, à demi-nu et presque ivre, représente la troisième Saison de l'Année. Il a la tête couronnée de raisins et de feuilles de Vigne. Sur son épaule gauche est jetée une Peau de léopard qui descend sur ses cuisses ; derrière lui est un jeune Faune qui reçoit en riant un vase de cristal que Bacchus vient de vider, ainsi qu'une coupe qu'il dans la main. A sa droite est une Chèvre qui broute des feuilles de Vigne attachées à sa ceinture. Cette Figure ainsi que les autres, est d'un très-beau ton de couleur et largement peinte. (Rubens)|Bacchus assis, à demi-nu et presque ivre, représente la troisième Saison de l'Année. Il a la tête couronnée de raisins et de feuilles de Vigne. Sur son épaule gauche est jetée une Peau de léopard qui descend sur ses cuisses ; derrière lui est un jeune Faune qui reçoit en riant un vase de cristal que Bacchus vient de vider, ainsi qu'une coupe qu'il dans la main. A sa droite est une Chèvre qui broute des feuilles de Vigne attachées à sa ceinture. Cette Figure ainsi que les autres, est d'un très-beau ton de couleur et largement peinte.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft. [143]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Hiver, représenté ici par un Vieillard portant une longue barbe blanche, et la tête chargée de légumes, est vêtu d'une pelisse. Devant lui est une poële remplie de charbons ardens près desquels il chauffe ses mains. A sa droite est une Cruche et un verre plein de liqueur ; à la gauche des Marrons. Cette figure forme la dernière partie des quatre Saisons de l'Année. (Rubens)|L'Hiver, représenté ici par un Vieillard portant une longue barbe blanche, et la tête chargée de légumes, est vêtu d'une pelisse. Devant lui est une poële remplie de charbons ardens près desquels il chauffe ses mains. A sa droite est une Cruche et un verre plein de liqueur ; à la gauche des Marrons. Cette figure forme la dernière partie des quatre Saisons de l'Année.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft au prix de 149 fl. [144]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Livinus, patron de la Ville de Gand, vient d'être martyrisé par les Bourreaux qui l'entourent : l'un d'eux tient encore entre ses dents le coûteau ensanglanté dont il s'est servi pour coupér la langue du Saint, qu'un autre livre à un Chien, tandis que celui-ci le tient fortement par la barbe ; cependant sur le devant un des Guerriers armé d'une pique, fuit effrayé à l'aspect de l'Ange exterminateur qu'il aperçoit dans le Ciel. D'autres Guerriers sont également frappés de terreur à cette vue. Cette esquisse terminée est la première pensée du grand Tableau qui ornoit jadis le Musée Napoléon, et maintenant celui de Bruxelles ; elle est de la teinte la plus brillante, et remplie d'ame et de mouvement. Il est sans doute du plus grand intérêt de l'Amateur d'acquérir cet ouvrage unique, lorsqu'il est impossible de posséder le grand. (Rubens)|Saint Livinus, patron de la Ville de Gand, vient d'être martyrisé par les Bourreaux qui l'entourent : l'un d'eux tient encore entre ses dents le coûteau ensanglanté dont il s'est servi pour coupér la langue du Saint, qu'un autre livre à un Chien, tandis que celui-ci le tient fortement par la barbe ; cependant sur le devant un des Guerriers armé d'une pique, fuit effrayé à l'aspect de l'Ange exterminateur qu'il aperçoit dans le Ciel. D'autres Guerriers sont également frappés de terreur à cette vue. Cette esquisse terminée est la première pensée du grand Tableau qui ornoit jadis le Musée Napoléon, et maintenant celui de Bruxelles ; elle est de la teinte la plus brillante, et remplie d'ame et de mouvement. Il est sans doute du plus grand intérêt de l'Amateur d'acquérir cet ouvrage unique, lorsqu'il est impossible de posséder le grand.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft. [145]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux en pendans. L'un offre le Christ vu en buste, la tête de trois quarts effacée et la main appuyée sur la Boule du Monde. L'autre présente la Vierge, la tête tournée de trois quarts et les mains posées sur sa poitrine. Ces morceaux sont dignes du pinceau de l'auteur. (Rubens)|Deux Tableaux en pendans. L'un offre le Christ vu en buste, la tête de trois quarts effacée et la main appuyée sur la Boule du Monde. L'autre présente la Vierge, la tête tournée de trois quarts et les mains posées sur sa poitrine. Ces morceaux sont dignes du pinceau de l'auteur.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft. [146]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux en pendans. L'un offre le Christ vu en buste, la tête de trois quarts effacée et la main appuyée sur la Boule du Monde. L'autre présente la Vierge, la tête tournée de trois quarts et les mains posées sur sa poitrine. Ces morceaux sont dignes du pinceau de l'auteur. (Rubens)|Deux Tableaux en pendans. L'un offre le Christ vu en buste, la tête de trois quarts effacée et la main appuyée sur la Boule du Monde. L'autre présente la Vierge, la tête tournée de trois quarts et les mains posées sur sa poitrine. Ces morceaux sont dignes du pinceau de l'auteur.]] réalisée par Rubens, vendue par George Pitschaft. [147]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Femme la tête tournée de trois quarts, coiffée à la manière holandoise. Son vêtement, également hollandois, est agraffé au haut du col. Elle a une chaîne sur les épaules. Ce morceau peint avec une grande vigueur de pinceau, ne le cède en rien pour la beauté du ton de couleur, aux meilleurs ouvrages de ce Maître. (Rembrand)|Portrait de Femme la tête tournée de trois quarts, coiffée à la manière holandoise. Son vêtement, également hollandois, est agraffé au haut du col. Elle a une chaîne sur les épaules. Ce morceau peint avec une grande vigueur de pinceau, ne le cède en rien pour la beauté du ton de couleur, aux meilleurs ouvrages de ce Maître.]] réalisée par Rembrand, vendue par George Pitschaft au prix de 50 fl. [155]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est la vue d'un grand nombre de personnages que Jésus reçoit le baptême, par Saint-Jean, dans les eaux du Jourdain. Une multitude de petits Anges se remarquent dans une gloire. Si tous les sujets de piété étoient traités avec autant de goût, de grace et de magnificence, bientôt tous les cabinets et les boudoirs ne seroient ornés que de cette sorte de production. (Rottenhermer)|C'est la vue d'un grand nombre de personnages que Jésus reçoit le baptême, par Saint-Jean, dans les eaux du Jourdain. Une multitude de petits Anges se remarquent dans une gloire. Si tous les sujets de piété étoient traités avec autant de goût, de grace et de magnificence, bientôt tous les cabinets et les boudoirs ne seroient ornés que de cette sorte de production.]] réalisée par Rottenhermer, vendue par George Pitschaft, achetée par Deliere au prix de 37.5 fl. [157]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'après le voeu des héritiers, nous transcrivons ici textuellement la note qui nous a été remise pour ce Tableau. "Tableau vrai marqué de lettres R. Sanctius pinx. Romae MDXIII. La découverte de ce Tableau original, qui depuis plusieurs siècles a été caché, est très-intéressante pour l'histoire de l'art. La gravure de Marc-Antoine, qui a été aussi ensuite gravée par Jean-Baptiste Cavalerus, est connue sous le nom de la Pièce de pieds ; les différences considérables du Tableau original, de cette Gravure, l'expression plus forte et le dessin bien plus correct, pouvent que Marc-Antoine a fait cette gravure d'après un dessin non achevé, d'après une ébauche de Raphaël ; d'ailleurs il est connu de tout le monde que ce graveur avoit dans l'habitude de graver les ébauches de Raphaël, comme aussi de ce dernier. Tous les doutes qui s'élèvent fréquemment contre l'originalité des autres Tableaux attribués à ce grand Peintre, ne peuvent même être pensés ici. D'abord il est constant que Raphaël a peint la Cène ; depuis plusieurs siècles on n'a jamais su où ce Tableau se trouvoit ; ainsi, que ceux qui oseroient démentir l'originalité de ce Tableau, disent où se trouve l'original, dont on est certain qu'il existe, et ensuite on ne pourra jamais pousser l'audace au point de dire que c'est une copie. Mais supposons même un instant que c'en est une, d'après quel original de Raphaël seroit-elle faite ? d'après la gravure ; c'est impossible, car les différences considérables, l'expression plus forte, et le dessin bien plus correct, ainsi que nous l'avons dit plus haut, prouvent évidemment le contraire. La preuve la plus constante pour l'originalité de cette pièce des pieds, se trouve dans le Tableau même, chaque trait de pinceau la prononce, et les traces incontestables d'antiquité, l'expriment dans les petites fentes (de cheveux), des couleurs des corps. La légèreté, et cette manière non gênée dans le coloris, jointe à l'exécution la plus soignée, que ne sauroit attendre aucune copiste ; la noble simplicité de la composition, les expressions de sainteté, et ce bel accord de l'ensemble, ne pouvoient être pensés ni imaginés que par un Raphaël, et ce n'étoit que lui qui le pouvoient ensuite réaliser par le génie, lui seul si propre de représentation. Si rares que les nouvelles du sort que ce Tableau précieux puissent être, il est cependant certain qu'il est trouvé longtemps dans une chapelle domestique d'un Prince, et qu'au commencement du dixseptième siècle il fut sauvé à cause des troubles et des dangers de la guerre ; et depuis ce temps il fut conservé par une famille, en Franconie, et c'est là qu'il a été découvert et reconnu par l'oeil expert et exercé de son posseseur décédé, qui en a fait l'acquisition pour une somme considérable. Le Tableau est en bon état, et des connoisseurs très-éclairés, qui se sont acquis les connoissances les plu profondes en fait de Tableaux, par un commerce intime avec les chefs-d'oeuvres de Rome, ont toujours après un examen exact, prononcé le jugement, auquel aucun connoisseur impartial ne pourra contredire, que c'etoit un vrai Raphaël, et le premier Tableau de chevalet de ce grand maître." (Raphael)|D'après le voeu des héritiers, nous transcrivons ici textuellement la note qui nous a été remise pour ce Tableau. "Tableau vrai marqué de lettres R. Sanctius pinx. Romae MDXIII. La découverte de ce Tableau original, qui depuis plusieurs siècles a été caché, est très-intéressante pour l'histoire de l'art. La gravure de Marc-Antoine, qui a été aussi ensuite gravée par Jean-Baptiste Cavalerus, est connue sous le nom de la Pièce de pieds ; les différences considérables du Tableau original, de cette Gravure, l'expression plus forte et le dessin bien plus correct, pouvent que Marc-Antoine a fait cette gravure d'après un dessin non achevé, d'après une ébauche de Raphaël ; d'ailleurs il est connu de tout le monde que ce graveur avoit dans l'habitude de graver les ébauches de Raphaël, comme aussi de ce dernier. Tous les doutes qui s'élèvent fréquemment contre l'originalité des autres Tableaux attribués à ce grand Peintre, ne peuvent même être pensés ici. D'abord il est constant que Raphaël a peint la Cène ; depuis plusieurs siècles on n'a jamais su où ce Tableau se trouvoit ; ainsi, que ceux qui oseroient démentir l'originalité de ce Tableau, disent où se trouve l'original, dont on est certain qu'il existe, et ensuite on ne pourra jamais pousser l'audace au point de dire que c'est une copie. Mais supposons même un instant que c'en est une, d'après quel original de Raphaël seroit-elle faite ? d'après la gravure ; c'est impossible, car les différences considérables, l'expression plus forte, et le dessin bien plus correct, ainsi que nous l'avons dit plus haut, prouvent évidemment le contraire. La preuve la plus constante pour l'originalité de cette pièce des pieds, se trouve dans le Tableau même, chaque trait de pinceau la prononce, et les traces incontestables d'antiquité, l'expriment dans les petites fentes (de cheveux), des couleurs des corps. La légèreté, et cette manière non gênée dans le coloris, jointe à l'exécution la plus soignée, que ne sauroit attendre aucune copiste ; la noble simplicité de la composition, les expressions de sainteté, et ce bel accord de l'ensemble, ne pouvoient être pensés ni imaginés que par un Raphaël, et ce n'étoit que lui qui le pouvoient ensuite réaliser par le génie, lui seul si propre de représentation. Si rares que les nouvelles du sort que ce Tableau précieux puissent être, il est cependant certain qu'il est trouvé longtemps dans une chapelle domestique d'un Prince, et qu'au commencement du dixseptième siècle il fut sauvé à cause des troubles et des dangers de la guerre ; et depuis ce temps il fut conservé par une famille, en Franconie, et c'est là qu'il a été découvert et reconnu par l'oeil expert et exercé de son posseseur décédé, qui en a fait l'acquisition pour une somme considérable. Le Tableau est en bon état, et des connoisseurs très-éclairés, qui se sont acquis les connoissances les plu profondes en fait de Tableaux, par un commerce intime avec les chefs-d'oeuvres de Rome, ont toujours après un examen exact, prononcé le jugement, auquel aucun connoisseur impartial ne pourra contredire, que c'etoit un vrai Raphaël, et le premier Tableau de chevalet de ce grand maître."]] réalisée par Raphael, vendue par George Pitschaft. [163]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant Jésus, dans l'attitude et le dessin le plus gracieux. Nombre de connoisseurs attribuent cette belle copie à Jules Romain ; personne ne povoit en effet, mieux que ce célèbre disciple de Raffaël, attendre avec cette perfection les ouvrages de son maître. Celle-ci ornoit la galerie du duc d'Orléans. (Raphael)|La Vierge et l'Enfant Jésus, dans l'attitude et le dessin le plus gracieux. Nombre de connoisseurs attribuent cette belle copie à Jules Romain ; personne ne povoit en effet, mieux que ce célèbre disciple de Raffaël, attendre avec cette perfection les ouvrages de son maître. Celle-ci ornoit la galerie du duc d'Orléans.]] réalisée par Raphael, vendue par George Pitschaft au prix de 100 fl. [164]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un Cabinet de philosophe et près d'une fenêtre ouverte, est assis un jeune étudiant, devant une Table couverte d'un tapis bleu, sur lequel est placé un Livre, une Sphère, un Violon et une Pipe ; l'élève profitant de l'absence de son maître, dont on voit le Fauteuil à l'autre extrémité de la table, s'amuse à allumer et charger sa pipe ; nombre d'autres accessoires enrichissent encore cette production, tels que des Livres, un Pot d'étain renversé sur le devant ; dans le fond, près d'un fût de Colonne, sont d'autres Livres et une Sphère placés sur des rayons ; à la fenêtre est accrochée une Cage. L'oeil est séduit d'abord par le piquant effet de ce précieux Tableau, dont les nombreux détails sont rendus avec une vérité et un soin inimitables ; la lumière y conduit avec un art et une magie digne de Rembrand. La rareté des productions de ce Maître qui a fait très-peu de Tableaux, doit encore ajouter au mérite de celui-ci, qui d'ailleurs est de la plus belle conservation. (Schlingland)|Dans l'intérieur d'un Cabinet de philosophe et près d'une fenêtre ouverte, est assis un jeune étudiant, devant une Table couverte d'un tapis bleu, sur lequel est placé un Livre, une Sphère, un Violon et une Pipe ; l'élève profitant de l'absence de son maître, dont on voit le Fauteuil à l'autre extrémité de la table, s'amuse à allumer et charger sa pipe ; nombre d'autres accessoires enrichissent encore cette production, tels que des Livres, un Pot d'étain renversé sur le devant ; dans le fond, près d'un fût de Colonne, sont d'autres Livres et une Sphère placés sur des rayons ; à la fenêtre est accrochée une Cage. L'oeil est séduit d'abord par le piquant effet de ce précieux Tableau, dont les nombreux détails sont rendus avec une vérité et un soin inimitables ; la lumière y conduit avec un art et une magie digne de Rembrand. La rareté des productions de ce Maître qui a fait très-peu de Tableaux, doit encore ajouter au mérite de celui-ci, qui d'ailleurs est de la plus belle conservation.]] réalisée par Schlingland, vendue par George Pitschaft au prix de 150 fl. [166]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant d'anciennes ruines percées d'une voûte, on voit un Pâtre chassant du bétail devant lui, et suivi par sa femme et ses enfans ; du côté opposé, des cavaliers traversent une Rivière, un Ciel bien peloté le termine. Cette composition est traitée par un pinceau mâle et suave. (Schellinks)|Devant d'anciennes ruines percées d'une voûte, on voit un Pâtre chassant du bétail devant lui, et suivi par sa femme et ses enfans ; du côté opposé, des cavaliers traversent une Rivière, un Ciel bien peloté le termine. Cette composition est traitée par un pinceau mâle et suave.]] réalisée par Schellinks, vendue par George Pitschaft, achetée par Liebe au prix de 104.5 fl. [167]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans, l'un représente Suzanne au bain, surprise par les vieillards,qui lui offrent une bourse remplie d'or, qu'elle refuse avec dédain ; l'autre indique Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon. Ces deux Tableaux bien composés, sont d'une exécution facile. (Solimene)|Deux Tableaux faisant pendans, l'un représente Suzanne au bain, surprise par les vieillards,qui lui offrent une bourse remplie d'or, qu'elle refuse avec dédain ; l'autre indique Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon. Ces deux Tableaux bien composés, sont d'une exécution facile.]] réalisée par Solimene, vendue par George Pitschaft au prix de 100 fl. [180]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans, l'un représente Suzanne au bain, surprise par les vieillards, qui lui offrent une bourse remplie d'or, qu'elle refuse avec dédain ; l'autre indique Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon. Ces deux Tableaux bien composés, sont d'une exécution facile. (Solimene)|Deux Tableaux faisant pendans, l'un représente Suzanne au bain, surprise par les vieillards, qui lui offrent une bourse remplie d'or, qu'elle refuse avec dédain ; l'autre indique Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon. Ces deux Tableaux bien composés, sont d'une exécution facile.]] réalisée par Solimene, vendue par George Pitschaft au prix de 100 fl. [181]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur rustique, on voit une réunion de six Personnages : deux sur le premier plan, sont assis près d'une Table et allument leurs Pipes ; trois autres Fumeurs près d'une Cheminée, sur un plan plus éloigné, et une Servante qui apporte un Pot de bière. Ce Tableau, d'une belle facture, et éclairé par une Fenêtre placée près de la Cheminée, est de l'effet le plus piquant. (Tillebourg)|Dans un intérieur rustique, on voit une réunion de six Personnages : deux sur le premier plan, sont assis près d'une Table et allument leurs Pipes ; trois autres Fumeurs près d'une Cheminée, sur un plan plus éloigné, et une Servante qui apporte un Pot de bière. Ce Tableau, d'une belle facture, et éclairé par une Fenêtre placée près de la Cheminée, est de l'effet le plus piquant.]] réalisée par Tillebourg, vendue par George Pitschaft, achetée par Laneuville au prix de 119.95 fl. [188]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant la porte d'un Maréchal-Ferrant, un Cavalier vient de descendre de son Cheval et le fait visiter. A gauche un Enfant se fait traîner dans un Charriot par une Chèvre. Quelques autres Figures sont sur des plans plus reculés. Ce joli Tableau doit plaire aux Amateurs de ce genre. (Wouvermans)|Devant la porte d'un Maréchal-Ferrant, un Cavalier vient de descendre de son Cheval et le fait visiter. A gauche un Enfant se fait traîner dans un Charriot par une Chèvre. Quelques autres Figures sont sur des plans plus reculés. Ce joli Tableau doit plaire aux Amateurs de ce genre.]] réalisée par Wouvermans, vendue par George Pitschaft au prix de 103 fl. [191]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage offrant à gauche une Montagne sabloneuse, couverte de quelques Arbustes ; le devant représente des cavaliers, des hommes et des chevaux ; à droite est une Rivière sur laquelle on voit une barque à la voile. Le sujet se détache sur le fond d'un Ciel clair et légèrement nuagé. Cette sorte de production, quoique peu considérable en figures, n'en est pas moins recherchée par les amateurs pour la fraîcheur et la finesse de la teinte et la légèreté du pinceau. (Wouvermans (Ph.))|Un Paysage offrant à gauche une Montagne sabloneuse, couverte de quelques Arbustes ; le devant représente des cavaliers, des hommes et des chevaux ; à droite est une Rivière sur laquelle on voit une barque à la voile. Le sujet se détache sur le fond d'un Ciel clair et légèrement nuagé. Cette sorte de production, quoique peu considérable en figures, n'en est pas moins recherchée par les amateurs pour la fraîcheur et la finesse de la teinte et la légèreté du pinceau.]] réalisée par Wouvermans (Ph.), vendue par George Pitschaft. [192]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Suivi par de nombreux serviteurs, Abigaïl aux genoux du roi David, vient lui demander la grace de son époux Nabal, et lui offrir des vivres pour son armée. David entouré de quelques-uns de ses officiers, reçoit ses présens et accorde la faveur qu'elle lui demande. (Veronèse (Paul))|Suivi par de nombreux serviteurs, Abigaïl aux genoux du roi David, vient lui demander la grace de son époux Nabal, et lui offrir des vivres pour son armée. David entouré de quelques-uns de ses officiers, reçoit ses présens et accorde la faveur qu'elle lui demande.]] réalisée par Veronèse (Paul), vendue par George Pitschaft. [195]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un et à la suite d'une promenade champêtre, un Cavalier et une Dame dansent un passe-pied au son d'une guitarre, qu'un autre Cavalier fait résonner sous ses doigts. Près de lui sont divers Personnages ; le fond offre un Paysage riant. Dans l'autre, au milieu d'un Paysage sont rassemblés des Personnages des deux sexes, parmi lesquels on distingue une Femme qui fixe avec intérêt ses regards sur les jeux de deux enfans qui sont du côté opposé. (Wateau)|Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un et à la suite d'une promenade champêtre, un Cavalier et une Dame dansent un passe-pied au son d'une guitarre, qu'un autre Cavalier fait résonner sous ses doigts. Près de lui sont divers Personnages ; le fond offre un Paysage riant. Dans l'autre, au milieu d'un Paysage sont rassemblés des Personnages des deux sexes, parmi lesquels on distingue une Femme qui fixe avec intérêt ses regards sur les jeux de deux enfans qui sont du côté opposé.]] réalisée par Wateau, vendue par George Pitschaft, achetée par Bergeron au prix de 25.95 fl. [196]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un et à la suite d'une promenade champêtre, un Cavalier et une Dame dansent un passe-pied au son d'une guitarre, qu'un autre Cavalier fait résonner sous doigts. Près de lui sont divers Personnages ; le fond offre un Paysage riant. Dans l'autre, au milieu d'un Paysage sont rassemblés des Personnages des deux sexes, parmi lesquels on distingue une Femme qui fixe avec intérêt ses regards sur les jeux de deux enfans qui sont du côté opposé. (Wateau)|Deux Tableaux faisant pendans ; dans l'un et à la suite d'une promenade champêtre, un Cavalier et une Dame dansent un passe-pied au son d'une guitarre, qu'un autre Cavalier fait résonner sous doigts. Près de lui sont divers Personnages ; le fond offre un Paysage riant. Dans l'autre, au milieu d'un Paysage sont rassemblés des Personnages des deux sexes, parmi lesquels on distingue une Femme qui fixe avec intérêt ses regards sur les jeux de deux enfans qui sont du côté opposé.]] réalisée par Wateau, vendue par George Pitschaft, achetée par Bergeron au prix de 25.95 fl. [197]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage de site agreste ; toute la gauche est occupée par les Rochers et des Montagnes au pied desquels s'échappe une Source qui arrose le devant du Tableau ; le côté opposé est un groupe de plusieurs Personnages derrière lesquels s'élèvent deux Arbres. (Van den Velde (I.))|Paysage de site agreste ; toute la gauche est occupée par les Rochers et des Montagnes au pied desquels s'échappe une Source qui arrose le devant du Tableau ; le côté opposé est un groupe de plusieurs Personnages derrière lesquels s'élèvent deux Arbres.]] réalisée par Van den Velde (I.), vendue par George Pitschaft. [203]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ chez Simon le Pharisien, assis près d'une Table et entouré d'autres Personnages. Sur le devant, la Madelaine vient arroser ses pieds de larmes. Une composition ingénieuse, un effet séduisant et une touche spirituelle caractérisent ce Tableau. (Vos (Martin de))|Jésus-Christ chez Simon le Pharisien, assis près d'une Table et entouré d'autres Personnages. Sur le devant, la Madelaine vient arroser ses pieds de larmes. Une composition ingénieuse, un effet séduisant et une touche spirituelle caractérisent ce Tableau.]] réalisée par Vos (Martin de), vendue par George Pitschaft au prix de 32 fl. [207]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Tableaux ; dans l'un Vénus nue assise, et derrière elle l'Amour aiguisant ses traits ; l'autre offre cette déesse aussis nue, et vue de dos, s'appuyant sur une draperie rouge, l'Amour, derrière elle, décochant la flèche qu'il vient d'aiguiser. Ces deux Tableaux, d'une belle couleur, sont peints avec vigueur. (Werf (Vander))|Deux jolis Tableaux ; dans l'un Vénus nue assise, et derrière elle l'Amour aiguisant ses traits ; l'autre offre cette déesse aussis nue, et vue de dos, s'appuyant sur une draperie rouge, l'Amour, derrière elle, décochant la flèche qu'il vient d'aiguiser. Ces deux Tableaux, d'une belle couleur, sont peints avec vigueur.]] réalisée par Werf (Vander), vendue par George Pitschaft. [211]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis Tableaux ; dans l'un Vénue nue assise, et derrière elle l'Amour aiguisant ses traits ; l'autre offre cette déesse aussi nue, et vue de dos, s'appuyant sur une draperie rouge, l'Amour, derrière elle, décochant la flèche qu'il vient d'aiguises. Ces deux Tableaux, d'une belle couleur, sont peints avec vigueur. (Werf (Vander))|Deux jolis Tableaux ; dans l'un Vénue nue assise, et derrière elle l'Amour aiguisant ses traits ; l'autre offre cette déesse aussi nue, et vue de dos, s'appuyant sur une draperie rouge, l'Amour, derrière elle, décochant la flèche qu'il vient d'aiguises. Ces deux Tableaux, d'une belle couleur, sont peints avec vigueur.]] réalisée par Werf (Vander), vendue par George Pitschaft. [212]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans une sorte de grotte, on voit au milieu de la multitude étonnée, le jeune Daniel présentant, en présence du roi Cyrus, la boule de Poix au dragon qui désoloit Babylone ; sur le devant est un Prêtre qui encense encore le monstre. Une composition riche et bien combinée, un bon ton de couleur ferme et vigoureux, et un effet piquant, caractérisent cette production. (Witt (Jacques de))|Dans une sorte de grotte, on voit au milieu de la multitude étonnée, le jeune Daniel présentant, en présence du roi Cyrus, la boule de Poix au dragon qui désoloit Babylone ; sur le devant est un Prêtre qui encense encore le monstre. Une composition riche et bien combinée, un bon ton de couleur ferme et vigoureux, et un effet piquant, caractérisent cette production.]] réalisée par Witt (Jacques de), vendue par George Pitschaft, achetée par Delanjeac au prix de 82 fl. [215]
  • 1811.04.11/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux pendans offrent des Chocs de cavalerie. Dans l'un, une voiture d'équipage est attaquée et défendue avec vigueur ; l'autre offre des Chevaux et des Cavaliers renversés, tandis que d'autres combattent encore, et jusques dans le lointain, sur un pont, les Guerriers se poursuivent et se renversent. Ces deux Tableaux sont pleins de mouvement et de chaleur. (Querfurt)|Deux Tableaux pendans offrent des Chocs de cavalerie. Dans l'un, une voiture d'équipage est attaquée et défendue avec vigueur ; l'autre offre des Chevaux et des Cavaliers renversés, tandis que d'autres combattent encore, et jusques dans le lointain, sur un pont, les Guerriers se poursuivent et se renversent. Ces deux Tableaux sont pleins de mouvement et de chaleur.]] réalisée par Querfurt, vendue par [[[Decastre]]], achetée par De Castres au prix de 48 fl. [222]