Ventes d'œuvres le 1811.11.05
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- 1811.11.05/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[C'est l'intérieur d'une guinguette où Crasbeek s'est représenté à une table ronde, un pot de bierre en main ; à côté de lui est assise une Femme frédonnant une chanson qu'accompagne un Chanteur de profession, qui est derrière elle, tenant un instrument monocorde ; vis-à-vis est un jeune Garçon qui bat la mesure sur la table, et à ses côtés est un Homme assis, s'amusant à contempler la fumée de tabac qu'il fait filer de sa bouche ; une Femme au bufet est agacée par un Homme qu'on prétend être Brouwer, le compagnon et le maître de Crasbeek ; dans le fond se voit une cheminée où brûle du feu, devant lequel s'échauffent un Paysan et une vieille Femme. Ce Tableau est peint avec vigueur et bien empâté, d'un coloris chaud et d'une touche ferme ; les figures sont animées et ne respirent que joie et hilarité ; le jeune Garçon est touché avec tant de finesse et spiritualité, qu'on ne peut hésiter de convenir qu'il ne soit de la touche suave et transparente de Brouwer son maître, qui à plusieurs égards paraît avoir repassé le Tableau en entier ; Crasbeek s'est plu dans cette représentation à tracer le miroir de sa vie favorite qu'il partageait journellement avec son ami Brouwer. On peut ranger cette production parmi les plus capitales de ce maître singulier. Il est parfaitement conservé (Crasbeek)|C'est l'intérieur d'une guinguette où Crasbeek s'est représenté à une table ronde, un pot de bierre en main ; à côté de lui est assise une Femme frédonnant une chanson qu'accompagne un Chanteur de profession, qui est derrière elle, tenant un instrument monocorde ; vis-à-vis est un jeune Garçon qui bat la mesure sur la table, et à ses côtés est un Homme assis, s'amusant à contempler la fumée de tabac qu'il fait filer de sa bouche ; une Femme au bufet est agacée par un Homme qu'on prétend être Brouwer, le compagnon et le maître de Crasbeek ; dans le fond se voit une cheminée où brûle du feu, devant lequel s'échauffent un Paysan et une vieille Femme. Ce Tableau est peint avec vigueur et bien empâté, d'un coloris chaud et d'une touche ferme ; les figures sont animées et ne respirent que joie et hilarité ; le jeune Garçon est touché avec tant de finesse et spiritualité, qu'on ne peut hésiter de convenir qu'il ne soit de la touche suave et transparente de Brouwer son maître, qui à plusieurs égards paraît avoir repassé le Tableau en entier ; Crasbeek s'est plu dans cette représentation à tracer le miroir de sa vie favorite qu'il partageait journellement avec son ami Brouwer. On peut ranger cette production parmi les plus capitales de ce maître singulier. Il est parfaitement conservé]] réalisée par Crasbeek, vendue par François Xavier Lousbergs, achetée par Madame Ch Vilain XIV au prix de 585 fl. [1]