Ventes d'œuvres le 1811.12.09

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette rare et précieuse copie de la Vierge dite à la Chaise, et connue sous ce titre dans tout le cercle des arts, a été rapportée de Rome par M. Wattelet qui en faisoit le plus grand cas, et se plaisoit à la communiquer aux premiers artistes de son temps et à leurs élèves. Morceau de choix qui feroit honneur au Musée de l'un de nos grand départements, comme modèle et richesse. Même grandeur de l'original (D'après Raphaël)|Cette rare et précieuse copie de la Vierge dite à la Chaise, et connue sous ce titre dans tout le cercle des arts, a été rapportée de Rome par M. Wattelet qui en faisoit le plus grand cas, et se plaisoit à la communiquer aux premiers artistes de son temps et à leurs élèves. Morceau de choix qui feroit honneur au Musée de l'un de nos grand départements, comme modèle et richesse. Même grandeur de l'original]] réalisée par D'après Raphaël, vendue par Paillet, achetée par Bertainval au prix de 381 fl. [1]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean, pasteur, représenté debout et en face, avec les attributs qui le caractérisent, sa croix et son mouton. Morceau d'étude d'après la nature, où il sembleroit que le peintre auroit voulu représenter un jeune pâtre dans l'attitude de retirer une épine de son talon, et dont la position prêtoit également au sujet qu'il représente. Ce beau tableau a mérité l'attention et le suffrage des artistes, autant par la grâce de son exécution que par la vérité du coloris (B.E. Murillo)|Saint Jean, pasteur, représenté debout et en face, avec les attributs qui le caractérisent, sa croix et son mouton. Morceau d'étude d'après la nature, où il sembleroit que le peintre auroit voulu représenter un jeune pâtre dans l'attitude de retirer une épine de son talon, et dont la position prêtoit également au sujet qu'il représente. Ce beau tableau a mérité l'attention et le suffrage des artistes, autant par la grâce de son exécution que par la vérité du coloris]] réalisée par B.E. Murillo, vendue par [[[Langeac]]], achetée par Roland au prix de 320 fl. [2]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge représentée à mi-corps, dans une forte proportion de nature, admirant son fils naturellement étendu et couché sur tout le premier plan du sujet. Ce tableau est remarquable par le grandiose de son style, de son exécution soignée et de la sagesse des caractères. C'est avec des morceaux aussi marquants, que l'on parvient à composer les premiers rangs d'une galerie. Il y seroit sans doute compté parmi les monuments de la peinture. Voir la vente du 8 Mars 1808, n.o 42 (Mazuoli (Jérôme))|La Sainte Vierge représentée à mi-corps, dans une forte proportion de nature, admirant son fils naturellement étendu et couché sur tout le premier plan du sujet. Ce tableau est remarquable par le grandiose de son style, de son exécution soignée et de la sagesse des caractères. C'est avec des morceaux aussi marquants, que l'on parvient à composer les premiers rangs d'une galerie. Il y seroit sans doute compté parmi les monuments de la peinture. Voir la vente du 8 Mars 1808, n.o 42]] réalisée par Mazuoli (Jérôme), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Bonnemaison au prix de 1500 fl. [3]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au rosseau. Il est assis sur une estrade, entouré de soldats et de bourreaux dont il reçoit les insultes et les mauvais traitements ; cette scène à l'effet de la nuit, est éclairée par un fanal porté par un homme du peuple. Ce morceau d'un style sévère, est touché et colorié en grand maître (Bassan (Jacques))|Le Christ au rosseau. Il est assis sur une estrade, entouré de soldats et de bourreaux dont il reçoit les insultes et les mauvais traitements ; cette scène à l'effet de la nuit, est éclairée par un fanal porté par un homme du peuple. Ce morceau d'un style sévère, est touché et colorié en grand maître]] réalisée par Bassan (Jacques), vendue par [[[Langeac]]], achetée par L'ami au prix de 70 fl. [6]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deucalion et Pirrha, dans le moment où, après le déluge et suivant l'oracle de Thémis, ils jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en jeunes personnages des deux sexes. Ce beau tableau traité dans une allégorie ingénieuse, a reçu tous les temoignages d'admiration des connoisseurs à l'exposition qui a eu lieu le 8 Mars 1808 (Albane (François))|Deucalion et Pirrha, dans le moment où, après le déluge et suivant l'oracle de Thémis, ils jettent derrière eux des pierres qui se changent subitement en jeunes personnages des deux sexes. Ce beau tableau traité dans une allégorie ingénieuse, a reçu tous les temoignages d'admiration des connoisseurs à l'exposition qui a eu lieu le 8 Mars 1808]] réalisée par Albane (François), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Laneuville au prix de 280 fl. [7]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux médaillons, bustes du Christ et de la Vierge. Ces précieux morceaux de miniature à l'huile, ont orné, dit-on, un livre de prières pour la chapelle des Médicis, et sont tombés dans les mains d'un juif qui en a arraché les ornements de vermeil. On peut leur donner encore le même emploi (Le Guide)|Deux médaillons, bustes du Christ et de la Vierge. Ces précieux morceaux de miniature à l'huile, ont orné, dit-on, un livre de prières pour la chapelle des Médicis, et sont tombés dans les mains d'un juif qui en a arraché les ornements de vermeil. On peut leur donner encore le même emploi]] réalisée par Le Guide, vendue par Paillet, achetée par Lerouge au prix de 251 fl. [8]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un riche et vaste paysage mêlé de rochers et de fabriques. On y remarque avec intérêt, le sujet de Jésus baptisé par Saint Jean, au bord du Jourdain. Morceau capital de son auteur, et d'une exécution aussi facile que brillante ; ce qui avoit pu le faire attribuer au Guaspre (Bolognèse (Jean-François))|Le point de vue d'un riche et vaste paysage mêlé de rochers et de fabriques. On y remarque avec intérêt, le sujet de Jésus baptisé par Saint Jean, au bord du Jourdain. Morceau capital de son auteur, et d'une exécution aussi facile que brillante ; ce qui avoit pu le faire attribuer au Guaspre]] réalisée par Bolognèse (Jean-François), vendue par Paillet, achetée par Pierignon au prix de 312 fl. [9]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de la plus belle exécution, offre le sujet de la Vierge assise sur un trône, tenant son fils debout devant elle. Saint Catherine, le petit Saint Jean et des anges, contribuent à la richesse de cette composition brillante, dans laquelle on admire les grâces du Parmesan et le coloris éclatant du Corrège (Orsi-Lelio)|Ce tableau de la plus belle exécution, offre le sujet de la Vierge assise sur un trône, tenant son fils debout devant elle. Saint Catherine, le petit Saint Jean et des anges, contribuent à la richesse de cette composition brillante, dans laquelle on admire les grâces du Parmesan et le coloris éclatant du Corrège]] réalisée par Orsi-Lelio, vendue par [[[Langeac]]], achetée par Brunot au prix de 170 fl. [11]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Morceau capital de la plus riche ordonnance, offrant le sujet de Moïse qui frappe le rocher. Un dessin rempli de grâce, une touche facile et spirituelle, et la composition la plus heureusement groupée, assignent à ce beau tableau une place marquante dans la galerie la mieux composée. Collection du duc de Praslin, N.o 10 du Catalogue de ce cabinet d'ancienne origine et de première classe (Valerio Castelli)|Morceau capital de la plus riche ordonnance, offrant le sujet de Moïse qui frappe le rocher. Un dessin rempli de grâce, une touche facile et spirituelle, et la composition la plus heureusement groupée, assignent à ce beau tableau une place marquante dans la galerie la mieux composée. Collection du duc de Praslin, N.o 10 du Catalogue de ce cabinet d'ancienne origine et de première classe]] réalisée par Valerio Castelli, vendue par Paillet, achetée par Feuchere au prix de 331 fl. [13]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau clair et argentin, offre le sujet de la Sainte Vierge dans une gloire et tenant son fils. Morceau plein de grâce et exécuté dans le temps que ce célèbre peintre consultoit les Maîtres d'Italie. Il est encore curieux sous le rapport de ses différentes manières (Ribera (Joseph), dit l'Espagnolet)|Ce tableau clair et argentin, offre le sujet de la Sainte Vierge dans une gloire et tenant son fils. Morceau plein de grâce et exécuté dans le temps que ce célèbre peintre consultoit les Maîtres d'Italie. Il est encore curieux sous le rapport de ses différentes manières]] réalisée par Ribera (Joseph), dit l'Espagnolet, vendue par Paillet, achetée par Laneuville au prix de 381 fl. [15]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau classique et du plus bel aspect, représente, sur la partie droite, la façade d'un palais où sont rassemblés nombre de personnages pour voir le spectacle d'un combat dans une arène. Un massif d'arbres du côté opposé, indique l'entrée d'un bois. Tous les détails, traités avec autant d'art que d'éclat dans l'exécution, se détachent sur le ciel azuré d'un beau jour d'été. Ce morceau étoit remarqué dans la galerie des Monaco, sous le nom de C. le Lorrain. Les beaux ouvrages de Tassi étoient alors ignorés de notre Ecole. Les figures, d'un dessin facile et de bon goût, étoient annoncées de J. Miel ; c'est ce que les connoisseurs auront à juger (Tassi (Auguste). Maître de C. le Lorrain)|Ce tableau classique et du plus bel aspect, représente, sur la partie droite, la façade d'un palais où sont rassemblés nombre de personnages pour voir le spectacle d'un combat dans une arène. Un massif d'arbres du côté opposé, indique l'entrée d'un bois. Tous les détails, traités avec autant d'art que d'éclat dans l'exécution, se détachent sur le ciel azuré d'un beau jour d'été. Ce morceau étoit remarqué dans la galerie des Monaco, sous le nom de C. le Lorrain. Les beaux ouvrages de Tassi étoient alors ignorés de notre Ecole. Les figures, d'un dessin facile et de bon goût, étoient annoncées de J. Miel ; c'est ce que les connoisseurs auront à juger]] réalisée par Tassi (Auguste). Maître de C. le Lorrain, vendue par Paillet, achetée par Constantin au prix de 425 fl. [16]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de choix et des plus précieux dans leurs détails. L'un représente la place du Peuple, et l'autre les derrières de l'église Saint-Pierre. On ne peut rien désirer de plus parfait du Maître, et d'une plus heureuse conservation (Gasparo (van Vitelli))|Deux tableaux de choix et des plus précieux dans leurs détails. L'un représente la place du Peuple, et l'autre les derrières de l'église Saint-Pierre. On ne peut rien désirer de plus parfait du Maître, et d'une plus heureuse conservation]] réalisée par Gasparo (van Vitelli), vendue par [[[Langeac]]], achetée par [[Renaut pour Mr le duc d'alebert[?]]] au prix de 995 fl. [18]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une suite de quatre tableaux de même forme, offrant différentes circonstances de la Passion de Jésus-Christ. Les amateurs des productions d'Italie, ne seront pas arrêtés par la sévérité de leur exécution et de leurs sujets, comme ouvrages classiques (Cigoli (Louis))|Une suite de quatre tableaux de même forme, offrant différentes circonstances de la Passion de Jésus-Christ. Les amateurs des productions d'Italie, ne seront pas arrêtés par la sévérité de leur exécution et de leurs sujets, comme ouvrages classiques]] réalisée par Cigoli (Louis), vendue par [[[Langeac]]] au prix de 130 fl. [19]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau et le suivant, que l'ingénieux Robert a eu constamment sous les yeux, et qu'il avoit rapportés de Rome pour son étude, doivent être le garant de leur qualité. Celui-ci, d'un ton clair et argentin, offre, dans le milieu, les restes d'un arc de triomphe où des personnages sont rassemblés et semblent discuter sur l'origine de ces riches monuments. Les morceaux de choix en tout genre, doivent fixer l'attention (Panini (Jean-Paul))|Ce tableau et le suivant, que l'ingénieux Robert a eu constamment sous les yeux, et qu'il avoit rapportés de Rome pour son étude, doivent être le garant de leur qualité. Celui-ci, d'un ton clair et argentin, offre, dans le milieu, les restes d'un arc de triomphe où des personnages sont rassemblés et semblent discuter sur l'origine de ces riches monuments. Les morceaux de choix en tout genre, doivent fixer l'attention]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Paillet, achetée par Roland au prix de 400 fl. [20]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, très-soigné de touche et vigoureux de couleur, offre également des ruines de monuments. Il est enrichi de diverses figures drapées, et touché avec le sentiment et l'esprit qui ont toujours conduit le pinceau de son auteur. Ce tableau et le suivant, que l'ingénieux Robert a eu constamment sous les yeux, et qu'il avoit rapportés de Rome pour son étude, doivent être le garant de leur qualité (Panini (Jean-Paul))|Ce deuxième tableau, très-soigné de touche et vigoureux de couleur, offre également des ruines de monuments. Il est enrichi de diverses figures drapées, et touché avec le sentiment et l'esprit qui ont toujours conduit le pinceau de son auteur. Ce tableau et le suivant, que l'ingénieux Robert a eu constamment sous les yeux, et qu'il avoit rapportés de Rome pour son étude, doivent être le garant de leur qualité]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Paillet, achetée par Laneuville au prix de 316 fl. [21]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre tableaux de place, du faire large et facile de Jean Paul. Ils représentent un choix des plus beaux monuments de Rome, et sont ornés de figures de la proportion de 10 et 12 p., du meilleur style d'ajustement. Ils ont été commandés à cet artiste par un ambassadeur français, pour orner sa bibliothèque. Comme cet article est majeur dans son genre, on le divisera en deux lots, s'il n'y a pas enchérisseur pour le tout (Panini (Jean-Paul))|Quatre tableaux de place, du faire large et facile de Jean Paul. Ils représentent un choix des plus beaux monuments de Rome, et sont ornés de figures de la proportion de 10 et 12 p., du meilleur style d'ajustement. Ils ont été commandés à cet artiste par un ambassadeur français, pour orner sa bibliothèque. Comme cet article est majeur dans son genre, on le divisera en deux lots, s'il n'y a pas enchérisseur pour le tout]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 995 fl. [22]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet plein de grace de la naissance de Jésus, représenté dans l'intérieur d'une étable. On y voit la Vierge prosternée et dans la contemplation de son fils endormi ; Saint Joseph, du côté opposé, témoigne également le même sentiment de respect. Quatre chérubins dans une gloire, couronnent cet admirable groupe qui est traité dans une harmonie de clair obscur qui justifie la célébrité de ce peintre, dont les ouvrages du Corrège ont été ses modèles (Mengs (Raphaël))|Le sujet plein de grace de la naissance de Jésus, représenté dans l'intérieur d'une étable. On y voit la Vierge prosternée et dans la contemplation de son fils endormi ; Saint Joseph, du côté opposé, témoigne également le même sentiment de respect. Quatre chérubins dans une gloire, couronnent cet admirable groupe qui est traité dans une harmonie de clair obscur qui justifie la célébrité de ce peintre, dont les ouvrages du Corrège ont été ses modèles]] réalisée par Mengs (Raphaël), vendue par Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 890 fl. [24]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce riche et magnifique tableau, composition de dix-huit figures de belle proportion, offre le sujet de Poliphile qui, après avoir couru de grands dangers pour Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté, de la domination de l'Euterilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce morceau capital, d'un dessin pur et d'une couleur vraie, présente dans son exécution l'un des ouvrages remarquables du plus illustre élève de Simon Vouet, qui a contribué lui-même, autant par son Ecole que par ses grands travaux, à la gloire de son siècle. Les connoisseurs y retrouvent cette admirable et savante étude qui a conduit son auteur à la sublime perfection du sujet de Jésus-Christ chez Marthe et Marie, et il seroit d'un véritable intérêt de les réunir comme ils l'étoient dans la rare collection de M. Robit, où ils étoient vus avec un égal intérêt. Voir le Catalogue de cette vente célèbre, N.o 126. Jean Bouillard a gravé ce tableau sous le titre du Songe de Poliphile (Sueur (Eustache Le))|Ce riche et magnifique tableau, composition de dix-huit figures de belle proportion, offre le sujet de Poliphile qui, après avoir couru de grands dangers pour Polia sa bien aimée, arrive dans un pays enchanté, de la domination de l'Euterilide, où il est présenté par trois nymphes à cette reine qui l'accueille au milieu de sa cour. Ce morceau capital, d'un dessin pur et d'une couleur vraie, présente dans son exécution l'un des ouvrages remarquables du plus illustre élève de Simon Vouet, qui a contribué lui-même, autant par son Ecole que par ses grands travaux, à la gloire de son siècle. Les connoisseurs y retrouvent cette admirable et savante étude qui a conduit son auteur à la sublime perfection du sujet de Jésus-Christ chez Marthe et Marie, et il seroit d'un véritable intérêt de les réunir comme ils l'étoient dans la rare collection de M. Robit, où ils étoient vus avec un égal intérêt. Voir le Catalogue de cette vente célèbre, N.o 126. Jean Bouillard a gravé ce tableau sous le titre du Songe de Poliphile]] réalisée par Sueur (Eustache Le), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Francillon au prix de 2720 fl. [28]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bouquet de fleurs groupées dans un vase. Ancienne et première étude de cette artiste dont le nom restera célèbre dans les arts, par les belles productions de son pinceau et encore par la suite des belles études de fleurs qui viennent de paroître gravées, et quand elles sont coloriées par elle-même, ce qui équivaut aux plus beaux dessins à l'aquarelle. Les Ecoles en ce genre, lui devront une éternelle reconnoissance et leurs succès (Valayer (madame Coster))|Un bouquet de fleurs groupées dans un vase. Ancienne et première étude de cette artiste dont le nom restera célèbre dans les arts, par les belles productions de son pinceau et encore par la suite des belles études de fleurs qui viennent de paroître gravées, et quand elles sont coloriées par elle-même, ce qui équivaut aux plus beaux dessins à l'aquarelle. Les Ecoles en ce genre, lui devront une éternelle reconnoissance et leurs succès]] réalisée par Valayer (madame Coster), vendue par Paillet, achetée par Laneuville au prix de 73 fl. [32]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un religieux. Il est représenté jusqu'aux genoux, dans les habits blancs de son ordre, les mains jointes et le regard élevé vers le ciel qui semble répondre à sa prière par un rayon de gloire. Morceau aussi sublime du côté de l'art que du sentiment. Voir le Catalogue du beau cabinet de feu M. Dutartre N.o Vendu 4,100 fr. (Rubens (P.P.))|Le portrait d'un religieux. Il est représenté jusqu'aux genoux, dans les habits blancs de son ordre, les mains jointes et le regard élevé vers le ciel qui semble répondre à sa prière par un rayon de gloire. Morceau aussi sublime du côté de l'art que du sentiment. Voir le Catalogue du beau cabinet de feu M. Dutartre N.o Vendu 4,100 fr.]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 3701 fl. [33]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce magnifique tableau de galerie, composé de quatre personnages, forte proportion de nature, semble indiquer le sujet des vassaux d'un seigneur de la Flandre, qui lui portent des provisions de sa terre, tels qu'un chevreuil, différentes volailles, fruits et légumes. Deux chiens de race danoise sont à leur suite, et contribuent à y jeter l'intérêt et l'illusion la plus complète. La tradition annonce que Rubens fit ce tableau pour un de ses amis très-intimes, qui désiroit décorer sa cheminée d'un ouvrage de grand Maître, et qu'il lui en fit la surprise dans un intervalle assez court pour lui laisser le doute de l'illusion, avec d'autant plus d'étonnement qu'il reconnut les personnages et notamment le jeune garçon qui parte un héron. Rien de plus frappant que ce bel ouvrage où ses deux hommes célèbres ont rivalisé de talent et de célérité. Morceau extraordinaire et digne de la place la plus honorable, relation exacte du sentiment de nos premiers artistes (Rubens (P.P.))|Ce magnifique tableau de galerie, composé de quatre personnages, forte proportion de nature, semble indiquer le sujet des vassaux d'un seigneur de la Flandre, qui lui portent des provisions de sa terre, tels qu'un chevreuil, différentes volailles, fruits et légumes. Deux chiens de race danoise sont à leur suite, et contribuent à y jeter l'intérêt et l'illusion la plus complète. La tradition annonce que Rubens fit ce tableau pour un de ses amis très-intimes, qui désiroit décorer sa cheminée d'un ouvrage de grand Maître, et qu'il lui en fit la surprise dans un intervalle assez court pour lui laisser le doute de l'illusion, avec d'autant plus d'étonnement qu'il reconnut les personnages et notamment le jeune garçon qui parte un héron. Rien de plus frappant que ce bel ouvrage où ses deux hommes célèbres ont rivalisé de talent et de célérité. Morceau extraordinaire et digne de la place la plus honorable, relation exacte du sentiment de nos premiers artistes]] réalisée par Rubens (P.P.), vendue par Paillet au prix de 7500 fl. [34]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce rare et précieux petit tableau offre le point de vue d'un paysage d'Italie, pris à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'artiste à enrichi son ouvrage du sujet de la fuite en Egypte, qui se distingue à la clarté d'un feu et d'un flambeau que porte Saint Joseph. On en trouve un plus long détail dans le Catalogue du cabinet van Leyden, N. 27, ainsi que du suivant, qui peut lui servir de pendant (Elzemer (Adam))|Ce rare et précieux petit tableau offre le point de vue d'un paysage d'Italie, pris à l'effet d'une nuit d'été, par un beau clair de lune. L'artiste à enrichi son ouvrage du sujet de la fuite en Egypte, qui se distingue à la clarté d'un feu et d'un flambeau que porte Saint Joseph. On en trouve un plus long détail dans le Catalogue du cabinet van Leyden, N. 27, ainsi que du suivant, qui peut lui servir de pendant]] réalisée par Elzemer (Adam), vendue par Paillet, achetée par Brisbard au prix de 320 fl. [36]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un chirurgien de village, dans son laboratoire, opérant un paysan. La plus simple composition de cet artiste mérite des éloges ; il se fait distinguer par une touche hardie et un admirable ton de couleur. N.o 4 du cabinet van Leyden (Brauwer (Adrien))|Le sujet d'un chirurgien de village, dans son laboratoire, opérant un paysan. La plus simple composition de cet artiste mérite des éloges ; il se fait distinguer par une touche hardie et un admirable ton de couleur. N.o 4 du cabinet van Leyden]] réalisée par Brauwer (Adrien), vendue par Paillet, achetée par Fabre au prix de 101 fl. [38]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau du ton le plus argentin, offre une masse de roches, percée en arcade où des forgerons se sont établis. Le détail des figures présente tout l'esprit et la finesse du Maître, qui semble avoir traité sa composition dans le style de Momper. Voir le Catalogue du cabinet Grandpré, N.o 76 (D. Teniers)|Ce tableau du ton le plus argentin, offre une masse de roches, percée en arcade où des forgerons se sont établis. Le détail des figures présente tout l'esprit et la finesse du Maître, qui semble avoir traité sa composition dans le style de Momper. Voir le Catalogue du cabinet Grandpré, N.o 76]] réalisée par D. Teniers, vendue par Paillet, achetée par Roland au prix de 351 fl. [39]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce morceau pastiche à l'imitation du Tintoret, offre le sujet plein de caractère, du Christ mort et entouré des saintes femmes. Ce tableau est une variété curieuse pour une grande collection, ne pouvant être aperçue que par des personnes exercées dans toutes les manières du Maître (D. Teniers)|Ce morceau pastiche à l'imitation du Tintoret, offre le sujet plein de caractère, du Christ mort et entouré des saintes femmes. Ce tableau est une variété curieuse pour une grande collection, ne pouvant être aperçue que par des personnes exercées dans toutes les manières du Maître]] réalisée par D. Teniers, vendue par Paillet, achetée par Francillon au prix de 404 fl. [41]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un canal d'une étonnante illusion de perspective et richement bordé d'arbres et des maisons d'un village, à l'effet d'un clair de lune. Ce tableau fait à juste titre l'admiration des premiers artistes par l'intelligence de son exécution et la magie du clair obscur ; c'est l'opinion qui en a été émise lors de l'exposition du cabinet van Leyden, dont il provient. N. 68 de ce Catalogue (Neer (Hart van der))|Point de vue d'un canal d'une étonnante illusion de perspective et richement bordé d'arbres et des maisons d'un village, à l'effet d'un clair de lune. Ce tableau fait à juste titre l'admiration des premiers artistes par l'intelligence de son exécution et la magie du clair obscur ; c'est l'opinion qui en a été émise lors de l'exposition du cabinet van Leyden, dont il provient. N. 68 de ce Catalogue]] réalisée par Neer (Hart van der), vendue par Paillet, achetée par Roland au prix de 330 fl. [44]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette fidelle et merveilleuse imitation de la nature, présente à l'oeil du connoisseur exercé, un des chefs-d'oeuvre de son genre et de son auteur, tant dans la conception de son effet général que par la puissance de la couleur et le précieux de l'exécution. Sur les devants d'une vaste prairie et dans la partie droite du sujet, on voit deux vaches noirâtres qui sortent d'une étable rustique et pittoresque, et au dehors de laquelle une paysanne est assise retenant son enfant qui veut s'élancer sur ces animaux pour les frapper. Deux cochons, dont un endormi, sont à leurs pieds ; du côté opposé, à une assez grande distance de plan, un pâtre conduit trois vaches, dont deux se frappent de leurs cornes, et qu'il cherche à séparer avec son bâton. Deux saules et une partie de charmille accompagnent ce groupe admirable et piquant frappé du soleil d'une belle matinée d'été. Tous autres détails seroient inutiles pour en préciser l'analyse ; nous reportons donc les connoisseurs à sa renommée et à l'article du Catalogue van Leyden, N.o 74 (Potter (Paul))|Cette fidelle et merveilleuse imitation de la nature, présente à l'oeil du connoisseur exercé, un des chefs-d'oeuvre de son genre et de son auteur, tant dans la conception de son effet général que par la puissance de la couleur et le précieux de l'exécution. Sur les devants d'une vaste prairie et dans la partie droite du sujet, on voit deux vaches noirâtres qui sortent d'une étable rustique et pittoresque, et au dehors de laquelle une paysanne est assise retenant son enfant qui veut s'élancer sur ces animaux pour les frapper. Deux cochons, dont un endormi, sont à leurs pieds ; du côté opposé, à une assez grande distance de plan, un pâtre conduit trois vaches, dont deux se frappent de leurs cornes, et qu'il cherche à séparer avec son bâton. Deux saules et une partie de charmille accompagnent ce groupe admirable et piquant frappé du soleil d'une belle matinée d'été. Tous autres détails seroient inutiles pour en préciser l'analyse ; nous reportons donc les connoisseurs à sa renommée et à l'article du Catalogue van Leyden, N.o 74]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Paillet, achetée par Lebrun pour Mr le duc dalberg au prix de 20000 fl. [45]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de belle dimension et de première classe, offre le point de vue d'un vaste paysage à la droite duquel passe une rivière qui baigne une chaîne de montagnes et serpente dans des prairies servant de pâturages. Du côté opposé est une chaumière pittoresque, et dans le milieu un groupe de deux arbres légers qui sortent d'un tertre sablonneux. Vingt-six figures, quelques chevaux, chariots et autres détails, sont distribués sur les différents plans, et décorent cet admirable ouvrage avec autant d'art que de vérité. Reporter les amateurs au Catalogue Tolozan, N.o 143, suffit à son éloge (Wouvermans (Ph.))|Ce tableau de belle dimension et de première classe, offre le point de vue d'un vaste paysage à la droite duquel passe une rivière qui baigne une chaîne de montagnes et serpente dans des prairies servant de pâturages. Du côté opposé est une chaumière pittoresque, et dans le milieu un groupe de deux arbres légers qui sortent d'un tertre sablonneux. Vingt-six figures, quelques chevaux, chariots et autres détails, sont distribués sur les différents plans, et décorent cet admirable ouvrage avec autant d'art que de vérité. Reporter les amateurs au Catalogue Tolozan, N.o 143, suffit à son éloge]] réalisée par Wouvermans (Ph.), vendue par Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 5500 fl. [46]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de belle qualité offre un site d'Italie, dont toute la partie gauche est occupée par une masse de rochers couronnés de fabriques entremêlées d'arbres et de broussailles. On remarque avec intérêt, sur la gauche du premier plan, un pâtre, un cheval blanc, quelques bestiaux et plantes. Morceau d'une excellente harmonie dans son effet général. Il provient de l'étranger, et n'a par encore été fixé dans aucun cabinet de nos amateurs (Berghem (Nicolas))|Ce tableau de belle qualité offre un site d'Italie, dont toute la partie gauche est occupée par une masse de rochers couronnés de fabriques entremêlées d'arbres et de broussailles. On remarque avec intérêt, sur la gauche du premier plan, un pâtre, un cheval blanc, quelques bestiaux et plantes. Morceau d'une excellente harmonie dans son effet général. Il provient de l'étranger, et n'a par encore été fixé dans aucun cabinet de nos amateurs]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Paillet, achetée par Hazard au prix de 2600 fl. [47]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de la belle qualité du Maître, de son faire large et de cette touche douce et moelleuse qui le distingue, représente une villageoise en chapeau de paille et debout, entourée de son âne, d'une chèvre, quelques moutons, une poule d'inde, un pot à lait de cuivre et autres accessoires. Un ciel chargé de nuages brillants, répand sa lumière sur tous les détails, dans l'harmonie la plus admirable et toute la simplicité de la nature. Morceau de toute rareté ; ce qui ajoute autant à sa valeur qu'à son mérite. Il a figuré avec avantage parmi la riche collection de M. van der Pot, à Rotterdam, qui ne l'a cédé qu'à grand prix (Jardin (Karel du))|Ce tableau de la belle qualité du Maître, de son faire large et de cette touche douce et moelleuse qui le distingue, représente une villageoise en chapeau de paille et debout, entourée de son âne, d'une chèvre, quelques moutons, une poule d'inde, un pot à lait de cuivre et autres accessoires. Un ciel chargé de nuages brillants, répand sa lumière sur tous les détails, dans l'harmonie la plus admirable et toute la simplicité de la nature. Morceau de toute rareté ; ce qui ajoute autant à sa valeur qu'à son mérite. Il a figuré avec avantage parmi la riche collection de M. van der Pot, à Rotterdam, qui ne l'a cédé qu'à grand prix]] réalisée par Jardin (Karel du), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Perignon au prix de 4001 fl. [48]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etude faite en Italie, offrant le sujet d'une vache roussâtre accidentée de blanc. Elle est debout, et la tête tournée de face. A la gauche, une villageoise assise avec son enfant, et plus loin quelques moutons. Morceau qui annonce le grand Maître, et curieux par la renommée de son auteur. Les fonds ont été restaurés par une main habile (Potter (Paul))|Etude faite en Italie, offrant le sujet d'une vache roussâtre accidentée de blanc. Elle est debout, et la tête tournée de face. A la gauche, une villageoise assise avec son enfant, et plus loin quelques moutons. Morceau qui annonce le grand Maître, et curieux par la renommée de son auteur. Les fonds ont été restaurés par une main habile]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Paillet, achetée par Perignon au prix de 260 fl. [49]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau dans la belle proportion des ouvrages les plus remarquables de ce grand peintre, offre un beau bouquet de fleurs, composé et groupé avec autant d'art que de goût, dans une vase placé sur une table, avec le riche accessoire d'un nid at autres détails. Morceau d'un grand éclat dans son effet général, et du plus beau choix dans l'espèce et la variété des fleurs. Quelques insectes ajoutent encore à sa richesse (Huysum (Jean van))|Ce tableau dans la belle proportion des ouvrages les plus remarquables de ce grand peintre, offre un beau bouquet de fleurs, composé et groupé avec autant d'art que de goût, dans une vase placé sur une table, avec le riche accessoire d'un nid at autres détails. Morceau d'un grand éclat dans son effet général, et du plus beau choix dans l'espèce et la variété des fleurs. Quelques insectes ajoutent encore à sa richesse]] réalisée par Huysum (Jean van), vendue par Paillet, achetée par Montfort au prix de 2720 fl. [50]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable tableau offre Sainte Marguerite représentée debout et vue de face, regardant le dragon qu'elle tient sous son pied gauche après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche, avec un manteau bleu bordé d'un galon d'or, qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large. Son bras droit est nu, portant un crucifix. Il n'étoit permis qu'à van der Werf de réussir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte Marguerite inspire, et avec quel art le peintre a joint au caractère de modestie qui lui convient, une grâce presque céleste ! Une admirable fonte de couleur, donne à cette production le rang le plus distingué. Nous ajouterons que les morceaux classiques de cet artiste sont de toute rareté et du plus haut prix. Voyez les Catalogues de Blondel de Gagny et Tolozan, N.o 14 de ce dernier (Werf (Adrien van der))|Cet admirable tableau offre Sainte Marguerite représentée debout et vue de face, regardant le dragon qu'elle tient sous son pied gauche après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche, avec un manteau bleu bordé d'un galon d'or, qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large. Son bras droit est nu, portant un crucifix. Il n'étoit permis qu'à van der Werf de réussir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte Marguerite inspire, et avec quel art le peintre a joint au caractère de modestie qui lui convient, une grâce presque céleste ! Une admirable fonte de couleur, donne à cette production le rang le plus distingué. Nous ajouterons que les morceaux classiques de cet artiste sont de toute rareté et du plus haut prix. Voyez les Catalogues de Blondel de Gagny et Tolozan, N.o 14 de ce dernier]] réalisée par Werf (Adrien van der), vendue par Paillet, achetée par LeRouge au prix de 3200 fl. [51]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Abraham et Sara, sa femme, dans le moment où l'envoyé de Dieu leur ordonne de quitter la Mésopotamie. Vast et magnifique composition offrant un des ouvrages les plus marquants pour une galerie, qui soient sortis du pinceau de cet illustre élève de Rembrandt. Collection van Leyden, N.o 29 (Eckout (Gerbrandt van den), en 1658)|Abraham et Sara, sa femme, dans le moment où l'envoyé de Dieu leur ordonne de quitter la Mésopotamie. Vast et magnifique composition offrant un des ouvrages les plus marquants pour une galerie, qui soient sortis du pinceau de cet illustre élève de Rembrandt. Collection van Leyden, N.o 29]] réalisée par Eckout (Gerbrandt van den), en 1658, vendue par Paillet, achetée par Roland au prix de 1050 fl. [52]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de belle dimension et du plus riche détail, offre une vue du Vegt, auprès de Maarsen. De droite et de gauche s'élèvent deux portes en forme d'arcades, et dans le milieu, sur un plan éloigné, une maison de riche architecture, construite en briques. Adrien van de Velde a orné ce précieux et capital morceau, de diverses figures qui y répandent de l'intérêt en ajoutant à sa valeur. Voir le catalogue van Leyden, N. 42, pour plus amples détails (Heyden (Jean van der))|Ce tableau de belle dimension et du plus riche détail, offre une vue du Vegt, auprès de Maarsen. De droite et de gauche s'élèvent deux portes en forme d'arcades, et dans le milieu, sur un plan éloigné, une maison de riche architecture, construite en briques. Adrien van de Velde a orné ce précieux et capital morceau, de diverses figures qui y répandent de l'intérêt en ajoutant à sa valeur. Voir le catalogue van Leyden, N. 42, pour plus amples détails]] réalisée par Heyden (Jean van der), vendue par Paillet, achetée par Jamard au prix de 4200 fl. [53]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'une scène familière dans l'intérieur d'une chambre de ménage. On y compte plusieurs personnages, parmi lesquels on remarque une femme qui soutient un enfant sur une chaise pour lui laisser donner du biscuit à un perroquet qui est suspendu dans sa cage. Morceau de belle proportion et du détail le plus intéressant (Hooge (Pierre de))|Sujet d'une scène familière dans l'intérieur d'une chambre de ménage. On y compte plusieurs personnages, parmi lesquels on remarque une femme qui soutient un enfant sur une chaise pour lui laisser donner du biscuit à un perroquet qui est suspendu dans sa cage. Morceau de belle proportion et du détail le plus intéressant]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Paillet, achetée par Simon au prix de 660 fl. [54]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus chassant les vendeurs du temple. Composition de plus de quatre-vingts figures dans une belle proportion de chevalet, et traitée avec l'esprit original de cet ingénieux et plaisant artiste. La variété des caractères, la fécondité dans les attitudes et la situation des personnages, sont portés à une telle illusion, qu'il sembleroit entendre le bruit et la chaos de cette scène de l'Ecriture. Aussi plusieurs artistes lui ont-ils donné le titre du Tableau parlant, et le plus digne d'un véritable intérêt dans ses détails (Steen (Jean))|Jésus chassant les vendeurs du temple. Composition de plus de quatre-vingts figures dans une belle proportion de chevalet, et traitée avec l'esprit original de cet ingénieux et plaisant artiste. La variété des caractères, la fécondité dans les attitudes et la situation des personnages, sont portés à une telle illusion, qu'il sembleroit entendre le bruit et la chaos de cette scène de l'Ecriture. Aussi plusieurs artistes lui ont-ils donné le titre du Tableau parlant, et le plus digne d'un véritable intérêt dans ses détails]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Paillet, achetée par Constantin au prix de 900 fl. [55]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un personnage représenté en pied dans une belle proportion de nature. Il est debout, vu de trois-quarts, un grand chapeau sur la tête, et ajusté d'une fraise qui se détache sur un habillement noir, s'appuyant de la main droite sur son épée. Morceau du plus grand art et de cette étonnante hardiesse d'exécution qui soutient la renommée de ce grand peintre qui n'est jamais revenu deux fois sur ses ouvrages. On ne peut rien placer de plus saillant dans une galerie, et de plus curieux dans une collection historique de portraits. On le croit gravé par lui-même (Haals (François))|Le portrait d'un personnage représenté en pied dans une belle proportion de nature. Il est debout, vu de trois-quarts, un grand chapeau sur la tête, et ajusté d'une fraise qui se détache sur un habillement noir, s'appuyant de la main droite sur son épée. Morceau du plus grand art et de cette étonnante hardiesse d'exécution qui soutient la renommée de ce grand peintre qui n'est jamais revenu deux fois sur ses ouvrages. On ne peut rien placer de plus saillant dans une galerie, et de plus curieux dans une collection historique de portraits. On le croit gravé par lui-même]] réalisée par Haals (François), vendue par Paillet, achetée par Pérignon au prix de 480 fl. [57]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau admirable dans ses détails, offre une variété curieuse parmi les nombreuses productions de ce grand peintre qui a excellé particulièrement dans le paysage, les animaux et les marines. Ici il a représenté avec plus d'art et de vérité que de grâce, les portraits d'une illustre famille de Noordt-Hollande. A la gauche et à l'ombrage d'un groupe d'arbres, on voit deux jeunes demoiselles assises et occupées à faire des couronnes de fleurs. Un garçon vu de face et ajusté d'une robe, se fait remarquer du côté opposé, tenant un agneau en laisse. Un lac et la perspective d'une ville se distinguent vers l'horizon, dans la plus admirable harmonie ; de belles et larges plantes avec un mouton grandeur de nature, garnissent avec intérêt tous les premiers plans du sujet dont l'effet général est pris au soleil d'une belle matinée du printemps. Les accessoires et les détails sont d'un éclat tellement parfait, qu'ils défendent de la critique qui pourroit tomber sur les personnages. Telle est l'opinion de nos premiers artistes qui en ont admiré les détails, et que nous transmettons aux amateurs pour leur garantir qu'il ne peuvent pas faire une acquisition plus magnifique. Sa dimension pour le second rang d'un cabinet est de 64 p. en larg., sur 45 (Cuyp (Albert))|Ce tableau admirable dans ses détails, offre une variété curieuse parmi les nombreuses productions de ce grand peintre qui a excellé particulièrement dans le paysage, les animaux et les marines. Ici il a représenté avec plus d'art et de vérité que de grâce, les portraits d'une illustre famille de Noordt-Hollande. A la gauche et à l'ombrage d'un groupe d'arbres, on voit deux jeunes demoiselles assises et occupées à faire des couronnes de fleurs. Un garçon vu de face et ajusté d'une robe, se fait remarquer du côté opposé, tenant un agneau en laisse. Un lac et la perspective d'une ville se distinguent vers l'horizon, dans la plus admirable harmonie ; de belles et larges plantes avec un mouton grandeur de nature, garnissent avec intérêt tous les premiers plans du sujet dont l'effet général est pris au soleil d'une belle matinée du printemps. Les accessoires et les détails sont d'un éclat tellement parfait, qu'ils défendent de la critique qui pourroit tomber sur les personnages. Telle est l'opinion de nos premiers artistes qui en ont admiré les détails, et que nous transmettons aux amateurs pour leur garantir qu'il ne peuvent pas faire une acquisition plus magnifique. Sa dimension pour le second rang d'un cabinet est de 64 p. en larg., sur 45]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Paillet au prix de 3000 fl. [58]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue du Texel et d'une partie du port à Amsterdam. Parmi le nombre de bâtiments qui couvrent la mer légérement agité, on distingue vers le milieu du premier plan une frégate garnie de toutes ses voiles et agrès. Morceau d'une grande dimension de chevalet et d'un détail aussi riche que soigné (Backuisen (Louis))|Point de vue du Texel et d'une partie du port à Amsterdam. Parmi le nombre de bâtiments qui couvrent la mer légérement agité, on distingue vers le milieu du premier plan une frégate garnie de toutes ses voiles et agrès. Morceau d'une grande dimension de chevalet et d'un détail aussi riche que soigné]] réalisée par Backuisen (Louis), vendue par Paillet, achetée par Hazard au prix de 680 fl. [59]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de trois personnages dans un intérieur. On voit à la droite un officier assis et lisant avec attention un message que vient de lui présenter une ordonnance dans le costume d'un trompette qui est debout, attendant la réponse. Morceau de caractère, qui nous paroît soutenir la renommée de son célèbre auteur (Terburg (Gérard))|Un sujet de trois personnages dans un intérieur. On voit à la droite un officier assis et lisant avec attention un message que vient de lui présenter une ordonnance dans le costume d'un trompette qui est debout, attendant la réponse. Morceau de caractère, qui nous paroît soutenir la renommée de son célèbre auteur]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Paillet, achetée par Constantin au prix de 472 fl. [60]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'hôtel-de-ville de Harlem, réprésenté dans tous ses détails d'architecture, avec autant de vérité que de précision. L'artiste a enrichi ce tableau d'un grand nombre de figures retraçant l'époque de l'entrée du prince Maurice dans cette ville pour changer la régence. A la suite de ce grand cortége sont nombre de cavaliers, dont plusieurs tirent des coups de fusils. Les tableaux de ce peintre sont de toute rareté. Voyez le catalogue du cabinet van Leyden, N.o (Saenredam (Pierre))|L'hôtel-de-ville de Harlem, réprésenté dans tous ses détails d'architecture, avec autant de vérité que de précision. L'artiste a enrichi ce tableau d'un grand nombre de figures retraçant l'époque de l'entrée du prince Maurice dans cette ville pour changer la régence. A la suite de ce grand cortége sont nombre de cavaliers, dont plusieurs tirent des coups de fusils. Les tableaux de ce peintre sont de toute rareté. Voyez le catalogue du cabinet van Leyden, N.o]] réalisée par Saenredam (Pierre), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Constantin au prix de 850 fl. [61]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau capital est présenté avec sûreté comme un des chefs-d'oeuvre de son genre. Il représente divers animaux de basse-cour, tels que le paon doré et sa femelle, des canards de Barbarie, une cane entourée de ses petits, ainsi que différens détails de fleurs et de plantes qui contribuent à son éclat et à sa richesse. Les productions de choix par cet habile peintre, n'ont pas besoin d'éloges ; et c'est à juste titre qu'il est surnommé le Raphaël de son genre (Hondekoeter (Melchior))|Ce tableau capital est présenté avec sûreté comme un des chefs-d'oeuvre de son genre. Il représente divers animaux de basse-cour, tels que le paon doré et sa femelle, des canards de Barbarie, une cane entourée de ses petits, ainsi que différens détails de fleurs et de plantes qui contribuent à son éclat et à sa richesse. Les productions de choix par cet habile peintre, n'ont pas besoin d'éloges ; et c'est à juste titre qu'il est surnommé le Raphaël de son genre]] réalisée par Hondekoeter (Melchior), vendue par Paillet, achetée par Burgraffe au prix de 785 fl. [62]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau est d'une belle proportion de chevalet et de cette rare perfection qui rivalise la nature. Il offre le sujet d'un poule blanche effrayée de voir ses poussains suivre des canetons qu'elle a couvés. Dans une mare, un coq de riche plumage occupe le milieu, et à la droite plusieurs canards de belle race. Morceau qui a fait le bonheur et l'admiration de l'amateur Saint-Yves pendant plus de quarante ans, et fut vendu après son décès (Hondekoeter (Melchior))|Ce deuxième tableau est d'une belle proportion de chevalet et de cette rare perfection qui rivalise la nature. Il offre le sujet d'un poule blanche effrayée de voir ses poussains suivre des canetons qu'elle a couvés. Dans une mare, un coq de riche plumage occupe le milieu, et à la droite plusieurs canards de belle race. Morceau qui a fait le bonheur et l'admiration de l'amateur Saint-Yves pendant plus de quarante ans, et fut vendu après son décès]] réalisée par Hondekoeter (Melchior), vendue par Paillet, achetée par P Daremberg au prix de 545 fl. [63]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les portraits de Willem van Hemskerk et de Maria van Sergen sa femme, représentée à mi-corps. Ces deux petits tableaux sont précieux d'exécution et également intéressants du côté des personnages qu'ils représentent. H. 6 p., l. 5. C. Cabinet van Leyden. N.o 96 et 97 (Voys (Arries de))|Les portraits de Willem van Hemskerk et de Maria van Sergen sa femme, représentée à mi-corps. Ces deux petits tableaux sont précieux d'exécution et également intéressants du côté des personnages qu'ils représentent. H. 6 p., l. 5. C. Cabinet van Leyden. N.o 96 et 97]] réalisée par Voys (Arries de), vendue par Paillet au prix de 395 fl. [64]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de belle qualité du Maître est aussi brillant que précieux, représente un riche bouquet de fleurs variées d'espèces et de couleur. On y admire encore quelques insectes et différents détails. Les plus grandes collections se font honneur de posséder des ouvrages de ce bon peintre (Heem (J.D. de))|Ce tableau de belle qualité du Maître est aussi brillant que précieux, représente un riche bouquet de fleurs variées d'espèces et de couleur. On y admire encore quelques insectes et différents détails. Les plus grandes collections se font honneur de posséder des ouvrages de ce bon peintre]] réalisée par Heem (J.D. de), vendue par Paillet, achetée par Perignon au prix de 401 fl. [67]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue pittoresque d'un riche paysage avec chute d'eau sur les premiers plans. Morceau curieux et classique sous tous les rapports de l'art, et digne de soutenir le parallèle avec les belles productions de Rembrandt en ce genre. Tel est le sentiment des artistes et des vrais connoisseurs qui apprécient la magie du faire et de la couleur (Rogmans)|Le point de vue pittoresque d'un riche paysage avec chute d'eau sur les premiers plans. Morceau curieux et classique sous tous les rapports de l'art, et digne de soutenir le parallèle avec les belles productions de Rembrandt en ce genre. Tel est le sentiment des artistes et des vrais connoisseurs qui apprécient la magie du faire et de la couleur]] réalisée par Rogmans, vendue par Paillet au prix de 1100 fl. [69]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur rustique on voit deux paysans d'un caractère original et vrai, qui chantent sur un papier que l'un tinte dans ses mains. Ce peintre n'a jamais été plus fin dans l'expression de ses têtes, ni d'une couleur plus forte, sans altérer ses détails et accessoires. S'il est des compositions plus riches et plus éclatantes, il n'en est pas d'une touche plus délicate et plus pure (Bega (Corneille))|Dans un intérieur rustique on voit deux paysans d'un caractère original et vrai, qui chantent sur un papier que l'un tinte dans ses mains. Ce peintre n'a jamais été plus fin dans l'expression de ses têtes, ni d'une couleur plus forte, sans altérer ses détails et accessoires. S'il est des compositions plus riches et plus éclatantes, il n'en est pas d'une touche plus délicate et plus pure]] réalisée par Bega (Corneille), vendue par Paillet, achetée par Dogaine au prix de 650 fl. [70]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de belle dimension et dans l'effet d'optique le plus vrai, offre les détails des bâtiments d'une place de la ville de Harlem. On y compte environ trente figures distribuées sur les différens plans, avec cette vérité de mouvement qui produit l'ilusion la plus complète. Morceau d'un excellent choix (Berkeyden (Gerard))|Ce tableau de belle dimension et dans l'effet d'optique le plus vrai, offre les détails des bâtiments d'une place de la ville de Harlem. On y compte environ trente figures distribuées sur les différens plans, avec cette vérité de mouvement qui produit l'ilusion la plus complète. Morceau d'un excellent choix]] réalisée par Berkeyden (Gerard), vendue par Paillet au prix de 500 fl. [71]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche point de vue de paysage, offrant dans toute la partie gauche une masse d'arbres et de montagnes. Du côté opposé, des détails de lointains ; et dans le milieu une fontaine où sont arrêtés des bergers et des nymphes. Les figures sont de Gérard de Lairesse (Huysum (Jean van))|Un riche point de vue de paysage, offrant dans toute la partie gauche une masse d'arbres et de montagnes. Du côté opposé, des détails de lointains ; et dans le milieu une fontaine où sont arrêtés des bergers et des nymphes. Les figures sont de Gérard de Lairesse]] réalisée par Huysum (Jean van), vendue par Paillet, achetée par Hazard au prix de 132 fl. [73]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce beau tableau du plus riche détail, offre une grande étendue de mer couverte de navires sous différens pavillons, et semble retracer une époque historique de la Hollande. Morceau d'une admirable exécution, et curieux sous tous les rapports de l'art comme par l'intérêt de sa représentation. Nous n'hésitons pas à l'annoncer comme un des ouvrages de choix et marquants de son auteur (Beyrestraten)|Ce beau tableau du plus riche détail, offre une grande étendue de mer couverte de navires sous différens pavillons, et semble retracer une époque historique de la Hollande. Morceau d'une admirable exécution, et curieux sous tous les rapports de l'art comme par l'intérêt de sa représentation. Nous n'hésitons pas à l'annoncer comme un des ouvrages de choix et marquants de son auteur]] réalisée par Beyrestraten, vendue par Paillet, achetée par Bonnemaison au prix de 720 fl. [74]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue intérieure et les détails d'une riche galerie d'architecture en marbre, exécutée dans toutes les règles de la perspective. Ce tableau de la plus belle représentation, est enrichi de figures sous différents costumes, qui tiennent au style et à la touche de Poëlemburg, et doivent être d'un bon Maître (Delen (van))|La vue intérieure et les détails d'une riche galerie d'architecture en marbre, exécutée dans toutes les règles de la perspective. Ce tableau de la plus belle représentation, est enrichi de figures sous différents costumes, qui tiennent au style et à la touche de Poëlemburg, et doivent être d'un bon Maître]] réalisée par Delen (van), vendue par Paillet, achetée par Perinion au prix de 402 fl. [75]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue et les détails du Forum, en Italie. Tous les premiers plans sont couverts de bestiaux. On y remarque deux boeufs attelés à une charrette, ainsi que deux personnages de la main de Corneille Bega. On ne peut pas offrir un ouvrage de meilleur choix par cet excellent peintre, rival et contemporain de Dirick van Bergue. Voir le catalogue du cabinet van Leyden, N. 79 (Romyn (Guill. van))|La vue et les détails du Forum, en Italie. Tous les premiers plans sont couverts de bestiaux. On y remarque deux boeufs attelés à une charrette, ainsi que deux personnages de la main de Corneille Bega. On ne peut pas offrir un ouvrage de meilleur choix par cet excellent peintre, rival et contemporain de Dirick van Bergue. Voir le catalogue du cabinet van Leyden, N. 79]] réalisée par Romyn (Guill. van), vendue par Paillet, achetée par Renaut au prix de 680 fl. [81]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur pittoresque et de genre gothique, où l'on voit sur la droite du premier plan, une femme apprêtant des légumes ; et du côté opposé, divers ustensiles de ménage, légumes et autres accessoires. Joli tableau de chevalet, qui soutient son rang par la couleur et la touche facile et précise (Wick (Thomas))|Un intérieur pittoresque et de genre gothique, où l'on voit sur la droite du premier plan, une femme apprêtant des légumes ; et du côté opposé, divers ustensiles de ménage, légumes et autres accessoires. Joli tableau de chevalet, qui soutient son rang par la couleur et la touche facile et précise]] réalisée par Wick (Thomas), vendue par Paillet, achetée par Coquille au prix de 240 fl. [86]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un paysage agréable et champêtre, site de montagnes et lointains. Tous les premiers plans sont couverts d'un troupeau que conduit une villageoise assise sur un cheval. Morceau d'un excellent goût de couleur et de touche, et dont quelques détails se soutiendroient auprès de M. Berghem, son Maître (Beguyn)|Point de vue d'un paysage agréable et champêtre, site de montagnes et lointains. Tous les premiers plans sont couverts d'un troupeau que conduit une villageoise assise sur un cheval. Morceau d'un excellent goût de couleur et de touche, et dont quelques détails se soutiendroient auprès de M. Berghem, son Maître]] réalisée par Beguyn, vendue par Paillet, achetée par Paillet au prix de 200 fl. [90]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un admirable ton de couleur et un effet piquant mettent ce tableau sur la ligne de J.B. Weeninx. Il représente le point de vue d'un paysage dont la partie droite du premier plan est enrichie du sujet d'un cavalier accompagné d'une dame aussi à cheval, et arrêtés pour parler à un jeune villageois. Du côté opposé, une jeune paysanne garde ses moutons (Werbek)|Un admirable ton de couleur et un effet piquant mettent ce tableau sur la ligne de J.B. Weeninx. Il représente le point de vue d'un paysage dont la partie droite du premier plan est enrichie du sujet d'un cavalier accompagné d'une dame aussi à cheval, et arrêtés pour parler à un jeune villageois. Du côté opposé, une jeune paysanne garde ses moutons]] réalisée par Werbek, vendue par Paillet, achetée par Francillon au prix de 396 fl. [94]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de premier rang par la proportion des personnages, offre le sujet de Vénus désarmant l'Amour. Une couleur vraie et une fonte admirable de pinceau, rachètent quelques années à la dame qui a voulu son portrait sous cet emblême (Loo (Jacques van))|Ce tableau de premier rang par la proportion des personnages, offre le sujet de Vénus désarmant l'Amour. Une couleur vraie et une fonte admirable de pinceau, rachètent quelques années à la dame qui a voulu son portrait sous cet emblême]] réalisée par Loo (Jacques van), vendue par Paillet, achetée par Damidofe au prix de 150 fl. [95]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet aimable de Vénus accompagnée de toutes ses nymphes. Composition de onze figures, compris l'Amour qui se fait remarquer sur le premier plan. Infiniment de grâce, une couleur vraie et une fonte admirable, ont classé cet artiste parmi les meilleurs peintres d'histoire de l'Ecole hollandaise (Loo (Jacques van))|Le sujet aimable de Vénus accompagnée de toutes ses nymphes. Composition de onze figures, compris l'Amour qui se fait remarquer sur le premier plan. Infiniment de grâce, une couleur vraie et une fonte admirable, ont classé cet artiste parmi les meilleurs peintres d'histoire de l'Ecole hollandaise]] réalisée par Loo (Jacques van), vendue par Paillet, achetée par Bonnemaison au prix de 571 fl. [96]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, d'un excellent goût de touche et chaud de couleur, offre, dans toute la partie droite, un massif d'arbres qui couvrent une chaumière ; dans le milieu, un léger pont de bois où sont deux jeunes garçons qui regardent des pêcheurs dans un bateau (Goyen (Jean van))|Ce tableau, d'un excellent goût de touche et chaud de couleur, offre, dans toute la partie droite, un massif d'arbres qui couvrent une chaumière ; dans le milieu, un léger pont de bois où sont deux jeunes garçons qui regardent des pêcheurs dans un bateau]] réalisée par Goyen (Jean van), vendue par Paillet, achetée par Roland au prix de 170 fl. [98]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme représenté de proportion forte nature, dans un paysage agreste et solitaire. Morceau sévère et d'un grand effet à la distance, et qui a fourni un article marquant dans un catalogue, sous le nom du Schidone. Les connoisseurs en jugeront (Honthorst (Gérard))|Saint Jérôme représenté de proportion forte nature, dans un paysage agreste et solitaire. Morceau sévère et d'un grand effet à la distance, et qui a fourni un article marquant dans un catalogue, sous le nom du Schidone. Les connoisseurs en jugeront]] réalisée par Honthorst (Gérard), vendue par [[[Langeac]]], achetée par Lebrun au prix de 105 fl. [102]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[D'après son frère. Ce petit tableau offre le sujet de trois jeunes garçons qui jouent aux cartes. Celui que l'on remarque dans un habillement bleu, semble dupé par les deux autres. Morceau soigné dans ses détails, et piquant dans son effet (Werf (Pierre))|D'après son frère. Ce petit tableau offre le sujet de trois jeunes garçons qui jouent aux cartes. Celui que l'on remarque dans un habillement bleu, semble dupé par les deux autres. Morceau soigné dans ses détails, et piquant dans son effet]] réalisée par Werf (Pierre), vendue par Paillet, achetée par Constantin au prix de 101 [ou] 181 fl. [123]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une réunion de famille dans un intérieur, prenant le thé selon l'usage hollandais dans une soirée d'hiver. Morceau d'une admirable magie de clair obscur par les différents effets de lumière et du feu d'une cheminée qui occupe le milieu de la chambre. On y compte cinq personnages, dont l'artiste lui-même vu par le dos et dans la demi-teinte, produisant un contraste vigoureux dans la composition. M. Wersthegt en a reçu les suffrages les plus flatteurs, et la somme de 1000 ducats d'or qui lui ont été comptés par un amateur français qui en a été frappé d'admiration, et les professeurs de son Ecole lui ont décerné le titre de successeur des Schalken et G. Douw, pour les effets de lumière qu'il a constamment étudiés. Celui que nous offrons est son ouvrage le plus considérable et le plus riche dans ses détails. L. 28 p., h. 24. B. Nota Cet Article marquant étant le seul ouvrage moderne de la collection, nous avons pensé le distinguer en lui donnant le dernier N.o des tableaux (Wersthegt (Michel) en 1792)|Le sujet d'une réunion de famille dans un intérieur, prenant le thé selon l'usage hollandais dans une soirée d'hiver. Morceau d'une admirable magie de clair obscur par les différents effets de lumière et du feu d'une cheminée qui occupe le milieu de la chambre. On y compte cinq personnages, dont l'artiste lui-même vu par le dos et dans la demi-teinte, produisant un contraste vigoureux dans la composition. M. Wersthegt en a reçu les suffrages les plus flatteurs, et la somme de 1000 ducats d'or qui lui ont été comptés par un amateur français qui en a été frappé d'admiration, et les professeurs de son Ecole lui ont décerné le titre de successeur des Schalken et G. Douw, pour les effets de lumière qu'il a constamment étudiés. Celui que nous offrons est son ouvrage le plus considérable et le plus riche dans ses détails. L. 28 p., h. 24. B. Nota Cet Article marquant étant le seul ouvrage moderne de la collection, nous avons pensé le distinguer en lui donnant le dernier N.o des tableaux]] réalisée par Wersthegt (Michel) en 1792, vendue par Paillet, achetée par Grandchamp au prix de 2006 fl. [124]
  • 1811.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau d'un bon effet de clair obscur, représente un intérieur de chambre de ménage, où se voit, à la droite, la maîtresse assise près d'une cheminée, donnant des ordres à sa servante qui est debout dans la demi-teinte. A la gauche, une petite pièce éclairée par le soleil, dans un effet juste et piquant (Hooge (Pierre de))|Ce tableau d'un bon effet de clair obscur, représente un intérieur de chambre de ménage, où se voit, à la droite, la maîtresse assise près d'une cheminée, donnant des ordres à sa servante qui est debout dans la demi-teinte. A la gauche, une petite pièce éclairée par le soleil, dans un effet juste et piquant]] réalisée par Hooge (Pierre de), vendue par Paillet, achetée par Pérignon au prix de 245 fl. [126]
Récupérée de « https://wikipast.epfl.ch/index.php?title=Ventes_d%27œuvres_le_1811.12.09&oldid=3985472 »