Ventes d'œuvres le 1811.12.17

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  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Mages. Composition de la plus riche ordonnance, dont les figures sont de 36 p. de proportion. La sainte Vierge est représentée assise à la gauche du sujet, tenant l'Enfant-Jésus sur elle, et le présentant à un des rois qui est prosterné pour offrir ses présents. Morceau de première classe, qui offre une des productions marquantes de ce grand coloriste, dont la touche savante et hardie l'a placé sur la ligne des Paul Veronèse et des Titien. Voyez les Catalogues de Conti et de Tolozan, n. 3. (Bassan (Jacques))|L'Adoration des Mages. Composition de la plus riche ordonnance, dont les figures sont de 36 p. de proportion. La sainte Vierge est représentée assise à la gauche du sujet, tenant l'Enfant-Jésus sur elle, et le présentant à un des rois qui est prosterné pour offrir ses présents. Morceau de première classe, qui offre une des productions marquantes de ce grand coloriste, dont la touche savante et hardie l'a placé sur la ligne des Paul Veronèse et des Titien. Voyez les Catalogues de Conti et de Tolozan, n. 3.]] réalisée par Bassan (Jacques), vendue par Gamba au prix de 600 fl. [7]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge, vue de trois-quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique grisâtre, recouverte d'une draperie bleue. Ce morceau de caractère, joint à l'expression de la figure qui est vraiment céleste, l'élégance, la correction et le ton de couleur suave et argentin, avec la beauté du pinceau que l'on admire dans les ouvrages du Guide. Nous l'offrons au public, comme pouvant faire l'ornement des plus précieux cabinets, sous le rapport de sa grande rareté et de sa perfection. Il vient du cabinet de Boisset, et en dernier lieu de la Collection de M. Robit, n. 21 de ce Catalogue. (Cignani (Carlo))|La Sainte Vierge, vue de trois-quarts, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur la poitrine, et tenant de la gauche un livre ouvert : elle est vêtue d'une tunique grisâtre, recouverte d'une draperie bleue. Ce morceau de caractère, joint à l'expression de la figure qui est vraiment céleste, l'élégance, la correction et le ton de couleur suave et argentin, avec la beauté du pinceau que l'on admire dans les ouvrages du Guide. Nous l'offrons au public, comme pouvant faire l'ornement des plus précieux cabinets, sous le rapport de sa grande rareté et de sa perfection. Il vient du cabinet de Boisset, et en dernier lieu de la Collection de M. Robit, n. 21 de ce Catalogue.]] réalisée par Cignani (Carlo), vendue par Gamba, achetée par Robit au prix de 881 fl. [10]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Agnès, vue à mi-corps, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur sa poitrine : elle a la main gauche sur son agneau, et tient la palme du martyre. Son vêtement est composé d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce tableau, du plus parfait de ce Maître, est digne des productions du Dominiquin. Cabinets de Conti et de Presle. En dernier lieu, Collection de M. Robit, n. 144. (Turchi, dit Veronèse (Alexandre))|Sainte Agnès, vue à mi-corps, le regard élevé vers le ciel, la main droite sur sa poitrine : elle a la main gauche sur son agneau, et tient la palme du martyre. Son vêtement est composé d'une draperie violette et d'une tunique jaune. Ce tableau, du plus parfait de ce Maître, est digne des productions du Dominiquin. Cabinets de Conti et de Presle. En dernier lieu, Collection de M. Robit, n. 144.]] réalisée par Turchi, dit Veronèse (Alexandre), vendue par Gamba, achetée par Francillon au prix de 500 fl. [11]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Charité, représentée par une femme assise et drapée de bon style, allaitant trois enfans qu'elle tient sur elle. Ce tableau est d'une grande vérité de carnation, et tient à la plus belle manière de peindre des grands Maîtres. C'est à juste titre que Paul Matei tient un rang des plus distingués dans l'Ecole napolitaine, et nous ne craignons pas d'assurer celui-ci comme un deses ouvrages de choix et du plus grand caractère. Collection Tolozan, n. 66. (Matei (Paul))|La Charité, représentée par une femme assise et drapée de bon style, allaitant trois enfans qu'elle tient sur elle. Ce tableau est d'une grande vérité de carnation, et tient à la plus belle manière de peindre des grands Maîtres. C'est à juste titre que Paul Matei tient un rang des plus distingués dans l'Ecole napolitaine, et nous ne craignons pas d'assurer celui-ci comme un deses ouvrages de choix et du plus grand caractère. Collection Tolozan, n. 66.]] réalisée par Matei (Paul), vendue par Gamba, achetée par Francillon au prix de 302 fl. [12]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit tableau, de forme en longueur, offrant un point de vue de mer à l'effet du soleil levant. Le milieu est occupé par un fort isolé, et sur le même ligne trois navires en rade ; à la gauche, un groupe d'arbres sur un rocher ; et du côté opposé, les détails de l'entrée du port. Trois hommes, dont un pêche à la ligne, font une intéressante richesse sur le rivage. Ce joli morceau, d'une touche facile et d'une excellente harmonie, livré à une main habile qui feroit disparoître de légères altérations, particulièrement dans quelques cordages, deviendroit un objet précieux et intéressant pour un cabinet. Le marquis de Livois, d'après le sentiment des artistes, en faisoit un grand cas, et s'est constamment refusé à plusieurs demandes. (Le Lorrain (Claude))|Petit tableau, de forme en longueur, offrant un point de vue de mer à l'effet du soleil levant. Le milieu est occupé par un fort isolé, et sur le même ligne trois navires en rade ; à la gauche, un groupe d'arbres sur un rocher ; et du côté opposé, les détails de l'entrée du port. Trois hommes, dont un pêche à la ligne, font une intéressante richesse sur le rivage. Ce joli morceau, d'une touche facile et d'une excellente harmonie, livré à une main habile qui feroit disparoître de légères altérations, particulièrement dans quelques cordages, deviendroit un objet précieux et intéressant pour un cabinet. Le marquis de Livois, d'après le sentiment des artistes, en faisoit un grand cas, et s'est constamment refusé à plusieurs demandes.]] réalisée par Le Lorrain (Claude), vendue par Gamba, achetée par Lerouge au prix de 904 fl. [14]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un point de vue exact de la place et de l'église de Saint-Pierre de Rome. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a choisi le moment d'un jour d'ambassade. A gauche de cette composition l'on voit le cortége de plusieurs voitures suivies et précédées des pages et autres gens de la suite de l'ambassadeur. La place est couverte d'une multitude de personnages de toutes les nations et des tous les états, que cette cérémonie a attirés. L'on y compte plus de quatre cents figures distribuées sur différens plans, qui forment des groupes variés et donnent à cet ouvrage l'intérêt de plus piquant. Collection de M. Robit, n. 38. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires, avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux tableaux, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de le posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la Collection de feu M. Bergeret qui les a rapportés de Rome, et en dernier lieu du riche cabinet de M. Robit, n. 13 de son Catalogue. (Panini (Jean-Paul))|Un point de vue exact de la place et de l'église de Saint-Pierre de Rome. L'artiste, pour ajouter à la richesse de son sujet, a choisi le moment d'un jour d'ambassade. A gauche de cette composition l'on voit le cortége de plusieurs voitures suivies et précédées des pages et autres gens de la suite de l'ambassadeur. La place est couverte d'une multitude de personnages de toutes les nations et des tous les états, que cette cérémonie a attirés. L'on y compte plus de quatre cents figures distribuées sur différens plans, qui forment des groupes variés et donnent à cet ouvrage l'intérêt de plus piquant. Collection de M. Robit, n. 38. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires, avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux tableaux, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de le posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Ils proviennent de la Collection de feu M. Bergeret qui les a rapportés de Rome, et en dernier lieu du riche cabinet de M. Robit, n. 13 de son Catalogue.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Gamba, achetée par Constantin au prix de 1840 fl. [15]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, pendant du précédent, offre la vue intérieure de l'église de Saint-Pierre de Rome, avec toutes les richesses qui décorent ce vaste monument ; l'effet en est pris au jour et à l'heure de l'office divin. L'on y voit nombre de personnages de toutes les classes, qui y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Nous avons pensé que les descriptions qui ont déjà été faites de cet imposant édifice, devoient nous dispenser d'entrer dans de plus longs détails sur toutes les richesses en général qui contribuent à sa magnificence. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires, avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux tableaux, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Il proviennent de la Collection de feu M. Bergeret qui les a rapportés de Rome, et en dernier lieu du riche cabinet de M. Robit, n. 13 de son Catalogue. (Panini (Jean-Paul))|Ce deuxième tableau, pendant du précédent, offre la vue intérieure de l'église de Saint-Pierre de Rome, avec toutes les richesses qui décorent ce vaste monument ; l'effet en est pris au jour et à l'heure de l'office divin. L'on y voit nombre de personnages de toutes les classes, qui y sont distribués avec autant d'art que de vérité. Nous avons pensé que les descriptions qui ont déjà été faites de cet imposant édifice, devoient nous dispenser d'entrer dans de plus longs détails sur toutes les richesses en général qui contribuent à sa magnificence. Ces deux tableaux ajoutent encore à la réputation et à la gloire de J.-P. Panini, qui, à la représentation exacte des règles de l'architecture et de la perspective, a joint les richesses d'accessoires, avec cette exécution brillante et facile qui l'a toujours distingué comme le premier peintre dans son genre. Le plus grand éloge que l'on puisse faire de ces deux tableaux, est de rappeler que ses compositions excitèrent tellement l'enthousiasme des amateurs et le désir de les posséder, que cet artiste fut obligé de les répéter avec le même succès. Il proviennent de la Collection de feu M. Bergeret qui les a rapportés de Rome, et en dernier lieu du riche cabinet de M. Robit, n. 13 de son Catalogue.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Gamba, achetée par Constantin au prix de 1840 fl. [16]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Moyen tableau, de forme en longueur, offrant une réunion des olus beaux édifices et ruines de l'antiquité, dans une place de Rome, dont le Colisée, différents arcs de triomphe, etc. Morceau d'un exacte harmonie, et enrichi de nombre de petites figures pleines d'esprit dans leurs mouvements. (Panini (Jean-Paul))|Moyen tableau, de forme en longueur, offrant une réunion des olus beaux édifices et ruines de l'antiquité, dans une place de Rome, dont le Colisée, différents arcs de triomphe, etc. Morceau d'un exacte harmonie, et enrichi de nombre de petites figures pleines d'esprit dans leurs mouvements.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Gamba, achetée par Constantin au prix de 155 fl. [17]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux encore dignes de soutenir la renommée des précédents, par la variété de leurs sites et de leurs compositions. Ils représentent de belles ruines de monuments, et sont enrichis, sur les premiers plans, de différents personnages drapés de bon style, qui semblent s'entretenir sur ces beaux restes de l'antiquité. (Panini (Jean-Paul))|Deux tableaux encore dignes de soutenir la renommée des précédents, par la variété de leurs sites et de leurs compositions. Ils représentent de belles ruines de monuments, et sont enrichis, sur les premiers plans, de différents personnages drapés de bon style, qui semblent s'entretenir sur ces beaux restes de l'antiquité.]] réalisée par Panini (Jean-Paul), vendue par Gamba au prix de 492 fl. [18]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille. Composition de huit figures, proportion de nature. On y remarque l'Enfant-Jésus debout et soutenu par la Vierge, ayant les pieds sur un serpent qui entoure un globe ; à droite est le petit saint Jean, assis sur un mouton, et du côté opposé, saint Joseph, ayant la main portée sur un berceau. Les autres personnages contribuent à former une des riches productions de cet illustre coloriste. Morceau marquant pour les premiers rangs d'un cabinet. Collection Tolozan, n. 58 de ce Catalogue. (Jordaens (Jacques))|Un sujet de la Sainte Famille. Composition de huit figures, proportion de nature. On y remarque l'Enfant-Jésus debout et soutenu par la Vierge, ayant les pieds sur un serpent qui entoure un globe ; à droite est le petit saint Jean, assis sur un mouton, et du côté opposé, saint Joseph, ayant la main portée sur un berceau. Les autres personnages contribuent à former une des riches productions de cet illustre coloriste. Morceau marquant pour les premiers rangs d'un cabinet. Collection Tolozan, n. 58 de ce Catalogue.]] réalisée par Jordaens (Jacques), vendue par Gamba au prix de 1000 fl. [20]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur d'église, dont l'effet est pris à l'heure où le prêtre est à l'autel, disant la messe à minuit. Toute la partie del'achitecture du premier plan, sacrifiée dans l'ombre, laisse briller les détails de perspective qui terminent le point de vue du sujet. On y compte seize figures de la main de F. Franck, distribuées avec intelligence, parmi lesquelles on distingue un homme qui porte une lanterne. N. 130 du Catalogue de Choiseuil-Praslin. (Steenwick (Henri))|Un intérieur d'église, dont l'effet est pris à l'heure où le prêtre est à l'autel, disant la messe à minuit. Toute la partie del'achitecture du premier plan, sacrifiée dans l'ombre, laisse briller les détails de perspective qui terminent le point de vue du sujet. On y compte seize figures de la main de F. Franck, distribuées avec intelligence, parmi lesquelles on distingue un homme qui porte une lanterne. N. 130 du Catalogue de Choiseuil-Praslin.]] réalisée par Steenwick (Henri), vendue par Gamba, achetée par Damame au prix de 181.5 fl. [22]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau, de la belle qualité du Maître, représente un portrait d'artiste. Il est vu en pied, dans un habillement noir, tenant son chapeau à la main, et se détache avec infiniment d'art et d'effet sur un fond de paysage touché avec tout l'esprit de son célèbre auteur. Voyez le Catalogue de Choiseuil-Praslin, n. 52. (Teniers (David))|Ce petit tableau, de la belle qualité du Maître, représente un portrait d'artiste. Il est vu en pied, dans un habillement noir, tenant son chapeau à la main, et se détache avec infiniment d'art et d'effet sur un fond de paysage touché avec tout l'esprit de son célèbre auteur. Voyez le Catalogue de Choiseuil-Praslin, n. 52.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 471 fl. [24]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un personnage saisi, au détour d'une rue, par des brigands. Cette scène de nuit est éclairée par une laterne que tient une femme. Composition de cinq figures, pleine d'énergie et de caractère, traitée dans un ton de couleur le plus chaud. Ce morceau est artistement touché. (Heerp (van))|Le sujet d'un personnage saisi, au détour d'une rue, par des brigands. Cette scène de nuit est éclairée par une laterne que tient une femme. Composition de cinq figures, pleine d'énergie et de caractère, traitée dans un ton de couleur le plus chaud. Ce morceau est artistement touché.]] réalisée par Heerp (van), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 79 fl. [25]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une figure d'homme proportion de nature et à mi-corps, tenant une cruche de bierre dans la main droite et des poissons de l'autre. Il est coiffé d'un chapeau garni de plumes et vêtu d'une large veste rouge. Son caractère riant annonce la plus franche gaieté. Morceau d'une frappante vérité dans ses détails. (Bloemaert (Abraham))|Une figure d'homme proportion de nature et à mi-corps, tenant une cruche de bierre dans la main droite et des poissons de l'autre. Il est coiffé d'un chapeau garni de plumes et vêtu d'une large veste rouge. Son caractère riant annonce la plus franche gaieté. Morceau d'une frappante vérité dans ses détails.]] réalisée par Bloemaert (Abraham), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 60 fl. [27]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un choc de cavalerie au détour d'un bois, dans les campagnes de Flandre. Composition pleine d'imagination et de mouvement, où l'on trouve partout l'esprit d'exécution de cet habile peintre, et le ton argentin qui fait admirer ses nombreux ouvrages. Morceau d'un excelent choix et digne du rang qui est assigné à cet artiste dans la peinture, et dont les cabinets les mieux composés se font honneur de posséder les ouvrages. (Meulen (Ant.-Fr. van der))|Un choc de cavalerie au détour d'un bois, dans les campagnes de Flandre. Composition pleine d'imagination et de mouvement, où l'on trouve partout l'esprit d'exécution de cet habile peintre, et le ton argentin qui fait admirer ses nombreux ouvrages. Morceau d'un excelent choix et digne du rang qui est assigné à cet artiste dans la peinture, et dont les cabinets les mieux composés se font honneur de posséder les ouvrages.]] réalisée par Meulen (Ant.-Fr. van der), vendue par Gamba, achetée par Souin au prix de 175 fl. [29]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un philosophe en méditation sur ses livres. Il est représenté de profil, assis et jusqu'aux genoux, le coude sur une table, tenant une plume dans sa main droite. Ce morceau, d'une beauté sévère, est touché et colorié en grand Maître. Il provient du cabinet de M. de Livois. (Rembrandt (van Rhyn))|Un philosophe en méditation sur ses livres. Il est représenté de profil, assis et jusqu'aux genoux, le coude sur une table, tenant une plume dans sa main droite. Ce morceau, d'une beauté sévère, est touché et colorié en grand Maître. Il provient du cabinet de M. de Livois.]] réalisée par Rembrandt (van Rhyn), vendue par Gamba au prix de 586 fl. [32]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit tableau, d'un excellent goût de couleur et touché en maître, offre le sujet d'une paysanne de Nord-Hollande, portant son enfant dans ses bras et profondément endormi. On le donne également au pinceau d'Arnould, de Guelder. Catalogue de M. Choiseuil-Praslin, n. 43. (Rembrandt (van Rhyn))|Ce petit tableau, d'un excellent goût de couleur et touché en maître, offre le sujet d'une paysanne de Nord-Hollande, portant son enfant dans ses bras et profondément endormi. On le donne également au pinceau d'Arnould, de Guelder. Catalogue de M. Choiseuil-Praslin, n. 43.]] réalisée par Rembrandt (van Rhyn), vendue par Gamba au prix de 176 fl. [33]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau d'une composition sage et bien groupée, semble représenter Herminie accompagnée d'un soldat qui s'arrête auprès d'une fontaine pour s'y désaltérer, après avoir déposé ses armes. Un paysage d'un ton harmonieux, sert de fond à cette gracieuse production qui doit faire partie de l'oevre de ce Maître. (Lairesse (Gérard de))|Ce tableau d'une composition sage et bien groupée, semble représenter Herminie accompagnée d'un soldat qui s'arrête auprès d'une fontaine pour s'y désaltérer, après avoir déposé ses armes. Un paysage d'un ton harmonieux, sert de fond à cette gracieuse production qui doit faire partie de l'oevre de ce Maître.]] réalisée par Lairesse (Gérard de), vendue par Gamba, achetée par Merlin au prix de 201 fl. [36]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'un paysage enrichi de figures, dont un homme à cheval, attendant un autre cavalier occupé à remonter son étrier. A droite et presque sur le premier plan, on voit un paysan assis sur un tronc d'arbre et causant avec une femme qui tient son enfant. Ce joli groupe se détache sur un fond de chaumière pittoresque près de laquelle est un toit de paille soutenu par un arbre ; la gauche est terminée par de riches lointains. Tous les détails de ce charmant tableau ressortent avec une admirable intelligence, et sont en opposition avec un ciel bien nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi. Collection Tolozan, n. 194. (Wouwermans (Ph.))|Le point de vue d'un paysage enrichi de figures, dont un homme à cheval, attendant un autre cavalier occupé à remonter son étrier. A droite et presque sur le premier plan, on voit un paysan assis sur un tronc d'arbre et causant avec une femme qui tient son enfant. Ce joli groupe se détache sur un fond de chaumière pittoresque près de laquelle est un toit de paille soutenu par un arbre ; la gauche est terminée par de riches lointains. Tous les détails de ce charmant tableau ressortent avec une admirable intelligence, et sont en opposition avec un ciel bien nuagé, indiquant l'heure d'un après-midi. Collection Tolozan, n. 194.]] réalisée par Wouwermans (Ph.), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 2056 [ou] 2506 fl. [37]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet agréable et précieux d'une jeune dame hollandaise à sa croisée, donnant du sucre à son perroquet. Un riche tapis et un bas-relief, sujet de guerriers, forment accessoire dans ce joli morceau qui tenoit une place distinguée dans la Collection du marquis de Livois. (Netscher (Gaspard))|Le sujet agréable et précieux d'une jeune dame hollandaise à sa croisée, donnant du sucre à son perroquet. Un riche tapis et un bas-relief, sujet de guerriers, forment accessoire dans ce joli morceau qui tenoit une place distinguée dans la Collection du marquis de Livois.]] réalisée par Netscher (Gaspard), vendue par Gamba, achetée par Constantin au prix de 490 fl. [38]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandaise, dans le milieu de laquelle, et sur le premier plan, on voit un personnage dans un costume en partie cuirassé qui caractériseroit un officier de l'ancienne garde bourgeoise ; il est représenté assis et appuyé contre une table, tenant un verre de vin dans sa main droite, tandis qu'il porte l'autre sur sa poitrine, voulant indiquer par ce geste le bien et le plaisir que ce breuvage doit lui faire. Sa carnation forte et vigoureuse est en opposition avec une chevelure noir négligemment peignée. Un tapis bleuâtre et enrichi, forme accessoire avec d'autres détails sur une table. Derrière ce personnage et à son insçu, un homme et une femme s'embrassent étroitement et forment l'épisode le plus agréable. Le fond de l'appartement est entièrement sacrifié à l'effet du sujet. Collection du feu duc de Praslin, n. 69 de son Catalogue. (Mieris (W.))|L'intérieur d'une chambre hollandaise, dans le milieu de laquelle, et sur le premier plan, on voit un personnage dans un costume en partie cuirassé qui caractériseroit un officier de l'ancienne garde bourgeoise ; il est représenté assis et appuyé contre une table, tenant un verre de vin dans sa main droite, tandis qu'il porte l'autre sur sa poitrine, voulant indiquer par ce geste le bien et le plaisir que ce breuvage doit lui faire. Sa carnation forte et vigoureuse est en opposition avec une chevelure noir négligemment peignée. Un tapis bleuâtre et enrichi, forme accessoire avec d'autres détails sur une table. Derrière ce personnage et à son insçu, un homme et une femme s'embrassent étroitement et forment l'épisode le plus agréable. Le fond de l'appartement est entièrement sacrifié à l'effet du sujet. Collection du feu duc de Praslin, n. 69 de son Catalogue.]] réalisée par Mieris (W.), vendue par Gamba au prix de 921 fl. [39]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce premier tableau offre le point de vue et les détails d'un port de mer dans un site de montagnes. Tout le premier plan est enrichi de diverses figures variées d'attitude, parmi lesquelles on en distingue dans le costume du Levant. Un fond de ciel qui indique l'heure de midi, contribue, par son harmonie, à présenter un des plus beau morceaux que l'on puisse offrir de cet habile peintre qui a toujours été placé au premier rang de l'Ecole hollandaise. (Lingelback (Jean))|Ce premier tableau offre le point de vue et les détails d'un port de mer dans un site de montagnes. Tout le premier plan est enrichi de diverses figures variées d'attitude, parmi lesquelles on en distingue dans le costume du Levant. Un fond de ciel qui indique l'heure de midi, contribue, par son harmonie, à présenter un des plus beau morceaux que l'on puisse offrir de cet habile peintre qui a toujours été placé au premier rang de l'Ecole hollandaise.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par Gamba, achetée par Paillet au prix de 200 fl. [40]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce deuxième tableau, encore de la belle qualité du Maître, et d'un égal intérêt dans la richesse de ses détails, offre un point de vue des campagnes de Rome et la place d'un marché où sont rassemblés nombre de personnages. On y remarque, à la droite, le groupe principal d'un cavalier et sa dame qui marchandent du raisin, et du côté opposé un aveugle qui reçoit l'aumône. Un obélisque, une fontaine et des détails d'architecture, se détachent sur un ciel chaud chargé de beaux nuages. Ce morceau, même dimension du précédent, est d'un aussi heureux choix par le faire et la composition. (Lingelback (Jean))|Ce deuxième tableau, encore de la belle qualité du Maître, et d'un égal intérêt dans la richesse de ses détails, offre un point de vue des campagnes de Rome et la place d'un marché où sont rassemblés nombre de personnages. On y remarque, à la droite, le groupe principal d'un cavalier et sa dame qui marchandent du raisin, et du côté opposé un aveugle qui reçoit l'aumône. Un obélisque, une fontaine et des détails d'architecture, se détachent sur un ciel chaud chargé de beaux nuages. Ce morceau, même dimension du précédent, est d'un aussi heureux choix par le faire et la composition.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par Gamba, achetée par Paillet au prix de 280 fl. [41]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de deux figures qui semblent indiquer le sujet de Vertumne et Pomone. Derrière l'appui d'une croisée enrichie d'un beau bas-relief d'enfants, dont la moitié est cachée par un tapis sur lequel est une levrette, on voit une jeune fille assise, tenant une lettre et ayant le bras posé sur un panier de fleurs ; elle semble écouter avec intérêt une vieille femme qui a la main droite sur son épaule, et se soutient de l'autre sur une béquille. A gauche, dans le haut de la croisée, est une cage avec un oiseau ; dans le fond on voit encore un appartement richement meublé. Ce tableau est d'une exécution précieuse et du meilleur choix parmi les ouvrages de cet estimable peintre. N. 73 du Catalogue Tolozan. (Moor (Carle de))|Une composition de deux figures qui semblent indiquer le sujet de Vertumne et Pomone. Derrière l'appui d'une croisée enrichie d'un beau bas-relief d'enfants, dont la moitié est cachée par un tapis sur lequel est une levrette, on voit une jeune fille assise, tenant une lettre et ayant le bras posé sur un panier de fleurs ; elle semble écouter avec intérêt une vieille femme qui a la main droite sur son épaule, et se soutient de l'autre sur une béquille. A gauche, dans le haut de la croisée, est une cage avec un oiseau ; dans le fond on voit encore un appartement richement meublé. Ce tableau est d'une exécution précieuse et du meilleur choix parmi les ouvrages de cet estimable peintre. N. 73 du Catalogue Tolozan.]] réalisée par Moor (Carle de), vendue par Gamba, achetée par Hazard au prix de 450 fl. [42]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur rustique où l'on voit un homme couché et endormi, ayant près de lui un panier d'oeufs renversé ; dans le fond, à gauche, une femme et un enfant près d'un feu, et sur le devant un chien. Morceau d'un excellent goût de couleur. Cabinet de Livois. (Eyven (Alex. van). 1631)|Intérieur rustique où l'on voit un homme couché et endormi, ayant près de lui un panier d'oeufs renversé ; dans le fond, à gauche, une femme et un enfant près d'un feu, et sur le devant un chien. Morceau d'un excellent goût de couleur. Cabinet de Livois.]] réalisée par Eyven (Alex. van). 1631, vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 82 fl. [49]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine pénitente, représentée à genoux à l'entrée d'une grotte, avec lointain de paysage dans toute la partie droite. Une gloire d'anges portant une croix, se fait remarquer dans le haut. Morceau d'un détails soigné. (Dietrici (Ernest) de son école)|La Madeleine pénitente, représentée à genoux à l'entrée d'une grotte, avec lointain de paysage dans toute la partie droite. Une gloire d'anges portant une croix, se fait remarquer dans le haut. Morceau d'un détails soigné.]] réalisée par Dietrici (Ernest) de son école, vendue par Gamba, achetée par Bligny au prix de 97 fl. [51]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau de chevalet, cintré du haut, représente le sujet de la Présentation au temple. Première pensée terminée de l'ouvrage exécuté en grand par cet Artiste, classé au premier rang de notre ancienne Ecole française. Morceau précieux pour un Cabinet. (De la Hire (Laurent))|Ce tableau de chevalet, cintré du haut, représente le sujet de la Présentation au temple. Première pensée terminée de l'ouvrage exécuté en grand par cet Artiste, classé au premier rang de notre ancienne Ecole française. Morceau précieux pour un Cabinet.]] réalisée par De la Hire (Laurent), vendue par Gamba au prix de 201 fl. [52]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce beau portrait que l'on croit celui du célèbre architecte Peraut, offre un personnage représenté de grandeur naturelle jusqu'aux genoux, et dans le mouvement d'ordonner quelque chose de son art ; il est coiffé d'un fichu noir, dans un style pittoresque qui contribue à faire ressortir les carnations. Morceau d'un coloris vigoureux et de la touche la plus énergique. Catalogue du feu duc de Praslin, n. 157. (Rigaud (Hyacinthe))|Ce beau portrait que l'on croit celui du célèbre architecte Peraut, offre un personnage représenté de grandeur naturelle jusqu'aux genoux, et dans le mouvement d'ordonner quelque chose de son art ; il est coiffé d'un fichu noir, dans un style pittoresque qui contribue à faire ressortir les carnations. Morceau d'un coloris vigoureux et de la touche la plus énergique. Catalogue du feu duc de Praslin, n. 157.]] réalisée par Rigaud (Hyacinthe), vendue par Gamba, achetée par Geoffroy au prix de 81 fl. [54]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait, vu jusqu'aux genoux, d'une belle vénitienne, dans un costume d'habillement aussi riche que pittoresque. Elle a la tête couverte d'un très-large chapeau garni de gaze et de dentelle noire, tenant sous son bras un petit épagneul de la plus jolie espèce. Le fond de ce tableau admirablement peint, offre des parties de paysage sacrifiées dans la demi-teinte, pour servir davantage à faire ressortir la carnation fraîche et brillante de cet admirable portrait. Catalogue de M. Choiseuil- Praslin, n. 154. (Largilliere)|Le Portrait, vu jusqu'aux genoux, d'une belle vénitienne, dans un costume d'habillement aussi riche que pittoresque. Elle a la tête couverte d'un très-large chapeau garni de gaze et de dentelle noire, tenant sous son bras un petit épagneul de la plus jolie espèce. Le fond de ce tableau admirablement peint, offre des parties de paysage sacrifiées dans la demi-teinte, pour servir davantage à faire ressortir la carnation fraîche et brillante de cet admirable portrait. Catalogue de M. Choiseuil- Praslin, n. 154.]] réalisée par Largilliere, vendue par Gamba au prix de 75 fl. [55]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau, digne de la renommée de son auteur, offre le sujet des Chevaliers danois pénétrant dans les jardins d'Armide pour y chercher Renaud. Le peintre a saisi le moment où ces guerriers sont frappés de surprise à la vue des nymphes qui embellissent ces lieux enchantés. Fr. Lemoine a traité son sujet avec tout le charme de l'art. Une touche légère et pleine de grâce se joint au plus beau ton de couleur qui rachète la sévérité de style que notre Ecole a acquis sous un maître qui en aura toute la gloire. Les amateurs et les artistes rendront toujours hommage au génie et à la fécondité de l'auteur du riche plafond de Versailles. Collection de Livois, d'Angers. (Le Moine (François))|Ce Tableau, digne de la renommée de son auteur, offre le sujet des Chevaliers danois pénétrant dans les jardins d'Armide pour y chercher Renaud. Le peintre a saisi le moment où ces guerriers sont frappés de surprise à la vue des nymphes qui embellissent ces lieux enchantés. Fr. Lemoine a traité son sujet avec tout le charme de l'art. Une touche légère et pleine de grâce se joint au plus beau ton de couleur qui rachète la sévérité de style que notre Ecole a acquis sous un maître qui en aura toute la gloire. Les amateurs et les artistes rendront toujours hommage au génie et à la fécondité de l'auteur du riche plafond de Versailles. Collection de Livois, d'Angers.]] réalisée par Le Moine (François), vendue par Gamba, achetée par Vigny au prix de 300 fl. [56]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Diane au bain, accompagnée de ses nymphes, découvrant la grossesse de Calisto. Composition de neuf figures, représentée dans un paysage d'un style sévère. Ce morceau, d'un faire léger et fin de couleur, provient du même cabinet Livois, d'Angers.. (Le Moine (François))|Le sujet de Diane au bain, accompagnée de ses nymphes, découvrant la grossesse de Calisto. Composition de neuf figures, représentée dans un paysage d'un style sévère. Ce morceau, d'un faire léger et fin de couleur, provient du même cabinet Livois, d'Angers..]] réalisée par Le Moine (François), vendue par Gamba, achetée par Damame au prix de 145.5 fl. [57]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau précieux et riche dans ses détails, offre le point de vue d'un beau paysage dont toute la partie droite est occupée par de belles ruines d'architecture, mêlées parmi des arbres ; un lac s'étend dans toute la partie gauche, et tombe en cascade sur le premier plan. Un léger pont de bois où passent quelques figures et animaux, se fait encore remarquer. Ce morceau est d'un beau choix, de la rare qualité du Maître, et de la plus brillante conservation. Cabinet de Livois. (Patel (Pierre))|Ce tableau précieux et riche dans ses détails, offre le point de vue d'un beau paysage dont toute la partie droite est occupée par de belles ruines d'architecture, mêlées parmi des arbres ; un lac s'étend dans toute la partie gauche, et tombe en cascade sur le premier plan. Un léger pont de bois où passent quelques figures et animaux, se fait encore remarquer. Ce morceau est d'un beau choix, de la rare qualité du Maître, et de la plus brillante conservation. Cabinet de Livois.]] réalisée par Patel (Pierre), vendue par Gamba, achetée par Lafontaine au prix de 300 fl. [58]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet du genre pastoral, offrant une jolie villageoise assise à côté de son berger, portant la main sur un panier rempli de fleurs. Une chèvre, un mouton et autres détails, se lient agréablement au fond du paysage, qui est touché avec le goût et la grâce que cet animable peintre a su mettre dans ses nombreux ouvrages qui ont fait le charme et l'admiration du dernier siècle. Voir le Catalogue de Boisset, n. 191. Forme en ovale. (Boucher (François))|Un sujet du genre pastoral, offrant une jolie villageoise assise à côté de son berger, portant la main sur un panier rempli de fleurs. Une chèvre, un mouton et autres détails, se lient agréablement au fond du paysage, qui est touché avec le goût et la grâce que cet animable peintre a su mettre dans ses nombreux ouvrages qui ont fait le charme et l'admiration du dernier siècle. Voir le Catalogue de Boisset, n. 191. Forme en ovale.]] réalisée par Boucher (François), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 54 fl. [60]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'un cavalier polonais. Il est représenté monté sur un cheval blanc, le poing sur la hanche, et dans l'attitude fière d'un militaire. Quelques autres figures contribuent à l'intérêt de cette composition, qui est exécutée avec chaleur, et classe le peintre parmi les bons coloristes. Collection de Livois. (Casanova)|Le sujet d'un cavalier polonais. Il est représenté monté sur un cheval blanc, le poing sur la hanche, et dans l'attitude fière d'un militaire. Quelques autres figures contribuent à l'intérêt de cette composition, qui est exécutée avec chaleur, et classe le peintre parmi les bons coloristes. Collection de Livois.]] réalisée par Casanova, vendue par Gamba au prix de 79 fl. [63]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Après une déroute militaire, un cavalier ordonne de relever un cuirassier mort et renversé de son cheval. Ce petit tableau, d'une touche énergique, est aussi de la plus riche couleur. H. 14 p. et demi, l. 12 Toile. Collection Duclos-Dufresnoy, n. 34. (Casanova)|Après une déroute militaire, un cavalier ordonne de relever un cuirassier mort et renversé de son cheval. Ce petit tableau, d'une touche énergique, est aussi de la plus riche couleur. H. 14 p. et demi, l. 12 Toile. Collection Duclos-Dufresnoy, n. 34.]] réalisée par Casanova, vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 117 fl. [64]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un agréable site de paysage, dont tout le premier plan est couvert d'animaux, vaches, moutons, chèvres et un chien. Vers la droite du sujet, on remarque un berger qui semble vouloir prendre des fruits dans un panier que tient un jeune fille. Morceau d'un admirable faire et de la plus riche couleur. Collection Randon de Boisset, n. 163. (Louterbourg (Jean))|Un agréable site de paysage, dont tout le premier plan est couvert d'animaux, vaches, moutons, chèvres et un chien. Vers la droite du sujet, on remarque un berger qui semble vouloir prendre des fruits dans un panier que tient un jeune fille. Morceau d'un admirable faire et de la plus riche couleur. Collection Randon de Boisset, n. 163.]] réalisée par Louterbourg (Jean), vendue par Gamba au prix de 150.1 fl. [66]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette admirable étude offre le portrait d'une belle fille de carnation blonde, et coiffée de cheveux naturellement bouclés. L'abandon de la pose et son air boudeur lui donnent toute la grâce et l'intérêt de son âge ; un schal noir et un corset jaunâtre composent tout son ajustement. on ne peut rien offrir de plus parfait de l'immortel Greüse, tant pour le faire que pour la richesse de la couleur. Nous ne doutons point que les amateurs qui ont connu le sujet de la jeune fille tenant un chien dans ses bras, ne mettent sur la même ligne celui que nous présentons. Collection Duclos Dufresnoy, partie du n. 24. (Greuse (J. B.))|Cette admirable étude offre le portrait d'une belle fille de carnation blonde, et coiffée de cheveux naturellement bouclés. L'abandon de la pose et son air boudeur lui donnent toute la grâce et l'intérêt de son âge ; un schal noir et un corset jaunâtre composent tout son ajustement. on ne peut rien offrir de plus parfait de l'immortel Greüse, tant pour le faire que pour la richesse de la couleur. Nous ne doutons point que les amateurs qui ont connu le sujet de la jeune fille tenant un chien dans ses bras, ne mettent sur la même ligne celui que nous présentons. Collection Duclos Dufresnoy, partie du n. 24.]] réalisée par Greuse (J. B.), vendue par Gamba au prix de 500 fl. [67]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre belle étude, buste d'expression, offrant une jeune fille coiffée en cheveux simplement noués d'un ruban violet, la tête et le regard élevés vers le ciel, indicant le sentiment d'une invocation. Cette production, touchée en maître, offre encore les talents distingués de son auteur dans sa manière facile et brillante. même cabinet Duclos Dufresnoy, n.26. (Greuse (J. B.))|Une autre belle étude, buste d'expression, offrant une jeune fille coiffée en cheveux simplement noués d'un ruban violet, la tête et le regard élevés vers le ciel, indicant le sentiment d'une invocation. Cette production, touchée en maître, offre encore les talents distingués de son auteur dans sa manière facile et brillante. même cabinet Duclos Dufresnoy, n.26.]] réalisée par Greuse (J. B.), vendue par Gamba au prix de 500 fl. [68]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette troisième étude offre un jeune enfant dans so berceau. Il est coiffé de cheveux blonds naturellement bouclés, et tient un pomme à la main. Sa physionomie fière et spirituelle caractérise avec autant de goût que de vérité, les charmes du premier âge et les grâces qui l'accompagnent. Cette production, d'une couleur brillante et d'une admirable fraîcheur de carnation, est aussi de cette touche moelleuse et délicate qui conduisoit le pinceau de son auteur, Voyez le Catalogue de Duclos Dufresnoy, n. 22. Il n'est pas commun de rencontrer dans le même cabinet une suite d'études d'un égal intérêt par la variété de leur caractère. Nous invitons les amateurs à saisir une occasion aussi favorable pour faire leur choix. (Greuse (J. B.))|Cette troisième étude offre un jeune enfant dans so berceau. Il est coiffé de cheveux blonds naturellement bouclés, et tient un pomme à la main. Sa physionomie fière et spirituelle caractérise avec autant de goût que de vérité, les charmes du premier âge et les grâces qui l'accompagnent. Cette production, d'une couleur brillante et d'une admirable fraîcheur de carnation, est aussi de cette touche moelleuse et délicate qui conduisoit le pinceau de son auteur, Voyez le Catalogue de Duclos Dufresnoy, n. 22. Il n'est pas commun de rencontrer dans le même cabinet une suite d'études d'un égal intérêt par la variété de leur caractère. Nous invitons les amateurs à saisir une occasion aussi favorable pour faire leur choix.]] réalisée par Greuse (J. B.), vendue par Gamba, achetée par Lebrun au prix de 810 fl. [69]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette précieuse étude de la jeunesse de Greüse, annonce les talents d'un grand Maître, et devient curieuse sous ce rapport. Elle représente le portrait d'un jeune garçon dans le costume d'un ouvrier, la tête de trois-quarts et coiffée de cheveux courts. Morceau qui date de l'époque où il exécuta son sujet de l'Aveugle trompé. Collection de Livois. (Greuse (J. B.))|Cette précieuse étude de la jeunesse de Greüse, annonce les talents d'un grand Maître, et devient curieuse sous ce rapport. Elle représente le portrait d'un jeune garçon dans le costume d'un ouvrier, la tête de trois-quarts et coiffée de cheveux courts. Morceau qui date de l'époque où il exécuta son sujet de l'Aveugle trompé. Collection de Livois.]] réalisée par Greuse (J. B.), vendue par Gamba au prix de 166 fl. [70]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Vénus et Adonis, représentés plus qu'a mi-corps, dans une belle proportion de nature, avec les attributs qui les caractérisent. Ce beau morceau joint à la grâce de l'exécution , un coloris brillant et la composition la plus gracieuse ; il a été exposé au salon, et appartenoit à M. de Livois, d'Angers. Voyez le Catalogue de ce cabinet. (M. Renaud)|Le sujet de Vénus et Adonis, représentés plus qu'a mi-corps, dans une belle proportion de nature, avec les attributs qui les caractérisent. Ce beau morceau joint à la grâce de l'exécution , un coloris brillant et la composition la plus gracieuse ; il a été exposé au salon, et appartenoit à M. de Livois, d'Angers. Voyez le Catalogue de ce cabinet.]] réalisée par M. Renaud, vendue par Gamba, achetée par Laneuville au prix de 112 fl. [71]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet énergique et effrayant d'une tempête sur mer. On remarque à la droite, des hommes échappés au naufrage, gravissant avec peine sur des rochers, tandis que leurs compagnons d'infortune luttent près d'un vaisseau submergé dont on aperçoit les débris ; plus loin un bâtiment frappé de la foudre, et prêt à succomber sous la violence des éléments. Cette composition hardie, est traitée avec tout le feu et le génie du grand peintre. Ces deux magnifiques productions justifient la renommée de leur auteur, et nous dispensent de tous les éloges qu'elles méritent. Collection Duclos Dufresnoy, n. 25. (M. Hue)|Le sujet énergique et effrayant d'une tempête sur mer. On remarque à la droite, des hommes échappés au naufrage, gravissant avec peine sur des rochers, tandis que leurs compagnons d'infortune luttent près d'un vaisseau submergé dont on aperçoit les débris ; plus loin un bâtiment frappé de la foudre, et prêt à succomber sous la violence des éléments. Cette composition hardie, est traitée avec tout le feu et le génie du grand peintre. Ces deux magnifiques productions justifient la renommée de leur auteur, et nous dispensent de tous les éloges qu'elles méritent. Collection Duclos Dufresnoy, n. 25.]] réalisée par M. Hue, vendue par Gamba, achetée par Mauri au prix de 236 fl. [73]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pendant. Le point de vue et les détails du golfe de Naples. Une longue chaine de montagnes près desquelles on voit divers monumens et un fort, occupent la droite et bordent une vaste étendue de mer, enrichie de vaisseaux et barques. Nombre de personnages garnissent les premiers plans, et sont occupés des travaux du port. Ces deux magnifiques productions justifient la renommée de leur auteur, et nous dispensent de tous les éloges qu'elles méritent. Collection Duclos Dufresnoy, n. 25. (M. Hue)|Le Pendant. Le point de vue et les détails du golfe de Naples. Une longue chaine de montagnes près desquelles on voit divers monumens et un fort, occupent la droite et bordent une vaste étendue de mer, enrichie de vaisseaux et barques. Nombre de personnages garnissent les premiers plans, et sont occupés des travaux du port. Ces deux magnifiques productions justifient la renommée de leur auteur, et nous dispensent de tous les éloges qu'elles méritent. Collection Duclos Dufresnoy, n. 25.]] réalisée par M. Hue, vendue par Gamba, achetée par Mauri au prix de 401 fl. [74]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce moyen tableau de cabinet, offre le point de vue d'un lac, dont toute la partie droite est occupée par une tour. Les premiers plans sont enrichis de figures, dont plusieurs à cheval. Morceau d'une belle harmonie, à l'effet du soleil couchant. (M. Hue)|Ce moyen tableau de cabinet, offre le point de vue d'un lac, dont toute la partie droite est occupée par une tour. Les premiers plans sont enrichis de figures, dont plusieurs à cheval. Morceau d'une belle harmonie, à l'effet du soleil couchant.]] réalisée par M. Hue, vendue par Gamba, achetée par Fondare au prix de 154 [ou] 164 fl. [75]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une prairie près d'une rivière dans laquelle une fille se baigne les jambes ; près de là une vache vient de s'abreuver ; elle est accompagnée de son veau et d'un jeune taureau qui se détachent lumineusement sur les masses d'arbres qui terminent le fond. Ce tableau, dont les animaux sont peints par Casanova, est d'une touche libre et spirituelle. Art. 59 du Catalogue Duclos Dufresnoy. (M. Hue)|Point de vue d'une prairie près d'une rivière dans laquelle une fille se baigne les jambes ; près de là une vache vient de s'abreuver ; elle est accompagnée de son veau et d'un jeune taureau qui se détachent lumineusement sur les masses d'arbres qui terminent le fond. Ce tableau, dont les animaux sont peints par Casanova, est d'une touche libre et spirituelle. Art. 59 du Catalogue Duclos Dufresnoy.]] réalisée par M. Hue, vendue par Gamba, achetée par Lafontaine au prix de 213 [ou] 235 fl. [76]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce joli tableau, par son sujet et le précieux de son exécution, offre le point de vue d'un agréable paysage et rochers dans le milieu, d'où sortent des chutes d'eau qui tombent en cascades ; à la droite quelques fabriques, et du côté opposé de hautes montagnes. Un groupe d'animaux et figures de villageois, font une richesse agréable sur les premiers plans. (M. De Marne)|Ce joli tableau, par son sujet et le précieux de son exécution, offre le point de vue d'un agréable paysage et rochers dans le milieu, d'où sortent des chutes d'eau qui tombent en cascades ; à la droite quelques fabriques, et du côté opposé de hautes montagnes. Un groupe d'animaux et figures de villageois, font une richesse agréable sur les premiers plans.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Gamba, achetée par Bligny au prix de 480 fl. [78]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une jeune et jolie personne assise dans le milieu de son appartement, et près d'une table. Elle est coiffée d'un grand chapeau de paille garni de fleurs, et dans l'habillement galant d'une robe de soie couleur lilas, et autres détails de parure. Ce tableau dont l'auteur mérite d'être connu, sera annoncé à l'exposition. (de l'école moderne)|Le sujet d'une jeune et jolie personne assise dans le milieu de son appartement, et près d'une table. Elle est coiffée d'un grand chapeau de paille garni de fleurs, et dans l'habillement galant d'une robe de soie couleur lilas, et autres détails de parure. Ce tableau dont l'auteur mérite d'être connu, sera annoncé à l'exposition.]] réalisée par de l'école moderne, vendue par Gamba, achetée par Merlin au prix de 100 fl. [86]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation. A la composition la plus belle, au dessin le plus pur et au coloris le plus brillant, Carlo Dolci a su réunir dans ce tableau un fini précieux, qui égale tout ce que les peintres flamands et hollandais ont produit de plus beau ; et nous ne craignons pas de dire que ce petit chef-d'oeuvre est au-dessus de tout éloge. (Carlo Dolci)|L'Annonciation. A la composition la plus belle, au dessin le plus pur et au coloris le plus brillant, Carlo Dolci a su réunir dans ce tableau un fini précieux, qui égale tout ce que les peintres flamands et hollandais ont produit de plus beau ; et nous ne craignons pas de dire que ce petit chef-d'oeuvre est au-dessus de tout éloge.]] réalisée par Carlo Dolci. [151]
  • 1811.12.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le martyre de Saint André. Si dans le tableau ci-dessus nous offrons aux amateurs un chef-d'oeuvre qui égale les plus beaux tableaux de Gérard Dow, nous présentons, dans le tableau capital du martyre de saint André, une des plus belles productions de l'art. Nous entreprendrions en vain de vouloir décrire toutes les beautés de ce tableau, qui font connaître Carlo Dolci comme digne émule du Dominiquin. (Carlo Dolci)|Le martyre de Saint André. Si dans le tableau ci-dessus nous offrons aux amateurs un chef-d'oeuvre qui égale les plus beaux tableaux de Gérard Dow, nous présentons, dans le tableau capital du martyre de saint André, une des plus belles productions de l'art. Nous entreprendrions en vain de vouloir décrire toutes les beautés de ce tableau, qui font connaître Carlo Dolci comme digne émule du Dominiquin.]] réalisée par Carlo Dolci. [152]