Ventes d'œuvres le 1812.03.12
Aller à la navigation
Aller à la recherche
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Deux tableaux réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par Tiedeman au prix de 2.62 1/2 fl. [1]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Deux dito tableaux réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par [[Ysselsteyn [?]]] au prix de 2.16 fl. [2]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Deux dito tableaux réalisée par un.e artiste anonyme. [3]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Trois portraits réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par [[Wenbrock [?]]] au prix de 2.62 1/2 fl. [4]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Quatre tableaux réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par Thiele au prix de 1.05 fl. [5]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Trois dito tableaux réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 1.05 fl. [6]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Trois dito tableaux réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 1.05 fl. [7]
- 1812.03.12/ maison de ventes : Vink (Pieter Ysbrand). Vente de l'œuvre décrite comme Trois dito tableaux réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par [[S. Vrogman [?]]] au prix de 2.10 fl. [8]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Amour entièrement nu, un Bandeau sur les yeux, est endormi sur un Lit couvert de riches Draperies de velours vert. Il a le Bras gauche élevé, la Tête penché sur l'épaule gauche et, ses longs Cheveux blonds en désordre retombent sur une de ses ailes. Son Art qu'il tient de la main droite, un Carquois et plusieurs flèches forment les seul accessoires de ce Tableau, qui présente dans la figure de l'Amour une pose gracieuse, des raccourcis agréables, un effet large de lumière et d'ombres, ainsi qu'une grande force de coloris (Amerigi (Michel-Ange), dit Michel-Ange de Caravage)|L'Amour entièrement nu, un Bandeau sur les yeux, est endormi sur un Lit couvert de riches Draperies de velours vert. Il a le Bras gauche élevé, la Tête penché sur l'épaule gauche et, ses longs Cheveux blonds en désordre retombent sur une de ses ailes. Son Art qu'il tient de la main droite, un Carquois et plusieurs flèches forment les seul accessoires de ce Tableau, qui présente dans la figure de l'Amour une pose gracieuse, des raccourcis agréables, un effet large de lumière et d'ombres, ainsi qu'une grande force de coloris]] réalisée par Amerigi (Michel-Ange), dit Michel-Ange de Caravage, vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 62 fl. [9]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Belles Ruines indiquant des Catacombes. On y voit au milieu deux Figures, dont une Femme dans le costume napolitain ; et sur le devant à gauche, dans la demi-teinte, un Peintre qui dessine ce lieu pittoresque. Le jour qui ne vient que par l'ouverture d'une voûte, a procuré au Peintre le moyen de porter le foyer de sa lumière à gauche, et de laisser dans un ton sourd et transparent toute la partie opposée, ce qui produit un effet aussi vrai que piquant. Tous les détails tels qu'Arbustes, Broussailles, Plantes et autres accidens y sont rendus avec finesse et précision. En général ce Tableau joint au charme de l'exécution une grande force de coloris. Il provient du cabinet Birey (Asselyn (Jean))|Belles Ruines indiquant des Catacombes. On y voit au milieu deux Figures, dont une Femme dans le costume napolitain ; et sur le devant à gauche, dans la demi-teinte, un Peintre qui dessine ce lieu pittoresque. Le jour qui ne vient que par l'ouverture d'une voûte, a procuré au Peintre le moyen de porter le foyer de sa lumière à gauche, et de laisser dans un ton sourd et transparent toute la partie opposée, ce qui produit un effet aussi vrai que piquant. Tous les détails tels qu'Arbustes, Broussailles, Plantes et autres accidens y sont rendus avec finesse et précision. En général ce Tableau joint au charme de l'exécution une grande force de coloris. Il provient du cabinet Birey]] réalisée par Asselyn (Jean), vendue par Solirène, achetée par Segond au prix de 250 fl. [10]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une grande étendue de pays, dont la partie droite est occupée par les restes d'un Tombeau antique près duquel s'élèvent un Chêne et quelques Plantes qui se détachent sur une masse de Rochers qui occupe la gauche, et conduit l'oeil à un lointain immense où l'on remarque un Obélisque. Au milieu, sur le devant, sont deux Hommes, dont un qui dessine le monument. Echantillon précieux par la dégradation admirable des plans, la finesse des tons et la légéreté de la touche (Asselyn (Jean))|Point de vue d'une grande étendue de pays, dont la partie droite est occupée par les restes d'un Tombeau antique près duquel s'élèvent un Chêne et quelques Plantes qui se détachent sur une masse de Rochers qui occupe la gauche, et conduit l'oeil à un lointain immense où l'on remarque un Obélisque. Au milieu, sur le devant, sont deux Hommes, dont un qui dessine le monument. Echantillon précieux par la dégradation admirable des plans, la finesse des tons et la légéreté de la touche]] réalisée par Asselyn (Jean), vendue par Solirène, achetée par Feuchere au prix de 85 fl. [11]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de la Sainte Famille. On y voit près d'une ancienne Construction, la Vierge assise ayant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle tient de la main droite un Livre, et s'appuye de l'autre sur le dos de Sainte Anne qui est prosternée devant l'Enfant divin et lui présente un papier. En second plan, du même côté, Saint Joseph debout et accoudé sur l'entablement d'une Ruine, jouit des respects rendus à son Fils. En opposition sont quatre Enfans nus, dans des attitudes variées ; trois cueillent des fleurs, et le quatrième tient une Corbeille. Les Figures de ce joli groupe ressortent avec force dans les effets les plus heureux et les plus piquans, sur un beau fond de paysage (Blanchard (Jacques))|Un Repos de la Sainte Famille. On y voit près d'une ancienne Construction, la Vierge assise ayant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle tient de la main droite un Livre, et s'appuye de l'autre sur le dos de Sainte Anne qui est prosternée devant l'Enfant divin et lui présente un papier. En second plan, du même côté, Saint Joseph debout et accoudé sur l'entablement d'une Ruine, jouit des respects rendus à son Fils. En opposition sont quatre Enfans nus, dans des attitudes variées ; trois cueillent des fleurs, et le quatrième tient une Corbeille. Les Figures de ce joli groupe ressortent avec force dans les effets les plus heureux et les plus piquans, sur un beau fond de paysage]] réalisée par Blanchard (Jacques), vendue par Solirène, achetée par Laroche au prix de 60 fl. [12]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de six Figures, offre le Repos de la Sainte Famille en Egypte. En premier plan, à gauche, l'Enfant Jésus debout sur son Berceau est tenu par Saint Anne. Il regarde le petit Saint Jean qui, assis à terre, lui présente son Agneau. Plus loin, la Vierge appuyée sur un débris de Colonne, et Saint Joseph debout derrière elle, se plaisent à regarder cette Scène de tendresse. Toutes ces Figures se détachent sur un fond de Ruines et de Monumens, et sont éclairées par un Ciel chargé de nuages au milieu desquels apparaît un Ange. La lumière mystérieuse répandue sur tous les détails de cet intéressant sujet, indique le Soleil couchant ; et la beauté de la couleur ne le cède en rien à la grâce des Figures et au précieux de l'exécution. Ce Tableau a été gravé ; on en trouve l'Estampe à la Bibliothèque impériale (Bourdon (Sébastien))|Cette composition de six Figures, offre le Repos de la Sainte Famille en Egypte. En premier plan, à gauche, l'Enfant Jésus debout sur son Berceau est tenu par Saint Anne. Il regarde le petit Saint Jean qui, assis à terre, lui présente son Agneau. Plus loin, la Vierge appuyée sur un débris de Colonne, et Saint Joseph debout derrière elle, se plaisent à regarder cette Scène de tendresse. Toutes ces Figures se détachent sur un fond de Ruines et de Monumens, et sont éclairées par un Ciel chargé de nuages au milieu desquels apparaît un Ange. La lumière mystérieuse répandue sur tous les détails de cet intéressant sujet, indique le Soleil couchant ; et la beauté de la couleur ne le cède en rien à la grâce des Figures et au précieux de l'exécution. Ce Tableau a été gravé ; on en trouve l'Estampe à la Bibliothèque impériale]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Solirène, achetée par Barbediere au prix de 790 fl. [13]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une Mer agitée, dont les Eaux se brisent contre différens Ecueils. Entr'autres Vaisseaux battus par la Tempête, on en remarque un qui a fait naufrage contre un énorme Rocher qui occupe toute la gauche de la composition. Du même côté, sur la Plage, six Matelots viennent au secours des Naufragés, et leur tendent des Avirons et des Cables. Ce Tableau d'un grand effet et d'une touche ferme et hardie, a encore l'avantage d'offrir dans les Figures un dessin correct, et le caractère d'effroi convenable au sujet (Bourdon (Sébastien))|Vue d'une Mer agitée, dont les Eaux se brisent contre différens Ecueils. Entr'autres Vaisseaux battus par la Tempête, on en remarque un qui a fait naufrage contre un énorme Rocher qui occupe toute la gauche de la composition. Du même côté, sur la Plage, six Matelots viennent au secours des Naufragés, et leur tendent des Avirons et des Cables. Ce Tableau d'un grand effet et d'une touche ferme et hardie, a encore l'avantage d'offrir dans les Figures un dessin correct, et le caractère d'effroi convenable au sujet]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Solirène, achetée par Feuchere au prix de 65 fl. [14]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Paysage représenté à l'effet du Soleil couchant. On y voit sur la droite, près d'un Rocher, à l'entrée d'un Chemin, un Cavalier à qui un jeune Paysan demande l'aumône, et plus loin une Femme assise allaitant son Enfant. On distingue encore à gauche, dans un Chemin coupé, un Voyageur qui se dirige vers un Pont rustique. La partie opposée offre pour lointain un site montagneux planté de grands Arbres et surmonté de quelques Constructions. Ce précieux Tableau est du beau faire de ce grand Paysagiste, qui a toujours su joindre à la représentation exacte de la nature les effets les plus piquans, et s'est montré aussi brillant dans l'exécution, que profond dans la connaissance du clair obscur (Both (Jean), dit Both d'Italie)|Point de vue d'un Paysage représenté à l'effet du Soleil couchant. On y voit sur la droite, près d'un Rocher, à l'entrée d'un Chemin, un Cavalier à qui un jeune Paysan demande l'aumône, et plus loin une Femme assise allaitant son Enfant. On distingue encore à gauche, dans un Chemin coupé, un Voyageur qui se dirige vers un Pont rustique. La partie opposée offre pour lointain un site montagneux planté de grands Arbres et surmonté de quelques Constructions. Ce précieux Tableau est du beau faire de ce grand Paysagiste, qui a toujours su joindre à la représentation exacte de la nature les effets les plus piquans, et s'est montré aussi brillant dans l'exécution, que profond dans la connaissance du clair obscur]] réalisée par Both (Jean), dit Both d'Italie, vendue par Solirène, achetée par Lebrun au prix de 601 fl. [15]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande masse de Rochers baignés par un bras de Mer. Sur le devant quatre Pêcheurs viennent de tendre leurs Filets ; à droite est un Terrain élevé où l'on distingue entre autres Figures un Arménien qui semble fixer l'immense étendue de la Mer. Du côté opposé, et tout à fait dans l'éloignement, on aperçoit des Barques et un Yacht qui sont à l'ancre. Ce Point de vue représenté à l'effet du Soleil couchant, est frappé dans toutes ses parties d'une vapeur aérienne qui contribue d'une manière étonnante à l'harmonie générale. Toutes les Figures sont touchées avec esprit, et Berghem dans ce Tableau connu sous le nom de la Pêche aux Ecrevisses, semble avoir voulu rivaliser d'effet et de vérité avec les plus beaux Ouvrages de Claude Lorrain (Berghem (Nicolas))|Grande masse de Rochers baignés par un bras de Mer. Sur le devant quatre Pêcheurs viennent de tendre leurs Filets ; à droite est un Terrain élevé où l'on distingue entre autres Figures un Arménien qui semble fixer l'immense étendue de la Mer. Du côté opposé, et tout à fait dans l'éloignement, on aperçoit des Barques et un Yacht qui sont à l'ancre. Ce Point de vue représenté à l'effet du Soleil couchant, est frappé dans toutes ses parties d'une vapeur aérienne qui contribue d'une manière étonnante à l'harmonie générale. Toutes les Figures sont touchées avec esprit, et Berghem dans ce Tableau connu sous le nom de la Pêche aux Ecrevisses, semble avoir voulu rivaliser d'effet et de vérité avec les plus beaux Ouvrages de Claude Lorrain]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Lebrun au prix de 2330 fl. [16]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ vu de trois-quarts, la Tête couronnée d'Epines et les yeux élevés vers le Ciel. Cette belle Figure où le Peintre a su tracer habilement l'empreinte d'une douleur vraiment divine, est un modèle d'expression. Plusieurs Connaisseurs en l'attribuant au Guide, ne font qu'en constater la perfection (Cantarini (Simone), dit Simon da Pesaro)|Le Christ vu de trois-quarts, la Tête couronnée d'Epines et les yeux élevés vers le Ciel. Cette belle Figure où le Peintre a su tracer habilement l'empreinte d'une douleur vraiment divine, est un modèle d'expression. Plusieurs Connaisseurs en l'attribuant au Guide, ne font qu'en constater la perfection]] réalisée par Cantarini (Simone), dit Simon da Pesaro, vendue par Solirène, achetée par Dubois Rue Grange Batelliere au prix de 121 fl. [17]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Annonciation. A droite de la Composition, la Vierge vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'une large Draperie bleue, est à genoux à son Prié-Dieu, et se retourne avec un étonnement mêlé de respect, vers l'Ange Gabriel qui lui apparaît au milieu de Chérubins, dans une Gloire resplendissante. Il a la Main gauche sur son coeur, et la droite élevée vers le ciel ; ses beaux vêtemens, composés d'une Robe blanche et d'un Manteau d'étoffe violâtre, ressortent, dans le tons le plus harmonieux, sur les Nuages dont il est environné. L'on n'admire pas seulement dans ce Tableau la correction du dessin, le beau jet des draperies, le précieux de l'exécution et la science du coloris ; mais encore la sagesse de la composition et la noblesse des caractères. Dans quelque endroit qu'il soit placé, soit dans un Oratoire dont il ferait le plus magnifique ornement, soit dans une Galerie, il fixera toujours l'attention des vrais connaisseurs (Champagne (Philippe de))|Le sujet de l'Annonciation. A droite de la Composition, la Vierge vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'une large Draperie bleue, est à genoux à son Prié-Dieu, et se retourne avec un étonnement mêlé de respect, vers l'Ange Gabriel qui lui apparaît au milieu de Chérubins, dans une Gloire resplendissante. Il a la Main gauche sur son coeur, et la droite élevée vers le ciel ; ses beaux vêtemens, composés d'une Robe blanche et d'un Manteau d'étoffe violâtre, ressortent, dans le tons le plus harmonieux, sur les Nuages dont il est environné. L'on n'admire pas seulement dans ce Tableau la correction du dessin, le beau jet des draperies, le précieux de l'exécution et la science du coloris ; mais encore la sagesse de la composition et la noblesse des caractères. Dans quelque endroit qu'il soit placé, soit dans un Oratoire dont il ferait le plus magnifique ornement, soit dans une Galerie, il fixera toujours l'attention des vrais connaisseurs]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 601 fl. [18]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Site pittoresque, offrant à droite une grande masse de Rochers. On y voit sur le devant quatre petits Amours ; l'un trait une Chèvre tenue par deux autres, et le quatrième effrayé s'envole à tire d'aile. A gauche, dans l'éloignement, on en aperçoit encore deux, dont un qui porte une Corbeille de fleurs. Cette scène agréable présente autant de grâces que d'esprit ; la couleur en est très-fine, et les teintes de chair variées avec autant d'art que de délicatesse : elle a toujours été attribuée au pinceau de Van Dick. Cependant, malgré tout le mérite qu'on y découvre, nous laisserons aux Amateurs à en juger (Dick (Antoine van))|Point de vue d'un Site pittoresque, offrant à droite une grande masse de Rochers. On y voit sur le devant quatre petits Amours ; l'un trait une Chèvre tenue par deux autres, et le quatrième effrayé s'envole à tire d'aile. A gauche, dans l'éloignement, on en aperçoit encore deux, dont un qui porte une Corbeille de fleurs. Cette scène agréable présente autant de grâces que d'esprit ; la couleur en est très-fine, et les teintes de chair variées avec autant d'art que de délicatesse : elle a toujours été attribuée au pinceau de Van Dick. Cependant, malgré tout le mérite qu'on y découvre, nous laisserons aux Amateurs à en juger]] réalisée par Dick (Antoine van), vendue par Solirène, achetée par Segond pr Feuchere au prix de 42 fl. [19]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Cette Scène miraculeuse se passe à l'extérieur et sur les degrés d'un Temple. On y voit la Vierge au milieu des Apôtres, dans différentes attitudes qui expriment bien le moment où l'esprit de Dieu s'empare d'eux. Petit Morceau d'une belle couleur et d'une exécution large et facile (Diepenbeck (Abraham van))|La Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Cette Scène miraculeuse se passe à l'extérieur et sur les degrés d'un Temple. On y voit la Vierge au milieu des Apôtres, dans différentes attitudes qui expriment bien le moment où l'esprit de Dieu s'empare d'eux. Petit Morceau d'une belle couleur et d'une exécution large et facile]] réalisée par Diepenbeck (Abraham van), vendue par Solirène, achetée par Feuchere au prix de 64 fl. [20]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'une Vieille de carnation blonde représentée presque de face. Un air de bonhomie et de sérénité règne sur son visage, dont les rides n'altèrent en rien la régularité des traits. La transparence de la peau, à travers laquelle on voit circuler le sang, et l'imitation parfaite des moindres détails de cette Figure, lui donnent un tel caractère de vérité, qu'on croit qu'elle va parler. Vue jusqu'au Buste, elle a les épaules couvertes d'un Manteau de lit bleu, et la tête ajustée d'une Coiffe d'étoffe gris de lin, qui découvre une partie de ses cheveux. Rubens a dit de Michel-Ange de Caravage, qu'il broyait de la chair sur sa palette ; certes, Denner mérite le même éloge : et l'on peut avancer, sans crainte d'être contredit, que personne n'a su peindre une tête avec un plus grand fini, et qu'il fut dans son genre le plus fidelle et le plus scrupuleux imitateur de la nature (Denner (Balthasar))|Le Portrait d'une Vieille de carnation blonde représentée presque de face. Un air de bonhomie et de sérénité règne sur son visage, dont les rides n'altèrent en rien la régularité des traits. La transparence de la peau, à travers laquelle on voit circuler le sang, et l'imitation parfaite des moindres détails de cette Figure, lui donnent un tel caractère de vérité, qu'on croit qu'elle va parler. Vue jusqu'au Buste, elle a les épaules couvertes d'un Manteau de lit bleu, et la tête ajustée d'une Coiffe d'étoffe gris de lin, qui découvre une partie de ses cheveux. Rubens a dit de Michel-Ange de Caravage, qu'il broyait de la chair sur sa palette ; certes, Denner mérite le même éloge : et l'on peut avancer, sans crainte d'être contredit, que personne n'a su peindre une tête avec un plus grand fini, et qu'il fut dans son genre le plus fidelle et le plus scrupuleux imitateur de la nature]] réalisée par Denner (Balthasar), vendue par Solirène, achetée par Langlier au prix de 1310 fl. [21]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux offrant les Portraits d'une jeune Fille et de son frère, dans le costume de bergers. Ils sont représentés à mi-corps, la tête de trois-quarts, et en regard. Ces Morceaux d'une exécution ferme, d'une belle couleur et d'une grande force de relief, conviennent parfaitement à l'arrangement d'un Cabinet, pour couper et interrompre la monotonie des sujets de même genre (Flinck (Govaert))|Deux Tableaux offrant les Portraits d'une jeune Fille et de son frère, dans le costume de bergers. Ils sont représentés à mi-corps, la tête de trois-quarts, et en regard. Ces Morceaux d'une exécution ferme, d'une belle couleur et d'une grande force de relief, conviennent parfaitement à l'arrangement d'un Cabinet, pour couper et interrompre la monotonie des sujets de même genre]] réalisée par Flinck (Govaert), vendue par Solirène, achetée par Rolland au prix de 201 fl. [22]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de huit Figures présente les Portraits d'une Famille entière. En premier plan, sur un terrain couvert de Gazon, semé de différentes Fleurs, est un groupe de cinq jeunes Gens des deux sexes, qui vont faire un concert ; l'aînée des Demoiselles, assise, tient un Livre de musique sur ses genoux, et attend que son Frère ait accordé sa Basse ; les trois autres se préparent à jouer de divers instrumens. Près d'eux sur la gauche, le Père et la Mère précédés d'une Levrette, se disposent à la promenade, tandis qui du côté opposé, dans une demi-teinte heureuse un Valet prépare une Collation. Sujet agréable, traité dans un fond de Paysage occupé à droite et à gauche par un Massif d'Arbres indiquant l'entrée d'un bois, et offrant dans le milieu une grande étendue de pays terminé par de hautes Montagnes. Gonzales, s'attacha particulièrement à faire le Portrait. La réputation qu'il s'acquit en ce genre, fut telle que tous les Grands voulurent se faire peindre par lui, empressement que l'on concevra facilement, en jetant les yeux sur le Tableau que nous venons de décrire, et où les connaisseurs admireont sans doute la beauté du pinceau, cette fraîcheur de teintes, cette vérité de carnation qu'on ne trouve que dans les Portraits de Van Dick (Gonzales (Coques))|Cette composition de huit Figures présente les Portraits d'une Famille entière. En premier plan, sur un terrain couvert de Gazon, semé de différentes Fleurs, est un groupe de cinq jeunes Gens des deux sexes, qui vont faire un concert ; l'aînée des Demoiselles, assise, tient un Livre de musique sur ses genoux, et attend que son Frère ait accordé sa Basse ; les trois autres se préparent à jouer de divers instrumens. Près d'eux sur la gauche, le Père et la Mère précédés d'une Levrette, se disposent à la promenade, tandis qui du côté opposé, dans une demi-teinte heureuse un Valet prépare une Collation. Sujet agréable, traité dans un fond de Paysage occupé à droite et à gauche par un Massif d'Arbres indiquant l'entrée d'un bois, et offrant dans le milieu une grande étendue de pays terminé par de hautes Montagnes. Gonzales, s'attacha particulièrement à faire le Portrait. La réputation qu'il s'acquit en ce genre, fut telle que tous les Grands voulurent se faire peindre par lui, empressement que l'on concevra facilement, en jetant les yeux sur le Tableau que nous venons de décrire, et où les connaisseurs admireont sans doute la beauté du pinceau, cette fraîcheur de teintes, cette vérité de carnation qu'on ne trouve que dans les Portraits de Van Dick]] réalisée par Gonzales (Coques), vendue par Solirène, achetée par Jamard au prix de 1155 fl. [23]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage entrecoupé de vallées, Rivières et Montagnes, représenté à l'effet du Soleil couchant. A gauche sur le devant s'élèvent deux Arbres admirablement feuillés, en opposition avec un Fabrique qui sert de repoussoir à un lointain de hautes Montagnes formant l'horizon. La droite offre un site élevé planté de quelques Arbres et surmonté d'anciennes Constructions. Le Peintre a enrichi le premier Plan de six Figures dans le goût de Lairesse. Ce petit Tableau d'une touche précieuse, est cependant d'un aspect imposant, et d'un style qui tient aux Ouvrages des grands Paysagistes Italiens (Huysum (Jean van))|Paysage entrecoupé de vallées, Rivières et Montagnes, représenté à l'effet du Soleil couchant. A gauche sur le devant s'élèvent deux Arbres admirablement feuillés, en opposition avec un Fabrique qui sert de repoussoir à un lointain de hautes Montagnes formant l'horizon. La droite offre un site élevé planté de quelques Arbres et surmonté d'anciennes Constructions. Le Peintre a enrichi le premier Plan de six Figures dans le goût de Lairesse. Ce petit Tableau d'une touche précieuse, est cependant d'un aspect imposant, et d'un style qui tient aux Ouvrages des grands Paysagistes Italiens]] réalisée par Huysum (Jean van), vendue par Solirène, achetée par Cornillon au prix de 106 fl. [24]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue des environs de la Meuse, enrichi sur tous les premiers Plans de nombre de Bestiaux dans différentes attitudes et gardés par deux Pâtres. On distingue encore dans le loinlan les détails d'une Ville, quelques Arbres et des Montagnes qui se lient harmonieusement à un Ciel chaud indiquant l'effet d'une soirée d'été. Cette excellente et ancienne copie, sans doute faite sous les yeux d'Albert Kuyp, rappelle un de ses Ouvrages les plus capitaux (D'Après Kuyp (Albert))|Point de vue des environs de la Meuse, enrichi sur tous les premiers Plans de nombre de Bestiaux dans différentes attitudes et gardés par deux Pâtres. On distingue encore dans le loinlan les détails d'une Ville, quelques Arbres et des Montagnes qui se lient harmonieusement à un Ciel chaud indiquant l'effet d'une soirée d'été. Cette excellente et ancienne copie, sans doute faite sous les yeux d'Albert Kuyp, rappelle un de ses Ouvrages les plus capitaux]] réalisée par D'Après Kuyp (Albert), vendue par Solirène, achetée par Feuchere au prix de 414 fl. [25]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus et Saint Jean, tous deux absolument nus sur un Lit recouvert d'une Draperie verte, se prodiguent les plus tendres caresses. Ces Figures se détachent sur un fond d'Etoffe cramoisie. Saint Jean tient sa Croix, et l'on remarque dans l'abandon de sa tendresse le respect qu'il porte au Sauveur du Monde. Ce Sujet aussi précieux du côté de la pensée que de celui de l'exécution, offre indubitablement un composition de Léonard de Vinci, auquel il a toujours été donné ; cependant nous n'osons l'affirmer, et en laissons la décision au jugement des connaisseurs (Léonard (de Vinci))|L'Enfant Jésus et Saint Jean, tous deux absolument nus sur un Lit recouvert d'une Draperie verte, se prodiguent les plus tendres caresses. Ces Figures se détachent sur un fond d'Etoffe cramoisie. Saint Jean tient sa Croix, et l'on remarque dans l'abandon de sa tendresse le respect qu'il porte au Sauveur du Monde. Ce Sujet aussi précieux du côté de la pensée que de celui de l'exécution, offre indubitablement un composition de Léonard de Vinci, auquel il a toujours été donné ; cependant nous n'osons l'affirmer, et en laissons la décision au jugement des connaisseurs]] réalisée par Léonard (de Vinci), vendue par Solirène, achetée par Babediere au prix de 121 fl. [26]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magnifique Point de vue d'un vaste Pays présentant sur la gauche une masse de Rochers couronnés de grands Arbres d'une forme heureuse ; leurs Branches se balancent majestueusement dans les airs, et ressortent avec vigueur sur un Ciel vaporeux dont la lumière frappe sur la partie droite de ce Site, occupé par de riches Vallées, et terminé par un lointain de Plaines et de Montagnes qui forment l'horizon. Les devans sont couverts de plus de quinze Figures offrant le Sujet de Joseph vendu par ses Frères. On le voit au milieu d'eux dans l'attitude de la douleur ; son Visage plein de grâce et de candeur, forme un contraste savant avec le caractère féroce de ses Frères, qui s'occupent moins de son chagrin que des vingt pièces d'argent, prix de leur crime, que leur compte le Chef des Marchands Madianites et Ismaëlites. D'autres Personnages de la suite de cet Arabe contribuent tout à la fois au mouvement et à la richesse de cette composition. Nous l'offrons comme un chef-d'oeuvre qui doit fixer l'attention et l'admiration des Artistes et des Connaisseurs, autant par la vérité et l'aspect imposant du Paysage que par la beauté des Figures, la correction du dessin, la variété des attitudes et la justesse des expressions (Lucatelli (Pierre))|Magnifique Point de vue d'un vaste Pays présentant sur la gauche une masse de Rochers couronnés de grands Arbres d'une forme heureuse ; leurs Branches se balancent majestueusement dans les airs, et ressortent avec vigueur sur un Ciel vaporeux dont la lumière frappe sur la partie droite de ce Site, occupé par de riches Vallées, et terminé par un lointain de Plaines et de Montagnes qui forment l'horizon. Les devans sont couverts de plus de quinze Figures offrant le Sujet de Joseph vendu par ses Frères. On le voit au milieu d'eux dans l'attitude de la douleur ; son Visage plein de grâce et de candeur, forme un contraste savant avec le caractère féroce de ses Frères, qui s'occupent moins de son chagrin que des vingt pièces d'argent, prix de leur crime, que leur compte le Chef des Marchands Madianites et Ismaëlites. D'autres Personnages de la suite de cet Arabe contribuent tout à la fois au mouvement et à la richesse de cette composition. Nous l'offrons comme un chef-d'oeuvre qui doit fixer l'attention et l'admiration des Artistes et des Connaisseurs, autant par la vérité et l'aspect imposant du Paysage que par la beauté des Figures, la correction du dessin, la variété des attitudes et la justesse des expressions]] réalisée par Lucatelli (Pierre), vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 365 fl. [27]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean dans l'île de Pathmos, ayant près de lui l'Aigle son symbole ordinaire, et écrivant son Evangile. Cette belle Figure vêtue d'une Tunique verte et ajustée d'un Manteau rouge, se détache sur un fond d'Arbres et de Montagnes séparés de sa retraite par une grande étendue d'Eau. Un Ciel légérement nuagé, dans le haut duquel on aperçoit la Vierge avec l'Enfant Jésus, éclaire tous les détails de ce Sujet dont l'exécution précieuse ne le cède en rien à la fraîcheur du coloris. Ce Tableau a été gravé, et l'Estampe s'en trouve à la Bibliothèque impériale, dans l'OEuvre de ce Peintre (La Hire (Laurent de))|Saint Jean dans l'île de Pathmos, ayant près de lui l'Aigle son symbole ordinaire, et écrivant son Evangile. Cette belle Figure vêtue d'une Tunique verte et ajustée d'un Manteau rouge, se détache sur un fond d'Arbres et de Montagnes séparés de sa retraite par une grande étendue d'Eau. Un Ciel légérement nuagé, dans le haut duquel on aperçoit la Vierge avec l'Enfant Jésus, éclaire tous les détails de ce Sujet dont l'exécution précieuse ne le cède en rien à la fraîcheur du coloris. Ce Tableau a été gravé, et l'Estampe s'en trouve à la Bibliothèque impériale, dans l'OEuvre de ce Peintre]] réalisée par La Hire (Laurent de), vendue par Solirène, achetée par Rolland au prix de 54 fl. [28]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Femme assise dans un Fauteuil de forme antique. Elle est ajustée d'une Tunique brune et d'une large Draperie blanche qui passe sur l'épaule droite et couvre une grande partie de son Vêtement. La main droite élevée, elle tient de la gauche un Sceptre entouré d'un serpent ailé, et semble parler. Sa tête pleine de vivacité et d'expression, porte une Couronne de Laurier garnie de Perles qui sert à relever ses cheveux. Sur le bord du Manteau blanc qui est enrichi d'une légère Broderie en or, on lit ces mots : Ornatus persuasio. Cette Figure se détache avec force sur un fond sacrifié de Ruines qui laissent à découvert sur la gauche le Point de vue d'un site de la Grèce Ces Tableaux où le Peintre a personnifié l'Eloquence d'une manière ingénieuse, présentent deux productions distinguées par la sagesse de la composition ainsi que par le charme du coloris et la beauté de l'exécution. Leur belle dimensions convient parfaitement pour décorer un Cabinet d'étude (La Hire (Laurent de))|Une belle Femme assise dans un Fauteuil de forme antique. Elle est ajustée d'une Tunique brune et d'une large Draperie blanche qui passe sur l'épaule droite et couvre une grande partie de son Vêtement. La main droite élevée, elle tient de la gauche un Sceptre entouré d'un serpent ailé, et semble parler. Sa tête pleine de vivacité et d'expression, porte une Couronne de Laurier garnie de Perles qui sert à relever ses cheveux. Sur le bord du Manteau blanc qui est enrichi d'une légère Broderie en or, on lit ces mots : Ornatus persuasio. Cette Figure se détache avec force sur un fond sacrifié de Ruines qui laissent à découvert sur la gauche le Point de vue d'un site de la Grèce Ces Tableaux où le Peintre a personnifié l'Eloquence d'une manière ingénieuse, présentent deux productions distinguées par la sagesse de la composition ainsi que par le charme du coloris et la beauté de l'exécution. Leur belle dimensions convient parfaitement pour décorer un Cabinet d'étude]] réalisée par La Hire (Laurent de), vendue par Solirène, achetée par Sinson au prix de 96 fl. [29]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre Femme du plus grand caractère, assise au milieu des débris d'anciens Monumens. Elle est vue de trois-quarts dans un Vêtement composé d'une Robe violâtre et d'un large Manteau rouge, la Tête couverte d'un Casque surmonté d'un Croissant et de deux Plumes, l'une blanche et l'autre noire. Elle tient deux Flèches de la main droite, et est appuyée de l'autre sur des Livres, parmi lesquels on en remarque un, l'OEuvre de Gorgias (On sait que Gorgias fut un sophiste et un orateur célèbre de Léontium, ville de Sicile). A droite de la composition on voit encore un espèce de Globe placé sur un piédestal où est une Corneille. Ces Tableaux où le Peintre a personnifié l'Eloquence d'une manière ingénieuse, présentent deux productions distinguées par la sagesse de la composition ainsi que par le charme du coloris et la beauté de l'exécution. Leur belle dimension convient parfaitement pour décorer un Cabinet d'étude (La Hire (Laurent de))|Une autre Femme du plus grand caractère, assise au milieu des débris d'anciens Monumens. Elle est vue de trois-quarts dans un Vêtement composé d'une Robe violâtre et d'un large Manteau rouge, la Tête couverte d'un Casque surmonté d'un Croissant et de deux Plumes, l'une blanche et l'autre noire. Elle tient deux Flèches de la main droite, et est appuyée de l'autre sur des Livres, parmi lesquels on en remarque un, l'OEuvre de Gorgias (On sait que Gorgias fut un sophiste et un orateur célèbre de Léontium, ville de Sicile). A droite de la composition on voit encore un espèce de Globe placé sur un piédestal où est une Corneille. Ces Tableaux où le Peintre a personnifié l'Eloquence d'une manière ingénieuse, présentent deux productions distinguées par la sagesse de la composition ainsi que par le charme du coloris et la beauté de l'exécution. Leur belle dimension convient parfaitement pour décorer un Cabinet d'étude]] réalisée par La Hire (Laurent de), vendue par Solirène, achetée par Sinson au prix de 96 fl. [30]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ descendu de la Croix et prêt à être enseveli. Il est représenté étendu sur un linceul, ayant près de lui la Vierge avec la Madeleine que l'on voit les Mains jointes et dans l'affliction. A gauche Saint Jean tient la Couronne d'Epines, et jette ses regards sur les deux Saintes Femmes. Tableau d'une grande force de coloris et d'une exécution large et soignée (Le Nain (Antoine))|Jésus-Christ descendu de la Croix et prêt à être enseveli. Il est représenté étendu sur un linceul, ayant près de lui la Vierge avec la Madeleine que l'on voit les Mains jointes et dans l'affliction. A gauche Saint Jean tient la Couronne d'Epines, et jette ses regards sur les deux Saintes Femmes. Tableau d'une grande force de coloris et d'une exécution large et soignée]] réalisée par Le Nain (Antoine), vendue par Solirène, achetée par Francillon au prix de 330 fl. [31]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Présentation au Temple, composition de neuf Figures, parmi lesquelles son distingue la Vierge à genoux présentant son Fils au Grand-Prêtre. Morceau aussi intéressant par la variété des caractères que par la grâce et la justesse des expressions (Loir (Nicolas))|La Présentation au Temple, composition de neuf Figures, parmi lesquelles son distingue la Vierge à genoux présentant son Fils au Grand-Prêtre. Morceau aussi intéressant par la variété des caractères que par la grâce et la justesse des expressions]] réalisée par Loir (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Segond au prix de 37 fl. [32]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Sujet de la Fécondité représenté par une jeune Femme vue à mi-corps, tenant deux Enfans dans ses bras. Composition pleine de caractère, d'une belle couleur et d'une exécution large et facile réalisée par Le Moine (François), vendue par Solirène, achetée par Monval au prix de 90 fl. [33]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux précieux Echantillons de cet habile Peintre. L'un pris à l'effet d'une fraîche matinée, offre le Point de vue d'une Rivière, terminé à gauche par des Rochers qui se détachent avec vigueur sur un Ciel clair et argentin ; l'autre en contraste, par un Soleil couchant, représente quelques Fabriques d'ancienne construction, et un Pont jeté sur une rivière. Ces deux petits Sujets, dignes par leur perfection d'être sur la plus riche Tabatière, réunissent à la vérité et au piquant de leur effet, une touche pleine de goût (Lantara (Simon-Mathurin))|Deux précieux Echantillons de cet habile Peintre. L'un pris à l'effet d'une fraîche matinée, offre le Point de vue d'une Rivière, terminé à gauche par des Rochers qui se détachent avec vigueur sur un Ciel clair et argentin ; l'autre en contraste, par un Soleil couchant, représente quelques Fabriques d'ancienne construction, et un Pont jeté sur une rivière. Ces deux petits Sujets, dignes par leur perfection d'être sur la plus riche Tabatière, réunissent à la vérité et au piquant de leur effet, une touche pleine de goût]] réalisée par Lantara (Simon-Mathurin), vendue par Solirène, achetée par Le Vacher quai de l'horloge au prix de 151 fl. [34]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet de la Sainte Famille. On y voit sur un Fût de Colonne surmonté d'une pierre, l'Enfant Jésus assis et couvert en partie d'une Draperie blanche. Il tient un Pigeon qu'il serre avec tant de force, dans l'effusion de sa joie, que Saint Joseph, Sainte Anne et Saint Jean qui l'entourent, en témoignent de l'inquiétude. Le Visage de la Vierge, plus calme que les autres, annonce qu'elle n'appréhende rien de son Enfant, dont le caractère de douceur tient à son essence divine. Toutes les Figures de cette scène intéressante ressortent sur un fond d'Architecture enrichie d'un Bas-relief, dont le ton sagement ménagé conduit l'oeil à un Lointain de Paysage indiquant un site d'Egypte. Ce Morceau connu depuis long-tems par sa réputation justement méritée, joint à la sagesse de la composition, à la correction du dessin, et à la beauté des caractères, une grande finesse d'exécution, un pinceau moelleux, et autant de charme et de vérité dans le coloris, que d'intelligence dans le clair-obscur. Ce précieux Tableau qui a été gravé, provient de la fameuse Collection de M. Poulain, N.o 82 de son Catalogue, et fut vendu 5,801 liv. (Lairesse (Gérard de))|Un Sujet de la Sainte Famille. On y voit sur un Fût de Colonne surmonté d'une pierre, l'Enfant Jésus assis et couvert en partie d'une Draperie blanche. Il tient un Pigeon qu'il serre avec tant de force, dans l'effusion de sa joie, que Saint Joseph, Sainte Anne et Saint Jean qui l'entourent, en témoignent de l'inquiétude. Le Visage de la Vierge, plus calme que les autres, annonce qu'elle n'appréhende rien de son Enfant, dont le caractère de douceur tient à son essence divine. Toutes les Figures de cette scène intéressante ressortent sur un fond d'Architecture enrichie d'un Bas-relief, dont le ton sagement ménagé conduit l'oeil à un Lointain de Paysage indiquant un site d'Egypte. Ce Morceau connu depuis long-tems par sa réputation justement méritée, joint à la sagesse de la composition, à la correction du dessin, et à la beauté des caractères, une grande finesse d'exécution, un pinceau moelleux, et autant de charme et de vérité dans le coloris, que d'intelligence dans le clair-obscur. Ce précieux Tableau qui a été gravé, provient de la fameuse Collection de M. Poulain, N.o 82 de son Catalogue, et fut vendu 5,801 liv.]] réalisée par Lairesse (Gérard de), vendue par Solirène, achetée par Laroche au prix de 2000 fl. [35]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le principal Personnage de cette composition est une jeune Personne de distinction qui vient de prendre son déjeûné. Elle est assise, la tête couverte d'une Coiffe de mousseline qui découvre une partie de sa chevelure, et vêtue d'un Manteau de lit blanc avec un Jupon d'étoffe violette. Tenant un Verre de la main gauche, elle semble boire à la santé d'un Cavalier que l'on voit auprès d'elle, Chapeau bas. Derrière ce dernier, dans la demi-teinte, une jeune servante porte un Plat où sont des Cerises. Un Buffet sur lequel est une Ecuelle d'argent ainsi qu'un Plat avec des Gauffres, forment les accessoires de ce sujet aimable où l'on reconnaît la belle couleur, l'harmonie, et la précieuse exécution de son Auteur (Metzu (Gabriel))|Le principal Personnage de cette composition est une jeune Personne de distinction qui vient de prendre son déjeûné. Elle est assise, la tête couverte d'une Coiffe de mousseline qui découvre une partie de sa chevelure, et vêtue d'un Manteau de lit blanc avec un Jupon d'étoffe violette. Tenant un Verre de la main gauche, elle semble boire à la santé d'un Cavalier que l'on voit auprès d'elle, Chapeau bas. Derrière ce dernier, dans la demi-teinte, une jeune servante porte un Plat où sont des Cerises. Un Buffet sur lequel est une Ecuelle d'argent ainsi qu'un Plat avec des Gauffres, forment les accessoires de ce sujet aimable où l'on reconnaît la belle couleur, l'harmonie, et la précieuse exécution de son Auteur]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 3600 fl. [36]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce sujet pris dans l'Ecriture sainte, offre Sara se plaignant d'Agar à Abraham, et profitant de son absence pour obtenir sa sortie de la maison. Abraham aveugle et vêtu d'une Tunique brune, est assis sur un Siége de forme antique, son Bâton entre les Jambes, le Pied gauche sur une Pierre, appuyé d'une Main sur un Billot, et de l'autre sur le Bras de son Fauteuil. Une longe Barbe blanche ajoute au caractère vénérable de sa tête, qu'il retourne du côté de Sara, qu'on voit à côté de lui dans de riches habillemens : elle a la main droite sur son coeur, et tient de l'autre un Vase. Sur un plan éloigné, on aperçoit, à travers l'embrasure d'une Fenêtre, Agar qui se dirige vers la Maison. Un Chien blanc épagneul et quelques Ustensiles de ménage ajoutent à l'intérêt de cette Composition, remarquable par la finesse du dessin, l'éclat et la vérité des étoffes, et le ton suave de son coloris. Elle provient de la Vente du Cabinet de M. Duruey (Mieris (François), 1671, dit le Vieux)|Ce sujet pris dans l'Ecriture sainte, offre Sara se plaignant d'Agar à Abraham, et profitant de son absence pour obtenir sa sortie de la maison. Abraham aveugle et vêtu d'une Tunique brune, est assis sur un Siége de forme antique, son Bâton entre les Jambes, le Pied gauche sur une Pierre, appuyé d'une Main sur un Billot, et de l'autre sur le Bras de son Fauteuil. Une longe Barbe blanche ajoute au caractère vénérable de sa tête, qu'il retourne du côté de Sara, qu'on voit à côté de lui dans de riches habillemens : elle a la main droite sur son coeur, et tient de l'autre un Vase. Sur un plan éloigné, on aperçoit, à travers l'embrasure d'une Fenêtre, Agar qui se dirige vers la Maison. Un Chien blanc épagneul et quelques Ustensiles de ménage ajoutent à l'intérêt de cette Composition, remarquable par la finesse du dessin, l'éclat et la vérité des étoffes, et le ton suave de son coloris. Elle provient de la Vente du Cabinet de M. Duruey]] réalisée par Mieris (François), 1671, dit le Vieux, vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 800 fl. [37]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage agreste indiquant un lieu désert et sauvage. On y voit à la gauche Saint Jean assis sur une Pierre, les Cuisses couvertes d'une Draperie rouge et le reste du Corps entièrement nu. Appuyé sur le Bâton où est attaché la Banderolle de l'Agnus Dei, il paraît disposé à écrire sur le Rocher. Plus loin, à droite dans l'éloignement, on distingue Jesus-Christ. Ce Tableau, d'un Pinceau gras et moelleux, et d'un Coloris frais et argentin, est attribué à Carle Dujardin ; mais nous le pensons de Jean Miel, à l'imitation de ce grand Peintre (Méel (Jean), dit Jean Miel)|Paysage agreste indiquant un lieu désert et sauvage. On y voit à la gauche Saint Jean assis sur une Pierre, les Cuisses couvertes d'une Draperie rouge et le reste du Corps entièrement nu. Appuyé sur le Bâton où est attaché la Banderolle de l'Agnus Dei, il paraît disposé à écrire sur le Rocher. Plus loin, à droite dans l'éloignement, on distingue Jesus-Christ. Ce Tableau, d'un Pinceau gras et moelleux, et d'un Coloris frais et argentin, est attribué à Carle Dujardin ; mais nous le pensons de Jean Miel, à l'imitation de ce grand Peintre]] réalisée par Méel (Jean), dit Jean Miel, vendue par Solirène, achetée par Rolland au prix de 143 fl. [38]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de Paysage offrant, sur la droite, quelques Débris de Ruines au milieu d'un massif d'Arbres variés d'espèce et de forme. Du côté opposé, sur un Terrein sablonneux, à l'entrée d'un petit Bois, sont assis trois Personnages qui en font danser deux autres au son d'un Violon. Du même côté, tout-à-fait dans l'éloignement, on distingue un joli lointain de Montagnes qui se lient harmonieusement à un Ciel frais et légérement nuagé. Un Villageois endormi et deux Chiens, dont un qui boit dans une Mare, font la richesse du premier plan à droite. Le charme de la Couleur, ainsi que la légéreté et la facilité de la Touche, classent ce précieux Tableau au nombre des plus parfaits de cet habile Peintre. Adrien van den Velde a consacré cette vérité, en y introduisant des Figures qu'il semble avoir voulu rendre dignes du Paysage, par la perfection qu'il y a mise (Moucheron (Frédéric))|Point de vue de Paysage offrant, sur la droite, quelques Débris de Ruines au milieu d'un massif d'Arbres variés d'espèce et de forme. Du côté opposé, sur un Terrein sablonneux, à l'entrée d'un petit Bois, sont assis trois Personnages qui en font danser deux autres au son d'un Violon. Du même côté, tout-à-fait dans l'éloignement, on distingue un joli lointain de Montagnes qui se lient harmonieusement à un Ciel frais et légérement nuagé. Un Villageois endormi et deux Chiens, dont un qui boit dans une Mare, font la richesse du premier plan à droite. Le charme de la Couleur, ainsi que la légéreté et la facilité de la Touche, classent ce précieux Tableau au nombre des plus parfaits de cet habile Peintre. Adrien van den Velde a consacré cette vérité, en y introduisant des Figures qu'il semble avoir voulu rendre dignes du Paysage, par la perfection qu'il y a mise]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 919 fl. [39]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apollon et Daphné. Le Peintre a saisi le moment où cette Nymphe poursuivie par Apollon, implore le secours du fleuve Penée son père, qui, pour la soustraire aux attentats du Dieu, la métamorphose en Laurier. Déjà ses pieds ont pris racine, de ses doigts sortent autant de branches, et Apollon n'embrasse plus qu'un tronc inanimé. Le Fleuve est personnifié par une figure d'Homme assis qui paraît absorbé dans la douleur. Sur le premier plan à gauche, on voit encore deux Amours dont un qui tient la Flèche émoussée dont il perça Daphné pour se venger du mépris d'Apollon. Beaucoup de Peintre ont traité ce Sujet, mais peu ont su exprimer avec autant de vérité que dans celui-ci, l'effet de la métamorphose de Daphné. Le ton pâle et inanimé de sa carnation, exprime bien que son sang refroidi ne circule plus dans ses veines, et que ses membres tout-à-fait engourdis vont rester dans la position où ils sont, pour se couvrir d'une tendre écorce. Sa tête seule, pleine d'expression, conserve encore sa beauté. A toutes ses perfections, si l'on joint celle résultantes de l'Art, comme la sagesse de la composition, la correction du dessin et la noblesse du style, on trouvera ce Morceau digne de la réputation de son Auteur (Poussin (Nicolas))|Apollon et Daphné. Le Peintre a saisi le moment où cette Nymphe poursuivie par Apollon, implore le secours du fleuve Penée son père, qui, pour la soustraire aux attentats du Dieu, la métamorphose en Laurier. Déjà ses pieds ont pris racine, de ses doigts sortent autant de branches, et Apollon n'embrasse plus qu'un tronc inanimé. Le Fleuve est personnifié par une figure d'Homme assis qui paraît absorbé dans la douleur. Sur le premier plan à gauche, on voit encore deux Amours dont un qui tient la Flèche émoussée dont il perça Daphné pour se venger du mépris d'Apollon. Beaucoup de Peintre ont traité ce Sujet, mais peu ont su exprimer avec autant de vérité que dans celui-ci, l'effet de la métamorphose de Daphné. Le ton pâle et inanimé de sa carnation, exprime bien que son sang refroidi ne circule plus dans ses veines, et que ses membres tout-à-fait engourdis vont rester dans la position où ils sont, pour se couvrir d'une tendre écorce. Sa tête seule, pleine d'expression, conserve encore sa beauté. A toutes ses perfections, si l'on joint celle résultantes de l'Art, comme la sagesse de la composition, la correction du dessin et la noblesse du style, on trouvera ce Morceau digne de la réputation de son Auteur]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Barbediere au prix de 360 [ou] 365 fl. [40]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site couvert de grands Arbres indiquant une Solitude. On y voit au milieu deux Faunes endormis sur un rocher baigné par une source près de laquelle sont deux Enfans couchés et appuyés sur des Urnes. Cette esquisse avancée offre toute l'énergie et la correction du grand Peintre auquel on l'attribue (Poussin (Nicolas))|Un Site couvert de grands Arbres indiquant une Solitude. On y voit au milieu deux Faunes endormis sur un rocher baigné par une source près de laquelle sont deux Enfans couchés et appuyés sur des Urnes. Cette esquisse avancée offre toute l'énergie et la correction du grand Peintre auquel on l'attribue]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 300 fl. [41]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site couvert d'Arbres indiquant une Forêt. On y voit sur le devant deux Vaches dont une qui boit dans un Etang, et une Chèvre, gardée par un Pâtre qui est endormi sur l'herbe. Ce Paysage offre une Etude savante, tant par la variété des Arbres et leur Feuillé qui se détache avec légéreté sur un Ciel clair et bien nuagé que par l'esprit de la touche et le ton général de couleur dont l'effet est on ne peut plus mystérieux (Pynaker (Adam))|Site couvert d'Arbres indiquant une Forêt. On y voit sur le devant deux Vaches dont une qui boit dans un Etang, et une Chèvre, gardée par un Pâtre qui est endormi sur l'herbe. Ce Paysage offre une Etude savante, tant par la variété des Arbres et leur Feuillé qui se détache avec légéreté sur un Ciel clair et bien nuagé que par l'esprit de la touche et le ton général de couleur dont l'effet est on ne peut plus mystérieux]] réalisée par Pynaker (Adam), vendue par Solirène, achetée par Carré au prix de 350 fl. [42]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage pittoresque occupé par un immense Rocher couronné d'Arbres sur la droite, et offrant à gauche différentes Constructions vers lesquelles se dirigent plusieurs Villageois. Sur le devant, dans le ton le plus heureux de demi-teinte, on voit un Troupeau de Boeufs, Moutons et Chèvres, qui sort d'une Etable pratiquée dans ce Rocher, à travers lequel on découvre un lointain de Plaines et de Rivière. Tous ces détails sont éclairés d'une manière piquante par le Ciel d'une fraîche matinée, et présentent la facilité d'exécution de ce grand Peintre (Pynaker (Adam))|Un Paysage pittoresque occupé par un immense Rocher couronné d'Arbres sur la droite, et offrant à gauche différentes Constructions vers lesquelles se dirigent plusieurs Villageois. Sur le devant, dans le ton le plus heureux de demi-teinte, on voit un Troupeau de Boeufs, Moutons et Chèvres, qui sort d'une Etable pratiquée dans ce Rocher, à travers lequel on découvre un lointain de Plaines et de Rivière. Tous ces détails sont éclairés d'une manière piquante par le Ciel d'une fraîche matinée, et présentent la facilité d'exécution de ce grand Peintre]] réalisée par Pynaker (Adam), vendue par Solirène, achetée par Verlier au prix de 125 fl. [43]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage mêlé de Rochers surmontés de quelques Arbres, et offrant dans le milieu une chaîne de Montagnes qui se perd dans l'horizon. Sur le devant à droite, le Peintre a placé trois Figures indiquant la rencontre de Jésus-Christ avec les Pélerins d'Emaüs. A droite, dans l'éloignement, on aperçoit l'Auberge où ils s'arrêtèrent. Morceau d'une couleur suave et légère, et d'une grande vérité d'effet (Poelenburg (Corneille))|Paysage mêlé de Rochers surmontés de quelques Arbres, et offrant dans le milieu une chaîne de Montagnes qui se perd dans l'horizon. Sur le devant à droite, le Peintre a placé trois Figures indiquant la rencontre de Jésus-Christ avec les Pélerins d'Emaüs. A droite, dans l'éloignement, on aperçoit l'Auberge où ils s'arrêtèrent. Morceau d'une couleur suave et légère, et d'une grande vérité d'effet]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 365 fl. [44]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur la lisière d'un Bois, près d'une Chaumière pittoresque, on voit un Cavalier qui demande son chemin, et dans l'éloignement à droite trois Ouvriers qui raccommodent un Pont de planches sur une petite Rivière où une Femme vient laver son Linge. Précieux échantillon de ce Peintre, dont toutes les compositions sont aussi variées qu'agréables (Poelenburg (Corneille))|Sur la lisière d'un Bois, près d'une Chaumière pittoresque, on voit un Cavalier qui demande son chemin, et dans l'éloignement à droite trois Ouvriers qui raccommodent un Pont de planches sur une petite Rivière où une Femme vient laver son Linge. Précieux échantillon de ce Peintre, dont toutes les compositions sont aussi variées qu'agréables]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par Solirène, achetée par Constantin au prix de 150 fl. [45]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Moïse représenté à mi-corps, l'Epaule droite couverte d'une Draperie, la Tête baissée, et portant des Cheveux blancs, ainsi qu'une longue Barbe qui ajoutent à la sévérité de son caractère. Ce Tableau, d'un grand style et d'un beau maniement de pinceau, doit tenir une place distinguée dans les hauts d'un Cabinet (Salvator-Rosa)|Moïse représenté à mi-corps, l'Epaule droite couverte d'une Draperie, la Tête baissée, et portant des Cheveux blancs, ainsi qu'une longue Barbe qui ajoutent à la sévérité de son caractère. Ce Tableau, d'un grand style et d'un beau maniement de pinceau, doit tenir une place distinguée dans les hauts d'un Cabinet]] réalisée par Salvator-Rosa, vendue par Solirène, achetée par Saint Foy au prix de 118 fl. [46]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'une belle Campagne prise au dehors de Rome. Le premier plan à gauche offre un Terrein élevé où sont les Ruines d'un ancien Temple, qui ressortent sur un Ciel légérement nuagé, dont le Foyer de lumière frappe sur la partie droite occupée par une Rivière, avec lointain de Plaines et de Montagnes. Tableau d'une bonne couleur et d'un excellent effet d'harmonie (Swanevelt (Herman))|Point de vue d'une belle Campagne prise au dehors de Rome. Le premier plan à gauche offre un Terrein élevé où sont les Ruines d'un ancien Temple, qui ressortent sur un Ciel légérement nuagé, dont le Foyer de lumière frappe sur la partie droite occupée par une Rivière, avec lointain de Plaines et de Montagnes. Tableau d'une bonne couleur et d'un excellent effet d'harmonie]] réalisée par Swanevelt (Herman), vendue par Solirène, achetée par Laneuville au prix de 122 fl. [47]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une Cour d'Auberge. Sur le devant, au milieu, est un groupe de cinq Hommes autour d'une Table, dont trois assis et deux debout qui jouent aux Dés. A droite on voit la Servante sur le Pas de la Porte, tenant d'une main un Plat et de l'autre un Pot de bière. Plus loin, sur la gauche, quatre Paysans jouent aux Cartes. Ces deux groupes se détachent dans l'effet de lumière et de clair-obscur le mieux entendu, sur une Cloison de planches qui laisse voir sur la gauche un Terrain élevé, planté de quelques Arbres. Ce Tableau joint à la facilité et à l'esprit de la touche, une Couleur suave et argentine, cachet ordinaire des meilleures productions de ce grand Peintre. Il a long-tems fait l'ornement du Cabinet de M. de Boisset où il fut acheté à sa Vente la somme de 4800 liv., et passa ensuite dans celui de M. le duc de Chabot (Teniers le jeune (David))|Intérieur d'une Cour d'Auberge. Sur le devant, au milieu, est un groupe de cinq Hommes autour d'une Table, dont trois assis et deux debout qui jouent aux Dés. A droite on voit la Servante sur le Pas de la Porte, tenant d'une main un Plat et de l'autre un Pot de bière. Plus loin, sur la gauche, quatre Paysans jouent aux Cartes. Ces deux groupes se détachent dans l'effet de lumière et de clair-obscur le mieux entendu, sur une Cloison de planches qui laisse voir sur la gauche un Terrain élevé, planté de quelques Arbres. Ce Tableau joint à la facilité et à l'esprit de la touche, une Couleur suave et argentine, cachet ordinaire des meilleures productions de ce grand Peintre. Il a long-tems fait l'ornement du Cabinet de M. de Boisset où il fut acheté à sa Vente la somme de 4800 liv., et passa ensuite dans celui de M. le duc de Chabot]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Solirène, achetée par Jamard au prix de 3905 fl. [48]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Point de vue du Texel représenté dans toute son étendue. Il est couvert d'un nombre infini de Vaisseaux, Barques, Yachts, Chaloupes et autres Bâtimens de transport, presque tous garnis de leurs Voiles et Agrès, et remplis de Figures. Cette réunion paraît indiquer la réception que l'on fait à quelques Personnages distingués de la Hollande. Un grois Vaisseau de Guerre tire le Canon et donne le salut à une petite Barque chargée de différens Personnages. La Mer est calme, et les divers Bâtimens dont elle est chargée contribuent, par leurs différentes positions, à la dégradation et à l'enfoncement de la perspective. Ce Tableau de la plus grande rareté et du meilleur faire de cet habile Peintre, a successivement fait l'ornement des Cabinets Choiseuil, Conti, Poulain et Chabot d'où il sort en dernier lieu (Velde (Guillaume van den), 1657)|Un Point de vue du Texel représenté dans toute son étendue. Il est couvert d'un nombre infini de Vaisseaux, Barques, Yachts, Chaloupes et autres Bâtimens de transport, presque tous garnis de leurs Voiles et Agrès, et remplis de Figures. Cette réunion paraît indiquer la réception que l'on fait à quelques Personnages distingués de la Hollande. Un grois Vaisseau de Guerre tire le Canon et donne le salut à une petite Barque chargée de différens Personnages. La Mer est calme, et les divers Bâtimens dont elle est chargée contribuent, par leurs différentes positions, à la dégradation et à l'enfoncement de la perspective. Ce Tableau de la plus grande rareté et du meilleur faire de cet habile Peintre, a successivement fait l'ornement des Cabinets Choiseuil, Conti, Poulain et Chabot d'où il sort en dernier lieu]] réalisée par Velde (Guillaume van den), 1657, vendue par Solirène, achetée par FrancilloN au prix de 3001 fl. [49]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un Camp. Le Peintre a saisi le moment où l'Armée se met en marche. A droite du premier plan, un Général monté sur un magnifique Cheval blanc qui se cabre, et ayant prés de lui le Porte-Enseigne, donne des ordres à un Officier que l'on voit debout devant lui, chapeau bas et tenant une Lance. Toute cette partie reçoit la lumière, et laisse dans une savante demi-teinte le côté opposé, qui est occupé par une Tente près de laquelle sont plusieurs Soldats, les uns occupés à boire et les autres à jouer. En second plan on voit un Corps d'Artillerie et de Cavalerie suivi de Chariots chargés de bagages, et dans l'éloignement l'Avant-garde de l'Armée qui défile dans des Gorges de Montagnes dont le ton se lie harmonieusement à un ciel chaud et légérement chargé de Nuages indiquant le Coucher du Soleil. Ce Tableau d'une composition brillante par la richesse des détails et la variété qui existe dans les attitudes des Figures et l'alure des chevaux, offre encore cette correction de dessin, cette force de coloris et cette finesse d'exécution qui caractérisent les meilleures Productions de ce grand Peintre. Il a passé du Cabinet Gagnat dans celui de Strogonoff, d'où il est sorti pour entrer dans cette Collection. On en connaît la Gravure par Moyreau (Wouvermans (Philippe))|Vue d'un Camp. Le Peintre a saisi le moment où l'Armée se met en marche. A droite du premier plan, un Général monté sur un magnifique Cheval blanc qui se cabre, et ayant prés de lui le Porte-Enseigne, donne des ordres à un Officier que l'on voit debout devant lui, chapeau bas et tenant une Lance. Toute cette partie reçoit la lumière, et laisse dans une savante demi-teinte le côté opposé, qui est occupé par une Tente près de laquelle sont plusieurs Soldats, les uns occupés à boire et les autres à jouer. En second plan on voit un Corps d'Artillerie et de Cavalerie suivi de Chariots chargés de bagages, et dans l'éloignement l'Avant-garde de l'Armée qui défile dans des Gorges de Montagnes dont le ton se lie harmonieusement à un ciel chaud et légérement chargé de Nuages indiquant le Coucher du Soleil. Ce Tableau d'une composition brillante par la richesse des détails et la variété qui existe dans les attitudes des Figures et l'alure des chevaux, offre encore cette correction de dessin, cette force de coloris et cette finesse d'exécution qui caractérisent les meilleures Productions de ce grand Peintre. Il a passé du Cabinet Gagnat dans celui de Strogonoff, d'où il est sorti pour entrer dans cette Collection. On en connaît la Gravure par Moyreau]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 6000 fl. [50]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Femme parée de riches Vêtemens et à genoux, en pleurs, devant une Table couverte d'un Tapis de Turquie, où l'on voit un Collier de perles et un Vase de parfums. Cette Figure de grandeur naturelle offre autant d'élégance dans sa pose que de noblesse dans ses traits, et on la regarde comme l'Etude d'une des principales Figures du sujet de la Tente de Darius, traité par Charles Lebrun (Charles Lebrun)|Une belle Femme parée de riches Vêtemens et à genoux, en pleurs, devant une Table couverte d'un Tapis de Turquie, où l'on voit un Collier de perles et un Vase de parfums. Cette Figure de grandeur naturelle offre autant d'élégance dans sa pose que de noblesse dans ses traits, et on la regarde comme l'Etude d'une des principales Figures du sujet de la Tente de Darius, traité par Charles Lebrun]] réalisée par Charles Lebrun, vendue par Solirène, achetée par Le Prince Daremberg au prix de 50 fl. [51]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Présentation au Temple. Composition de neuf Figures parmi lesquelles on distingue, au milieu, sur les Degrés, la Vierge à genoux et présentant son Fils au Grand-Prêtre qui le tient dans ses bras et le regarde avec intérêt. Bon Tableau, par Jean Restout (Jean Restout)|Le sujet de la Présentation au Temple. Composition de neuf Figures parmi lesquelles on distingue, au milieu, sur les Degrés, la Vierge à genoux et présentant son Fils au Grand-Prêtre qui le tient dans ses bras et le regarde avec intérêt. Bon Tableau, par Jean Restout]] réalisée par Jean Restout, vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 40.5 fl. [52]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Renommée planant dans les airs, annonce les exploits d'un Guerrier dont on voit le Portrait sur la riche Draperie de sa Trompette. Au-dessus d'elle, Jupiter assis sur son Aigle tient la Foudre de la main droite, et semble de l'autre donner des ordres à Mercure. Morceau pleain d'énergie dans la touche, et d'un brillant coloris, par un Peintre de l'Ecole vénitienne (Ecole vénitienne)|La Renommée planant dans les airs, annonce les exploits d'un Guerrier dont on voit le Portrait sur la riche Draperie de sa Trompette. Au-dessus d'elle, Jupiter assis sur son Aigle tient la Foudre de la main droite, et semble de l'autre donner des ordres à Mercure. Morceau pleain d'énergie dans la touche, et d'un brillant coloris, par un Peintre de l'Ecole vénitienne]] réalisée par Ecole vénitienne, vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 40.5 fl. [53]
- 1812.03.12/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de Paysage offrant dans toute son étendue diverses Habitations, et à droite une Eglise, le tout entouré de grands Arbres indiquant la Place d'un village de la Hollande. On y voit nombre d'Habitans réunis, occupés les uns à boire et les autres à jouer et à danser. Tableau d'une grande richesse de détails, d'une bonne couleur et d'une exécution soignée, par un Peintre hollandais (Un Peintre hollandais)|Point de vue de Paysage offrant dans toute son étendue diverses Habitations, et à droite une Eglise, le tout entouré de grands Arbres indiquant la Place d'un village de la Hollande. On y voit nombre d'Habitans réunis, occupés les uns à boire et les autres à jouer et à danser. Tableau d'une grande richesse de détails, d'une bonne couleur et d'une exécution soignée, par un Peintre hollandais]] réalisée par Un Peintre hollandais, vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 161 fl. [54]