Ventes d'œuvres le 1812.03.13

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  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux. Elle est représentée vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'un Manteau bleu, et la tête ajustée d'un Voile qui tombe sur ses épaules. Ce groupe intéressant, plein d'expression de de grâce, se détache sur un fond de muraille entièrement sacrifié, qui ajoute à l'éclat de son coloris (Blanchard (Jacques))|La Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux. Elle est représentée vêtue d'une Tunique rouge recouverte d'un Manteau bleu, et la tête ajustée d'un Voile qui tombe sur ses épaules. Ce groupe intéressant, plein d'expression de de grâce, se détache sur un fond de muraille entièrement sacrifié, qui ajoute à l'éclat de son coloris]] réalisée par Blanchard (Jacques), vendue par Solirène, achetée par Jamard au prix de 61 fl. [1]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Forêt. A gauche, sur le devant, des Villageois sont arrêtés par des Voleurs. Une Charette est renversée, le Cheval blessé est abbatu dans le Brancard, et les Figures, divisées en plusieurs groupes, sont toutes en action, les unes se défendant et les autres cherchant à fuir par divers Chemins pratiqués dans le Bois. Quant aux Arbres, ils sont aussi variés de forme que de nature, les Feuilles de plusieurs, desséchées par le soleil, produisent un contraste savant avec celles qui ont encore toute leur fraîcheur et en font ressortir l'éclat. Ce Tableau d'un grand effet, est aussi d'une touche large et d'une exécution pleine de feu et d'énergie (Both (Jean), dit Both d'Italie)|L'Intérieur d'une Forêt. A gauche, sur le devant, des Villageois sont arrêtés par des Voleurs. Une Charette est renversée, le Cheval blessé est abbatu dans le Brancard, et les Figures, divisées en plusieurs groupes, sont toutes en action, les unes se défendant et les autres cherchant à fuir par divers Chemins pratiqués dans le Bois. Quant aux Arbres, ils sont aussi variés de forme que de nature, les Feuilles de plusieurs, desséchées par le soleil, produisent un contraste savant avec celles qui ont encore toute leur fraîcheur et en font ressortir l'éclat. Ce Tableau d'un grand effet, est aussi d'une touche large et d'une exécution pleine de feu et d'énergie]] réalisée par Both (Jean), dit Both d'Italie, vendue par Solirène, achetée par Deliere au prix de 280 fl. [2]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une Prairie terminée à droite par des Rochers surmontés de quelques Arbres, et à gauche par un lointain de Plaine et de Montagnes. Tout le premier Plan est couvert d'un Troupeau de Vaches et de Moutons gardés par un Pâtre. On y voit aussi une Villageoise occupée à traire une Vache. Ce précieux Tableaux dont la composition est du plus heureux choix, confirme la réputation de Nicolas Berghem, et l'amour que les Connaisseurs ont pour tous ses Ouvrages. Celui-ci est remarquable par la beauté des Animaux, la correction du dessin, la finesse de la touche, la transparence de la couleur, et la savante distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux. Il provient du célèbre Cabinet de Randon de Boisset (Berghem (Nicolas))|Vue d'une Prairie terminée à droite par des Rochers surmontés de quelques Arbres, et à gauche par un lointain de Plaine et de Montagnes. Tout le premier Plan est couvert d'un Troupeau de Vaches et de Moutons gardés par un Pâtre. On y voit aussi une Villageoise occupée à traire une Vache. Ce précieux Tableaux dont la composition est du plus heureux choix, confirme la réputation de Nicolas Berghem, et l'amour que les Connaisseurs ont pour tous ses Ouvrages. Celui-ci est remarquable par la beauté des Animaux, la correction du dessin, la finesse de la touche, la transparence de la couleur, et la savante distribution de lumières et d'ombres qui y produisent un effet doux et harmonieux. Il provient du célèbre Cabinet de Randon de Boisset]] réalisée par Berghem (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 2605 fl. [3]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition des six Figures principales, offre le sujet de Jésus-Christ porté au Tombeau. Il est soutenu par Saint Jean, Saint Pierre et Saint Joseph d'Arimathie. A gauche sur le premier plan on voit la Madeleine dans le désespoir, et plus loin un jeune Homme qui tient un flambeau dont il éclaire cette scène de douleur. Le fond du Tableau est terminé par le Mont Valérien, où l'on distingue la Vierge évanouie au milieu des Saintes Femmes. Les Tableaux de chevalet de cette grande Ecole sont rare à rencontrer. Celui que nous venons de décrire, gravé dans l'OEuvre de ce Peintre, présente un Sujet imposant, sage dans sa conception, grand dans ses caractères, et aussi correct dans le dessin que ferme dans son exécution. Il a long-tems fait un des Principaux ornemens de la magnifique Collection Robit, et provient de sa Vente, N.o 16 du Catalogue (Carrache (Annibal))|Cette composition des six Figures principales, offre le sujet de Jésus-Christ porté au Tombeau. Il est soutenu par Saint Jean, Saint Pierre et Saint Joseph d'Arimathie. A gauche sur le premier plan on voit la Madeleine dans le désespoir, et plus loin un jeune Homme qui tient un flambeau dont il éclaire cette scène de douleur. Le fond du Tableau est terminé par le Mont Valérien, où l'on distingue la Vierge évanouie au milieu des Saintes Femmes. Les Tableaux de chevalet de cette grande Ecole sont rare à rencontrer. Celui que nous venons de décrire, gravé dans l'OEuvre de ce Peintre, présente un Sujet imposant, sage dans sa conception, grand dans ses caractères, et aussi correct dans le dessin que ferme dans son exécution. Il a long-tems fait un des Principaux ornemens de la magnifique Collection Robit, et provient de sa Vente, N.o 16 du Catalogue]] réalisée par Carrache (Annibal), vendue par Solirène, achetée par Jamard au prix de 2050 fl. [4]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Adieux de Mars à Vénus. Sur la droite du Sujet, on voit cette Déesse assise près d'un Chêne, dans un ajustement composé d'une Tunique blanche et d'une ample Draperie rouge glacée de blanc, qui laisse son épaule droite entièrement à découvert ; elle regarde languissamment le Dieu des combats qui est à ses genoux. Près de ce groupe admirable, le Peintre a placé deux Amours, dont un retient le Coursier de Mars, et l'autre se joue dans les airs avec son Casque. Toutes ces Figures se détachent sur un beau fond de Paysage de la main de Jean Wildens. On ne peut offrir un Tableau plus séduisant de composition, et plus vrai dans les expressions tout à la fois tendres et pleines de noblesse des deux principaux Personnages. Quant au Coloris, il est au-dessus de tout éloge, puisqu'il est celui de la nature. Cette précieuse Production d'un des plus grands Peintres de l'Ecole flamande, qui a long-tems fait l'ornement de la Galerie du Prince de Condé, a été gravée par Coëlemans, et se trouve à la Bibliothèque impériale, dans l'OEuvre de van Dick (Dick (Antoine van))|Les Adieux de Mars à Vénus. Sur la droite du Sujet, on voit cette Déesse assise près d'un Chêne, dans un ajustement composé d'une Tunique blanche et d'une ample Draperie rouge glacée de blanc, qui laisse son épaule droite entièrement à découvert ; elle regarde languissamment le Dieu des combats qui est à ses genoux. Près de ce groupe admirable, le Peintre a placé deux Amours, dont un retient le Coursier de Mars, et l'autre se joue dans les airs avec son Casque. Toutes ces Figures se détachent sur un beau fond de Paysage de la main de Jean Wildens. On ne peut offrir un Tableau plus séduisant de composition, et plus vrai dans les expressions tout à la fois tendres et pleines de noblesse des deux principaux Personnages. Quant au Coloris, il est au-dessus de tout éloge, puisqu'il est celui de la nature. Cette précieuse Production d'un des plus grands Peintres de l'Ecole flamande, qui a long-tems fait l'ornement de la Galerie du Prince de Condé, a été gravée par Coëlemans, et se trouve à la Bibliothèque impériale, dans l'OEuvre de van Dick]] réalisée par Dick (Antoine van), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 3980 fl. [5]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Chambre basse. Sur le devant, à gauche du sujet, une Femme âgée est assise dans son Fauteuil, et lit avec attention dans un gros Livre. Près d'elle est son Fils appuyé contre une Table couverte d'un Tapis vert, sur laquelle on remarque une Bouteille de grès, un Gigot dans un Plat, et un Pain : du même côté, un Chien épagneul est couché aux pieds de sa Maîtresse. Ce Groupe principal se détache sur un fond sacrifié qui est occupé par la Cheminée, et reçoit sa lumière d'une Fenêtre qui est à droite. Dans l'enfoncement, tout-à-fait dans l'ombre, on distingue un Vieillard qui descent un Escalier. Un Lustre de cuivre doré suspendu au Plafond, un Chaudron de cuivre rouge, et d'autres Ustensiles de ménage, contribuent à la richesse de ce Tableau remarquable par une grande vigueur de coloris, une intelligence parfaite de clair obscur, ainsi qui par la vérité des moindres détails, la délicatesse du pinceau et la fermeté de l'exécution (Douw (Gérard))|L'Intérieur d'une Chambre basse. Sur le devant, à gauche du sujet, une Femme âgée est assise dans son Fauteuil, et lit avec attention dans un gros Livre. Près d'elle est son Fils appuyé contre une Table couverte d'un Tapis vert, sur laquelle on remarque une Bouteille de grès, un Gigot dans un Plat, et un Pain : du même côté, un Chien épagneul est couché aux pieds de sa Maîtresse. Ce Groupe principal se détache sur un fond sacrifié qui est occupé par la Cheminée, et reçoit sa lumière d'une Fenêtre qui est à droite. Dans l'enfoncement, tout-à-fait dans l'ombre, on distingue un Vieillard qui descent un Escalier. Un Lustre de cuivre doré suspendu au Plafond, un Chaudron de cuivre rouge, et d'autres Ustensiles de ménage, contribuent à la richesse de ce Tableau remarquable par une grande vigueur de coloris, une intelligence parfaite de clair obscur, ainsi qui par la vérité des moindres détails, la délicatesse du pinceau et la fermeté de l'exécution]] réalisée par Douw (Gérard), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 2500 fl. [6]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus au Jardin des Olives, dans le moment où en prière sur la Montagne, il est réduit à une telle agonie, qu'il coule de son corps, à terre, une sueur de sang et d'eau. Couvert d'une Tunique blanche et d'un Manteau rouge, il fixe ses regards sur l'Ange qui lui apparaît dans une Gloire, et lui apporte le Calice d'amertume. A droite, dans l'éloignement, on voit ses Disciples endormis. Le fond, à gauche, offre un Point de vue de Paysage traversé par une Rivière, où l'on distingue Judas suivi de Satellites dont plusieurs tiennent des Flambeaux. Petit Morceau d'une belle couleur, d'une grande harmonie de clair obscur, et de ce précieux étonnant d'exécution qui distingue toutes les productions de ce Peintre (Elzheimer (Adam))|Jésus au Jardin des Olives, dans le moment où en prière sur la Montagne, il est réduit à une telle agonie, qu'il coule de son corps, à terre, une sueur de sang et d'eau. Couvert d'une Tunique blanche et d'un Manteau rouge, il fixe ses regards sur l'Ange qui lui apparaît dans une Gloire, et lui apporte le Calice d'amertume. A droite, dans l'éloignement, on voit ses Disciples endormis. Le fond, à gauche, offre un Point de vue de Paysage traversé par une Rivière, où l'on distingue Judas suivi de Satellites dont plusieurs tiennent des Flambeaux. Petit Morceau d'une belle couleur, d'une grande harmonie de clair obscur, et de ce précieux étonnant d'exécution qui distingue toutes les productions de ce Peintre]] réalisée par Elzheimer (Adam), vendue par Solirène, achetée par Carré au prix de 62 fl. [7]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque offrant sur la droite une partie de Roches d'où se précipite un Torrent qui traverse toute la partie du second plan, et forme sur la droite un Lac d'une étendue immense. Les devans sont occupés par une Prairie où l'on voit une Vache et des Chèvres gardées par un Pâtre qui est debout, appuyé sur son Bâton, auprès d'un Tronc d'arbre. On aperçoit encore sur la cime des Rochers à droite, un Massif de grands Arbres qui se détachent avec vigueur sur un Ciel clair et légérement nuagé. Les Ouvrages de Claude Lorrain sont aussi rares que justement appréciés : celui-ci, sans être au nombre des productions marquantes de ce Phénomène en peinture, mérite toute l'attention des vrais connaisseurs ; ils y trouveront réunis avec toutes les perfections de l'art, la vérité de la nature, son harmonie, sa fraîcheur et la beauté de ses formes. On en trouve la gravure à la Bibliothèque impériale (Gelée (Claude), dit le Lorrain)|Site pittoresque offrant sur la droite une partie de Roches d'où se précipite un Torrent qui traverse toute la partie du second plan, et forme sur la droite un Lac d'une étendue immense. Les devans sont occupés par une Prairie où l'on voit une Vache et des Chèvres gardées par un Pâtre qui est debout, appuyé sur son Bâton, auprès d'un Tronc d'arbre. On aperçoit encore sur la cime des Rochers à droite, un Massif de grands Arbres qui se détachent avec vigueur sur un Ciel clair et légérement nuagé. Les Ouvrages de Claude Lorrain sont aussi rares que justement appréciés : celui-ci, sans être au nombre des productions marquantes de ce Phénomène en peinture, mérite toute l'attention des vrais connaisseurs ; ils y trouveront réunis avec toutes les perfections de l'art, la vérité de la nature, son harmonie, sa fraîcheur et la beauté de ses formes. On en trouve la gravure à la Bibliothèque impériale]] réalisée par Gelée (Claude), dit le Lorrain, vendue par Solirène, achetée par Caron au prix de 1840 fl. [8]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche Point de vue de Paysage traversé au milieu par une Rivière. Sur le premier plan, dans une belle Prairie, on voit cinq Figures de Nymphes, dont une qui danse devant ses compagnes. La rive opposée présente entr'autres détails un Site en partie couvert de grands Arbres, au milieu duquel s'élève une Montagne enrichie de quelques Figures qui font un sacrifice Ces Tableaux sont sans contredit des productions marquantes de cet habile Paysagiste, et elles ont un mérite de plus par les Figures, qui sont de la main de Lairesse, contemporain et ami de Glauber. Ces deux excellens Peintres ont rivalisé de talens, l'un par la richesse des Paysages, la beauté des Sites, la dégradation des plans, la légéreté de la touche ; l'autre par la correction et l'élégance des Figures, la grâce des attitudes et le motif agréable des scènes qu'elle représentent (Glauber (Jean))|Riche Point de vue de Paysage traversé au milieu par une Rivière. Sur le premier plan, dans une belle Prairie, on voit cinq Figures de Nymphes, dont une qui danse devant ses compagnes. La rive opposée présente entr'autres détails un Site en partie couvert de grands Arbres, au milieu duquel s'élève une Montagne enrichie de quelques Figures qui font un sacrifice Ces Tableaux sont sans contredit des productions marquantes de cet habile Paysagiste, et elles ont un mérite de plus par les Figures, qui sont de la main de Lairesse, contemporain et ami de Glauber. Ces deux excellens Peintres ont rivalisé de talens, l'un par la richesse des Paysages, la beauté des Sites, la dégradation des plans, la légéreté de la touche ; l'autre par la correction et l'élégance des Figures, la grâce des attitudes et le motif agréable des scènes qu'elle représentent]] réalisée par Glauber (Jean), vendue par Solirène, achetée par Fabre au prix de 804 fl. [9]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Site boisé sur la droite par une touffe d'Arbres, et offrant en opposition un lointain de Payages avec divers Monumens, terminé par de hautes Montagnes. Sur le devant, un groupe de quatre Bacchantes dansent au son d'une Lyre et d'un Tambour de basque dont jouent deux de leurs compagnes. Ces Tableaux sont sans contredit des productions marquantes de cet habile Paysagiste, et elles ont un mérite de plus par les Figures, qui sont de la main de Lairesse, contemporain et ami de Glauber. Ces deux excellens Peintres ont rivalisé de talens, l'un par la richesse des Paysages, la beauté des Sites, la dégradation des plans, la légéreté de la touche ; l'autre par la correction et l'élégance des Figures, la grâce des attitudes et le motif agréable des scènes qu'elle représentent (Glauber (Jean))|Un autre Site boisé sur la droite par une touffe d'Arbres, et offrant en opposition un lointain de Payages avec divers Monumens, terminé par de hautes Montagnes. Sur le devant, un groupe de quatre Bacchantes dansent au son d'une Lyre et d'un Tambour de basque dont jouent deux de leurs compagnes. Ces Tableaux sont sans contredit des productions marquantes de cet habile Paysagiste, et elles ont un mérite de plus par les Figures, qui sont de la main de Lairesse, contemporain et ami de Glauber. Ces deux excellens Peintres ont rivalisé de talens, l'un par la richesse des Paysages, la beauté des Sites, la dégradation des plans, la légéreté de la touche ; l'autre par la correction et l'élégance des Figures, la grâce des attitudes et le motif agréable des scènes qu'elle représentent]] réalisée par Glauber (Jean), vendue par Solirène, achetée par Fabre au prix de 804 fl. [10]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Magistrat représenté debout et à mi-corps, près l'appui d'une Croisée. Son vêtement est composé d'une large Robe noire dont les Manches sont ouvertes. Il porte un Rabat de batiste sur lequel ressortent de longs Cheveux qui tombent sur ses épaules ; une Barbe courte et de légères Moustaches contribuent à donner du caractère à ce personnage, dont la Figure de carnation blonde se détache sur un fond de Muraille entièrement sacrifié ; il a la Main droite élevé et l'autre sur une Lettre qu'il vient de recevoir. Ce Portrait parfaitement étudié dans toutes ses parties, d'une grande finesse d'exécution et de coloris, est une des productions distinguées de cet habile Peintre, qui n'a été surpassé dans son genre qu'avec très-peu d'avantage par le célèbre Van Dick (Helst (Bartholomé van der))|Le Portrait d'un Magistrat représenté debout et à mi-corps, près l'appui d'une Croisée. Son vêtement est composé d'une large Robe noire dont les Manches sont ouvertes. Il porte un Rabat de batiste sur lequel ressortent de longs Cheveux qui tombent sur ses épaules ; une Barbe courte et de légères Moustaches contribuent à donner du caractère à ce personnage, dont la Figure de carnation blonde se détache sur un fond de Muraille entièrement sacrifié ; il a la Main droite élevé et l'autre sur une Lettre qu'il vient de recevoir. Ce Portrait parfaitement étudié dans toutes ses parties, d'une grande finesse d'exécution et de coloris, est une des productions distinguées de cet habile Peintre, qui n'a été surpassé dans son genre qu'avec très-peu d'avantage par le célèbre Van Dick]] réalisée par Helst (Bartholomé van der), vendue par Solirène, achetée par Francillon au prix de 181 fl. [11]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable Tableau, que l'on doit classer au nombre des plus capitaux de ce Maître, offre un Point de vue de la Place d'Amsterdam enrichie de Bâtimens et Edifices publics, parmi lesquels on remarque à droite une portion de l'Hôtel-de-Ville, et sur la gauche les dehors de l'Eglise des Protestans, bordée par une Allée d'Arbres où sont plusieurs boutiques. Dans le nombre des Figures placées sur différens plans, et qui sont toutes de la plus précieuse touche d'Eglon van der Néer, l'on distingue presque sur le devant une marchande de Fruits secs, près de laquelle est une Femme avec ses trois Enfans dont elle tient le moins âgé dans ses bras, et plus loin un jeune Garçon qui joue au cerceau. Cette composition est éclairée par un Ciel chargé de beaux Nuages qui semblent poussés par le vent, et dont la disposition ingénieuse voilant en partie l'éclat du Soleil, met dans un ton de demi-teinte dégradé avec art, tous les détails de la gauche, ce qui forme un contraste piquant avec le Bâtiment à droite, qui reçoit le foyer de lumière ; accident heureux et savamment combiné autant pour donner de l'étendue et de l'enfoncement à ce Point de vue, que pour interrompre l'uniformité d'un jour égal, et attirer par un effet juste et naturel les regards des vrais Connaisseurs. Ce Tableau d'une intelligence admirable de clair obscur, de la plus exacte perspective, et d'une exécution au-dessus de tout éloge, provient de la célèbre Collection de feu M. Tolozan, N.o 51 du Catalogue, où il fut vendu 3,250 livres (Heyden (Jean van der))|Cet admirable Tableau, que l'on doit classer au nombre des plus capitaux de ce Maître, offre un Point de vue de la Place d'Amsterdam enrichie de Bâtimens et Edifices publics, parmi lesquels on remarque à droite une portion de l'Hôtel-de-Ville, et sur la gauche les dehors de l'Eglise des Protestans, bordée par une Allée d'Arbres où sont plusieurs boutiques. Dans le nombre des Figures placées sur différens plans, et qui sont toutes de la plus précieuse touche d'Eglon van der Néer, l'on distingue presque sur le devant une marchande de Fruits secs, près de laquelle est une Femme avec ses trois Enfans dont elle tient le moins âgé dans ses bras, et plus loin un jeune Garçon qui joue au cerceau. Cette composition est éclairée par un Ciel chargé de beaux Nuages qui semblent poussés par le vent, et dont la disposition ingénieuse voilant en partie l'éclat du Soleil, met dans un ton de demi-teinte dégradé avec art, tous les détails de la gauche, ce qui forme un contraste piquant avec le Bâtiment à droite, qui reçoit le foyer de lumière ; accident heureux et savamment combiné autant pour donner de l'étendue et de l'enfoncement à ce Point de vue, que pour interrompre l'uniformité d'un jour égal, et attirer par un effet juste et naturel les regards des vrais Connaisseurs. Ce Tableau d'une intelligence admirable de clair obscur, de la plus exacte perspective, et d'une exécution au-dessus de tout éloge, provient de la célèbre Collection de feu M. Tolozan, N.o 51 du Catalogue, où il fut vendu 3,250 livres]] réalisée par Heyden (Jean van der), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 3500 fl. [12]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Arc de Triomphe dont la porte principale découvre au milieu une Pyramide en granit chargée d'Hiéroglyphes, au pied de laquelle est le Groupe en marbre du Lion qui déchire un Cheval. Au-dessus des deux portes de côté on voit deux Bas-reliefs antiques surmontés chacun d'un buste d'Empereur. Le fond offre la perspective d'un riche Paysage terminé par une longue chaîne de Montagnes. Morceau d'une excellente couleur, et d'un bon effet de perspective (Le Maire (Jean), dit Le Maire Poussin)|La Vue d'un Arc de Triomphe dont la porte principale découvre au milieu une Pyramide en granit chargée d'Hiéroglyphes, au pied de laquelle est le Groupe en marbre du Lion qui déchire un Cheval. Au-dessus des deux portes de côté on voit deux Bas-reliefs antiques surmontés chacun d'un buste d'Empereur. Le fond offre la perspective d'un riche Paysage terminé par une longue chaîne de Montagnes. Morceau d'une excellente couleur, et d'un bon effet de perspective]] réalisée par Le Maire (Jean), dit Le Maire Poussin, vendue par Solirène, achetée par Chaise au prix de 72 fl. [13]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau représente le moment où le Fils de Tobie, après avoir tiré le fiel et le foie du Poisson monstrueux qui vint à lui sur le bord du Tigre, et fait ce qu lui avrait indiqué l'Ange son conducteur dans la Médie, chasse le Démon qui avait tué la première nuit de leurs noces les sept premiers maris de Sara qu'il épousa ensuite. Dans un Intérieur près d'une grande Cheminée l'on voit Tobie à genoux les deux Mains élevées, le regard fixe, et dans l'effroi à la vue de ce qui vient de se passer. A côté de lui, l'Ange debout, les ailes déployées, commande au Démon de sortir. Plus loin, aussi dans un moment de surprise et d'étonnement, Sara qui est assise fait le mouvement de se lever. Le nom de Le Sueur suffit à l'éloge de ce Morceau déjà connu par la Gravure, mais nous ne pouvons cependant nous dispenser de fixer l'attention sur la sagesse de sa composition, la correction de son dessin, le svelte et l'élégance des Figures, la vérité de leurs mouvemens et de leurs attitudes, et le large des draperies ; perfections qui rappellent la grande étude que ce Peintre fit des Ouvrages de Raphaël, et donnent la certitude que s'il n'eût pas été moissoné si vîte, il aurait sinon surpassé, au moins égalé son modèle (Le Sueur (Eustache))|Ce Tableau représente le moment où le Fils de Tobie, après avoir tiré le fiel et le foie du Poisson monstrueux qui vint à lui sur le bord du Tigre, et fait ce qu lui avrait indiqué l'Ange son conducteur dans la Médie, chasse le Démon qui avait tué la première nuit de leurs noces les sept premiers maris de Sara qu'il épousa ensuite. Dans un Intérieur près d'une grande Cheminée l'on voit Tobie à genoux les deux Mains élevées, le regard fixe, et dans l'effroi à la vue de ce qui vient de se passer. A côté de lui, l'Ange debout, les ailes déployées, commande au Démon de sortir. Plus loin, aussi dans un moment de surprise et d'étonnement, Sara qui est assise fait le mouvement de se lever. Le nom de Le Sueur suffit à l'éloge de ce Morceau déjà connu par la Gravure, mais nous ne pouvons cependant nous dispenser de fixer l'attention sur la sagesse de sa composition, la correction de son dessin, le svelte et l'élégance des Figures, la vérité de leurs mouvemens et de leurs attitudes, et le large des draperies ; perfections qui rappellent la grande étude que ce Peintre fit des Ouvrages de Raphaël, et donnent la certitude que s'il n'eût pas été moissoné si vîte, il aurait sinon surpassé, au moins égalé son modèle]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Solirène, achetée par Jobbert au prix de 3405 fl. [14]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Sites d'Italie. Le premier offre un Paysage traversé par une Rivière, où l'on voit en premier plan un Homme et une Femme assis, et loin d'eux un Voyageur qui porte un Bâton sur son épaule. Le second représente un Terrain mêlé de Monticules et planté d'Arbres dont le feuillé spirituel et léger se détache sur un Ciel frais et heureusement nuagé. On y distingue entre autres détails, de Figures, une Femme tenant un Enfant par la main et portant un Paquet sur sa tête. Ces deux petits Tableaux réunissent à la beauté du coloris, une richesse dans la forme des Fabriques et de Arbres, qui rappelle les Paysages du célèbre Poussin que Millé a toujours pris pour modèle (Millé (François), dit Francisque)|Deux Sites d'Italie. Le premier offre un Paysage traversé par une Rivière, où l'on voit en premier plan un Homme et une Femme assis, et loin d'eux un Voyageur qui porte un Bâton sur son épaule. Le second représente un Terrain mêlé de Monticules et planté d'Arbres dont le feuillé spirituel et léger se détache sur un Ciel frais et heureusement nuagé. On y distingue entre autres détails, de Figures, une Femme tenant un Enfant par la main et portant un Paquet sur sa tête. Ces deux petits Tableaux réunissent à la beauté du coloris, une richesse dans la forme des Fabriques et de Arbres, qui rappelle les Paysages du célèbre Poussin que Millé a toujours pris pour modèle]] réalisée par Millé (François), dit Francisque, vendue par Solirène, achetée par Laneuville au prix de 221 fl. [15]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'Intérieur d'un Appartement richement décoré, l'on voit une jeune Femme de carnation blonde, représentée de profil, la tête ornée d'une toque de soie, et vêtue d'un Corset rouge à larges manches, brodé en or sur les coutures, et d'un Jupon de satin couleur de feuille morte. Elle est assise près d'une Table couverte d'un Tapis de Turquie ; elle tient de la main gauche un Papier de musique, et attend que son Maître, qui est debout du côté opposé, ait accordé son violon. Une Basse, un Tableau, des Vases de porcelaine et un joli Chien épagneul forment les accessoires de cette scène familière, que l'on peut appeler La leçon de musique. Ce précieux Morceau qui joint à l'agrément et à la simplicité de la composition un excellent goût de dessin, une touche large et facile, ainsi qu'une savante dégradation dans les différens tons de couleur, provient du Cabinet de M. Choiseul Praslin. N.o 63 de son Catalogue (Metzu (Gabriel))|Dans l'Intérieur d'un Appartement richement décoré, l'on voit une jeune Femme de carnation blonde, représentée de profil, la tête ornée d'une toque de soie, et vêtue d'un Corset rouge à larges manches, brodé en or sur les coutures, et d'un Jupon de satin couleur de feuille morte. Elle est assise près d'une Table couverte d'un Tapis de Turquie ; elle tient de la main gauche un Papier de musique, et attend que son Maître, qui est debout du côté opposé, ait accordé son violon. Une Basse, un Tableau, des Vases de porcelaine et un joli Chien épagneul forment les accessoires de cette scène familière, que l'on peut appeler La leçon de musique. Ce précieux Morceau qui joint à l'agrément et à la simplicité de la composition un excellent goût de dessin, une touche large et facile, ainsi qu'une savante dégradation dans les différens tons de couleur, provient du Cabinet de M. Choiseul Praslin. N.o 63 de son Catalogue]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Solirène, achetée par Lebrun au prix de 4030 fl. [16]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet autre Tableau, égal en mérite au précédent, représente l'Intérieur d'un Péristile où l'on voit une belle Femme hollandaise vêtue d'un large Déshabillé de Velours cramoisi bordé d'hermine, et d'un Jupon de Satin bleu brodé en Argent. Assise près d'une Table, elle a sur ses genoux un Livre de musique, et tourne sa tête du côté d'un Personnage qui lui offre en souriant un grand Verre de liqueur. Ces deux Figures ressortent dans l'effet le plus brillant de coloris, sur un fond d'Architecture où est pratiquée une grande Fenêtre en arcade, qui découvre dans l'éloignement le Point de vue d'un Parc décoré de Statues. Un Chien couché sur un Tabouret de Velours vert, et un Bocal rempli de différentes Fleurs, sont les accessoires de ce precécieux Morceau, qui joint à sa rareté et à sa perfection l'avantage d'offrir un sujet agréable (Mieris (François))|Cet autre Tableau, égal en mérite au précédent, représente l'Intérieur d'un Péristile où l'on voit une belle Femme hollandaise vêtue d'un large Déshabillé de Velours cramoisi bordé d'hermine, et d'un Jupon de Satin bleu brodé en Argent. Assise près d'une Table, elle a sur ses genoux un Livre de musique, et tourne sa tête du côté d'un Personnage qui lui offre en souriant un grand Verre de liqueur. Ces deux Figures ressortent dans l'effet le plus brillant de coloris, sur un fond d'Architecture où est pratiquée une grande Fenêtre en arcade, qui découvre dans l'éloignement le Point de vue d'un Parc décoré de Statues. Un Chien couché sur un Tabouret de Velours vert, et un Bocal rempli de différentes Fleurs, sont les accessoires de ce precécieux Morceau, qui joint à sa rareté et à sa perfection l'avantage d'offrir un sujet agréable]] réalisée par Mieris (François), vendue par Solirène, achetée par Fabre au prix de 2802 fl. [17]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Entrée de Louis XIV dans une ville de la Flandre. Parmi nombre de Figures de Cavaliers sur différens plans, on voit ce Souverain sur un Cheval blanc richement harnaché, et suivi de tous les Seigneurs de sa Cour. Quantité prodigieuse de Personnages, Hommes, Femmes et Enfans, placés sur les Hauteurs de ce magnifique Paysage, jouissent d'un spectacle aussi imposant. Ce Site est terminé à gauche par un massif d'Arbres, et à droite par le Point de vue de la Ville vers laquelle se dirige le Cortége. Ce Morceau, d'un détail immense, d'une grande vérité dans les Costumes, et d'un Dessin parfait, réunit au ton de Couleur le plus suave et le plus argentin, cette exécution, brillante qui distingue les meilleures productions de cet habile Peintre de batailles (Meulen (Antoine-François van der))|L'Entrée de Louis XIV dans une ville de la Flandre. Parmi nombre de Figures de Cavaliers sur différens plans, on voit ce Souverain sur un Cheval blanc richement harnaché, et suivi de tous les Seigneurs de sa Cour. Quantité prodigieuse de Personnages, Hommes, Femmes et Enfans, placés sur les Hauteurs de ce magnifique Paysage, jouissent d'un spectacle aussi imposant. Ce Site est terminé à gauche par un massif d'Arbres, et à droite par le Point de vue de la Ville vers laquelle se dirige le Cortége. Ce Morceau, d'un détail immense, d'une grande vérité dans les Costumes, et d'un Dessin parfait, réunit au ton de Couleur le plus suave et le plus argentin, cette exécution, brillante qui distingue les meilleures productions de cet habile Peintre de batailles]] réalisée par Meulen (Antoine-François van der), vendue par Solirène, achetée par Castel au prix de 720 fl. [18]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Tabagie. On y voit, sur le devant, un Vilageois et une Femme assis auprès d'une Table : leurs regards et le caractère de gaieté de leur figure, annoncent leur bonne intelligence. L'Homme présente une Pipe chargée à sa Compagne, qui, de son côté, s'aprête à remplir son Verre. Plus loin, derrière une Cloison de Planches, est l'Aubergiste qui les regarde. Ce Sujet agréable est éclairé par le jour qui vient d'une Fenêtre à travers laquelle on distingue un Bouquet d'Arbres Ces deux Sujets séduisans par l'esprit, la finesse et la vérité des Figures, offrent encore cette transparence de couleur, ces tons chauds et fins, et cette savante dégradation de lumière, qui, même du vivant de ce grand Peintre, lui attirèment l'estime de tous les connaisseurs, dont l'empressement à posséder ses Ouvrages, les fit monter à un prix digne de leur perfection (Ostade (Adrien van), 1660)|L'Intérieur d'une Tabagie. On y voit, sur le devant, un Vilageois et une Femme assis auprès d'une Table : leurs regards et le caractère de gaieté de leur figure, annoncent leur bonne intelligence. L'Homme présente une Pipe chargée à sa Compagne, qui, de son côté, s'aprête à remplir son Verre. Plus loin, derrière une Cloison de Planches, est l'Aubergiste qui les regarde. Ce Sujet agréable est éclairé par le jour qui vient d'une Fenêtre à travers laquelle on distingue un Bouquet d'Arbres Ces deux Sujets séduisans par l'esprit, la finesse et la vérité des Figures, offrent encore cette transparence de couleur, ces tons chauds et fins, et cette savante dégradation de lumière, qui, même du vivant de ce grand Peintre, lui attirèment l'estime de tous les connaisseurs, dont l'empressement à posséder ses Ouvrages, les fit monter à un prix digne de leur perfection]] réalisée par Ostade (Adrien van), 1660, vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 3320 fl. [19]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet de trois Buveurs au Cabaret. Deux sont assis près d'un Billot sur lequel on voit des Cartes, une Pipe et un Bocal de verre. La figure riante et goguenarde de celui qui est à la gauche, indique qu'il vient de gagner son Camarade : aussi se prépare-t-il à boire, tandis que l'autre rêve à la perte qu'il vient de faire. Le troisième debout tient un Falcon, et a sa Main appuyée sur le Bâton de la Chaise. Ces deux Sujets séduisans par l'esprit, la finesse et la vérité des Figures, offrent encore cette transparence de couleur, ces tons chauds et fins, et cette savante dégradation de lumière, qui, même du vivant de ce grand Peintre, lui attirèment l'estime de tous les connaisseurs, dont l'empressement à posséder ses Ouvrages, les fit monter à un prix digne de leur perfection (Ostade (Adrien van))|Un Sujet de trois Buveurs au Cabaret. Deux sont assis près d'un Billot sur lequel on voit des Cartes, une Pipe et un Bocal de verre. La figure riante et goguenarde de celui qui est à la gauche, indique qu'il vient de gagner son Camarade : aussi se prépare-t-il à boire, tandis que l'autre rêve à la perte qu'il vient de faire. Le troisième debout tient un Falcon, et a sa Main appuyée sur le Bâton de la Chaise. Ces deux Sujets séduisans par l'esprit, la finesse et la vérité des Figures, offrent encore cette transparence de couleur, ces tons chauds et fins, et cette savante dégradation de lumière, qui, même du vivant de ce grand Peintre, lui attirèment l'estime de tous les connaisseurs, dont l'empressement à posséder ses Ouvrages, les fit monter à un prix digne de leur perfection]] réalisée par Ostade (Adrien van), vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 3320 fl. [20]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Dame hollandaise dans le riche Costume du tems. Représentée assise dans un Fauteuil, la tête tournée de trois-quarts, et ajustée de beaux Cheveux qui tombent sur ses épaules, elle tient de la Main droite un Mouchoir dont elle agace deux Chiens, et de l'autre un Citron. Cette Figure agréable ressort dans la plus grande force de coloris, sur un fond sacrifié d'Appartement, dont un Rideau entr'ouvert découvre une Echappée de Paysage. Ce petit Tableau, d'une exécution ferme et brillante, peut servir de pendant à celui de Netscher, N.o 73 (Ochtervelt)|Une jeune Dame hollandaise dans le riche Costume du tems. Représentée assise dans un Fauteuil, la tête tournée de trois-quarts, et ajustée de beaux Cheveux qui tombent sur ses épaules, elle tient de la Main droite un Mouchoir dont elle agace deux Chiens, et de l'autre un Citron. Cette Figure agréable ressort dans la plus grande force de coloris, sur un fond sacrifié d'Appartement, dont un Rideau entr'ouvert découvre une Echappée de Paysage. Ce petit Tableau, d'une exécution ferme et brillante, peut servir de pendant à celui de Netscher, N.o 73]] réalisée par Ochtervelt, vendue par Solirène, achetée par Constantin au prix de 68 fl. [21]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Sujet de la Fuite en Egypte. On y voit au milieu, sur le premier plan, la Vierge tenant l'Enfant Jésus et suivant Saint Joseph qui conduit l'Ane, et se dirige vers le chemin que lui indique un Ange qui plane au-dessus de sa tête. Plus loin, à droite, un jeune Homme assis se repose sur une Monticule derrière laquelle s'élèvent deux Colonnes surmontées d'un Chapiteau et d'un Entablement où sont deux Vases. Ce côté est traversé par un Lac dont la rive opposée est terminée par un Point de vue de Forêts et de Ruines d'anciennes Construction, et forme un beau contraste avec la partie gauche occupée par un énorme Rocher sur lequel on distingue un Aigle et quelques Fabriques. De grands Arbres qui se détachent sur un Ciel doux et tranquille indiquant le coucher du Soleil, ajoutent encore à la sévérité de ce site. Cette composition simple et en même-tems pleine de dignité, est une nouvelle preuve des connaissances profondes de ce sublime Artiste. On n'a pas seulement à y admirer la belle disposition de la scène, la correction du dessin, la grandeur des formes et l'exactitude des costumes ; mais encore l'art avec lequel il a su rendre sur le Visage de la Vierge l'inquiétude qu'elle éprouve. La vue seule de ce Tableau peut donner une idée da sa perfection, et convaincre de cette vérité, que plus l'on voit avec réflexion les Ouvrages du Poussin, plus on leur paye ce tribut d'admiration que l'on doit au plus grand Peintre de l'Ecole française. Ce Tableau est gravé dans l'OEuvre du Poussin. On en trouve l'Estampe à la Bibliothèque impériale (Poussin (Nicolas))|Un Sujet de la Fuite en Egypte. On y voit au milieu, sur le premier plan, la Vierge tenant l'Enfant Jésus et suivant Saint Joseph qui conduit l'Ane, et se dirige vers le chemin que lui indique un Ange qui plane au-dessus de sa tête. Plus loin, à droite, un jeune Homme assis se repose sur une Monticule derrière laquelle s'élèvent deux Colonnes surmontées d'un Chapiteau et d'un Entablement où sont deux Vases. Ce côté est traversé par un Lac dont la rive opposée est terminée par un Point de vue de Forêts et de Ruines d'anciennes Construction, et forme un beau contraste avec la partie gauche occupée par un énorme Rocher sur lequel on distingue un Aigle et quelques Fabriques. De grands Arbres qui se détachent sur un Ciel doux et tranquille indiquant le coucher du Soleil, ajoutent encore à la sévérité de ce site. Cette composition simple et en même-tems pleine de dignité, est une nouvelle preuve des connaissances profondes de ce sublime Artiste. On n'a pas seulement à y admirer la belle disposition de la scène, la correction du dessin, la grandeur des formes et l'exactitude des costumes ; mais encore l'art avec lequel il a su rendre sur le Visage de la Vierge l'inquiétude qu'elle éprouve. La vue seule de ce Tableau peut donner une idée da sa perfection, et convaincre de cette vérité, que plus l'on voit avec réflexion les Ouvrages du Poussin, plus on leur paye ce tribut d'admiration que l'on doit au plus grand Peintre de l'Ecole française. Ce Tableau est gravé dans l'OEuvre du Poussin. On en trouve l'Estampe à la Bibliothèque impériale]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Solirène, achetée par Lafontaine au prix de 3925 fl. [22]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une Prairie enrichie de quatre Vaches de belle proportion. Trois sont vues debout sous différens aspects, et la quatrième est couchée auprès de deux grands Arbres, dont un entièrement garni de ses feuilles, se détache dans l'effet le plus vrai sur un Ciel nébuleux. La partie gauche se termine par le Point de vue d'un Bois où l'on distingue quelques Fabriques. Nous avons déjà eu l'occasion de faire l'éloge de ce magnifique Tableau, lors de la Vente Tolozan, article 88 du Catalogue ; mais plus on le voit et plus on y découvre de beautés. Tous les premiers plans sont d'une richesse qui ne le cède en rien à la nature, soit par le piquant des accidens, soit par le brillant de la touche dans les Fleurs et dans les Plantes dont le terrain est semé, soit par la variété des tons dont le mélange harmonieux produit un beau tout. Quant aux Animaux qui y font la principale richesse, on ne peut se lasser de les admirer, et qu'on nous permette ici de répéter avec plusieurs, que Paul Potter est le Raphaël des Animaux. Ce surnom honorable lui convient en effet, autant par la perfection avec laquelle il les a dessinés, que par la vérité le mouvement et la vie qu'il a su leur donner (Potter (Paul))|La vue d'une Prairie enrichie de quatre Vaches de belle proportion. Trois sont vues debout sous différens aspects, et la quatrième est couchée auprès de deux grands Arbres, dont un entièrement garni de ses feuilles, se détache dans l'effet le plus vrai sur un Ciel nébuleux. La partie gauche se termine par le Point de vue d'un Bois où l'on distingue quelques Fabriques. Nous avons déjà eu l'occasion de faire l'éloge de ce magnifique Tableau, lors de la Vente Tolozan, article 88 du Catalogue ; mais plus on le voit et plus on y découvre de beautés. Tous les premiers plans sont d'une richesse qui ne le cède en rien à la nature, soit par le piquant des accidens, soit par le brillant de la touche dans les Fleurs et dans les Plantes dont le terrain est semé, soit par la variété des tons dont le mélange harmonieux produit un beau tout. Quant aux Animaux qui y font la principale richesse, on ne peut se lasser de les admirer, et qu'on nous permette ici de répéter avec plusieurs, que Paul Potter est le Raphaël des Animaux. Ce surnom honorable lui convient en effet, autant par la perfection avec laquelle il les a dessinés, que par la vérité le mouvement et la vie qu'il a su leur donner]] réalisée par Potter (Paul), vendue par Solirène, achetée par Constantin au prix de 8001 fl. [23]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque offrant sur la droite une grande masse de Rochers indiquant l'entrée d'une Grotte où l'on voit au milieu quatre Femmes qui se disposent à se baigner. La partie gauche tout-à-fait en opposition avec cette retraite, présente un riche Point de vue de Paysage éclairé pr un ciel frais et argentin. On y distingue des Ruines d'anciens Aqueducs, et sur un terrain qui domine, des villageois conduisant leur Troupeaux. Ce petit Tableau, soigné dans tous ces détails, est aussi d'une touche pleine d'esprit (Poelenburg (Corneille))|Site pittoresque offrant sur la droite une grande masse de Rochers indiquant l'entrée d'une Grotte où l'on voit au milieu quatre Femmes qui se disposent à se baigner. La partie gauche tout-à-fait en opposition avec cette retraite, présente un riche Point de vue de Paysage éclairé pr un ciel frais et argentin. On y distingue des Ruines d'anciens Aqueducs, et sur un terrain qui domine, des villageois conduisant leur Troupeaux. Ce petit Tableau, soigné dans tous ces détails, est aussi d'une touche pleine d'esprit]] réalisée par Poelenburg (Corneille), vendue par Solirène, achetée par Le prince d'Aremberg au prix de 301 fl. [24]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une Bacchanale. On y voit au milieu d'un riche Paysage, et à l'ombre d'Arbres chargés d'un feuillage très-épais, une Bacchante entièrement nue, couchée sur de riches Draperies. Elle tend une Coupe à un jeune Homme qui lui verse du Vin, et est entourée de plusieurs Enfans dans différentes attitudes, dont un sur la droite est endormi. On distingue encore dans l'éloignement à gauche, des Faunes qui se livrent à divers Exercices de corps. Des Vases, des Débris de Ruines et un Bas-relief antique contribuent à la richesse de cette composition, qui paraît nous offrir le sujet de Bacchus entre les mains des Corybantes. Ce Tableau provenant de la Vente que nous avons faite du célèbre Cabinet de M. Robit, N.o 103 du Catalogue, est d'un coloris vigoureux, et d'une exécution aussi énergique que savante (Ricci (Sébastien))|Le sujet d'une Bacchanale. On y voit au milieu d'un riche Paysage, et à l'ombre d'Arbres chargés d'un feuillage très-épais, une Bacchante entièrement nue, couchée sur de riches Draperies. Elle tend une Coupe à un jeune Homme qui lui verse du Vin, et est entourée de plusieurs Enfans dans différentes attitudes, dont un sur la droite est endormi. On distingue encore dans l'éloignement à gauche, des Faunes qui se livrent à divers Exercices de corps. Des Vases, des Débris de Ruines et un Bas-relief antique contribuent à la richesse de cette composition, qui paraît nous offrir le sujet de Bacchus entre les mains des Corybantes. Ce Tableau provenant de la Vente que nous avons faite du célèbre Cabinet de M. Robit, N.o 103 du Catalogue, est d'un coloris vigoureux, et d'une exécution aussi énergique que savante]] réalisée par Ricci (Sébastien), vendue par Solirène, achetée par Feuchère au prix de 292 fl. [25]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme assis à l'entrée de sa Grotte. Une Draperie d'un rouge foncé couvre ses cuisses et le reste du corps entièrement nu et décharné, annonce les macérations et les jeûnes qu'il endure. En méditation devant un Livre, il tient de la main gauche une Croix, et de l'autre la Pierre avec laquelle il se frappe le poitrine : on voit encore près de lui son Lion endormi. Le fond à gauche offre le lointain d'un Pays agreste et montagneux. Morceau de chevalet d'une grande force de couleur, d'un dessin correct et bien prononcé dans la figure du Saint, dont les traits présentent un caractère grand et sévère (Salvator-Rosa)|Saint Jérôme assis à l'entrée de sa Grotte. Une Draperie d'un rouge foncé couvre ses cuisses et le reste du corps entièrement nu et décharné, annonce les macérations et les jeûnes qu'il endure. En méditation devant un Livre, il tient de la main gauche une Croix, et de l'autre la Pierre avec laquelle il se frappe le poitrine : on voit encore près de lui son Lion endormi. Le fond à gauche offre le lointain d'un Pays agreste et montagneux. Morceau de chevalet d'une grande force de couleur, d'un dessin correct et bien prononcé dans la figure du Saint, dont les traits présentent un caractère grand et sévère]] réalisée par Salvator-Rosa, vendue par Solirène, achetée par Fabre au prix de 122 fl. [26]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit Tableau de forme octogone offre le sujet de l'Annonciation à la Vierge. On la voit à genoux devant un Prié-Dieu, la Main droite sur son coeur, et écoutant avec une satisfaction mêlée de respect, les paroles de l'Envoyé de Dieu qui apparaît dans un Nuage. Composition gracieuse dont l'exécution répond à la beauté du coloris (Stella (Jacques))|Ce petit Tableau de forme octogone offre le sujet de l'Annonciation à la Vierge. On la voit à genoux devant un Prié-Dieu, la Main droite sur son coeur, et écoutant avec une satisfaction mêlée de respect, les paroles de l'Envoyé de Dieu qui apparaît dans un Nuage. Composition gracieuse dont l'exécution répond à la beauté du coloris]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Solirène, achetée par Walters Rue des francs bourgeois au prix de 75 fl. [27]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Sujets allégoriques, l'un à la Sculpture, l'autre à la Peinture. Dans le premier on voit au milieu du sujet une belle Femme assise, converte de large Draperies, et la tête couronnée de Lauriers ; elle est entourée de différens Morceaux de Sculpture, et regarde avec admiration le beau tors du Belvédère que lui montre un Génie. Dans le second, la Peinture est personnifiée par une jeune Femme négligemment assise, et tenant l'Ouvrage de Vasari sur lequel elle semble méditer. A gauche trois Génies sont occupés à peindre le Portrait du Cardinal de Richelieu, et à droite on distingue, en forme d'esquisse, une partie du sujet de la Transfiguration, monument éternel du génie de la Peinture. Ces deux Compositions aussi bien pensées que poétiquement rendues, font autant d'honneur au talent du Peintre, qu'à la protection que les Grands accordaient alors aux Arts. On y trouvera cette fraîcheur de coloris, ainsi que ce pinceau léger et spirituel qui distinguent les meilleures productions de ce grand Peintre. Ces deux Tableaux faisaient aussi partie de la Collection de M. Robit (Subleyras (Pierre))|Deux Sujets allégoriques, l'un à la Sculpture, l'autre à la Peinture. Dans le premier on voit au milieu du sujet une belle Femme assise, converte de large Draperies, et la tête couronnée de Lauriers ; elle est entourée de différens Morceaux de Sculpture, et regarde avec admiration le beau tors du Belvédère que lui montre un Génie. Dans le second, la Peinture est personnifiée par une jeune Femme négligemment assise, et tenant l'Ouvrage de Vasari sur lequel elle semble méditer. A gauche trois Génies sont occupés à peindre le Portrait du Cardinal de Richelieu, et à droite on distingue, en forme d'esquisse, une partie du sujet de la Transfiguration, monument éternel du génie de la Peinture. Ces deux Compositions aussi bien pensées que poétiquement rendues, font autant d'honneur au talent du Peintre, qu'à la protection que les Grands accordaient alors aux Arts. On y trouvera cette fraîcheur de coloris, ainsi que ce pinceau léger et spirituel qui distinguent les meilleures productions de ce grand Peintre. Ces deux Tableaux faisaient aussi partie de la Collection de M. Robit]] réalisée par Subleyras (Pierre), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 150.5 fl. [28]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue aux environs de Rouen. Le premier plan offre à droite une Prairie où sont trois Vaches gardées par deux Pâtres, et à gauche un Bras de Rivière avec Bateaux de transport et quelques Barques. Sur la rive opposée on aperçoit un Village dont tous les détails se détachent sur un Ciel chaud et vaporeux indiquant un soleil couchant. Ces Morceaux, bien en contraste l'un avec l'autre, sont d'une grande vérité d'effet, d'une belle conduite de couleur et d'une exécution facile (Swagers (M.r))|Point de vue aux environs de Rouen. Le premier plan offre à droite une Prairie où sont trois Vaches gardées par deux Pâtres, et à gauche un Bras de Rivière avec Bateaux de transport et quelques Barques. Sur la rive opposée on aperçoit un Village dont tous les détails se détachent sur un Ciel chaud et vaporeux indiquant un soleil couchant. Ces Morceaux, bien en contraste l'un avec l'autre, sont d'une grande vérité d'effet, d'une belle conduite de couleur et d'une exécution facile]] réalisée par Swagers (M.r), vendue par Solirène, achetée par Lemesle Rue no des petits champs au prix de 330 fl. [29]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un autre Paysage pris à l'effet d'une Tempête. A gauche, sur une Eminence où sont quelques Bestiaux, l'on voit deux Arbres que le vent vient de briser, et du côté opposé, sur la Rivière dont les eaux fortement agitées viennent battre le Rivage, un Matelot dans une Barque, s'efforçant de conduire à bord une Femme et un Enfant qui sont dans l'effroi. Ces Morceaux, bien en contraste l'un avec l'autre, sont d'une grande vérité d'effet, d'une belle conduite de couleur et d'une exécution facile (Swagers (M.r))|Un autre Paysage pris à l'effet d'une Tempête. A gauche, sur une Eminence où sont quelques Bestiaux, l'on voit deux Arbres que le vent vient de briser, et du côté opposé, sur la Rivière dont les eaux fortement agitées viennent battre le Rivage, un Matelot dans une Barque, s'efforçant de conduire à bord une Femme et un Enfant qui sont dans l'effroi. Ces Morceaux, bien en contraste l'un avec l'autre, sont d'une grande vérité d'effet, d'une belle conduite de couleur et d'une exécution facile]] réalisée par Swagers (M.r), vendue par Solirène, achetée par Lemesle Rue no des petits champs au prix de 330 fl. [30]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau de forme ovale en travers, offre un Paysage sévère enrichi sur le premier plan, au milieu, du Sujet de Loth et ses Filles qui fuyent l'incendie de Sodome. Morceau de caractère, d'un effet large, et dont les Figures présentent autant de correction que de grâce dans le Dessin (Torrégiani (Bartholomé))|Ce Tableau de forme ovale en travers, offre un Paysage sévère enrichi sur le premier plan, au milieu, du Sujet de Loth et ses Filles qui fuyent l'incendie de Sodome. Morceau de caractère, d'un effet large, et dont les Figures présentent autant de correction que de grâce dans le Dessin]] réalisée par Torrégiani (Bartholomé), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 80 fl. [31]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux Tableau connu dans la Curiosité sous le titre du Manchot, présente l'Intérieur de deux Chambres contiguës. Dans la première, au milieu, sur le devant, un Manchot assis tient attachés à une Lesse passée dans son bras gauche, deux Chiens dont un barbet, et offre de la main droite une Pièce d'argent à la Maîtresse de l'Auberge qui lui donne un Verre de liqueur. Derrière une Cloison de planches, du même côté, la Servante debout les regarde en riant. A gauche, dans la seconde chambre, on voit un Chimiste à son Fourneau où il est occupé à distiller. Une Fontaine, des Vases, des Poteries contribuent à la richesse de ce Tableau que l'on doit classer au nombre des productions les plus distinguées de ce Maître, tant par le nombre des détails, le faire, la transparence et l'effet général, que par la vérité de tout ce qui le compose (Teniers le jeune (David))|Ce précieux Tableau connu dans la Curiosité sous le titre du Manchot, présente l'Intérieur de deux Chambres contiguës. Dans la première, au milieu, sur le devant, un Manchot assis tient attachés à une Lesse passée dans son bras gauche, deux Chiens dont un barbet, et offre de la main droite une Pièce d'argent à la Maîtresse de l'Auberge qui lui donne un Verre de liqueur. Derrière une Cloison de planches, du même côté, la Servante debout les regarde en riant. A gauche, dans la seconde chambre, on voit un Chimiste à son Fourneau où il est occupé à distiller. Une Fontaine, des Vases, des Poteries contribuent à la richesse de ce Tableau que l'on doit classer au nombre des productions les plus distinguées de ce Maître, tant par le nombre des détails, le faire, la transparence et l'effet général, que par la vérité de tout ce qui le compose]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Solirène, achetée par Lebrun au prix de 4501 fl. [32]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce petit Tableau du ton de couleur le plus argentin et de cette touche brillante et spirituelle inséperable des beaux Ouvrages de Teniers, représente une Guinguette ou Fête de village composée de 30 Figures, Hommes, Femmes et Enfans, contrastés avec autant de vérité que d'intelligence. On y distingue un Villageois et sa Compagne que font danser deux Musiciens, aux sons d'un Violon et d'une Cornemuse. Cette scène divertissante se passe à la porte d'un Cabaret, dans un Village près de Bruxelles. Sans entrer dans de plus grands détails sur la perfection de ce précieux Morceau connu depuis long-tems dans la Curiosité, nous nous contenterons d'annoncer qu'il sort aussi de la fameuse Collection de Randon de Boisset, N.o 62 de son Catalogue (Teniers le jeune (David), 1655)|Ce petit Tableau du ton de couleur le plus argentin et de cette touche brillante et spirituelle inséperable des beaux Ouvrages de Teniers, représente une Guinguette ou Fête de village composée de 30 Figures, Hommes, Femmes et Enfans, contrastés avec autant de vérité que d'intelligence. On y distingue un Villageois et sa Compagne que font danser deux Musiciens, aux sons d'un Violon et d'une Cornemuse. Cette scène divertissante se passe à la porte d'un Cabaret, dans un Village près de Bruxelles. Sans entrer dans de plus grands détails sur la perfection de ce précieux Morceau connu depuis long-tems dans la Curiosité, nous nous contenterons d'annoncer qu'il sort aussi de la fameuse Collection de Randon de Boisset, N.o 62 de son Catalogue]] réalisée par Teniers le jeune (David), 1655, vendue par Solirène, achetée par Laneuville au prix de 2511 fl. [33]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de Paysage, aux environs de la Flandre. On y voit sur un Terrain sablonneux, un Pâtre assis au pied d'un Arbre et jouant de la Flûte en gardant un Troupeau de Chèvres et de Moutons. Plus loin, sur le premier plan, est un Vieillard endormi. Toute la partie gauche est boisée de grands Arbres dont la cime légère se détache sur le Ciel nuageux d'un soleil couchant, et forme une opposition agréable avec le côté droit, terminé par un Lointain de Fabriques et de Rivière. Morceau d'une couleur brillante et d'une composition simple et naïve dans le goût pastoral, estimé par plusieurs connaisseurs comme une Pastiche de Teniers, dans le genre de Rubens (Teniers le jeune (David))|Point de vue de Paysage, aux environs de la Flandre. On y voit sur un Terrain sablonneux, un Pâtre assis au pied d'un Arbre et jouant de la Flûte en gardant un Troupeau de Chèvres et de Moutons. Plus loin, sur le premier plan, est un Vieillard endormi. Toute la partie gauche est boisée de grands Arbres dont la cime légère se détache sur le Ciel nuageux d'un soleil couchant, et forme une opposition agréable avec le côté droit, terminé par un Lointain de Fabriques et de Rivière. Morceau d'une couleur brillante et d'une composition simple et naïve dans le goût pastoral, estimé par plusieurs connaisseurs comme une Pastiche de Teniers, dans le genre de Rubens]] réalisée par Teniers le jeune (David), vendue par Solirène, achetée par Carré au prix de 86 fl. [34]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage baigné sur la gauche par une grande Etendue d'eau, et offrant, à droite, une Plaine couverte de Bestiaux gardés par des Pâtres. Quelques Arbres font une richesse dans l'éloignement, et conduisent l'oeil sur de vastes Prairies. Morceau d'une grande harmonie de couleur, et dont la finesse est égale au précieux de l'exécution (Uden (Lucas van))|Paysage baigné sur la gauche par une grande Etendue d'eau, et offrant, à droite, une Plaine couverte de Bestiaux gardés par des Pâtres. Quelques Arbres font une richesse dans l'éloignement, et conduisent l'oeil sur de vastes Prairies. Morceau d'une grande harmonie de couleur, et dont la finesse est égale au précieux de l'exécution]] réalisée par Uden (Lucas van), vendue par Solirène, achetée par Lebrun au prix de 56 fl. [35]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ces Tableaux, l'un offrant la Place de Saint-Pierre à Rome, et l'autre celle du Peuple, décorées toutes deux de nombre de Monumens, Statues et Edifices, présentant l'aspect le plus riant et le plus riche, par la quantité de Personnages de tout sexe, de tout rang et de tout âge qui sont dispersés sur différens plans, pour jouir du passage du Pape dont le Cortége s'annonce par plusieurs Voitures magnifiquement attelées de six Chevaux chacune. La Distribution des plans est si bien entendue, la Perspective linéale si bien observée, et les différentes Constructions tellement d'aplomb, que ces deux Morceaux, quoique d'une grandeur médiocre, paraissent d'une étendue immense. Tous les accessoires de ces Compositions se détachent dans le ton le plus harmonieux sur un Ciel clair et argentin dont la lumière produit des effets aussi vrais que piquans (Vitelli (Gasparo van))|Ces Tableaux, l'un offrant la Place de Saint-Pierre à Rome, et l'autre celle du Peuple, décorées toutes deux de nombre de Monumens, Statues et Edifices, présentant l'aspect le plus riant et le plus riche, par la quantité de Personnages de tout sexe, de tout rang et de tout âge qui sont dispersés sur différens plans, pour jouir du passage du Pape dont le Cortége s'annonce par plusieurs Voitures magnifiquement attelées de six Chevaux chacune. La Distribution des plans est si bien entendue, la Perspective linéale si bien observée, et les différentes Constructions tellement d'aplomb, que ces deux Morceaux, quoique d'une grandeur médiocre, paraissent d'une étendue immense. Tous les accessoires de ces Compositions se détachent dans le ton le plus harmonieux sur un Ciel clair et argentin dont la lumière produit des effets aussi vrais que piquans]] réalisée par Vitelli (Gasparo van), vendue par Solirène, achetée par Fabre au prix de 962 fl. [36]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Points de vue de Paysages entrecoupés de Monticules et traversés par une Rivière formant Chute d'eau sur le devant, et offrant sur la rive opposée une grande Etendue de Pays terminée par un Lointain de Montagnes très-élevées. Ils sont l'un et l'autre d'un coloris frais et brillant, et enrichis, sur divers plans, de jolies Figures de Villageois et de Pâtres qui conduisent de nombreux Troupeaux (Van Bloemen (Jean-François), dit Orizzonte)|Deux Points de vue de Paysages entrecoupés de Monticules et traversés par une Rivière formant Chute d'eau sur le devant, et offrant sur la rive opposée une grande Etendue de Pays terminée par un Lointain de Montagnes très-élevées. Ils sont l'un et l'autre d'un coloris frais et brillant, et enrichis, sur divers plans, de jolies Figures de Villageois et de Pâtres qui conduisent de nombreux Troupeaux]] réalisée par Van Bloemen (Jean-François), dit Orizzonte, vendue par Solirène, achetée par DelaRoche au prix de 152 fl. [37]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande Etendue de Mer par un tems calme. On y voit au milieu deux Barques à pleines voiles, et à gauche, sur la Jetée, un groupe de trois Figures occupée à regarder ce Point de vue qui se perd dans l'horizon. Petit Morceau dont la couleur, la transparence et l'effet général sont dignes de l'exécution (Velde (Guillaume van den))|Grande Etendue de Mer par un tems calme. On y voit au milieu deux Barques à pleines voiles, et à gauche, sur la Jetée, un groupe de trois Figures occupée à regarder ce Point de vue qui se perd dans l'horizon. Petit Morceau dont la couleur, la transparence et l'effet général sont dignes de l'exécution]] réalisée par Velde (Guillaume van den), vendue par Solirène, achetée par Laneuville pere au prix de 470 fl. [38]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Lieu solitaire où l'on distingue dans l'éloignement et au milieu de plusieurs Arbres, le jeu d'une Cascade. Sur le devant on voit une jeune Femme assise qui regarde avec complaisance un Cavalier qui lui fait la cour. Petit Morceau plein de goût et d'une grande légéreté de pinceau (Wateau (Antoine))|Point de vue d'un Lieu solitaire où l'on distingue dans l'éloignement et au milieu de plusieurs Arbres, le jeu d'une Cascade. Sur le devant on voit une jeune Femme assise qui regarde avec complaisance un Cavalier qui lui fait la cour. Petit Morceau plein de goût et d'une grande légéreté de pinceau]] réalisée par Wateau (Antoine), vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 76 fl. [39]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de Paysage offrant à droite une masse de Rocher surmonté d'une Chaumière pittoresque servant de Colombier. Les premiers plans sont enrichis de quatre Chevaux et de douze Villageois, parmi lesquels on distingue des Bûcherons occupés à charger des Fagots. Ce site est terminé à gauche par un lointain de Rivière et de Montagnes harmonieusement dégradées de ton, qui se lie dans l'effet le plus vrai à un Ciel doux et argentin. Ce morceau de première classe, aussi précieux par le charme du coloris que par la finesse de son exécution, provient de la belle collection de M. Tolozan, N.o 144 du Catalogue, et est gravé sous le titre des Travaux Champêtres (Wouvermans (Philippe))|Point de vue de Paysage offrant à droite une masse de Rocher surmonté d'une Chaumière pittoresque servant de Colombier. Les premiers plans sont enrichis de quatre Chevaux et de douze Villageois, parmi lesquels on distingue des Bûcherons occupés à charger des Fagots. Ce site est terminé à gauche par un lointain de Rivière et de Montagnes harmonieusement dégradées de ton, qui se lie dans l'effet le plus vrai à un Ciel doux et argentin. Ce morceau de première classe, aussi précieux par le charme du coloris que par la finesse de son exécution, provient de la belle collection de M. Tolozan, N.o 144 du Catalogue, et est gravé sous le titre des Travaux Champêtres]] réalisée par Wouvermans (Philippe), vendue par Solirène, achetée par La Gorie au prix de 6105 fl. [40]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Pan et Syrinx. Le Peintre a choisi le moment où cette Nymphe s'est réfugiée dans les bras du Fleuve Ladon, son père. Pan arrêté dans les Roseaux, la regarde avec tendresse. A droite, en plan reculé, est une des Soeurs de cette Nymphe. Ces Figures se détachent sur un fond de Paysage du meilleur goût de touche, et sont éclairée d'une manière très-piquante. Tableau d'une couleur fraîche et agréable, dans le goût de Natoire (Natoire)|Le sujet de Pan et Syrinx. Le Peintre a choisi le moment où cette Nymphe s'est réfugiée dans les bras du Fleuve Ladon, son père. Pan arrêté dans les Roseaux, la regarde avec tendresse. A droite, en plan reculé, est une des Soeurs de cette Nymphe. Ces Figures se détachent sur un fond de Paysage du meilleur goût de touche, et sont éclairée d'une manière très-piquante. Tableau d'une couleur fraîche et agréable, dans le goût de Natoire]] réalisée par Natoire, vendue par Solirène, achetée par Deliere au prix de 15.5 fl. [41]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site agreste et montagneux traversé dans toute son étendue par un Bars de Mer. Sur le devant, à gauche, plusieurs Matelots presque nus, allument du Feu pour se chauffer. On distingue encore des Bâtimens de transport ainsi que quelques Barques qui côtoyent les Rochers de la rive opposée. Morceau d'un aspect sévère et d'une grande force de couleur soutenue d'une touche ferme et hardie. Attribué à Salvator Rosa (Salvator Rosa)|Site agreste et montagneux traversé dans toute son étendue par un Bars de Mer. Sur le devant, à gauche, plusieurs Matelots presque nus, allument du Feu pour se chauffer. On distingue encore des Bâtimens de transport ainsi que quelques Barques qui côtoyent les Rochers de la rive opposée. Morceau d'un aspect sévère et d'une grande force de couleur soutenue d'une touche ferme et hardie. Attribué à Salvator Rosa]] réalisée par Salvator Rosa, vendue par Solirène, achetée par Delaroche au prix de 50 fl. [42]
  • 1812.03.13/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Tableau attribué à Callot, présente un sujet des Misères de la guerre. On y voit sur différens plans, nombre de Soldats qui se livrent au pillage, tuent les Malheureux qui veulent se défendre, prennent les Bestiaux et emmènement la plus grande partie des Habitans comme prisonniers (Callot)|Ce Tableau attribué à Callot, présente un sujet des Misères de la guerre. On y voit sur différens plans, nombre de Soldats qui se livrent au pillage, tuent les Malheureux qui veulent se défendre, prennent les Bestiaux et emmènement la plus grande partie des Habitans comme prisonniers]] réalisée par Callot, vendue par Solirène, achetée par [[Bessiere Rue du doyenne [?] No. 3]] au prix de 16.5 fl. [43]