Ventes d'œuvres le 1812.03.31

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  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Musicien représenté de grandeur naturelle. Il parait occupé à revoir un ouvrage. Il tient une plume à la main. Dans le coin à gauche est une fenêtre ouverte, d'où l'on voit la campagne. Ce portrait est du plus beau temps de ce maître. (Le Titien)|Le Portrait d'un Musicien représenté de grandeur naturelle. Il parait occupé à revoir un ouvrage. Il tient une plume à la main. Dans le coin à gauche est une fenêtre ouverte, d'où l'on voit la campagne. Ce portrait est du plus beau temps de ce maître.]] réalisée par Le Titien, vendue par Villers, achetée par Lafontaine au prix de 216 fl. [1]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, composition de douze figures. Ce tableau, digne des plus beaux ouvrages de Pietre de Cortonne, son maître, provient de notre belle collection d'Italie. Vendu en avril 1810, sous le n. 204, et gravé dans le premier volume de nos traits, sous le n. 53. (Jean-François Romanelli)|L'Adoration des Bergers, composition de douze figures. Ce tableau, digne des plus beaux ouvrages de Pietre de Cortonne, son maître, provient de notre belle collection d'Italie. Vendu en avril 1810, sous le n. 204, et gravé dans le premier volume de nos traits, sous le n. 53.]] réalisée par Jean-François Romanelli, vendue par Villers, achetée par Francillon au prix de 692 fl. [4]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Réunion de plusieurs Monumens antiques, tels que le Panthéon, l'Obélisque égyptien, le Temple de la Sybille, Tiburtinne à Tivoli, la Pyramide Sextius, hors des murs de Rome, l'Hercule Farnèse, le Vase Médicis, et l'Arc de Triomphe de Tite. Le tout enrichi de dix figures. Tableau d'une couleur lumineuse et brillante. (Jean-Paul Pannini)|La Réunion de plusieurs Monumens antiques, tels que le Panthéon, l'Obélisque égyptien, le Temple de la Sybille, Tiburtinne à Tivoli, la Pyramide Sextius, hors des murs de Rome, l'Hercule Farnèse, le Vase Médicis, et l'Arc de Triomphe de Tite. Le tout enrichi de dix figures. Tableau d'une couleur lumineuse et brillante.]] réalisée par Jean-Paul Pannini, vendue par Villers, achetée par Firmin Didot au prix de 400 fl. [5]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une Cuisine remplie d'une quantité variée de toutes sortes de poissons de mer. On y voit un pêcheur qui apporte une raie et un saumon qu'il semble proposer à vendre au cuisinier. Ce tableau, de la première beauté, est exécuté dans le temps de la plus grande force de ce maître ; sa réputation, ainsi que celle des deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent. (Snyders)|L'Intérieur d'une Cuisine remplie d'une quantité variée de toutes sortes de poissons de mer. On y voit un pêcheur qui apporte une raie et un saumon qu'il semble proposer à vendre au cuisinier. Ce tableau, de la première beauté, est exécuté dans le temps de la plus grande force de ce maître ; sa réputation, ainsi que celle des deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent.]] réalisée par Snyders, vendue par Villers, achetée par Marcardy au prix de 651 fl. [8]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Cheval d'un Cavalier culbité par quatre loups qui se disposent à le dévorer. Le tout sur un beau paysage, par Vildence. Même grandeur que le précédent. ...sa reputation, ainsi que celle des deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent. (Snyders)|Le Cheval d'un Cavalier culbité par quatre loups qui se disposent à le dévorer. Le tout sur un beau paysage, par Vildence. Même grandeur que le précédent. ...sa reputation, ainsi que celle des deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent.]] réalisée par Snyders, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 800 fl. [9]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Chasse au Sanglier. On le voit, au milieu, environné de 10 chiens. Rien de plus précieux, ni de plus beau de ce maître. De même grandeur tous trois. ...sa réputation, ainsi que celle de deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent. (Snyders)|Une Chasse au Sanglier. On le voit, au milieu, environné de 10 chiens. Rien de plus précieux, ni de plus beau de ce maître. De même grandeur tous trois. ...sa réputation, ainsi que celle de deux qui vont suivre, s'est faite dans la collection du duc de Bouillon, d'où ils sortent.]] réalisée par Snyders, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 600 fl. [10]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue intérieur d'une Chambre de fermier, où l'on voit, sur la droite, une cheminée devant laquelle une femme est assise, tenant sur elle son chat : près d'elle est un homme debout, tenant sa pipe ; plus loin, une jeune fille touche un sac de farine. A gauche, l'on voit un paysan qui semble vouloir entrer, et est ocuupé à ouvrir le bas de la porte. Neuf poules, un hibou et nombre d'accessoires enrichissent ce charmant tableau, qui offre toujours cette transparence et cette touche spirituelle qui caractérisent ce maître. (David Teniers)|La Vue intérieur d'une Chambre de fermier, où l'on voit, sur la droite, une cheminée devant laquelle une femme est assise, tenant sur elle son chat : près d'elle est un homme debout, tenant sa pipe ; plus loin, une jeune fille touche un sac de farine. A gauche, l'on voit un paysan qui semble vouloir entrer, et est ocuupé à ouvrir le bas de la porte. Neuf poules, un hibou et nombre d'accessoires enrichissent ce charmant tableau, qui offre toujours cette transparence et cette touche spirituelle qui caractérisent ce maître.]] réalisée par David Teniers, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 315 fl. [11]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage de style agreste, et d'une composition élevée, représentant un beau site de la Thessalie. Dans le milieu du tableau, et sur un chemin, Mercure qui a acheté la discrétion de Battus, témoin du vol qu'il a fait des troupeaux d'Apollon, se présente à lui sous une autre forme pour l'éprouver. Mercure est debout ; le berger, vu assis, lui indique de la main gauche le lieu où les troupeaux ont été cachés. Sur le même plan un ruisseau traverse des prairies émaillées de fleurs, où passent des brebis. La gauche du tableau offre plusieurs beaux arbres groupés d'arbres variés, tels qu'orangers, chênes et autres plantes élevés qui se prolongent presque jusques au milieu du tableau. Une partie principale du fond est occupée par un rocher formant chaîne de montagnes ; et plus loin, on voit la sommité d'une autre roche qui se perd dans les nuages. Le ciel est frais et brillant. Hauteur 42 p., largeur 64 ; sur toile. Ce tableau est d'une beauté si extraordinaire, qu'il a été pris, par les hommes les plus exercés, pour un chefs-d'oeuvre de Nicolas Poussin. Nous observerons, à ce sujet, qu'il est bien rare de trouver dans les compositions des peintres de l'école flamande la sublimité qui distingue celles du Poussin, et que les compositions du Poussin n'ont pas ordinairement l'harmonie et la finesse propres aux peintres flamands. Le Public, à qui nous offrons ce tableau vraiment extraordinaire, sera sans doute d'accord avec nous sur le mérite des éloges que nous lui avons donnés dans notre ouvrage des Peintres flamands et hollandais. Nous pouvons assurer qu'il n'existe nulle part une production de ce grand maître qui égale celle-ci en beauté, et nous pensons qu'il serait utile aux arts que l'acquisition en fût faite par le Musée Napoléon, où les ouvrages de Milé manquent entièrement. (Francisque Milé)|Un Paysage de style agreste, et d'une composition élevée, représentant un beau site de la Thessalie. Dans le milieu du tableau, et sur un chemin, Mercure qui a acheté la discrétion de Battus, témoin du vol qu'il a fait des troupeaux d'Apollon, se présente à lui sous une autre forme pour l'éprouver. Mercure est debout ; le berger, vu assis, lui indique de la main gauche le lieu où les troupeaux ont été cachés. Sur le même plan un ruisseau traverse des prairies émaillées de fleurs, où passent des brebis. La gauche du tableau offre plusieurs beaux arbres groupés d'arbres variés, tels qu'orangers, chênes et autres plantes élevés qui se prolongent presque jusques au milieu du tableau. Une partie principale du fond est occupée par un rocher formant chaîne de montagnes ; et plus loin, on voit la sommité d'une autre roche qui se perd dans les nuages. Le ciel est frais et brillant. Hauteur 42 p., largeur 64 ; sur toile. Ce tableau est d'une beauté si extraordinaire, qu'il a été pris, par les hommes les plus exercés, pour un chefs-d'oeuvre de Nicolas Poussin. Nous observerons, à ce sujet, qu'il est bien rare de trouver dans les compositions des peintres de l'école flamande la sublimité qui distingue celles du Poussin, et que les compositions du Poussin n'ont pas ordinairement l'harmonie et la finesse propres aux peintres flamands. Le Public, à qui nous offrons ce tableau vraiment extraordinaire, sera sans doute d'accord avec nous sur le mérite des éloges que nous lui avons donnés dans notre ouvrage des Peintres flamands et hollandais. Nous pouvons assurer qu'il n'existe nulle part une production de ce grand maître qui égale celle-ci en beauté, et nous pensons qu'il serait utile aux arts que l'acquisition en fût faite par le Musée Napoléon, où les ouvrages de Milé manquent entièrement.]] réalisée par Francisque Milé, vendue par Villers au prix de 6000 fl. [13]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vieille Femme, vue sur l'appui d'une croisée, tenant à la main gauche un petit couteau ; elle a la tête couverte d'une toque fourrée, et la gorge couverte d'un fichu blanc ; figure de grandeur naturelle, à mi-corps. Ce tableau, d'une grande vérité, a toujours été justement admiré des amateurs, et faisait partie du cabinet du baron de Bezenval. (Rembrandt)|Une Vieille Femme, vue sur l'appui d'une croisée, tenant à la main gauche un petit couteau ; elle a la tête couverte d'une toque fourrée, et la gorge couverte d'un fichu blanc ; figure de grandeur naturelle, à mi-corps. Ce tableau, d'une grande vérité, a toujours été justement admiré des amateurs, et faisait partie du cabinet du baron de Bezenval.]] réalisée par Rembrandt, vendue par Villers, achetée par Laneuville au prix de 800 fl. [17]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux ; l'un représentant un homme debout, vêtu de noir, devant une table couverte d'un tapis de velours violet ; l'autre représente une jeune femme aussi debout, vêtue de noir, les mains croisées, tenant son éventail, et devant une table, sur laquelle est aussi un livre. (Gérard Terburgh)|Deux tableaux ; l'un représentant un homme debout, vêtu de noir, devant une table couverte d'un tapis de velours violet ; l'autre représente une jeune femme aussi debout, vêtue de noir, les mains croisées, tenant son éventail, et devant une table, sur laquelle est aussi un livre.]] réalisée par Gérard Terburgh, vendue par Villers, achetée par Jamard au prix de 360 fl. [18]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus, représentée de grandeur naturelle. Elle est coiffée en cheveux, et nue jusqu'à mi-corps ; une draperie rouge lui couvre les cuisses et les jambes ; le pied est découvert, et sa tête est appuyée sur sa main gauche ; de la droite elle tient son fils nu , qui détourne la tête, et semble vouloir s'échapper ; à droite on voit dans le demi-teinte deux petits Amours. Ils viennent de notre belle collection ; vendus, en avril 1791, sous les numéros 116 et 117. (Gérard de Lairesse)|Vénus, représentée de grandeur naturelle. Elle est coiffée en cheveux, et nue jusqu'à mi-corps ; une draperie rouge lui couvre les cuisses et les jambes ; le pied est découvert, et sa tête est appuyée sur sa main gauche ; de la droite elle tient son fils nu , qui détourne la tête, et semble vouloir s'échapper ; à droite on voit dans le demi-teinte deux petits Amours. Ils viennent de notre belle collection ; vendus, en avril 1791, sous les numéros 116 et 117.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par Villers, achetée par Macardy au prix de 1200 fl. [19]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Minerve, déesse de la sagesse, foulant aux pieds l'Envie. Elle est vue assise, de grandeur naturelle, armée de son égide, la tête couverte d'un casque, tandis qu'auprès d'elle un Amour, tenant une lance de la main droite, et de l'autre un bouclier, terrasse l'Envie. Ce tableau, qui sert de pendant au précédent, est aussi de la plus belle manière de ce maître. Ils viennent de notre belle collection ; vendus, en avril 1791, sous les numéros 116 et 117. (Gérard de Lairesse)|Minerve, déesse de la sagesse, foulant aux pieds l'Envie. Elle est vue assise, de grandeur naturelle, armée de son égide, la tête couverte d'un casque, tandis qu'auprès d'elle un Amour, tenant une lance de la main droite, et de l'autre un bouclier, terrasse l'Envie. Ce tableau, qui sert de pendant au précédent, est aussi de la plus belle manière de ce maître. Ils viennent de notre belle collection ; vendus, en avril 1791, sous les numéros 116 et 117.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par Villers, achetée par Macardy au prix de 1200 fl. [20]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant des paysages, dont l'un offre Ulysse apparaissant à Nausicaa ; l'autre, les approches d'un orage et d'un grand coup de vent. Tableaux enrichis de monumens et d'effets pittoresques. Tout le monde sait que ce maître est un des plus habiles en ce genre. (Glaubert)|Deux tableaux représentant des paysages, dont l'un offre Ulysse apparaissant à Nausicaa ; l'autre, les approches d'un orage et d'un grand coup de vent. Tableaux enrichis de monumens et d'effets pittoresques. Tout le monde sait que ce maître est un des plus habiles en ce genre.]] réalisée par Glaubert, vendue par Villers, achetée par Fabre au prix de 331 fl. [22]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage pittoresque. Il offre dans le milieu un groupe de deux saules, plus loin une rivière, et sur un chemin élevé, un pâtre conduisant plusieurs bestiaux qui paraissent se diriger vers un pont de bois ; plus loin, une maison ; à l'opposé, une barque de pêcheur et des masses d'arbres terminent ce tableau le plus pittoresque et le plus piquant. Il se trouve gravé au trait dans nos deux volumes, n. 159, tome II, et provient de notre vente en avril 1810, sous le n. 109. (Jacques Ruysdall)|Un Paysage pittoresque. Il offre dans le milieu un groupe de deux saules, plus loin une rivière, et sur un chemin élevé, un pâtre conduisant plusieurs bestiaux qui paraissent se diriger vers un pont de bois ; plus loin, une maison ; à l'opposé, une barque de pêcheur et des masses d'arbres terminent ce tableau le plus pittoresque et le plus piquant. Il se trouve gravé au trait dans nos deux volumes, n. 159, tome II, et provient de notre vente en avril 1810, sous le n. 109.]] réalisée par Jacques Ruysdall, vendue par Villers, achetée par Chaise au prix de 1405 fl. [23]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une Rivière, sur laquelle passe un bateau avec cinq personnages ; il y a sur la gauche deux pêcheurs à la ligne qui se détachent sur une pelouse à droite frappée du soleil, et de l'autre côté de l'eau des arbres et un bois touffu. Ce rare et joli tableau est de la belle manière de cet habile maître ; aussi l'avons-nous fait graver, dans notre Galerie des maîtres flamands, hollandais et allemands, en 3 vol. in-folio ; je puis le citer comme le petit que j'aie jamais vu de ce maître. (Minder Hobbema)|La Vue d'une Rivière, sur laquelle passe un bateau avec cinq personnages ; il y a sur la gauche deux pêcheurs à la ligne qui se détachent sur une pelouse à droite frappée du soleil, et de l'autre côté de l'eau des arbres et un bois touffu. Ce rare et joli tableau est de la belle manière de cet habile maître ; aussi l'avons-nous fait graver, dans notre Galerie des maîtres flamands, hollandais et allemands, en 3 vol. in-folio ; je puis le citer comme le petit que j'aie jamais vu de ce maître.]] réalisée par Minder Hobbema, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 1000 fl. [24]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le bord d'un chemin et à la gauche du tableau l'on voit une femme assise tenant sur elle un enfant en maillot, tandis qu'un autre plus grand est auprès d'elle. Plus loin, un homme est occupé à donner de l'herbage à deux chevaux, dont un blanc est placé sur le devant. A droite et plus loin, l'on voit une femme à cheval et un coducteur à pied, vus par le dos. Deux ou trois pieds d'arbres entourés de broussailles terminent ce fin et précieux tableau, qui est de la plus belle qualité de ce maître. Il est de cette couleur légère et transparente si justement recherchée des vrais connaisseurs. (Ph. Wouwermans)|Sur le bord d'un chemin et à la gauche du tableau l'on voit une femme assise tenant sur elle un enfant en maillot, tandis qu'un autre plus grand est auprès d'elle. Plus loin, un homme est occupé à donner de l'herbage à deux chevaux, dont un blanc est placé sur le devant. A droite et plus loin, l'on voit une femme à cheval et un coducteur à pied, vus par le dos. Deux ou trois pieds d'arbres entourés de broussailles terminent ce fin et précieux tableau, qui est de la plus belle qualité de ce maître. Il est de cette couleur légère et transparente si justement recherchée des vrais connaisseurs.]] réalisée par Ph. Wouwermans, vendue par Villers, achetée par Rolland au prix de 2360 fl. [25]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'une Auberge, située dans des roches élevées, et sur la gauche, des ruines servant de colombier. L'on voit, sur le devant du tableau, un cavalier monté sur un cheval blanc, tenant un verre de vin que vient de lui présenter une jeune fille de l'auberge, tandis qu'une femme montée sur un cheval bai les regarde, ainsi qu'une femme appuyée sur l'appui de la porte. Plus loin, sous une treille en demi-teinte, trois valets-de-pied assis sont aussi à se rafraîchir ; trois chiens levriers, trois poules et un coq placé tout-à-fait sur le devant, concourent à la richesse de ce tableau, qui est d'une composition neuve, d'un effet et d'une harmonie rare, et par-dessus tout, d'une touche ferme, facile et légère, que peu de maîtres ont possédée comme lui. (Nicolas Berghem)|La vue d'une Auberge, située dans des roches élevées, et sur la gauche, des ruines servant de colombier. L'on voit, sur le devant du tableau, un cavalier monté sur un cheval blanc, tenant un verre de vin que vient de lui présenter une jeune fille de l'auberge, tandis qu'une femme montée sur un cheval bai les regarde, ainsi qu'une femme appuyée sur l'appui de la porte. Plus loin, sous une treille en demi-teinte, trois valets-de-pied assis sont aussi à se rafraîchir ; trois chiens levriers, trois poules et un coq placé tout-à-fait sur le devant, concourent à la richesse de ce tableau, qui est d'une composition neuve, d'un effet et d'une harmonie rare, et par-dessus tout, d'une touche ferme, facile et légère, que peu de maîtres ont possédée comme lui.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par Villers, achetée par Naudou au prix de 2960 fl. [27]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Coq mort, sus pendu par une patte, une bure de sanglier et un groupe de six de différens oiseaux ; le tout placé sur un table de marbre, ainsi qu'une épée et son ceinturon. Il est imposible de voir rien de plus vrai et de mieux rendu ; on en trouve peu d'aussi capital. (Guillaume van Aelst)|Un Coq mort, sus pendu par une patte, une bure de sanglier et un groupe de six de différens oiseaux ; le tout placé sur un table de marbre, ainsi qu'une épée et son ceinturon. Il est imposible de voir rien de plus vrai et de mieux rendu ; on en trouve peu d'aussi capital.]] réalisée par Guillaume van Aelst, vendue par Villers, achetée par Feuchere au prix de 201 fl. [28]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage ouvert. On voit sur la droite un bois d'où sort un cheval chargé, et une femme qui semble le conduire. En avant, sur le chemin, un voyageur Chargé est assis sur le bord du chemin ; plus loin, et vers la gauche, sur un chemin, sont un pâtre et une femme conduisant leurs bestiaux. Diverses montagnes et vallons terminent ce tableau clair et brillant, et qui est de la plus belle qualité de ce maître. (Moucheron)|Un Paysage ouvert. On voit sur la droite un bois d'où sort un cheval chargé, et une femme qui semble le conduire. En avant, sur le chemin, un voyageur Chargé est assis sur le bord du chemin ; plus loin, et vers la gauche, sur un chemin, sont un pâtre et une femme conduisant leurs bestiaux. Diverses montagnes et vallons terminent ce tableau clair et brillant, et qui est de la plus belle qualité de ce maître.]] réalisée par Moucheron, vendue par Villers, achetée par Chaise au prix de 400 fl. [29]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Jeune Femme assise devant sa toilette, la gorge à demi découverte, vêtue en satin, et qui semble surprise de voir un papillon qui s'envole. Un miroir, une boëte ouverte, et une fermée, sont placés sur un tapis de Turquie, recouvrant, à moitié, une table de marbre. A droite, et dans le fond, une porte ouverte par où l'on voit une vieille femme qui semble mécontente. Ce tableau très-agréable est aussi d'une couleur brillante, et d'une belle harmonie. (Jean Mieris Levieux)|Une Jeune Femme assise devant sa toilette, la gorge à demi découverte, vêtue en satin, et qui semble surprise de voir un papillon qui s'envole. Un miroir, une boëte ouverte, et une fermée, sont placés sur un tapis de Turquie, recouvrant, à moitié, une table de marbre. A droite, et dans le fond, une porte ouverte par où l'on voit une vieille femme qui semble mécontente. Ce tableau très-agréable est aussi d'une couleur brillante, et d'une belle harmonie.]] réalisée par Jean Mieris Levieux, vendue par Villers, achetée par Jamard au prix de 506 fl. [31]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montueux ; de droite à gauche, s'élèvent de hauts rochers couronnés de broussailles au bas. Plusieurs chemins où l'on voit, sur trois plans, différens pâtres qui conduisent leurs boeufs. En devant du tableau, deux arbres, se croisant, s'élèvent avec leurs feuillages jusqu'au haut du tableau ; plusieurs arbres et têtes d'autres plantes dans un vallon, au haut duquel l'on voit une route qui tourne. Une montagne sur la droite, plusieurs masses de montagnes, dans le lointain, terminent ce tableau éclairé par un soleil couchant. L'on y admirera cette vapeur aérienne que Both a possédée à l'égal de Claude, et cette touche fine et spirituelle jointe à une harmonie séduisante. (Jean Both, dit Both d'Italie)|Un Paysage montueux ; de droite à gauche, s'élèvent de hauts rochers couronnés de broussailles au bas. Plusieurs chemins où l'on voit, sur trois plans, différens pâtres qui conduisent leurs boeufs. En devant du tableau, deux arbres, se croisant, s'élèvent avec leurs feuillages jusqu'au haut du tableau ; plusieurs arbres et têtes d'autres plantes dans un vallon, au haut duquel l'on voit une route qui tourne. Une montagne sur la droite, plusieurs masses de montagnes, dans le lointain, terminent ce tableau éclairé par un soleil couchant. L'on y admirera cette vapeur aérienne que Both a possédée à l'égal de Claude, et cette touche fine et spirituelle jointe à une harmonie séduisante.]] réalisée par Jean Both, dit Both d'Italie, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 1100 fl. [32]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Homme vu de trois quarts, portant ses cheveux, vêtu de noir, un collet blanc rabattu. Il est de grandeur naturelle, vu en buste. Ce tableau où Champagne rivalise avec les plus grands maîtres par son admirable imitation de la nature, ne laisse rien à desirer. (Ph. de Champagne)|Le Portrait d'un Homme vu de trois quarts, portant ses cheveux, vêtu de noir, un collet blanc rabattu. Il est de grandeur naturelle, vu en buste. Ce tableau où Champagne rivalise avec les plus grands maîtres par son admirable imitation de la nature, ne laisse rien à desirer.]] réalisée par Ph. de Champagne, vendue par Villers, achetée par Bonnemaison au prix de 1200 fl. [33]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Port où l'on remarque, sur la gauche, un ancien Tombeau, de forme pyramidale ; une fontain, placée sur le devant, où l'on voit un homme par le dos qui puise de l'eau ; à droite sur un bateau de transport où on charge différens ballots qui sont sur le bord du rivage, ainsi que six personnages qui semblent attendre ; de l'autre côté de l'eau, de belles montagnes et des villes bâties sur le plateau, et dans un ton vaporeux et éloigné. Ce tableau de son beau faire d'Italie est du plus grand intérêt. (Jean Asselyn)|La Vue d'un Port où l'on remarque, sur la gauche, un ancien Tombeau, de forme pyramidale ; une fontain, placée sur le devant, où l'on voit un homme par le dos qui puise de l'eau ; à droite sur un bateau de transport où on charge différens ballots qui sont sur le bord du rivage, ainsi que six personnages qui semblent attendre ; de l'autre côté de l'eau, de belles montagnes et des villes bâties sur le plateau, et dans un ton vaporeux et éloigné. Ce tableau de son beau faire d'Italie est du plus grand intérêt.]] réalisée par Jean Asselyn, vendue par Villers, achetée par Hazard au prix de 601 fl. [34]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, enrichi sur le devant de différens bestiaux en repos près d'un tronc d'arbre dépouillé de ses feuilles, et dans l'étendue du devant du tableau, trois figures, dont une jeune fille assise tenant un pissenlit en graines, qu'elle se dispose à souffler, tandis qu'un jeune pâtre semble lui dire : Je t'en ratisse ; et un autre en demi-teinte, qui semble sourire. Des fabriques et de hautes montagnes terminent ce beau tableau, qui montre combien cet habile maître sait varier son rare talent. (M. Demarne)|Un Paysage, enrichi sur le devant de différens bestiaux en repos près d'un tronc d'arbre dépouillé de ses feuilles, et dans l'étendue du devant du tableau, trois figures, dont une jeune fille assise tenant un pissenlit en graines, qu'elle se dispose à souffler, tandis qu'un jeune pâtre semble lui dire : Je t'en ratisse ; et un autre en demi-teinte, qui semble sourire. Des fabriques et de hautes montagnes terminent ce beau tableau, qui montre combien cet habile maître sait varier son rare talent.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Villers, achetée par Royer au prix de 780 fl. [38]
  • 1812.03.31/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme brune, vue par le dos, assise, et vêtue de blanc, occupée à passer son schall devant un écran à glace, dans lequel elle est vue de face ; elle est en pied, de petite proportion, assise sur un ployant, recouvert d'une draperie jaune. Ce joli et agréable tableau ne peut qu'ajouter à la réputation de madame Villers. (Mme Villers)|Une jeune Femme brune, vue par le dos, assise, et vêtue de blanc, occupée à passer son schall devant un écran à glace, dans lequel elle est vue de face ; elle est en pied, de petite proportion, assise sur un ployant, recouvert d'une draperie jaune. Ce joli et agréable tableau ne peut qu'ajouter à la réputation de madame Villers.]] réalisée par Mme Villers, vendue par Villers, achetée par Firmin Didot au prix de 400 fl. [39]