Ventes d'œuvres le 1812.04.01

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  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ couronné d'épines, tenant le roseau, et présenté au peuple. Composition de quatre figures vues à mi-corps. Ce fin et précieux tableau ne laisse rien à desirer sous tous les rapports de l'art : une composition sage et vraie, des expressions justes et variées ; une couleur forte et transparante, un faire large et facile sont les qualités que l'on trouve réunies dans ce tableau de la plus grande rareté. Il est dans une magnifique bordure de bronze à quatre ornemens, dorée au mat, de 5 p. et demi de profil. (Annibal Carache)|Le Christ couronné d'épines, tenant le roseau, et présenté au peuple. Composition de quatre figures vues à mi-corps. Ce fin et précieux tableau ne laisse rien à desirer sous tous les rapports de l'art : une composition sage et vraie, des expressions justes et variées ; une couleur forte et transparante, un faire large et facile sont les qualités que l'on trouve réunies dans ce tableau de la plus grande rareté. Il est dans une magnifique bordure de bronze à quatre ornemens, dorée au mat, de 5 p. et demi de profil.]] réalisée par Annibal Carache, vendue par Villers, achetée par Bernardeau au prix de 870 fl. [4]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux enrichis de Ruines, de divers Monumens composés ; l'un enrichi de dix figures, et l'autre de huit. Ces deux Tableaux, de la plus belle manière de J. P., sont propres à lui assurer une réputation immortelle. Aussi reste-t-il le Raphaël de ce genre. (Jean-Paul Pannini)|Deux Tableaux enrichis de Ruines, de divers Monumens composés ; l'un enrichi de dix figures, et l'autre de huit. Ces deux Tableaux, de la plus belle manière de J. P., sont propres à lui assurer une réputation immortelle. Aussi reste-t-il le Raphaël de ce genre.]] réalisée par Jean-Paul Pannini, vendue par Villers, achetée par Chaise au prix de 701 fl. [8]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'une grande Cuisine ; dans le milieu, à terre, et sur le premier plan, deux li`evres et quatre cerfs qu'un jeune cuisinier se dispose à dépouiller ; il est tourné vers un jeune homme debout à qui il semble parler. Ce jeune homme tient, sur son épaule gauche, son bâton où est suspendu un lièvre ; plus loin, entre eux deux, se voit une porte ouverte, et une jeune servante qui entre, tenant, de la main droite, un plat, et de la gauche, une cruche ; sur la droite, un billot et un couperet ; au-dessus, dans le haut, une vieille femme regarde de sa chambre, par une fenêtre, ce qui se passe dans la cuisine. Le fond est occupé par une grande cheminée où sur quatre broches rôtissent différentes viandes de boucherie et des volailles, qu'un homme, vue par le dos, est occupé à arroser, tandis qu'un autre homme semble lui parler. La gauche offre, sur le premier plan, des canards, des perdrix, divers oiseaux, des asperges,etc. ; plus, sur une table, un quartier de veau, un aloyau au-dessus. Un cuisinier, assis dans une espèce de comptoir, s'occupe à piquer une volaille ; un gigot et une poitrine de mouton se voient accrochés contre la muraille où est attaché un croc d'où pendent un dindon, un canard et deux pigeons. Ce tableau classique, et l'un des chefs-d'oeuvre de ce maître, offre des figures de 13 p. de proportion, et nous montre à quel point ila su varier les tons argentins, et l'esprit de sa touche riche et brillante. Ce qui nous fait regarder ce tableau comme un de ses ouvrages le plus marquant, et digne des premières collections de l'Europe. (David Teniers)|L'Intérieur d'une grande Cuisine ; dans le milieu, à terre, et sur le premier plan, deux li`evres et quatre cerfs qu'un jeune cuisinier se dispose à dépouiller ; il est tourné vers un jeune homme debout à qui il semble parler. Ce jeune homme tient, sur son épaule gauche, son bâton où est suspendu un lièvre ; plus loin, entre eux deux, se voit une porte ouverte, et une jeune servante qui entre, tenant, de la main droite, un plat, et de la gauche, une cruche ; sur la droite, un billot et un couperet ; au-dessus, dans le haut, une vieille femme regarde de sa chambre, par une fenêtre, ce qui se passe dans la cuisine. Le fond est occupé par une grande cheminée où sur quatre broches rôtissent différentes viandes de boucherie et des volailles, qu'un homme, vue par le dos, est occupé à arroser, tandis qu'un autre homme semble lui parler. La gauche offre, sur le premier plan, des canards, des perdrix, divers oiseaux, des asperges,etc. ; plus, sur une table, un quartier de veau, un aloyau au-dessus. Un cuisinier, assis dans une espèce de comptoir, s'occupe à piquer une volaille ; un gigot et une poitrine de mouton se voient accrochés contre la muraille où est attaché un croc d'où pendent un dindon, un canard et deux pigeons. Ce tableau classique, et l'un des chefs-d'oeuvre de ce maître, offre des figures de 13 p. de proportion, et nous montre à quel point ila su varier les tons argentins, et l'esprit de sa touche riche et brillante. Ce qui nous fait regarder ce tableau comme un de ses ouvrages le plus marquant, et digne des premières collections de l'Europe.]] réalisée par David Teniers, vendue par Villers au prix de 15,000 fl. [9]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche Paysage où l'on remarque sur le devant un chasseur qui semble parler à une jeune fille ; derrière eux, une haie de plusieurs saules vigoureux qui se détachent sur une ferme placé au haut d'une éminence, d'où deux pâtres conduisent un troupeau de douze vaches et boeufs qui se disposent à traverser un gué. Ce tableau, exécuté dans le premier faire de ce maître, est digne de Rubens, sous tous les rapports. (Van Uden)|Un riche Paysage où l'on remarque sur le devant un chasseur qui semble parler à une jeune fille ; derrière eux, une haie de plusieurs saules vigoureux qui se détachent sur une ferme placé au haut d'une éminence, d'où deux pâtres conduisent un troupeau de douze vaches et boeufs qui se disposent à traverser un gué. Ce tableau, exécuté dans le premier faire de ce maître, est digne de Rubens, sous tous les rapports.]] réalisée par Van Uden, vendue par Villers, achetée par le Duc Dalberg au prix de 265 fl. [11]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau : on remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied, avec des faucons et des chiens, et plus loin, un cavalier et une femme à cheval, précédés et suivis de valets et de chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carrosse attelé de six chevaux remplissent cette route, qui traverse le tableau. L'on voit aussi, sur la droite, une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur et des blanchisseuses ; diverses maisons environnées d'arbres. Plus loin, un pont de huit arches conduit à un village considérable. Au-dela, de grandes parties de terrain, coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages, qui portent leur ombre sur diverses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Ce chef-d'oeuvre de l'art est regardé par nous comme un de ces ouvrages de première classe, où le talent de la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection. Il provient de notre vente d'avril 1811. (P. Koninck)|La Vue d'un vaste pays de la Hollande, prise à vue d'oiseau : on remarque sur le devant un chemin où passe un valet de pied, avec des faucons et des chiens, et plus loin, un cavalier et une femme à cheval, précédés et suivis de valets et de chiens. D'autres voyageurs, chasseurs, et un carrosse attelé de six chevaux remplissent cette route, qui traverse le tableau. L'on voit aussi, sur la droite, une rivière au bord de laquelle sont un pêcheur et des blanchisseuses ; diverses maisons environnées d'arbres. Plus loin, un pont de huit arches conduit à un village considérable. Au-dela, de grandes parties de terrain, coupées de rivières, vont à perte de vue le long des dunes et des montagnes. Un ciel brillant est obscurci par des nuages, qui portent leur ombre sur diverses parties, et donnent aux parties éclairées tout le vif et le lumineux du soleil. Ce chef-d'oeuvre de l'art est regardé par nous comme un de ces ouvrages de première classe, où le talent de la couleur et la vérité sont portés au plus haut degré de perfection. Il provient de notre vente d'avril 1811.]] réalisée par P. Koninck, vendue par [[[Lerouge]]], achetée par Francillon au prix de 2001 fl. [12]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme dans l'intérieur de son appartement, à sa toilette, éclairée par une croisée ouverte ; sur le devant d'un fauteuil l'on voit un manteau rouge. Ce joli tableau, des plus piquans, est digne, sous tous les rapports, de Rembrandt, maître de l'artiste. (Ferdinand Bol)|Une femme dans l'intérieur de son appartement, à sa toilette, éclairée par une croisée ouverte ; sur le devant d'un fauteuil l'on voit un manteau rouge. Ce joli tableau, des plus piquans, est digne, sous tous les rapports, de Rembrandt, maître de l'artiste.]] réalisée par Ferdinand Bol, vendue par Villers, achetée par Bernardeau au prix de 190 fl. [13]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille debout, à sa toilette, dans l'intérieur de sa chambre à coucher. Elle est occupée à ajuster son corsage jaune, liseré de noir, et vêtue d'une jupe rose brodée en or ; derrière elle, une jeune suivante tient un plat, une aiguière et une serviette. A droite, et sur le devant, une chaise couverte en velours cramoisi se détache sur une table de toilette couverte d'un tapis sur lequel est un miroir, une boîte, une brosse, un peigne, et une sonnette. Le fond est occupé par un lit quarré de couleur feuille-morte. Cette composition, de deux jeunes et jolies femmes, est exécutée avec cette imitation fidèle de la nature, cette richesse de couleur, et cette harmonie qui font rechercher les rares productions de ce maître. (Gérard Terburgh)|Une jeune fille debout, à sa toilette, dans l'intérieur de sa chambre à coucher. Elle est occupée à ajuster son corsage jaune, liseré de noir, et vêtue d'une jupe rose brodée en or ; derrière elle, une jeune suivante tient un plat, une aiguière et une serviette. A droite, et sur le devant, une chaise couverte en velours cramoisi se détache sur une table de toilette couverte d'un tapis sur lequel est un miroir, une boîte, une brosse, un peigne, et une sonnette. Le fond est occupé par un lit quarré de couleur feuille-morte. Cette composition, de deux jeunes et jolies femmes, est exécutée avec cette imitation fidèle de la nature, cette richesse de couleur, et cette harmonie qui font rechercher les rares productions de ce maître.]] réalisée par Gérard Terburgh, vendue par Villers, achetée par Bernardeau au prix de 2400 fl. [14]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph reconnu par ses frères, composition de vingt-trois figures. Ce tableau, l'une des plus riches et plus belles compositions de ce maître, dont il paraît avoir été le plus satisfait, se trouve très-bien gravé en grand par lui-même dans son oeuvre. Ce maître a justement été appelé le Raphaël de la Hollande. Son génie exquis, sans qu'il soit sorti de la Hollande, l'a élevé au rang des plus grands maîtres de l'art. (Gérard de Lairesse)|Joseph reconnu par ses frères, composition de vingt-trois figures. Ce tableau, l'une des plus riches et plus belles compositions de ce maître, dont il paraît avoir été le plus satisfait, se trouve très-bien gravé en grand par lui-même dans son oeuvre. Ce maître a justement été appelé le Raphaël de la Hollande. Son génie exquis, sans qu'il soit sorti de la Hollande, l'a élevé au rang des plus grands maîtres de l'art.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par Villers, achetée par Roland Place du Musé au prix de 795 fl. [15]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage. L'on voit, sur des masses de roches élevées, une maison entourée d'arbres et d'arbustes ; dans le bas un torrent tombe en cascade à travers des roches ; de l'autre côté, un terrain montueux coupé de chemins, où l'on remarque quelques moutons et pâtres ; un champ de blé, deux maisons, et des masses d'arbres se détachent sur un ciel brillant et léger. Ce tableau d'un maître dont tous les ouvrages sont marqués au coin du grand talent, est d'un effet piquant et d'une touche variée. (Jacques Ruysdall)|Un Paysage. L'on voit, sur des masses de roches élevées, une maison entourée d'arbres et d'arbustes ; dans le bas un torrent tombe en cascade à travers des roches ; de l'autre côté, un terrain montueux coupé de chemins, où l'on remarque quelques moutons et pâtres ; un champ de blé, deux maisons, et des masses d'arbres se détachent sur un ciel brillant et léger. Ce tableau d'un maître dont tous les ouvrages sont marqués au coin du grand talent, est d'un effet piquant et d'une touche variée.]] réalisée par Jacques Ruysdall, vendue par Villers, achetée par Perignon au prix de 1001 fl. [16]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montueux et sablonneux, traversé dans les vallons, d'une rivière qui serpente. L'on remarque, sur le premier plan, deux figures de baigneurs pres d'un pont de bois que traverse à pied un paysan vu par le dos. Plus loin, au bas d'un monticule, une femme tenant un enfant, tandis qu'un autre est endormi auprès d'elle. Près le bord de la rivière, un cavalier monte sur un cheval blanc, le fait boire, ainsi qu'un autre bai que conduit un garçon d'écurie ; plus loin, en demi-teinte, un pêcheur debout. Dix autres figures placées sur différens plans enrichissent cette composition, ainsi que plusieurs arbres et quelques masures. Ce tableau d'un ton argentin, peut être admiré comme étant l'un des ouvrages le plus précieux, et le plus parfait sorti du pinceau de Phil. Wouwermans. Il a fait l'ornement des plus belles collections de France, et se trouve gravé dans le volume du cabinet de Choiseul. (Ph. Wouwermans)|Un Paysage montueux et sablonneux, traversé dans les vallons, d'une rivière qui serpente. L'on remarque, sur le premier plan, deux figures de baigneurs pres d'un pont de bois que traverse à pied un paysan vu par le dos. Plus loin, au bas d'un monticule, une femme tenant un enfant, tandis qu'un autre est endormi auprès d'elle. Près le bord de la rivière, un cavalier monte sur un cheval blanc, le fait boire, ainsi qu'un autre bai que conduit un garçon d'écurie ; plus loin, en demi-teinte, un pêcheur debout. Dix autres figures placées sur différens plans enrichissent cette composition, ainsi que plusieurs arbres et quelques masures. Ce tableau d'un ton argentin, peut être admiré comme étant l'un des ouvrages le plus précieux, et le plus parfait sorti du pinceau de Phil. Wouwermans. Il a fait l'ornement des plus belles collections de France, et se trouve gravé dans le volume du cabinet de Choiseul.]] réalisée par Ph. Wouwermans, vendue par Villers au prix de 5000 fl. [17]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage représentant des montagnes et corniches des environs de Gênes. Le premier plan offre un pâtre faisant traverser une petite rivière à cinq vaches dont une blanche ; auprès d'eux sont une chèvre, et deux chiens dont un à la nage. Au-dessus est une femme montée sur un âne, et qui semble parler à deux pâtres. Plus loin, vers le bas de la montagne, un pâtre monte sur son âne, et conduit deux vaches. Sur un plan plus élevé, l'on remarque un voyageur gravissant une montagne rapide, dont la cime est surmontée par une masse de rochers groupés avec plusieurs pins sous lesquels on voit un mouletier ; un pont de bois traverse la rivière. Plus loin, sur le plateau d'une montagne, on voit une tour élevée, et différens bâtimens. Ce tableau, d'une composition pittoresque et neuve, est aussi de l'effet le plus vif et le plus piquant. On ne peut se lasser d'en admirer la touche facile et brillante qui met le plus grand charme dans cette rare et belle production. (Nicolas Berghem)|Un Paysage représentant des montagnes et corniches des environs de Gênes. Le premier plan offre un pâtre faisant traverser une petite rivière à cinq vaches dont une blanche ; auprès d'eux sont une chèvre, et deux chiens dont un à la nage. Au-dessus est une femme montée sur un âne, et qui semble parler à deux pâtres. Plus loin, vers le bas de la montagne, un pâtre monte sur son âne, et conduit deux vaches. Sur un plan plus élevé, l'on remarque un voyageur gravissant une montagne rapide, dont la cime est surmontée par une masse de rochers groupés avec plusieurs pins sous lesquels on voit un mouletier ; un pont de bois traverse la rivière. Plus loin, sur le plateau d'une montagne, on voit une tour élevée, et différens bâtimens. Ce tableau, d'une composition pittoresque et neuve, est aussi de l'effet le plus vif et le plus piquant. On ne peut se lasser d'en admirer la touche facile et brillante qui met le plus grand charme dans cette rare et belle production.]] réalisée par Nicolas Berghem, vendue par Villers au prix de 6000 fl. [18]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Dehors d'une porte de Ville et Routes de Campagnes, enrichis de vingt-neuf figures diverses, où l'on voit, en devamt, sur le premier plan, un homme vêtu en chemise, prêt à lancer sa boule sur un jeu de quilles, que deux hommes regardent. Plus loin, un homme vêtu de noir, s'arrête pour voir le coup ; près de lui, et en avant, est un marchand, à qui une femme assise, tenant sur elle son enfant, montre des personnages assis sur l'herbe, fumant leurs pipes, et semblant jaser ensemble. Ce tableau, piquant d'effet, et d'une belle harmonie, doit être regardé comme un des plus beaux ouvrages de ce maître. (Jean Stéen)|Les Dehors d'une porte de Ville et Routes de Campagnes, enrichis de vingt-neuf figures diverses, où l'on voit, en devamt, sur le premier plan, un homme vêtu en chemise, prêt à lancer sa boule sur un jeu de quilles, que deux hommes regardent. Plus loin, un homme vêtu de noir, s'arrête pour voir le coup ; près de lui, et en avant, est un marchand, à qui une femme assise, tenant sur elle son enfant, montre des personnages assis sur l'herbe, fumant leurs pipes, et semblant jaser ensemble. Ce tableau, piquant d'effet, et d'une belle harmonie, doit être regardé comme un des plus beaux ouvrages de ce maître.]] réalisée par Jean Stéen, vendue par Villers, achetée par Le Breton au prix de 580 fl. [20]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Chemin, et sur la gauche, l'entré d'un parc. L'on remarque, à droite, sur le devant, deux pélerins, l'un debout, allant demander l'aumône à un cavalier, vu par le dos, et à d'autres personnages qui sortent du parc, tandis qu'un palefrenier tient un cheval blanc par la bride ; plus, un valet de chien concourt à la richesse de ce tableau, qui est du plus beau faire des deux maîtres, et un de leurs capitaux. (Moucheron)|La Vue d'un Chemin, et sur la gauche, l'entré d'un parc. L'on remarque, à droite, sur le devant, deux pélerins, l'un debout, allant demander l'aumône à un cavalier, vu par le dos, et à d'autres personnages qui sortent du parc, tandis qu'un palefrenier tient un cheval blanc par la bride ; plus, un valet de chien concourt à la richesse de ce tableau, qui est du plus beau faire des deux maîtres, et un de leurs capitaux.]] réalisée par Moucheron, vendue par Villers, achetée par Felix au prix de 1200 fl. [21]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Portrait d'Homme, vu à mi-corps, vêtu de noir, la tête tournée de trois quarts, portant cheveux plats, et une calotte sur la tête. Il tient sa main droite sur la poitrine, et de l'autre une orange ; le fond est occupé par une grande étendue de pays. Parmi tous les ouvrages classiques et précieux de ce maître, nous n'hésiterons pas à placer celui-ci au rang d'un de ses plus beaux. (Ph. de Champagne)|Un Portrait d'Homme, vu à mi-corps, vêtu de noir, la tête tournée de trois quarts, portant cheveux plats, et une calotte sur la tête. Il tient sa main droite sur la poitrine, et de l'autre une orange ; le fond est occupé par une grande étendue de pays. Parmi tous les ouvrages classiques et précieux de ce maître, nous n'hésiterons pas à placer celui-ci au rang d'un de ses plus beaux.]] réalisée par Ph. de Champagne, vendue par Villers, achetée par Lebrun au prix de 1600 fl. [22]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet admirable Tableau offre Sainte-Marguerite représentée de bout, et vue en face, regardant le Dragon qu'elle tient sous son pied gauche, après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche avec un manteau bleu, bordé d'un galou d'or qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large. Son bras droit est nu, portant une crucifix. Il n'était permis qu'à Van der Wef de réusir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte-Marguerite inspire ! et avec quel art le peintre a joint, au caractère de modestie qui lui convient, une grace presque céleste ! Une admirable fonte de couleur donne à cette production le rang le plus distingué : nous ajouterons que les morceaux classiques de cet artiste sont de toute rareté, et du plus haut prix. Voyez les Catalogues de Blondel, de Gagny Tolozan, n. 14 de ce dernier. (Adrien van der Wef)|Cet admirable Tableau offre Sainte-Marguerite représentée de bout, et vue en face, regardant le Dragon qu'elle tient sous son pied gauche, après l'avoir terrassé. Elle est couverte d'une tunique blanche avec un manteau bleu, bordé d'un galou d'or qui lui forme une seconde draperie de l'effet le plus large. Son bras droit est nu, portant une crucifix. Il n'était permis qu'à Van der Wef de réusir à intéresser dans un sujet aussi simple. Quel intérêt Sainte-Marguerite inspire ! et avec quel art le peintre a joint, au caractère de modestie qui lui convient, une grace presque céleste ! Une admirable fonte de couleur donne à cette production le rang le plus distingué : nous ajouterons que les morceaux classiques de cet artiste sont de toute rareté, et du plus haut prix. Voyez les Catalogues de Blondel, de Gagny Tolozan, n. 14 de ce dernier.]] réalisée par Adrien van der Wef, vendue par Villers, achetée par Roland Place du Musé au prix de 2880 fl. [23]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur d'un Corps-de-Garde enrichi de dix figures, dont six de femmes. Le milieu offre un officier qui fume, tandis qu'une femme debout derrière lui appuie sa main sur son épaule ; les autres jouent auprès d'une table. Ce tableau, d'un ton fin et brillant, est un des plus beaux connus de ce maître. (Jean Leduc)|L'Intérieur d'un Corps-de-Garde enrichi de dix figures, dont six de femmes. Le milieu offre un officier qui fume, tandis qu'une femme debout derrière lui appuie sa main sur son épaule ; les autres jouent auprès d'une table. Ce tableau, d'un ton fin et brillant, est un des plus beaux connus de ce maître.]] réalisée par Jean Leduc, vendue par Villers, achetée par Royer au prix de 501 fl. [24]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Madame de la Vallière pinçant de la harpe, accompagnée d'un enfant assis à ses pieds, pinçant de la guitare ; une table couverte d'un tapis de Turquie, un rideau retroussé et autres accessoires terminés par un fond de paysage. Ce tableau curieux, sous différens rapports, est un des plus agréables de ce maître. (C. Netscher)|Madame de la Vallière pinçant de la harpe, accompagnée d'un enfant assis à ses pieds, pinçant de la guitare ; une table couverte d'un tapis de Turquie, un rideau retroussé et autres accessoires terminés par un fond de paysage. Ce tableau curieux, sous différens rapports, est un des plus agréables de ce maître.]] réalisée par C. Netscher, vendue par Villers, achetée par Le Breton au prix de 199 fl. [26]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un jeune Homme, vu en pied, de grandeur naturelle, tête de face, portant ses cheveux tombant sur un large collet. Il est vêtu d'une veste à manches-crevées, et d'une culotte ; le tout de satin noir attaché avec une touffe de ruban rouge, ainsi que ses bas. Ce tableau d'un faire facile, rappelle les ouvrages de Vandyck. (Keneller)|Le Portrait d'un jeune Homme, vu en pied, de grandeur naturelle, tête de face, portant ses cheveux tombant sur un large collet. Il est vêtu d'une veste à manches-crevées, et d'une culotte ; le tout de satin noir attaché avec une touffe de ruban rouge, ainsi que ses bas. Ce tableau d'un faire facile, rappelle les ouvrages de Vandyck.]] réalisée par Keneller, vendue par Villers, achetée par Hazard au prix de 46.5 fl. [27]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un Grand Chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, plusieurs personnages, au nombre de seize ; trois chevaux ; et, plus loin, un chariot de poste. Un paysage de goût, éclairé par les rayons de soleil, donne à ce tableau tout le piquant d'un Isaac Ostade, auquel il a toujours été donné. (N. Rombout)|La Vue d'un Grand Chemin où l'on voit, près de la porte d'une auberge, plusieurs personnages, au nombre de seize ; trois chevaux ; et, plus loin, un chariot de poste. Un paysage de goût, éclairé par les rayons de soleil, donne à ce tableau tout le piquant d'un Isaac Ostade, auquel il a toujours été donné.]] réalisée par N. Rombout, vendue par Villers. [28]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage vu des environs de Genève. On remarque, sur le devant du chemin, une voiture à quatre roues, attelée de deux boeufs, dans laquelle est le conducteur et une femme. Cette route un peu tortueuse conduit à des maisons situées dans le vallon, et dont on voit les toitures. Quatre masses de montagnes se détachent, dans le lointain, les unes sur les autres. Sur le devant, à droite, une ruine de petite chapelle de Madone, et des masses d'arbres. La gauche est occupée par un grand arbre élevé, et des habitations. Ce tableau, rempli d'effet et d'harmonie, est aussi d'un dessin correct, d'une touche fine, digne des plus habiles maîtres. Nous prions les amateurs d'attacher un oeil attentif sur cette production, dont le talent supérieur mérite d'être connu. (M. Sopper, de Genève)|Un Paysage vu des environs de Genève. On remarque, sur le devant du chemin, une voiture à quatre roues, attelée de deux boeufs, dans laquelle est le conducteur et une femme. Cette route un peu tortueuse conduit à des maisons situées dans le vallon, et dont on voit les toitures. Quatre masses de montagnes se détachent, dans le lointain, les unes sur les autres. Sur le devant, à droite, une ruine de petite chapelle de Madone, et des masses d'arbres. La gauche est occupée par un grand arbre élevé, et des habitations. Ce tableau, rempli d'effet et d'harmonie, est aussi d'un dessin correct, d'une touche fine, digne des plus habiles maîtres. Nous prions les amateurs d'attacher un oeil attentif sur cette production, dont le talent supérieur mérite d'être connu.]] réalisée par M. Sopper, de Genève, vendue par Villers, achetée par Albouy au prix de 275 fl. [29]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Famille de Paysans à la porte de leur maison, où l'on voit une vieille femme, ainsi qu'une fille, et une petite fille qui fait de la dentelle ; plus loin un jeune garçon faisant un fagot pour le charger sur un âne dont le maître est auprès. En tout six figures. (Le Nain)|Une Famille de Paysans à la porte de leur maison, où l'on voit une vieille femme, ainsi qu'une fille, et une petite fille qui fait de la dentelle ; plus loin un jeune garçon faisant un fagot pour le charger sur un âne dont le maître est auprès. En tout six figures.]] réalisée par Le Nain, vendue par Villers, achetée par Chaise au prix de 415 fl. [30]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Antoine prêchant aux Poissons ; plus loin on remarque la surprise d'un grand nombre de spectateurs. La droite offre une chaîne de montagnes baignée par la mer, sur laquelle on voit plusieurs vaisseaux ; sur la gauche une ruine et la statue de la Vierge. Très-beau tableau où ce maître s'est plu à imiter Salvator Rosa. (Pierre Patel)|Saint Antoine prêchant aux Poissons ; plus loin on remarque la surprise d'un grand nombre de spectateurs. La droite offre une chaîne de montagnes baignée par la mer, sur laquelle on voit plusieurs vaisseaux ; sur la gauche une ruine et la statue de la Vierge. Très-beau tableau où ce maître s'est plu à imiter Salvator Rosa.]] réalisée par Pierre Patel, vendue par Villers, achetée par Chaise au prix de 161 fl. [31]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Massacre des Innocens. Vaste composition de cinquante-quatre figures dont l'aspect pittoresque forme des groupes riches et du plus grand intérêt. On ne peut s'empêcher d'admirer la fécondité du génie de ce maître. Tableau capital et classique pour une collection française. (Sébastien Bourdon)|Le Massacre des Innocens. Vaste composition de cinquante-quatre figures dont l'aspect pittoresque forme des groupes riches et du plus grand intérêt. On ne peut s'empêcher d'admirer la fécondité du génie de ce maître. Tableau capital et classique pour une collection française.]] réalisée par Sébastien Bourdon, vendue par Villers, achetée par Constantin au prix de 500 fl. [34]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'esquisse, ou première Pensée du célèbre tableau de Brutus après avoir condamné ses fils à mort. Cette esquisse, qui offre une pensée profonde, est aussi d'un bel effet, et d'une couleur riche et vigoureuse. Les grands travaux auxquels cet artiste s'est toujours livré rendront ce morceau précieux pour les amateurs. Peint sur papier collé sur toile. (M. le Chevalier David)|L'esquisse, ou première Pensée du célèbre tableau de Brutus après avoir condamné ses fils à mort. Cette esquisse, qui offre une pensée profonde, est aussi d'un bel effet, et d'une couleur riche et vigoureuse. Les grands travaux auxquels cet artiste s'est toujours livré rendront ce morceau précieux pour les amateurs. Peint sur papier collé sur toile.]] réalisée par M. le Chevalier David, vendue par Villers, achetée par Constantin au prix de 400 fl. [37]
  • 1812.04.01/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage où l'on remarque, à gauche, une fontaine avec une grande auge circulaire, à l'entour de laquelle sont divers personnages qui viennent faire boire leurs bestiaux. Sur le premier plan, à droite, un jeune berger assis au pied d'un grand arbre élevé. Il est environné d'un troupeau de 18 moutons, chèvres et génisses ; au-dessus, un lointain frais, où l'on voit une rivière qui circule sur un chemin ; un pâtre conduit différents bestiaux. Ce charmant tableau ne peut que multiplier les justes éloges que mérite cet habile artiste, dont les ouvrages ornent déja les premières galeries de l'Europe. (M. Demarne)|Un Paysage où l'on remarque, à gauche, une fontaine avec une grande auge circulaire, à l'entour de laquelle sont divers personnages qui viennent faire boire leurs bestiaux. Sur le premier plan, à droite, un jeune berger assis au pied d'un grand arbre élevé. Il est environné d'un troupeau de 18 moutons, chèvres et génisses ; au-dessus, un lointain frais, où l'on voit une rivière qui circule sur un chemin ; un pâtre conduit différents bestiaux. Ce charmant tableau ne peut que multiplier les justes éloges que mérite cet habile artiste, dont les ouvrages ornent déja les premières galeries de l'Europe.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Villers, achetée par Coquille au prix de 580 fl. [39]