Ventes d'œuvres le 1812.10.27

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  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les adieux de la Vierge à sainte Elizabeth, sa cousine, en présence de saint Joseph et de saint Zacharie. On est tout étonné de rencontrer à côté de ces anciens personnages, une jeune femme costumée à la manière des Vénitiennes du dernier siècle. Oublions cet anachronisme, et disons que Van-Baelen se montre ici avec les qualités qui distinguent les meilleurs élèves de Rubens (Van-Baelen (Henry))|Les adieux de la Vierge à sainte Elizabeth, sa cousine, en présence de saint Joseph et de saint Zacharie. On est tout étonné de rencontrer à côté de ces anciens personnages, une jeune femme costumée à la manière des Vénitiennes du dernier siècle. Oublions cet anachronisme, et disons que Van-Baelen se montre ici avec les qualités qui distinguent les meilleurs élèves de Rubens]] réalisée par Van-Baelen (Henry), vendue par Samson, achetée par Hazard jeune au prix de 38 fl. [2]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enfant Jésus assis sur les genoux de sainte Anne, la Vierge et sainte Elisabeth. Tous les Bassan sont fameux dans la peinture à raison de l'excellence de leur coloris ; mais François est après Jacques, son père, celui dont on estime le plus les ouvrages (Bassan (François))|L'enfant Jésus assis sur les genoux de sainte Anne, la Vierge et sainte Elisabeth. Tous les Bassan sont fameux dans la peinture à raison de l'excellence de leur coloris ; mais François est après Jacques, son père, celui dont on estime le plus les ouvrages]] réalisée par Bassan (François), vendue par Samson, achetée par Billaudel au prix de 80.1 fl. [3]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Descamps nous dit que V.-Bent, élève de P. Wouwermans et de Vandevelde, ressemble à ces deux maîtres par la composition, la touche et la couleur. C'est une erreur grossière, et l'on en commettra souvent de pareilles, tant qu'on n'aura pas la précaution de juger soi-même des choses avant que d'en parler. V.-Bent n'a imité que Berghem ; c'est ce qu'attestent tous ceux de ses tableaux que nous avons vus depuis quelques années ; et ses imitations montrent quelquefois tant d'esprit et de facilité, que leur seul défaut est de trop approcher de leurs modèles. Dans le tableau de Bent, qui nous a portés à faire cette remarque, on voit des personnes de qualité revenant de la chasse, un homme appuyé contre un arbre et un bouvier conduisant un taureau (Vander-Bent (Jean))|Descamps nous dit que V.-Bent, élève de P. Wouwermans et de Vandevelde, ressemble à ces deux maîtres par la composition, la touche et la couleur. C'est une erreur grossière, et l'on en commettra souvent de pareilles, tant qu'on n'aura pas la précaution de juger soi-même des choses avant que d'en parler. V.-Bent n'a imité que Berghem ; c'est ce qu'attestent tous ceux de ses tableaux que nous avons vus depuis quelques années ; et ses imitations montrent quelquefois tant d'esprit et de facilité, que leur seul défaut est de trop approcher de leurs modèles. Dans le tableau de Bent, qui nous a portés à faire cette remarque, on voit des personnes de qualité revenant de la chasse, un homme appuyé contre un arbre et un bouvier conduisant un taureau]] réalisée par Vander-Bent (Jean), vendue par Samson au prix de 48 fl. [5]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit troupeau de vaches et de moutons derrière lesquels on aperçoit une jeune fille, leur gardienne, lavant un morceau de linge à une fontaine. Depuis quelque tems les ouvrages de ce maître augmentent considérablement de prix. C'est une justice qu'on aurait dû leur rendre plutôt, puisqu'il en est beaucoup où le travail du pinceau ne le cède presqu'en rien au faire si admiré de Vandevelde (Van-Bergen (Thierry))|Un petit troupeau de vaches et de moutons derrière lesquels on aperçoit une jeune fille, leur gardienne, lavant un morceau de linge à une fontaine. Depuis quelque tems les ouvrages de ce maître augmentent considérablement de prix. C'est une justice qu'on aurait dû leur rendre plutôt, puisqu'il en est beaucoup où le travail du pinceau ne le cède presqu'en rien au faire si admiré de Vandevelde]] réalisée par Van-Bergen (Thierry), vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 70 fl. [8]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un port de mer. Sur le devant sont trois turcs causant ensemble, un marin puissant de l'eau à une fontaine, et un muletier qui charge des bêtes de somme. Des fortifications dominent et défendent le port, dont plusieurs vaisseaux viennent de sortir (Van-Bloemen (Pierre))|La vue d'un port de mer. Sur le devant sont trois turcs causant ensemble, un marin puissant de l'eau à une fontaine, et un muletier qui charge des bêtes de somme. Des fortifications dominent et défendent le port, dont plusieurs vaisseaux viennent de sortir]] réalisée par Van-Bloemen (Pierre), vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 23 fl. [11]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'une couleur forte, d'un pinceau large et de ce style que les Italiens ont appelé Poussinesque. Quelques personnes prennent ce tableau pour un Guaspre : cette erreur lui vaut une éloge (Van-Bloemen (Jean-François) plus connu sous le nom d'Horisonti)|Un paysage d'une couleur forte, d'un pinceau large et de ce style que les Italiens ont appelé Poussinesque. Quelques personnes prennent ce tableau pour un Guaspre : cette erreur lui vaut une éloge]] réalisée par Van-Bloemen (Jean-François) plus connu sous le nom d'Horisonti, vendue par Samson au prix de 29 fl. [13]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus et l'Amour, sujet agréable et de l'espèce de ceux que l'auteur aimait à traiter. Du vivant de Boucher, on louait avec exagération tous ses ouvrages ; maintenant on est tombé dans un excès contraire, on les blâme beaucoup trop ; car s'il ne convient à aucun peintre d'y chercher des exemples à suivre, du moins n'est-il pas faux de dire qu'ils ont un certain charme, montrent beaucoup de facilité, du génie même, et trouvèrent autrefois un imitateur dans le célèbre chef de l'école actuelle. En un mot, Boucher eut un style à lui ; c'est quelque chose (Boucher (François))|Vénus et l'Amour, sujet agréable et de l'espèce de ceux que l'auteur aimait à traiter. Du vivant de Boucher, on louait avec exagération tous ses ouvrages ; maintenant on est tombé dans un excès contraire, on les blâme beaucoup trop ; car s'il ne convient à aucun peintre d'y chercher des exemples à suivre, du moins n'est-il pas faux de dire qu'ils ont un certain charme, montrent beaucoup de facilité, du génie même, et trouvèrent autrefois un imitateur dans le célèbre chef de l'école actuelle. En un mot, Boucher eut un style à lui ; c'est quelque chose]] réalisée par Boucher (François), vendue par Samson, achetée par Laval au prix de 52.5 fl. [16]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des Pêcheurs ont étalé sur le rivage, à peu de distance de la mer, maintes raies et maints cabillauds, que des marchands de marée sont prèts d'acheter ; plusieurs barques sont échouées sur la plage, d'autres vont atterir ; tout annonce un retour de la pêche (Bouth (Pierre))|Des Pêcheurs ont étalé sur le rivage, à peu de distance de la mer, maintes raies et maints cabillauds, que des marchands de marée sont prèts d'acheter ; plusieurs barques sont échouées sur la plage, d'autres vont atterir ; tout annonce un retour de la pêche]] réalisée par Bouth (Pierre), vendue par Samson au prix de 24.5 fl. [20]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'enlèvement d'Europe. Trompée par la douceur et la beauté du taureau qui s'est couché près d'elle et semble provoquer ses caresses, la trop confiante fille d'Agénor, vient d'orner d'une guirlande de fleurs le col de cet animal prèt à la ravir, et déjà elle se dispose à s'asseoir sur son dos. A son exemple, ses compagnes forment des colliers de fleurs pour en décorer les plus beaux boeufs du troupeau qu'elles gardent (Carré (Michel))|L'enlèvement d'Europe. Trompée par la douceur et la beauté du taureau qui s'est couché près d'elle et semble provoquer ses caresses, la trop confiante fille d'Agénor, vient d'orner d'une guirlande de fleurs le col de cet animal prèt à la ravir, et déjà elle se dispose à s'asseoir sur son dos. A son exemple, ses compagnes forment des colliers de fleurs pour en décorer les plus beaux boeufs du troupeau qu'elles gardent]] réalisée par Carré (Michel), vendue par Samson, achetée par Hirlande ene au prix de 50 fl. [30]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le fils de Marie attaché sur la croix et tout couvert de sang, vient enfin de succomber à ses longues souffrances ; mais sa triste mère et l'apôtre saint Jean paraissent en douter encore ; tous deux, malgré leur douleur, fixent attentivement Jésus et cherchent sur son visage un dernier de vie. La Madeleine qu'aucun espoir ne soutient plus, verse un torrent de larmes et embrasse les pieds du Christ. A quelque distance sont les trois Maries qui, ne pouvant supporter la vue d'un spectacle aussi déchirant, s'en sont éloignées, sans parvenir toutefois à écarter la douleur qui les accable. Cependant les soldats jouent aux dés la robe de l'homme dieu, et leur capitaine n'a pas encore cessé de l'insulter. Ce serait un soin superflu que d'entreprendre de détailler les beautés de ce tableau, d'ailleurs nous pourrions les affaiblir en voulant les décrire (Champagne (Philippe de))|Le fils de Marie attaché sur la croix et tout couvert de sang, vient enfin de succomber à ses longues souffrances ; mais sa triste mère et l'apôtre saint Jean paraissent en douter encore ; tous deux, malgré leur douleur, fixent attentivement Jésus et cherchent sur son visage un dernier de vie. La Madeleine qu'aucun espoir ne soutient plus, verse un torrent de larmes et embrasse les pieds du Christ. A quelque distance sont les trois Maries qui, ne pouvant supporter la vue d'un spectacle aussi déchirant, s'en sont éloignées, sans parvenir toutefois à écarter la douleur qui les accable. Cependant les soldats jouent aux dés la robe de l'homme dieu, et leur capitaine n'a pas encore cessé de l'insulter. Ce serait un soin superflu que d'entreprendre de détailler les beautés de ce tableau, d'ailleurs nous pourrions les affaiblir en voulant les décrire]] réalisée par Champagne (Philippe de), vendue par Samson, achetée par Delivri au prix de 600 fl. [32]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jupiter sous la figure de Diane, séduit la nymphe Calisto. Cupidon, dont le plaisir est de blesser tous les coeurs, décoche contre les deux amans un des traits de son carquois, tandis qu'un autre Amour prête malicieusement l'oreille à leur entretien. Rien de plus agréable que les deux principales figures de ce tableau, elles one de la noblesse, sont bien dessinées, ajustées avec goût et rappellent un des beaux momens de l'école française (Colombel)|Jupiter sous la figure de Diane, séduit la nymphe Calisto. Cupidon, dont le plaisir est de blesser tous les coeurs, décoche contre les deux amans un des traits de son carquois, tandis qu'un autre Amour prête malicieusement l'oreille à leur entretien. Rien de plus agréable que les deux principales figures de ce tableau, elles one de la noblesse, sont bien dessinées, ajustées avec goût et rappellent un des beaux momens de l'école française]] réalisée par Colombel, vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 35 fl. [33]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grave personnage, présentant à une dame des roses qu'il vient de cueillir. Sont-ce deux époux ? c'est ce que semble expliquer les deux enfans et la gouvernante qui se promènent plus loin ; c'est encore ce que disent aussi clairement, et l'air d'indifférence de la dame, et la manière peu gracieuse avec laquelle le galant présente son hommage. Le fond du tableau, peint par Huysmans, représente la vue d'un parc (Coques (Gonzales))|Un grave personnage, présentant à une dame des roses qu'il vient de cueillir. Sont-ce deux époux ? c'est ce que semble expliquer les deux enfans et la gouvernante qui se promènent plus loin ; c'est encore ce que disent aussi clairement, et l'air d'indifférence de la dame, et la manière peu gracieuse avec laquelle le galant présente son hommage. Le fond du tableau, peint par Huysmans, représente la vue d'un parc]] réalisée par Coques (Gonzales), vendue par Samson, achetée par Cornillon au prix de 125 fl. [34]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Armide, assise sur un dragon aîlé qui l'enlève dans les airs, opère d'un coup de sa baguette enchantée l'entière destruction d'un palais qu'elle abhore, depuis que dédaignée, trahie par Renaud, elle a vu cet ingrat la fuir pour jamais ; et tandis que des monstres affreux exécutent les volontés de la menaçante magicienne, on voit les amours qui s'envolent à la hâte et pleins d'épouvante (Coypel (Charles))|Armide, assise sur un dragon aîlé qui l'enlève dans les airs, opère d'un coup de sa baguette enchantée l'entière destruction d'un palais qu'elle abhore, depuis que dédaignée, trahie par Renaud, elle a vu cet ingrat la fuir pour jamais ; et tandis que des monstres affreux exécutent les volontés de la menaçante magicienne, on voit les amours qui s'envolent à la hâte et pleins d'épouvante]] réalisée par Coypel (Charles), vendue par Samson, achetée par Constantin au prix de 26 fl. [35]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les dunes de Schevelingen, vues du côté de la mer, et dans un moment où des pêcheurs y sont occupés, les uns, de la vente du poisson, les autres, de la mise à flot de leur barque. Bois. Aucun écrivain français n'a fait mention de Dubels, et cependant ses meilleures productions sont fort estimées et chèrement payées en Hollande ; on le regarde même en ce pays, comme celui des peintres qui a le mieux rendu ces flots légers qui, pendant le flux et reflux, s'élancent successivement sur les plages unies, et s'y déploient, pour ainsi dire, en nappes de cristal (Dubels (H.))|Les dunes de Schevelingen, vues du côté de la mer, et dans un moment où des pêcheurs y sont occupés, les uns, de la vente du poisson, les autres, de la mise à flot de leur barque. Bois. Aucun écrivain français n'a fait mention de Dubels, et cependant ses meilleures productions sont fort estimées et chèrement payées en Hollande ; on le regarde même en ce pays, comme celui des peintres qui a le mieux rendu ces flots légers qui, pendant le flux et reflux, s'élancent successivement sur les plages unies, et s'y déploient, pour ainsi dire, en nappes de cristal]] réalisée par Dubels (H.), vendue par Samson au prix de 250 fl. [39]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus disant à ses disciples : Laissez là ces enfans, et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume du ciel est pour ceux qui leur ressemblent. Eliger, élève de G. Lairesse ne finissait ses ouvrages ni comme son maître, ni comme G. Hoet ; mais sa manière large annonce une main singulièrement familiarisée avec le maniement du pinceau (Eliger (Otmar))|Jésus disant à ses disciples : Laissez là ces enfans, et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume du ciel est pour ceux qui leur ressemblent. Eliger, élève de G. Lairesse ne finissait ses ouvrages ni comme son maître, ni comme G. Hoet ; mais sa manière large annonce une main singulièrement familiarisée avec le maniement du pinceau]] réalisée par Eliger (Otmar), vendue par Samson, achetée par Davale au prix de 20 fl. [40]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux personnages, homme et femme, assis à l'entrée du jardin. L'exactitude du costume, la simplicité des poses, les airs de tête, tout enfin n'indique ici que des portraits ; mais ils sont d'une vérité frappante, et placés sur un fond historié (Graet (Bernard))|Deux personnages, homme et femme, assis à l'entrée du jardin. L'exactitude du costume, la simplicité des poses, les airs de tête, tout enfin n'indique ici que des portraits ; mais ils sont d'une vérité frappante, et placés sur un fond historié]] réalisée par Graet (Bernard), vendue par Samson au prix de 82 fl. [42]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres portraits historiés. Partout où Grif a peint du gibier mort, il se fait remarquer par sa touche aisée, et surtout par un genre qui lui est particulier. Il n'est guère moins aisé de reconnaître Rysbrack, quoique la manière dont il a traité le paysage approche de celle de Francisque ; mais, soit que l'auteur des deux figures nous soit inconnu, soit qu'en les peignant il se soit éloigné de son genre ordinaire, il ne nous a pas été possible de le deviner (Grif)|Deux autres portraits historiés. Partout où Grif a peint du gibier mort, il se fait remarquer par sa touche aisée, et surtout par un genre qui lui est particulier. Il n'est guère moins aisé de reconnaître Rysbrack, quoique la manière dont il a traité le paysage approche de celle de Francisque ; mais, soit que l'auteur des deux figures nous soit inconnu, soit qu'en les peignant il se soit éloigné de son genre ordinaire, il ne nous a pas été possible de le deviner]] réalisée par Grif, vendue par Samson au prix de 40.5 fl. [43]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On voit dans la couleur de ce paysage que l'artiste a voulu peindre une soirée d'automne, dans sa composition, un de ces sites que présentent à chaque pas les chemins pratiqués dans les montagnes des Alpes, et dans son exécution, cette assurance de pinceau qui n'appartient qu'aux grands maîtres ; dans les figures, on admire avec quel art Lingelback savait accorder sa couleur et sa touche avec celles de tous les peintres qui l'employaient (Hakkert (Jean))|On voit dans la couleur de ce paysage que l'artiste a voulu peindre une soirée d'automne, dans sa composition, un de ces sites que présentent à chaque pas les chemins pratiqués dans les montagnes des Alpes, et dans son exécution, cette assurance de pinceau qui n'appartient qu'aux grands maîtres ; dans les figures, on admire avec quel art Lingelback savait accorder sa couleur et sa touche avec celles de tous les peintres qui l'employaient]] réalisée par Hakkert (Jean), vendue par Samson, achetée par Hazard au prix de 94 fl. [44]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Salomon debout sur les degrés de son trône, reçoit affectueusement Nicausis, reine de Saba, qui vient lui rendre hommage comme au plus juste des hommes, et lui faire des présens dignes du plus magnifique des monarques ; un nombreux cortège suit la reine et entre par deux portes de marbre dans le palais du souverain d'Israël (Hoet (Gérard))|Salomon debout sur les degrés de son trône, reçoit affectueusement Nicausis, reine de Saba, qui vient lui rendre hommage comme au plus juste des hommes, et lui faire des présens dignes du plus magnifique des monarques ; un nombreux cortège suit la reine et entre par deux portes de marbre dans le palais du souverain d'Israël]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par Samson, achetée par Piere au prix de 200 fl. [48]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mort de Didon, touchant épisode de l'Énéide. Notre peintre, fidèle traducteur de Virgile, n'a rien oublié des particularités qu'il était au pouvoir de son art de fixer sur la toile, et le moment qu'il a choisi est celui où la fondatrice de Carthage, après s'être percé le sein, expire entre les bras d'Élise, sa soeur, en levant un dernier regard vers le ciel. Au-dessus la tête de cette malheureuse reine, apparaît Iris qui lui coupe le cheveu destiné au ciseau de la parque. La douleur, la consternation, le désespoir règnent autour du bûcher, et troublent l'âme de tous les sujets de Didon. Toile. Hoet, il est facile d'en juger par ces trois tableaux, avait du génie, de l'érudition, un coloris agréable et le pinceau le plus suave (Hoet (Gérard))|La mort de Didon, touchant épisode de l'Énéide. Notre peintre, fidèle traducteur de Virgile, n'a rien oublié des particularités qu'il était au pouvoir de son art de fixer sur la toile, et le moment qu'il a choisi est celui où la fondatrice de Carthage, après s'être percé le sein, expire entre les bras d'Élise, sa soeur, en levant un dernier regard vers le ciel. Au-dessus la tête de cette malheureuse reine, apparaît Iris qui lui coupe le cheveu destiné au ciseau de la parque. La douleur, la consternation, le désespoir règnent autour du bûcher, et troublent l'âme de tous les sujets de Didon. Toile. Hoet, il est facile d'en juger par ces trois tableaux, avait du génie, de l'érudition, un coloris agréable et le pinceau le plus suave]] réalisée par Hoet (Gérard), vendue par Samson au prix de 101 fl. [49]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un choc de cavalerie. Des deux côtés une valeur française anime les combattans. L'audace porte ceux-ci à se précipiter l'un contre l'autre ; ceux-là attendent de pied-ferme leur ennemi ; d'autres, renversés par terre, souffrent moins des coups qu'ils ont reçus que de la rage de n'en pouvoir plus porter (De Hont)|Un choc de cavalerie. Des deux côtés une valeur française anime les combattans. L'audace porte ceux-ci à se précipiter l'un contre l'autre ; ceux-là attendent de pied-ferme leur ennemi ; d'autres, renversés par terre, souffrent moins des coups qu'ils ont reçus que de la rage de n'en pouvoir plus porter]] réalisée par De Hont, vendue par Samson au prix de 80 fl. [52]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bergers d'Arcadie. Plusieurs jeunes garçons et filles sont arrêtés près d'un tombeau et l'un d'eux, la tête ornée d'une couronne, considère attentivement les caractères dont un second lui explique le sens. Les autres ont l'esprit tout occupé de ce qu'ils entendent. Cette composition se ressent de l'érudition des Lairesse et de leur goût pour la poésie (Lairesse (Jean))|Les bergers d'Arcadie. Plusieurs jeunes garçons et filles sont arrêtés près d'un tombeau et l'un d'eux, la tête ornée d'une couronne, considère attentivement les caractères dont un second lui explique le sens. Les autres ont l'esprit tout occupé de ce qu'ils entendent. Cette composition se ressent de l'érudition des Lairesse et de leur goût pour la poésie]] réalisée par Lairesse (Jean), vendue par Samson au prix de 40 fl. [57]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dont le devant est orné de figures et d'animaux peints par Casanove. Une large rivière compose le second plan de ce tableau et le traverse tout entier ; au-delà sont situés, l'un près de l'autre, un moulin et une vieille tour, derrière lesquels s'élève une côté gauche ; à droite, il s'étend jusqu'à des montagnes qui se perdent dans la vapeur et prennent la teinte de l'hórison. Quiconque aime en peinture la dégradation des plans, des tons doux, de l'harmonie, verra ce petit tableau avec plaisir, quel qu'en soit l'auteur (Lantara (Attribué à))|Un paysage dont le devant est orné de figures et d'animaux peints par Casanove. Une large rivière compose le second plan de ce tableau et le traverse tout entier ; au-delà sont situés, l'un près de l'autre, un moulin et une vieille tour, derrière lesquels s'élève une côté gauche ; à droite, il s'étend jusqu'à des montagnes qui se perdent dans la vapeur et prennent la teinte de l'hórison. Quiconque aime en peinture la dégradation des plans, des tons doux, de l'harmonie, verra ce petit tableau avec plaisir, quel qu'en soit l'auteur]] réalisée par Lantara (Attribué à), vendue par Samson, achetée par Justa au prix de 92 fl. [58]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre intérieur de cabaret, où deux amateurs de bière et de fumée de tabac, sont tête à tête l'un avec l'autre. Ici, K. Molnaer, est sorti, non de son genre, car il n'a peint que de pareils sujets, mais de sa manière de faire, pour imiter celle de David Teniers (Molnaer (Klaas))|Autre intérieur de cabaret, où deux amateurs de bière et de fumée de tabac, sont tête à tête l'un avec l'autre. Ici, K. Molnaer, est sorti, non de son genre, car il n'a peint que de pareils sujets, mais de sa manière de faire, pour imiter celle de David Teniers]] réalisée par Molnaer (Klaas), vendue par Samson, achetée par Montigneul au prix de 21 fl. [64]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cybèle assise sur un lion et entourée des arts ; celui de l'agriculture est représenté par Cérès qui s'entretient avec sa mère, et par le dieu Pan, près duquel est une corne d'abondance pleine de fruits. Les arts libéraux sont figurés par deux petits génies et quelques attributs de peinture, etc. (Lemoine (François))|Cybèle assise sur un lion et entourée des arts ; celui de l'agriculture est représenté par Cérès qui s'entretient avec sa mère, et par le dieu Pan, près duquel est une corne d'abondance pleine de fruits. Les arts libéraux sont figurés par deux petits génies et quelques attributs de peinture, etc.]] réalisée par Lemoine (François), vendue par Samson au prix de 45 fl. [65]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des fleurs dans un vase d'albâtre, garni d'ornemens dorés et posé sur un entablement de pierre. On aime dans les tableaux de van-Huysum, de Mignon, et de plusieurs autres peintres Hollandais, cette exécution délicate et recherchée, cette fonte de couleurs, cet extrême fini qui cachent les moyens de l'art pour tromper plus sûrement nos yeux. Dans les tableaux de notre peintre, il faut admirer une marche toute opposée ; sa touchée est heurtée, chacun de ses coups de pinceau est resté distinct, sa facilité étonne, en un mot, son faire est celui de l'homme de génie, de l'homme toujours guidé par l'enthousiasme (Monoyer (Jean-Baptiste) nommé communément Baptiste)|Des fleurs dans un vase d'albâtre, garni d'ornemens dorés et posé sur un entablement de pierre. On aime dans les tableaux de van-Huysum, de Mignon, et de plusieurs autres peintres Hollandais, cette exécution délicate et recherchée, cette fonte de couleurs, cet extrême fini qui cachent les moyens de l'art pour tromper plus sûrement nos yeux. Dans les tableaux de notre peintre, il faut admirer une marche toute opposée ; sa touchée est heurtée, chacun de ses coups de pinceau est resté distinct, sa facilité étonne, en un mot, son faire est celui de l'homme de génie, de l'homme toujours guidé par l'enthousiasme]] réalisée par Monoyer (Jean-Baptiste) nommé communément Baptiste, vendue par Samson au prix de 38 fl. [66]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'intérieur d'une ville hollandaise. Des édifices écroulés, une quantité de gens occupés à travailler, des malades ou des blessés qu'on s'empresse de secourir, sont autant d'indices qui font entendre que cet endroit vient d'être le théâtre de quelque désastre affreux. Peut-être l'auteur a-t-il voulu retracer les suites de l'incendie qui, en 1536, dévora une partie de la ville de Delft, sa patrie (Vander-Poel)|Vue de l'intérieur d'une ville hollandaise. Des édifices écroulés, une quantité de gens occupés à travailler, des malades ou des blessés qu'on s'empresse de secourir, sont autant d'indices qui font entendre que cet endroit vient d'être le théâtre de quelque désastre affreux. Peut-être l'auteur a-t-il voulu retracer les suites de l'incendie qui, en 1536, dévora une partie de la ville de Delft, sa patrie]] réalisée par Vander-Poel, vendue par Samson au prix de 100 fl. [68]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La déesse des amours assise sur un trône, reçoit de Bacchus, de Pan et de Cérès, les prémices des fruits auxquels chacun d'eux préside. Des enfans aîlés voltigent en l'air, ce sont sans doute les jeux et les ris qui, selon les poëtes, accompagnent toujours Vénus. Ce tableau parle assez bien en sa faveur, pour qu'il nous semble superflu de le vanter (Poelemburg (Cornille))|La déesse des amours assise sur un trône, reçoit de Bacchus, de Pan et de Cérès, les prémices des fruits auxquels chacun d'eux préside. Des enfans aîlés voltigent en l'air, ce sont sans doute les jeux et les ris qui, selon les poëtes, accompagnent toujours Vénus. Ce tableau parle assez bien en sa faveur, pour qu'il nous semble superflu de le vanter]] réalisée par Poelemburg (Cornille), vendue par Samson au prix de 200 fl. [69]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les critiques qui, dans les productions des arts, ne cherchent que des défauts à blâmer, reprocheront à ce paysage-ci sa couleur : elle est vigoureuse et même noirâtre, nous en convenons ; mais, outre qu'il n'est rien d'indifférent de la main des grands peintres, ce tableau est encore une preuve évidente du goût avec lequel Ruysdael a su dessiner les arbres et rendre la piquante variété de leur branchage (Ruisdael (Jacques))|Les critiques qui, dans les productions des arts, ne cherchent que des défauts à blâmer, reprocheront à ce paysage-ci sa couleur : elle est vigoureuse et même noirâtre, nous en convenons ; mais, outre qu'il n'est rien d'indifférent de la main des grands peintres, ce tableau est encore une preuve évidente du goût avec lequel Ruysdael a su dessiner les arbres et rendre la piquante variété de leur branchage]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Samson, achetée par Montigneul au prix de 80 fl. [71]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un buveur dont le regard troublé annonce l'ivresse. D'une main, il tient sa pipe, dans l'autre, est un réchaud, et devant lui, sur un tabouret triangulaire, la cruche qu'il vient de casser. On voit plus loin deux joueurs de carte et la servante du cabaret qui s'est arrêtée pour les regarder (Sart (Cornille du))|Un buveur dont le regard troublé annonce l'ivresse. D'une main, il tient sa pipe, dans l'autre, est un réchaud, et devant lui, sur un tabouret triangulaire, la cruche qu'il vient de casser. On voit plus loin deux joueurs de carte et la servante du cabaret qui s'est arrêtée pour les regarder]] réalisée par Sart (Cornille du), vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 120 fl. [72]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le paysage que nous disons de G. Schellinks a été ci-devant attribué à Karel Dujardin, et sans doute il est digne d'un aussi grand nom ; mais, pour en porter un plus modeste, en a-t-il moins de mérite et de droit à l'attention des connaisseurs. Quoique ce maître eût le talent de finir quant il le voulait, et qu'alors sa touche eût beaucoup de rapport avec celle de Dujardin, cependant on le distingue facilement à sa couleur un peu sombre, à son feuiller moins nettement touché, à ses figures dont la tête, quelquefois large, est toujours pochée de noir (Schellinks (Guillaume))|Le paysage que nous disons de G. Schellinks a été ci-devant attribué à Karel Dujardin, et sans doute il est digne d'un aussi grand nom ; mais, pour en porter un plus modeste, en a-t-il moins de mérite et de droit à l'attention des connaisseurs. Quoique ce maître eût le talent de finir quant il le voulait, et qu'alors sa touche eût beaucoup de rapport avec celle de Dujardin, cependant on le distingue facilement à sa couleur un peu sombre, à son feuiller moins nettement touché, à ses figures dont la tête, quelquefois large, est toujours pochée de noir]] réalisée par Schellinks (Guillaume), vendue par Samson au prix de 32 fl. [74]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Céphale, aidé d'un esclave, souteint Procris qu'il a blessée à mort d'un coup de dard qu'il avait cru lancer contre une bête fauve. La peau du renard étendue sur l'inforrunée, est une sorte de licence poétique, par laquelle Jean Sens a voulu caractériser l'époux de Procris. On sait que Céphale est celui qui entreprit de faire la chasse au monstreux renard envoyé par Thémis pour désoler les campagnes de Thèbes (Sens (Jean))|Céphale, aidé d'un esclave, souteint Procris qu'il a blessée à mort d'un coup de dard qu'il avait cru lancer contre une bête fauve. La peau du renard étendue sur l'inforrunée, est une sorte de licence poétique, par laquelle Jean Sens a voulu caractériser l'époux de Procris. On sait que Céphale est celui qui entreprit de faire la chasse au monstreux renard envoyé par Thémis pour désoler les campagnes de Thèbes]] réalisée par Sens (Jean), vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 24 fl. [77]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un choeur de jeunes filles rangées au pied de la statue de Saturne, et portant des gerbes de blé, des corbeilles ou des vases, vient offrir à ce Dieu les prémices des moissons ; un grand prêtre, les bras élevés, semble invoquer la divinité et la prier de recevoir favorablement les dons qui lui sont offerts ; quelques hommes, plongés dans l'ivresse, occupent le devant de la scène où se passe cette cérémonie. Suivant la fable, c'était à Cérès que se faisait cette espèce d'offrande ; mais Spoede a supposé vraisemblablement qu'elle n'était pas moins due à Saturne, qui le premier avait enseigné l'agriculture aux hommes (Spoede (J.J.))|Un choeur de jeunes filles rangées au pied de la statue de Saturne, et portant des gerbes de blé, des corbeilles ou des vases, vient offrir à ce Dieu les prémices des moissons ; un grand prêtre, les bras élevés, semble invoquer la divinité et la prier de recevoir favorablement les dons qui lui sont offerts ; quelques hommes, plongés dans l'ivresse, occupent le devant de la scène où se passe cette cérémonie. Suivant la fable, c'était à Cérès que se faisait cette espèce d'offrande ; mais Spoede a supposé vraisemblablement qu'elle n'était pas moins due à Saturne, qui le premier avait enseigné l'agriculture aux hommes]] réalisée par Spoede (J.J.), vendue par Samson, achetée par Pierre au prix de 23 fl. [80]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le fils de Marie recevant dans l'humble lieu qui l'a vu naître, les offrandes et les hommages des rois. La composition de ce sujet si souvent répété, n'offrant ici aucune variété piquante, nous nous bornerons à faire remarquer une certaine énergie de pinceau et de coloris qui pourvent que l'auteur avait étudié en Italie. En effet, Tassel fut élève du Guide, selon les renseignemens que nous ont donnés sur sa vie quelques personnes de Langres, ville où il naquit vers le milieu du seizième siècle, et dans laquelle il occupa une place de magistrat ; mais sans doute avant que d'entrer dans l'école du peintre bolonais, il avait déjà passé quelque tems dans celle de Simon Vouet, et en avait pris la manière. Tassel ne cultiva pas seulement la peinture, il fut encore sculpteur et architecte (Tassel (Richard))|Le fils de Marie recevant dans l'humble lieu qui l'a vu naître, les offrandes et les hommages des rois. La composition de ce sujet si souvent répété, n'offrant ici aucune variété piquante, nous nous bornerons à faire remarquer une certaine énergie de pinceau et de coloris qui pourvent que l'auteur avait étudié en Italie. En effet, Tassel fut élève du Guide, selon les renseignemens que nous ont donnés sur sa vie quelques personnes de Langres, ville où il naquit vers le milieu du seizième siècle, et dans laquelle il occupa une place de magistrat ; mais sans doute avant que d'entrer dans l'école du peintre bolonais, il avait déjà passé quelque tems dans celle de Simon Vouet, et en avait pris la manière. Tassel ne cultiva pas seulement la peinture, il fut encore sculpteur et architecte]] réalisée par Tassel (Richard), vendue par Samson au prix de 76 fl. [84]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Loth dans l'ivresse, reçoit les caresses de la plus jeune de ses filles ; l'aînée tient le vase et la coupe qui servent d'intermède à leurs amours. Dans le lointain, on aperçoit Sodôme et la femme de Loth, changée en statue de sel (Terwesten (Mathieu))|Loth dans l'ivresse, reçoit les caresses de la plus jeune de ses filles ; l'aînée tient le vase et la coupe qui servent d'intermède à leurs amours. Dans le lointain, on aperçoit Sodôme et la femme de Loth, changée en statue de sel]] réalisée par Terwesten (Mathieu), vendue par Samson, achetée par Justa au prix de 52 fl. [86]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des paysans assis au tour d'une table dans l'intérieur d'un estaminet. Tilborch a excellé dans cette espèce de sujets, soit par l'air de gaîté qu'il a répandu, soit par les poses sans contraintes, les expressions naïves, les caractères variés qu'il y a introduits, soit enfin, par la vérité et la force de sa couleur (Van-Tilborgh (Gilles))|Des paysans assis au tour d'une table dans l'intérieur d'un estaminet. Tilborch a excellé dans cette espèce de sujets, soit par l'air de gaîté qu'il a répandu, soit par les poses sans contraintes, les expressions naïves, les caractères variés qu'il y a introduits, soit enfin, par la vérité et la force de sa couleur]] réalisée par Van-Tilborgh (Gilles), vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 30 fl. [87]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme en déshabillé hollandais, et tenant un livre ouvert dans lequel elle fait remarquer un passage des écrits du savant J. Vos, autrement dit Vossius, écrivain hollandais. Toile. On considère la peinture comme une espéce de magie ; en effet, la figure dont nous venons de parler, ne tient point à la toile ; le velours, la batiste, l'hermine dont elle est vêtue trompent nos yeux, et les siens sonts pleins de vie. Un autre tableau qui donne la plus haute idée des talens de J. Van-Loo, c'est celui si vanté et si peu connu, que Porporati a gravé sous le titre de Coucher à l'italienne. A peine cité par Dargenville, et tout à fait ignoré de Descamps, le nom de Jacques Van-Loo doit à cette gravure les fondemens d'une réputation que M. le Brun a, le premier, pris soin de consolider dans sa galerie des peintres flamands, hollandais et allemands (1). (1) On se souviendra sans doute, que le tableau que nous venons de décrire a été vendu publiquement, une fois 1,200 fr., une autre fois 720 fr. (Van-Loo (Jacques))|Une femme en déshabillé hollandais, et tenant un livre ouvert dans lequel elle fait remarquer un passage des écrits du savant J. Vos, autrement dit Vossius, écrivain hollandais. Toile. On considère la peinture comme une espéce de magie ; en effet, la figure dont nous venons de parler, ne tient point à la toile ; le velours, la batiste, l'hermine dont elle est vêtue trompent nos yeux, et les siens sonts pleins de vie. Un autre tableau qui donne la plus haute idée des talens de J. Van-Loo, c'est celui si vanté et si peu connu, que Porporati a gravé sous le titre de Coucher à l'italienne. A peine cité par Dargenville, et tout à fait ignoré de Descamps, le nom de Jacques Van-Loo doit à cette gravure les fondemens d'une réputation que M. le Brun a, le premier, pris soin de consolider dans sa galerie des peintres flamands, hollandais et allemands (1). (1) On se souviendra sans doute, que le tableau que nous venons de décrire a été vendu publiquement, une fois 1,200 fr., une autre fois 720 fr.]] réalisée par Van-Loo (Jacques), vendue par Samson. [90]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Combat sanglant entre deux corps de cavalerie, dont l'un, soutenu par une compagnie de fantassins est encore animé par les sons guerriers de la trompette, des cimbales et du tambour. Toutefois sa fureur n'ébranle point le parti contraire, l'opiniâtreté répond à l'opiniâtreté, les coups aux coups, et déja de part et d'autre plus d'un brave a mordu la poussière. Outre que l'auteur a bien entendu l'ensemble de son sujet, il en a de plus rendu les détails en peintre qui avait vécu dans les camps et suivi les armées (Verschuring (Henry))|Combat sanglant entre deux corps de cavalerie, dont l'un, soutenu par une compagnie de fantassins est encore animé par les sons guerriers de la trompette, des cimbales et du tambour. Toutefois sa fureur n'ébranle point le parti contraire, l'opiniâtreté répond à l'opiniâtreté, les coups aux coups, et déja de part et d'autre plus d'un brave a mordu la poussière. Outre que l'auteur a bien entendu l'ensemble de son sujet, il en a de plus rendu les détails en peintre qui avait vécu dans les camps et suivi les armées]] réalisée par Verschuring (Henry), vendue par Samson au prix de 49 fl. [95]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Allégorie sur les vanités de la vie. Une jeune femme vêtue à l'antique tient dans ses bras un grand vase d'or ; à ses pieds sont d'autres vases d'or et d'argent dont l'un est rempli de pièces de monnaie, de coliers de perles, et autres choses précieuses. Peu touché de ces richesses, un enfant exprime leur fragilité par celle des bulles de savon qu'il s'amuse à faire. Ce tableau est en tout de la meilleure manière de Vouet, et la figure principale a de l'élégance (Vouet (Simon))|Allégorie sur les vanités de la vie. Une jeune femme vêtue à l'antique tient dans ses bras un grand vase d'or ; à ses pieds sont d'autres vases d'or et d'argent dont l'un est rempli de pièces de monnaie, de coliers de perles, et autres choses précieuses. Peu touché de ces richesses, un enfant exprime leur fragilité par celle des bulles de savon qu'il s'amuse à faire. Ce tableau est en tout de la meilleure manière de Vouet, et la figure principale a de l'élégance]] réalisée par Vouet (Simon), vendue par Samson, achetée par Deniers au prix de 30.1 fl. [96]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage vu au soleil couchant. Une grande harmonie, une couleur vigoureuse et chaude, des détails largement peints, telles sont les qualités de cette production de l'un des meilleurs paysagistes Hollandais. Les figures dont elle est ornée sont dues au pinceau de Lingelback (Vynantz (Jean))|Un paysage vu au soleil couchant. Une grande harmonie, une couleur vigoureuse et chaude, des détails largement peints, telles sont les qualités de cette production de l'un des meilleurs paysagistes Hollandais. Les figures dont elle est ornée sont dues au pinceau de Lingelback]] réalisée par Vynantz (Jean), vendue par Samson, achetée par Hazard jeune au prix de 290 fl. [97]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme occupé à traire une vache ; plusieurs autres animaux, chèvres et moutons, sont près de lui. Wolfert chercha particulièrement la manière d'Albert Kuyp. Il ne faut le confondre ni avec Artus Wolfarts, peintre d'histoire, natif d'Anvers, ni avec Mathieu Wulfraat, hollandais, dont les tableaux sont dans le style des Netscher. Descamps parle de ces deux derniers, mais il ne spécifie point leur manière (Wolfert)|Un homme occupé à traire une vache ; plusieurs autres animaux, chèvres et moutons, sont près de lui. Wolfert chercha particulièrement la manière d'Albert Kuyp. Il ne faut le confondre ni avec Artus Wolfarts, peintre d'histoire, natif d'Anvers, ni avec Mathieu Wulfraat, hollandais, dont les tableaux sont dans le style des Netscher. Descamps parle de ces deux derniers, mais il ne spécifie point leur manière]] réalisée par Wolfert, vendue par Samson, achetée par Montigneul au prix de 48 fl. [98]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des militaires arrêtés devant la tente d'un cantinier ; l'un deux, descendu de son cheval, se permet avec la servante qui leur verse à boire, une de ces libertés qui sont plus que cavalières, c'est-à-dire, qu'il lui passe la main dans le corset (Ecole de Wouwermans)|Des militaires arrêtés devant la tente d'un cantinier ; l'un deux, descendu de son cheval, se permet avec la servante qui leur verse à boire, une de ces libertés qui sont plus que cavalières, c'est-à-dire, qu'il lui passe la main dans le corset]] réalisée par Ecole de Wouwermans, vendue par Samson, achetée par Irlande au prix de 75.5 fl. [100]
  • 1812.10.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bacchus, dit la mythologie, mît la couronne d'Ariane au nombre des constellations. C'est vraisemblablement une des circonstances de cette fable que l'artiste à voulu rendre. Le dieu du vin, debout près de sa nouvelle maîtresse, tient un thyrse de la main gauche, et dans sa droite qu'il élève, la couronne déjà changée en étoiles, qu'il va fixer au firmament. Tant de gloire touche la fille de Minos, et l'on comprend qu'elle en remercie tendrement Bacchus. Là, sont des bacchantes et des satyres qui, pour célébrer cet évènement, remplissent l'air du bruit de leurs instrumens (Ecole de Castelli)|Bacchus, dit la mythologie, mît la couronne d'Ariane au nombre des constellations. C'est vraisemblablement une des circonstances de cette fable que l'artiste à voulu rendre. Le dieu du vin, debout près de sa nouvelle maîtresse, tient un thyrse de la main gauche, et dans sa droite qu'il élève, la couronne déjà changée en étoiles, qu'il va fixer au firmament. Tant de gloire touche la fille de Minos, et l'on comprend qu'elle en remercie tendrement Bacchus. Là, sont des bacchantes et des satyres qui, pour célébrer cet évènement, remplissent l'air du bruit de leurs instrumens]] réalisée par Ecole de Castelli, vendue par Samson au prix de 18.5 fl. [108]