Ventes d'œuvres le 1813.02.04

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  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux : l'un représente deux jeunes femmes, dont une assise, faisant la lecture d'une brochure ; l'autre debout, placée devant, paraît l'écouter attentivement. L'autre représente une jeune demoiselle, vue debout et de côté, jouant du cistre en présence d'un jeune officier qui est assis derrière une table couverte d'un tapis de Turquie sur lequel est un livre de musique ouvert. Ces deux charmans tableaux, de la composition la plus heureuse, sont aussi d'une couleur harmonieuse et d'un effet piquant. (Mademoiselle Gérard)|Deux tableaux : l'un représente deux jeunes femmes, dont une assise, faisant la lecture d'une brochure ; l'autre debout, placée devant, paraît l'écouter attentivement. L'autre représente une jeune demoiselle, vue debout et de côté, jouant du cistre en présence d'un jeune officier qui est assis derrière une table couverte d'un tapis de Turquie sur lequel est un livre de musique ouvert. Ces deux charmans tableaux, de la composition la plus heureuse, sont aussi d'une couleur harmonieuse et d'un effet piquant.]] réalisée par Mademoiselle Gérard, vendue par [[[Baron de Bouillac]]]. [4]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ulysse et Néoptolême, fils d'Achille, enlevant à Philoctecte les flêches d'Hercule. Ce tableau capital fut exécuté à Rome pour milord Bristal, je l'acquis des héritiers. On y admire une très-belle composition, un dessin grand et correct, de belles expressions, une couleur et une exécution qui ne laissent rien à désirer. Ce bel ouvrage, l'un des plus capitaux de cet artiste, est propre à décorer un beau salon ou une galerie. Sa grandeur nous prive de le faire transporter, mais il sera visible chez M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n. 4, pour ceux qui désireront l'acquérir, ainsi que le tableau de M. Carle Vernet. (Tableau provenant de la vente de M. Lebrun, du 16 avril 1811, n. 229 du catalogue.) (M. Fabre)|Ulysse et Néoptolême, fils d'Achille, enlevant à Philoctecte les flêches d'Hercule. Ce tableau capital fut exécuté à Rome pour milord Bristal, je l'acquis des héritiers. On y admire une très-belle composition, un dessin grand et correct, de belles expressions, une couleur et une exécution qui ne laissent rien à désirer. Ce bel ouvrage, l'un des plus capitaux de cet artiste, est propre à décorer un beau salon ou une galerie. Sa grandeur nous prive de le faire transporter, mais il sera visible chez M. Lebrun, rue du Gros-Chenet, n. 4, pour ceux qui désireront l'acquérir, ainsi que le tableau de M. Carle Vernet. (Tableau provenant de la vente de M. Lebrun, du 16 avril 1811, n. 229 du catalogue.)]] réalisée par M. Fabre, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 400 fl. [5]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Soleil couchant. On voit, à travers une voûte de roche, une grande étendue d'eau et le final d'un port situé sur la droite, ainsi qu'un grand vaisseau à la voile ; à gauche, sur le devant, quatre figures de femmes au bain ; une cinquième femme est habillée ; plus, sur la droite, deux femmes de pêcheurs. Ce tableau, d'une composition neuve et piquante, est un des beaux ouvrages de ce maître justement aimé et recherché. (Joseph Vernet 1786)|Un Soleil couchant. On voit, à travers une voûte de roche, une grande étendue d'eau et le final d'un port situé sur la droite, ainsi qu'un grand vaisseau à la voile ; à gauche, sur le devant, quatre figures de femmes au bain ; une cinquième femme est habillée ; plus, sur la droite, deux femmes de pêcheurs. Ce tableau, d'une composition neuve et piquante, est un des beaux ouvrages de ce maître justement aimé et recherché.]] réalisée par Joseph Vernet 1786, vendue par [[[Bouillac?]]] au prix de 100 fl. [6]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Fuite en Egypte : composition de six figures. Ce tableau, d'un genre neuf et piquant, se trouve gravé dans une suite des mêmes sujets, pour montrer la fécondité de son génie. Ce précieux tableau sort du cabinet célèbre de Mariette, n. , et en dernier de celui de Villers, n. 102 de notre catalogue. (Sébastien Bourdon)|La Fuite en Egypte : composition de six figures. Ce tableau, d'un genre neuf et piquant, se trouve gravé dans une suite des mêmes sujets, pour montrer la fécondité de son génie. Ce précieux tableau sort du cabinet célèbre de Mariette, n. , et en dernier de celui de Villers, n. 102 de notre catalogue.]] réalisée par Sébastien Bourdon, achetée par Didot au prix de 199.95 [ou] 320 fl. [8]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sauveur, vu à mi-corps, donnant la bénédiction de la main droite : il est vêtu d'une tunique pourpre, et tient de la main gauche son manteau bleu. La sagesse de ce tableau et la beauté de son faire nous le fait supposer exécuté dans le tems de son Saint Paul, qui est au Musée. Les vrais ouvrages du Raphaël de la France sont de la plus grande rareté, et deviennent même introuvables. (Eustache Le Sueur)|Le Sauveur, vu à mi-corps, donnant la bénédiction de la main droite : il est vêtu d'une tunique pourpre, et tient de la main gauche son manteau bleu. La sagesse de ce tableau et la beauté de son faire nous le fait supposer exécuté dans le tems de son Saint Paul, qui est au Musée. Les vrais ouvrages du Raphaël de la France sont de la plus grande rareté, et deviennent même introuvables.]] réalisée par Eustache Le Sueur, achetée par Laneuville au prix de 205 fl. [9]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Marine éclairée au soleil levant : la gauche est occupée par la vue d'une ville et des montagnes ; dans le milieu du tableau est un fort surmonté d'une tour pour assurer la rade ; plusieurs vaisseaux de gerre sur le devant ; sur le premier plan, un pêcheur à la ligne, et deux hommes debout qui semblent s'entretenir ; à droite est une masse de rochers élevés et couronnés d'arbres. Ce tableau, vrai et de l'effet le plus piquant, devient du plus grand intérêt par la rareté des productions de ce maître, si justement entièrement en France. Il provient de la vente de M. Villiers, n. 93 de notre catalogue. (Claude Gellé, dit le Lorrain)|Une Marine éclairée au soleil levant : la gauche est occupée par la vue d'une ville et des montagnes ; dans le milieu du tableau est un fort surmonté d'une tour pour assurer la rade ; plusieurs vaisseaux de gerre sur le devant ; sur le premier plan, un pêcheur à la ligne, et deux hommes debout qui semblent s'entretenir ; à droite est une masse de rochers élevés et couronnés d'arbres. Ce tableau, vrai et de l'effet le plus piquant, devient du plus grand intérêt par la rareté des productions de ce maître, si justement entièrement en France. Il provient de la vente de M. Villiers, n. 93 de notre catalogue.]] réalisée par Claude Gellé, dit le Lorrain, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 1500 fl. [10]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant des Vues du Rhin dans son cours : ils sont richement ornés de montagnes, de fabriques, de maisons, et d'une quantité de barques et de bateaux qui mettent à terre des marchandises et des voyageurs, tandis que d'autres continuent leur route sur ce fleuve : dans l'un on remarque une petite ville sur une hauteur. Il est difficile de trouver plus de vérité, de finesse et une touche plus spirituelle. (Le Chevalier Dutreck)|Deux tableaux représentant des Vues du Rhin dans son cours : ils sont richement ornés de montagnes, de fabriques, de maisons, et d'une quantité de barques et de bateaux qui mettent à terre des marchandises et des voyageurs, tandis que d'autres continuent leur route sur ce fleuve : dans l'un on remarque une petite ville sur une hauteur. Il est difficile de trouver plus de vérité, de finesse et une touche plus spirituelle.]] réalisée par Le Chevalier Dutreck au prix de 61 fl. [11]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de différentes Fleurs, telles que roses, oeillets et autres ; derrière sont un verre et des raisins placés sur une table de marbre ; plusieurs insectes, comme papillons et hannetons, enrichissent ce tableau, qui est des plus agréables par les détails et le précieux admirable de son exécution. (Marie Van Osterwick)|Un groupe de différentes Fleurs, telles que roses, oeillets et autres ; derrière sont un verre et des raisins placés sur une table de marbre ; plusieurs insectes, comme papillons et hannetons, enrichissent ce tableau, qui est des plus agréables par les détails et le précieux admirable de son exécution.]] réalisée par Marie Van Osterwick, achetée par Laneuville au prix de 48.5 fl. [12]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les dehors d'une Porte de ville vue sur une éminence ; dans le bas un abreuvoir où l'on voit un palfrenier, des chevaux et un muletier qui s'en retournent ; à droite, nombre de petîtes figures et animaux ; le tout éclairé au soleil couchant. (Vander Ulft)|Les dehors d'une Porte de ville vue sur une éminence ; dans le bas un abreuvoir où l'on voit un palfrenier, des chevaux et un muletier qui s'en retournent ; à droite, nombre de petîtes figures et animaux ; le tout éclairé au soleil couchant.]] réalisée par Vander Ulft, achetée par [[Lebr[un]]] au prix de 72 fl. [13]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme à sa toilette, servie par une négresse, vue à mi-corps, s'ajustant devant son miroir et une table de toilette couverte d'un tapis de Turquie sur lequel est une lettre ; devant, sur le dos d'une chaise, est un deshabillé de velours naccarat bordé d'hermine ; dans le fond de l'appartement un homme est occupé à lire. Rien n'est plus rare que les vrais ouvrages de François Mieris. Celui-ci est un de ses plus agréables et de ses plus précieux. (François Van Mieris)|Une jeune femme à sa toilette, servie par une négresse, vue à mi-corps, s'ajustant devant son miroir et une table de toilette couverte d'un tapis de Turquie sur lequel est une lettre ; devant, sur le dos d'une chaise, est un deshabillé de velours naccarat bordé d'hermine ; dans le fond de l'appartement un homme est occupé à lire. Rien n'est plus rare que les vrais ouvrages de François Mieris. Celui-ci est un de ses plus agréables et de ses plus précieux.]] réalisée par François Van Mieris, achetée par Lebrun au prix de 240 fl. [14]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'un des Tableaux le plus capital et le plus riche que l'on puisse voir : il représente l'attaque d'une ville par mer et par terre, qui paraît être Berg-Op-Zoom ; grand nombre de galères, et une multitude immense de combattans enrichissent ce tableau, rempli de beaux détails du plus grand intérêt et d'une exécution admirable. (L. Backuysen)|L'un des Tableaux le plus capital et le plus riche que l'on puisse voir : il représente l'attaque d'une ville par mer et par terre, qui paraît être Berg-Op-Zoom ; grand nombre de galères, et une multitude immense de combattans enrichissent ce tableau, rempli de beaux détails du plus grand intérêt et d'une exécution admirable.]] réalisée par L. Backuysen au prix de 2000 fl. [15]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste point de vue de Mer agitée par le vent frais d'un beau jour. On y distingue, entr'autres bâtimens, barques et chaloupes, un navire à trois mats, percé de trente sabords ; une barque des plus riches sur la droite ; un vaisseau de guerre se fait encore remarquer à une grande distance ; et sur le premier plan, à gauche, une barque à voile, du ton le plus vigoureux, forme un contraste et fait l'opposition la plus heureuse à tous les détails brillans du sujet ; le rivage est couvert de plusieurs matelots et autres personnages. C'est avec confiance que nous présentons cette admirable production comme un des chefs-d'oeuvre de ce genre et de son auteur. (Provenant de la vente de M. de Serreville, du 22 janvier 1812, n. 51 du catalogue, vendu 2,000 fr.) (L. Backuysen)|Un vaste point de vue de Mer agitée par le vent frais d'un beau jour. On y distingue, entr'autres bâtimens, barques et chaloupes, un navire à trois mats, percé de trente sabords ; une barque des plus riches sur la droite ; un vaisseau de guerre se fait encore remarquer à une grande distance ; et sur le premier plan, à gauche, une barque à voile, du ton le plus vigoureux, forme un contraste et fait l'opposition la plus heureuse à tous les détails brillans du sujet ; le rivage est couvert de plusieurs matelots et autres personnages. C'est avec confiance que nous présentons cette admirable production comme un des chefs-d'oeuvre de ce genre et de son auteur. (Provenant de la vente de M. de Serreville, du 22 janvier 1812, n. 51 du catalogue, vendu 2,000 fr.)]] réalisée par L. Backuysen, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 2000 fl. [16]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme assise, vue à mi-corps, tenant sur elle un plat dans lequel est un jambon qu'elle est occupée à couper ; plus loin, un pain, une cruche, etc. On ne peut se lasser d'admirer les merveilleux ouvrages de ce maître, l'un des plus grands et des plus habiles de l'école hollandaise. Ce tableau fit les délices de l'habile Hall, peintre. (Gabriel Metsu)|Une jeune Femme assise, vue à mi-corps, tenant sur elle un plat dans lequel est un jambon qu'elle est occupée à couper ; plus loin, un pain, une cruche, etc. On ne peut se lasser d'admirer les merveilleux ouvrages de ce maître, l'un des plus grands et des plus habiles de l'école hollandaise. Ce tableau fit les délices de l'habile Hall, peintre.]] réalisée par Gabriel Metsu, achetée par Lebrun au prix de 220 fl. [17]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage, où l'on voit, à droite, une hauteur couverte d'arbres variés : le premier plan est occupé par un gué que vient de traverser un pâtre vêtu d'une veste bleue, monté sur un cheval blanc ; à côté est une femme qui a encore les pieds dans l'eau : elle est vêtue d'un juste-au-corps et d'une jupe jaune et rouge ; elle porte sur sa tête un panier rempli. Plus loin, un jeune pâtre, un troupeau de treize moutons et un chien ; sur la gauche, un lointain éclaité par le soleil produit un effet et un piquant admirables.-Plusieurs fois nous avons eu occasion de louer la réunion de ces deux maîtres ; mais ici Adrien Vanden-Velde se fait principalement remarquer par des figures de # à pouces de proportion, et par des animaux marquans et du plus précieux fini ; enfin, nous devons dire que c'est le premier de cette importance et de cette beauté que nous ayons encore vu ; aussi nous ne doutons pas qu'il passera dans quelque galerie ou cabinet enrichis de chefs-d'oeuvre dignes de l'égaler. (Moucheron)|Un Paysage, où l'on voit, à droite, une hauteur couverte d'arbres variés : le premier plan est occupé par un gué que vient de traverser un pâtre vêtu d'une veste bleue, monté sur un cheval blanc ; à côté est une femme qui a encore les pieds dans l'eau : elle est vêtue d'un juste-au-corps et d'une jupe jaune et rouge ; elle porte sur sa tête un panier rempli. Plus loin, un jeune pâtre, un troupeau de treize moutons et un chien ; sur la gauche, un lointain éclaité par le soleil produit un effet et un piquant admirables.-Plusieurs fois nous avons eu occasion de louer la réunion de ces deux maîtres ; mais ici Adrien Vanden-Velde se fait principalement remarquer par des figures de # à pouces de proportion, et par des animaux marquans et du plus précieux fini ; enfin, nous devons dire que c'est le premier de cette importance et de cette beauté que nous ayons encore vu ; aussi nous ne doutons pas qu'il passera dans quelque galerie ou cabinet enrichis de chefs-d'oeuvre dignes de l'égaler.]] réalisée par Moucheron au prix de 5000 fl. [18]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un tableau capital et des plus précieux, représentant une Bacchanale : riche composition de faunes, satyres et bacchantes. Satisfait de ce tableau, l'auteur l'a consacré par une gravure soignée que l'on trouve dans son oeuvre : nous le citons comme un des plus fins et des plus précieux ouvrages sortis de son pinceau. (Gérard de Lairesse)|Un tableau capital et des plus précieux, représentant une Bacchanale : riche composition de faunes, satyres et bacchantes. Satisfait de ce tableau, l'auteur l'a consacré par une gravure soignée que l'on trouve dans son oeuvre : nous le citons comme un des plus fins et des plus précieux ouvrages sortis de son pinceau.]] réalisée par Gérard de Lairesse, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 240 fl. [19]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Présentation au Temple : riche composition de quatorze figures. On voit Siméon, tenant sur ses bras l'Enfant Jésus qu'il présente au ciel ; la Vierge soutient mollement un morceau de la couverture qui lui sert d'enveloppe. A droite, sur le devant, on voit une femme qui regarde cette scène religieuse ; elle est accompagnée d'une petite fille assise qui se cache sous une partie de sa draperie, tandis qu'une plus grande monte les marches de devant ; dans le haut s'offre une gloire de deux anges. Cette belle scène se passe dans un temple du plus grand style, et dont l'aspect pittoresque produit les plus beaux effets. Citer ce tableau, c'est citer un des beaux ouvrages de ce maître et une des plus belles productions de l'art. Il servait de pendant à l'Adoration des Rois, de la collection Boisset, vendue 13,000 fr., et maintenant dans celle du comte Stragonaffe. (Gérard de Lairesse)|La Présentation au Temple : riche composition de quatorze figures. On voit Siméon, tenant sur ses bras l'Enfant Jésus qu'il présente au ciel ; la Vierge soutient mollement un morceau de la couverture qui lui sert d'enveloppe. A droite, sur le devant, on voit une femme qui regarde cette scène religieuse ; elle est accompagnée d'une petite fille assise qui se cache sous une partie de sa draperie, tandis qu'une plus grande monte les marches de devant ; dans le haut s'offre une gloire de deux anges. Cette belle scène se passe dans un temple du plus grand style, et dont l'aspect pittoresque produit les plus beaux effets. Citer ce tableau, c'est citer un des beaux ouvrages de ce maître et une des plus belles productions de l'art. Il servait de pendant à l'Adoration des Rois, de la collection Boisset, vendue 13,000 fr., et maintenant dans celle du comte Stragonaffe.]] réalisée par Gérard de Lairesse, achetée par Montmorency au prix de 501 fl. [20]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vaste Pays pris d'un point élevé, où l'on voit des digues et prairies bordées de rivières, frappées par intervalle des rayons du soleil. Ce maître est souvent rapproché de Rembrandt, au point qu'il a trompé long tems les connaisseurs éclairés : c'est dire que les effets et l'harmonie y sont portés au plus haut degré. Il provient de notre belle collection de Hollande, vendue en avril 1811, sous le n. 82. (Pierre Koning)|Un vaste Pays pris d'un point élevé, où l'on voit des digues et prairies bordées de rivières, frappées par intervalle des rayons du soleil. Ce maître est souvent rapproché de Rembrandt, au point qu'il a trompé long tems les connaisseurs éclairés : c'est dire que les effets et l'harmonie y sont portés au plus haut degré. Il provient de notre belle collection de Hollande, vendue en avril 1811, sous le n. 82.]] réalisée par Pierre Koning, achetée par Royer au prix de 359.95 fl. [21]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage montueux. De droite et de gauche s'élèvent de hauts rochers couronnés de broussailles ; au bas, sont plusieurs chemins où l'on voit, sur trois plans, plusieurs pâtres qui conduisent leurs boeufs ; en devant du tableau, deux arbres, se croisant, s'élèvent, avec leurs feuillages, jusqu'au au du tableau ; plusieurs arbres plantés dans un vallon au haut duquel l'on voit une route qui tourne ; une montagne sur la droite ; enfin plusieurs masses de montagnes, dans le lointain, terminent ce tableau, qui est éclairé par un soleil couchant. On y admirera cette vapeur aérienne que Both a possédée à l'égal de Claude, et cette touche fine et spirituelle est jointe à la plus belle harmonie. Nous pouvons citer ce tableau comme un des plus parfaits de ce maître. (Jean Both, dit Both d'Italie)|Un Paysage montueux. De droite et de gauche s'élèvent de hauts rochers couronnés de broussailles ; au bas, sont plusieurs chemins où l'on voit, sur trois plans, plusieurs pâtres qui conduisent leurs boeufs ; en devant du tableau, deux arbres, se croisant, s'élèvent, avec leurs feuillages, jusqu'au au du tableau ; plusieurs arbres plantés dans un vallon au haut duquel l'on voit une route qui tourne ; une montagne sur la droite ; enfin plusieurs masses de montagnes, dans le lointain, terminent ce tableau, qui est éclairé par un soleil couchant. On y admirera cette vapeur aérienne que Both a possédée à l'égal de Claude, et cette touche fine et spirituelle est jointe à la plus belle harmonie. Nous pouvons citer ce tableau comme un des plus parfaits de ce maître.]] réalisée par Jean Both, dit Both d'Italie, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 1000 fl. [23]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'une des plus riches et plus belles compositions que l'on puisse voir ; dans le milieu, et sur la droite, s'offre un groupe de gibier, tel qu'un chevreuil, un canard et divers oiseaux ; tout près est le marchand occupé à vendre à une dame, qui ordonne à sa suivante de payer ce qu'elle vient d'acheter ; plus loin sont différens cavaliers, valets de pied et autres personnages. Au pied d'un groupe mutilé, représentant l'enlèvement d'une Sabine, de J. de Boulogne, se détachant sur le tombeau de Plautius, qui se trouve au bas de Tivoli ; l'on voit encore nombre de personnages sur un escalier, d'autres, sous une treille, occupés à se rafraîchir ; un pont de plusieurs arches, une rivière et des lointains à perte de vue remplissent tout la gauche du tableau ; le devant est orné de plantes variées en fleurs, tandis que le côté droit est enrichi d'un superbe palais, où l'on voit du monde sur les escaliers, et dans le bas un chien lévrier. Ce tableau, à juste titre, regardé comme le plus capital et le plus beau connu, offre toutes les beautés de couleur et d'exécution, et l'art y est porté à sa plus grande perfection. Il vient du cabinet de M. De Smeth, et de notre vente d'avril 1811, n. 101, vendu 6,400 fr. (J. Wéeninx)|L'une des plus riches et plus belles compositions que l'on puisse voir ; dans le milieu, et sur la droite, s'offre un groupe de gibier, tel qu'un chevreuil, un canard et divers oiseaux ; tout près est le marchand occupé à vendre à une dame, qui ordonne à sa suivante de payer ce qu'elle vient d'acheter ; plus loin sont différens cavaliers, valets de pied et autres personnages. Au pied d'un groupe mutilé, représentant l'enlèvement d'une Sabine, de J. de Boulogne, se détachant sur le tombeau de Plautius, qui se trouve au bas de Tivoli ; l'on voit encore nombre de personnages sur un escalier, d'autres, sous une treille, occupés à se rafraîchir ; un pont de plusieurs arches, une rivière et des lointains à perte de vue remplissent tout la gauche du tableau ; le devant est orné de plantes variées en fleurs, tandis que le côté droit est enrichi d'un superbe palais, où l'on voit du monde sur les escaliers, et dans le bas un chien lévrier. Ce tableau, à juste titre, regardé comme le plus capital et le plus beau connu, offre toutes les beautés de couleur et d'exécution, et l'art y est porté à sa plus grande perfection. Il vient du cabinet de M. De Smeth, et de notre vente d'avril 1811, n. 101, vendu 6,400 fr.]] réalisée par J. Wéeninx, achetée par Laneuville au prix de 2501 fl. [24]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un chemin à la droite duquel est située une auberge où l'on voit deux cavaliers qui vont remonter à cheval ; tandis que l'un d'eux paie au garçon qui tient son cheval blanc par la bride, l'autre est vu par le dos, tenant un lièvre au bout d'un bâton. Un arbre élevé et en partie dépouillé de ses feuilles ; plus loin, sur la gauche et en plan coupé, une femme et trois enfans. Des lointains lumineux et un ciel brillant terminent ce tableau, qui est de la belle manière de ce maître. (Ph. Wouwermans)|La Vue d'un chemin à la droite duquel est située une auberge où l'on voit deux cavaliers qui vont remonter à cheval ; tandis que l'un d'eux paie au garçon qui tient son cheval blanc par la bride, l'autre est vu par le dos, tenant un lièvre au bout d'un bâton. Un arbre élevé et en partie dépouillé de ses feuilles ; plus loin, sur la gauche et en plan coupé, une femme et trois enfans. Des lointains lumineux et un ciel brillant terminent ce tableau, qui est de la belle manière de ce maître.]] réalisée par Ph. Wouwermans. [25]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Médecin consultant des urines : composition de trois figures vues à travers l'ouverture d'une fenêtre : le médecin, au centre et sur la gauche, a la main droite élevée, tenant une bouteille qui contient de l'urine : sa tête tournée presque de profil, est couverte d'une toque ; il semble parler à une femme qui tient entre ses bras un enfant emmailloté. La droite de la croisée est enrichie d'un rideau en tapisserie de Turquie ; au bas deux livres, dont un ouvert. Sur l'appui de la croisée, un parchemin avec un sceau de cire rouge, un sablier, une ceinture variée de couleurs, et un bassin de cuivre jaune, pour la barbe. Au dessous, en demi-teinte, un cartouche et deux chimères sculpté dans toutes ses parties avec une perfection d'harmonie et un grand fini qu'on ne peut se lasser d'admirer. Nous avons à regretter quelques gresillures queque l'on remarquera, mais dont les principales ne portent que sur le fond. Il sort d'une des belles collections de l'Europe. (Gerard Dow)|Un Médecin consultant des urines : composition de trois figures vues à travers l'ouverture d'une fenêtre : le médecin, au centre et sur la gauche, a la main droite élevée, tenant une bouteille qui contient de l'urine : sa tête tournée presque de profil, est couverte d'une toque ; il semble parler à une femme qui tient entre ses bras un enfant emmailloté. La droite de la croisée est enrichie d'un rideau en tapisserie de Turquie ; au bas deux livres, dont un ouvert. Sur l'appui de la croisée, un parchemin avec un sceau de cire rouge, un sablier, une ceinture variée de couleurs, et un bassin de cuivre jaune, pour la barbe. Au dessous, en demi-teinte, un cartouche et deux chimères sculpté dans toutes ses parties avec une perfection d'harmonie et un grand fini qu'on ne peut se lasser d'admirer. Nous avons à regretter quelques gresillures queque l'on remarquera, mais dont les principales ne portent que sur le fond. Il sort d'une des belles collections de l'Europe.]] réalisée par Gerard Dow, achetée par Didot au prix de 1540 fl. [26]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le devant d'une Maison de village, devant laquelle est arrêtée une pauvre femme portant un enfant sur son dos, tenant un bâton, et semblant parler au maître, que l'on voit à mi-corps au dessus de sa porte ; sur un banc à côté l'on remarque un homme assis, les jambes croisées, qu'il tient de la main gauche, et sa pipe de la droite ; près de lui, à terre, un pot de bierre ; en devant un chien épagneul, vu par le dos ; plus loin, en demi-teinte, trois autres personnages s'occupent à boire. Ce rare et précieux tableau est un des plus piquans ; son harmonie admirable et sa touche sont d'une finesse et d'une facilité rares ; en un mot, c'est un des plus fins et des plus fins et des plus piquans tableaux de ce maître ; il peut être comparé à celui que nous avons fait graver dans notre galerie des peintres flamands. Il provient de la vente après le décès de M. Saint-Foy, en janvier 1811, n.14 de notre catalogue ; vendu 780 fr. (Isaac Van-Ostade)|Le devant d'une Maison de village, devant laquelle est arrêtée une pauvre femme portant un enfant sur son dos, tenant un bâton, et semblant parler au maître, que l'on voit à mi-corps au dessus de sa porte ; sur un banc à côté l'on remarque un homme assis, les jambes croisées, qu'il tient de la main gauche, et sa pipe de la droite ; près de lui, à terre, un pot de bierre ; en devant un chien épagneul, vu par le dos ; plus loin, en demi-teinte, trois autres personnages s'occupent à boire. Ce rare et précieux tableau est un des plus piquans ; son harmonie admirable et sa touche sont d'une finesse et d'une facilité rares ; en un mot, c'est un des plus fins et des plus fins et des plus piquans tableaux de ce maître ; il peut être comparé à celui que nous avons fait graver dans notre galerie des peintres flamands. Il provient de la vente après le décès de M. Saint-Foy, en janvier 1811, n.14 de notre catalogue ; vendu 780 fr.]] réalisée par Isaac Van-Ostade, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 302 fl. [27]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Tableau à deux faces, celle principale représente l'adoration des bergers : composition de huit figures ; au revers, Saint Michel et une Sainte accompagnée de quatre enfans. Cet ancien tableau est recommandable par son époque et sa belle conservation. (Lucas Kranach)|Un Tableau à deux faces, celle principale représente l'adoration des bergers : composition de huit figures ; au revers, Saint Michel et une Sainte accompagnée de quatre enfans. Cet ancien tableau est recommandable par son époque et sa belle conservation.]] réalisée par Lucas Kranach, achetée par [[Descam[p]]] au prix de 64 fl. [28]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage d'une grande étendue, vu des environs de Naples ; à gauche, sur le premier plan, l'on remarque une cabanne de pâtre ; quatre figures et une dixaine d'animaux enrichissent ce tableau, dont la richesse de la couleur et la beauté de l'exécution lui assurent un des premiers rangs parmi les premiers paysagistes. (Mr. Denys, peintre flamand)|Un Paysage d'une grande étendue, vu des environs de Naples ; à gauche, sur le premier plan, l'on remarque une cabanne de pâtre ; quatre figures et une dixaine d'animaux enrichissent ce tableau, dont la richesse de la couleur et la beauté de l'exécution lui assurent un des premiers rangs parmi les premiers paysagistes.]] réalisée par Mr. Denys, peintre flamand, achetée par Hazard je au prix de 241 fl. [29]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une immense composition représentant une exécution singulière une grande place publique. On y voit, dans le fond, le Capitole et les deux figures de Castor et Pollux, le tout au clair de la lune. Le fond du sujet ne nous étant pas connu, nous nous contenterons de dire que le tableau fut désigné sous le nom de la Sorcière de Hollande. Tableau rempli de groupes heureux, d'expressions vraies, offrant une curiosité historique, que l'on nous a assuré être gravé et exécuté avec beaucoup d'art. (Corneille de Vall)|Une immense composition représentant une exécution singulière une grande place publique. On y voit, dans le fond, le Capitole et les deux figures de Castor et Pollux, le tout au clair de la lune. Le fond du sujet ne nous étant pas connu, nous nous contenterons de dire que le tableau fut désigné sous le nom de la Sorcière de Hollande. Tableau rempli de groupes heureux, d'expressions vraies, offrant une curiosité historique, que l'on nous a assuré être gravé et exécuté avec beaucoup d'art.]] réalisée par Corneille de Vall, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 100 fl. [34]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle Femme, debout et vue à mi-corps, de trois quarts, coiffée en cheveux comme sous le règne de Louis XIV, portant des perles en collier, en boucles d'oreilles et dans sa coiffure. Elle est vêtue d'un juste avec manches de couleur verte ; derrière son épaule droite est attaché une espèce de schall, couleur chamois, qui passe devant son corps et qu'elle relève de la main gauche. Dans le haut est une draperie rouge. Ce tableau est d'une finesse et d'une délicatesse de teinte telle que si Crayer ne surpasse pas Vandick, au moins il l'égale dans ce tableau, ouvrage fort rare à rencontrer. (Gaspard de Crayer)|Une belle Femme, debout et vue à mi-corps, de trois quarts, coiffée en cheveux comme sous le règne de Louis XIV, portant des perles en collier, en boucles d'oreilles et dans sa coiffure. Elle est vêtue d'un juste avec manches de couleur verte ; derrière son épaule droite est attaché une espèce de schall, couleur chamois, qui passe devant son corps et qu'elle relève de la main gauche. Dans le haut est une draperie rouge. Ce tableau est d'une finesse et d'une délicatesse de teinte telle que si Crayer ne surpasse pas Vandick, au moins il l'égale dans ce tableau, ouvrage fort rare à rencontrer.]] réalisée par Gaspard de Crayer, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 100 fl. [35]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le devant de la Porte du parc d'un Château. On y remarque trois paysans debout, qui paraissent s'entretenir ensemble ; à droite, un quatrième est occupé à remettre quelque chose à son soulier ; plus loin on voit quinze autres personnages, la plupart occupés à tirer à l'oiseau. Tableau vigoureux du bon faire de ces deux maîtres. (Jean Van-Uden)|Le devant de la Porte du parc d'un Château. On y remarque trois paysans debout, qui paraissent s'entretenir ensemble ; à droite, un quatrième est occupé à remettre quelque chose à son soulier ; plus loin on voit quinze autres personnages, la plupart occupés à tirer à l'oiseau. Tableau vigoureux du bon faire de ces deux maîtres.]] réalisée par Jean Van-Uden au prix de 71 fl. [38]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'une Auberge et Ferme de campagne : le principal bâtiment, situé sur la gauche, offre, au dehors de la porte, une table à l'entour de laquelle sont cinq différens personnages, dont deux sont à boire et chanter, un sixième se voit par le dos ; plus loin, sur la porte de la maison, une femme qui apporte un plat, et un homme qui regarde de sa fenêtre ; un chien et différens accessoires se trouvent au milieu du tableau ; plus loin, sur le chemin, une femme de basse-cour traverse, tenant un pot au lait, et se dètache sur une ferme, sur la porte de laquelle est un homme, et à une autre porte une vache ; des masses de paysage terminent le lointain de ce tableau, que nous regardons comme étant exécuté dans sa plus grande force ; un ciel brillant et lumineux , joint à un tout argentin, et la touche la plus fine concourent à faire de ce tableau un ouvrage de premier ordre. (David Teniers)|La Vue d'une Auberge et Ferme de campagne : le principal bâtiment, situé sur la gauche, offre, au dehors de la porte, une table à l'entour de laquelle sont cinq différens personnages, dont deux sont à boire et chanter, un sixième se voit par le dos ; plus loin, sur la porte de la maison, une femme qui apporte un plat, et un homme qui regarde de sa fenêtre ; un chien et différens accessoires se trouvent au milieu du tableau ; plus loin, sur le chemin, une femme de basse-cour traverse, tenant un pot au lait, et se dètache sur une ferme, sur la porte de laquelle est un homme, et à une autre porte une vache ; des masses de paysage terminent le lointain de ce tableau, que nous regardons comme étant exécuté dans sa plus grande force ; un ciel brillant et lumineux , joint à un tout argentin, et la touche la plus fine concourent à faire de ce tableau un ouvrage de premier ordre.]] réalisée par David Teniers. [40]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mystère de la Sainte-Trinité : belle composition de onze figures de grandeur naturelle. On remarque la Vierge donnant la main à l'Enfant Jésus qui la regarde : il tient de l'autre celle de Saint Joseph. Le Père éternel au dessus de la boule du monde, soutenue par trois Anges ; d'autre côté, toujours dans le haut, plusieurs groupes de Chérubins ; ce tableau capital offre une couleur fine, brillante et vraie ; sa touche large et facile prouve combien ce grand maître s'était familiarisé avec son art ; aussi regardons-nous ce tableau comme une des plus belles productions que l'on puisse se procurer. (Claudio Coello)|Le Mystère de la Sainte-Trinité : belle composition de onze figures de grandeur naturelle. On remarque la Vierge donnant la main à l'Enfant Jésus qui la regarde : il tient de l'autre celle de Saint Joseph. Le Père éternel au dessus de la boule du monde, soutenue par trois Anges ; d'autre côté, toujours dans le haut, plusieurs groupes de Chérubins ; ce tableau capital offre une couleur fine, brillante et vraie ; sa touche large et facile prouve combien ce grand maître s'était familiarisé avec son art ; aussi regardons-nous ce tableau comme une des plus belles productions que l'on puisse se procurer.]] réalisée par Claudio Coello, achetée par Lebrun au prix de 350 fl. [45]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Conception de la Vierge. Elle est vue debout, la tête et le regard élevés vers le ciel, les mains accolées. Elle est vêtue d'une tunique blanche et d'une ample draperie bleue, placée sur un croissant ; le haut est enrichi d'une gloire de onze Chérubins ; des groupes de nuages se prolongent vers le bas, où l'on voit quatre petits Anges dont un tient une branche de palmier, l'autre d'olivier, un troisième tient des lys et des roses. Ce tableau est capital par ses figures et la richesse de sa composition. On ne peut se lasser de voir l'expression admirable de la tête de la Vierge, les figures séduisantes et la grâce des quatre petits Anges. Nous regardons ce tableau comme un des plus grand peintre dont l'Espagne se glorifie. Nous ajouterons à cet article que les tableaux de ce maître sont encore de la première rareté en France, que maintenant nous n'avons plus l'espoir de revoir de long-tems. Ce n'a été qu'à notre plus grand regret que tous ceux qui nous sont passés par les mains ont été transportés à l'étranger. (Etienne-Barthélemi Steban Murillo)|La Conception de la Vierge. Elle est vue debout, la tête et le regard élevés vers le ciel, les mains accolées. Elle est vêtue d'une tunique blanche et d'une ample draperie bleue, placée sur un croissant ; le haut est enrichi d'une gloire de onze Chérubins ; des groupes de nuages se prolongent vers le bas, où l'on voit quatre petits Anges dont un tient une branche de palmier, l'autre d'olivier, un troisième tient des lys et des roses. Ce tableau est capital par ses figures et la richesse de sa composition. On ne peut se lasser de voir l'expression admirable de la tête de la Vierge, les figures séduisantes et la grâce des quatre petits Anges. Nous regardons ce tableau comme un des plus grand peintre dont l'Espagne se glorifie. Nous ajouterons à cet article que les tableaux de ce maître sont encore de la première rareté en France, que maintenant nous n'avons plus l'espoir de revoir de long-tems. Ce n'a été qu'à notre plus grand regret que tous ceux qui nous sont passés par les mains ont été transportés à l'étranger.]] réalisée par Etienne-Barthélemi Steban Murillo au prix de 10,000 fl. [46]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Cécile, vue de grandeur naturelle et en pied ; elle est représentée assise devant un orgue qu'elle touche en chantant les louanges du Seigneur ; elle est richement vêtue d'un juste-au-corps blanc, brodé en or, recouvert d'une draperie rouge ; deux Anges près d'elle la contemplent avec une joie profonde. Dans le haut du tableau, deux jeunes Anges viennent aussi prendre part aux charmes célestes qu'ils éprouvent, et retroussent un grand rideau vert qui leur déroberait et les sons et la vue de cette Sainte, dont la tête est d'une expression vraiment divine ; à ses pieds toutes sortes instrumens, tels que violon, guitare, flute, cor et livre de musique, terminent la composition de ce tableau, l'un des ouvrages admirables de ce maître, qui l'a exécuté avec cette vérité et cette facilité qui ne lui étaient pas si familières ; tableau digne des premières galeries de l'Europe. (Dominique Zampieri, dit le Dominicain)|Sainte Cécile, vue de grandeur naturelle et en pied ; elle est représentée assise devant un orgue qu'elle touche en chantant les louanges du Seigneur ; elle est richement vêtue d'un juste-au-corps blanc, brodé en or, recouvert d'une draperie rouge ; deux Anges près d'elle la contemplent avec une joie profonde. Dans le haut du tableau, deux jeunes Anges viennent aussi prendre part aux charmes célestes qu'ils éprouvent, et retroussent un grand rideau vert qui leur déroberait et les sons et la vue de cette Sainte, dont la tête est d'une expression vraiment divine ; à ses pieds toutes sortes instrumens, tels que violon, guitare, flute, cor et livre de musique, terminent la composition de ce tableau, l'un des ouvrages admirables de ce maître, qui l'a exécuté avec cette vérité et cette facilité qui ne lui étaient pas si familières ; tableau digne des premières galeries de l'Europe.]] réalisée par Dominique Zampieri, dit le Dominicain au prix de 10,000 fl. [48]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Etude de la plus grande beauté, exécutée la partie gauche de la fresque de Raphaël, représentant la dispute du Saint Sacrement. Ce tableau, composé de 19 figures, est un monument très-précieux pour l'art, par sa grande beauté et par sa conservation, qui dont survivre à l'original. Les têtes, les mains, les draperies, tout y est exécuté en grand maître, et peut-être un jour voudra-t-on qu'il ait été une étude du maître même, pour l'exécution. (Louis Carache)|Une Etude de la plus grande beauté, exécutée la partie gauche de la fresque de Raphaël, représentant la dispute du Saint Sacrement. Ce tableau, composé de 19 figures, est un monument très-précieux pour l'art, par sa grande beauté et par sa conservation, qui dont survivre à l'original. Les têtes, les mains, les draperies, tout y est exécuté en grand maître, et peut-être un jour voudra-t-on qu'il ait été une étude du maître même, pour l'exécution.]] réalisée par Louis Carache, achetée par Regnault au prix de 415 fl. [49]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Buste du Christ : proportion de petite nature. Il est représenté de face, couronné d'épines, avec une chevelure qui accompagne ses épaules et couvre une partie de son corps. Ce tableau authentique a été apporté de Rome par M. de Matignon, évêque de Bayeux, et placé avec le plus grand honneur dans la galerie de Monaco, où il a resté long tems avant la vente de M. de Sereville, du 22 janvier 1812, n. 1 du catalogue, vendu 7001 fr. Des morceau de cette classe on ne peut que rapporter fidèlement leur origine et la renommée qui les distingent ; chef-d'oeuvre que nos savans n'ont pu voir, et que nous garantissons à l'Europe. (Antoine Corrége)|Le Buste du Christ : proportion de petite nature. Il est représenté de face, couronné d'épines, avec une chevelure qui accompagne ses épaules et couvre une partie de son corps. Ce tableau authentique a été apporté de Rome par M. de Matignon, évêque de Bayeux, et placé avec le plus grand honneur dans la galerie de Monaco, où il a resté long tems avant la vente de M. de Sereville, du 22 janvier 1812, n. 1 du catalogue, vendu 7001 fr. Des morceau de cette classe on ne peut que rapporter fidèlement leur origine et la renommée qui les distingent ; chef-d'oeuvre que nos savans n'ont pu voir, et que nous garantissons à l'Europe.]] réalisée par Antoine Corrége, vendue par [[[Lebrun]]] au prix de 8000 fl. [50]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Ruines d'anciens monumens, où l'on remarque deux galeries enrichies de statues et de monumens antiques ; dans le fond on voit la colonne Trajane. Ce tableau, du plus fin de J. Paul Panini est justement admiré comme le Raphaël de ce genre. (Jean-Paul Panini)|Les Ruines d'anciens monumens, où l'on remarque deux galeries enrichies de statues et de monumens antiques ; dans le fond on voit la colonne Trajane. Ce tableau, du plus fin de J. Paul Panini est justement admiré comme le Raphaël de ce genre.]] réalisée par Jean-Paul Panini, achetée par Descamps au prix de 60.5 [ou] 68 fl. [51]
  • 1813.02.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage ouvert, site d'Italie ; on y voit, à gauche, un ermite ; plus loin, près d'une rivière, plusieurs figures de femmes occupées à blanchir et à porter du linge. Ce tableau, remarcable par une couleur vraie et lumineuse, est d'une touche aussi spirituelle que facile. (Marco Ricci)|Un Paysage ouvert, site d'Italie ; on y voit, à gauche, un ermite ; plus loin, près d'une rivière, plusieurs figures de femmes occupées à blanchir et à porter du linge. Ce tableau, remarcable par une couleur vraie et lumineuse, est d'une touche aussi spirituelle que facile.]] réalisée par Marco Ricci, achetée par St Martin au prix de 49 fl. [53]