Ventes d'œuvres le 1813.03.17

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  • 1813.03.17/ maison de ventes : Coxe (Peter). Vente de l'œuvre décrite comme [[Landscape, Buildings, and Figures -- a beautiful Paysage, such as Claude might have willingly chosen on which to display his art, enriched with animated Nature in various Figures, variously engaged; clear and transparent in every part, and full of fire and beauty (Swaneveldt)|Landscape, Buildings, and Figures -- a beautiful Paysage, such as Claude might have willingly chosen on which to display his art, enriched with animated Nature in various Figures, variously engaged; clear and transparent in every part, and full of fire and beauty]] réalisée par Swaneveldt, vendue par Wm Parr au prix de 35.14 £. [29]
  • 1813.03.17/ maison de ventes : Coxe (Peter). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Flower-piece with Insects, marble slab and glass vase containing the flowers. The beautiful elegance of the flowers, their tenderness, vivacity, and harmony of colours, are worthy of this favourite painter's pencil; -- it is nature itself in full perfection (Rachel Ruysch)|A Flower-piece with Insects, marble slab and glass vase containing the flowers. The beautiful elegance of the flowers, their tenderness, vivacity, and harmony of colours, are worthy of this favourite painter's pencil; -- it is nature itself in full perfection]] réalisée par Rachel Ruysch, vendue par Wm Parr au prix de 21.0 £. [45]
  • 1813.03.17/ maison de ventes : Coxe (Peter). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Fête Champêtre, a beautifully clear and highly animated performance, representing a party of persons of distinction who have been partaking of the pleasures of the chace, refreshing themselves with a cold collation, near the ruins of a Roman Temple. The distant Scenery is delightful, and in addition there are various natural incidents displayed to enliven the subject, appropriately and most skilfully managed (Linglebach)|A Fête Champêtre, a beautifully clear and highly animated performance, representing a party of persons of distinction who have been partaking of the pleasures of the chace, refreshing themselves with a cold collation, near the ruins of a Roman Temple. The distant Scenery is delightful, and in addition there are various natural incidents displayed to enliven the subject, appropriately and most skilfully managed]] réalisée par Linglebach, vendue par Wm Parr au prix de 49.7 £. [46]
  • 1813.03.17/ maison de ventes : Coxe (Peter). Vente de l'œuvre décrite comme [[The Madonna and Saviour with attendant female Saints, an upright. Rubens paid great attention to his sketches; he threw into them all his mind and facility of powerful execution; of which this sketch is a corroborating example. The Saviour is crowning a female Saint who is kneeling, and a groupe of Angels above enrich the subject, and are represented scattering garlands of flowers (Rubens)|The Madonna and Saviour with attendant female Saints, an upright. Rubens paid great attention to his sketches; he threw into them all his mind and facility of powerful execution; of which this sketch is a corroborating example. The Saviour is crowning a female Saint who is kneeling, and a groupe of Angels above enrich the subject, and are represented scattering garlands of flowers]] réalisée par Rubens, vendue par Wm Parr au prix de 18.18 £. [47]
  • 1813.03.17/ maison de ventes : Coxe (Peter). Vente de l'œuvre décrite comme [[A Burgomaster's Lady; a delightful proof of this painter's rich tone, harmonious colouring, and fidelity of representation. Nothing can be better described than the texture of the various parts of her dress, as well as the carnations; they are truth itself (Francis Mieris)|A Burgomaster's Lady; a delightful proof of this painter's rich tone, harmonious colouring, and fidelity of representation. Nothing can be better described than the texture of the various parts of her dress, as well as the carnations; they are truth itself]] réalisée par Francis Mieris, vendue par Wm Parr au prix de 24.3 £. [51]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme à genoux à l'entrée de sa grotte, et en adoration devant un crucifix appuyé contre une branche d'arbre. On voit à ses pieds le lion son symbole ordinaire. La droite de la composition est terminée par un lointain de pays coupé de coteaux et de montagnes. Les connaisseurs retrouveront dans ce tableau le même goût de dessin et la même manière de peindre de Fra Barthelemi de Saint-Marc, dont Albertinelli fut le condisciple, l'ami et l'imitateur. Ses tableaux sont très-rares. Naturellement inquiet, et ne pouvant entendre critiquer ses ouvrages, il abandonna son état honorable pour ouvrir un cabaret ; mais ennuyé d'un si vil métier, il céda au conseil des amateurs, et reprit le peinture, qu'il exerça avec succès à Florence, à Viterbe et à Rome, où, s'étant adonné à tous les plaisires, il fut enlevé par une mort prématurée. (Albertinelli (Mariotto))|Saint Jérôme à genoux à l'entrée de sa grotte, et en adoration devant un crucifix appuyé contre une branche d'arbre. On voit à ses pieds le lion son symbole ordinaire. La droite de la composition est terminée par un lointain de pays coupé de coteaux et de montagnes. Les connaisseurs retrouveront dans ce tableau le même goût de dessin et la même manière de peindre de Fra Barthelemi de Saint-Marc, dont Albertinelli fut le condisciple, l'ami et l'imitateur. Ses tableaux sont très-rares. Naturellement inquiet, et ne pouvant entendre critiquer ses ouvrages, il abandonna son état honorable pour ouvrir un cabaret ; mais ennuyé d'un si vil métier, il céda au conseil des amateurs, et reprit le peinture, qu'il exerça avec succès à Florence, à Viterbe et à Rome, où, s'étant adonné à tous les plaisires, il fut enlevé par une mort prématurée.]] réalisée par Albertinelli (Mariotto), vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 38.5 fl. [57]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de ce peintre par lui-même, vu en buste, avec un collet de dentelle, et ayant près de lui un clavecin, où est un livre de musique. Les portraits de cet habile peintre sont et seront toujours recherchés : celui-ci a le double avantage d'offrir ses traits, ainsi que l'aménité de sa couleur, et la finesse de son pinceau. (Allori (Alessandro))|Le portrait de ce peintre par lui-même, vu en buste, avec un collet de dentelle, et ayant près de lui un clavecin, où est un livre de musique. Les portraits de cet habile peintre sont et seront toujours recherchés : celui-ci a le double avantage d'offrir ses traits, ainsi que l'aménité de sa couleur, et la finesse de son pinceau.]] réalisée par Allori (Alessandro), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 36 fl. [58]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de trois figures, proportion de nature, et vues à mi-corps, offrant deux vieilles femmes, l'une avec chapeau de paille sur la tête, portant un canard ; et l'autre, coiffée d'une cornette, tenant à la main un panier rempli d'oeufs. Elles se disputent, et une jeune négresse, dans le coin à gauche du sujet, la main droite appuyée sur l'épaule de la femme qui est au milieu, semble les exciter par son geste. Cette scène de marché, prise dans la nature, offre des caractères pleins de vérité. Le Caravage excellait dans ce genre. Il a été dans celui-ci tellement maître de son pinceau, que les rides du visage des deux vieilles rendues avec art, forment une opposition agréable et bien sentie avec la peau lisse et grasse de la négresse. Ce tableau, d'un rendu exact dans tous ses détails, d'une belle couleur dans son ensemble, et d'un faire large et facile, doit tenir une place distinguée dans les premiers rangs d'un Cabinet. (Amerighi ou Morigi (Cav. Michel-Angiolo), dit le Caravage)|Composition de trois figures, proportion de nature, et vues à mi-corps, offrant deux vieilles femmes, l'une avec chapeau de paille sur la tête, portant un canard ; et l'autre, coiffée d'une cornette, tenant à la main un panier rempli d'oeufs. Elles se disputent, et une jeune négresse, dans le coin à gauche du sujet, la main droite appuyée sur l'épaule de la femme qui est au milieu, semble les exciter par son geste. Cette scène de marché, prise dans la nature, offre des caractères pleins de vérité. Le Caravage excellait dans ce genre. Il a été dans celui-ci tellement maître de son pinceau, que les rides du visage des deux vieilles rendues avec art, forment une opposition agréable et bien sentie avec la peau lisse et grasse de la négresse. Ce tableau, d'un rendu exact dans tous ses détails, d'une belle couleur dans son ensemble, et d'un faire large et facile, doit tenir une place distinguée dans les premiers rangs d'un Cabinet.]] réalisée par Amerighi ou Morigi (Cav. Michel-Angiolo), dit le Caravage, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 410 fl. [59]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Michel-Ange de Caravage, peint par lui-même, et représenté à mi-corps dans un habillement d'étoffe noire, avec larges manchettes et collet de batiste ; la tête tournée de trois quarts, et portant des moustaches, et un bouquet de barbe au menton. Il tient son chapeau de la main droite, et indique quelque chose de la gauche. Ce portrait d'une grande vérité d'effet, et bien étendié dans toutes ses parties, offre également une belle conduite de couleur, ainsi qu'une touche légère et moelleuse. (Amerighi ou Morigi (Cav. Michel-Angiolo), dit le Caravage)|Michel-Ange de Caravage, peint par lui-même, et représenté à mi-corps dans un habillement d'étoffe noire, avec larges manchettes et collet de batiste ; la tête tournée de trois quarts, et portant des moustaches, et un bouquet de barbe au menton. Il tient son chapeau de la main droite, et indique quelque chose de la gauche. Ce portrait d'une grande vérité d'effet, et bien étendié dans toutes ses parties, offre également une belle conduite de couleur, ainsi qu'une touche légère et moelleuse.]] réalisée par Amerighi ou Morigi (Cav. Michel-Angiolo), dit le Caravage, vendue par Dubois, achetée par Henry au prix de 254 fl. [60]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vincentius Cantinius rector sancti Marci, à l'âge de 34 ans, la troisième année de son rectorat. Ce personnage représenté à mi-corps, dans l'habillement de son ordre, les cheveux courts, et la tête tournée de grand trois quarts, tient à sa main une bande de papier sur laquelle on lit ces mots : << Vel prospicientem aspicio. >> Eloge le plus flatteur qu'on puisse faire d'un portrait, et que celui-ci mérite à tous égards. En effet, la beauté des chairs, et le passage harmonieux des claires aux demi-teintes et aux ombres, lui donnent un tel caractère de vérité, qu'il semble respirer. (Allori (Cristoforo))|Vincentius Cantinius rector sancti Marci, à l'âge de 34 ans, la troisième année de son rectorat. Ce personnage représenté à mi-corps, dans l'habillement de son ordre, les cheveux courts, et la tête tournée de grand trois quarts, tient à sa main une bande de papier sur laquelle on lit ces mots : << Vel prospicientem aspicio. >> Eloge le plus flatteur qu'on puisse faire d'un portrait, et que celui-ci mérite à tous égards. En effet, la beauté des chairs, et le passage harmonieux des claires aux demi-teintes et aux ombres, lui donnent un tel caractère de vérité, qu'il semble respirer.]] réalisée par Allori (Cristoforo), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 51 fl. [61]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme, vue à mi-corps et de profil. Ses cheveux blonds sont relevés sur sa tête, et ajustés d'une parure en pierre précieuses, mêlées de perles. Une robe d'étoffe rouge avec liseré d'or en forme de tunique, compose son vêtement. Ce tableau, qui entre dans la classe des antiques, est curieux sous le rapport des détails historiques de l'art de la peinture. (Botticelli (Sandro Filippi))|Une jeune femme, vue à mi-corps et de profil. Ses cheveux blonds sont relevés sur sa tête, et ajustés d'une parure en pierre précieuses, mêlées de perles. Une robe d'étoffe rouge avec liseré d'or en forme de tunique, compose son vêtement. Ce tableau, qui entre dans la classe des antiques, est curieux sous le rapport des détails historiques de l'art de la peinture.]] réalisée par Botticelli (Sandro Filippi), vendue par Dubois au prix de 42 fl. [62]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Catherine. La Vierge, au milieu du sujet, dans une riche costume, est assise auprès d'une balustrade, et tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, devant lequel Sainte Catherine est en adoration. Tableau admirable et au-dessus tout éloge pour la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution. (Bellini (Giovanni))|La Vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Catherine. La Vierge, au milieu du sujet, dans une riche costume, est assise auprès d'une balustrade, et tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, devant lequel Sainte Catherine est en adoration. Tableau admirable et au-dessus tout éloge pour la beauté de la couleur et le précieux de l'exécution.]] réalisée par Bellini (Giovanni), vendue par Dubois, achetée par Fani au prix de 505 fl. [63]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La déroute de l'armée d'Absalon dans la forêt d'Ephraïm. On le distingue sur la gauche, dans l'éloignement, suspendu par les cheveux à un arbre, et prêt à être percé par Joab. Tout le premier plan est couvert de cavaliers qui fuient. On remarque dans ce désordre un porte-drapeau monté sur un cheval blanc. Petit tableau bien empâté, d'un rendu exact dans tous les détails, et d'une grande force de couleur. (Barbarelli (Giorgio), dit le Giorgion)|La déroute de l'armée d'Absalon dans la forêt d'Ephraïm. On le distingue sur la gauche, dans l'éloignement, suspendu par les cheveux à un arbre, et prêt à être percé par Joab. Tout le premier plan est couvert de cavaliers qui fuient. On remarque dans ce désordre un porte-drapeau monté sur un cheval blanc. Petit tableau bien empâté, d'un rendu exact dans tous les détails, et d'une grande force de couleur.]] réalisée par Barbarelli (Giorgio), dit le Giorgion, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 25 fl. [64]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus, à son réveil, écarte le voile qui le couvre pour regarder sa mère. Cette précieuse copie, dont les figures sont pleines de grâces et d'expression, rappelle l'original par Raphaël, qui étoit dans le palais du duc d'Orléans, où il faisait l'admiration de tous les connaisseurs. (Bonaccorsi (Pierino), dit Perin del Vague)|Jésus, à son réveil, écarte le voile qui le couvre pour regarder sa mère. Cette précieuse copie, dont les figures sont pleines de grâces et d'expression, rappelle l'original par Raphaël, qui étoit dans le palais du duc d'Orléans, où il faisait l'admiration de tous les connaisseurs.]] réalisée par Bonaccorsi (Pierino), dit Perin del Vague, vendue par Dubois, achetée par Robert au prix de 60 fl. [65]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille : la Vierge, assise à la gauche de la composition, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus ; il se penche vers Saint Jean, qui lui présente avec respect la banderole de l'Agnus Dei. Saint Joseph, appuyé sur son bâton, regarde avec joie cette scène de tendresse. Les tableaux de ce peintre peuvent se tenir pour la beauté du coloris à côté de ceux du célèbre Titien ; et c'est avec raison que l'abbé Lanzi (Storia pittorica), dit, en parlant de Bonifazio, qu'il suivit la manière de ce grand coloriste, comme l'ombre suit le corps. (Bonifazio (Veneziano))|Un sujet de la Sainte Famille : la Vierge, assise à la gauche de la composition, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus ; il se penche vers Saint Jean, qui lui présente avec respect la banderole de l'Agnus Dei. Saint Joseph, appuyé sur son bâton, regarde avec joie cette scène de tendresse. Les tableaux de ce peintre peuvent se tenir pour la beauté du coloris à côté de ceux du célèbre Titien ; et c'est avec raison que l'abbé Lanzi (Storia pittorica), dit, en parlant de Bonifazio, qu'il suivit la manière de ce grand coloriste, comme l'ombre suit le corps.]] réalisée par Bonifazio (Veneziano), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 110 fl. [66]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujets agréables tirés du Tasse. Le premier, pris à l'effet d'une belle soirée d'été, représente Renaud assis auprès d'Armide qui cherche à le séduire. Le cheval du guerrier erre en liberté dans la plaine. Le second offre ce chevalier entièrement livré aux charmes de cette magicienne. Appuyé sur ses genoux, il lui tient un miroir, pendant qu'elle ajuste un diadème sur sa tête. On distingue à gauche, dans l'éloignement, à l'entrée d'un bois, les chevaliers qui viennent chercher Renaud. Dans ces deux tableaux de chevalet, la simplicité de la composition répond à la douceur du coloris et au précieux de l'exécution. (Bronzino (Angiolo))|Deux sujets agréables tirés du Tasse. Le premier, pris à l'effet d'une belle soirée d'été, représente Renaud assis auprès d'Armide qui cherche à le séduire. Le cheval du guerrier erre en liberté dans la plaine. Le second offre ce chevalier entièrement livré aux charmes de cette magicienne. Appuyé sur ses genoux, il lui tient un miroir, pendant qu'elle ajuste un diadème sur sa tête. On distingue à gauche, dans l'éloignement, à l'entrée d'un bois, les chevaliers qui viennent chercher Renaud. Dans ces deux tableaux de chevalet, la simplicité de la composition répond à la douceur du coloris et au précieux de l'exécution.]] réalisée par Bronzino (Angiolo), vendue par Dubois au prix de 361 fl. [67]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La visite de la Vierge à Sainte Anne. Cette dernière, sur le seuil de la porte, tenant affectueusement une des mains de la Vierge, et l'autre sur son épaule, la regarde avec satisfaction. Le mari de Sainte Anne indique, par son geste, qu'il partage la joie de sa femme. A droite, sur le premier plan, Saint Joseph, appuyé sur son bâton, monte les degrés de l'escalier, et regarde la femme qui apporte les présens de la Vierge, qui sont dans un panier qu'elle tient sur sa tête. Toutes ces figures ressortent sur un fond d'architecture d'où l'on découvre la campagne. La grandeur du style romain, la correction du dessin, la grâce et la finesse des contours, la vérité des expressions, la couleur brillante et le beau jet des draperies, la fraîcheur du coloris et la fermeté de l'exécution, me font regarder ce précieux tableau de chevalet, comme une des productions distinguées de ce peintre célèbre. (Baroccio (Federigo d'Urbino), dit Frédéric Barroche)|La visite de la Vierge à Sainte Anne. Cette dernière, sur le seuil de la porte, tenant affectueusement une des mains de la Vierge, et l'autre sur son épaule, la regarde avec satisfaction. Le mari de Sainte Anne indique, par son geste, qu'il partage la joie de sa femme. A droite, sur le premier plan, Saint Joseph, appuyé sur son bâton, monte les degrés de l'escalier, et regarde la femme qui apporte les présens de la Vierge, qui sont dans un panier qu'elle tient sur sa tête. Toutes ces figures ressortent sur un fond d'architecture d'où l'on découvre la campagne. La grandeur du style romain, la correction du dessin, la grâce et la finesse des contours, la vérité des expressions, la couleur brillante et le beau jet des draperies, la fraîcheur du coloris et la fermeté de l'exécution, me font regarder ce précieux tableau de chevalet, comme une des productions distinguées de ce peintre célèbre.]] réalisée par Baroccio (Federigo d'Urbino), dit Frédéric Barroche, vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 243 fl. [68]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Repos de la Sainte Famille en Egypte. La Vierge, assis à l'ombre d'un bouquet d'arbres, au milieu du sujet, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. Il est debout, et tend les bras à un Ange qui fait ses efforts pour abaisser une branche de palmier. La Vierge regarde Saint Joseph qui lui présente une écuelle où il y a du vin ; derrière ce groupe, un ange tient des fruits. Ce tableau, d'un grand caractère de dessin et d'un beau choix de draperie, dans la manière grandiose des Carraches, dont le Bonone a principalement étudié les ouvrages, offre encore le coloris de l'école vénitienne. (Bonone (Carlo Ferrarese))|Le Repos de la Sainte Famille en Egypte. La Vierge, assis à l'ombre d'un bouquet d'arbres, au milieu du sujet, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. Il est debout, et tend les bras à un Ange qui fait ses efforts pour abaisser une branche de palmier. La Vierge regarde Saint Joseph qui lui présente une écuelle où il y a du vin ; derrière ce groupe, un ange tient des fruits. Ce tableau, d'un grand caractère de dessin et d'un beau choix de draperie, dans la manière grandiose des Carraches, dont le Bonone a principalement étudié les ouvrages, offre encore le coloris de l'école vénitienne.]] réalisée par Bonone (Carlo Ferrarese), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 110 fl. [69]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Lazaroni presque nu, et vu à mi-corps dans un désordre pittoresque, regarde avec satisfaction une coupe de cristal qu'il tient de la main droite, et dans laquelle il verse de la liqueur. On reproche avec raison à ce peintre de s'être trop livré au coloris chargé de Michel Ange de Caravage. Le tableau dont il s'agit est au-dessus de cette critique. Son coloris clair et argentin, ainsi que la beauté du pinceau, le placent à côté des ouvrages du Guide. Les morceaux de ce genre sont les plus estimés, et très-difficiles à rencontrer dans la curiosité. (Barbieri (Cav. Giovanni Francesco), dit le Guerchin)|Un Lazaroni presque nu, et vu à mi-corps dans un désordre pittoresque, regarde avec satisfaction une coupe de cristal qu'il tient de la main droite, et dans laquelle il verse de la liqueur. On reproche avec raison à ce peintre de s'être trop livré au coloris chargé de Michel Ange de Caravage. Le tableau dont il s'agit est au-dessus de cette critique. Son coloris clair et argentin, ainsi que la beauté du pinceau, le placent à côté des ouvrages du Guide. Les morceaux de ce genre sont les plus estimés, et très-difficiles à rencontrer dans la curiosité.]] réalisée par Barbieri (Cav. Giovanni Francesco), dit le Guerchin, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 171 fl. [70]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Couronnement de Cosme III, fils et successeur de Ferdinand II, grand-duc de Toscane. Ce jeune prince est représenté, au milieu de la composition, dans de riches vêtemens couverts d'une cuirasse, et décoré des ordres du Saint-Esprit et de Saint Etienne. Assis sur des trophées d'armes, il tient le sceptre de la main droite, et regarde avec fierté deux puissances barbaresques, enchaînées au pied de son trône. La Religion et la Paix tiennent la couronne sur sa tête ; la Victoire lui en présente une de laurier, et la Renommée publie les hauts faits de ses ancêtres. Ce précieux tableau de chevalet doit fixer l'attention des connaisseurs ; il joint au charme du coloris, ainsi qu'à l'exécution la plus soignée dans tous les détails, ce style facile et plein de goût qui distingue les meilleures productions de son auteur. (Berrettini (Cav. Pietro da Cortona), dit Pierre de Cortonne)|Le Couronnement de Cosme III, fils et successeur de Ferdinand II, grand-duc de Toscane. Ce jeune prince est représenté, au milieu de la composition, dans de riches vêtemens couverts d'une cuirasse, et décoré des ordres du Saint-Esprit et de Saint Etienne. Assis sur des trophées d'armes, il tient le sceptre de la main droite, et regarde avec fierté deux puissances barbaresques, enchaînées au pied de son trône. La Religion et la Paix tiennent la couronne sur sa tête ; la Victoire lui en présente une de laurier, et la Renommée publie les hauts faits de ses ancêtres. Ce précieux tableau de chevalet doit fixer l'attention des connaisseurs ; il joint au charme du coloris, ainsi qu'à l'exécution la plus soignée dans tous les détails, ce style facile et plein de goût qui distingue les meilleures productions de son auteur.]] réalisée par Berrettini (Cav. Pietro da Cortona), dit Pierre de Cortonne, vendue par Dubois, achetée par Chartier au prix de 80 fl. [71]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Anne apprenant à lire à la Vierge. Ces deux figures ressortent dans un ton vigoureux sur un fond d'architecture, d'où l'on découvre à droite un bout de paysage qui termine la composition. Le caractère gracieux de la Vierge, et son air simple et naïf forment le contraste le plus heureux avec le visage sévère de Sainte Anne. Les amateurs distingueront sans doute cette production, dont le style agréable répond à l'intelligence du coloris. (Berrettini (Cav. Pietro da Cortona), dit Pierre de Cortonne)|Sainte Anne apprenant à lire à la Vierge. Ces deux figures ressortent dans un ton vigoureux sur un fond d'architecture, d'où l'on découvre à droite un bout de paysage qui termine la composition. Le caractère gracieux de la Vierge, et son air simple et naïf forment le contraste le plus heureux avec le visage sévère de Sainte Anne. Les amateurs distingueront sans doute cette production, dont le style agréable répond à l'intelligence du coloris.]] réalisée par Berrettini (Cav. Pietro da Cortona), dit Pierre de Cortonne, vendue par Dubois, achetée par Le marquis d'Harcourt au prix de 130.5 fl. [72]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette frise, vraiment curieuse, offre un sujet mystique de l'Ecriture-Sainte. Au milieu, Jésus-Christ debout, une hache sur l'épaule, est entre deux personnages à genoux, dont l'un est Saint Jean, qui regarde les plaies de ses pieds. A gauche, deux moines d'ordres différens s'embrassent, et derrière eux un homme nu, ses longs cheveux tombant sur ses épaules, a la main gauche sur sa poitrine, et tient de la droite un bâton. Du côté opposé, la Vierge et Sainte Anne se saluent affectueusement, et un moine de l'ordre de Saint-François, porte une palme. Ce tableau, du commencement de la peinture à l'huile, et du maître du grand Michel-Ange, présente une couleur éclatante et une certaine grâce dans les figures ; peut-être les couleurs ne sont-elles pas assez rompues, et le nu offre-t-il de la sécheresse ; mais ces défauts appartiennent au temps, et n'ôtent rien du mérite de cet ouvrage du côté de l'ancienneté et de sa conservation. (Corradi (Domenico) Del Ghirlandaio)|Cette frise, vraiment curieuse, offre un sujet mystique de l'Ecriture-Sainte. Au milieu, Jésus-Christ debout, une hache sur l'épaule, est entre deux personnages à genoux, dont l'un est Saint Jean, qui regarde les plaies de ses pieds. A gauche, deux moines d'ordres différens s'embrassent, et derrière eux un homme nu, ses longs cheveux tombant sur ses épaules, a la main gauche sur sa poitrine, et tient de la droite un bâton. Du côté opposé, la Vierge et Sainte Anne se saluent affectueusement, et un moine de l'ordre de Saint-François, porte une palme. Ce tableau, du commencement de la peinture à l'huile, et du maître du grand Michel-Ange, présente une couleur éclatante et une certaine grâce dans les figures ; peut-être les couleurs ne sont-elles pas assez rompues, et le nu offre-t-il de la sécheresse ; mais ces défauts appartiennent au temps, et n'ôtent rien du mérite de cet ouvrage du côté de l'ancienneté et de sa conservation.]] réalisée par Corradi (Domenico) Del Ghirlandaio, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 351 fl. [73]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet plaisant d'un vieux postillon, le fouet sous le bras, et faisant la cour à une jeune courtisanne richement vêtue. Il la regarde en souriant pouser à pleine main dans un sac repli de pièces d'or. Morceau d'un brillant coloris et du faire le plus précieux. (Cranach (Lucas De))|Le sujet plaisant d'un vieux postillon, le fouet sous le bras, et faisant la cour à une jeune courtisanne richement vêtue. Il la regarde en souriant pouser à pleine main dans un sac repli de pièces d'or. Morceau d'un brillant coloris et du faire le plus précieux.]] réalisée par Cranach (Lucas De), vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 50 fl. [74]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assise sur le gazon, au milieu du sujet, la Vierge, dans un habillement composé d'une robe gris de lin, et d'une ample draperie bleue, un voile de gaze sur sa tête, dont les longs cheveux blonds retombent sur ses épaules, a dans ses bras l'Enfant Jésus, qui tient de la main gauche une fleur, et porte l'autre à sa bouche. La Vierge regarde avec sévérité le petit Saint Jean, qui, à sa droite et à genoux, la main sur son coeur, reçoit cette réprimande avec respect. Du côté opposé, un jeune homme, vêtu d'une tunique violâtre, et pareillement à genoux, se prépare à offrir des fleurs au fils de la Vierge. Cette scène se passe dans un riche paysage, traversé par une rivière, et terminé par de hautes montagnes. La simplicité des attitudes, la naïveté des expressions, un coloris brillant, et le fini le plus précieux jusque dans les moindres détails, font le charme de cette production. S'il est rare de rencontrer des tableaux de cette époque, il l'est encore plus d'en trouver d'aussi bien conservé. Celui que je viens de décrire était dans le Cabinet de l'abbé Lanzi, connaisseur distingué, et fut acheté à sa succession. Voir ce qu'en dit cet historien, tome I, page 111, édition de 1795 et 1796. (Credi (Di) Lorenzo Sciarpelloni)|Assise sur le gazon, au milieu du sujet, la Vierge, dans un habillement composé d'une robe gris de lin, et d'une ample draperie bleue, un voile de gaze sur sa tête, dont les longs cheveux blonds retombent sur ses épaules, a dans ses bras l'Enfant Jésus, qui tient de la main gauche une fleur, et porte l'autre à sa bouche. La Vierge regarde avec sévérité le petit Saint Jean, qui, à sa droite et à genoux, la main sur son coeur, reçoit cette réprimande avec respect. Du côté opposé, un jeune homme, vêtu d'une tunique violâtre, et pareillement à genoux, se prépare à offrir des fleurs au fils de la Vierge. Cette scène se passe dans un riche paysage, traversé par une rivière, et terminé par de hautes montagnes. La simplicité des attitudes, la naïveté des expressions, un coloris brillant, et le fini le plus précieux jusque dans les moindres détails, font le charme de cette production. S'il est rare de rencontrer des tableaux de cette époque, il l'est encore plus d'en trouver d'aussi bien conservé. Celui que je viens de décrire était dans le Cabinet de l'abbé Lanzi, connaisseur distingué, et fut acheté à sa succession. Voir ce qu'en dit cet historien, tome I, page 111, édition de 1795 et 1796.]] réalisée par Credi (Di) Lorenzo Sciarpelloni, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 201 fl. [75]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Purification, composition capitale, dans un temple de riche architecture ; la Vierge, vêtue d'une robe blanche, le visage voilé, et à genoux devant une table couverte d'un riche tapis à frange d'or, fait l'offrande de deux colombes. Du côté opposé, le grand-prêtre, en habits pontificaux, tient l'Enfant Jésus. Saint Joseph et nombre d'autres personnages assistent à cette cérémonie. Ce tableau, dont l'exécution soignée dans tous les accessoires, ainsi que dans les moindres détails, ne le cède en rien aux peintres les plus précieux de l'école hollandaise, a de plus l'avantage d'offrir cette grandeur de style, cette correction de dessin, et cette élégance qui distinguent ordinairement les productions de l'école florentine. (Carrucci (Jacopo da Pontormo), dit le Pontorme)|Le sujet de la Purification, composition capitale, dans un temple de riche architecture ; la Vierge, vêtue d'une robe blanche, le visage voilé, et à genoux devant une table couverte d'un riche tapis à frange d'or, fait l'offrande de deux colombes. Du côté opposé, le grand-prêtre, en habits pontificaux, tient l'Enfant Jésus. Saint Joseph et nombre d'autres personnages assistent à cette cérémonie. Ce tableau, dont l'exécution soignée dans tous les accessoires, ainsi que dans les moindres détails, ne le cède en rien aux peintres les plus précieux de l'école hollandaise, a de plus l'avantage d'offrir cette grandeur de style, cette correction de dessin, et cette élégance qui distinguent ordinairement les productions de l'école florentine.]] réalisée par Carrucci (Jacopo da Pontormo), dit le Pontorme, vendue par Dubois au prix de 180 fl. [76]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet habile artiste dans sa jeunesse, peint par lui-même, et représente jusqu'au buste dans un habillement noire, la tête tournée de trois-quarts, et couverte d'une toque qui laisse voir une partie de ses cheveux. Ce portrait, dans un ton de couleur doux et harmonieux, et d'une exécution large et facile, est digne d'entrer dans les plus belles collections. (Carrucci (Jacopo da Pontormo), dit le Pontorme)|Cet habile artiste dans sa jeunesse, peint par lui-même, et représente jusqu'au buste dans un habillement noire, la tête tournée de trois-quarts, et couverte d'une toque qui laisse voir une partie de ses cheveux. Ce portrait, dans un ton de couleur doux et harmonieux, et d'une exécution large et facile, est digne d'entrer dans les plus belles collections.]] réalisée par Carrucci (Jacopo da Pontormo), dit le Pontorme, vendue par Dubois au prix de 202 fl. [77]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Intérieur du Ménage de la Vierge. Elle est assise dans un grand panier, les jambes étendues, ayant dans ses bras son fils, à qui elle donne la bouillie. Elle est servie par trois anges, dont un auprès d'elle prépare le berceau de cet Enfant divin. Sur la gauche, à travers une fenêtre qui donne sur la campagne, on aperçoit Saint Joseph occupé à travailler. Joli tableau d'une composition agréable, d'un dessin aussi fin que correct et du pinceau le plus délicat. (Colle (Rafaello Del))|L'Intérieur du Ménage de la Vierge. Elle est assise dans un grand panier, les jambes étendues, ayant dans ses bras son fils, à qui elle donne la bouillie. Elle est servie par trois anges, dont un auprès d'elle prépare le berceau de cet Enfant divin. Sur la gauche, à travers une fenêtre qui donne sur la campagne, on aperçoit Saint Joseph occupé à travailler. Joli tableau d'une composition agréable, d'un dessin aussi fin que correct et du pinceau le plus délicat.]] réalisée par Colle (Rafaello Del), vendue par Dubois, achetée par Cacchinardi au prix de 99 fl. [78]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers. Au milieu du tableau, sur le devant, Jésus-Christ, dans son humble berceau, ayant près de lui la Vierge et Saint Joseph, reçoit les hommages des bergers. Un d'eux, monté sur une pierre, se tient à une charpente pour jouir de la vue du Sauveur. Derrière ce groupe, un cardinal, le chapeau à la main, lève les yeux vers une gloire où sont trois Anges qui portent la banderole du Gloria in excelsis Deo. Dans le fond, à gauche près des colonnes, on distingue deux autres pâtres qui viennent à la crêche. Tableau de chevalet de la plus grande rareté, d'une couleur admirable, et d'une exécution aussi ferme que précieuse dans les moindres détails. (Caliari (Paolo Veronese), dit Paul Véronèse)|L'Adoration des Bergers. Au milieu du tableau, sur le devant, Jésus-Christ, dans son humble berceau, ayant près de lui la Vierge et Saint Joseph, reçoit les hommages des bergers. Un d'eux, monté sur une pierre, se tient à une charpente pour jouir de la vue du Sauveur. Derrière ce groupe, un cardinal, le chapeau à la main, lève les yeux vers une gloire où sont trois Anges qui portent la banderole du Gloria in excelsis Deo. Dans le fond, à gauche près des colonnes, on distingue deux autres pâtres qui viennent à la crêche. Tableau de chevalet de la plus grande rareté, d'une couleur admirable, et d'une exécution aussi ferme que précieuse dans les moindres détails.]] réalisée par Caliari (Paolo Veronese), dit Paul Véronèse, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 57 fl. [79]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois : l'un d'eux prosterné devant le Sauveur, que l'on voit sur les genoux de la Vierge, reçoit sa bénédiction. Saint Joseph debout paraît dans la méditation. Ce tableau offre, dans le dessin, une manière grande et simple, ainsi qu'un coloris vigoureux. (Caliari (Carlo Veronese), dit Charles Véronèse)|L'Adoration des Rois : l'un d'eux prosterné devant le Sauveur, que l'on voit sur les genoux de la Vierge, reçoit sa bénédiction. Saint Joseph debout paraît dans la méditation. Ce tableau offre, dans le dessin, une manière grande et simple, ainsi qu'un coloris vigoureux.]] réalisée par Caliari (Carlo Veronese), dit Charles Véronèse, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 89 fl. [80]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'Augustin Carache, peint par lui-même. Il est représenté à mi-corps, la tête tournée de trois-quarts, avec longs cheveux bruns, et dans un habillement noir, rehaussé d'un collet de batiste à points à jour. Augustin Carache, l'égal de Louis, son cousin, dont il fut l'élève, et d'Annibal son frère, les eût peut-être surpassés s'il n'eût pas donné une partie de son temps à la gravure, et si une mort prématurée ne l'eut pas enlevé à l'âge de 45 ans. Ce portrait doit donc intéresser également les amateurs de la peinture et de la gravure. (Caracci (Agostino))|Le portrait d'Augustin Carache, peint par lui-même. Il est représenté à mi-corps, la tête tournée de trois-quarts, avec longs cheveux bruns, et dans un habillement noir, rehaussé d'un collet de batiste à points à jour. Augustin Carache, l'égal de Louis, son cousin, dont il fut l'élève, et d'Annibal son frère, les eût peut-être surpassés s'il n'eût pas donné une partie de son temps à la gravure, et si une mort prématurée ne l'eut pas enlevé à l'âge de 45 ans. Ce portrait doit donc intéresser également les amateurs de la peinture et de la gravure.]] réalisée par Caracci (Agostino), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 60 fl. [81]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Agnès souffrit le martyre à Rome, sous Dioclétien, l'an 304 ou 305 de J.C. Elle est représentée chargée de chaînes, et dans le moment où, pleine de confiance dans son divin époux, elle brave les caresses et les menaces de son juge, et lui déclare qu'elle est prête à endurer toutes sortes de supplices, même celui du feu qu'on allume devant elle. Dans le haut du tableau, plusieurs Anges, dont un tient la palme du martyre, lui apparaissent dans une gloire lumineuse. Différens personnages, présens à cette scène, témoignent leur admiration ; deux d'entre eux se prosternent aux pieds de cette sainte. Le Cigoli, l'un des plus grands peintres de l'école florentine, fut long-temps malheureux et persécuté ; son mérite seul le fit enfin triompher de ses ennemis, et appeler le Corrège florentin. Les connaisseurs, à la vue de ce tableau, lui rendront également justice en y admirant la beauté des différentes expressions, la noblesse des attitudes savamment contrastées, le choix heureux des draperies, ainsi que le ton suave et harmonieux du coloris, soutenu d'une exécution facile et moelleuse. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|Sainte Agnès souffrit le martyre à Rome, sous Dioclétien, l'an 304 ou 305 de J.C. Elle est représentée chargée de chaînes, et dans le moment où, pleine de confiance dans son divin époux, elle brave les caresses et les menaces de son juge, et lui déclare qu'elle est prête à endurer toutes sortes de supplices, même celui du feu qu'on allume devant elle. Dans le haut du tableau, plusieurs Anges, dont un tient la palme du martyre, lui apparaissent dans une gloire lumineuse. Différens personnages, présens à cette scène, témoignent leur admiration ; deux d'entre eux se prosternent aux pieds de cette sainte. Le Cigoli, l'un des plus grands peintres de l'école florentine, fut long-temps malheureux et persécuté ; son mérite seul le fit enfin triompher de ses ennemis, et appeler le Corrège florentin. Les connaisseurs, à la vue de ce tableau, lui rendront également justice en y admirant la beauté des différentes expressions, la noblesse des attitudes savamment contrastées, le choix heureux des draperies, ainsi que le ton suave et harmonieux du coloris, soutenu d'une exécution facile et moelleuse.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois, achetée par LeRouge au prix de 171 fl. [82]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Miracle qui a eu lieu à Florence, en faveur des moines de Vallumbreuse, pour établir de dogme de l'Immaculée Conception : un d'eux, la croix à la main, passe au travers des flammes, et excite l'admiration de nombre de spectateurs qui occupent la gauche du sujet. L'instituteur de cet ordre, à genoux, du côté opposé et la main sur la poitrine, rend grâce à Dieu. Ce tableau curieux, joint à la justesse et à la variété des expressions, un bel effet de couleur et une exécution soignée dans toutes ses parties. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|Miracle qui a eu lieu à Florence, en faveur des moines de Vallumbreuse, pour établir de dogme de l'Immaculée Conception : un d'eux, la croix à la main, passe au travers des flammes, et excite l'admiration de nombre de spectateurs qui occupent la gauche du sujet. L'instituteur de cet ordre, à genoux, du côté opposé et la main sur la poitrine, rend grâce à Dieu. Ce tableau curieux, joint à la justesse et à la variété des expressions, un bel effet de couleur et une exécution soignée dans toutes ses parties.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 29 fl. [83]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vêtue d'une tunique rouge ajustée d'un manteau bleu, et la tête couverte d'un ample voile d'étoffe violâtre qui descend sur ses épaules, tient l'Enfant Jésus qui donne sa bénédiction. Ce groupe ressort dans l'effet le plus brillant de couleur sur un fond de ciel sacrifié. Le caractère agréable de ces deux figures, leur pose naturelle et gracieuse, ainsi qui le choix heureux des draperies, dont les couleurs s'harmonisent entre elles, doivent concourir à fixer l'attention des amateurs. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|La Vierge, vêtue d'une tunique rouge ajustée d'un manteau bleu, et la tête couverte d'un ample voile d'étoffe violâtre qui descend sur ses épaules, tient l'Enfant Jésus qui donne sa bénédiction. Ce groupe ressort dans l'effet le plus brillant de couleur sur un fond de ciel sacrifié. Le caractère agréable de ces deux figures, leur pose naturelle et gracieuse, ainsi qui le choix heureux des draperies, dont les couleurs s'harmonisent entre elles, doivent concourir à fixer l'attention des amateurs.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois au prix de 230 fl. [84]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Ecce Homo : Jésus-Christ, la tête couronnée d'épines, son roseau à la main, et nu jusqu'à la ceinture, est montré au peuple. Cette belle figure, où est empreint le caractère de la divinité, ressort sur la robe de pourpre du Sauveur, attaché à la croix et surmontée de la sainte face. Au-dessous de la croisée, dans un cartouche, on lit ces mots : << Ecce Homo. >> Sur l'appui sont placés les dés et la lanterne qui éclaira la marche des furieux qui vinrent l'arrêter ; du côté opposé, le coq chante, et rappelle que Saint Pierre, dont on voit la tête au-dessus d'une colonne, a renié son maître. On distingue encore sur une autre colonne en parallèle, la main de Judas tenant une bourse, un fouet et des tenailles. Les autres instrumens de la passion de Jésus-Christ complètent cette composition vraiment ingénieuse, qui réunit dans un très-petit cadre toutes les humiliations faites au Sauveur, et les souffrances qu'il a endurées pour sauver les hommes. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|L'Ecce Homo : Jésus-Christ, la tête couronnée d'épines, son roseau à la main, et nu jusqu'à la ceinture, est montré au peuple. Cette belle figure, où est empreint le caractère de la divinité, ressort sur la robe de pourpre du Sauveur, attaché à la croix et surmontée de la sainte face. Au-dessous de la croisée, dans un cartouche, on lit ces mots : << Ecce Homo. >> Sur l'appui sont placés les dés et la lanterne qui éclaira la marche des furieux qui vinrent l'arrêter ; du côté opposé, le coq chante, et rappelle que Saint Pierre, dont on voit la tête au-dessus d'une colonne, a renié son maître. On distingue encore sur une autre colonne en parallèle, la main de Judas tenant une bourse, un fouet et des tenailles. Les autres instrumens de la passion de Jésus-Christ complètent cette composition vraiment ingénieuse, qui réunit dans un très-petit cadre toutes les humiliations faites au Sauveur, et les souffrances qu'il a endurées pour sauver les hommes.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois, achetée par Hazard au prix de 65 fl. [85]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François retiré dans les montagnes de l'Apennin, et représenté à genoux dans le moment où il vit, à ce que rapporte saint Bonaventure, un séraphin crucifié, qui perça ses pieds, ses mains et son côté droit. Figure pleine d'expression, et d'un beau caractère de dessin. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|Saint François retiré dans les montagnes de l'Apennin, et représenté à genoux dans le moment où il vit, à ce que rapporte saint Bonaventure, un séraphin crucifié, qui perça ses pieds, ses mains et son côté droit. Figure pleine d'expression, et d'un beau caractère de dessin.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois, achetée par DeLaRoche au prix de 40 fl. [86]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait du poète Leonard Buonacorsi vu jusqu'au buste, dans un habillement d'étoffe noire, rehaussé d'un large collet de batiste, et la tête inclinée sur l'épaule gauche. Cette figure, d'une expression vive et spirituelle, est aussi remarquable par la force du coloris et la fermeté de l'exécution. (Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli)|Le portrait du poète Leonard Buonacorsi vu jusqu'au buste, dans un habillement d'étoffe noire, rehaussé d'un large collet de batiste, et la tête inclinée sur l'épaule gauche. Cette figure, d'une expression vive et spirituelle, est aussi remarquable par la force du coloris et la fermeté de l'exécution.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) Da Cigoli, vendue par Dubois, achetée par Tiby au prix de 42.5 fl. [87]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bergers en adoration devant le Nouveau-Né ; la Vierge et Saint Joseph, à genoux devant lui, s'unissent aux hommages qu'on lui rend. Dans le haut est une gloire d'Anges ; celui du milieu tient la banderolle du Gloria in excelsis Deo, et deux autres jettent des fleurs sur la sainte Famille. Un dessin correct, un beau choix de figures, des attitudes simples, des draperies bien jetées, une belle entente de clair obscur, et une exécution soignée, donnent un grand prix à ce tableau. (Cresti (Cav. Domenico), da Passignano)|Les bergers en adoration devant le Nouveau-Né ; la Vierge et Saint Joseph, à genoux devant lui, s'unissent aux hommages qu'on lui rend. Dans le haut est une gloire d'Anges ; celui du milieu tient la banderolle du Gloria in excelsis Deo, et deux autres jettent des fleurs sur la sainte Famille. Un dessin correct, un beau choix de figures, des attitudes simples, des draperies bien jetées, une belle entente de clair obscur, et une exécution soignée, donnent un grand prix à ce tableau.]] réalisée par Cresti (Cav. Domenico), da Passignano, vendue par Dubois au prix de 28 fl. [88]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Pierre, les yeux élevés au ciel, les mains jointes, et la tête ajustée de cheveux blancs et d'une longue barbe de même couleur. Etude d'une grande liberté de pinceau et d'une belle transparence de couleur, à l'imitation du Guide, dont Canuti fut un des plus parfaits imitateurs. (Canuti (Domenico Maria))|Saint Pierre, les yeux élevés au ciel, les mains jointes, et la tête ajustée de cheveux blancs et d'une longue barbe de même couleur. Etude d'une grande liberté de pinceau et d'une belle transparence de couleur, à l'imitation du Guide, dont Canuti fut un des plus parfaits imitateurs.]] réalisée par Canuti (Domenico Maria), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 200 fl. [89]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de la sainte Famille ; la Vierge, assise au pied d'un arbre, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qu'elle regarde avec un sourire mêlé de tendresse. Saint Joseph, à côté d'elle, les mains appuyées sur son bâton, prend part à cette scène qui se passe dans un fond de paysage, dont le ciel, artistement sacrifié, fait valoir les figures. Ce tableau, digne de la plus belle collection, tient du goût de Pierre de Cortonne, dont le Chiari a terminé beaucoup d'ouvrages, et de Carle Maratte, dont il fut le meilleur élève. (Chiari (Giuseppe))|Un repos de la sainte Famille ; la Vierge, assise au pied d'un arbre, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qu'elle regarde avec un sourire mêlé de tendresse. Saint Joseph, à côté d'elle, les mains appuyées sur son bâton, prend part à cette scène qui se passe dans un fond de paysage, dont le ciel, artistement sacrifié, fait valoir les figures. Ce tableau, digne de la plus belle collection, tient du goût de Pierre de Cortonne, dont le Chiari a terminé beaucoup d'ouvrages, et de Carle Maratte, dont il fut le meilleur élève.]] réalisée par Chiari (Giuseppe), vendue par Dubois au prix de 139 fl. [90]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint François, à l'entrée de sa grotte, est à genoux dans le moment d'extase où il croit recevoir les stigmates. Il a près de lui une tête de mort et un livre ouvert. Cette figure est éclairée par la lumière éclatante d'une gloire, dont les rayons descendent sur le saint Patriarche. Petit tableau d'un effet piquant, et touché avec autant de goût que de fermeté. (Crespi (Cav. Giuseppe Maria), detto lo Spanguolo)|Saint François, à l'entrée de sa grotte, est à genoux dans le moment d'extase où il croit recevoir les stigmates. Il a près de lui une tête de mort et un livre ouvert. Cette figure est éclairée par la lumière éclatante d'une gloire, dont les rayons descendent sur le saint Patriarche. Petit tableau d'un effet piquant, et touché avec autant de goût que de fermeté.]] réalisée par Crespi (Cav. Giuseppe Maria), detto lo Spanguolo, vendue par Dubois au prix de 80 fl. [91]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Archimède représenté à mi-corps près d'une table où l'on distingue une sphère : il médite sur des figures géométriques, tracées sur un papier qu'il tient de la main droite. Morceau de caractère, d'un pinceau large et d'une grande force de couleur. (Crespi (Cav. Giuseppe Maria), detto lo Spanguolo)|Archimède représenté à mi-corps près d'une table où l'on distingue une sphère : il médite sur des figures géométriques, tracées sur un papier qu'il tient de la main droite. Morceau de caractère, d'un pinceau large et d'une grande force de couleur.]] réalisée par Crespi (Cav. Giuseppe Maria), detto lo Spanguolo, vendue par Dubois au prix de 100 fl. [92]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, offrant à gauche un énorme rocher couronné d'arbres, d'où l'eau se précipite en cascade, et qui découvre à droite un riche lointain de coteaux et de montagnes, traversé par une rivière. On y voit, sur un plan reculé, Jésus avec les Pélerins d'Emmaüs, et sur le devant, à droite, un pâtre assis, gardant un troupeau de chèvres. Tableau d'une bonne couleur, bien distribué dans ses plans, et offrant des fabriques dans le style de Nicolas Poussin. (Crescencio (Honorificencio))|Un site d'Italie, offrant à gauche un énorme rocher couronné d'arbres, d'où l'eau se précipite en cascade, et qui découvre à droite un riche lointain de coteaux et de montagnes, traversé par une rivière. On y voit, sur un plan reculé, Jésus avec les Pélerins d'Emmaüs, et sur le devant, à droite, un pâtre assis, gardant un troupeau de chèvres. Tableau d'une bonne couleur, bien distribué dans ses plans, et offrant des fabriques dans le style de Nicolas Poussin.]] réalisée par Crescencio (Honorificencio), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 51 fl. [93]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'Erasme vêtu d'une robe de pourpre, et portant un chapeau de même étoffe dans la forme de ceux des cardinaux. Il est assis près d'une table couverte d'un tapis verd, sur laquelle on voit un livre ouvert, un encrier et des lunettes. Appuyé sur sa main droite, il indique du doigt une tête de mort, et semble rire de la vanité des hommes, en montrant comme ils finissent. Ce morceau, d'une belle couleur et d'une exécution soignée, offre également dans la figure une pose aussi simple que vraie. (Durer (Albert))|Le portrait d'Erasme vêtu d'une robe de pourpre, et portant un chapeau de même étoffe dans la forme de ceux des cardinaux. Il est assis près d'une table couverte d'un tapis verd, sur laquelle on voit un livre ouvert, un encrier et des lunettes. Appuyé sur sa main droite, il indique du doigt une tête de mort, et semble rire de la vanité des hommes, en montrant comme ils finissent. Ce morceau, d'une belle couleur et d'une exécution soignée, offre également dans la figure une pose aussi simple que vraie.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Dubois au prix de 102 fl. [94]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un fond de paysage, un Ange, les aîles déployées, un genou en terre et les yeux baissés, tient un encensoir ; il est vêtu d'une robe de pourpre, et de beaux cheveux blonds ornent sa tête. Morceau précieusement terminé, et d'un grand éclat de coloris. (Durer (Albert))|Dans un fond de paysage, un Ange, les aîles déployées, un genou en terre et les yeux baissés, tient un encensoir ; il est vêtu d'une robe de pourpre, et de beaux cheveux blonds ornent sa tête. Morceau précieusement terminé, et d'un grand éclat de coloris.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 75 fl. [95]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge vue jusqu'au buste, la tête doucement inclinée sur l'épaule droite, et ajustée d'un voile jaune, recouvert d'une large draperie bleue, bordée d'un galon d'or enrichi de pierres précieuses. Les images des Vierges faites dans les premiers temps de la peinture, semblent avoir donné l'idée de ce tableau, principalement dans le costume. Une candeur virginale est empreinte sur tous les traits de cette figure, dont le coloris séduisant ne le cède en rien à la beauté de l'exécution. (Dolci (Carlo))|La Vierge vue jusqu'au buste, la tête doucement inclinée sur l'épaule droite, et ajustée d'un voile jaune, recouvert d'une large draperie bleue, bordée d'un galon d'or enrichi de pierres précieuses. Les images des Vierges faites dans les premiers temps de la peinture, semblent avoir donné l'idée de ce tableau, principalement dans le costume. Une candeur virginale est empreinte sur tous les traits de cette figure, dont le coloris séduisant ne le cède en rien à la beauté de l'exécution.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par Dubois, achetée par Tiby au prix de 140 fl. [96]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait de saint Philippe de Neri, représenté jusqu'au buste dans le costume de son ordre, et la tête ceinte jusqu'au buste dans le costume de son ordre, et la tête ceinte de l'auréole. Il porte barbe grise et cheveux de même couleur. Morceau plein de vérité, et d'un pinceau gras et moëlleux. (Dolci (Carlo))|Le portrait de saint Philippe de Neri, représenté jusqu'au buste dans le costume de son ordre, et la tête ceinte jusqu'au buste dans le costume de son ordre, et la tête ceinte de l'auréole. Il porte barbe grise et cheveux de même couleur. Morceau plein de vérité, et d'un pinceau gras et moëlleux.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par Dubois, achetée par Renaud au prix de 166 fl. [97]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Joseph, aussi à mi-corps et vêtu d'une robe de ton violâtre, recouverte d'un manteau d'étoffe jaune. Sa tête, ceinte de l'auréole, est inclinée sur son épaule droite. Ce morceau et le précédent méritent également l'attention des amateurs. (Dolci (Carlo))|Saint Joseph, aussi à mi-corps et vêtu d'une robe de ton violâtre, recouverte d'un manteau d'étoffe jaune. Sa tête, ceinte de l'auréole, est inclinée sur son épaule droite. Ce morceau et le précédent méritent également l'attention des amateurs.]] réalisée par Dolci (Carlo), vendue par Dubois au prix de 47 fl. [99]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, dans de riches habillemens, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus qu'elle presse contre son sein, en le regardant avec tendresse. Ce sujet se détache avec vigueur sur un fond de rocher, d'où la vue se porte sur la campagne. Ce petit tableau, dans le goût de Raphaël, est d'une couleur séduisante et d'une exécution soignée dans tous ses détails. (Francucci (Innocent), dit Innocent (da) Imola)|La Vierge, dans de riches habillemens, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus qu'elle presse contre son sein, en le regardant avec tendresse. Ce sujet se détache avec vigueur sur un fond de rocher, d'où la vue se porte sur la campagne. Ce petit tableau, dans le goût de Raphaël, est d'une couleur séduisante et d'une exécution soignée dans tous ses détails.]] réalisée par Francucci (Innocent), dit Innocent (da) Imola, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 38.5 fl. [100]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ descendu de la croix, et soutenu par Joseph d'Arimathie et saint Jean ; la Vierge, à genoux et en pleurs, tourne ses regards vers son fils, dont la Madeleine tient respectueusement un des pieds. Nicodème lève la pierre du sépulcre qui est à la gauche du sujet ; du côté opposé, saint François et les saintes femmes sont en adoration devant le Sauveur. Cette composition de caractère et d'un bel ensemble dans les figures, présente des expressions vraies, ainsi que le coloris ferme et lumineux de l'école de Venise. (Farinato (Paolo))|Jésus-Christ descendu de la croix, et soutenu par Joseph d'Arimathie et saint Jean ; la Vierge, à genoux et en pleurs, tourne ses regards vers son fils, dont la Madeleine tient respectueusement un des pieds. Nicodème lève la pierre du sépulcre qui est à la gauche du sujet ; du côté opposé, saint François et les saintes femmes sont en adoration devant le Sauveur. Cette composition de caractère et d'un bel ensemble dans les figures, présente des expressions vraies, ainsi que le coloris ferme et lumineux de l'école de Venise.]] réalisée par Farinato (Paolo), vendue par Dubois au prix de 74 fl. [101]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus, nu et monté sur une table, tient un livre dans lequel la Vierge lui montre à lire ; ces deux figures, dans le goût du Caravage, offrent des contrastes de lumière et d'ombre ménagés avec tant d'art, qu'elles semblent de relief. Morceau aussi séduisant d'effet qu'agréable de composition. (Gennari (Giovanni Battista))|L'Enfant Jésus, nu et monté sur une table, tient un livre dans lequel la Vierge lui montre à lire ; ces deux figures, dans le goût du Caravage, offrent des contrastes de lumière et d'ombre ménagés avec tant d'art, qu'elles semblent de relief. Morceau aussi séduisant d'effet qu'agréable de composition.]] réalisée par Gennari (Giovanni Battista), vendue par Dubois au prix de 205 fl. [102]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie enrichi de fabriques, derrière lesquelles s'élèvent quelques arbres avec débris de colonnes sur le devant. Parmi les figures dont il est orné, on remarque une femme debout, ajustée d'un manteau jaune. Tous les détails de ce paysage sont éclairés par un ciel légèrement nuagé, indiquant une fraîche matinée. Morceau d'une exécution soignée, à l'imitation de B. Breemberg, maître de Goffredi. (Goffredi)|Site d'Italie enrichi de fabriques, derrière lesquelles s'élèvent quelques arbres avec débris de colonnes sur le devant. Parmi les figures dont il est orné, on remarque une femme debout, ajustée d'un manteau jaune. Tous les détails de ce paysage sont éclairés par un ciel légèrement nuagé, indiquant une fraîche matinée. Morceau d'une exécution soignée, à l'imitation de B. Breemberg, maître de Goffredi.]] réalisée par Goffredi, vendue par Dubois, achetée par Mis d'Harcourt au prix de 72 fl. [103]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nativité : saint Joseph et la Vierge sont en adoration devant le Sauveur, que l'on voit nu sur son berceau, auprès du boeuf et de l'âne. Un jeune pâtre tient un flambeau, et un autre, debout, appuyé sur son bâton, jouit de cette scène respectueuse. Petit tableau d'un dessin correct, d'une touche large et d'un effet lumineux. (Honthorst (Gerard), dit Gherardo dalle Notti)|La Nativité : saint Joseph et la Vierge sont en adoration devant le Sauveur, que l'on voit nu sur son berceau, auprès du boeuf et de l'âne. Un jeune pâtre tient un flambeau, et un autre, debout, appuyé sur son bâton, jouit de cette scène respectueuse. Petit tableau d'un dessin correct, d'une touche large et d'un effet lumineux.]] réalisée par Honthorst (Gerard), dit Gherardo dalle Notti, vendue par Dubois, achetée par Sorés au prix de 80 fl. [104]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Portraits d'une mère et de son enfant, représentés sous les traits de la Vierge et du Sauveur. Cette femme, dans un riche costume composé d'une robe d'étoffe cramoisie avec broderie en or, et d'un manteau bleu, est assise à la droite du tableau, et tient sur ses genoux son enfant qui joue avec son voile. Les yeux baissés, elle paraît dans un moment de réflexion. Le fond offre un paysage terminé par de hautes montagnes. Tableau rare et curieux d'un des plus anciens peintres de l'école florentine. (Lippi (Filippino))|Les Portraits d'une mère et de son enfant, représentés sous les traits de la Vierge et du Sauveur. Cette femme, dans un riche costume composé d'une robe d'étoffe cramoisie avec broderie en or, et d'un manteau bleu, est assise à la droite du tableau, et tient sur ses genoux son enfant qui joue avec son voile. Les yeux baissés, elle paraît dans un moment de réflexion. Le fond offre un paysage terminé par de hautes montagnes. Tableau rare et curieux d'un des plus anciens peintres de l'école florentine.]] réalisée par Lippi (Filippino), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 50 fl. [105]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur richement décoré, où l'on voit une jeune et jolie femme assise près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est placé un vase d'or à dessin de relief. Vue à mi-corps, dans le costume du temps, la tête de grand trois-quarts, et ajustée d'un chapeau noir, bordé d'un satin blanc et rouge, noué sous le menton, elle est occupé à faire la lecture. Morceau d'une parfaite conservation, d'une couleur brillante et d'un fini extrême. (Leyden (Lucas De))|Intérieur richement décoré, où l'on voit une jeune et jolie femme assise près d'une table couverte d'un tapis vert, sur laquelle est placé un vase d'or à dessin de relief. Vue à mi-corps, dans le costume du temps, la tête de grand trois-quarts, et ajustée d'un chapeau noir, bordé d'un satin blanc et rouge, noué sous le menton, elle est occupé à faire la lecture. Morceau d'une parfaite conservation, d'une couleur brillante et d'un fini extrême.]] réalisée par Leyden (Lucas De), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 31 fl. [106]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois. Près d'anciens monumens, la Vierge, assise, tient l'Enfant Jésus, qu'elle présent à un des rois prosternés devant lui, et dont un page porte le manteau ; tandis que les deux autres, debout, offrent la myrrhe et l'encens. Derrière ce groupe, Saint Joseph, appuyé sur le piédestal d'une forte colonne, contemple cette scène. Ce peintre réussissait admirablement dans les petits tableaux de chevalet : celui-ci se fait remarquer par l'éclat et la beauté de la couleur qu'il a puisée dans l'école de Paul Véronèse, ainsi qui par la facilité et le précieux de l'exécution. La bordure qu'on lui a faite primitivement étant d'une richesse analogue au sujet, et bien conservée, on a cru devoir la garder comme un témoignage de l'estime qu'on avoit pour les ouvrages de cet habile peintre. (Ligozzi (Jacopo))|L'Adoration des Rois. Près d'anciens monumens, la Vierge, assise, tient l'Enfant Jésus, qu'elle présent à un des rois prosternés devant lui, et dont un page porte le manteau ; tandis que les deux autres, debout, offrent la myrrhe et l'encens. Derrière ce groupe, Saint Joseph, appuyé sur le piédestal d'une forte colonne, contemple cette scène. Ce peintre réussissait admirablement dans les petits tableaux de chevalet : celui-ci se fait remarquer par l'éclat et la beauté de la couleur qu'il a puisée dans l'école de Paul Véronèse, ainsi qui par la facilité et le précieux de l'exécution. La bordure qu'on lui a faite primitivement étant d'une richesse analogue au sujet, et bien conservée, on a cru devoir la garder comme un témoignage de l'estime qu'on avoit pour les ouvrages de cet habile peintre.]] réalisée par Ligozzi (Jacopo), vendue par Dubois au prix de 200 fl. [107]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Annonciation à la Vierge : occupée à filer, et surprise à la vue de l'Ange, elle fait le mouvement de se lever. Lanfranco, disciple des Carraches, et inspiré par la vue des ouvrages du Corrège, s'est principalement livré aux grandes machines pour lesquelles il était né ; aussi ne rencontre-t-on que très-difficilement de ses tableaux de chevalet : celui-ci tient, par le faire et le coloris, à la belle manière du Guide. (Lanfranco (Giovanni))|L'Annonciation à la Vierge : occupée à filer, et surprise à la vue de l'Ange, elle fait le mouvement de se lever. Lanfranco, disciple des Carraches, et inspiré par la vue des ouvrages du Corrège, s'est principalement livré aux grandes machines pour lesquelles il était né ; aussi ne rencontre-t-on que très-difficilement de ses tableaux de chevalet : celui-ci tient, par le faire et le coloris, à la belle manière du Guide.]] réalisée par Lanfranco (Giovanni), vendue par Dubois au prix de 67 fl. [108]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un fond de paysage, une jeune femme, vêtue d'une tunique d'étoffe gris de lin, avec manteau bleu sur ses genoux, est assise sur le gazon, à l'ombre de grands arbres, et regarde avec plaisir son enfant endormi près d'elle. Nombre de détails, rendus avec la plus grand soin, ajoutent à la richesse de ce joli tableau, dont la composition simple et gracieuse joint à la beauté du coloris, le style et la grâce du Corrège. (Lelio Da Reggio, detto Lelio da Novellara)|Dans un fond de paysage, une jeune femme, vêtue d'une tunique d'étoffe gris de lin, avec manteau bleu sur ses genoux, est assise sur le gazon, à l'ombre de grands arbres, et regarde avec plaisir son enfant endormi près d'elle. Nombre de détails, rendus avec la plus grand soin, ajoutent à la richesse de ce joli tableau, dont la composition simple et gracieuse joint à la beauté du coloris, le style et la grâce du Corrège.]] réalisée par Lelio Da Reggio, detto Lelio da Novellara, vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 200 fl. [109]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. On y voit au milieu d'eux la Vierge assise, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel, où lui apparaît le Saint-Esprit dans une gloire éclatante. Dans ce tableau, de l'un des meilleurs élèves de Carlo Dolce, la beauté des caractères et l'élégance des attitudes répondent à la douceur du coloris et à la finesse du pinceau. (Lomi (Alessandro))|La Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. On y voit au milieu d'eux la Vierge assise, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel, où lui apparaît le Saint-Esprit dans une gloire éclatante. Dans ce tableau, de l'un des meilleurs élèves de Carlo Dolce, la beauté des caractères et l'élégance des attitudes répondent à la douceur du coloris et à la finesse du pinceau.]] réalisée par Lomi (Alessandro), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 61 fl. [110]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de la Sainte Famille. A droite de la composition, la Vierge, assise sur une pierre, tend les bras pour recevoir son fils que lui présente Saint Joseph. Il règne sur leur figure un air de satisfaction qui peint admirablement la tendresse qu'ils portent au Sauveur. Cette scène intéressante se passe dans un riche paysage éclairé par un ciel chaud, où l'on voit trois Anges qui se jouent dans les airs en jetant des fleurs. Ph. Laure a excellé à peindre en petit des sujets d'histoire : celui-ci est recommandable par la correction du dessin, l'air gracieux des têtes, et la vigueur du coloris. (Lauri (Filippo))|Un Repos de la Sainte Famille. A droite de la composition, la Vierge, assise sur une pierre, tend les bras pour recevoir son fils que lui présente Saint Joseph. Il règne sur leur figure un air de satisfaction qui peint admirablement la tendresse qu'ils portent au Sauveur. Cette scène intéressante se passe dans un riche paysage éclairé par un ciel chaud, où l'on voit trois Anges qui se jouent dans les airs en jetant des fleurs. Ph. Laure a excellé à peindre en petit des sujets d'histoire : celui-ci est recommandable par la correction du dessin, l'air gracieux des têtes, et la vigueur du coloris.]] réalisée par Lauri (Filippo), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 40 fl. [111]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur de sa grotte, la Madeleine, la gorge et les jambes nues, tient de la main droite une tête de mort, et de l'autre l'instrument avec lequel elle s'est flagellée ; la tête appuyée sur la muraille, ses longs cheveux blonds tombant en désordre jusqu'à sa ceinture, et les yeux fermés, elle est dans la douleur. Un rayon de lumière vient du haut de la voûte, et éclaire d'une manière douce et harmonieuse, cette jolie figure, dont l'exécution présente la manière la plus délicate. (Lutti (Benedetto))|Dans l'intérieur de sa grotte, la Madeleine, la gorge et les jambes nues, tient de la main droite une tête de mort, et de l'autre l'instrument avec lequel elle s'est flagellée ; la tête appuyée sur la muraille, ses longs cheveux blonds tombant en désordre jusqu'à sa ceinture, et les yeux fermés, elle est dans la douleur. Un rayon de lumière vient du haut de la voûte, et éclaire d'une manière douce et harmonieuse, cette jolie figure, dont l'exécution présente la manière la plus délicate.]] réalisée par Lutti (Benedetto), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 300 fl. [112]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme dans un désert, ayant près de lui le lion, son symbole ordinaire, et ajusté d'une draperie d'étoffe rouge qui lui descend sur les cuisses, est à genoux devant le crucifix. Il s'appuie sur une tête de mort, placée près d'un livre sur un monticule couvert de mousse ; et tient de la main droite une pierre avec laquelle il se frappe la poitrine. Cette figure, pleine d'expression, d'un beau sentiment d'anatomie et d'une couleur vigoureuse, répond à la touche précieuse du paysage. (Muziano (Girolamo), dit le Mutian)|Saint Jérôme dans un désert, ayant près de lui le lion, son symbole ordinaire, et ajusté d'une draperie d'étoffe rouge qui lui descend sur les cuisses, est à genoux devant le crucifix. Il s'appuie sur une tête de mort, placée près d'un livre sur un monticule couvert de mousse ; et tient de la main droite une pierre avec laquelle il se frappe la poitrine. Cette figure, pleine d'expression, d'un beau sentiment d'anatomie et d'une couleur vigoureuse, répond à la touche précieuse du paysage.]] réalisée par Muziano (Girolamo), dit le Mutian, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 27 fl. [113]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois musiciens vus à mi-corps, l'un jouant de la basse, l'autre de la guitare, et le troisième de la flûte. Ils sont près d'une table couverte d'un tapis de laine rayée, sur laquelle est un cahier de musique. Ce tableau, d'une couleur viroureuse, répondant à la beauté de son exécution, offre encore des mains parfaitement étudiées, et toutes placées avec art dans la pose et le mouvement qui leur convient. (Manfredi (Bartolommeo))|Trois musiciens vus à mi-corps, l'un jouant de la basse, l'autre de la guitare, et le troisième de la flûte. Ils sont près d'une table couverte d'un tapis de laine rayée, sur laquelle est un cahier de musique. Ce tableau, d'une couleur viroureuse, répondant à la beauté de son exécution, offre encore des mains parfaitement étudiées, et toutes placées avec art dans la pose et le mouvement qui leur convient.]] réalisée par Manfredi (Bartolommeo), vendue par Dubois au prix de 370 fl. [114]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus et la Samaritaine. Jésus, à la gauche de la composition, est assis auprès du puits ; il parle à la l'écoute avec attention. Ces deux figures, remarquables par la beauté des caractères, la grâce des attitudes et l'éclat des draperies, ressortent dans un ton suave et harmonieux, sur un fond de paysage, offrant un site montueux, couronné de fabriques du meilleur style. On distingue encore, dans l'éloignement, les Apôtres qui reviennent vers Jésus-Christ. (Mignard (Pierre), surnommé le Romain)|Jésus et la Samaritaine. Jésus, à la gauche de la composition, est assis auprès du puits ; il parle à la l'écoute avec attention. Ces deux figures, remarquables par la beauté des caractères, la grâce des attitudes et l'éclat des draperies, ressortent dans un ton suave et harmonieux, sur un fond de paysage, offrant un site montueux, couronné de fabriques du meilleur style. On distingue encore, dans l'éloignement, les Apôtres qui reviennent vers Jésus-Christ.]] réalisée par Mignard (Pierre), surnommé le Romain, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 170 fl. [115]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, la tête appuyée sur sa main gauche, regarde avec satisfaction son fils endormi. Le sommeil paisable de cet enfant divin, rendu avec tant d'art qu'il semble respirer, l'air noble et gracieux de la Vierge, le beau jet des draperies, le charme du coloris et la douceur de l'exécution, contribuent à présenter ce tableau comme digne de rivaliser avec les ouvrages les plus parfaits du Guide. (Maratti (Carlo))|La Vierge assise, la tête appuyée sur sa main gauche, regarde avec satisfaction son fils endormi. Le sommeil paisable de cet enfant divin, rendu avec tant d'art qu'il semble respirer, l'air noble et gracieux de la Vierge, le beau jet des draperies, le charme du coloris et la douceur de l'exécution, contribuent à présenter ce tableau comme digne de rivaliser avec les ouvrages les plus parfaits du Guide.]] réalisée par Maratti (Carlo), vendue par Dubois au prix de 160 fl. [116]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, vu à mi-corps, la main gauche sur la poitrine, et tenant de l'autre une tête de mort. Quelques cheveux blancs et une très-longue barbe ajoutent au caractère vénérable de ce vieillard. Morceau d'une belle pâte, d'une couleur agréable, et de cette manière vague et naturelle qui a fait la grande réputation de ce peintre dans les tableaux de demi-figures. (Nogari (Giuseppe))|Saint Jérôme, vu à mi-corps, la main gauche sur la poitrine, et tenant de l'autre une tête de mort. Quelques cheveux blancs et une très-longue barbe ajoutent au caractère vénérable de ce vieillard. Morceau d'une belle pâte, d'une couleur agréable, et de cette manière vague et naturelle qui a fait la grande réputation de ce peintre dans les tableaux de demi-figures.]] réalisée par Nogari (Giuseppe), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 50 fl. [117]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de Nativité. La Vierge et Saint Joseph à genoux, sont en adoration devant l'Enfant Jésus, qu'on voit à terre, couché sur les langes, au milieu de l'étable. Ce tableau, de toute rareté, sera sans doute apprécié par les vrais connaisseurs, qui n'y admireront pas seulement le style tout à la fois simple et grandiose de l'antique, mais encore la beauté des caractères et ce coloris séduisant dont le Frate connaissait si bien les principes, qu'il enseigna depuis à Raphaël. (Porta (Baccio Della), dit Frère Barthelemi de Saint-Marc)|Un sujet de Nativité. La Vierge et Saint Joseph à genoux, sont en adoration devant l'Enfant Jésus, qu'on voit à terre, couché sur les langes, au milieu de l'étable. Ce tableau, de toute rareté, sera sans doute apprécié par les vrais connaisseurs, qui n'y admireront pas seulement le style tout à la fois simple et grandiose de l'antique, mais encore la beauté des caractères et ce coloris séduisant dont le Frate connaissait si bien les principes, qu'il enseigna depuis à Raphaël.]] réalisée par Porta (Baccio Della), dit Frère Barthelemi de Saint-Marc, vendue par Dubois au prix de 91 fl. [118]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, avec perspective de riches monumens et édifices, indiquant une ville. La Vierge, presque agenouillée contre un monticule, y tient l'Enfant Jésus, dont Saint Jean reçoit la bénédiction. Ce tableau, de même forme et dimension que celui de Lorenzo di Credi, no 19 du Catalogue, peut lui servir de pendant. Luca Penni a su y introduire cette grâce, cette élégance et ce beau fini dont il a puisé le goût dans l'école de Raphaël. (Penni (Luca), frere du Fattore)|Un site d'Italie, avec perspective de riches monumens et édifices, indiquant une ville. La Vierge, presque agenouillée contre un monticule, y tient l'Enfant Jésus, dont Saint Jean reçoit la bénédiction. Ce tableau, de même forme et dimension que celui de Lorenzo di Credi, no 19 du Catalogue, peut lui servir de pendant. Luca Penni a su y introduire cette grâce, cette élégance et ce beau fini dont il a puisé le goût dans l'école de Raphaël.]] réalisée par Penni (Luca), frere du Fattore, vendue par Dubois au prix de 240 fl. [119]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jupiter et Léda. Ce dieu, sous la forme du cygne, caresse cette reine, représentée debout, et le corps couvert en partie d'une gaze transparente. L'Amour, à côté d'elle, regarde en souriant Castor et Pollux qui viennent de sortir de l'oeuf. Un riche paysage, indiquant les bords du fleuve Eurotas, où cette princesse se baignait, sert de fond à ce sujet gracieux. Ce peintre fut élève de Rodolphe Ghirlandajo, et ami particulier d'Andrea del Sarte, qu'il consultait sur les compositions : celle-ci, tout-à-fait dans la manière de ce grand artiste, est d'une finesse de ton égale au précieux de l'exécution. (Puligo (Domenico))|Jupiter et Léda. Ce dieu, sous la forme du cygne, caresse cette reine, représentée debout, et le corps couvert en partie d'une gaze transparente. L'Amour, à côté d'elle, regarde en souriant Castor et Pollux qui viennent de sortir de l'oeuf. Un riche paysage, indiquant les bords du fleuve Eurotas, où cette princesse se baignait, sert de fond à ce sujet gracieux. Ce peintre fut élève de Rodolphe Ghirlandajo, et ami particulier d'Andrea del Sarte, qu'il consultait sur les compositions : celle-ci, tout-à-fait dans la manière de ce grand artiste, est d'une finesse de ton égale au précieux de l'exécution.]] réalisée par Puligo (Domenico), vendue par Dubois au prix de 25.5 fl. [120]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de l'Adoration des Bergers. Dans une étable construite auprès d'anciens monumens, dont on remarque les débris imposans, la Vierge, à genoux, découvre l'Enfant Jésus, dont le berceau en osier est à côté du boeuf et de l'âne. Elle fixe ses regards sur trois pasteurs, qui témoignent leur admiration et leur respect à la vue du Nouveau-Né. On aperçoit encore sur un mur, près d'un toit en ruine, un jeune pâtre, dont le visage est éclairé par la lumière du flambeau qu'il tient à la main ; et dans le coin, à gauche, en premier plan, Saint Joseph dans la méditation. Un lointain coupé de coteaux et de montagnes termine cette riche composition, dont le beau coloris, joint à l'imitation exacte de la nature, offre une des productions les plus marquantes de cet habile peintre, le rival du Titien. (Ponté (Jacopo Da), dit Jacques Bassan)|Le sujet de l'Adoration des Bergers. Dans une étable construite auprès d'anciens monumens, dont on remarque les débris imposans, la Vierge, à genoux, découvre l'Enfant Jésus, dont le berceau en osier est à côté du boeuf et de l'âne. Elle fixe ses regards sur trois pasteurs, qui témoignent leur admiration et leur respect à la vue du Nouveau-Né. On aperçoit encore sur un mur, près d'un toit en ruine, un jeune pâtre, dont le visage est éclairé par la lumière du flambeau qu'il tient à la main ; et dans le coin, à gauche, en premier plan, Saint Joseph dans la méditation. Un lointain coupé de coteaux et de montagnes termine cette riche composition, dont le beau coloris, joint à l'imitation exacte de la nature, offre une des productions les plus marquantes de cet habile peintre, le rival du Titien.]] réalisée par Ponté (Jacopo Da), dit Jacques Bassan, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 361 fl. [121]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Crêche ; la Vierge assise, ayant saint Joseph auprès d'elle, tient l'Enfant Jésus emmailloté, qu'elle présente aux bergers. A gauche, en distingue le boeuf et l'âne, indiquant l'intérieur de l'étable où est né le Fils de Dieu. Tableau d'une bonne localité de couleur, et peint d'une manière vigoureuse. (Ponte (Cav. Leandro Da), dit Léandre Bassan)|Un sujet de la Crêche ; la Vierge assise, ayant saint Joseph auprès d'elle, tient l'Enfant Jésus emmailloté, qu'elle présente aux bergers. A gauche, en distingue le boeuf et l'âne, indiquant l'intérieur de l'étable où est né le Fils de Dieu. Tableau d'une bonne localité de couleur, et peint d'une manière vigoureuse.]] réalisée par Ponte (Cav. Leandro Da), dit Léandre Bassan, vendue par Dubois au prix de 43.5 fl. [122]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme vu plus qu'à mi-corps, la tête couverte d'une peau de lion, et appuyé sur sa massue. Le caractère de cette figure fait présumer que c'est le portrait d'un homme distingué par sa valeur, qu'on a représenté en Hercule. Très-belle étude d'un dessin correct, d'une couleur vraie et d'un pinceau fier et hardi. (Procaccini (Giulio Cesare))|Un homme vu plus qu'à mi-corps, la tête couverte d'une peau de lion, et appuyé sur sa massue. Le caractère de cette figure fait présumer que c'est le portrait d'un homme distingué par sa valeur, qu'on a représenté en Hercule. Très-belle étude d'un dessin correct, d'une couleur vraie et d'un pinceau fier et hardi.]] réalisée par Procaccini (Giulio Cesare), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 74 fl. [123]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean. La Vierge, assise près d'anciennes constructions, d'où l'on découvre le point de vue d'un site d'Italie, tient sur ses genoux son divin Fils : il donne la bénédiction au petit saint Jean qui est à genoux, et lui présente sa croix. Ce tableau classique dans l'histoire de l'art, offre le style du Perrugin. Si les figures de ce dernier ont plus de douceur et de grâces, celles de Francia ont plus de dignité. (Raibolini (Francesco), dit Francia)|La Vierge, l'Enfant Jésus et saint Jean. La Vierge, assise près d'anciennes constructions, d'où l'on découvre le point de vue d'un site d'Italie, tient sur ses genoux son divin Fils : il donne la bénédiction au petit saint Jean qui est à genoux, et lui présente sa croix. Ce tableau classique dans l'histoire de l'art, offre le style du Perrugin. Si les figures de ce dernier ont plus de douceur et de grâces, celles de Francia ont plus de dignité.]] réalisée par Raibolini (Francesco), dit Francia, vendue par Dubois au prix de 67 fl. [124]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Fuite en Egypte. La Vierge tient la main de son Fils qui se retourne, et la regarde avec tendresse. : il porte dans un panier les outils de son père, qui l'on voit derrière lui avec un bâton sur l'épaule. Plusieurs Chérubins planent dans les airs, et conduisent les saints voyageurs. Sur le devant, à droite, sont trois innocentes victimes de la fureur d'Hérode. Tableau de chevalet de la plus grande rareté, et dont la douceur du coloris répond au précieux de la touche. (Rondani (Francesco Maria))|Un sujet de la Fuite en Egypte. La Vierge tient la main de son Fils qui se retourne, et la regarde avec tendresse. : il porte dans un panier les outils de son père, qui l'on voit derrière lui avec un bâton sur l'épaule. Plusieurs Chérubins planent dans les airs, et conduisent les saints voyageurs. Sur le devant, à droite, sont trois innocentes victimes de la fureur d'Hérode. Tableau de chevalet de la plus grande rareté, et dont la douceur du coloris répond au précieux de la touche.]] réalisée par Rondani (Francesco Maria), vendue par Dubois, achetée par Soré au prix de 131 fl. [125]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un large manteau bleu, et la tête ajustée d'un voile de gaze, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui prend un bouquet de cerises qu'elle lui offre. Près d'elle, sainte Catherine portant d'une main la palme de son martyre, et de l'autre un livre, fixe ses regardes sur le Sauveur. Ces trois figures se détachent sur un fond de draperie verdâtre, qui découvre un coin de paysage enrichi d'édifices. Ce tableau, d'une belle couleur, d'une exécution soignée dans toutes ses parties, ainsi que d'un dessin correct, offre aussi le style de Léonard de Vinci. L'abbé Lanzi, dans sa Vie des Peintres italiens, dit qu'Annibal Carrache, passant par Sienne, s'y arrêta pour y voir les ouvrages du Sodoma, et qu'il en fit le plus grand éloge. (Rassi (Cav. Giannantonio di Vercelli), detto il Sodoma)|La Vierge assise, vêtue d'une tunique rouge recouverte d'un large manteau bleu, et la tête ajustée d'un voile de gaze, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui prend un bouquet de cerises qu'elle lui offre. Près d'elle, sainte Catherine portant d'une main la palme de son martyre, et de l'autre un livre, fixe ses regardes sur le Sauveur. Ces trois figures se détachent sur un fond de draperie verdâtre, qui découvre un coin de paysage enrichi d'édifices. Ce tableau, d'une belle couleur, d'une exécution soignée dans toutes ses parties, ainsi que d'un dessin correct, offre aussi le style de Léonard de Vinci. L'abbé Lanzi, dans sa Vie des Peintres italiens, dit qu'Annibal Carrache, passant par Sienne, s'y arrêta pour y voir les ouvrages du Sodoma, et qu'il en fit le plus grand éloge.]] réalisée par Rassi (Cav. Giannantonio di Vercelli), detto il Sodoma, vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 300 fl. [126]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ flagellé est montré au peuple ; deux bourreaux lui enfoncent la couronne d'épines sur la tête, et un autre lui présente le roseau. Cette composition bien caractérisée, et d'un pinceau soigné, est aussi d'une belle entente de claire obscur : sa petite dimension ajoute à son prix par la difficulté que l'on a à en trouver de semblables. (Robusti (Jacopo), dit le Tintoret)|Jésus-Christ flagellé est montré au peuple ; deux bourreaux lui enfoncent la couronne d'épines sur la tête, et un autre lui présente le roseau. Cette composition bien caractérisée, et d'un pinceau soigné, est aussi d'une belle entente de claire obscur : sa petite dimension ajoute à son prix par la difficulté que l'on a à en trouver de semblables.]] réalisée par Robusti (Jacopo), dit le Tintoret, vendue par Dubois au prix de 35 fl. [127]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de la Sainte Famille dans un paysage ; la Vierge assise sur un monticule, au pied d'un gros arbre, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui se penche pour prendre des fleurs et des fruits qui lui présente saint Jean ; saint Joseph, derrière ce groupe, est dans la méditation. Un paysage de la plus grande finesse, par Brenghels de Velours, sert de fond à cette jolie composition, où l'on retrouve les caractères gracieux, la belle couleur et l'exécution précieuse de son auteur. (Rottenhamer (Jean))|Un Repos de la Sainte Famille dans un paysage ; la Vierge assise sur un monticule, au pied d'un gros arbre, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui se penche pour prendre des fleurs et des fruits qui lui présente saint Jean ; saint Joseph, derrière ce groupe, est dans la méditation. Un paysage de la plus grande finesse, par Brenghels de Velours, sert de fond à cette jolie composition, où l'on retrouve les caractères gracieux, la belle couleur et l'exécution précieuse de son auteur.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Dubois au prix de 33.5 fl. [128]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue de paysage de la précieuse touche de Brenghels de Velours, enrichi de quantité de figures spirituellement touchées, offrant le sujet du Baptême de Jésus par saint Jean ; composition brillante, terminée par une gloire où l'on voit le Père Eternel au milieu d'un nombreux cortége d'Anges et de Chérubins. Tableau d'une aussi belle qualité que le précédent. (Rottenhamer (Jean))|Point de Vue de paysage de la précieuse touche de Brenghels de Velours, enrichi de quantité de figures spirituellement touchées, offrant le sujet du Baptême de Jésus par saint Jean ; composition brillante, terminée par une gloire où l'on voit le Père Eternel au milieu d'un nombreux cortége d'Anges et de Chérubins. Tableau d'une aussi belle qualité que le précédent.]] réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 67 fl. [129]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Roch guérissant les pestiférés : on le voit à la gauche de ce sujet, mettant sa main sur le coeur d'un malade qui le regarde avec reconnaissance. Un patriarche montre à celui qui le soutient un ange armé d'une épée flamboyante, qui s'envole à la prière du saint. On distingue encore plusieurs autres victimes placées sur les différens plans de cette composition, dont le fond offre un monument d'architecture ouvert en arcade, d'où l'on découvre la vile et ses édifices. Ce rare et précieux échantillon du meilleur temps de son auteur, joint à la correction du dessin, de belles masses d'ombre et de lumière, ainsi qu'une grande délicatesse de pinceau. (Reni (Guido), dit le Guide)|Saint Roch guérissant les pestiférés : on le voit à la gauche de ce sujet, mettant sa main sur le coeur d'un malade qui le regarde avec reconnaissance. Un patriarche montre à celui qui le soutient un ange armé d'une épée flamboyante, qui s'envole à la prière du saint. On distingue encore plusieurs autres victimes placées sur les différens plans de cette composition, dont le fond offre un monument d'architecture ouvert en arcade, d'où l'on découvre la vile et ses édifices. Ce rare et précieux échantillon du meilleur temps de son auteur, joint à la correction du dessin, de belles masses d'ombre et de lumière, ainsi qu'une grande délicatesse de pinceau.]] réalisée par Reni (Guido), dit le Guide, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 40 fl. [130]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un Gonfalonier de Bologne, représenté à mi-corps dans le costume de sa dignité ; il porte de longs cheveux gris qui descendent en boucles sur ses épaules, de larges moustaches et un bouquet de barbe sous la lèvre inférieure. Le beau modèle de cette figure, la vivacité de la carnation, la transparence des teintes, et l'élégance du pinceau, contribuent à offrir de portrait comme un chef-d'oeuvre dans son genre. (Reni (Guido), dit le Guide)|Le Portrait d'un Gonfalonier de Bologne, représenté à mi-corps dans le costume de sa dignité ; il porte de longs cheveux gris qui descendent en boucles sur ses épaules, de larges moustaches et un bouquet de barbe sous la lèvre inférieure. Le beau modèle de cette figure, la vivacité de la carnation, la transparence des teintes, et l'élégance du pinceau, contribuent à offrir de portrait comme un chef-d'oeuvre dans son genre.]] réalisée par Reni (Guido), dit le Guide, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 80.5 fl. [131]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jacques de Compostelle représenté à mi-corps, la tête vue de grand trois-quarts, avec cheveux blonds et longue barbe roussâtre et blanche. Ce tableau paraît offrir le portrait d'un personnage sous le costume de son patron. Quel qu'il soit, cette figure, d'un beau caractère, d'une finesse de ton, telle qu'on croît voir circuler le sang sous la peau, et touchée avec autant de liberté que de franchise, est un chef-d'oeuvre digne de l'admiration des connaisseurs les plus difficiles. (Reni (Guido), dit le Guide)|Saint Jacques de Compostelle représenté à mi-corps, la tête vue de grand trois-quarts, avec cheveux blonds et longue barbe roussâtre et blanche. Ce tableau paraît offrir le portrait d'un personnage sous le costume de son patron. Quel qu'il soit, cette figure, d'un beau caractère, d'une finesse de ton, telle qu'on croît voir circuler le sang sous la peau, et touchée avec autant de liberté que de franchise, est un chef-d'oeuvre digne de l'admiration des connaisseurs les plus difficiles.]] réalisée par Reni (Guido), dit le Guide, vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 200 fl. [132]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de Bataille en pleine campagne. Tout le premier plan est couvert de combattans, de morts et de mourans ; on y distingue au milieu un magnifique cheval encore tout harnaché, qui est blessé, et fait ses efforts pour se relever. Plus loin, sur la droite, un gros d'infanterie se bat avec acharnement pour gagner un fort placé sur une éminence, où l'on voit déjà une partie de l'armée. Cette action est rendue avec le feu et l'énergie d'une imagination bien pénétrée de son sujet ; la confusion est générale ; toutes les figures y sont en mouvement et dans les attitudes convenables à leur situation. En un mot ce tableau, d'une fierté de pinceau égale à celle de la couleur, présente un des ouvrages marquans de ce grand peintre. (Rosa (Salvator))|Un sujet de Bataille en pleine campagne. Tout le premier plan est couvert de combattans, de morts et de mourans ; on y distingue au milieu un magnifique cheval encore tout harnaché, qui est blessé, et fait ses efforts pour se relever. Plus loin, sur la droite, un gros d'infanterie se bat avec acharnement pour gagner un fort placé sur une éminence, où l'on voit déjà une partie de l'armée. Cette action est rendue avec le feu et l'énergie d'une imagination bien pénétrée de son sujet ; la confusion est générale ; toutes les figures y sont en mouvement et dans les attitudes convenables à leur situation. En un mot ce tableau, d'une fierté de pinceau égale à celle de la couleur, présente un des ouvrages marquans de ce grand peintre.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 131 fl. [133]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue d'un site pittoresque, traversé dans toute son étendue par un bras de mer ; presqu'au milieu s'élève d'un énorme rocher overt, à travers lequel on découvre l'horizon. On voit sur le rivage des plongeurs, dont quelques-uns entièrement nus se préparent à se jeter à la mer pour y pêcher du corail. Ce beau tableau, d'une touche spirituelle et légere, d'un ton généralement harmonieux et aérien, ainsi que d'une transparence admirable de couleur, est connu parmi les curieux sous le titre de la pêche au corail. (Rosa (Salvator))|Point de Vue d'un site pittoresque, traversé dans toute son étendue par un bras de mer ; presqu'au milieu s'élève d'un énorme rocher overt, à travers lequel on découvre l'horizon. On voit sur le rivage des plongeurs, dont quelques-uns entièrement nus se préparent à se jeter à la mer pour y pêcher du corail. Ce beau tableau, d'une touche spirituelle et légere, d'un ton généralement harmonieux et aérien, ainsi que d'une transparence admirable de couleur, est connu parmi les curieux sous le titre de la pêche au corail.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Dubois, achetée par Delaroche au prix de 330 fl. [134]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Reniement de Saint Pierre. Composition de trois figures vues à mi-corps. Ce tableau, de très-petite dimension, offre cependant toute l'énergie de son auteur dans l'expression des têtes, comme dans la force de la couleur et la fermeté de l'exécution. (Rosa (Salvator))|Le Reniement de Saint Pierre. Composition de trois figures vues à mi-corps. Ce tableau, de très-petite dimension, offre cependant toute l'énergie de son auteur dans l'expression des têtes, comme dans la force de la couleur et la fermeté de l'exécution.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Dubois au prix de 29 fl. [135]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux scènes de sorcellerie. Dans l'une, un homme endormi, et la main sur sa poitrine, paraît faire un rêve effrayant, expliqué par un globe surmonté de mauvais génies qui vomissent des flammes. A gauche, un démon tient un flambeau allumé, et du côté opposé est le sorcier qui écrit ; l'autre composition offre également un sorcier qui tient un livre sur ses genoux, et évoque les habitans des enfers, dont un est déjà près de lui. Ces deux sujets, traités dans des paysages couverts d'arbres indiquant le lieu du sabbat, présentent cette teinte sombre et cette énergie de touches qui leur convient. (Rosa (Salvator))|Deux scènes de sorcellerie. Dans l'une, un homme endormi, et la main sur sa poitrine, paraît faire un rêve effrayant, expliqué par un globe surmonté de mauvais génies qui vomissent des flammes. A gauche, un démon tient un flambeau allumé, et du côté opposé est le sorcier qui écrit ; l'autre composition offre également un sorcier qui tient un livre sur ses genoux, et évoque les habitans des enfers, dont un est déjà près de lui. Ces deux sujets, traités dans des paysages couverts d'arbres indiquant le lieu du sabbat, présentent cette teinte sombre et cette énergie de touches qui leur convient.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Dubois, achetée par Feuchere au prix de 26.5 fl. [136]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Temps, debout, sa faux à la main, reçoit les prémices des Saisons. A ses pieds, une jeune femme, assise, porte une branche d'olivier, et regarde une autre femme, d'un maintien sévère, qui tient des balances, et s'appuie sur un faisceau. Du côté opposé, sur le devant, on voit un jeune homme entirèrement nu et endromi sur le gazon ; et sur différens plans, plusieurs autres figures, dont une nymphe qui vient au devant du Temps en jouant du tambourin. Cette composition ingénieuse paraît indiquer, d'une manière allégorique, que le bon emploi du temps, l'amour de la justice, et l'union sincère entre les hommes, leur procure l'abondance, le repos et la paix. Il est rare de rencontrer des morceaux de chevalet par Romanelli, qui a particulièrement peint afresque et fait de grands tableaux d'histoire ; celui qu'on vient de décrire offre tout à la foit une composition riche, un bon goût de dessin, une grande fraîcheur de coloris, et l'exécution la plus soignée. (Romanelli (Giovanni Francesco))|Le Temps, debout, sa faux à la main, reçoit les prémices des Saisons. A ses pieds, une jeune femme, assise, porte une branche d'olivier, et regarde une autre femme, d'un maintien sévère, qui tient des balances, et s'appuie sur un faisceau. Du côté opposé, sur le devant, on voit un jeune homme entirèrement nu et endromi sur le gazon ; et sur différens plans, plusieurs autres figures, dont une nymphe qui vient au devant du Temps en jouant du tambourin. Cette composition ingénieuse paraît indiquer, d'une manière allégorique, que le bon emploi du temps, l'amour de la justice, et l'union sincère entre les hommes, leur procure l'abondance, le repos et la paix. Il est rare de rencontrer des morceaux de chevalet par Romanelli, qui a particulièrement peint afresque et fait de grands tableaux d'histoire ; celui qu'on vient de décrire offre tout à la foit une composition riche, un bon goût de dessin, une grande fraîcheur de coloris, et l'exécution la plus soignée.]] réalisée par Romanelli (Giovanni Francesco), vendue par Dubois au prix de 75 fl. [137]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte Famille. La Vierge, debout, vêtue d'une tunique rouge, et la tête couverte d'un voile vert qui descend jusque sur ses épaules, regarde avec une attention mêlée de respect l'Enfant Jésus, que l'on voit, à la gauche de la composition, nu et assis sur un coussin ; il tient un oiseau, et donne la bénédiction au petit Saint Jean prosterné devant lui. Cette scène fixe les regards de Saint Joseph, que l'on remarque debout dans de riches vêtemens, et tenant le bâton fleuri. Dans le haut du tableau, deux Anges planent sur ce groupe. Ce peintre fut élève de Laurent di Credi, et l'un des imitateurs de Léonard de Vinci. Les vrais connaisseurs ont toujours recherché avec empressement les sujets pieux qu'il a traités. Toutes les figures y sont admirables par la beauté des expressions. Dans celui-ci, la Vierge offre un modèle parfait de grâce et de candeur, et rappelle le tableau de Raphaël, connu et gravé sous le titre de la Belle Jardinière. (Sogliani (Gian Antonio))|Un sujet de la Sainte Famille. La Vierge, debout, vêtue d'une tunique rouge, et la tête couverte d'un voile vert qui descend jusque sur ses épaules, regarde avec une attention mêlée de respect l'Enfant Jésus, que l'on voit, à la gauche de la composition, nu et assis sur un coussin ; il tient un oiseau, et donne la bénédiction au petit Saint Jean prosterné devant lui. Cette scène fixe les regards de Saint Joseph, que l'on remarque debout dans de riches vêtemens, et tenant le bâton fleuri. Dans le haut du tableau, deux Anges planent sur ce groupe. Ce peintre fut élève de Laurent di Credi, et l'un des imitateurs de Léonard de Vinci. Les vrais connaisseurs ont toujours recherché avec empressement les sujets pieux qu'il a traités. Toutes les figures y sont admirables par la beauté des expressions. Dans celui-ci, la Vierge offre un modèle parfait de grâce et de candeur, et rappelle le tableau de Raphaël, connu et gravé sous le titre de la Belle Jardinière.]] réalisée par Sogliani (Gian Antonio), vendue par Dubois, achetée par Le Rouge au prix de 40.5 fl. [138]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean vu à mi-corps : un manteau rouge, négligement jeté sur son épaule gauche, laisse l'autre entièrement à découvert. La tête ceinte de l'auréole, et tournée de trois-quarts, il tient sa croix en regardant affectueusement le spectateur. Cette figure, d'un style grandiose et d'un dessin correct, joint à la beauté du pinceau une fonte de couleur admirable. Il est impossible de rencontrer un morceau de cette grande école plus digne de décorer les premier rangs d'un Cabinet. (Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte)|Saint Jean vu à mi-corps : un manteau rouge, négligement jeté sur son épaule gauche, laisse l'autre entièrement à découvert. La tête ceinte de l'auréole, et tournée de trois-quarts, il tient sa croix en regardant affectueusement le spectateur. Cette figure, d'un style grandiose et d'un dessin correct, joint à la beauté du pinceau une fonte de couleur admirable. Il est impossible de rencontrer un morceau de cette grande école plus digne de décorer les premier rangs d'un Cabinet.]] réalisée par Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 461 fl. [139]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ, presque nu, les reins simplement couverts d'une draperie rouge, est assis sur une pierre, et regarde avec calme et résignation les instrumens de son martyre, placés à ses pieds, sur un morceau d'étoffe jaunâtre. La vue de ce tableau porte au recueillement ; la correction du dessin, l'expression touchante de la figure, le naturel de la pose, et le ton sévère du coloris ménagé avec art, lui donnent en effet l'aspect le plus imposant. (Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte)|Le Christ, presque nu, les reins simplement couverts d'une draperie rouge, est assis sur une pierre, et regarde avec calme et résignation les instrumens de son martyre, placés à ses pieds, sur un morceau d'étoffe jaunâtre. La vue de ce tableau porte au recueillement ; la correction du dessin, l'expression touchante de la figure, le naturel de la pose, et le ton sévère du coloris ménagé avec art, lui donnent en effet l'aspect le plus imposant.]] réalisée par Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte, vendue par Dubois au prix de 88 fl. [140]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On présume que ce portrait est celui de Niccolini, ministre de Cosme-le-Grand, représenté plus qu'à mi-corps, dans un habillement noir, la tête placée de trois-quarts, avec cheveux courts et légères moustaches. Appuyé de la main droite sur une table, où l'on voit un encrier et un cachet, il tient de l'autre un papier qu'il semble montrer au spectateur. La correction du dessin, la beauté de l'exécution et de la couleur font regarder ce morceau comme un des plus beaux portraits de ce peintre. (Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte)|On présume que ce portrait est celui de Niccolini, ministre de Cosme-le-Grand, représenté plus qu'à mi-corps, dans un habillement noir, la tête placée de trois-quarts, avec cheveux courts et légères moustaches. Appuyé de la main droite sur une table, où l'on voit un encrier et un cachet, il tient de l'autre un papier qu'il semble montrer au spectateur. La correction du dessin, la beauté de l'exécution et de la couleur font regarder ce morceau comme un des plus beaux portraits de ce peintre.]] réalisée par Sarto (Andrea Vanucchi Del), dit André del Sarte, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 201 fl. [141]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Famille dans un paysage. La Vierge, assise au pied d'un gros arbre, dans de riches vêtemens, tient sur elle l'Enfant Jésus ; il sourit et tend les bras au petit Saint Jean à genoux devant lui, et soutenu par Saint Joseph, qui tient sa croix avec la banderole de l'Agnus Dei. Ce tableau, d'une couleur suave et harmonieuse, et d'un pinceau agréable, présente également des caractères de figures bien sentis, et des attitudes aussi heureuses que savamment contrastées. (Schiavone (Andrea))|La Sainte Famille dans un paysage. La Vierge, assise au pied d'un gros arbre, dans de riches vêtemens, tient sur elle l'Enfant Jésus ; il sourit et tend les bras au petit Saint Jean à genoux devant lui, et soutenu par Saint Joseph, qui tient sa croix avec la banderole de l'Agnus Dei. Ce tableau, d'une couleur suave et harmonieuse, et d'un pinceau agréable, présente également des caractères de figures bien sentis, et des attitudes aussi heureuses que savamment contrastées.]] réalisée par Schiavone (Andrea), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 100 fl. [142]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition capitale de plus de douze figures, offre le sujet du Centurion à genoux aux pieds de Jésus-Christ, dans le moment où il lui dit : << Domine, non sum dignus ut intres sub tectum meum. >> Jésus, debout, la tête ceinte d'une auréole éclatante, et vêtu d'une tunique d'étoffe gris de lin, lui donne sa bénédiction. Les gardes qui accompagnent le Centurion sont frappés de respect, et leur groupe, où brille la richesse des vêtemens, forme un contraste heureux avec la simplicité des Apôtres qui suivent Jésus-Christ. Ce tableau, d'un aspect séduisant, d'un excellent goût de dessin, et d'une exécution facile et spirituelle, présente aussi ce brillant coloris que le Scarcellino a puisé dans les ouvrages des peintres vénitiens, dont il a fait une étude particulière, ce qui l'a fait appeler par ses contemporains, le Paul Véronèse de son école. (Scarceldino (Ippolito) de Ferrare)|Cette composition capitale de plus de douze figures, offre le sujet du Centurion à genoux aux pieds de Jésus-Christ, dans le moment où il lui dit : << Domine, non sum dignus ut intres sub tectum meum. >> Jésus, debout, la tête ceinte d'une auréole éclatante, et vêtu d'une tunique d'étoffe gris de lin, lui donne sa bénédiction. Les gardes qui accompagnent le Centurion sont frappés de respect, et leur groupe, où brille la richesse des vêtemens, forme un contraste heureux avec la simplicité des Apôtres qui suivent Jésus-Christ. Ce tableau, d'un aspect séduisant, d'un excellent goût de dessin, et d'une exécution facile et spirituelle, présente aussi ce brillant coloris que le Scarcellino a puisé dans les ouvrages des peintres vénitiens, dont il a fait une étude particulière, ce qui l'a fait appeler par ses contemporains, le Paul Véronèse de son école.]] réalisée par Scarceldino (Ippolito) de Ferrare, vendue par Dubois, achetée par Roland au prix de 199.95 fl. [143]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Crèche. La Vierge, au milieu du sujet, découvre l'Enfant Jésus, dont la lumière céleste qui l'environne, frappe sur elle, ainsi que sur les bergers qui sont en adoration devant lui. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue Saint Joseph qui parle à d'autres bergers, dans le haut du tableau, une gloire d'Anges qui font un concert, et, au-dessus de la Sainte Famille, un autre Ange qui tient un encensoir. Morceau d'une belle hermonie de couleur, et d'un pinceau suave. (Spada (Lionello) Bolognèse)|Un sujet de la Crèche. La Vierge, au milieu du sujet, découvre l'Enfant Jésus, dont la lumière céleste qui l'environne, frappe sur elle, ainsi que sur les bergers qui sont en adoration devant lui. Dans l'éloignement, à gauche, on distingue Saint Joseph qui parle à d'autres bergers, dans le haut du tableau, une gloire d'Anges qui font un concert, et, au-dessus de la Sainte Famille, un autre Ange qui tient un encensoir. Morceau d'une belle hermonie de couleur, et d'un pinceau suave.]] réalisée par Spada (Lionello) Bolognèse, vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 70.5 fl. [144]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean dans le désert, presque nu, à l'exception de sa poitrine qui est entièrement cachée par une peau de chameau, est assis sur une pierre recouverte d'une draperie rouge. La tête inclinée sur l'épaule gauche, il regarde avec plaisir son mouton qui est monté sur ses genoux, et qu'il fait boire dans une écuelle de bois. Cette figure, dont l'expression est pleine de douceur, offre un beau coloris, soutenu d'une exécution ferme et soignée. (Schidone (Bartholomeo))|Saint Jean dans le désert, presque nu, à l'exception de sa poitrine qui est entièrement cachée par une peau de chameau, est assis sur une pierre recouverte d'une draperie rouge. La tête inclinée sur l'épaule gauche, il regarde avec plaisir son mouton qui est monté sur ses genoux, et qu'il fait boire dans une écuelle de bois. Cette figure, dont l'expression est pleine de douceur, offre un beau coloris, soutenu d'une exécution ferme et soignée.]] réalisée par Schidone (Bartholomeo), vendue par Dubois au prix de 50 fl. [145]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage, pris à l'effet du soleil couchant, on voit la Vierge auprès d'une source, où elle puise de l'eau dans une écuelle, pour donner à boire à son fils qu'elle tient debout sur une pierre, et dont l'attitude annonce la peur qu'il éprouve. Tableau d'un dessin gracieux, d'une belle conduite de lumières et d'ombres, à l'imitation du Corrège. (Schidone (Bartholomeo))|Dans un paysage, pris à l'effet du soleil couchant, on voit la Vierge auprès d'une source, où elle puise de l'eau dans une écuelle, pour donner à boire à son fils qu'elle tient debout sur une pierre, et dont l'attitude annonce la peur qu'il éprouve. Tableau d'un dessin gracieux, d'une belle conduite de lumières et d'ombres, à l'imitation du Corrège.]] réalisée par Schidone (Bartholomeo), vendue par Dubois au prix de 15 fl. [146]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, les mains jointes et en prière, est représentée à mi-corps dans un vêtement composé d'une tunique rouge et d'un manteau bleu, la tête inclinée sur l'épaule droite, et couverte d'un voile blanc qui laisse une partie de ses cheveux à découvert. La candeur empreinte sur cette figure, la fraîcheur du coloris et le beau maniement du pinceau, distingueront toujours cette production, l'une des plus précieuses de ce peintre. (Salvi (Giovanni Batista), detto il Sasso Ferrato)|La Vierge, les mains jointes et en prière, est représentée à mi-corps dans un vêtement composé d'une tunique rouge et d'un manteau bleu, la tête inclinée sur l'épaule droite, et couverte d'un voile blanc qui laisse une partie de ses cheveux à découvert. La candeur empreinte sur cette figure, la fraîcheur du coloris et le beau maniement du pinceau, distingueront toujours cette production, l'une des plus précieuses de ce peintre.]] réalisée par Salvi (Giovanni Batista), detto il Sasso Ferrato, vendue par Dubois, achetée par Tiby au prix de 231 fl. [147]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue d'un site d'Italie, occupé sur la gauche par une chaîne de montagnes qui découvre du côté opposé un lointain de plaines. Sur le premier plan, quelques cavaliers et fantassins se battent entre eux. Dans le coin, à gauche, un porte-drapeau prend la fuite. Bon tableau de place. (Simonini (François))|Point de Vue d'un site d'Italie, occupé sur la gauche par une chaîne de montagnes qui découvre du côté opposé un lointain de plaines. Sur le premier plan, quelques cavaliers et fantassins se battent entre eux. Dans le coin, à gauche, un porte-drapeau prend la fuite. Bon tableau de place.]] réalisée par Simonini (François), vendue par Dubois, achetée par Doussin au prix de 26 fl. [148]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le portrait d'un personnage de distinction dans un riche habillement, recouvert d'une cuirasse. La tête tournée de trois-quarts, il porte des cheveux bruns et de légères moustaches. Morceau d'une forte couleur et d'un beau maniement de pinceau, à l'imitation du Giorgion, dont Torbido fut l'élève. (Torbido (Francesco), dit il Moro)|Le portrait d'un personnage de distinction dans un riche habillement, recouvert d'une cuirasse. La tête tournée de trois-quarts, il porte des cheveux bruns et de légères moustaches. Morceau d'une forte couleur et d'un beau maniement de pinceau, à l'imitation du Giorgion, dont Torbido fut l'élève.]] réalisée par Torbido (Francesco), dit il Moro, vendue par Dubois au prix de 20.1 fl. [149]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Réveil de Psché et de l'Amour : entièrement nus et voluptueusement couchés sur un lit de forme antique, recouvert de riche draperies, ils sont servis par les Grâces, dont une verse des parfums sur les mains de l'amant de Psyché. Plusieurs autres amours s'empressent autour d'eux : l'un tient une couronne sur leur tête ; un autre répand des fleurs ; le plus petit se glisse mystérieusement entre ce couple heureux, et deux autres soutiennent les rideaux du lit, qui découvrent un riche paysage éclairé par un ciel frais et légèrement nuagé, servant de fond au sujet. Près du lit l'on voit encore une table recouverte d'un tapis de velours cramoisi, où sont un vase d'or et un collier de perles. Taruffi, lélève et l'émule de l'Albane, aimait la manière des anciens, et a fait en ce genre plusieurs ouvrages excellens : celui-ci a le caractère antique qui lui convient, même grâce et même simplicité, encore plus séduisantes par le charme du coloris et la beauté de l'exécution. (Taruffi (Emilio) Bolognese)|Le Réveil de Psché et de l'Amour : entièrement nus et voluptueusement couchés sur un lit de forme antique, recouvert de riche draperies, ils sont servis par les Grâces, dont une verse des parfums sur les mains de l'amant de Psyché. Plusieurs autres amours s'empressent autour d'eux : l'un tient une couronne sur leur tête ; un autre répand des fleurs ; le plus petit se glisse mystérieusement entre ce couple heureux, et deux autres soutiennent les rideaux du lit, qui découvrent un riche paysage éclairé par un ciel frais et légèrement nuagé, servant de fond au sujet. Près du lit l'on voit encore une table recouverte d'un tapis de velours cramoisi, où sont un vase d'or et un collier de perles. Taruffi, lélève et l'émule de l'Albane, aimait la manière des anciens, et a fait en ce genre plusieurs ouvrages excellens : celui-ci a le caractère antique qui lui convient, même grâce et même simplicité, encore plus séduisantes par le charme du coloris et la beauté de l'exécution.]] réalisée par Taruffi (Emilio) Bolognese, vendue par Dubois au prix de 50 fl. [150]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois. La Vierge, assise, tient sur ses genoux son divin Fils, qui reçoit les hommages et les présens des trois Mages. Le haut du tableau est enrichi d'une gloire d'Anges et de Chérubins, dont les rayons frappent sur la sainte Famille. Morceau d'une exécution facile et du plus grand éclat de coloris. (Tiepolo (Gio Battista))|L'Adoration des Rois. La Vierge, assise, tient sur ses genoux son divin Fils, qui reçoit les hommages et les présens des trois Mages. Le haut du tableau est enrichi d'une gloire d'Anges et de Chérubins, dont les rayons frappent sur la sainte Famille. Morceau d'une exécution facile et du plus grand éclat de coloris.]] réalisée par Tiepolo (Gio Battista), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 100 fl. [151]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise dans de riches vêtemens, la tête couverte d'un voile de ton violâtre, et ajustée de longs cheveux qui tombent en boucles jusque sur sa poitrine, tient sur elle l'Enfant Jésus, dont le geste indique qu'il donna sa bénédiction. Ce tableau d'une conservation parfaite, et rare à rencontrer dans le commerce, doit attirer l'attention des vrais curieux, sous le rapport de son ancienneté comme sous celui de l'art de la peinture, dont son auteur donna les premiers principes à Raphaël. (Vannucci (Pietro), dit le Perugin)|La Vierge, assise dans de riches vêtemens, la tête couverte d'un voile de ton violâtre, et ajustée de longs cheveux qui tombent en boucles jusque sur sa poitrine, tient sur elle l'Enfant Jésus, dont le geste indique qu'il donna sa bénédiction. Ce tableau d'une conservation parfaite, et rare à rencontrer dans le commerce, doit attirer l'attention des vrais curieux, sous le rapport de son ancienneté comme sous celui de l'art de la peinture, dont son auteur donna les premiers principes à Raphaël.]] réalisée par Vannucci (Pietro), dit le Perugin, vendue par Dubois au prix de 90 fl. [152]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition capitale de plus de vingt figures offre le sujet de l'Adoration des Rois. On y voit au milieu la Vierge, assise sur un trône, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Il étend ses mains sur les deux Rois qui, prosternés, lui baisent les pieds. Le mari de la Vierge, deux Saintes, divers Patriarches et les gens de la suite des Mages, ajoutent à la richesse de ce sujet, couronné par une gloire d'Anges qui s'apprêtent à jeter des fleurs sur la Sainte Famille. Vasari, principalement occupé de grands ouvrages sous les Papes Paul III, Jules III, Clément VII et Pie V, a fait très-peu de tableaux de chevalet ; ce qui leur donne beaucoup de prix : celui dont il s'agit joint à l'avantage de cette heureuse dimensions, toutes les perfections qui distinguent les ouvrages de ce peintre célèbre : richesse de composition, dessin correct, grandeur de style, expressions nobles, attitudes élégantes et bien contrastées, couleur brillante et exécution facile. (Vasari (Giorgio))|Cette composition capitale de plus de vingt figures offre le sujet de l'Adoration des Rois. On y voit au milieu la Vierge, assise sur un trône, et tenant l'Enfant Jésus sur ses genoux. Il étend ses mains sur les deux Rois qui, prosternés, lui baisent les pieds. Le mari de la Vierge, deux Saintes, divers Patriarches et les gens de la suite des Mages, ajoutent à la richesse de ce sujet, couronné par une gloire d'Anges qui s'apprêtent à jeter des fleurs sur la Sainte Famille. Vasari, principalement occupé de grands ouvrages sous les Papes Paul III, Jules III, Clément VII et Pie V, a fait très-peu de tableaux de chevalet ; ce qui leur donne beaucoup de prix : celui dont il s'agit joint à l'avantage de cette heureuse dimensions, toutes les perfections qui distinguent les ouvrages de ce peintre célèbre : richesse de composition, dessin correct, grandeur de style, expressions nobles, attitudes élégantes et bien contrastées, couleur brillante et exécution facile.]] réalisée par Vasari (Giorgio), vendue par Dubois, achetée par Laneuville au prix de 650 fl. [153]
  • 1813.03.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, coupé de coteaux et de montagnes, et enrichi de diverses fabriques et monumens. A la droite, sur un tertre élevé, est un groupe de quatre figures, dont deux femmes couchées et écoutant un pâtre qui est debout devant elles, et joue de la flûte. A gauche, une rivière, dont l'eau limpide s'étend au loin, vient tomber en cascade sur le devant, et forme opposition à un bouquet d'arbres qui termine la droite. Quelques autres figures et des bestiaux animent encore ce paysage dont l'exécution ferme et facile, ainsi que la couleur brillante, confirment la réputation que son auteur s'est acquise en ce genre. (Zuccherelli (Francesco))|Un site d'Italie, coupé de coteaux et de montagnes, et enrichi de diverses fabriques et monumens. A la droite, sur un tertre élevé, est un groupe de quatre figures, dont deux femmes couchées et écoutant un pâtre qui est debout devant elles, et joue de la flûte. A gauche, une rivière, dont l'eau limpide s'étend au loin, vient tomber en cascade sur le devant, et forme opposition à un bouquet d'arbres qui termine la droite. Quelques autres figures et des bestiaux animent encore ce paysage dont l'exécution ferme et facile, ainsi que la couleur brillante, confirment la réputation que son auteur s'est acquise en ce genre.]] réalisée par Zuccherelli (Francesco), vendue par Dubois au prix de 61 fl. [154]