Ventes d'œuvres le 1813.12.09

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  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Dame lisant une lettre qu'un Messager vient de lui remettre ; elle est assise près d'une table couverte d'un tapis, et sur laquelle sont une aiguière et son plateau, un écritoire et un flambeau. A droite et derière elle, une Négresse se dispose à tirer les rideaux de son lit. Ce Tableau paroît d'être une répétition de la Composition de Gér. Terburg, gravée par A. Romanet pour l'ouvrage dit Galerie des Peintres flamands, hollandais et allemands, par M. le Brun. (Terburg (Gérard))|Une Dame lisant une lettre qu'un Messager vient de lui remettre ; elle est assise près d'une table couverte d'un tapis, et sur laquelle sont une aiguière et son plateau, un écritoire et un flambeau. A droite et derière elle, une Négresse se dispose à tirer les rideaux de son lit. Ce Tableau paroît d'être une répétition de la Composition de Gér. Terburg, gravée par A. Romanet pour l'ouvrage dit Galerie des Peintres flamands, hollandais et allemands, par M. le Brun.]] réalisée par Terburg (Gérard), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac, achetée par Mme de Brissac au prix de 133 fl. [14]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue intérieure d'une grande Rue. Sur le devant, un Militaire armé d'une hallebarde, et une lanterne à la main ; deux Chiens près de lui. On aperçoit plus loin un Cavalier et une Dame, précédés d'un Porte-Flambeau et suivis d'un Valet. Tableau touché avec légèreté. (Teniers (David))|Vue intérieure d'une grande Rue. Sur le devant, un Militaire armé d'une hallebarde, et une lanterne à la main ; deux Chiens près de lui. On aperçoit plus loin un Cavalier et une Dame, précédés d'un Porte-Flambeau et suivis d'un Valet. Tableau touché avec légèreté.]] réalisée par Teniers (David), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac, achetée par Mauri au prix de 47 fl. [15]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Tableaux : l'un représente un Militaire en cuirasse, et coiffé d'une toque ; il est vu à mi-corps et presque de face, son armure en partie couverte d'une écharpe ; l'autre une Femme d'un âge avancé, vue aussi à mi-corps et de profil ; une bande d'étoffe à franges, retenue par un fil de perles, entouré sa tête, et couvre partie de sa blanche chevelure. Ces deux Morceaux, touchés avec sentiment et d'une belle couleur, tiennent beaucoup à la manière de Flinck et de Van Eeckhout, élèves de Rembrandt, auquel ces deux Tableaux sont attribués. (Rembrandt (Van Rhyn, dit))|Deux Tableaux : l'un représente un Militaire en cuirasse, et coiffé d'une toque ; il est vu à mi-corps et presque de face, son armure en partie couverte d'une écharpe ; l'autre une Femme d'un âge avancé, vue aussi à mi-corps et de profil ; une bande d'étoffe à franges, retenue par un fil de perles, entouré sa tête, et couvre partie de sa blanche chevelure. Ces deux Morceaux, touchés avec sentiment et d'une belle couleur, tiennent beaucoup à la manière de Flinck et de Van Eeckhout, élèves de Rembrandt, auquel ces deux Tableaux sont attribués.]] réalisée par Rembrandt (Van Rhyn, dit), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac, achetée par Daval au prix de 136.5 fl. [16]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Sainte Vierge assise, l'Enfant Jésus sur ses genoux, semble s'avancer pour donner la bénédiction. Ce Tableau, de la couleur la plus brillante, d'une touche moëlleuse et facile, se distingue par des airs de tête pleins de noblesse. Il tient beaucoup à la manière gracieuse du Corrège et de Schidone. (Maratte (Carle))|La Sainte Vierge assise, l'Enfant Jésus sur ses genoux, semble s'avancer pour donner la bénédiction. Ce Tableau, de la couleur la plus brillante, d'une touche moëlleuse et facile, se distingue par des airs de tête pleins de noblesse. Il tient beaucoup à la manière gracieuse du Corrège et de Schidone.]] réalisée par Maratte (Carle), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac au prix de 40.5 fl. [20]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Repos, on la Sainte Vierge, l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux, assise au pied d'un palmier, dont cinq Anges courbent les branches pour la garantir du soleil. Tableau d'une belle couleur et d'un ton vigoureux. Cette Composition, nommée en Italie la Zingara, est connue par l'Estampe qu'en a gravé R. Earlom, d'après le tableau du Corrège qui ornait la Galerie du duc de Parme. (Corrège (Attribué à Ant. Allegri, dit le))|Le Repos, on la Sainte Vierge, l'Enfant Jésus endormi sur ses genoux, assise au pied d'un palmier, dont cinq Anges courbent les branches pour la garantir du soleil. Tableau d'une belle couleur et d'un ton vigoureux. Cette Composition, nommée en Italie la Zingara, est connue par l'Estampe qu'en a gravé R. Earlom, d'après le tableau du Corrège qui ornait la Galerie du duc de Parme.]] réalisée par Corrège (Attribué à Ant. Allegri, dit le), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac au prix de 161 fl. [22]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'entrée d'une Forêt coupée de sentiers où sont des mares, que traversent des chariots flamands, des rustres et des animaux. On distingue dans le fond, à travers le bois, un point de vue fort étendu. Ce tableau, chaud de ton et de la plus belle exécution, provient du cabinet Choiseul (n. 96 du Catalogue de Boileau). A.B. Dunker l'a gravé à l'eau-forte pour la Suite dite Recueil d'Estampes d'après les Tableaux du Cabinet de Choiseul (ouvrage publié par P.F. Basan, en 1771). (Breughel, dit Breughel de Velours (Jean))|Vue de l'entrée d'une Forêt coupée de sentiers où sont des mares, que traversent des chariots flamands, des rustres et des animaux. On distingue dans le fond, à travers le bois, un point de vue fort étendu. Ce tableau, chaud de ton et de la plus belle exécution, provient du cabinet Choiseul (n. 96 du Catalogue de Boileau). A.B. Dunker l'a gravé à l'eau-forte pour la Suite dite Recueil d'Estampes d'après les Tableaux du Cabinet de Choiseul (ouvrage publié par P.F. Basan, en 1771).]] réalisée par Breughel, dit Breughel de Velours (Jean), vendue par Le Comte de Cossé-Brissac au prix de 102 fl. [25]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Effet de nuit ; ce tableau représente l'Incendie d'un village au bord d'un canal qui occupe le premier plan. On y voit une quantité de figures parfaitement en action. Aucun peintre n'a mieux rendu ce genre de scènes qui exige du mouvement et de la justesse d'effet. Ces trois tableaux chacun dans un genre différent aussi bien rendus les uns que les autres prouvent le mérite et la facilité de leur auteur. (Vander Poel)|Effet de nuit ; ce tableau représente l'Incendie d'un village au bord d'un canal qui occupe le premier plan. On y voit une quantité de figures parfaitement en action. Aucun peintre n'a mieux rendu ce genre de scènes qui exige du mouvement et de la justesse d'effet. Ces trois tableaux chacun dans un genre différent aussi bien rendus les uns que les autres prouvent le mérite et la facilité de leur auteur.]] réalisée par Vander Poel, vendue par A Pérignon, achetée par Brunot au prix de 30.5 fl. [50]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue d'un riche paysage. On y remarque un pont d'une seule arche qui occupe le milieu de la composition ; à la droite, des fabriques groupées sur des masses de rochers se détachent sur un ciel frais et brillant ; à la gauche ; on voit des massifs d'arbres qui laissent apercevoir quelques habitations. Sur le premier plan, un pâtre assis sur un âne, fait traverser la rivière à un troupeau de vaches et de boeufs. De riches lointains et des chaînes de montagnes terminent ce tableau, qui peut être regardé comme un des plus piquans et des plus précieux de ce maître. (Moucheron)|La Vue d'un riche paysage. On y remarque un pont d'une seule arche qui occupe le milieu de la composition ; à la droite, des fabriques groupées sur des masses de rochers se détachent sur un ciel frais et brillant ; à la gauche ; on voit des massifs d'arbres qui laissent apercevoir quelques habitations. Sur le premier plan, un pâtre assis sur un âne, fait traverser la rivière à un troupeau de vaches et de boeufs. De riches lointains et des chaînes de montagnes terminent ce tableau, qui peut être regardé comme un des plus piquans et des plus précieux de ce maître.]] réalisée par Moucheron, vendue par A Pérignon au prix de 550 fl. [53]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition remarquable par la vérité des lignes et la disposition des plans, offrant trois parties parfaitement distincts ; au milieu un rivage où l'on débarque des marchandises, à la gauche la mer qui occupe toute cette partie jusqu'à l'horison, et vers la droite sur un plan reculé, une hauteur où l'on remarque des soldats groupès devant une guérite qui domine la pleine mer, à côté un âne chargé de sacs et deux hommes occupés à les monter dans une maison qui termine la composition de ce côté. Le peintre a placé dans la partie du milieu plusieurs chevaux parmi lesquels on admire surtout un cheval blanc d'une exécution parfaite, tant par le charme du pinceau et la science du dessin que par la finesse et la transparence de la couleur ; tout à fait à la gauche, on voit auprès du rivage une barque à voiles, d'où l'on descend des ballots que plusieurs ouvriers chargent sur leurs chevaux et transportent sur un traîneau ; les devants sont couverts de tonneaux, de ballots et d'autres détails peints dans un ton vigoureux qui repousse les autres plans. Un ciel brillant et garni de nuages legers éclaire ce tableau, l'un des ouvrages les plus parfaits de Philippe Wouwermans. L'oeil le plus sevère n'y trouvera aucune partie faible ; la marine et les ciels sont d'un ton suave et argentin ; les terrains sont enrichis de tous les accessoires qui peuvent y donner de l'intérêt, et les figures ne laissent rien à desirer, tant sous le rapport de l'exécution que par la variété et la justesse des mouvemens. (Philippe Wouwermans)|Une composition remarquable par la vérité des lignes et la disposition des plans, offrant trois parties parfaitement distincts ; au milieu un rivage où l'on débarque des marchandises, à la gauche la mer qui occupe toute cette partie jusqu'à l'horison, et vers la droite sur un plan reculé, une hauteur où l'on remarque des soldats groupès devant une guérite qui domine la pleine mer, à côté un âne chargé de sacs et deux hommes occupés à les monter dans une maison qui termine la composition de ce côté. Le peintre a placé dans la partie du milieu plusieurs chevaux parmi lesquels on admire surtout un cheval blanc d'une exécution parfaite, tant par le charme du pinceau et la science du dessin que par la finesse et la transparence de la couleur ; tout à fait à la gauche, on voit auprès du rivage une barque à voiles, d'où l'on descend des ballots que plusieurs ouvriers chargent sur leurs chevaux et transportent sur un traîneau ; les devants sont couverts de tonneaux, de ballots et d'autres détails peints dans un ton vigoureux qui repousse les autres plans. Un ciel brillant et garni de nuages legers éclaire ce tableau, l'un des ouvrages les plus parfaits de Philippe Wouwermans. L'oeil le plus sevère n'y trouvera aucune partie faible ; la marine et les ciels sont d'un ton suave et argentin ; les terrains sont enrichis de tous les accessoires qui peuvent y donner de l'intérêt, et les figures ne laissent rien à desirer, tant sous le rapport de l'exécution que par la variété et la justesse des mouvemens.]] réalisée par Philippe Wouwermans, vendue par A Pérignon au prix de 8000 fl. [55]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vue perspective d'un jardin et de divers bâtimens d'une riche architecture ; un joli lointain termine ce tableau qui est enrichi de figures sur différens plans. La régularité des lignes et la finesse d'exécution font le mérite des ouvrages de ce maître. Ils sont rares dans ce pays, étant pour la plûpart en Angleterre où ce peintre a beaucoup travaillé. (Henry Steenwick)|La Vue perspective d'un jardin et de divers bâtimens d'une riche architecture ; un joli lointain termine ce tableau qui est enrichi de figures sur différens plans. La régularité des lignes et la finesse d'exécution font le mérite des ouvrages de ce maître. Ils sont rares dans ce pays, étant pour la plûpart en Angleterre où ce peintre a beaucoup travaillé.]] réalisée par Henry Steenwick, vendue par A Pérignon, achetée par Hazard au prix de 41 fl. [56]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage orné de ruines et de rochers et enrichi de huit figures de bohémiennes. La degradation admirable des tons, le brillant, la preté de la couleur et la conservation de ce joli tableau le placent parmi les ouvrages précieux de cet habile peintre. (David Teniers)|Un paysage orné de ruines et de rochers et enrichi de huit figures de bohémiennes. La degradation admirable des tons, le brillant, la preté de la couleur et la conservation de ce joli tableau le placent parmi les ouvrages précieux de cet habile peintre.]] réalisée par David Teniers, vendue par A Pérignon, achetée par Charles au prix de 222 fl. [58]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Composition capitale, représentant le dehors d'une hôtellerie de village ; devant la porte est arrêtée une charette attelée d'un cheval blanc, et de laquelle deux hommes descendent des marchandises ; à gauche et en avant, on remarque des paysans assis et causant avec un voyageur ; plus loin, un homme à cheval, et à côté, une femme auprès d'un puits ; à la droite du tableau, on voit un puisard, quelques troncs d'arbres, un panier et d'autres accessoires placés dans une masse d'ombre d'un ton vigoureux, qui fait opposition avec des lointains d'une couleur fine, et qui se détachent sur un ciel harmonieux ; quelques poules, un chien et différens détails enrichissent encore ce tableau, qui est d'une belle couleur et d'un effet séduisant. (J. Ostade)|Une Composition capitale, représentant le dehors d'une hôtellerie de village ; devant la porte est arrêtée une charette attelée d'un cheval blanc, et de laquelle deux hommes descendent des marchandises ; à gauche et en avant, on remarque des paysans assis et causant avec un voyageur ; plus loin, un homme à cheval, et à côté, une femme auprès d'un puits ; à la droite du tableau, on voit un puisard, quelques troncs d'arbres, un panier et d'autres accessoires placés dans une masse d'ombre d'un ton vigoureux, qui fait opposition avec des lointains d'une couleur fine, et qui se détachent sur un ciel harmonieux ; quelques poules, un chien et différens détails enrichissent encore ce tableau, qui est d'une belle couleur et d'un effet séduisant.]] réalisée par J. Ostade, vendue par A Pérignon, achetée par Charles au prix de 800 fl. [61]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet autre Tableau représente un paysage garni de beaux arbres et de quelques chaumières ; à la gauche, une monticule de terre blanchâtre fait opposition avec des arbustes d'un ton vigoureux. Plusieurs figures bien touchées enrichissent ce tableau qui est de l'effet le plus séduisant. Son faire large et hardi a fait penser à quelques connaisseurs, qu'il pouvait être de Hobema. Il provient ainsi que le précédent de la belle vente de M. Muilman, à Amsterdam. N. 132 et 133 du catalogue. (Jacques Ruisdael)|Cet autre Tableau représente un paysage garni de beaux arbres et de quelques chaumières ; à la gauche, une monticule de terre blanchâtre fait opposition avec des arbustes d'un ton vigoureux. Plusieurs figures bien touchées enrichissent ce tableau qui est de l'effet le plus séduisant. Son faire large et hardi a fait penser à quelques connaisseurs, qu'il pouvait être de Hobema. Il provient ainsi que le précédent de la belle vente de M. Muilman, à Amsterdam. N. 132 et 133 du catalogue.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par A Pérignon, achetée par M de Hazard au prix de 600.[ou] 630 fl. [64]
  • 1813.12.09/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage agreste où l'on voit à droite et à la gauche des massifs d'arbres d'une forme pittoresque. Le milieu du tableau est occupé par une rivière, où l'on remarque une figure de pêcheur. Cette jolie composition est éclairée par un ciel brillant. Il provient ainsi que le précédent de la belle vente de M. Muilman, à Amsterdam. N. 132 et 133 du catalogue. (Jacques Ruisdael)|Un Paysage agreste où l'on voit à droite et à la gauche des massifs d'arbres d'une forme pittoresque. Le milieu du tableau est occupé par une rivière, où l'on remarque une figure de pêcheur. Cette jolie composition est éclairée par un ciel brillant. Il provient ainsi que le précédent de la belle vente de M. Muilman, à Amsterdam. N. 132 et 133 du catalogue.]] réalisée par Jacques Ruisdael, vendue par A Pérignon au prix de 500.[ou] 495 fl. [65]