Ventes d'œuvres le 1814.01.24

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  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge à genoux, ayant devant elle l'Enfant Jésus ; à côté, le petit saint Jean appuyé à sainte Anne ; derrière, sont deux Anges, dont un avec un flageolet. Ce tableau, dont je connais trois répétitions, l'une à la galerie Napoléon, l'autre à Munich, et la mienne, a, dans chacune d'elles, éprové des changemens qui font voir, au premier coup-d'oeil, que ni l'une ni l'autre n'ont été copiées. (Andrea del Sarto)|La Vierge à genoux, ayant devant elle l'Enfant Jésus ; à côté, le petit saint Jean appuyé à sainte Anne ; derrière, sont deux Anges, dont un avec un flageolet. Ce tableau, dont je connais trois répétitions, l'une à la galerie Napoléon, l'autre à Munich, et la mienne, a, dans chacune d'elles, éprové des changemens qui font voir, au premier coup-d'oeil, que ni l'une ni l'autre n'ont été copiées.]] réalisée par Andrea del Sarto, vendue par Destrez au prix de 200 fl. [1]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apparition de la Vierge à sainte Catherine, à laquelle l'Enfant Jésus présente une bague ; elle est environnée d'Anges et de Chérubins. Ce petit tableau, dans lequel on trouve quelque chose de Raphaël, est bien conservé, d'une belle couleur et précieusement terminé. (Pietro Candido)|Apparition de la Vierge à sainte Catherine, à laquelle l'Enfant Jésus présente une bague ; elle est environnée d'Anges et de Chérubins. Ce petit tableau, dans lequel on trouve quelque chose de Raphaël, est bien conservé, d'une belle couleur et précieusement terminé.]] réalisée par Pietro Candido, vendue par Destrez au prix de 200 fl. [2]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Andromède, de grandeur naturelle et enchaînée au rocher. On ne peut rien voir de plus expressif et de plus touchant que cette belle figure. A la frayeur répandue sur sa physionomie, on coit entendre ses gémissemens à l'approche du monstre qui l'aurait dévorée, sans le secour de Persée. Guido Reni est un peintre qui a réussi dans tous les genres de peinture. (Guido Reni)|Andromède, de grandeur naturelle et enchaînée au rocher. On ne peut rien voir de plus expressif et de plus touchant que cette belle figure. A la frayeur répandue sur sa physionomie, on coit entendre ses gémissemens à l'approche du monstre qui l'aurait dévorée, sans le secour de Persée. Guido Reni est un peintre qui a réussi dans tous les genres de peinture.]] réalisée par Guido Reni, vendue par Destrez. [4]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule, le vainqueur des monstres et des brigands, devenu amoureux, obéit aux ordres d'Omphale, qui lui a remis sa quenouille. Fière de sa conquête, elle s'est couverte de la peau du lion de Némée, et tient la redoutable massue. L'Amour admire son pouvoir, et la Reine, environnée de ses femmes, sourit de la soumission de son amant. Cette riche composition de dix figures, une des plus belle productions de ce peintre célèbre, était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection. (Dominiquin)|Hercule, le vainqueur des monstres et des brigands, devenu amoureux, obéit aux ordres d'Omphale, qui lui a remis sa quenouille. Fière de sa conquête, elle s'est couverte de la peau du lion de Némée, et tient la redoutable massue. L'Amour admire son pouvoir, et la Reine, environnée de ses femmes, sourit de la soumission de son amant. Cette riche composition de dix figures, une des plus belle productions de ce peintre célèbre, était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection.]] réalisée par Dominiquin, vendue par Destrez. [7]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sophonisbe vue également à mi-corps, et faisant pendant au précédent. Cette riche composition .... était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection. (Chevalier Furino)|Sophonisbe vue également à mi-corps, et faisant pendant au précédent. Cette riche composition .... était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection.]] réalisée par Chevalier Furino, vendue par Destrez. [8]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Andromède enchaînée et vue à mi-corps. On reconnaît dans ce tableau le pinceau vigoureux de cet habile artiste qu'on appelle le Rimbrant de l'Italie, par rapport à son coloris. Pour le reste, il est préférable à Rimbrant par la correction de son dessin et la noblesse de son style. Cette riche composition .... était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection. (Chevalier Furino)|Andromède enchaînée et vue à mi-corps. On reconnaît dans ce tableau le pinceau vigoureux de cet habile artiste qu'on appelle le Rimbrant de l'Italie, par rapport à son coloris. Pour le reste, il est préférable à Rimbrant par la correction de son dessin et la noblesse de son style. Cette riche composition .... était, avant la révolution, ainsi que les tableaux des Nos. 3 et 4, dans un des cabinets particuliers du duc d'Orléans. Ces trois tableaux furent achetés en Angleterre en 1795, et transportés à Saint-Pétersbourg, pour l'impératrice Catherine II. La mort de cette princesse, arrivée peu après, a laissé ces tableaux au nouvel acquéreur, qui les a rapportés à Vienne. C'est de lui que je tiens une partie de ma collection.]] réalisée par Chevalier Furino, vendue par Destrez. [9]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus met un bandeau sur les yeux de l'Amour. La déesse est assise de manière qu'on la voit par le dos. L'Amour, dans une charmante attitude, pose le pied et la main droite sur une des cuisses de sa mère. En paraissant docile, il sourit des vaines précautions de la déesse, et prend furtivement une flèche de son carquois, pour exercer, malgré sa cécité, sa puissance sur les dieux et les hommes. On reconnaît, dans ce tableau, l'inimitable touche du Titien ; la grâce et l'expression qu'on y admire au premier coup-d'oeil, dispensent de décrire les beautés de détail que tout connaisseur saisira facilement. (Titien)|Vénus met un bandeau sur les yeux de l'Amour. La déesse est assise de manière qu'on la voit par le dos. L'Amour, dans une charmante attitude, pose le pied et la main droite sur une des cuisses de sa mère. En paraissant docile, il sourit des vaines précautions de la déesse, et prend furtivement une flèche de son carquois, pour exercer, malgré sa cécité, sa puissance sur les dieux et les hommes. On reconnaît, dans ce tableau, l'inimitable touche du Titien ; la grâce et l'expression qu'on y admire au premier coup-d'oeil, dispensent de décrire les beautés de détail que tout connaisseur saisira facilement.]] réalisée par Titien, vendue par Destrez. [11]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Visitation de saint Élisabeth. Composition de six figures, dans laquelle on remarque beaucoup de grâce dans le caractère des têtes, et surtout un fini précieux ; ce qui a fait que quelques personnes se sont crues autorisées à douter de son origine : comme si Lesueur, faisant un tout petit tableau, n'eût pas été capable de le bien finir alors qu'il voulait en prendre le plaisir. Celui-ci vient du cabinet du cardinal de Brienne, premier ministre peu avant la révolution, et a suivi les mêmes traces que le tableau du numéro suivant. Il vient, comme le précédent, du cabinet du cardinal de Brienne, d'où il a été conduit à Amsterdam, et de là, par mer, à Saint-Pétersbourg. La mort de l'impératrice Catherine, pour qui il avait été acheté, le fit revenir à Vienne, d'où je l'ai rapporté à Paris. (Lesueur)|La Visitation de saint Élisabeth. Composition de six figures, dans laquelle on remarque beaucoup de grâce dans le caractère des têtes, et surtout un fini précieux ; ce qui a fait que quelques personnes se sont crues autorisées à douter de son origine : comme si Lesueur, faisant un tout petit tableau, n'eût pas été capable de le bien finir alors qu'il voulait en prendre le plaisir. Celui-ci vient du cabinet du cardinal de Brienne, premier ministre peu avant la révolution, et a suivi les mêmes traces que le tableau du numéro suivant. Il vient, comme le précédent, du cabinet du cardinal de Brienne, d'où il a été conduit à Amsterdam, et de là, par mer, à Saint-Pétersbourg. La mort de l'impératrice Catherine, pour qui il avait été acheté, le fit revenir à Vienne, d'où je l'ai rapporté à Paris.]] réalisée par Lesueur, vendue par Destrez. [18]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Continence de Scipion. Ce général romain, assis sur son tribunal, est environné de licteurs ; derrère lui, une jeune fille, habillée de blanc, pose de ses deux mains une couronne sur la tête de ce héros (Tite-Live, livre 26.) Le général montre la jeune femme accompagnée de sa suite, qu'il va rendre à Allucius, prince de Celtibériens, son époux. Celui-ci, accompagné de ses parens, s'incline devant Scipion, et semble le remercier de sa générosité. Le fond est terminé par les murs de la nouvelle Carthage. On remarque dans ce magnifique tableau une grande pureté de style et une noble ordonnance dans la distribution des groupes. Il vient, comme le précédent, du cabinet du cardinal de Brienne, d'où il a été conduit à Amsterdam, et de là, par mer, à Saint-Pétersbourg. La mort de l'impératrice Catherine, pour qui il avait été acheté, le fit revenir à Vienne, d'où je l'ai rapporté à Paris. (Nicolas Poussin)|La Continence de Scipion. Ce général romain, assis sur son tribunal, est environné de licteurs ; derrère lui, une jeune fille, habillée de blanc, pose de ses deux mains une couronne sur la tête de ce héros (Tite-Live, livre 26.) Le général montre la jeune femme accompagnée de sa suite, qu'il va rendre à Allucius, prince de Celtibériens, son époux. Celui-ci, accompagné de ses parens, s'incline devant Scipion, et semble le remercier de sa générosité. Le fond est terminé par les murs de la nouvelle Carthage. On remarque dans ce magnifique tableau une grande pureté de style et une noble ordonnance dans la distribution des groupes. Il vient, comme le précédent, du cabinet du cardinal de Brienne, d'où il a été conduit à Amsterdam, et de là, par mer, à Saint-Pétersbourg. La mort de l'impératrice Catherine, pour qui il avait été acheté, le fit revenir à Vienne, d'où je l'ai rapporté à Paris.]] réalisée par Nicolas Poussin, vendue par Destrez. [19]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de soldats assis près d'un cabaret de campagne, jouant aux cartes ; des femmes sont auprès d'eux. Sur le devant, on voit un cavalier et une dame qui s'entretiennent en se promenant. Ce joli tableau, peint sur bois, est dans le genre de Leduc. (Bourdon)|Un groupe de soldats assis près d'un cabaret de campagne, jouant aux cartes ; des femmes sont auprès d'eux. Sur le devant, on voit un cavalier et une dame qui s'entretiennent en se promenant. Ce joli tableau, peint sur bois, est dans le genre de Leduc.]] réalisée par Bourdon, vendue par Destrez au prix de 300 fl. [20]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un port de mer. Ce tableau a beaucoup souffert par le frottement ; malgré cela, les connaisseurs y retrouvent cette transparence de l'air et ce feu du ciel que personne n'a mieux rendu que cet artiste, et qui le font reconnaître par-tout. (Claude Lorrain)|Un port de mer. Ce tableau a beaucoup souffert par le frottement ; malgré cela, les connaisseurs y retrouvent cette transparence de l'air et ce feu du ciel que personne n'a mieux rendu que cet artiste, et qui le font reconnaître par-tout.]] réalisée par Claude Lorrain, vendue par Destrez au prix de 24 fl. [21]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort d'Abel, sujet tiré du poète Gessner. Cette composition de trois figures est un ouvrage peint par ce maître en huit jours, l'année 1796. Il arrivait à Florence, lorsqu'on fit une exposition de tableaux pour la distribution des prix de l'Académie de Saint-Luc. Ses amis l'engagèrent à peindre quelque chose qui le fit connaître, et dans cet intervalle, il fit ce tableau. (Joseph d'Orffmeister)|La Mort d'Abel, sujet tiré du poète Gessner. Cette composition de trois figures est un ouvrage peint par ce maître en huit jours, l'année 1796. Il arrivait à Florence, lorsqu'on fit une exposition de tableaux pour la distribution des prix de l'Académie de Saint-Luc. Ses amis l'engagèrent à peindre quelque chose qui le fit connaître, et dans cet intervalle, il fit ce tableau.]] réalisée par Joseph d'Orffmeister, vendue par Destrez. [23]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de M. de Wailli, ancien contrôleur des bâtimens du Roi, de la première classe de l'Académie d'architecture, de peintre et de celle de sculpture. Ces deux tableaux, soignés et parfaitement ressemblans, ont été peints à Cassel, l'année 1782. (Tischbein)|Portrait de M. de Wailli, ancien contrôleur des bâtimens du Roi, de la première classe de l'Académie d'architecture, de peintre et de celle de sculpture. Ces deux tableaux, soignés et parfaitement ressemblans, ont été peints à Cassel, l'année 1782.]] réalisée par Tischbein, vendue par Destrez au prix de 20 fl. [24]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'épouse d'un grand d'Espagne, victime des calomnies d'un Ministre hypocrite, est avec son père aux pieds de son mari, pour le supplier d'entendre sa justification. L'époux jaloux n'écoute rien, et ordonne l'emprisonnement de sa femme. Ce tableau, ainsi que les trois suivans, du même maître, sont peints à l'encostique. (Nesselthaler)|L'épouse d'un grand d'Espagne, victime des calomnies d'un Ministre hypocrite, est avec son père aux pieds de son mari, pour le supplier d'entendre sa justification. L'époux jaloux n'écoute rien, et ordonne l'emprisonnement de sa femme. Ce tableau, ainsi que les trois suivans, du même maître, sont peints à l'encostique.]] réalisée par Nesselthaler, vendue par Destrez, achetée par Foubert au prix de 45 fl. [30]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le beau Pâris, oubliant ses devoirs près d'Hélène, est rappelé aux combats par un chef de l'armée troyenne. Ce tableau est également le pendant du précédent. Ce tableau, ainsi que les trois suivans, du même maître, sont peints à l'encostique. (Nesselthaler)|Le beau Pâris, oubliant ses devoirs près d'Hélène, est rappelé aux combats par un chef de l'armée troyenne. Ce tableau est également le pendant du précédent. Ce tableau, ainsi que les trois suivans, du même maître, sont peints à l'encostique.]] réalisée par Nesselthaler, vendue par Destrez, achetée par Foubert au prix de 45 fl. [31]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sommeil de l'Amour. On voit ce Dieu mollement couché sur des coussins. Vénus assise veille auprès de lui. Il est environné d'une quantité de petits Amours qui jouent ensemble. Ce tableau, d'une belle couleur, est dans la manière d'Albano. (Schultz)|Le sommeil de l'Amour. On voit ce Dieu mollement couché sur des coussins. Vénus assise veille auprès de lui. Il est environné d'une quantité de petits Amours qui jouent ensemble. Ce tableau, d'une belle couleur, est dans la manière d'Albano.]] réalisée par Schultz, vendue par Destrez. [32]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête d'un village. Ce tableau, parfaitement conservé, d'un travail prodigieux, d'une belle ordonnance et d'une belle couleur, a, depuis long-temps, été jugé par de très-bons connaisseurs pour être de Breughel. Le hasard m'en fit trouver la gravure, et je vis avec surprise qu'il avait été peint en 1634 par David Vinch-Boons. (David Vinch-Boons)|Fête d'un village. Ce tableau, parfaitement conservé, d'un travail prodigieux, d'une belle ordonnance et d'une belle couleur, a, depuis long-temps, été jugé par de très-bons connaisseurs pour être de Breughel. Le hasard m'en fit trouver la gravure, et je vis avec surprise qu'il avait été peint en 1634 par David Vinch-Boons.]] réalisée par David Vinch-Boons, vendue par Destrez. [33]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Petit Paysage traversé par une rivière ; sur le devant, des paysans et paysannes ont posé leur fardeau, et font la conversation. Dans le lointain, on aperçoit une ville. Ces deux petits tableaux sont peints sur cuivre et en pendans. (Breughel (Pierre, dit le Vieux))|Petit Paysage traversé par une rivière ; sur le devant, des paysans et paysannes ont posé leur fardeau, et font la conversation. Dans le lointain, on aperçoit une ville. Ces deux petits tableaux sont peints sur cuivre et en pendans.]] réalisée par Breughel (Pierre, dit le Vieux), vendue par Destrez au prix de 22.5 fl. [34]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage fort agréable que quelques personnes pensent être de Nicolas Bergen, et le plus grand nombre, de Jean Both. (École hollandaise.) Le premier plan offre un chemin à la descente d'une colline enrichie d'arbres ; sur la droite, une femme, montée sur un âne, s'entretient avec un homme. Plus haut, à gauche, un berger assis près de son troupeau, indique à deux passans le chemin qu'ils doivent prendre. (Nicholas Bergen)|Un paysage fort agréable que quelques personnes pensent être de Nicolas Bergen, et le plus grand nombre, de Jean Both. (École hollandaise.) Le premier plan offre un chemin à la descente d'une colline enrichie d'arbres ; sur la droite, une femme, montée sur un âne, s'entretient avec un homme. Plus haut, à gauche, un berger assis près de son troupeau, indique à deux passans le chemin qu'ils doivent prendre.]] réalisée par Nicholas Bergen, vendue par Destrez, achetée par [[Franci [?]]] au prix de 27 fl. [42]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme, dans l'intérieur d'une maison rustique ; nétoie les objets de son ménage, et considère avec plaisir son enfant qui donne à manger à des petits poulets. Ce tableau, le pendant du précédent, est du même maître, et pareillement inconnu. (École allemande, le maître inconnu)|Une Femme, dans l'intérieur d'une maison rustique ; nétoie les objets de son ménage, et considère avec plaisir son enfant qui donne à manger à des petits poulets. Ce tableau, le pendant du précédent, est du même maître, et pareillement inconnu.]] réalisée par École allemande, le maître inconnu, vendue par Destrez au prix de 80 fl. [47]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Marchande de fruits et de légumes, souriant à sa petite fille, qui lui apporte une corbeille de pêches. On remarque, dans ce tableau qui est du même maître que le précédent, un fini parfait et une finesse de touche admirable. (École allemande, l'artiste inconnu)|La Marchande de fruits et de légumes, souriant à sa petite fille, qui lui apporte une corbeille de pêches. On remarque, dans ce tableau qui est du même maître que le précédent, un fini parfait et une finesse de touche admirable.]] réalisée par École allemande, l'artiste inconnu, vendue par Destrez au prix de 150 fl. [49]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, connu sous le nom de la Charité, représente une jeune femme faisant l'aumône à un vieillard ; elle est environnée d'autres pauvres des deux sexes, auxquels elle a déjà distribué ses dons. Sa robe est de satin violet, et le jupon de satin blanc ; un léger mantelet de taffetas noir lui couvre les épaules ; elle est coiffée d'un chapeau noire orné de plumes blanches. On remarque beaucoup de détails dans ce charmant tableau, et dans la physionomie de la jeune dame la candeur et la bonté. Les étoffes de son habillement sont d'une vérité frappante. (Greuze)|Ce tableau, connu sous le nom de la Charité, représente une jeune femme faisant l'aumône à un vieillard ; elle est environnée d'autres pauvres des deux sexes, auxquels elle a déjà distribué ses dons. Sa robe est de satin violet, et le jupon de satin blanc ; un léger mantelet de taffetas noir lui couvre les épaules ; elle est coiffée d'un chapeau noire orné de plumes blanches. On remarque beaucoup de détails dans ce charmant tableau, et dans la physionomie de la jeune dame la candeur et la bonté. Les étoffes de son habillement sont d'une vérité frappante.]] réalisée par Greuze, vendue par Destrez. [57]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portrait d'un jeune homme en habit tailladé à l'espagnole, de satin céleste, et coiffé d'un bonnet de velours rouge, garni de plumes. Il porte sur son épaule un drapeau de même couleur, et il est suivi de plusieurs enfans dont un bat le tambour. Ce tableau, cintré par le haut, est d'un fini précieux. (Netscher)|Le Portrait d'un jeune homme en habit tailladé à l'espagnole, de satin céleste, et coiffé d'un bonnet de velours rouge, garni de plumes. Il porte sur son épaule un drapeau de même couleur, et il est suivi de plusieurs enfans dont un bat le tambour. Ce tableau, cintré par le haut, est d'un fini précieux.]] réalisée par Netscher, vendue par Destrez au prix de 150 fl. [59]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendant et représentant deux Femmes nues et couchées ; l'une endormie la tête appuyée sur les bras, nous montre le plus beau visage, quoique le reste de son corps soit tourné de manière qu'on la voit par-derrière ; -- l'autre, appuyée sur son bras droit, ayant le gauche sur la tête, est vue de face et paraît pensive. Outre la correction du dessin et la finesse du coloris, on remarque beaucoup de beautés et de grâces dans ces deux charmantes figures. (Braun)|Deux tableaux faisant pendant et représentant deux Femmes nues et couchées ; l'une endormie la tête appuyée sur les bras, nous montre le plus beau visage, quoique le reste de son corps soit tourné de manière qu'on la voit par-derrière ; -- l'autre, appuyée sur son bras droit, ayant le gauche sur la tête, est vue de face et paraît pensive. Outre la correction du dessin et la finesse du coloris, on remarque beaucoup de beautés et de grâces dans ces deux charmantes figures.]] réalisée par Braun, vendue par Destrez au prix de 100 fl. [62]
  • 1814.01.24/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Amour couché dans une attitude séduisante, le bras sur la tête, les jambes écartées, paraît dormir profondément. Psyché, appuyée sur un genoux et sur une main, tenant de l'autre une lampe qui l'éclaire, considère attentivement l'objet de sa passion. Ce petit tableau, de forme ovale, est d'un dessin correct et vigoureux ; l'effet de lumière produit par la lampe que tient Psyché, est enchanteur. (Schidone Bartolommeo)|L'Amour couché dans une attitude séduisante, le bras sur la tête, les jambes écartées, paraît dormir profondément. Psyché, appuyée sur un genoux et sur une main, tenant de l'autre une lampe qui l'éclaire, considère attentivement l'objet de sa passion. Ce petit tableau, de forme ovale, est d'un dessin correct et vigoureux ; l'effet de lumière produit par la lampe que tient Psyché, est enchanteur.]] réalisée par Schidone Bartolommeo, vendue par Destrez. [63]
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