Ventes d'œuvres le 1814.02.02

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Neptune et Amphitrite. Ils sont montés sur un char très-élevé, tiré par des chevaux marins et des dauphins. Plusieurs groupes de tritons et de néréides forment leur cortège. Cette composition nombreuse offre des détails soignés et des nus d'un coloris frais et gracieux. (Balen. (Henri van))|Neptune et Amphitrite. Ils sont montés sur un char très-élevé, tiré par des chevaux marins et des dauphins. Plusieurs groupes de tritons et de néréides forment leur cortège. Cette composition nombreuse offre des détails soignés et des nus d'un coloris frais et gracieux.]] réalisée par Balen. (Henri van), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 50.5 fl. [6]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre morceau du même genre que le précédent. Il est chaud de ton, bien entendu de perspective, et représente un édifice immense. Le point de vue est marqué par un rang de piliers qui partage les deux ailes basses à gauche de la nef. Ces deux tableaux son ornés de figures. (Bassen. (Van))|Autre morceau du même genre que le précédent. Il est chaud de ton, bien entendu de perspective, et représente un édifice immense. Le point de vue est marqué par un rang de piliers qui partage les deux ailes basses à gauche de la nef. Ces deux tableaux son ornés de figures.]] réalisée par Bassen. (Van), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 66 fl. [8]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Pièces de gibier mort ; deux lapins, deux canards sauvages et un lièvre accrochés. Un autre lièvre couché sur une table ; près de là, un chat dérobant un morceau de viande crue. Tableau d'une grande vérité, d'une touche ferme, et plein de relief. (Boer. (Van))|Pièces de gibier mort ; deux lapins, deux canards sauvages et un lièvre accrochés. Un autre lièvre couché sur une table ; près de là, un chat dérobant un morceau de viande crue. Tableau d'une grande vérité, d'une touche ferme, et plein de relief.]] réalisée par Boer. (Van), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Michalon au prix de 57 fl. [16]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fuite en Egypte. S. Joseph mène par la bride et fait boire l'âne sur lequel est la Vierge tenant l'Enfant Jésus emmailloté. Un ange les accompagne. Au-dessus de la tête de la Vierge, on voit deux petits anges sur des nuages. Tableau dont la disposition et le style font reconnaître la manière du Bourdon. (Bourdon (Sebastien))|La fuite en Egypte. S. Joseph mène par la bride et fait boire l'âne sur lequel est la Vierge tenant l'Enfant Jésus emmailloté. Un ange les accompagne. Au-dessus de la tête de la Vierge, on voit deux petits anges sur des nuages. Tableau dont la disposition et le style font reconnaître la manière du Bourdon.]] réalisée par Bourdon (Sebastien), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 107 fl. [18]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus présente des armes à Enée. La déesse est assise sur un char attelé de deux cygnes qui se reposent sur le gazon. Devant elle, Enée, debout, contemple ces armes avc admiration. Près de Vénus est un petit Amour qui caresse une colombe ; deux autres amours jouent avec les cygnes. Dans le coin du tableau, à gauche, on voit deux Nayades appuyées sur une urne. Cet agréable tableau se distingue sur-tout par la grâce de la composition. (Bourdon (Sebastien))|Vénus présente des armes à Enée. La déesse est assise sur un char attelé de deux cygnes qui se reposent sur le gazon. Devant elle, Enée, debout, contemple ces armes avc admiration. Près de Vénus est un petit Amour qui caresse une colombe ; deux autres amours jouent avec les cygnes. Dans le coin du tableau, à gauche, on voit deux Nayades appuyées sur une urne. Cet agréable tableau se distingue sur-tout par la grâce de la composition.]] réalisée par Bourdon (Sebastien), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 91 fl. [19]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau attribué au Bourdon. On y voit des ruines, au milieu desquelles se reposent des mendians et des hommes qui jouent aux cartes. Le ciel, qu'on aperçoit au travers d'une arcade, indique un coucher de soleil. Des montagnes bornent l'horizon. (Bourdon (Sebastien))|Tableau attribué au Bourdon. On y voit des ruines, au milieu desquelles se reposent des mendians et des hommes qui jouent aux cartes. Le ciel, qu'on aperçoit au travers d'une arcade, indique un coucher de soleil. Des montagnes bornent l'horizon.]] réalisée par Bourdon (Sebastien), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 51 fl. [20]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli tableau dont la perspective est bien entendue, dont le ton est fin et lumineux, la touche spirituelle et décidée. Il représente des monumens en ruines, un paysage et des animaux. A gauche est une fontaine ornée d'architecture où l'on voit une femme allant laver du linge ; plus loin un homme monté sur un buffle. (Bréemberg. (Bartholomée))|Joli tableau dont la perspective est bien entendue, dont le ton est fin et lumineux, la touche spirituelle et décidée. Il représente des monumens en ruines, un paysage et des animaux. A gauche est une fontaine ornée d'architecture où l'on voit une femme allant laver du linge ; plus loin un homme monté sur un buffle.]] réalisée par Bréemberg. (Bartholomée), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Edon au prix de 100 fl. [22]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieillard à barbe et cheveux gris, vêtu d'une longue robe brune, est assis dans un fauteuil, et parait méditer ou près de s'endormir. Au travers d'une croisée, à gauche, on découvre un paysage. Le ton général de ce petit tableau a de la vérité et de l'harmonie. (Brekelenkamp)|Un vieillard à barbe et cheveux gris, vêtu d'une longue robe brune, est assis dans un fauteuil, et parait méditer ou près de s'endormir. Au travers d'une croisée, à gauche, on découvre un paysage. Le ton général de ce petit tableau a de la vérité et de l'harmonie.]] réalisée par Brekelenkamp, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 124 fl. [23]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ couronnant sainte Thérèse. Elle est à genoux près d'un autel, au-dessus duquel un ange relève un rideau. Du côté opposé on en voit plusieurs autres en adoration. Sur le devant, un enfant assis teint un livre ouvert, un lys et une flèche, attributs de l'innocence et de l'amour divin. Ce tableau, que l'on peut considerer comme une heureuse production du maître, se distingue par la sagesse de l'ordonnance, la correction des formes et la noblesse des caractères. De plus, l'exécution en est très-soignée dans toutes les parties. Les figures ont environ quatre pieds de proportion. (Brun. (Charles Le))|Jésus-Christ couronnant sainte Thérèse. Elle est à genoux près d'un autel, au-dessus duquel un ange relève un rideau. Du côté opposé on en voit plusieurs autres en adoration. Sur le devant, un enfant assis teint un livre ouvert, un lys et une flèche, attributs de l'innocence et de l'amour divin. Ce tableau, que l'on peut considerer comme une heureuse production du maître, se distingue par la sagesse de l'ordonnance, la correction des formes et la noblesse des caractères. De plus, l'exécution en est très-soignée dans toutes les parties. Les figures ont environ quatre pieds de proportion.]] réalisée par Brun. (Charles Le), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 100 fl. [25]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Calvaire. Jésus, mort sur la croix, occupe le milieu du tableau. A ses pieds on voit la Madelaine à genoux ; près d'elle, la Vierge et S. Joseph, debout et les mains jointes, contemplant cette scène de douleur ; plus loin, les saintes Femmes dans la désolation : de l'autre côté du Christ, un groupe de soldats ; près de la croix, deux autres soldats tirant au sort les vêtemens du Sauveur. Plusieurs cavaliers s'en retournent vers Jérusalem, dont on aperçoit au loin les murs. Cette scène pathétique, un peau symétriquement, mais sagement composée, offre, comme toutes les productions de Philippe de Champaigne, la naïveté de l'expression, la vérité du coloris, et un pinceau moelleux. (Champaigne. (Philippe de))|Le Calvaire. Jésus, mort sur la croix, occupe le milieu du tableau. A ses pieds on voit la Madelaine à genoux ; près d'elle, la Vierge et S. Joseph, debout et les mains jointes, contemplant cette scène de douleur ; plus loin, les saintes Femmes dans la désolation : de l'autre côté du Christ, un groupe de soldats ; près de la croix, deux autres soldats tirant au sort les vêtemens du Sauveur. Plusieurs cavaliers s'en retournent vers Jérusalem, dont on aperçoit au loin les murs. Cette scène pathétique, un peau symétriquement, mais sagement composée, offre, comme toutes les productions de Philippe de Champaigne, la naïveté de l'expression, la vérité du coloris, et un pinceau moelleux.]] réalisée par Champaigne. (Philippe de), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 360 fl. [28]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vaste souterrain taillé en arcades dans le roc, et renfermant un lac bordé de roseaux. Sur le devant, à droite, une fontaine ornée de colonnes et de sculptures ; un cavalier y fait boire son cheval. Le souterrain est traversé par une route où passent quelques voyageurs. On remarque entr'autres objets dans ce tableau un cheval blanc, bien peint, d'une touche large et d'un ton vrai. (Cuylenborch)|Vaste souterrain taillé en arcades dans le roc, et renfermant un lac bordé de roseaux. Sur le devant, à droite, une fontaine ornée de colonnes et de sculptures ; un cavalier y fait boire son cheval. Le souterrain est traversé par une route où passent quelques voyageurs. On remarque entr'autres objets dans ce tableau un cheval blanc, bien peint, d'une touche large et d'un ton vrai.]] réalisée par Cuylenborch, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 91 fl. [33]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête de vieillard. Il est coiffé d'une toque de velours noir. La fraîcheur de son teint et sa longue barbe blanche, contrastent avec son habit brun que recouvre en partie une robe noire. Une chaine d'or est suspendue à son col. Cette tête est d'une belle couleur et d'un effet piquant. (Dietrick)|Tête de vieillard. Il est coiffé d'une toque de velours noir. La fraîcheur de son teint et sa longue barbe blanche, contrastent avec son habit brun que recouvre en partie une robe noire. Une chaine d'or est suspendue à son col. Cette tête est d'une belle couleur et d'un effet piquant.]] réalisée par Dietrick, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 70 fl. [35]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une rivière où viennent s'abreuver des animaux. A droite, une fontaine construite en pierre et quelques fabriques. Le côté gauche offre un groupe de montagnes en amphithéâtre. Une teinte brillante anime le ciel et les lointains. (Ferg. (Paul))|Paysage. Une rivière où viennent s'abreuver des animaux. A droite, une fontaine construite en pierre et quelques fabriques. Le côté gauche offre un groupe de montagnes en amphithéâtre. Une teinte brillante anime le ciel et les lointains.]] réalisée par Ferg. (Paul), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 62 fl. [38]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus sortant de son lit. Elle est nue et debout ; seulement une partie de son corps est cachée par une draperie noire et fourrée dont l'Amour retient l'extrémité. Ce tableau, sous le rapport du coloris et de l'empâtement des teintes, rappelle les carnations de Vandyck. (Franchois. (Lucas))|Vénus sortant de son lit. Elle est nue et debout ; seulement une partie de son corps est cachée par une draperie noire et fourrée dont l'Amour retient l'extrémité. Ce tableau, sous le rapport du coloris et de l'empâtement des teintes, rappelle les carnations de Vandyck.]] réalisée par Franchois. (Lucas), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 80 fl. [40]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repos en Egypte. La Vierge, tenant son fils, est assise prés d'un obélisque et accompagnée d'un ange. Quelques autres forment un groupe dans le ciel. On aperçoit sur un plan éloigné S. Joseph conduisant la monture de la Vierge. (Franck. (François))|Le repos en Egypte. La Vierge, tenant son fils, est assise prés d'un obélisque et accompagnée d'un ange. Quelques autres forment un groupe dans le ciel. On aperçoit sur un plan éloigné S. Joseph conduisant la monture de la Vierge.]] réalisée par Franck. (François), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 39 fl. [41]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Satyre avec ses deux enfans. Il porte une corbeille de fruits. L'un des petits satyres tient une grape de raisin ; l'autre boit du vin dans une coupe. Ce tableau présente une touche hardie et des carnations très-animées. (Giordano. (Luca) (Attribué à))|Un Satyre avec ses deux enfans. Il porte une corbeille de fruits. L'un des petits satyres tient une grape de raisin ; l'autre boit du vin dans une coupe. Ce tableau présente une touche hardie et des carnations très-animées.]] réalisée par Giordano. (Luca) (Attribué à), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 31 fl. [42]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A gauche, une rivière coule au milieu d'un groupe de montagnes dont les sommets sont en forme de pics. A droite est une roche percée, sous laquelle don voit passer des paysans à cheval. Près de là quelques bergers se reposent à l'ombre. (Griffier. (Le chevalier))|Paysage. A gauche, une rivière coule au milieu d'un groupe de montagnes dont les sommets sont en forme de pics. A droite est une roche percée, sous laquelle don voit passer des paysans à cheval. Près de là quelques bergers se reposent à l'ombre.]] réalisée par Griffier. (Le chevalier), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 87 fl. [45]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repas d'Antoine et de Cléopâtre. Il lui présente une coupe dans laquelle il a fait dissoudre une perle d'une valeur immense. Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris. (Hoet. (Gerard))|Le repas d'Antoine et de Cléopâtre. Il lui présente une coupe dans laquelle il a fait dissoudre une perle d'une valeur immense. Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris.]] réalisée par Hoet. (Gerard), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bizet au prix de 399.95 fl. [50]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Thomyris, reine des Scythes, après avoir vaincu Cyrus, lui fait trancher la tête et la jette dans une outre pleine de sang, en lui adressant ces mots : Barbare, rassasie-toi apès ta mort, du sang dont tu as été altéré pendant tu vie.... Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris. (Hoet. (Gerard))|Thomyris, reine des Scythes, après avoir vaincu Cyrus, lui fait trancher la tête et la jette dans une outre pleine de sang, en lui adressant ces mots : Barbare, rassasie-toi apès ta mort, du sang dont tu as été altéré pendant tu vie.... Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris.]] réalisée par Hoet. (Gerard), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Colasse au prix de 176 fl. [51]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La reine de Saba rend hommage à Salomon et lui offre des présens. Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris. (Hoet. (Gerard))|La reine de Saba rend hommage à Salomon et lui offre des présens. Ces quatre tableaux, traités dans le même style et de dimensions à-peu-près semblables, sont destinés à être réunis. On y trouve l'abondance de la composition et la richesse du coloris.]] réalisée par Hoet. (Gerard), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 102 fl. [53]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Orphée déchiré par les Bacchantes. Beau paysage, d'un ton vigoureux et d'une touche hardie. A droite, sur le devant et jusqu'à l'horizon, on aperçoit le cours de l'Ebre. Du même côté est une masse de rochers couverts d'arbres ; plus loin, à gauche, une cité que dominent de hautes montagnes. (Huysmans, de Malines)|Orphée déchiré par les Bacchantes. Beau paysage, d'un ton vigoureux et d'une touche hardie. A droite, sur le devant et jusqu'à l'horizon, on aperçoit le cours de l'Ebre. Du même côté est une masse de rochers couverts d'arbres ; plus loin, à gauche, une cité que dominent de hautes montagnes.]] réalisée par Huysmans, de Malines, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 60 fl. [56]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage très-agreste et touché largement. Le peintre y a introduit deux figures que l'on a supposée être Pâris et Hélène, quoiqu'elles n'aient rien du caractère ni du costume antiques. Le berger, une houlette à la main, se présente devant Hélène, qui est assise sous un arbre et près d'une fontaine ; elle tient une coquille pleine d'eau. A ses pieds est un carquois rempli de flêches. Deux chiens sont couchés tout auprès. (Lairesse. (Gérard de))|Paysage très-agreste et touché largement. Le peintre y a introduit deux figures que l'on a supposée être Pâris et Hélène, quoiqu'elles n'aient rien du caractère ni du costume antiques. Le berger, une houlette à la main, se présente devant Hélène, qui est assise sous un arbre et près d'une fontaine ; elle tient une coquille pleine d'eau. A ses pieds est un carquois rempli de flêches. Deux chiens sont couchés tout auprès.]] réalisée par Lairesse. (Gérard de), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 140 fl. [59]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tête de vieille, ridée, coiffée d'un large chapeau de feutre, qui lui ombrage le front. Le col de la chemise est noué sous le menton. Son vêtement est rouge : une espèce de fichu d'étoffe noire lui couvre les épaules. Bon morceau d'étude. (Maas (Nicolas))|Tête de vieille, ridée, coiffée d'un large chapeau de feutre, qui lui ombrage le front. Le col de la chemise est noué sous le menton. Son vêtement est rouge : une espèce de fichu d'étoffe noire lui couvre les épaules. Bon morceau d'étude.]] réalisée par Maas (Nicolas), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Champion au prix de 96 fl. [62]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'homme debout et presque en pied. Il a le bras droit appuyé sur un piédestal que recouvre en partie un riche tapis. Il est vêtu d'une robe de chambre en satin bleu, qu'il relève de la main gauche. Une longue cravatte de dentelle descend sur sa poitrine. Le fond du tableau représente une espèce de galerie ouverte, ornée de deux statues et d'un bas-relief. On découvre au-delà un paysage. Ce morceau se distingue par la vérité du coloris et une exécution précieuse. (Mieris. (Guillaume))|Portrait d'homme debout et presque en pied. Il a le bras droit appuyé sur un piédestal que recouvre en partie un riche tapis. Il est vêtu d'une robe de chambre en satin bleu, qu'il relève de la main gauche. Une longue cravatte de dentelle descend sur sa poitrine. Le fond du tableau représente une espèce de galerie ouverte, ornée de deux statues et d'un bas-relief. On découvre au-delà un paysage. Ce morceau se distingue par la vérité du coloris et une exécution précieuse.]] réalisée par Mieris. (Guillaume), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 190 fl. [67]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de femme en robe noire ornée d'une broderie légère. Elle est vue jusqu'aux genoux, tient d'une main un éventail de plumes, et de l'autre relève une chaîne d'or qui lui sert de ceinture. Portrait d'un bel aspect, réunissant la finesse de la touche à celle des carnations. (Mireweldt)|Portrait de femme en robe noire ornée d'une broderie légère. Elle est vue jusqu'aux genoux, tient d'une main un éventail de plumes, et de l'autre relève une chaîne d'or qui lui sert de ceinture. Portrait d'un bel aspect, réunissant la finesse de la touche à celle des carnations.]] réalisée par Mireweldt, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 50 fl. [70]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage également orné de figures et d'animaux. Une femme, montée sur un âne, fait abreuver son troupeau. A gauche est une montagne sur laquelle s'élèvent quelques habitations. Ce tableau, d'un effet lumineux, contraste avec le précédent par la chaleur du ton. (Momers)|Paysage également orné de figures et d'animaux. Une femme, montée sur un âne, fait abreuver son troupeau. A gauche est une montagne sur laquelle s'élèvent quelques habitations. Ce tableau, d'un effet lumineux, contraste avec le précédent par la chaleur du ton.]] réalisée par Momers, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 218 fl. [75]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux pendans, représentant diverses vues de Rome. Dans l'un, on découvre à droite une partie des ruines du temple de la Paix ; dans l'autre, le Colysée et l'arc de Constantin. Ces quatre morceaux, où règne une parfaite harmonie de composition, de couleur et d'effet, suffiraient seuls pour orner agréablement un salon. (Panini. (Paul))|Deux pendans, représentant diverses vues de Rome. Dans l'un, on découvre à droite une partie des ruines du temple de la Paix ; dans l'autre, le Colysée et l'arc de Constantin. Ces quatre morceaux, où règne une parfaite harmonie de composition, de couleur et d'effet, suffiraient seuls pour orner agréablement un salon.]] réalisée par Panini. (Paul), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Frederic au prix de 1065 fl. [80]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux autres pendans, qui représentent aussi des vues de Rome, mais dans lesquels le monumens sont plus rapprochés de l'oeil du spectateur, et offerts sous un autre point de vue. On voit dans le premier, à droite, l'arc de Constantin ; du même côté, sur la hauteur, des ruines de l'ancienne Rome ; et sur le devant, divers fragmens de sculpture. Dans le second, le temple d'Antonin et de Faustine, le temple de la Paix, etc. Ces quatre morceaux, où règne une parfaite harmonie de composition, de couleur et d'effet, suffiraient seuls pour orner agréablement un salon. (Panini. (Paul))|Deux autres pendans, qui représentent aussi des vues de Rome, mais dans lesquels le monumens sont plus rapprochés de l'oeil du spectateur, et offerts sous un autre point de vue. On voit dans le premier, à droite, l'arc de Constantin ; du même côté, sur la hauteur, des ruines de l'ancienne Rome ; et sur le devant, divers fragmens de sculpture. Dans le second, le temple d'Antonin et de Faustine, le temple de la Paix, etc. Ces quatre morceaux, où règne une parfaite harmonie de composition, de couleur et d'effet, suffiraient seuls pour orner agréablement un salon.]] réalisée par Panini. (Paul), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 970 fl. [81]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Proserpine, au milieu de ses compagnes, cueille des fleurs sur le bord d'un fleuve. Des Amours, voltigeant dans les airs, viennent lui présenter leur offrande. Derrière eux, on voit arriver Neptune dans un char entouré de flammes. (Pellegrini (Attribué à))|Proserpine, au milieu de ses compagnes, cueille des fleurs sur le bord d'un fleuve. Des Amours, voltigeant dans les airs, viennent lui présenter leur offrande. Derrière eux, on voit arriver Neptune dans un char entouré de flammes.]] réalisée par Pellegrini (Attribué à), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 42 fl. [82]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans lequel le peintre a introduit un sujet historique, le martyre de S. Etienne. Charmant tableau traité avec goût. La scène est parfaitement rendue ; les figures, d'une très-petite proportion, sont bien dessinées, naturelles dans leurs mouvemens, et pleines d'expression. Au haut du ciel, sur des nuages, on aperçoit Jésus-Christ entouré d'anges, et fortifiant par sa présence le courage du saint martyr. (Poelenburg. (Corneille))|Paysage dans lequel le peintre a introduit un sujet historique, le martyre de S. Etienne. Charmant tableau traité avec goût. La scène est parfaitement rendue ; les figures, d'une très-petite proportion, sont bien dessinées, naturelles dans leurs mouvemens, et pleines d'expression. Au haut du ciel, sur des nuages, on aperçoit Jésus-Christ entouré d'anges, et fortifiant par sa présence le courage du saint martyr.]] réalisée par Poelenburg. (Corneille), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 193.5 fl. [87]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sacrifice d'Abraham. Isaac, vêtu d'une espèce de tunique de lin, est à genoux sur l'autel, tandis que son père, lui posant la main sur la tête, s'aprête à l'immoler. Un ange retient le bras d'Abraham ; l'ensemble du tableau plaît par la vivacité de la lumière concentrée sur la figure d'Isaac, et par la transparence des ombres. Il est signé : Mytens, 1634. (Rembrandt. (Ecole de))|Le Sacrifice d'Abraham. Isaac, vêtu d'une espèce de tunique de lin, est à genoux sur l'autel, tandis que son père, lui posant la main sur la tête, s'aprête à l'immoler. Un ange retient le bras d'Abraham ; l'ensemble du tableau plaît par la vivacité de la lumière concentrée sur la figure d'Isaac, et par la transparence des ombres. Il est signé : Mytens, 1634.]] réalisée par Rembrandt. (Ecole de), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 50 fl. [91]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Maison grossièrement construite en briques et en bois, sur le bord d'une rivière dont l'oeil suit le cours jusqu'à l'horizon. A droite, sur le devant, dans une masse de demi-teinte, on voit un homme pêchant à le ligne. Ce tableau pourrait se soutenir, pour la vigueur du ton, près d'un paysage de J. Ruisdaël, et servir de pendant à celui de ce dernier maître, no 95. (Rombouts)|Maison grossièrement construite en briques et en bois, sur le bord d'une rivière dont l'oeil suit le cours jusqu'à l'horizon. A droite, sur le devant, dans une masse de demi-teinte, on voit un homme pêchant à le ligne. Ce tableau pourrait se soutenir, pour la vigueur du ton, près d'un paysage de J. Ruisdaël, et servir de pendant à celui de ce dernier maître, no 95.]] réalisée par Rombouts, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 315 fl. [94]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Thomyris, même sujet que celui qui a été cité précédemment sous le no 51 ; mais ce dernier ne présente qu'un petit nombre de figures, dont quelques-unes sont vues à mi-corps ; le tableau avait été pour être placé dans un lieu élevé, à en juger par quelques raccoucis. Il est d'une belle couleur, d'une grande vérité, et exécuté savamment. (Rombouts. (Théodore))|Thomyris, même sujet que celui qui a été cité précédemment sous le no 51 ; mais ce dernier ne présente qu'un petit nombre de figures, dont quelques-unes sont vues à mi-corps ; le tableau avait été pour être placé dans un lieu élevé, à en juger par quelques raccoucis. Il est d'une belle couleur, d'une grande vérité, et exécuté savamment.]] réalisée par Rombouts. (Théodore), vendue par Hippolyte de Livry. [95]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau paysage d'un ton vrai et d'un effet vigoureux et piquant. On y aperçoit une petite rivière encaissée dans un sol sablonneux et dont le bord, à droite, est frappé d'une lumière vive. Près de là sont deux pêcheurs qui viennent de quitter leur bateau. Sur chaque rive s'élèvent des masses d'arbres qui indiquent l'entrée d'une forêt ou un parc enclos de murs. Sur la hauteur à droite, un berger garde un troupeau. Tous les devants sont dans l'ombre. (Ruisdael (Jacques))|Beau paysage d'un ton vrai et d'un effet vigoureux et piquant. On y aperçoit une petite rivière encaissée dans un sol sablonneux et dont le bord, à droite, est frappé d'une lumière vive. Près de là sont deux pêcheurs qui viennent de quitter leur bateau. Sur chaque rive s'élèvent des masses d'arbres qui indiquent l'entrée d'une forêt ou un parc enclos de murs. Sur la hauteur à droite, un berger garde un troupeau. Tous les devants sont dans l'ombre.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 540 fl. [96]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme vue à mi-corps. Elle est assise devant une table et tient un livre. A côté d'elle est une pendule ; dans le fond un coq, symbole de la vigilance : cette figure, quoique dans un costume moderne, est probablement allégorique et représente l'étude. Elle est éclairée en dessous par la lumière d'un flambeau. (Santerre (Attribué à))|Une femme vue à mi-corps. Elle est assise devant une table et tient un livre. A côté d'elle est une pendule ; dans le fond un coq, symbole de la vigilance : cette figure, quoique dans un costume moderne, est probablement allégorique et représente l'étude. Elle est éclairée en dessous par la lumière d'un flambeau.]] réalisée par Santerre (Attribué à), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 46 fl. [97]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On voit sur le devant, à droite, deux paysans qui jouent aux quilles et deux jeunes gens qui les regardent. Du côté opposé, une femme et deux hommes. Sur le second plan, une barrière à laquelle un cheval est attaché. Plus loin, une hôtellerie, etc. Jolie copie bien rendue. (Steen. (Jean) (Copié d'après))|Paysage. On voit sur le devant, à droite, deux paysans qui jouent aux quilles et deux jeunes gens qui les regardent. Du côté opposé, une femme et deux hommes. Sur le second plan, une barrière à laquelle un cheval est attaché. Plus loin, une hôtellerie, etc. Jolie copie bien rendue.]] réalisée par Steen. (Jean) (Copié d'après), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 160 fl. [107]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau dit de nature morte. Un baquet à moitié plein d'eau, une carpe dans un plat de terre, des harengs saurs ; plus loin, un bocal de verre sur une petite table, tous objets représentés de grandeur naturelle. Ce morceau est un chef-d'oeuvre d'imitation. (Stop Kopf)|Tableau dit de nature morte. Un baquet à moitié plein d'eau, une carpe dans un plat de terre, des harengs saurs ; plus loin, un bocal de verre sur une petite table, tous objets représentés de grandeur naturelle. Ce morceau est un chef-d'oeuvre d'imitation.]] réalisée par Stop Kopf, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 320 fl. [108]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un chirurgien de village panse le pied d'un paysan. Une femme regarde faire l'opération. Derrière eux un jeune élève tient un emplâtre et le présente au feu porte du laboratoire, où l'on voit entrer un homme appuyé sur des béquilles. Joli tableau, d'un pinceau fin et léger et plein d'harmonie. (Teniers. (David))|Un chirurgien de village panse le pied d'un paysan. Une femme regarde faire l'opération. Derrière eux un jeune élève tient un emplâtre et le présente au feu porte du laboratoire, où l'on voit entrer un homme appuyé sur des béquilles. Joli tableau, d'un pinceau fin et léger et plein d'harmonie.]] réalisée par Teniers. (David), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 575 fl. [110]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. Dominique aux pieds de la Vierge qui tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. Près de la Vierge est un chien tenant dans sa gueule un flambeau allumé. On voit dans le ciel le S. Esprit et une gloire d'anges. Joli tableau bien composé et d'une bonne couleur. (Trévisani)|S. Dominique aux pieds de la Vierge qui tient sur ses genoux l'Enfant Jésus. Près de la Vierge est un chien tenant dans sa gueule un flambeau allumé. On voit dans le ciel le S. Esprit et une gloire d'anges. Joli tableau bien composé et d'une bonne couleur.]] réalisée par Trévisani, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 201 fl. [117]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine d'un ton fin et vague. Près de la plage à droite, on aperçoit deux barques et quelques matelots ou pêcheurs ; à gauche, dans le lointain, un vaisseau à trois mâts. Du côté opposé et sur le même plan, plusieurs autres bâtimens. (Velde. (Guillaume Van den))|Marine d'un ton fin et vague. Près de la plage à droite, on aperçoit deux barques et quelques matelots ou pêcheurs ; à gauche, dans le lointain, un vaisseau à trois mâts. Du côté opposé et sur le même plan, plusieurs autres bâtimens.]] réalisée par Velde. (Guillaume Van den), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 100.5 fl. [122]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le maître de musique, figures à mi-corps. Un jeune homme, tenant une guitare, donne une leçon à une jeune femme assise devant une table sur laquelle sont des livres de musique et un pupitre. Ces deux sujets sont gracieux et exécutés avec soin. (Verkolié)|Le maître de musique, figures à mi-corps. Un jeune homme, tenant une guitare, donne une leçon à une jeune femme assise devant une table sur laquelle sont des livres de musique et un pupitre. Ces deux sujets sont gracieux et exécutés avec soin.]] réalisée par Verkolié, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 50 fl. [123]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de ruines peintes par Cuylenborck. Diane au bain avec ses nymphes. A droite est une masse de diverses ruines d'architecture. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître. (Vertangen)|Paysage orné de ruines peintes par Cuylenborck. Diane au bain avec ses nymphes. A droite est une masse de diverses ruines d'architecture. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître.]] réalisée par Vertangen, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 142 fl. [126]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Même sujet Paysage. Le bassin où se baignent Diane et ses compagnes est situé entre des rochers dont on voit, à gauche, une masse couverte d'arbres et de broussailes. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître. (Vertangen)|Même sujet Paysage. Le bassin où se baignent Diane et ses compagnes est situé entre des rochers dont on voit, à gauche, une masse couverte d'arbres et de broussailes. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître.]] réalisée par Vertangen, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 73.5 fl. [127]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve chassés du paradis terrestre. Un ange les poursuit et lève contre eux son épée flamboyante. Le ciel est obscurci par des nuages d'un ton sinistre. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître. (Vertangen)|Adam et Eve chassés du paradis terrestre. Un ange les poursuit et lève contre eux son épée flamboyante. Le ciel est obscurci par des nuages d'un ton sinistre. Vertangen a bien saisi, dans ces trois compositions, le style et le coloris de C. Poelenburg, son maître.]] réalisée par Vertangen, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 102.5 fl. [128]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de famille. Deux précepteurs conduisent leur élèves, quatre jeunes gens de différens âges, devant leur ayeul, vieillard infirme que l'on voit assis sur le garzon, et appuyé sur les genoux de sa fille. Ces jeunes gens sont richement vêtus. On aperçoit, dans le fond à droite, un des pavillons du château et une partie du parc. (Victoors. (Jean))|Tableau de famille. Deux précepteurs conduisent leur élèves, quatre jeunes gens de différens âges, devant leur ayeul, vieillard infirme que l'on voit assis sur le garzon, et appuyé sur les genoux de sa fille. Ces jeunes gens sont richement vêtus. On aperçoit, dans le fond à droite, un des pavillons du château et une partie du parc.]] réalisée par Victoors. (Jean), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 80 fl. [129]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une espèce de ravin creusé dans un terrain sablonneux, au milieu duquel se trouve une flaque d'eau. A gauche, un arbre, une chaumière ; à droite, un tertre dont le sommet est vivement éclairé. Un paysan traversant l'eau sur une pièce de bois. Sur le devant, deux voyageurs conversant ensemble. Ce tableau se distingue par le fermeté des masses et la facilité du pinceau. (Wouwermans. (Philippe))|Une espèce de ravin creusé dans un terrain sablonneux, au milieu duquel se trouve une flaque d'eau. A gauche, un arbre, une chaumière ; à droite, un tertre dont le sommet est vivement éclairé. Un paysan traversant l'eau sur une pièce de bois. Sur le devant, deux voyageurs conversant ensemble. Ce tableau se distingue par le fermeté des masses et la facilité du pinceau.]] réalisée par Wouwermans. (Philippe), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 375 fl. [135]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un géomètre devant une table couverte d'un tapis et sur laquelle est un globe. Un lustre est suspendu au plancher. On voit sur le devant un fauteuil d'un riche travail ; et sur le bord de la croisée, un vase d'argent et son plateau ciselés. Ce tableau est très-fini. (Wyck. (Thomas) (Manière de))|Un géomètre devant une table couverte d'un tapis et sur laquelle est un globe. Un lustre est suspendu au plancher. On voit sur le devant un fauteuil d'un riche travail ; et sur le bord de la croisée, un vase d'argent et son plateau ciselés. Ce tableau est très-fini.]] réalisée par Wyck. (Thomas) (Manière de), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 52 fl. [137]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Deux chemins coupent un monticule où s'élèvent plusieurs groupes d'arbres. On aperçoit, sur le devant, un villageois conduisent une vache blanche, et, sur le hauteur, un homme à cheval, suivi d'un voyageur à pied. Beau mouvement de nuages, touche moelleuse. (Wynants)|Paysage. Deux chemins coupent un monticule où s'élèvent plusieurs groupes d'arbres. On aperçoit, sur le devant, un villageois conduisent une vache blanche, et, sur le hauteur, un homme à cheval, suivi d'un voyageur à pied. Beau mouvement de nuages, touche moelleuse.]] réalisée par Wynants, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Elie au prix de 130 fl. [138]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Une rivière occupe toute la largeur du tableau. Sur le devant, un homme tirant un filet ; un autre pechant à la ligne ; plus loin, des femmes lavant du linge. Près de là un pont de plusieurs arches, défendu par une tour. Au-dessus de l'horizon, s'élèvent des montagnes escarpées et incultes. Le ciel de ce joli tableau est frais et léger. (M. Bidauld)|Paysage. Une rivière occupe toute la largeur du tableau. Sur le devant, un homme tirant un filet ; un autre pechant à la ligne ; plus loin, des femmes lavant du linge. Près de là un pont de plusieurs arches, défendu par une tour. Au-dessus de l'horizon, s'élèvent des montagnes escarpées et incultes. Le ciel de ce joli tableau est frais et léger.]] réalisée par M. Bidauld, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 263 fl. [141]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La diseuse de bonne aventure. Une jeune femme vient la consulter. La vieille, dans un âge décrépit, est assise dans un vieux fauteuil, devant une table que recouvre un tapis et sur laquelle sont placés en désordre des livres, un sablier, des boîtes et des vases de toute expèce. On retrouve autour d'elle un assemblage confus d'objets de ce genre, accessoires touchés d'une manière spirituelle, et auxquels le peintre a donné particulièrement tous ses soins. (M. Bilcoq)|La diseuse de bonne aventure. Une jeune femme vient la consulter. La vieille, dans un âge décrépit, est assise dans un vieux fauteuil, devant une table que recouvre un tapis et sur laquelle sont placés en désordre des livres, un sablier, des boîtes et des vases de toute expèce. On retrouve autour d'elle un assemblage confus d'objets de ce genre, accessoires touchés d'une manière spirituelle, et auxquels le peintre a donné particulièrement tous ses soins.]] réalisée par M. Bilcoq, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 187 fl. [143]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme et sa fille. La mère, debout, vêtue d'un corset nakarat et d'une jupe de satin de couleurs changeantes. Près d'elle un piano, une mandoline, des livres et un pupitre. Elle présente une pomme à sa fille. Celle-ci, avant de la recevoir, remercie en portant sa main sur sa bouche. (M. Boilly)|Une jeune femme et sa fille. La mère, debout, vêtue d'un corset nakarat et d'une jupe de satin de couleurs changeantes. Près d'elle un piano, une mandoline, des livres et un pupitre. Elle présente une pomme à sa fille. Celle-ci, avant de la recevoir, remercie en portant sa main sur sa bouche.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 120 fl. [145]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant l'entrée d'une forêt. Le premier plan est divisé par une petite rivière qui coule rapidement et forme deux cascades sur le devant. Sur l'une et l'autre rive, on distingue des voyageurs et des bergers conduisant leurs troupeaux. L'horizon, dont le point de vue est très-peu élevé, se termine par de hautes montagnes. Morceau d'une grande vérité de ton et soigneusement étudié, comme tous les ouvrages du même artiste. Les figures sont de M. Duval. (M. Bruandet)|Paysage représentant l'entrée d'une forêt. Le premier plan est divisé par une petite rivière qui coule rapidement et forme deux cascades sur le devant. Sur l'une et l'autre rive, on distingue des voyageurs et des bergers conduisant leurs troupeaux. L'horizon, dont le point de vue est très-peu élevé, se termine par de hautes montagnes. Morceau d'une grande vérité de ton et soigneusement étudié, comme tous les ouvrages du même artiste. Les figures sont de M. Duval.]] réalisée par M. Bruandet, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 218 fl. [149]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une forêt. A droite, sur le devant, est une marre. Vers le milieu, une route que traversent un homme et une femme poursuivant à cheval un cerf qu'on aperçoit dans le lointain. Les figures de ce tableau sont de la même main M. Swebach que celles du précédent. (M. Bruandet)|Une forêt. A droite, sur le devant, est une marre. Vers le milieu, une route que traversent un homme et une femme poursuivant à cheval un cerf qu'on aperçoit dans le lointain. Les figures de ce tableau sont de la même main M. Swebach que celles du précédent.]] réalisée par M. Bruandet, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 112 fl. [151]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Vestale, la tête ceinte d'une couronne de roses blanches, et couverte d'un voile de gaze qui retombe sur l'épaule droite. Cette jeune prêtresse, d'une physionomie douce et tendre, tient dans sa main une pastère, et est debout devant un autel sur lequel on voit briller le feu sacré. (Brun. (Mme Le))|Une Vestale, la tête ceinte d'une couronne de roses blanches, et couverte d'un voile de gaze qui retombe sur l'épaule droite. Cette jeune prêtresse, d'une physionomie douce et tendre, tient dans sa main une pastère, et est debout devant un autel sur lequel on voit briller le feu sacré.]] réalisée par Brun. (Mme Le), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 176.5 fl. [153]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le sol est très-varié. Il est orné de figures et d'animaux. A droite est un groupe d'arbres au travers desquels perce la lumière du soleil sur son déchin. Dans le fond, une petite rivière coule au milieu d'une prairie au-dessus de laquelle s'élèvent, dans le lointain, des montagnes d'un ton bleuâtre. La composition et l'exécution de ce tableau annoncent un élève de M. Omméganck. (M. Carpenteyro)|Paysage dont le sol est très-varié. Il est orné de figures et d'animaux. A droite est un groupe d'arbres au travers desquels perce la lumière du soleil sur son déchin. Dans le fond, une petite rivière coule au milieu d'une prairie au-dessus de laquelle s'élèvent, dans le lointain, des montagnes d'un ton bleuâtre. La composition et l'exécution de ce tableau annoncent un élève de M. Omméganck.]] réalisée par M. Carpenteyro, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 360 fl. [154]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau de fruits. Des pêches groupées avec quelques grappes de raisin blanc et de raisin noir, une branche où sont attachées de grosses prunes violettes. Ces objets sont traités avec le talent d'imitation et le goût qui distinguent tous les ouvrages de M. Van Dael. (M. Dael. (Van))|Tableau de fruits. Des pêches groupées avec quelques grappes de raisin blanc et de raisin noir, une branche où sont attachées de grosses prunes violettes. Ces objets sont traités avec le talent d'imitation et le goût qui distinguent tous les ouvrages de M. Van Dael.]] réalisée par M. Dael. (Van), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Frederic au prix de 350 fl. [156]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysan devant un tonneau de bout sur lequel il vient de poser deux sacs d'argent. On voit derrière lui la porte du souterrain où il renferme son trésor. Ces deux tableaux ont beaucoup de naïveté sous le rapport de l'expression, et la couleur en est harmonieuse. (Danloux)|Un paysan devant un tonneau de bout sur lequel il vient de poser deux sacs d'argent. On voit derrière lui la porte du souterrain où il renferme son trésor. Ces deux tableaux ont beaucoup de naïveté sous le rapport de l'expression, et la couleur en est harmonieuse.]] réalisée par Danloux, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Champion au prix de 116 fl. [158]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trait de bienfaisance. La maison d'une mère de famille, malade et indigente, est envahie par des créanciers. Des suppôts de la justice enlèvent inhumainement ses meubles, et jusqu'aux rideaux et à la couverture du lit sur lequel elle est étendue presque mourante au milieu de ses enfans. Le seigneur du village vient d'entrer ; il se montre aux créanciers avides, leur jette de l'or, et met un terme à cette scène déchirante. Les voisins sont accourus et témoignent, par leurs divers mouvemens, combien ils sont touchés de cet acte généreux. Le peintre a fait choix de costumes espagnols pour quelques-uns de ses personnages. Ce tableau, composé avec beaucoup d'art et de sentiment, est d'un effet mystérieux et d'une exécution piquante. (M. Debucourt)|Trait de bienfaisance. La maison d'une mère de famille, malade et indigente, est envahie par des créanciers. Des suppôts de la justice enlèvent inhumainement ses meubles, et jusqu'aux rideaux et à la couverture du lit sur lequel elle est étendue presque mourante au milieu de ses enfans. Le seigneur du village vient d'entrer ; il se montre aux créanciers avides, leur jette de l'or, et met un terme à cette scène déchirante. Les voisins sont accourus et témoignent, par leurs divers mouvemens, combien ils sont touchés de cet acte généreux. Le peintre a fait choix de costumes espagnols pour quelques-uns de ses personnages. Ce tableau, composé avec beaucoup d'art et de sentiment, est d'un effet mystérieux et d'une exécution piquante.]] réalisée par M. Debucourt, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 280 fl. [159]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On voit sur le bord d'une route un abreuvoir où viennent boire une vache, une chèvre et des moutons conduits par une femme. A droite, un arbre et un chien ; à gauche, sur une petite éminence, un chapelle d'architecture gothique. Plus loin une rivière qui serpente dans la prairie, et dont le cours se suit jusqu'à l'horizon. Charmant tableau d'un ton frais et gai, et l'un des plus agréables de cet artiste dont les productions réunissent depuis long-temps tous les suffrages. (M. Demarne)|Paysage. On voit sur le bord d'une route un abreuvoir où viennent boire une vache, une chèvre et des moutons conduits par une femme. A droite, un arbre et un chien ; à gauche, sur une petite éminence, un chapelle d'architecture gothique. Plus loin une rivière qui serpente dans la prairie, et dont le cours se suit jusqu'à l'horizon. Charmant tableau d'un ton frais et gai, et l'un des plus agréables de cet artiste dont les productions réunissent depuis long-temps tous les suffrages.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bertholet au prix de 380 fl. [161]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Sur le devant, on aperçoit un villageois et une femme montée sur un âne. Elle conduit des vaches et des chèvres. A gauche, l'entrée d'une cour fermée par une porte rustique, un champ de bled et quelques arbres. Du côté opposé et dans le lointains, un terrain élevé sur lequel est un moulin à vent. Tableau d'un grande fraîcheur de ton, d'une touche et d'un effet soignés. (M. Demarne)|Paysage. Sur le devant, on aperçoit un villageois et une femme montée sur un âne. Elle conduit des vaches et des chèvres. A gauche, l'entrée d'une cour fermée par une porte rustique, un champ de bled et quelques arbres. Du côté opposé et dans le lointains, un terrain élevé sur lequel est un moulin à vent. Tableau d'un grande fraîcheur de ton, d'une touche et d'un effet soignés.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 148 fl. [162]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant. Une grande route pavée faisant face au spectateur, et se dirigeant vers le point de vue. A droite, est la porte d'une ferme d'où sort une troupe d'oies ; à gauche, plusieurs figures d'hommes et de femmes, des vaches entrant dans une prairie ; du même côté et dans le lointain, une meule de bled, et une longue avenue dans laquelle passe une charette. Le ciel indique un soleil couchant. Ce joli tableau se soutient sans désavantage à côté de celui qui vient d'être cité. (M. Demarne)|Le pendant. Une grande route pavée faisant face au spectateur, et se dirigeant vers le point de vue. A droite, est la porte d'une ferme d'où sort une troupe d'oies ; à gauche, plusieurs figures d'hommes et de femmes, des vaches entrant dans une prairie ; du même côté et dans le lointain, une meule de bled, et une longue avenue dans laquelle passe une charette. Le ciel indique un soleil couchant. Ce joli tableau se soutient sans désavantage à côté de celui qui vient d'être cité.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 211 fl. [163]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau du même genre de composition et du même faire que le précédent. Le devant est coupé par une rivière qui fait tourner un moulin placé sur le second plan. Près de là est un champ de bled ; à droite, un chemin fréquenté par des voyageurs. Le ciel est sombre, nébuleux, et annonce un orage. (M. Demarne)|Tableau du même genre de composition et du même faire que le précédent. Le devant est coupé par une rivière qui fait tourner un moulin placé sur le second plan. Près de là est un champ de bled ; à droite, un chemin fréquenté par des voyageurs. Le ciel est sombre, nébuleux, et annonce un orage.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 150 fl. [164]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un hermite dans sa grotte, ayant près de lui sa besace, sa gourde et son bâton, est assis devant une petite table ronde où l'on voit un panier de fleurs et des fruits. Il adresse la parole à une jeune fille assise devant lui, ayant pour vêtement une tunique courte de forme grecque qui laisse le sein à découvert. Ses jambes sont nues ; des brodequins forment sa chassure. Elle tient d'une main un fruit, et de l'autre sur ses genoux un pigeon blanc. Ce sujet qui semble enigmatique sera saisi par les personnes qui ont lu le conte du prince chéri. Ce joli tableau, l'un des plus gracieux qui soient sortis du pinceau de M. Drolling, et dont le principal mérite est dans l'éclat du coloris, joint l'agrément de la composition et la franchise des lumières. (M. Drolling)|Un hermite dans sa grotte, ayant près de lui sa besace, sa gourde et son bâton, est assis devant une petite table ronde où l'on voit un panier de fleurs et des fruits. Il adresse la parole à une jeune fille assise devant lui, ayant pour vêtement une tunique courte de forme grecque qui laisse le sein à découvert. Ses jambes sont nues ; des brodequins forment sa chassure. Elle tient d'une main un fruit, et de l'autre sur ses genoux un pigeon blanc. Ce sujet qui semble enigmatique sera saisi par les personnes qui ont lu le conte du prince chéri. Ce joli tableau, l'un des plus gracieux qui soient sortis du pinceau de M. Drolling, et dont le principal mérite est dans l'éclat du coloris, joint l'agrément de la composition et la franchise des lumières.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 810 fl. [167]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un mendiant aveugle, ayant un enfant pour guide, est introduit par une jeune dame dans une maison où il va recevoir l'hospitalité, et dont un jeune homme lui ouvre la porte. Une femme âgée se présente à la croisée. Près de là est une grille au travers de laquelle on aperçoit le jardin et un petit bâtiment en forme de colombier. Ce tableau peut servir de pendant à celui qu'on vient de citer. La scène est rendue avec un intérêt qu'accroît encore l'intelligence pittoresque. Pour le coloris, ce tableau ne le cède point au premier. (M. Drolling)|Un mendiant aveugle, ayant un enfant pour guide, est introduit par une jeune dame dans une maison où il va recevoir l'hospitalité, et dont un jeune homme lui ouvre la porte. Une femme âgée se présente à la croisée. Près de là est une grille au travers de laquelle on aperçoit le jardin et un petit bâtiment en forme de colombier. Ce tableau peut servir de pendant à celui qu'on vient de citer. La scène est rendue avec un intérêt qu'accroît encore l'intelligence pittoresque. Pour le coloris, ce tableau ne le cède point au premier.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 806 fl. [168]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le petit commissionnaire ; tel est le titre sous lequel le tableau est connu. Un homme sur le seuil de sa porte, indique à un petit commissionnaire, tenant une lettre, la maison où elle doit être remise. On voit en-dedans de la maison une jeune fille travaillant près d'une croisée, sur le bord de laquelle est un rosier. Au dessus est une cage suspendue. Plus bas, un chat sur une caisse. Ce tableau méritait et a obtenu beaucoup de succès à l'exposition publique. On y remarque un effet de soleil parfaitement senti, et des détails bien rendus. (M. Drolling)|Le petit commissionnaire ; tel est le titre sous lequel le tableau est connu. Un homme sur le seuil de sa porte, indique à un petit commissionnaire, tenant une lettre, la maison où elle doit être remise. On voit en-dedans de la maison une jeune fille travaillant près d'une croisée, sur le bord de laquelle est un rosier. Au dessus est une cage suspendue. Plus bas, un chat sur une caisse. Ce tableau méritait et a obtenu beaucoup de succès à l'exposition publique. On y remarque un effet de soleil parfaitement senti, et des détails bien rendus.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 682 fl. [169]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Bélisaire. Ce malheureux guerrier, appuyé sur son jeune guide, descend une montagne. Le chemin est couvert par une roche dont la cime est avancée et semble prête à s'écrouler. Les figures ne sont qu'un accessoire de ce paysage très-soigné et d'un aspect fort agréable. Les objets sont éclairés par le soleil sur son déclin. (M. Drolling)|Bélisaire. Ce malheureux guerrier, appuyé sur son jeune guide, descend une montagne. Le chemin est couvert par une roche dont la cime est avancée et semble prête à s'écrouler. Les figures ne sont qu'un accessoire de ce paysage très-soigné et d'un aspect fort agréable. Les objets sont éclairés par le soleil sur son déclin.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 105 fl. [170]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. L'horizon peu élevé laisse à découvert un ciel uni, où l'on n'aperçoit que quelques nuages légers. Sur le devant est un groupe de sept vaches, dont une se laisse traire par une femme qu'accompagne un paysan. Ces animaux paissent dans une vaste prairie sur les bords d'une grande rivière. On voit dans le lointain un petit village dont les maisons se reflettent dans l'eau. Ce paysage, d'une touche franche et d'un ton vigoureux, présente une imitation assez heureuse de la belle et grande manière d'Albert Cuyp. (M. Dufresne)|Paysage. L'horizon peu élevé laisse à découvert un ciel uni, où l'on n'aperçoit que quelques nuages légers. Sur le devant est un groupe de sept vaches, dont une se laisse traire par une femme qu'accompagne un paysan. Ces animaux paissent dans une vaste prairie sur les bords d'une grande rivière. On voit dans le lointain un petit village dont les maisons se reflettent dans l'eau. Ce paysage, d'une touche franche et d'un ton vigoureux, présente une imitation assez heureuse de la belle et grande manière d'Albert Cuyp.]] réalisée par M. Dufresne, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 121 fl. [171]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site champêtre et uni, au milieu duquel coule une petite rivière. On voit sur le devant un pâtre conduisant un troupeau. Plus loin, et de l'autre côté de l'eau, une petite maison, des hommes et des animaux. Morceau d'étude exécuté d'après nature, et très-soigné. (M. DuNouy)|Site champêtre et uni, au milieu duquel coule une petite rivière. On voit sur le devant un pâtre conduisant un troupeau. Plus loin, et de l'autre côté de l'eau, une petite maison, des hommes et des animaux. Morceau d'étude exécuté d'après nature, et très-soigné.]] réalisée par M. DuNouy, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 73 fl. [172]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage bien composé et d'une fort jolie exécution. Une villageoise, tenant sous son bras un agneau, passe à gué une petite rivière, en conduisant son troupeau qui a se compose de quatre chèvres et d'une brebis. Lointains d'un ton chaud et vaporeux. (M. Duval)|Paysage bien composé et d'une fort jolie exécution. Une villageoise, tenant sous son bras un agneau, passe à gué une petite rivière, en conduisant son troupeau qui a se compose de quatre chèvres et d'une brebis. Lointains d'un ton chaud et vaporeux.]] réalisée par M. Duval, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 52.5 fl. [174]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un cloître ou église gothique demi-ruinée et abandonnée ; il y reste une petite chapelle, devant laquelle un chevalier français à genoux, ayant près de lui ses armes, vient faire sa prière avant de partir pour la Terre Sainte. Ce tableau dont la perspective est exacte, dont le ton est vrai et l'effet piquant, est d'un peintre que son rang dans le monde place parmi les amateurs, et que son talent distingué fait compter avec avantage parmi les artistes. L'un et l'autre furent exposés au salon de 1800, où M. de Livry en fit l'acquisition. (Forbin. (M. de))|Intérieur d'un cloître ou église gothique demi-ruinée et abandonnée ; il y reste une petite chapelle, devant laquelle un chevalier français à genoux, ayant près de lui ses armes, vient faire sa prière avant de partir pour la Terre Sainte. Ce tableau dont la perspective est exacte, dont le ton est vrai et l'effet piquant, est d'un peintre que son rang dans le monde place parmi les amateurs, et que son talent distingué fait compter avec avantage parmi les artistes. L'un et l'autre furent exposés au salon de 1800, où M. de Livry en fit l'acquisition.]] réalisée par Forbin. (M. de), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 715 fl. [175]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux paysages, effet de neige et faisant pendans. L'un représente un vallon bordé de roches escarpées, sur deux desquelles s'élèvent des habitations. On voit sur le premier plan deux voyageurs dont la voiture est renversée et fracassée. Ce tableau est éclairé par la lune. L'autre offre une vaste plaine au milieu de laquelle sont deux chaumières. Dans l'une est la forge d'un maréchal. Dans le fond, à droite, des montagnes. Sur le devant, à gauche, deux voyageurs allant à pied, suivis de leur carrosse. (M. Foschi)|Deux paysages, effet de neige et faisant pendans. L'un représente un vallon bordé de roches escarpées, sur deux desquelles s'élèvent des habitations. On voit sur le premier plan deux voyageurs dont la voiture est renversée et fracassée. Ce tableau est éclairé par la lune. L'autre offre une vaste plaine au milieu de laquelle sont deux chaumières. Dans l'une est la forge d'un maréchal. Dans le fond, à droite, des montagnes. Sur le devant, à gauche, deux voyageurs allant à pied, suivis de leur carrosse.]] réalisée par M. Foschi, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Colasse au prix de 141 fl. [176]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'appartement. Une jeune fille confie une lettre à sa suivante ; et, mettant le doigt sur la bouche, lui recommande le secret. Dans le fond, à droite, est une commode surmonté d'une glace ; à gauche, sur le devant, une table couverte d'un tapis de velours cramoisi orné de galons et de franges d'or, sur laquelle sont posés un flambeau, une aiguière d'argent, une écritoire, etc. (M. Garnier)|Intérieur d'appartement. Une jeune fille confie une lettre à sa suivante ; et, mettant le doigt sur la bouche, lui recommande le secret. Dans le fond, à droite, est une commode surmonté d'une glace ; à gauche, sur le devant, une table couverte d'un tapis de velours cramoisi orné de galons et de franges d'or, sur laquelle sont posés un flambeau, une aiguière d'argent, une écritoire, etc.]] réalisée par M. Garnier, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 83 fl. [177]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La prière du matin. Une jeune fille blonde et d'une physionomie douce vient de quitter le lit et n'est point encore habillée. Elle est à genoux devant un livre dans lequel est une image de la vierge. Près d'elle est sa femme de chambre qui se dispose à lui présenter une robe. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution. (Mlle Gerard)|La prière du matin. Une jeune fille blonde et d'une physionomie douce vient de quitter le lit et n'est point encore habillée. Elle est à genoux devant un livre dans lequel est une image de la vierge. Près d'elle est sa femme de chambre qui se dispose à lui présenter une robe. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution.]] réalisée par Mlle Gerard, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 550 fl. [178]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La lecture. Deux jeunes femmes, assises sur un canapé de velours cramoisi, s'entretiennent ensemble sur une lettre dont elles viennent de faire la lecture : l'une des deux tient cette lettre ; l'autre, un portrait en miniature. A gauche, sur un coussin, on voit un chapeau de paille, un schall et des rouleaux de dessins. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution. (Mlle Gerard)|La lecture. Deux jeunes femmes, assises sur un canapé de velours cramoisi, s'entretiennent ensemble sur une lettre dont elles viennent de faire la lecture : l'une des deux tient cette lettre ; l'autre, un portrait en miniature. A gauche, sur un coussin, on voit un chapeau de paille, un schall et des rouleaux de dessins. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution.]] réalisée par Mlle Gerard, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 441 fl. [179]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La toilette. Une jeune femme blonde, en robe grise, assise sur un canapé, vient de recevoir un bouquet et une lettre d'envoi. Derrière elle, une autre femme de bout, en robe blanche et corset bleu, prend part à l'objet de la lettre. A droite, est une table de toilette sur laquelle on voit monter un petit chien qui se regarde dans le miroir. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution. (Mlle Gerard)|La toilette. Une jeune femme blonde, en robe grise, assise sur un canapé, vient de recevoir un bouquet et une lettre d'envoi. Derrière elle, une autre femme de bout, en robe blanche et corset bleu, prend part à l'objet de la lettre. A droite, est une table de toilette sur laquelle on voit monter un petit chien qui se regarde dans le miroir. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution.]] réalisée par Mlle Gerard, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Fredéric au prix de 554 fl. [180]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La mauvaise nouvelle. Une jeune femme en tuniqne bleue, sur une jupe de satin blanc, s'évanoit à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore. Ses regards sont éteints, ses traits décolorés ; sa soeur lui fait respirer un flacon. A ses pieds est un petit épagneul dont les yeux sont fixés sur sa maîtresse. L'appartement est orné de meubles et accessoires riches et de bon goût. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution. Quant à ce dernier, il n'est peut-être pas inutile de prévenir le public que si le sujet est le même que celui d'un autre tableau de Mlle Gérard, vendu dernièrement chez M. Godefroy, il sera facile aux personnes qui les auront vus tous deux, de juger auquel appartient la supériorité sous le rapport du fini et de l'harmonie ; et s'il pouvait y avoir quelque doute sur l'originalité de l'un ou de l'autre, celui qui fait partie du cabinet de M. Livry ne pourrait être contesté, cet amateur l'ayant acheté 1200 fr. sur le chevalet de l'artiste. (Mlle Gerard)|La mauvaise nouvelle. Une jeune femme en tuniqne bleue, sur une jupe de satin blanc, s'évanoit à la lecture d'une lettre qu'elle tient encore. Ses regards sont éteints, ses traits décolorés ; sa soeur lui fait respirer un flacon. A ses pieds est un petit épagneul dont les yeux sont fixés sur sa maîtresse. L'appartement est orné de meubles et accessoires riches et de bon goût. Faire l'éloge d'un de ces quatre tableaux, c'est les louer tous. Il n'en est aucun qui ne réunisse les aimables qualités qui distinguent le pinceau de Mlle Gérard : sujets nouveaux et heureusement conçus, formes gracieuses, douceur d'expression, suavité de coloris, costumes choisis et bien rendus. S'il fallait donner la préférence à l'un de ces quatre tableaux, sans doute on éprouverait de l'embarras ; néanmoins, à en juger d'après l'effet qu'ils ont produit dans le public, on pourrait dire que le tableau de la Prière passe pour un des chefs-d'oeuvre, de l'artiste, et que celui de la mauvaise Nouvelle attache spécialement par l'intérêt du sujet et par le sentiment qui se manifeste dans son exécution. Quant à ce dernier, il n'est peut-être pas inutile de prévenir le public que si le sujet est le même que celui d'un autre tableau de Mlle Gérard, vendu dernièrement chez M. Godefroy, il sera facile aux personnes qui les auront vus tous deux, de juger auquel appartient la supériorité sous le rapport du fini et de l'harmonie ; et s'il pouvait y avoir quelque doute sur l'originalité de l'un ou de l'autre, celui qui fait partie du cabinet de M. Livry ne pourrait être contesté, cet amateur l'ayant acheté 1200 fr. sur le chevalet de l'artiste.]] réalisée par Mlle Gerard, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Naudou au prix de 550 fl. [181]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une église souterraine dont la voûte est soutenue par un double rang d'arcades et de colonnes. A droite, sur une estrade élevée de quelques degrés, on voit un religieux à genoux au pied d'un petit autel adossé au bas d'une croisée, d'où part la lumière qui frappe sur cette partie du tableau. Le fond est éclairé par une fenêtre semblable. Ce tableau, qui fait pendant à celui de M. de Forbin, désigné sous le no 174, se recommande par le même genre de mérite. Dessin perspectif, effet de clair obscur, et vérité du ton local. L'un et l'autre furent exposés au salon de 1800, où M. de Livry en fit l'acquisition. (M. Granet)|Vue d'une église souterraine dont la voûte est soutenue par un double rang d'arcades et de colonnes. A droite, sur une estrade élevée de quelques degrés, on voit un religieux à genoux au pied d'un petit autel adossé au bas d'une croisée, d'où part la lumière qui frappe sur cette partie du tableau. Le fond est éclairé par une fenêtre semblable. Ce tableau, qui fait pendant à celui de M. de Forbin, désigné sous le no 174, se recommande par le même genre de mérite. Dessin perspectif, effet de clair obscur, et vérité du ton local. L'un et l'autre furent exposés au salon de 1800, où M. de Livry en fit l'acquisition.]] réalisée par M. Granet, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 462 fl. [183]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La prière. Une jeune fille demi-vêtue et les pieds nus, est à genoux au pied de son lit, les mains jointes et levant les yeux au ciel. Non loin d'elle est un instrument de musique. Près de là, une petite table, un livre et un flambeau dont la lumière est éteinte. Cette copie a été faite avec beaucoup de soin. (Greuze. (Copie d'après))|La prière. Une jeune fille demi-vêtue et les pieds nus, est à genoux au pied de son lit, les mains jointes et levant les yeux au ciel. Non loin d'elle est un instrument de musique. Près de là, une petite table, un livre et un flambeau dont la lumière est éteinte. Cette copie a été faite avec beaucoup de soin.]] réalisée par Greuze. (Copie d'après), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 345 fl. [184]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine ; heure du soleil couchant, dont le disque se montre encore au-dessus de l'horizon. A droite, plusieurs forts et quelques bâtimens amarrés. A gauche, des arbres et partie de dunes très-élevées. Ce tableau bien disposé et d'une harmonie de tons chauds et vigoureux, est d'un des plus agréables de cet artiste : artiste accoutumé aux succès, dans un genre de composition vers lequel un trop petit nombre de peintres de notre Ecole ont dirigé leurs travaux. (M. Hue)|Marine ; heure du soleil couchant, dont le disque se montre encore au-dessus de l'horizon. A droite, plusieurs forts et quelques bâtimens amarrés. A gauche, des arbres et partie de dunes très-élevées. Ce tableau bien disposé et d'une harmonie de tons chauds et vigoureux, est d'un des plus agréables de cet artiste : artiste accoutumé aux succès, dans un genre de composition vers lequel un trop petit nombre de peintres de notre Ecole ont dirigé leurs travaux.]] réalisée par M. Hue, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Lafontaine au prix de 612 fl. [185]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Effet de lune, dont la lumière argentine contraste avec la flamme dorée du flambeau qui éclaire la scène suivante : Bélisaire est rencontré la nuit par le fils d'un de ses anciens serviteurs qui le conduit chez lui. L'infortuné guerrier est accueilli par la mère et par les soeurs du jeune homme. On aperçoit dans le lointain quelques édifices, dont les croisées laissent entrevoir la faible lumière des flambeaux. Tableau bien conçu et d'un bel effet. (M. Hue)|Paysage. Effet de lune, dont la lumière argentine contraste avec la flamme dorée du flambeau qui éclaire la scène suivante : Bélisaire est rencontré la nuit par le fils d'un de ses anciens serviteurs qui le conduit chez lui. L'infortuné guerrier est accueilli par la mère et par les soeurs du jeune homme. On aperçoit dans le lointain quelques édifices, dont les croisées laissent entrevoir la faible lumière des flambeaux. Tableau bien conçu et d'un bel effet.]] réalisée par M. Hue, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 260 fl. [186]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande marine, soleil couchant, mer calme, dont la surface est légèrement agitée par un vent frais. A droite, le péristyle d'un édifice régulier ; plus loin, du même côté, un forteresse et un groupe d'arbres. Sur le devant, des pêcheurs tirant leurs filets et amarrant leurs bateaux. Dans le lointain, un vaisseau de guerre sous voiles, et quelques barques venant à terre. Ce tableau, l'un de ceux qui ont fait le plus d'honneur au peintre, offre à l'oeil un aspect majestueux et un heureux accord de tons chauds et vaporeux. (M. Hue)|Grande marine, soleil couchant, mer calme, dont la surface est légèrement agitée par un vent frais. A droite, le péristyle d'un édifice régulier ; plus loin, du même côté, un forteresse et un groupe d'arbres. Sur le devant, des pêcheurs tirant leurs filets et amarrant leurs bateaux. Dans le lointain, un vaisseau de guerre sous voiles, et quelques barques venant à terre. Ce tableau, l'un de ceux qui ont fait le plus d'honneur au peintre, offre à l'oeil un aspect majestueux et un heureux accord de tons chauds et vaporeux.]] réalisée par M. Hue, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 850 fl. [187]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Fête champêtre. Le fond représente le parc d'une maison de plaisance, dont en découvre l'avant-corps ainsi que l'un des pavillons. Le maître de la maison a marié quelqu'un de ses vassaux ou de ses serviteurs ; les habitans du château et ceux du village se trouvent réunis, se réjouissent ensemble et forment une espèce de saturnales. (M. Hue)|Fête champêtre. Le fond représente le parc d'une maison de plaisance, dont en découvre l'avant-corps ainsi que l'un des pavillons. Le maître de la maison a marié quelqu'un de ses vassaux ou de ses serviteurs ; les habitans du château et ceux du village se trouvent réunis, se réjouissent ensemble et forment une espèce de saturnales.]] réalisée par M. Hue, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 200 fl. [188]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des Mages. La Vierge et l'Enfant Jésus, placés sur un lieu élevé, reçoivent l'hommage et les présens des trois Rois. On voit briller dans le ciel l'étoile qui les a guidés. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste. (M. Lagrenée jeune)|L'adoration des Mages. La Vierge et l'Enfant Jésus, placés sur un lieu élevé, reçoivent l'hommage et les présens des trois Rois. On voit briller dans le ciel l'étoile qui les a guidés. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste.]] réalisée par M. Lagrenée jeune, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 22 fl. [191]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apollon et trois femmes, dont une lui demande de vivre autant d'années qu'elle tient de grains de sable dans sa main. Le fond du tableau représente un paysage et des masses de verdure, derrière lesquelles on aperçoit le sommet d'un temple circulaire. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste. (M. Lagrenée jeune)|Apollon et trois femmes, dont une lui demande de vivre autant d'années qu'elle tient de grains de sable dans sa main. Le fond du tableau représente un paysage et des masses de verdure, derrière lesquelles on aperçoit le sommet d'un temple circulaire. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste.]] réalisée par M. Lagrenée jeune, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 38 fl. [192]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La charité romaine. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste. (M. Lagrenée jeune)|La charité romaine. Parmi ces trois tableaux de M. Lagrenée jeune, le premier peut être considéré comme l'esquisse ou la première pensée d'un grand ouvrage ; les deux autres sont un peu plus terminés. Tous trois se distinguent par une touche vive et spirituelle et par un style particulier de dessin et de composition que l'on retrouve dans toutes les productions de cet artiste.]] réalisée par M. Lagrenée jeune, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 38.5 fl. [193]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme vendant du raisin à deux hommes du peuple. Le fond du tableau représente une partie d'édifice et le haut d'un escalier sur lequel on aperçoit un petit chien. L'exécution de ce morceau, dont les figures sont de grandeur naturelle, offre de la suavité et de la fraîcheur dans le coloris, simplicité de l'effet et la naïveté des caractères. (Lélie. (M.A. de))|Une femme vendant du raisin à deux hommes du peuple. Le fond du tableau représente une partie d'édifice et le haut d'un escalier sur lequel on aperçoit un petit chien. L'exécution de ce morceau, dont les figures sont de grandeur naturelle, offre de la suavité et de la fraîcheur dans le coloris, simplicité de l'effet et la naïveté des caractères.]] réalisée par Lélie. (M.A. de), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 552 fl. [194]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La demande accordée. Tableau depuis long-temps gravé, et que l'on croit être celui sur lequel l'auteur fut agréé à l'académie. On peut le citer comme un des meilleurs de cet artiste. Le fond représente un intérieur rustique. Un jeune homme vient de demander à une villageoise la main de sa fille. Celle ci est debout près de sa mère, et l'on voit briller dans ses traits l'expression d'une joie douce et modeste. Derrière eux, une table où sont encore quelques vestiges d'un repas. Devant cette table est le père de la jeune fille, accompagné de trois autres enfants, dont le plus jeune joue avec un chien. Les devants du tableau offent divers ustensiles de ménage. La candeur des physionomies, la légèreté et la simplicité du ton et la vérité des détails, distinguent en général les productions de Lépicié, et particulièrement celle-ci qui est très-connue des amateurs. (Lépicié)|La demande accordée. Tableau depuis long-temps gravé, et que l'on croit être celui sur lequel l'auteur fut agréé à l'académie. On peut le citer comme un des meilleurs de cet artiste. Le fond représente un intérieur rustique. Un jeune homme vient de demander à une villageoise la main de sa fille. Celle ci est debout près de sa mère, et l'on voit briller dans ses traits l'expression d'une joie douce et modeste. Derrière eux, une table où sont encore quelques vestiges d'un repas. Devant cette table est le père de la jeune fille, accompagné de trois autres enfants, dont le plus jeune joue avec un chien. Les devants du tableau offent divers ustensiles de ménage. La candeur des physionomies, la légèreté et la simplicité du ton et la vérité des détails, distinguent en général les productions de Lépicié, et particulièrement celle-ci qui est très-connue des amateurs.]] réalisée par Lépicié, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Frederic au prix de 720 fl. [195]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Correction fraternelle. Une jeune fille d'environ dix ans, que sa mère vient de baigner, est vue de dos et entièrement nue. Son frère, âgé de quatre ou cinq ans, tient une poignée de verges et cherche à la fouetter. Sa soeur et sa mère lui retiennent la main. Un chien aboie et veut mordre l'enfant. Debout, près d'une fenêtre, la soeur ainée est occupé à coudre. La pose l'ajustement et l'effet de cette dernière figure, entre autres, sont pleins de grâce et de délicatesse. Derrière le groupe principal est une table couverte d'un tapis, sur lequel on aperçoit une corbeille de fruits, des oeufs et une aiguière. Dans le fond de l'appartement et près d'une croisée, est un vieillard lisant devant une table. Les meubles et les accessoires sont du 14e ou 15 e siècle. (M. Mallet)|La Correction fraternelle. Une jeune fille d'environ dix ans, que sa mère vient de baigner, est vue de dos et entièrement nue. Son frère, âgé de quatre ou cinq ans, tient une poignée de verges et cherche à la fouetter. Sa soeur et sa mère lui retiennent la main. Un chien aboie et veut mordre l'enfant. Debout, près d'une fenêtre, la soeur ainée est occupé à coudre. La pose l'ajustement et l'effet de cette dernière figure, entre autres, sont pleins de grâce et de délicatesse. Derrière le groupe principal est une table couverte d'un tapis, sur lequel on aperçoit une corbeille de fruits, des oeufs et une aiguière. Dans le fond de l'appartement et près d'une croisée, est un vieillard lisant devant une table. Les meubles et les accessoires sont du 14e ou 15 e siècle.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Frederic au prix de 312 fl. [196]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'heureux ménage. Intérieur du même style que le précédent. Deux jeunes époux, après une longue absence, goûtent le plaisir de se revoir. Le mari est assis sur le bord d'une table, et tient à la main son chapeau orné de plumes. La jeune femme, debout, a l'une de ses mains dans celle de son mari et l'autre sous son menton. Elle est vêtue d'un corset orné de rubans et d'une jupe de satin. Le costume du mari est dans le goût espagnol. A leurs pieds est un chien qui fixe sur eux son regard. Derrière la table, on aperçoit une petite fille assise dans son berceau, près de son frère un peu plus âgé qu'elle. Ils s'amusent à faire boire un chat. Les divers objets qui décorent l'appartement sont de bon goût et rendus avec esprit. L'exécution des figures est piquante, gracieuse, et le coloris de ce joli tableau est vif et brillant sans cesser d'être harmonieux. Si ces deux tableaux ne sont pas les meilleurs de l'artiste, il est probable qu'il n'en a produit aucun qui puisse les effacer. (M. Mallet)|L'heureux ménage. Intérieur du même style que le précédent. Deux jeunes époux, après une longue absence, goûtent le plaisir de se revoir. Le mari est assis sur le bord d'une table, et tient à la main son chapeau orné de plumes. La jeune femme, debout, a l'une de ses mains dans celle de son mari et l'autre sous son menton. Elle est vêtue d'un corset orné de rubans et d'une jupe de satin. Le costume du mari est dans le goût espagnol. A leurs pieds est un chien qui fixe sur eux son regard. Derrière la table, on aperçoit une petite fille assise dans son berceau, près de son frère un peu plus âgé qu'elle. Ils s'amusent à faire boire un chat. Les divers objets qui décorent l'appartement sont de bon goût et rendus avec esprit. L'exécution des figures est piquante, gracieuse, et le coloris de ce joli tableau est vif et brillant sans cesser d'être harmonieux. Si ces deux tableaux ne sont pas les meilleurs de l'artiste, il est probable qu'il n'en a produit aucun qui puisse les effacer.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 560 fl. [197]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le pendant, sujet de même genre, mêmes personnages, même costume, même agrément de pinceau. Les deux époux, occupés à exécuter de la musique, interrompent leur concert pour s'addresser mutuellement des paroles tendres et affectueuses. Leurs enfans paraissent un peau plus âgés que dans le tableau précédent. Si ces deux tableaux ne sont pas les meilleurs de l'artiste, il est probable qu'il n'en a produit aucun qui puisse les effacer. (M. Mallet)|Le pendant, sujet de même genre, mêmes personnages, même costume, même agrément de pinceau. Les deux époux, occupés à exécuter de la musique, interrompent leur concert pour s'addresser mutuellement des paroles tendres et affectueuses. Leurs enfans paraissent un peau plus âgés que dans le tableau précédent. Si ces deux tableaux ne sont pas les meilleurs de l'artiste, il est probable qu'il n'en a produit aucun qui puisse les effacer.]] réalisée par M. Mallet, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 450 fl. [198]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Site ombragé. On voit, sur un plan un peu éloigné, une ferme d'où sort une paysanne conduisant un troupeau. Elle s'achemine vers une marre située sur le premier plan. Ce petit tableau est agréable de composition, et d'une bonne couleur. (M. Meunier)|Paysage. Site ombragé. On voit, sur un plan un peu éloigné, une ferme d'où sort une paysanne conduisant un troupeau. Elle s'achemine vers une marre située sur le premier plan. Ce petit tableau est agréable de composition, et d'une bonne couleur.]] réalisée par M. Meunier, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 40 fl. [200]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jolis paysages, avec figures et animaux. L'un présente un site coupé de montagnes et orné de fabriques, l'autre une rivière dont les bords sont ombragés par de grands arbres. Le premier est un effet du matin, le second un coucher du soleil. (M. Naudou)|Deux jolis paysages, avec figures et animaux. L'un présente un site coupé de montagnes et orné de fabriques, l'autre une rivière dont les bords sont ombragés par de grands arbres. Le premier est un effet du matin, le second un coucher du soleil.]] réalisée par M. Naudou, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 150 fl. [202]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des vaches paissent dans une prairie que traverse une petite rivière. Ces animaux sont dispersés sur divers plans. Dans le lointain, à gauche, un troupeau de moutons et quelques chaumières entourées d'arbres. A droite, un homme et une femme apportant des vases pour traire le lait des vaches. Plus loin, sur la hauteur, une charrette et un cheval dételé. La lumière du soleil échauffe l'horizon. Tableau composé dans la manière de Paul Potter, et touché dans le goût de Karel-Dujardin. (M. Ommeganck)|Des vaches paissent dans une prairie que traverse une petite rivière. Ces animaux sont dispersés sur divers plans. Dans le lointain, à gauche, un troupeau de moutons et quelques chaumières entourées d'arbres. A droite, un homme et une femme apportant des vases pour traire le lait des vaches. Plus loin, sur la hauteur, une charrette et un cheval dételé. La lumière du soleil échauffe l'horizon. Tableau composé dans la manière de Paul Potter, et touché dans le goût de Karel-Dujardin.]] réalisée par M. Ommeganck, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 475 fl. [204]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme montée sur un âne chargé de paniers où sont de petits agneaux, est suivie d'un jeune berger, et conduit un troupeau sur une chemin sablonneux. D'un côté une montagne, au bas de laquelle se trouve une petite ferme, de l'autre un village et une église. Tableau aussi bien composé, aussi fini que le précédent, mais exécuté dans la dernière manière de l'artiste. Manière plus moelleuse, plus vaporeuse et moins ferme que la première. Ces divers genres de mérite également estimables, sont dignes de satisfaire les différens goûts des amateurs. (M. Ommeganck)|Une femme montée sur un âne chargé de paniers où sont de petits agneaux, est suivie d'un jeune berger, et conduit un troupeau sur une chemin sablonneux. D'un côté une montagne, au bas de laquelle se trouve une petite ferme, de l'autre un village et une église. Tableau aussi bien composé, aussi fini que le précédent, mais exécuté dans la dernière manière de l'artiste. Manière plus moelleuse, plus vaporeuse et moins ferme que la première. Ces divers genres de mérite également estimables, sont dignes de satisfaire les différens goûts des amateurs.]] réalisée par M. Ommeganck, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 377 fl. [205]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage très-gracieux et très-fin de ton. Le site est coupé par une rivière sur laquelle st un pont de bois. On y voit passer un homme conduisant une charrette. A droite, une maison et quelques arbres ; à gauche, dans le lointain, des bateaux à voiles. L'horizon, qui est très-bas, fait valoir le ciel, dans lequel on remarque un beau mouvement de lignes. (M. Os. (Van))|Paysage très-gracieux et très-fin de ton. Le site est coupé par une rivière sur laquelle st un pont de bois. On y voit passer un homme conduisant une charrette. A droite, une maison et quelques arbres ; à gauche, dans le lointain, des bateaux à voiles. L'horizon, qui est très-bas, fait valoir le ciel, dans lequel on remarque un beau mouvement de lignes.]] réalisée par M. Os. (Van), vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Soin au prix de 251 fl. [206]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vase d'albâtre d'où sort un groupe de fleurs. Il se compose de roses, de tulipes, de pivoines, pavots, oreilles d'ours, jacinthes, marguerites, pied-d'alouettes, etc. Au pied de ce vase que supporte une table de marbre veiné, on aperçoit un verdier, un nid d'oiseau avec des oeufs et des grappes de raisin, le fond très-obscur sur lequel se détachent tous ces objets, en relève l'éclat et la fraîcheur. L'aspect du tableau est très-satisfaisant, en ce qu'il ne présente aucune confusion ; les diverses nuances en sont bien combinées, et le travail en est moelleux et fini. Ce morceau est considéré comme le plus capital de l'artiste, qui l'avait peint pour un de ses amis. (Pol. (Van))|Vase d'albâtre d'où sort un groupe de fleurs. Il se compose de roses, de tulipes, de pivoines, pavots, oreilles d'ours, jacinthes, marguerites, pied-d'alouettes, etc. Au pied de ce vase que supporte une table de marbre veiné, on aperçoit un verdier, un nid d'oiseau avec des oeufs et des grappes de raisin, le fond très-obscur sur lequel se détachent tous ces objets, en relève l'éclat et la fraîcheur. L'aspect du tableau est très-satisfaisant, en ce qu'il ne présente aucune confusion ; les diverses nuances en sont bien combinées, et le travail en est moelleux et fini. Ce morceau est considéré comme le plus capital de l'artiste, qui l'avait peint pour un de ses amis.]] réalisée par Pol. (Van), vendue par Hippolyte de Livry au prix de 510 fl. [210]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont le ton rappelle un beau jour d'été. Un villageois, monté sur un cheval blanc, le fait boire dans un abreuvoir situé sur le bord du chemin. Une jeune paysanne, accompagnée d'un chien, porte un vase dans lequel elle est venue puiser de l'eau. (M. Roehn)|Paysage dont le ton rappelle un beau jour d'été. Un villageois, monté sur un cheval blanc, le fait boire dans un abreuvoir situé sur le bord du chemin. Une jeune paysanne, accompagnée d'un chien, porte un vase dans lequel elle est venue puiser de l'eau.]] réalisée par M. Roehn, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 100.5 fl. [215]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Corbeille de fleurs, contenant des roses, une branche d'altéa et une de lilas. Elle est posée sur une table de marbre, où l'on voit encore quelques boutons de grenade. Tableau d'une touche fine et légère, et d'un coloris vrai et harmonieux. (M. Spaendoncke)|Corbeille de fleurs, contenant des roses, une branche d'altéa et une de lilas. Elle est posée sur une table de marbre, où l'on voit encore quelques boutons de grenade. Tableau d'une touche fine et légère, et d'un coloris vrai et harmonieux.]] réalisée par M. Spaendoncke, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 105 fl. [223]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A gauche, est l'entrée d'une ferme près de laquelle sont arrêtés plusieurs cavaliers, faisant partie d'une troupe militaire. L'un d'eux paie les raffraichissemens, tandis que les autres se mettent en route. Ce tableau, d'une exécution très-soignée, se fait remarquer par la fermeté des masses et la vigueur de l'effet. (M. Swebach, dit Fontaine)|Paysage. A gauche, est l'entrée d'une ferme près de laquelle sont arrêtés plusieurs cavaliers, faisant partie d'une troupe militaire. L'un d'eux paie les raffraichissemens, tandis que les autres se mettent en route. Ce tableau, d'une exécution très-soignée, se fait remarquer par la fermeté des masses et la vigueur de l'effet.]] réalisée par M. Swebach, dit Fontaine, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Colasse au prix de 360 fl. [225]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un groupe de pasteurs, se reposant et conversant ensemble auprès de leurs troupeaux. Un de ces bergers est endormi. Le lieu de la scène est un plan très-élevé, qui intercepte la vue de l'horizon. Les figures se détachent sur un fond de ciel gris et nébuleux. Ce petit tableau, touché librement, offre, comme tous ceux de l'artiste, la grâce de la pensée, la correction des formes, et ce sentiment de noblesse qu'il sait répander sur les sujets mêmes qui en paraissent le moins susceptibles. (M. Taunay)|Un groupe de pasteurs, se reposant et conversant ensemble auprès de leurs troupeaux. Un de ces bergers est endormi. Le lieu de la scène est un plan très-élevé, qui intercepte la vue de l'horizon. Les figures se détachent sur un fond de ciel gris et nébuleux. Ce petit tableau, touché librement, offre, comme tous ceux de l'artiste, la grâce de la pensée, la correction des formes, et ce sentiment de noblesse qu'il sait répander sur les sujets mêmes qui en paraissent le moins susceptibles.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 382 fl. [226]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le temple de l'hymen. A droite, on aperçoit la statue de ce dieu dans un temple entouré de fleurs et ombragé par de grands arbres. Un jeune homme y conduit sa maîtresse, et l'amour les précède. Le sujet est enrichi de figures allégoriques et d'accessoires qui en rendent l'ensemble fort agréable. (M. Vallin)|Le temple de l'hymen. A droite, on aperçoit la statue de ce dieu dans un temple entouré de fleurs et ombragé par de grands arbres. Un jeune homme y conduit sa maîtresse, et l'amour les précède. Le sujet est enrichi de figures allégoriques et d'accessoires qui en rendent l'ensemble fort agréable.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 420 fl. [228]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Départ d'un chevalier. Il est armé et prêt à partir pour la guerre, et vient faire ses adieux à sa maîtresse. Un genou en terre, son épée posée sur sa poitrine, son écu et ses gantelets à ses pieds ; il jure de combattre vaillamment et de revenir fidèle. Une tapisserie de l'appartement représente un sarrazin terraassé par un chevalier français. (M. Vermay)|Départ d'un chevalier. Il est armé et prêt à partir pour la guerre, et vient faire ses adieux à sa maîtresse. Un genou en terre, son épée posée sur sa poitrine, son écu et ses gantelets à ses pieds ; il jure de combattre vaillamment et de revenir fidèle. Une tapisserie de l'appartement représente un sarrazin terraassé par un chevalier français.]] réalisée par M. Vermay, vendue par Hippolyte de Livry, achetée par Bruno au prix de 151 fl. [231]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A droite, un immense rocher soutenu par des constructions en maçonnerie, et au-dessus duquel s'élèvent un petit temple antique et quelques groupes d'arbres. Du côté opposé, l'entrée d'un château flanqué de tours. Plus loin, un pont qui traverse une rivière. Ce beau tableau se distingue par la fermeté de la composition, la vigueur du coloris et le nerf du pinceau. (J. Vernet)|Paysage. A droite, un immense rocher soutenu par des constructions en maçonnerie, et au-dessus duquel s'élèvent un petit temple antique et quelques groupes d'arbres. Du côté opposé, l'entrée d'un château flanqué de tours. Plus loin, un pont qui traverse une rivière. Ce beau tableau se distingue par la fermeté de la composition, la vigueur du coloris et le nerf du pinceau.]] réalisée par J. Vernet, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 425 fl. [232]
  • 1814.02.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de la fille du roi de Taïti, peint à l'époque du voyage du capitaine Coock. Cette femme, d'un teint olivâtre, est nue jusqu'à la ceinture. Ses oreilles sont ornées de fleurs blanches ; de longs cheveux noirs descendent sur ses épaules. Ses traits sont doux assez réguliers, et ne sont dépourvus ne de noblesse ni d'expression. (Weber)|Portrait de la fille du roi de Taïti, peint à l'époque du voyage du capitaine Coock. Cette femme, d'un teint olivâtre, est nue jusqu'à la ceinture. Ses oreilles sont ornées de fleurs blanches ; de longs cheveux noirs descendent sur ses épaules. Ses traits sont doux assez réguliers, et ne sont dépourvus ne de noblesse ni d'expression.]] réalisée par Weber, vendue par Hippolyte de Livry au prix de 76 fl. [233]