Ventes d'œuvres le 1814.03.28
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- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Backuysen (Backuysen)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Backuysen]] réalisée par Backuysen, vendue par Didot. [1]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Rubens, St Yves (Rubens)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Rubens, St Yves]] réalisée par Rubens, vendue par Didot. [2]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant une grande Etendue de Mer et des Rochers, parmi lesquels on en voit un immense, -peine soutenu en équilibre et paraissant prêt à crouler. Dans le nombre des Figures répandues sur différens plans, on remarque principalement de Pêcheurs. Ce Tableau, d'une couleur vraie et largement exécuté, est de la seconde manière de Vernet, qui en a eu trois bien distinctes, et il peint, d'après nature, aux environs de Terracine. Il est gravé, et (autant que nous pouvons nous le rappeler) la gravure est dans l'oeuvre de Bazan. (Vernet (Joseph))|Paysage représentant une grande Etendue de Mer et des Rochers, parmi lesquels on en voit un immense, -peine soutenu en équilibre et paraissant prêt à crouler. Dans le nombre des Figures répandues sur différens plans, on remarque principalement de Pêcheurs. Ce Tableau, d'une couleur vraie et largement exécuté, est de la seconde manière de Vernet, qui en a eu trois bien distinctes, et il peint, d'après nature, aux environs de Terracine. Il est gravé, et (autant que nous pouvons nous le rappeler) la gravure est dans l'oeuvre de Bazan.]] réalisée par Vernet (Joseph), vendue par Didot. [3]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de Tabagie, avec cinq Figures ; deux sur le premier plan, dont une assise et fumant, et trois dans le fond, auprès de la cheminée, fumant et se chauffant. Un Tonneau, des Vases de terre et de grès, et d'autres accessoires enrichissent ce Tableau que nous croyons, sans exagération, être de la plus belle qualité de cet habile maître. Il peut servir de pendant au Tableau de Bourdon, n. 14. (Teniers fils (David))|Intérieur de Tabagie, avec cinq Figures ; deux sur le premier plan, dont une assise et fumant, et trois dans le fond, auprès de la cheminée, fumant et se chauffant. Un Tonneau, des Vases de terre et de grès, et d'autres accessoires enrichissent ce Tableau que nous croyons, sans exagération, être de la plus belle qualité de cet habile maître. Il peut servir de pendant au Tableau de Bourdon, n. 14.]] réalisée par Teniers fils (David), vendue par Didot. [4]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage orné de fonds. On y remarque une Rivière bordée de roseaux, et quelques Animaux que garde un jeune pâtre. Tableaud'une belle exécution, d'un effet piquant et peint d'après nature. réalisée par Ruisdaal (Jacques), vendue par Didot au prix de 112 fl. [5]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort de Polichinel. Les jambes et le cou rompus, Polichinel est étendu sur les bras d'un jeune garçon, dont l'air mélancolique annonce les regrets que lui cause cette catastrophe. Ce Tableau, fait dans la jeunesse de ce peintre de postérité, est exécuté avec soin. Il est le pendant du Chevreau chéri, n. 45. (Greuze, (Jean-Baptiste) 1761)|La Mort de Polichinel. Les jambes et le cou rompus, Polichinel est étendu sur les bras d'un jeune garçon, dont l'air mélancolique annonce les regrets que lui cause cette catastrophe. Ce Tableau, fait dans la jeunesse de ce peintre de postérité, est exécuté avec soin. Il est le pendant du Chevreau chéri, n. 45.]] réalisée par Greuze, (Jean-Baptiste) 1761, vendue par Didot. [6]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage avec Figures et Animaux. Une jolie Villageoise, ayant son chien auprès d'elle, donne de l'herbe à un mouton, et regarde, en souriant, un jeune garçon qui lutte à coups de tête contre une chèvre ; près de ce groupe, une vache caresse son veau, et un âne se frotte contre un arbre. Plus loin, une génisse paît dans la prairie.- Les talens de M. Demarne, recherchés depuis trente ans et plus, paraissent croître encore avec les années ; et ce dernier ouvrage, très capital, passe pour un chef-d'oeuvre d'exécution, de couleur et d'effet. (M.r Demarne.-Décembre 1813)|Paysage avec Figures et Animaux. Une jolie Villageoise, ayant son chien auprès d'elle, donne de l'herbe à un mouton, et regarde, en souriant, un jeune garçon qui lutte à coups de tête contre une chèvre ; près de ce groupe, une vache caresse son veau, et un âne se frotte contre un arbre. Plus loin, une génisse paît dans la prairie.- Les talens de M. Demarne, recherchés depuis trente ans et plus, paraissent croître encore avec les années ; et ce dernier ouvrage, très capital, passe pour un chef-d'oeuvre d'exécution, de couleur et d'effet.]] réalisée par M.r Demarne.-Décembre 1813, vendue par Didot. [7]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Moyse tenant les Tables de la Loi. Tableau très-fin, très-étudié, et le petit du grand connu par la gravure d'Edelinck. Entr'autres changemens, on remarquera que (dans le grand) Moyse porte deux rayons en forme de cornes, et que sa barbe commence au-dessous des tempes et recouvre ses joues. (Champaigne (Philippe de))|Moyse tenant les Tables de la Loi. Tableau très-fin, très-étudié, et le petit du grand connu par la gravure d'Edelinck. Entr'autres changemens, on remarquera que (dans le grand) Moyse porte deux rayons en forme de cornes, et que sa barbe commence au-dessous des tempes et recouvre ses joues.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot. [8]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'Ecurie, avec deux Figures et deux Chevaux. Sur le premier plan, un Homme monte un Cheval gris de la proportion de 4 pouces 6 l. ; sur un plan plus éloigné, son Valet se dispose à monter sur un autre Cheval près de son ratelier. Ce Tableau, du meilleur temps du maitre, est de la qualité de ceux qu'on appelle diamans. (Wouwermans (Philippe))|Intérieur d'Ecurie, avec deux Figures et deux Chevaux. Sur le premier plan, un Homme monte un Cheval gris de la proportion de 4 pouces 6 l. ; sur un plan plus éloigné, son Valet se dispose à monter sur un autre Cheval près de son ratelier. Ce Tableau, du meilleur temps du maitre, est de la qualité de ceux qu'on appelle diamans.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par Didot au prix de 82.5 fl. [9]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau reconnu pour être l'un des plus capitaux et des plus parfaits de ce maître. Sept Figures sur différens plans, trois Chevaux et sept Poules, attribués à P.re Wouwermans, enrichissent cette Composition. Sur la gauche du Tableau, on remarque une grande Auberge, près de laquelle un Valet d'écurie tient un cheval sellé et bridé ; une Servant verse à boire à un Cavalier qui se dispose à partir ; derrière l'Auberge est un Bois traversé par une Route qui prend sur le devant du Tableau ; à droite, des Terrains sablonneux conduisent à une Mare bordée, en partie, par des roseaux, et sur laquelle sont quelques Poules d'eau ; les fonds représentent une vaste étendue de Campagne coupée par différens plans ; le Ciel est, dans quelques parties, couvert de nuages légers. Sur les premiers plans on voit un Tronc d'arbre coupé, ainsi qu'une grande quantité de Plantes : on remarque aussi, auprès de la Mare, un Saule mort. Il est peu de Tableaux de ce maître qui soient aussi vrais. Il a voulu représenter un Paysage presque entièrement dans la demi-teinte, et son talent pour l'harmonie et le clair-obscur s'y trouve porté au plus haut degré. (Winantz (Jean))|Tableau reconnu pour être l'un des plus capitaux et des plus parfaits de ce maître. Sept Figures sur différens plans, trois Chevaux et sept Poules, attribués à P.re Wouwermans, enrichissent cette Composition. Sur la gauche du Tableau, on remarque une grande Auberge, près de laquelle un Valet d'écurie tient un cheval sellé et bridé ; une Servant verse à boire à un Cavalier qui se dispose à partir ; derrière l'Auberge est un Bois traversé par une Route qui prend sur le devant du Tableau ; à droite, des Terrains sablonneux conduisent à une Mare bordée, en partie, par des roseaux, et sur laquelle sont quelques Poules d'eau ; les fonds représentent une vaste étendue de Campagne coupée par différens plans ; le Ciel est, dans quelques parties, couvert de nuages légers. Sur les premiers plans on voit un Tronc d'arbre coupé, ainsi qu'une grande quantité de Plantes : on remarque aussi, auprès de la Mare, un Saule mort. Il est peu de Tableaux de ce maître qui soient aussi vrais. Il a voulu représenter un Paysage presque entièrement dans la demi-teinte, et son talent pour l'harmonie et le clair-obscur s'y trouve porté au plus haut degré.]] réalisée par Winantz (Jean), vendue par Didot. [10]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage et Architecture, avec Figures et Animaux, dont le sujet principal représente un Manège ; un Valet d'écurie fouette un Cheval qu'un Cavalier, vêtu à l'espagnol, fait tourner autour d'un poteau ; un autre Garçon de manège conduit par la bride un Cheval noir. On distingue des Figures et des Animaux sur divers autres plans. Ce Tableau est aussi beau que le précédent, dont il est le pendant, et tous deux passent, avec raison, pour des chefs-d'oeuvre de Wéeninx. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|Paysage et Architecture, avec Figures et Animaux, dont le sujet principal représente un Manège ; un Valet d'écurie fouette un Cheval qu'un Cavalier, vêtu à l'espagnol, fait tourner autour d'un poteau ; un autre Garçon de manège conduit par la bride un Cheval noir. On distingue des Figures et des Animaux sur divers autres plans. Ce Tableau est aussi beau que le précédent, dont il est le pendant, et tous deux passent, avec raison, pour des chefs-d'oeuvre de Wéeninx.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), vendue par Didot. [11]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de Figures capitales, parmi lesquelles on distingue un Homme richement vêtu et à cheval, et caché, en partie, par un cheval gris qu'un valet tient par la bride ; une Femme, vêtue d'une robe de velours rouge, est assise à côté, et près d'elle est un jeune Enfant égelement assis, et tenant un petit Chien ; plus en avant est un Chien couché à côté de deux Poules. Beaucoup d'autres Figures et Animaux sur différens plans enrichissent cette Composition. Le fond représente une Marine. Ce Tableau, du meilleur temps de Wéeninx, est touché avec une fermeté surprenante, et la force du coloris y est portée au plus haut point. Ce Tableau est aussi beau que le précédent, dont il est le pendant, et tous deux passent, avec raison, pour des chefs-d'oeuvre de Wéeninx. (Wéeninx (Jean-Baptiste))|Paysage orné de Figures capitales, parmi lesquelles on distingue un Homme richement vêtu et à cheval, et caché, en partie, par un cheval gris qu'un valet tient par la bride ; une Femme, vêtue d'une robe de velours rouge, est assise à côté, et près d'elle est un jeune Enfant égelement assis, et tenant un petit Chien ; plus en avant est un Chien couché à côté de deux Poules. Beaucoup d'autres Figures et Animaux sur différens plans enrichissent cette Composition. Le fond représente une Marine. Ce Tableau, du meilleur temps de Wéeninx, est touché avec une fermeté surprenante, et la force du coloris y est portée au plus haut point. Ce Tableau est aussi beau que le précédent, dont il est le pendant, et tous deux passent, avec raison, pour des chefs-d'oeuvre de Wéeninx.]] réalisée par Wéeninx (Jean-Baptiste), vendue par Didot. [12]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Concert de Famille. Dans un vaste Vestibule d'un Château antique, une Famille considérable et réunie fait de la musique ; les uns chantent, les autres jouent de différens instrumens, quelques-uns sont simplement spectateurs. Parmi ces derniers, on remarque le chef de la famille, qui la fait admirer à un Ecclésiastique qui entre, et qui est aussi de la famille. Un Valet est occupé à faire rafraîchir du vin. Des Enfans embellissent cette scène intéressante ; l'un d'eux joue avec un Chien : et de belles Fabriques hollandaises en marbre et en briques concourent à la richesse de ce Tableau très-capital, et le seul connu de cet artiste. Derrière ces Fabriques, on aperçoit le Clocher de l'Hotêl-de-Ville de Bruxelles. Après beaucoup de recherches, nous n'avons rien pu découvrir sur ce peintre, qui paraît avoir réuni à-la-fois, et au plus haut degré, les talens des Téniers, des Gonzalès Coques et des Van Dyck ; nous avons seulement trouvé qu'il a dû naître à Bruxelles, et que sa famille, qui était noble, compte encore quelques descendans dans cette ville. Le Peintre s'est représenté dans le fond du Tableau, et venant prendre part au concert ; on reconnaît sa noble origine à la manière dont il est vêtu. Il est probable que (son pays appartenant alors aux Espagnols), il se sera retiré en Espagne, où il aura fait peu de Tableaux : de là, sans doute, provient l'ignorance où l'on est sur son compte dans son pays. Nos plus habiles artistes et les plus grands connaissaeurs se sont tous accordés pour dire qu'ils n'avaient jamais vu de Tableau aussi capital dans ce genre, et aussi satisfaisant. En effet, il est impossible de porter plus loin l'illusion en petit ; la couleur, l'exécution et la vérité y sont au-dessus de tout éloge. (Volders (Louis), 1666)|Le Concert de Famille. Dans un vaste Vestibule d'un Château antique, une Famille considérable et réunie fait de la musique ; les uns chantent, les autres jouent de différens instrumens, quelques-uns sont simplement spectateurs. Parmi ces derniers, on remarque le chef de la famille, qui la fait admirer à un Ecclésiastique qui entre, et qui est aussi de la famille. Un Valet est occupé à faire rafraîchir du vin. Des Enfans embellissent cette scène intéressante ; l'un d'eux joue avec un Chien : et de belles Fabriques hollandaises en marbre et en briques concourent à la richesse de ce Tableau très-capital, et le seul connu de cet artiste. Derrière ces Fabriques, on aperçoit le Clocher de l'Hotêl-de-Ville de Bruxelles. Après beaucoup de recherches, nous n'avons rien pu découvrir sur ce peintre, qui paraît avoir réuni à-la-fois, et au plus haut degré, les talens des Téniers, des Gonzalès Coques et des Van Dyck ; nous avons seulement trouvé qu'il a dû naître à Bruxelles, et que sa famille, qui était noble, compte encore quelques descendans dans cette ville. Le Peintre s'est représenté dans le fond du Tableau, et venant prendre part au concert ; on reconnaît sa noble origine à la manière dont il est vêtu. Il est probable que (son pays appartenant alors aux Espagnols), il se sera retiré en Espagne, où il aura fait peu de Tableaux : de là, sans doute, provient l'ignorance où l'on est sur son compte dans son pays. Nos plus habiles artistes et les plus grands connaissaeurs se sont tous accordés pour dire qu'ils n'avaient jamais vu de Tableau aussi capital dans ce genre, et aussi satisfaisant. En effet, il est impossible de porter plus loin l'illusion en petit ; la couleur, l'exécution et la vérité y sont au-dessus de tout éloge.]] réalisée par Volders (Louis), 1666, vendue par Didot. [13]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage capital, orné de Figures. réalisée par Verboom, vendue par Didot. [14]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Mort de Sénèque. Figures de grandeur naturelle et en pied. Sénèque est dépouillé de ses vêtemens ; son sang coule ; ses traits respirent le calme, quoique la mort soit sur ses lèvres : un Médecin paraît lui tenir le bras avec force ; un autre Médecin vient de lui ouvrir une veine au pied, et deux Disciples du philosophe semblent plongés dans la douleur. Toute la force du coloris flamand et italien se trouve réunie dans ce Tableau, qui est, en outre, d'un dessin vrai et correct, et d'un très-bel effet : il n'est guère possible de rencontrer un Tableau plus parfait. (Van Oost (Jacques), dit le Vieux)|La Mort de Sénèque. Figures de grandeur naturelle et en pied. Sénèque est dépouillé de ses vêtemens ; son sang coule ; ses traits respirent le calme, quoique la mort soit sur ses lèvres : un Médecin paraît lui tenir le bras avec force ; un autre Médecin vient de lui ouvrir une veine au pied, et deux Disciples du philosophe semblent plongés dans la douleur. Toute la force du coloris flamand et italien se trouve réunie dans ce Tableau, qui est, en outre, d'un dessin vrai et correct, et d'un très-bel effet : il n'est guère possible de rencontrer un Tableau plus parfait.]] réalisée par Van Oost (Jacques), dit le Vieux, vendue par Didot. [15]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage au Soleil couchant, avec Fabriques, Ruines et Figures. Les Paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont toujours de la plus précieuse exécution, et d'une composition riche et agréable ; ordinairement ils sont froids, mais celui-ci ne méritera pas ce reproche. (Van Huysum (Jean))|Paysage au Soleil couchant, avec Fabriques, Ruines et Figures. Les Paysages de ce célèbre peintre de fleurs sont toujours de la plus précieuse exécution, et d'une composition riche et agréable ; ordinairement ils sont froids, mais celui-ci ne méritera pas ce reproche.]] réalisée par Van Huysum (Jean), vendue par Didot, achetée par Bertholet au prix de 150.1 fl. [16]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau le plus capital de ce maître, et cité comme son plus beau. Il représente une Place publique entourée d'Edifices marquans. Dans cette Place sont différens Marchés de volailles, de poteries, etc. On y voit aussi des Charlatans, et quantité d'autres Figures. Le nombre de ces Figures est considérable, ainsi que celui des accessoires. (Van Helmont (Mathieu))|Tableau le plus capital de ce maître, et cité comme son plus beau. Il représente une Place publique entourée d'Edifices marquans. Dans cette Place sont différens Marchés de volailles, de poteries, etc. On y voit aussi des Charlatans, et quantité d'autres Figures. Le nombre de ces Figures est considérable, ainsi que celui des accessoires.]] réalisée par Van Helmont (Mathieu), vendue par Didot. [17]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait d'un Homme d'un âge mûr, vu de trois-quarts, portant barbe et moustache, et aussi vêtu de noir. Etude aussi belle que la précédente, dont elle est le pendant. réalisée par Van Dyck (Antoine), vendue par Didot au prix de 52 fl. [18]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait d'un Homme, vu de face et vêtu de noir. Belle Etude d'après nature, qui ornait le cabinet de M. Hals. Etude aussi belle que la précédente, dont elle est le pendant. réalisée par Van Dyck (Antoine), vendue par Didot au prix de 54 fl. [19]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait d'un Homme, vu de petit trois-quarts, avec une collerette et un habillement de soie-noire. Cette Tête, dans la plus belle manière de Van Dyck, vient du cabinet de feu Le Brun. réalisée par Van Dyck (Antoine), vendue par Didot. [20]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Ninon de Lenclos. Son buste est profil, et sa tête est tournée de trois quarts : sa main droite semble tenir une draperie blanche qui lui couvre la gorge ; son cou est orné d'un collier de perles, et sa tête d'une couronne de fleurs. La pose de ce Portrait est une intention de celle de la Vénus de Médicis, que Van Dyck a employée ici heureusement. Ce grand peintre de Portraits depuis long-temps trainait une vie languissante, quand, passant par Paris en 1641, pour retourner à Londres, où il mourut quelques mois après, il vit Ninon, et ne put se défendre de faire parler sur la toile celle dont toute la France parlait déjà : elle était âgée, à cette époque, de vingt-sept ans. Du côté de l'expression, Van Dyck n'a rien produit de plus excellent ; il semble qu'il ait exhalé et imprimé sur la toile le dernier souffle de son talent. La main droite paraît un peu négligée ; mais elle place de la gauche. Un repentir légèrement recouvert, et qui s'aperçoit facilement, prouve qu'il avait d'abord, sans réflexion, fait tenir la draperie par la main gauche; ce qui ne produisait pas un bon effet.* Après tous ces détails au sujet du portrait de Ninon, que le pinceau de l'immortel Van Dyck a laissé à la postérité (détails que nous avons crus nécessaires), il ne sera pas inutile d'indiquer rapidement quelques traits caractéristiques de cette femme étonnante, mal connue, et encore plus mal jugée : c'est sur-tout ce dernier motif qui nous détermine dans l'aperçu que nous allons tracer de sa conduite et de son caractère : en effet, nous avons pensé que la plupart des personnes qui verront le Portrait de Ninon ne seront pas fâchées, d'après nos rapprochemens succincts, d'aeoir leur jugement sur cette Ninon, vrait phénomène dans son genre, et qu'alors il en rejaillirait un degré d'intérêt plus vif, à la vue de ce Portrait. Le temps ne nous permettra de citer que les faits qui ont rapport aux dates dont notre mémoire est sûre. NINON DE LENCLOS. Belle et spirituelle, aimable et bonne, remplie de grâces sans manière, de talens sans affectation, de connaissances sans orgueil, de philosophie sans intolérance ; en amour, désintéressée jusqu'au scrupule, et refusant le plus léger présent, même celui d'une fleur, mais rapportant presque tout à elle ; en amitié, au contraire, rapportant tout aux autres** ; probe au delàde toute expression*** ; libre des chaînes dont son sexe était garroté, et les brisant toutes, mais sans cynisme ; nouvelle Vénus, mais Vénus pudique ; inconstante Laïs dans sa vie privée, Socrate en public ; et possédant mieux que personne la théorie de cette décence si nécessaire dans le monde ; l'âme enfin de toutes les sociétés, même de celle des femmes les plus rigides de la Cour ; et, pour la peindre au moral, d'un seul mot, le plus aimable et le plus honnête homme de son siècle. Telle fut Ninon. PARIS LA VIE NAITRE EN 1615. A neuf ans, on la citait déjà pour ses sailles et pour ses bons mots. A dix ans, elle méditait avec succès la Philosophie de Montaigne et le Traité de la Sagesse de Charron. A treize ans, son esprit et son jugement étaient tellement formés, par la lecture et par l'étude des auteurs les plus profonds, qu'elle étonnait dans la conversation. A quinze ans, restée orpheline de parens nobles, et riche d'attraits, de beauté, et de 10,000 livres de rente (fortune alors considérable), elle n'eut qu'à choisir parmi les partis les plus brillans ; mais, dès ce moment, elle fit serment de rester libre, et elle tint son serment. Pour captiver son coeur, l'Hymen lui présentait des liens de fer ; l'Amour, des liens de fleurs.... elle laissa faire l'Amour : et ce Dieu reconnaissant lui fit traverser le fleuve orageux de la vie, sur l'aile du Plaisir, sans la priver de la Philosophie, sa fidèle compagne. A seize ans, cette aimable philosophie était déjà si puissante chez elle, qu'étant attaquée d'une maladie mortelle, elle dit à ses amis, fondant en larmes : "Pourquoi vous attristeriez-vous de ma mort ? Un jour, un siècle, et une ombre fugitive sont à-peu-près la même chose.... je ne laisse au monde que des mourans". A soixante ans, elle était comblée d'attraits tellelement irrésistibles, qu'un de ses fils (le chevalier de Villers) en fut la victime déplorable. Elevé en secret loin de Ninon, et ignorant qu'elle était sa mère, il est présenté un jour chez elle ; la voir, l'aimer et le lui dire furent en lui un mouvement aussi prompt que la foudre ; et, au moment même où Ninon effrayée se voit forcée de lui apprendre qu'elle est sa mère, il se tue et meurt d'amour à ses pieds. A quatre-vingts ans, belle de presque toute la fraîcheur de ses charmes****, elle couronne les feux de l'abbé Gédoyn, célèbre académicien, âgé de vingt-huit ans, et brûlant d'amour pour elle, depuis plusieurs mois. A quatre-vingt-un ans, elle rompt avec son petit écolier ; c'est ainsi qu'elle appelaît Gédoyn, alors épris d'elle plus que jamais ; et c'est la manière dont elle termine, avec un abbé académicien, la carrière amoureuse qu'elle avait commencée avec un cardinal-ministre*****. A quatre-vingt-onze ans, terme fatal, elle descend au tombeau, laissant encore sur ses traces les grâces et la beauté ; et, deux heures avant de quitter la vie, elle lui fait ses adieux dans ce quatrain dicté par son aimable philosophie : Qu'un vain espoir ne vienne pas s'offrir, Qui puisse ébranler mon courage : Je suis en âge de mourir ; Que ferais-je ici davantage ? PARIS LA IE MOURIR EN 1706. Ainsi, ce Nestor du beau sexe, dont près d'un siècle déroulé sur sa tête avait à-peine flétri les charmes, toucha du doigt, pour ainsi dire, Henri IV et Louis XV. Elle avait reçu des conseils de Malherbes, le plus grand de nos anciens poëtes français, qui vécut sous quatre rois avant d'être le poëte de Henri IV ; et elle en donna à Voltaire, qui, de nos jours, est mort plein de gloire sous le règne de Louis XVI, en emportant dans le tombeau le secret qu'il avait surpris aux admirables poëtes du siècle de Louis XIV. Ninon eut donc l'unique privilége de connaître, parmi nos plus habiles poëtes français, le plus ancien et le dernier : et l'espace qui sépare la naissance de l'un de la mort de l'autre, est de deux cent vingt-trois ans. *footnote : En comparante ce Portrait avec la copie peinte sur émail par Petitot, et que l'on voit au Musée, les accessoires offrent deux légers changemens. Dans le Portrait, les cheveux non frisés tombent naturellement, et la draperie est blanche ; dans l'émail, les cheveux plus ondulés se terminent en boucles, et la draperie quoiqu'entièrement semblable pour la forme et pour les plis, diffère par la couleur qui est bleue. Ces petites différences proviennent de Bordier, peintre des cheveux et des draperies, dans les émaux de Petitot, son beau-frère ; il trouvait les cheveux plats trop difficiles à bien faire dans un aussi petit espace ; il n'osait pas sur-tout vaincre la difficulté d'une draperie blanche, sur émail. Morin, graveur célèbre, a gravé notre portrait de Ninon tel qu'il est, et même avec la plus scrupuleuse exactitude ; il l'a seulement entouré d'un cadre en forme de losange, ainsi qu'il avait l'habitude d'en mettre à tous ceux qu'il gravait. Cependant, comme il n'y avait pas mis le nom du personnage (ou parce qu'il l'ignorait, ou parce qu'il ne voulait graver qu'une jolie femme, d'après Van Dyck, son peintre favori), d'autres graveurs ont retouché sa planche usée, et même l'ont copiée, pour y mettre les noms de deux femmes, célèbres alors, l'une allemande et l'autre anglaise. **footnote : La bonne Ninon avait toujours en réserve une année de ses revenus, pour venir au secours de ses amis. Utilement bienfaisante, elle devina le jeune Voltaire, que ses parens destinaient au barreau, et lui légua, par son testament, une somme suffisante pour l'acquisition des ouvrages nécessaires à son instruction et au développement de son génie naissant. Il est done probable que, sans la bonne et spirituelle Ninon, nous n'aurions pas eu Voltaire, et que le premier homme de lettrés n'eût été qu'un homme de robe. ***footnote : Tout le monde connaît l'anecdote relative au dépôt qui lui avait été confié ; et ce ne seraît pa sérieusement qu'on lui opposerait le plaisant billet à La Châtre. ****footnote : Nous connaissons un portrait peint d'après elle, à l'âge de 88 ans, et ce portrait ne dément pas la beauté que les écrivains du temps accordaient à Ninon âgée de 80 ans. *****footnote : Richelieu. (Van Dyck (Antoine))|Portrait de Ninon de Lenclos. Son buste est profil, et sa tête est tournée de trois quarts : sa main droite semble tenir une draperie blanche qui lui couvre la gorge ; son cou est orné d'un collier de perles, et sa tête d'une couronne de fleurs. La pose de ce Portrait est une intention de celle de la Vénus de Médicis, que Van Dyck a employée ici heureusement. Ce grand peintre de Portraits depuis long-temps trainait une vie languissante, quand, passant par Paris en 1641, pour retourner à Londres, où il mourut quelques mois après, il vit Ninon, et ne put se défendre de faire parler sur la toile celle dont toute la France parlait déjà : elle était âgée, à cette époque, de vingt-sept ans. Du côté de l'expression, Van Dyck n'a rien produit de plus excellent ; il semble qu'il ait exhalé et imprimé sur la toile le dernier souffle de son talent. La main droite paraît un peu négligée ; mais elle place de la gauche. Un repentir légèrement recouvert, et qui s'aperçoit facilement, prouve qu'il avait d'abord, sans réflexion, fait tenir la draperie par la main gauche; ce qui ne produisait pas un bon effet.* Après tous ces détails au sujet du portrait de Ninon, que le pinceau de l'immortel Van Dyck a laissé à la postérité (détails que nous avons crus nécessaires), il ne sera pas inutile d'indiquer rapidement quelques traits caractéristiques de cette femme étonnante, mal connue, et encore plus mal jugée : c'est sur-tout ce dernier motif qui nous détermine dans l'aperçu que nous allons tracer de sa conduite et de son caractère : en effet, nous avons pensé que la plupart des personnes qui verront le Portrait de Ninon ne seront pas fâchées, d'après nos rapprochemens succincts, d'aeoir leur jugement sur cette Ninon, vrait phénomène dans son genre, et qu'alors il en rejaillirait un degré d'intérêt plus vif, à la vue de ce Portrait. Le temps ne nous permettra de citer que les faits qui ont rapport aux dates dont notre mémoire est sûre. NINON DE LENCLOS. Belle et spirituelle, aimable et bonne, remplie de grâces sans manière, de talens sans affectation, de connaissances sans orgueil, de philosophie sans intolérance ; en amour, désintéressée jusqu'au scrupule, et refusant le plus léger présent, même celui d'une fleur, mais rapportant presque tout à elle ; en amitié, au contraire, rapportant tout aux autres** ; probe au delàde toute expression*** ; libre des chaînes dont son sexe était garroté, et les brisant toutes, mais sans cynisme ; nouvelle Vénus, mais Vénus pudique ; inconstante Laïs dans sa vie privée, Socrate en public ; et possédant mieux que personne la théorie de cette décence si nécessaire dans le monde ; l'âme enfin de toutes les sociétés, même de celle des femmes les plus rigides de la Cour ; et, pour la peindre au moral, d'un seul mot, le plus aimable et le plus honnête homme de son siècle. Telle fut Ninon. PARIS LA VIE NAITRE EN 1615. A neuf ans, on la citait déjà pour ses sailles et pour ses bons mots. A dix ans, elle méditait avec succès la Philosophie de Montaigne et le Traité de la Sagesse de Charron. A treize ans, son esprit et son jugement étaient tellement formés, par la lecture et par l'étude des auteurs les plus profonds, qu'elle étonnait dans la conversation. A quinze ans, restée orpheline de parens nobles, et riche d'attraits, de beauté, et de 10,000 livres de rente (fortune alors considérable), elle n'eut qu'à choisir parmi les partis les plus brillans ; mais, dès ce moment, elle fit serment de rester libre, et elle tint son serment. Pour captiver son coeur, l'Hymen lui présentait des liens de fer ; l'Amour, des liens de fleurs.... elle laissa faire l'Amour : et ce Dieu reconnaissant lui fit traverser le fleuve orageux de la vie, sur l'aile du Plaisir, sans la priver de la Philosophie, sa fidèle compagne. A seize ans, cette aimable philosophie était déjà si puissante chez elle, qu'étant attaquée d'une maladie mortelle, elle dit à ses amis, fondant en larmes : "Pourquoi vous attristeriez-vous de ma mort ? Un jour, un siècle, et une ombre fugitive sont à-peu-près la même chose.... je ne laisse au monde que des mourans". A soixante ans, elle était comblée d'attraits tellelement irrésistibles, qu'un de ses fils (le chevalier de Villers) en fut la victime déplorable. Elevé en secret loin de Ninon, et ignorant qu'elle était sa mère, il est présenté un jour chez elle ; la voir, l'aimer et le lui dire furent en lui un mouvement aussi prompt que la foudre ; et, au moment même où Ninon effrayée se voit forcée de lui apprendre qu'elle est sa mère, il se tue et meurt d'amour à ses pieds. A quatre-vingts ans, belle de presque toute la fraîcheur de ses charmes****, elle couronne les feux de l'abbé Gédoyn, célèbre académicien, âgé de vingt-huit ans, et brûlant d'amour pour elle, depuis plusieurs mois. A quatre-vingt-un ans, elle rompt avec son petit écolier ; c'est ainsi qu'elle appelaît Gédoyn, alors épris d'elle plus que jamais ; et c'est la manière dont elle termine, avec un abbé académicien, la carrière amoureuse qu'elle avait commencée avec un cardinal-ministre*****. A quatre-vingt-onze ans, terme fatal, elle descend au tombeau, laissant encore sur ses traces les grâces et la beauté ; et, deux heures avant de quitter la vie, elle lui fait ses adieux dans ce quatrain dicté par son aimable philosophie : Qu'un vain espoir ne vienne pas s'offrir, Qui puisse ébranler mon courage : Je suis en âge de mourir ; Que ferais-je ici davantage ? PARIS LA IE MOURIR EN 1706. Ainsi, ce Nestor du beau sexe, dont près d'un siècle déroulé sur sa tête avait à-peine flétri les charmes, toucha du doigt, pour ainsi dire, Henri IV et Louis XV. Elle avait reçu des conseils de Malherbes, le plus grand de nos anciens poëtes français, qui vécut sous quatre rois avant d'être le poëte de Henri IV ; et elle en donna à Voltaire, qui, de nos jours, est mort plein de gloire sous le règne de Louis XVI, en emportant dans le tombeau le secret qu'il avait surpris aux admirables poëtes du siècle de Louis XIV. Ninon eut donc l'unique privilége de connaître, parmi nos plus habiles poëtes français, le plus ancien et le dernier : et l'espace qui sépare la naissance de l'un de la mort de l'autre, est de deux cent vingt-trois ans. *footnote : En comparante ce Portrait avec la copie peinte sur émail par Petitot, et que l'on voit au Musée, les accessoires offrent deux légers changemens. Dans le Portrait, les cheveux non frisés tombent naturellement, et la draperie est blanche ; dans l'émail, les cheveux plus ondulés se terminent en boucles, et la draperie quoiqu'entièrement semblable pour la forme et pour les plis, diffère par la couleur qui est bleue. Ces petites différences proviennent de Bordier, peintre des cheveux et des draperies, dans les émaux de Petitot, son beau-frère ; il trouvait les cheveux plats trop difficiles à bien faire dans un aussi petit espace ; il n'osait pas sur-tout vaincre la difficulté d'une draperie blanche, sur émail. Morin, graveur célèbre, a gravé notre portrait de Ninon tel qu'il est, et même avec la plus scrupuleuse exactitude ; il l'a seulement entouré d'un cadre en forme de losange, ainsi qu'il avait l'habitude d'en mettre à tous ceux qu'il gravait. Cependant, comme il n'y avait pas mis le nom du personnage (ou parce qu'il l'ignorait, ou parce qu'il ne voulait graver qu'une jolie femme, d'après Van Dyck, son peintre favori), d'autres graveurs ont retouché sa planche usée, et même l'ont copiée, pour y mettre les noms de deux femmes, célèbres alors, l'une allemande et l'autre anglaise. **footnote : La bonne Ninon avait toujours en réserve une année de ses revenus, pour venir au secours de ses amis. Utilement bienfaisante, elle devina le jeune Voltaire, que ses parens destinaient au barreau, et lui légua, par son testament, une somme suffisante pour l'acquisition des ouvrages nécessaires à son instruction et au développement de son génie naissant. Il est done probable que, sans la bonne et spirituelle Ninon, nous n'aurions pas eu Voltaire, et que le premier homme de lettrés n'eût été qu'un homme de robe. ***footnote : Tout le monde connaît l'anecdote relative au dépôt qui lui avait été confié ; et ce ne seraît pa sérieusement qu'on lui opposerait le plaisant billet à La Châtre. ****footnote : Nous connaissons un portrait peint d'après elle, à l'âge de 88 ans, et ce portrait ne dément pas la beauté que les écrivains du temps accordaient à Ninon âgée de 80 ans. *****footnote : Richelieu.]] réalisée par Van Dyck (Antoine), vendue par Didot. [21]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Port de Mer, avec Vaisseaux et Fabriques. Joli Tableau de ce maître. réalisée par Van der Kabel, vendue par Didot. [22]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jeux de Nymphes. Jeunes Gens et Enfans offrant des fleurs et du vin à la Déesse de la santé. dans le fond, une autre Statue reçoit aussi des hommages. Différens accessoires enrichissent les devants. Tableau aussi agréable que le précédent, auquel il peut servir de pendant. (Van der Kabel (Adrien))|Jeux de Nymphes. Jeunes Gens et Enfans offrant des fleurs et du vin à la Déesse de la santé. dans le fond, une autre Statue reçoit aussi des hommages. Différens accessoires enrichissent les devants. Tableau aussi agréable que le précédent, auquel il peut servir de pendant.]] réalisée par Van der Kabel (Adrien), vendue par Didot au prix de 44 fl. [23]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nymphes, Enfans et vieux Berger. Une jeune Femme présente un Melon à la Statue d'un Dieu ; un Faune offre du Vin à une jeune Fille. On voit dans le fond la Statue du Dieu des jardins que des Nymphes ornent de guirlandes. On y remarque encore des Vases et des Fruits de toute espce. Van der Kabbel, qui a traité tous les genres avec un égal succès, et qu'on pourrait nommer le Protée de la peinture, s'est signalé dans ce joli petit Tableau, qui, à la composition du Poussin, réunit la couleur et l'exécution de Francisque. (Van Der Kabel (Adrien))|Nymphes, Enfans et vieux Berger. Une jeune Femme présente un Melon à la Statue d'un Dieu ; un Faune offre du Vin à une jeune Fille. On voit dans le fond la Statue du Dieu des jardins que des Nymphes ornent de guirlandes. On y remarque encore des Vases et des Fruits de toute espce. Van der Kabbel, qui a traité tous les genres avec un égal succès, et qu'on pourrait nommer le Protée de la peinture, s'est signalé dans ce joli petit Tableau, qui, à la composition du Poussin, réunit la couleur et l'exécution de Francisque.]] réalisée par Van Der Kabel (Adrien), vendue par Didot au prix de 44 fl. [24]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Petit Paysage d'un ton mystérieux, orné de Figures et d'Animaux. réalisée par Van Der Does (Jacob), vendue par Didot. [25]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme vu jusqu'aux genoux ; il a une main sur la poitrine, et de l'autre il tient ses gants. Ce célèbre élève de Rembrandt, dont les ouvrages ont souvent passé pour être de ce dernier, s'est représenté dans ce Portrait ; et il paraît s'être attaché à y mettre toute la vérité dont son talent était susceptible. (Van Den Eeckhout (Gerbrant))|Portrait d'Homme vu jusqu'aux genoux ; il a une main sur la poitrine, et de l'autre il tient ses gants. Ce célèbre élève de Rembrandt, dont les ouvrages ont souvent passé pour être de ce dernier, s'est représenté dans ce Portrait ; et il paraît s'être attaché à y mettre toute la vérité dont son talent était susceptible.]] réalisée par Van Den Eeckhout (Gerbrant), vendue par Didot au prix de 125.5 fl. [26]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Chien, vu jusqu'au poitrail, à l'air de garder une Hure de Sanglier et autres accessoires. Tableau d'une grande vérité. réalisée par Van Boel (Pierre), vendue par Didot. [27]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marché aux Chevaux de Naples. On y compte quarante Chevaux et vingt-deux Figures sur différens plans. A gauche du Tableau s'élèvent de grandes Fabriques et des Ruines. La droite représente un fond de Paysage. De ce côté, et sur le devant du Tableau, trois Hommes vigoureux se cramponnent après une corde attachée au cou d'un jeune Cheval indompté. Un des Spectateurs est renversé dans la poussière. Du même côté, et sur un plan plus reculé, on apperçoit un Amateur de Chevaux auquel le Marchand montre le Cheval indompté. Sur le premier plan, du côté opposé, sont en repos, couchés et debout, plusieurs Chevaux de toutes qualités. Le ton argéntin qui régne dans cette riche Composition, annonce que Van Bloëmen s'est attaché à la manière moëlleuse de Karel Dujardin. (Van Bloemen (Pierre))|Marché aux Chevaux de Naples. On y compte quarante Chevaux et vingt-deux Figures sur différens plans. A gauche du Tableau s'élèvent de grandes Fabriques et des Ruines. La droite représente un fond de Paysage. De ce côté, et sur le devant du Tableau, trois Hommes vigoureux se cramponnent après une corde attachée au cou d'un jeune Cheval indompté. Un des Spectateurs est renversé dans la poussière. Du même côté, et sur un plan plus reculé, on apperçoit un Amateur de Chevaux auquel le Marchand montre le Cheval indompté. Sur le premier plan, du côté opposé, sont en repos, couchés et debout, plusieurs Chevaux de toutes qualités. Le ton argéntin qui régne dans cette riche Composition, annonce que Van Bloëmen s'est attaché à la manière moëlleuse de Karel Dujardin.]] réalisée par Van Bloemen (Pierre), vendue par Didot, achetée par Bruno au prix de 153 fl. [28]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Différens Animaux dans un Paysage, parmi lesquels sont une Vache, des Moutons, et un Cheval brun, qui est attaché à l'auge. Ce Tableau est de même qualité que les deux précédens. réalisée par Van Bloemen (Pierre), vendue par Didot au prix de 18.5 fl. [29]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Autre Paysage pouvant servir de pendant au précédent, et représentant à-peu-près le même sujet. On distingue un Cheval blanc, broutant l'herbe. réalisée par Van Bloemen (Pierre), vendue par Didot au prix de 77 fl. [30]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage avec Figures et Animaux. On remarque un Cheval blac, vu de profil, mangeant dans les paniers d'un autre Cheval vu par le dos. Joli échantillon de ce maître. réalisée par Van Bloemen (Pierre), vendue par Didot au prix de 77 fl. [31]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait authentique de l'Arioste, mort en 1533, et célèbre sur-tout par son immortel Roland le Furieux. Il est heureux sans doute que le plus grand coloriste des Peintres italiens nous ait transmis la ressemblance du plus grand coloriste des Poëtes du même pays, de cet Arioste qu'on a surnommé le Divin, et qui, s'il n'est pas le plus sage, est au-moins le plus riche héritier d'Homère. Ce Portrait est gravé anciennement. (Titien)|Portrait authentique de l'Arioste, mort en 1533, et célèbre sur-tout par son immortel Roland le Furieux. Il est heureux sans doute que le plus grand coloriste des Peintres italiens nous ait transmis la ressemblance du plus grand coloriste des Poëtes du même pays, de cet Arioste qu'on a surnommé le Divin, et qui, s'il n'est pas le plus sage, est au-moins le plus riche héritier d'Homère. Ce Portrait est gravé anciennement.]] réalisée par Titien, vendue par Didot. [32]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui a toujours passé pour être celui de Charles-Quint. Il est vu à mi-corps et de grandeur naturelle, vêtu d'une robe de soie noir, fourrée, et assis dans un fauteuil. Sa tête, qui se dépose surun rideau vert, est coiffée d'une toque noire. Une chaîne d'or, destinée à porter sa décoration, est suspendue à son cou ; mais le bout de cette chaîne, et la décoration qui y tient, se perdent sous sa robe. Une de ses mains est posée sur son genoux, et l'autre tient des gants. Ce Portrait porte la date du 13 novembre 1540. A côté, et au-dessous de cette date, sont quatre Emblêmes, parmi lesquels on distingue une tête d'oiseau. Quoique ce Portrait passe pour être un des bons ouvrages du Titien, il est encore moins recommandable sous ce rapport que sous celui du grand homme qu'il représente. Charles-Quint, empereur, roi d'Espagne, et l'un des plus grands princes que la maison d'Autriche ait produits, était petit-fils de l'empereur Maximilien I.er, et fils aîné de Philippe I.er, archiduc d'Autriche, et de Jeanne, reine de Castille. Il naquit à Gand, le 24 février 1500. Spirituel, entreprenant, grand politique, plein d'un noble courage, et le plus fameux capitaine de son temps, il parvint à faire prisonnier, à la bataille de Pavie, le vaillant François I.er, qu'il fit conduire en Espagne. Maître d'une partie de l'Europe, il la rendit heureuse par une administration ferme et sage, pendant tout son règne. Mais, fatigé d'être en butte à une foule d'intrigans et d'hommes turbulens de différens pays (qui lui imputaient un désir d'envahissement, une soif de despotisme et une ambition effrénée), de sang-froid, et avec réflexion, il dépose ses couronnes ; celle d'Espagne, en 1555, sur la tête de son fils Philippe II ; et celle d'empire, en 1556, en faveur de son frère Ferdinand. Cette abdication ne pouvant être acceptée des princes allemands qu'en 1558, il patiente jusqu'à ce moment pour donner la preuve la plus complète à l'univers que, depuis trente-huit ans, il gouvernait les peuples par la seule ambition personnelle. Ce moment arrive, et, de la première place du monde, il descend à la dernière ; de ses trônes resplendissans il descend dans un couvent obscur de l'Estramadure, de la règle la plus austère, celui de Saint-Just. Il y mourut moine, la même année, emportant avec lui le regret d'avoir fait des ingrats, quoiqu'il eût sacrifié sans relâche, pendant trente-huit ans, et ses jours et ses nuits au bonheur des peuples. (Titien (Tiziano Vecelli, dit le))|Portrait qui a toujours passé pour être celui de Charles-Quint. Il est vu à mi-corps et de grandeur naturelle, vêtu d'une robe de soie noir, fourrée, et assis dans un fauteuil. Sa tête, qui se dépose surun rideau vert, est coiffée d'une toque noire. Une chaîne d'or, destinée à porter sa décoration, est suspendue à son cou ; mais le bout de cette chaîne, et la décoration qui y tient, se perdent sous sa robe. Une de ses mains est posée sur son genoux, et l'autre tient des gants. Ce Portrait porte la date du 13 novembre 1540. A côté, et au-dessous de cette date, sont quatre Emblêmes, parmi lesquels on distingue une tête d'oiseau. Quoique ce Portrait passe pour être un des bons ouvrages du Titien, il est encore moins recommandable sous ce rapport que sous celui du grand homme qu'il représente. Charles-Quint, empereur, roi d'Espagne, et l'un des plus grands princes que la maison d'Autriche ait produits, était petit-fils de l'empereur Maximilien I.er, et fils aîné de Philippe I.er, archiduc d'Autriche, et de Jeanne, reine de Castille. Il naquit à Gand, le 24 février 1500. Spirituel, entreprenant, grand politique, plein d'un noble courage, et le plus fameux capitaine de son temps, il parvint à faire prisonnier, à la bataille de Pavie, le vaillant François I.er, qu'il fit conduire en Espagne. Maître d'une partie de l'Europe, il la rendit heureuse par une administration ferme et sage, pendant tout son règne. Mais, fatigé d'être en butte à une foule d'intrigans et d'hommes turbulens de différens pays (qui lui imputaient un désir d'envahissement, une soif de despotisme et une ambition effrénée), de sang-froid, et avec réflexion, il dépose ses couronnes ; celle d'Espagne, en 1555, sur la tête de son fils Philippe II ; et celle d'empire, en 1556, en faveur de son frère Ferdinand. Cette abdication ne pouvant être acceptée des princes allemands qu'en 1558, il patiente jusqu'à ce moment pour donner la preuve la plus complète à l'univers que, depuis trente-huit ans, il gouvernait les peuples par la seule ambition personnelle. Ce moment arrive, et, de la première place du monde, il descend à la dernière ; de ses trônes resplendissans il descend dans un couvent obscur de l'Estramadure, de la règle la plus austère, celui de Saint-Just. Il y mourut moine, la même année, emportant avec lui le regret d'avoir fait des ingrats, quoiqu'il eût sacrifié sans relâche, pendant trente-huit ans, et ses jours et ses nuits au bonheur des peuples.]] réalisée par Titien (Tiziano Vecelli, dit le), vendue par Didot. [33]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vierge dans une gloire de Chérubins, est vue jusqu'aux genoux, et tient dans ses bras l'Enfant Jésus. Ce Tableau, peint avec hardesse et d'une couleur très-forte, vient de la belle vente de M. Le Brun. réalisée par Tintoret (Jacques Robusti, dit le), vendue par Didot au prix de 110 fl. [34]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Autre Sujet d'Histoire, représentant le Mariage d'un Guerrier avec une jeune Fille, dont la gorge est totalment découverte. Ce Tableau peut servir de pendant au précédent, et est peint dans la même manière. réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot. [35]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'Histoire, représentant un Homme étendu sur son lit mort, en pleine campagne. Une Grille de fer, dans toute la largeur du Tableau, le sépare du premier plan ; une jeune Femme, la gorge entièrement nue, entr'ouvre, avec mystère, une porte de cette grille, pour s'approcher de ce personnage ; une autre Femme est auprès d'elle. Ce Tableau est peint avec la plus grande fermeté et d'une très-bonne couleur, et cette Composition, dans laquelle Téniers est sorti de son genre ordinaire, fait voir la flexibilité de son talent. Ce Tableau peut servir de pendant au précédent, et est peint dans la même manière. (Téniers fils (David))|Sujet d'Histoire, représentant un Homme étendu sur son lit mort, en pleine campagne. Une Grille de fer, dans toute la largeur du Tableau, le sépare du premier plan ; une jeune Femme, la gorge entièrement nue, entr'ouvre, avec mystère, une porte de cette grille, pour s'approcher de ce personnage ; une autre Femme est auprès d'elle. Ce Tableau est peint avec la plus grande fermeté et d'une très-bonne couleur, et cette Composition, dans laquelle Téniers est sorti de son genre ordinaire, fait voir la flexibilité de son talent. Ce Tableau peut servir de pendant au précédent, et est peint dans la même manière.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot. [36]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage principalement composé de Rochers, avec Figures sur les premiers plans. Ce Tableau, spirituellement peint, est d'une couleur très-agréable. réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot, achetée par Hazard au prix de 78.5 fl. [37]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Espion condamné. Paysage orné d'un assez grand nombre de Figures, parmi lesquelles il s'en trouve six de capitales. On distigue, entr'autres, un Espion qui va être fusillé, et aiquel un Officier lit sa sentence de mort. L'effroi est peint sur la figure du malheureux. Trois soldats le tiennent, et sont prêts à le mettre à mort. Un Factionnaire, près du canon qu'il garde, a son fusil armé et la mêche allumée. Sur un plan reculé, on apercoit des Fortifications et des Militaires. Une Cuirasse et d'autres accessoires sont sur les premiers plans. Ce Tableau, très-capital, est du bon temps de Téniers : c'est dommage qu'il ait un peu souffert. (Téniers fils (David))|L'Espion condamné. Paysage orné d'un assez grand nombre de Figures, parmi lesquelles il s'en trouve six de capitales. On distigue, entr'autres, un Espion qui va être fusillé, et aiquel un Officier lit sa sentence de mort. L'effroi est peint sur la figure du malheureux. Trois soldats le tiennent, et sont prêts à le mettre à mort. Un Factionnaire, près du canon qu'il garde, a son fusil armé et la mêche allumée. Sur un plan reculé, on apercoit des Fortifications et des Militaires. Une Cuirasse et d'autres accessoires sont sur les premiers plans. Ce Tableau, très-capital, est du bon temps de Téniers : c'est dommage qu'il ait un peu souffert.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot. [38]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Recureur de Puits. Un Homme ayant avec lui tous les instrumens de cet état, paraît surle premier plan d'un Paysage, où l'onvoit encore une Fabrique dans le fond, et deux petites Figures. Ce Tableau,pendant du précédent, est aussi joli. (Téniers fils (David))|Le Recureur de Puits. Un Homme ayant avec lui tous les instrumens de cet état, paraît surle premier plan d'un Paysage, où l'onvoit encore une Fabrique dans le fond, et deux petites Figures. Ce Tableau,pendant du précédent, est aussi joli.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot au prix de 55 fl. [39]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Marchand de Poissons. Dans un petit Paysage, et sur le premier plan, un Paysan paraît vouloir vendre le poisson qu'il tient ; la Mer se découvre à l'horizon, et, sur ses bords, trois Pêcheurs sont occupés à jeter leurs filets. Téniers n'a jamais fait, sans doute, rien de moins considérable ; mais c'est du Téniers, et c'est toujours joli. Ce Tableau, pendant du précédent, est aussi joli. (Téniers fils (David))|Le Marchand de Poissons. Dans un petit Paysage, et sur le premier plan, un Paysan paraît vouloir vendre le poisson qu'il tient ; la Mer se découvre à l'horizon, et, sur ses bords, trois Pêcheurs sont occupés à jeter leurs filets. Téniers n'a jamais fait, sans doute, rien de moins considérable ; mais c'est du Téniers, et c'est toujours joli. Ce Tableau, pendant du précédent, est aussi joli.]] réalisée par Téniers fils (David), vendue par Didot au prix de 55 fl. [40]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, Architecture et Figures. Alexandre, accompagné de Guerriers, vient rendre hommage au tombeau d'Achille, et le décorer de fleurs. Contemporain et ami du Poussin, Stella est principalement recommandable, dans ses petits Tableaux, à cause de sa touche fine et spirituelle. Celui-ci nous paraît être un de ses meilleurs. (Stella (Jacques))|Paysage, Architecture et Figures. Alexandre, accompagné de Guerriers, vient rendre hommage au tombeau d'Achille, et le décorer de fleurs. Contemporain et ami du Poussin, Stella est principalement recommandable, dans ses petits Tableaux, à cause de sa touche fine et spirituelle. Celui-ci nous paraît être un de ses meilleurs.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Didot au prix de 51 fl. [41]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30. (Steen (Jean))|Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot au prix de 121 fl. [42]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Effet de nuit. Une Femme âgée cherche à entraîner un Valet d'écurie, qui tient un lanterne à la main ; il regarde cette Femme, et, saisi d'effroi, il veut s'enfuir. La scène se passe sur une place publique. Un rideau sur le devant du Tableau en cache une partie. Ce Steen est d'un aussi bel effet et aussi mystérieux que le Rembrandt du Musée, représentant de nuit, une Sainte Famille, vue derrière une rideau. Quelques amateurs, même, croyent notre Tableau de Rembrandt. (Steen (Jean))|Effet de nuit. Une Femme âgée cherche à entraîner un Valet d'écurie, qui tient un lanterne à la main ; il regarde cette Femme, et, saisi d'effroi, il veut s'enfuir. La scène se passe sur une place publique. Un rideau sur le devant du Tableau en cache une partie. Ce Steen est d'un aussi bel effet et aussi mystérieux que le Rembrandt du Musée, représentant de nuit, une Sainte Famille, vue derrière une rideau. Quelques amateurs, même, croyent notre Tableau de Rembrandt.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot. [43]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de Fumeurs et Buveurs. Une jeune Femme en désordre et à moitié ivre, se dispose à vider une écuelle. Elle écoute, en même-temps, un Paysan joyeux, à cheval sur un banc, le coude appuyé sur un tonneau et la pipe à la bouche. Derrière eux, un jeune Joueur de violon endort à ses accens le vieux mari. Plus loin, une Domestique apporte un bocal ; et, dans le fond, est une Image représentant saint François en extase. Composition très-gaie, d'une bonne couleur, et peinte avec la plus grande franchise. (Steen (Jean))|Intérieur de Fumeurs et Buveurs. Une jeune Femme en désordre et à moitié ivre, se dispose à vider une écuelle. Elle écoute, en même-temps, un Paysan joyeux, à cheval sur un banc, le coude appuyé sur un tonneau et la pipe à la bouche. Derrière eux, un jeune Joueur de violon endort à ses accens le vieux mari. Plus loin, une Domestique apporte un bocal ; et, dans le fond, est une Image représentant saint François en extase. Composition très-gaie, d'une bonne couleur, et peinte avec la plus grande franchise.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot. [44]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chasse au Sanglier. Le Sanglier furieux est sur le point d'être arrêté, dans sa course rapide, par une meute de Chiens. Il en a déjà mis deux hors de combat. Plusieurs de ces Chiens sont habillés, pour les protéger contre l'arme terrible de leur ennemi. Animaux, Paysage, tout dans ce Tableau fait illusion. C'est un des plus beaux de ce maître ; le Sanglier a l'air de s'élancer hors de la toile ; il fait frémir ! (Sneyders (François))|Chasse au Sanglier. Le Sanglier furieux est sur le point d'être arrêté, dans sa course rapide, par une meute de Chiens. Il en a déjà mis deux hors de combat. Plusieurs de ces Chiens sont habillés, pour les protéger contre l'arme terrible de leur ennemi. Animaux, Paysage, tout dans ce Tableau fait illusion. C'est un des plus beaux de ce maître ; le Sanglier a l'air de s'élancer hors de la toile ; il fait frémir !]] réalisée par Sneyders (François), vendue par Didot. [45]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve nus et assis sur un tertre. Eve présente la pomme à Adam. Au milieu d'eux est un Arbre autourduquel le Serpent est enlacé. Ce Tableau, peint sur bois, formait un bouclier. Cette sorte d'arme, recouverte d'un sujet peint, était en usage du temps de Léonard de Vinci etde Sébastien. Cette Composition gracieuse, et généralement bien dessinée, est recommandable sous le rapport de la naïveté. (Sébasten del Piombo)|Adam et Eve nus et assis sur un tertre. Eve présente la pomme à Adam. Au milieu d'eux est un Arbre autourduquel le Serpent est enlacé. Ce Tableau, peint sur bois, formait un bouclier. Cette sorte d'arme, recouverte d'un sujet peint, était en usage du temps de Léonard de Vinci etde Sébastien. Cette Composition gracieuse, et généralement bien dessinée, est recommandable sous le rapport de la naïveté.]] réalisée par Sébasten del Piombo, vendue par Didot. [46]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Famille représentant la Vierge, saint Joseph, l'Enfant Jésus et le petit saint Jean. Ce peintre, dont les Tableaux sont rares, est un des plus heureux imitateurs du Corrège. Il est surtout recommandable dans ses Tableaux de petite dimension. Celui-ci nous paraît être de son meilleur temps. (Schidone (Bartholomé))|Sainte Famille représentant la Vierge, saint Joseph, l'Enfant Jésus et le petit saint Jean. Ce peintre, dont les Tableaux sont rares, est un des plus heureux imitateurs du Corrège. Il est surtout recommandable dans ses Tableaux de petite dimension. Celui-ci nous paraît être de son meilleur temps.]] réalisée par Schidone (Bartholomé), vendue par Didot. [47]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Adoration des Mages. Une Gloire d'Anges couvre une partie du Ciel. Un fond de Montagnes termine le Paysage. Tableau d'une belle exécution et d'une couleur brillante. réalisée par Scarsellino (Hyppolite), vendue par Didot, achetée par Schoel au prix de 62 fl. [48]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage capital. Ce Tableau représente principalement une Forêt de vieux chênes, de chaque côté de laquelle on découvre dans les fonds plusieurs Montagnes, dont les unes sont couvertes de bois. Il est, de plus, enrichi de Broussailles, de Chutes d'eau et de Figures. Parmi ces Figures, on en remarque plusieurs petites de la main de Ruysdaal ; elles représentent un Berger suivi d'un Chien, et conduisant des Vaches et un Troupeau de Moutons. Il est peu de Tableaux de Ruysdaal aussi capitaux, d'une aussi belle couleur, et aussi parfaits ; on le dit gravé à l'eau-forte, par Ruysdaal lui-même. (Ruysdaal (Jacques))|Paysage capital. Ce Tableau représente principalement une Forêt de vieux chênes, de chaque côté de laquelle on découvre dans les fonds plusieurs Montagnes, dont les unes sont couvertes de bois. Il est, de plus, enrichi de Broussailles, de Chutes d'eau et de Figures. Parmi ces Figures, on en remarque plusieurs petites de la main de Ruysdaal ; elles représentent un Berger suivi d'un Chien, et conduisant des Vaches et un Troupeau de Moutons. Il est peu de Tableaux de Ruysdaal aussi capitaux, d'une aussi belle couleur, et aussi parfaits ; on le dit gravé à l'eau-forte, par Ruysdaal lui-même.]] réalisée par Ruysdaal (Jacques), vendue par Didot. [49]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un Paysage agréable, trois Nymphes nues, vues de trois différens côtés, soutiennent une corbeille de fleurs. Ce charmant Tableau vient du cabinet d'un amateur célèbre qui l'avait acheté un grand prix, dans une vente publique chez l'étranger. (Rubens (Pierre-Paul))|Dans un Paysage agréable, trois Nymphes nues, vues de trois différens côtés, soutiennent une corbeille de fleurs. Ce charmant Tableau vient du cabinet d'un amateur célèbre qui l'avait acheté un grand prix, dans une vente publique chez l'étranger.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot. [50]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un effet magique, où les élémens paraissent confondus, et représentent le déluge. Parmi les figures, à-peine indiquées, on en distingue qui sont renversées par la foudre, et d'autres qui chechent à se sauver sur des rochers et sur des arbres. Rubens seul, et Rubens bien inspiré, était capable d'exécuter ce chef-d'oeuvre. Chacune de ses touches y porte l'emprente de la fougue de son génie. Plus terminé, il aurait été froid et manqué; et il fallait un de ces momens d'inspiration que les grands hommes rencontrent, mais qu'ils chercheraient vainement. Une gravure, d'après Rubens, prouve que cette Composition énergique est sa première pensée. Nonseulement nos habiles Peintres ont été ravis à la vue de cet oeure de génie ; mais Grétry lui-même en était enthousiasmé, et l'héritier de sa lyre partage le même enthousiasme. (Rubens (Pierre-Paul))|Paysage d'un effet magique, où les élémens paraissent confondus, et représentent le déluge. Parmi les figures, à-peine indiquées, on en distingue qui sont renversées par la foudre, et d'autres qui chechent à se sauver sur des rochers et sur des arbres. Rubens seul, et Rubens bien inspiré, était capable d'exécuter ce chef-d'oeuvre. Chacune de ses touches y porte l'emprente de la fougue de son génie. Plus terminé, il aurait été froid et manqué; et il fallait un de ces momens d'inspiration que les grands hommes rencontrent, mais qu'ils chercheraient vainement. Une gravure, d'après Rubens, prouve que cette Composition énergique est sa première pensée. Nonseulement nos habiles Peintres ont été ravis à la vue de cet oeure de génie ; mais Grétry lui-même en était enthousiasmé, et l'héritier de sa lyre partage le même enthousiasme.]] réalisée par Rubens (Pierre-Paul), vendue par Didot. [51]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Hercule terrassant l'Envie. Sur le sommet d'une montagne très-élevée, Hercule tient sous ses pieds l'Envie abattue. Il va l'écraser d'un coup de massue, malgré la douleur que lui cause la morsure d'un des serpens de l'Envie. Un Génie s'apprête à le couronner. Cet Emblême du courage triomphant est une des preuves du génie fécond de Rubens. Il l'a exécuté dans toute la force de l'âge, inspiré par le fougueux Caravage, et il affectionnait tellement ce Tableau, qu'il l'a gravé lui-même. (Rubens, en Italie (Pierre-Paul))|Hercule terrassant l'Envie. Sur le sommet d'une montagne très-élevée, Hercule tient sous ses pieds l'Envie abattue. Il va l'écraser d'un coup de massue, malgré la douleur que lui cause la morsure d'un des serpens de l'Envie. Un Génie s'apprête à le couronner. Cet Emblême du courage triomphant est une des preuves du génie fécond de Rubens. Il l'a exécuté dans toute la force de l'âge, inspiré par le fougueux Caravage, et il affectionnait tellement ce Tableau, qu'il l'a gravé lui-même.]] réalisée par Rubens, en Italie (Pierre-Paul), vendue par Didot. [52]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage avec Figures. Bacchus est endormi sur des tonneaux ; un Faune dort non loin de lD`a ; un Satyre apporte des provisions. Le Paysage est de Breughel ; c'est un des plus jolis Tableaux de ces deux maîtres. réalisée par Rottenhamer (Jean), vendue par Didot, achetée par Hazard au prix de 26 fl. [53]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, à l'entrée de sa grotte, tient une croix ; devant lui est un livre. De l'autre main, il saisit un caillou pour se meurtrir la poitrine. A ses pieds est un Lion. Ce Tableau, d'une parfaite conservation et de l'exécution la plus soignée, vient d'une collection célébre, et a été gravé par P. Teste. (Rosa (Salvator))|Saint Jérôme, à l'entrée de sa grotte, tient une croix ; devant lui est un livre. De l'autre main, il saisit un caillou pour se meurtrir la poitrine. A ses pieds est un Lion. Ce Tableau, d'une parfaite conservation et de l'exécution la plus soignée, vient d'une collection célébre, et a été gravé par P. Teste.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Didot. [54]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dans lequel un Pêcheur paraît effrayé d'un Serpent. Ce genre de Composition est celui qui convenait le plus à Salvator. L'aspect de ces lieux sauvages n'est pas dénué de charmes, sous le pinceau de ce très-habile maître. réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Didot. [55]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine et Paysage. Sur le premier plan, un Arbre sort d'une grosse Roche, au long de laquelle règne un Chemin, est une partie de Terrain au bord de la Mer, sur lequel sont deux Pêcheurs ; près d'eux, dans un batelet, on voit un Pêcheur et une Femme ; au milieu de la Mer s'élève un Rocher percé à jour de différens côtés ; et le fond est terminé par des Montagnes. Un Ciel argentin termine cette Composition agréable et d'un grand effet. Rarement on rencontre des Tableaux de ce maître, et plus rarement encore d'une aussi belle qualité ; il s'est plus, contre son ordinaire, à terminer celui-ci avec le plus grand soin. (Rosa (Salvator))|Marine et Paysage. Sur le premier plan, un Arbre sort d'une grosse Roche, au long de laquelle règne un Chemin, est une partie de Terrain au bord de la Mer, sur lequel sont deux Pêcheurs ; près d'eux, dans un batelet, on voit un Pêcheur et une Femme ; au milieu de la Mer s'élève un Rocher percé à jour de différens côtés ; et le fond est terminé par des Montagnes. Un Ciel argentin termine cette Composition agréable et d'un grand effet. Rarement on rencontre des Tableaux de ce maître, et plus rarement encore d'une aussi belle qualité ; il s'est plus, contre son ordinaire, à terminer celui-ci avec le plus grand soin.]] réalisée par Rosa (Salvator), vendue par Didot. [56]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Bon Portrait qui a toujours passé pour être celui de La Bruyère. Il est vu presqu'à mi-corps, la tête appuyée sur sa main, l'air pensif. De l'autre main, il tient une plume avec laquelle il s'apprête à écrire. réalisée par Rembrandt, vendue par Didot. [57]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait qui, dans un précédent cabinet, passait pour être celui de Ninon dans sa vieillesse. Elle est vêtue d'une pelisse noire, et coiffée en cheveux. Portrait beau de couleur et d'exécution. réalisée par Rembrandt, vendue par Didot. [58]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme demi-nature et à mi-corps. Sur le devant, on voit une Table couverte d'un tapis rouge. La couleur et l'exécution magique de Rembrandt se font admirer dans ce petit Portrait, comme dans ses plus grands. Quelques personnes cependant le croient de Arnould de Gueldres. (Rembrandt)|Portrait d'Homme demi-nature et à mi-corps. Sur le devant, on voit une Table couverte d'un tapis rouge. La couleur et l'exécution magique de Rembrandt se font admirer dans ce petit Portrait, comme dans ses plus grands. Quelques personnes cependant le croient de Arnould de Gueldres.]] réalisée par Rembrandt, vendue par Didot. [59]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Vierge au Palmier, ou Repos en Egypte. Cette bonne Copie nous paraît être de Sébastien Bourdon. réalisée par Bourdon, vendue par Didot. [60]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Petite Sainte Famille dans un Paysage, connue sous le nom de la Sainte Famille aux quatre figures. Cette jolie Copie rappelle agréablement le charmant Tableau de Raphaël. réalisée par Raphael, vendue par Didot au prix de 100 fl. [61]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet de Psyché, élevée dans les airs par les Amours, et rapportant à Vénus l'eau qu'elle lui avait demandée. Le dessin de ce Tableau appartient à Raphaël, et l'exécution nous paraît appartenir à l'un de ses habiles élèves. L'examen prouvera que ce Tableau n'est pas peint d'après la fresque. (Raphael)|Sujet de Psyché, élevée dans les airs par les Amours, et rapportant à Vénus l'eau qu'elle lui avait demandée. Le dessin de ce Tableau appartient à Raphaël, et l'exécution nous paraît appartenir à l'un de ses habiles élèves. L'examen prouvera que ce Tableau n'est pas peint d'après la fresque.]] réalisée par Raphael, vendue par Didot. [62]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Saint Michel précipitant l'Archange rebelle dans les enfers. Il serait difficile de trouver une plus belle traduction du saint Michel de Raphaël ; celle-ci a toujours passé pour être de Timothée del Vite. réalisée par Timothée del Vite, vendue par Didot. [63]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Persée enlevant Andromède. Jolie Etude faite avec facilité. réalisée par Primatice (François), vendue par Didot. [64]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Narcisse amoureux de lui-même. Sur le premier plan d'un Paysage solitaire, et par soirée brûlante, Narcisse, débarrassé d'un manteau rouge, qu'il a jeté à ses pieds, se mire amoureusement dans l'eau. Deux Naïades, assises auprès de lui, le regardent avec un étonnement mêlé de tristesse, et derrière lui on voit une espèce de rocher ou de masse de pierres qui paraît en ruines, et qui représente la nymphe d'Echo morte d'amour pour la Narcisse, et métamorphosée en pierre. A côté de Narcisse est son Chien, qui semble veiller sur lui. Une grande partie du fond du Tableau est occupée par d'immenses Rochers, et l'autre partie par un Bois où s'est retirée une jeune Nymphe accompagnée d'un Satyre, et vers laquelle un autre Satyre dirige ses pas. Il n'appartenait qu'au chef de l'Ecole française de rendre, d'une manière aussi intéressante, un sujet aussi simple. On voit qu'en le composant il n'a pas même négligé d'indiquer la saison et l'heure du jour qui convenaient le plus au sujet. Ce Tableau, qu'on nous a dit étre mal gravé, mériterait de l'être par notre plus habile graveur ; il lui procurerait l'occasion de produire un nouveau chef-d'oeuvre. (Poussin (Nicolas))|Narcisse amoureux de lui-même. Sur le premier plan d'un Paysage solitaire, et par soirée brûlante, Narcisse, débarrassé d'un manteau rouge, qu'il a jeté à ses pieds, se mire amoureusement dans l'eau. Deux Naïades, assises auprès de lui, le regardent avec un étonnement mêlé de tristesse, et derrière lui on voit une espèce de rocher ou de masse de pierres qui paraît en ruines, et qui représente la nymphe d'Echo morte d'amour pour la Narcisse, et métamorphosée en pierre. A côté de Narcisse est son Chien, qui semble veiller sur lui. Une grande partie du fond du Tableau est occupée par d'immenses Rochers, et l'autre partie par un Bois où s'est retirée une jeune Nymphe accompagnée d'un Satyre, et vers laquelle un autre Satyre dirige ses pas. Il n'appartenait qu'au chef de l'Ecole française de rendre, d'une manière aussi intéressante, un sujet aussi simple. On voit qu'en le composant il n'a pas même négligé d'indiquer la saison et l'heure du jour qui convenaient le plus au sujet. Ce Tableau, qu'on nous a dit étre mal gravé, mériterait de l'être par notre plus habile graveur ; il lui procurerait l'occasion de produire un nouveau chef-d'oeuvre.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par Didot. [65]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Sainte, habillée en pélerine, la tête nue, le bourdon sur l'épaule et le bâton à la main. Elle est vêtue d'une robe bleue et d'un manteau rose. Fond de Paysage avec Montagnes. Ce précieux Echantillon du maître de Raphaël, a été attribué, par plusieurs personnes, à Raphaël dans sa jeunesse. (Perugin (Pierre Vannucci, dit le))|Une Sainte, habillée en pélerine, la tête nue, le bourdon sur l'épaule et le bâton à la main. Elle est vêtue d'une robe bleue et d'un manteau rose. Fond de Paysage avec Montagnes. Ce précieux Echantillon du maître de Raphaël, a été attribué, par plusieurs personnes, à Raphaël dans sa jeunesse.]] réalisée par Perugin (Pierre Vannucci, dit le), vendue par Didot. [66]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mariage d'Alexandre et de Roxane. Les Grâces paraissent avoir présidé à cette charmante Composition de Raphaël, qui diffère, dans beaucoup de parties, du dessin du même sujet que possède le Musée.* Cependant, nous attribuons ce Tableau à l'élève dont l'exécution ressemble le plus à celle de son maître ; car, parler d'un Tableau de Raphaël dans les mains d'un particulier, c'est faire naître au-moins des doutes ; sur-tout en considérant que Raphaël faisait peindre, d'après ses croquis, et par ses habiles élèves, la plus grande partie des petits Tableaux qui portent son nom. Le notre vient de palais Lancelotti ; il a été apporté de Rome par un connaisseur distingué, et, sans être une des plus parfaites, c'est une des plus séduisantes Compositions de Raphaël, dont la Volupté semble avoir conduit le crayon. Presque nue, la tête inclinée, la gorge à moitié cachée par une de ses mains, et les yeux modestement baissés, Roxane est assise sur le bord du lit nuptial, en présence d'Alexandre, épris de ses charmes. Ce héros, vaincu et conduit par l'Amour, est précédé par les Dieux de la Gloire et de l'Hymen, qui semblent l'inviter à partager avec cette beauté timide la couronne qu'il lui présente d'un air gracieux. En même-temps, deux Amours caressans sont occupés à dépouiller la tremblante Roxane du reste de ses vêtemens. L'un, lui ôte avec malice le voile qui cachait le rougeur de son front ; l'autre, d'un air suppliant, lui enlève sa chaussure devenue inutile. Le chef des Amours vainqueurs, armé d'une flèche, est porté en triomphe, sur le bouclier du héros, par quatre Amours charmans ; deux autres Amours, aussi séduisans, soulèvent sa lance sur leurs épaules ; et sur le premier plan, dans le coin du Tableau, un Amour espiègle est affublé de la cuirasse. Cette cuirasse, énorme pour lui, ne laisse apercevoir que sa tête, ses mains et le bout de ses pieds ; il se traine sur les mains, et soulève la tête pour regarder malisieusement Roxane. Ces Figures, au nombre de quinze, sont élevées, ainsi que le lit nuptiale, sur une estrade en bois d'un ton gris-fauve. Le lit est de forme antique, et ses draperies sont d'un verd-malachite ; il occupe une partie du fond qui est d'un ton uni et sombre. L'originalité de ce Tableau (même en laissant de côté les changemens et les repentirs) paraîtra incontestable, d'après le plus simple examen.** Quant au nom du maître, nous nous en rapportons à l'impartialité et à l'examen sévère des connaisseurs les plus difficiles, pour décider si ce Tableau est de la main de Raphaël, ou peint sur un de ses croquis par son élève J.-F. Penni. Si l'avis de feu M. Palmer, qui passait pour connaisseur dans les Tableaux de l'ancienne école d'Italie, peut donner quelque poids au notre, nous dirons qu'après un très-long examen, il reconnut ce Tableau pour être de Raphaël ; mais nous ajouterons, avec franchise, qu'il le regarda comme une producton médiocre sous quelques rapports. *Footnote : Dans ce Dessin, on voit les deux pieds de l'Hymen, et l'un est sur la même ligne que celui de Mars, de manière que les deux pouces paraissent se toucher. On n'y voit qu'une épaule et qu'un bras de l'Amour, qui ôte la chaussure de Roxane. Le lit est garni de plusieurs coussins et n'a pas de rideaux. Les draperies qui pendent au bas de ce lit sont droites et sans plis. Le pied du lit est tourné différement. Roxane est à moitié couverte d'une ample draperie, dont une très-grande partie, sur laquelle elle est assise, retombe derrière ses jambes. Les deux échancrures du marche-pied ont la forme du haut d'un vase antique. L'Amour, porté sur le bouclier, a les cheveux retenus par un bandeau. L'Amour, qui ôte le voile, a le pied vu de face, et cette position laisse apercevoir les cinq doigts. L'Hymen, au-lieu de couronne, a les cheveux noués, en forme de flamme, sur le sommet de la tête. Les figures et le lit ne posent pas sur une estrade, mais à terre. Ces figures sont plus grandes que dans le Tableau, quoique le tableau soit plus grand de deux pouces que le Dessin, qui, par un changement plus cosidérable encore, présente une figure de plus, celle de l'Amour portant l'épée d'Alexandre, et voltigeant au-dessus de sa tête. Si tous ces chamgemens ne suffisaient pas, nous indiquerions des repentirs sans nombre dans notre Tableau, sur la planche duquel le croquis a été tracé d'abord au crayon. Ces repentirs, quoique peu apparens, percent sous la couleur, à côté des nouvelles formes et des nouveaux contours redessinés au pinceau, et principalement le repentir de la jambe de Roxane, dont l'Amour est occupé à ôter la chaussure : cette jambe posait d'abord sur le milieu de marche-pied. Il pourrait résulter de ces preuves matérielles, que Raphaël aurait fait, comme cela lui arriver quelquefois, où toutes les figures sont nues) ; mais s'arrêtant au dernier, crayonné, avec changemens, sur la planche de notre Tableau, et entraîné par le charme de la composition, il auraît voulu le peindre entièrement, ainsi que le prouveraient (malgré quelques incorrections dues à la rapidité de l'exécution) sa couleur, et sur-tout son faire, moins parfait dans ses petits Tableaux. **Footnote : Nous observerons, à ce sujet, que, dans la crainte qu'on ne mît dans la bordure dece Tableau une copie en place de l'original (comme cela est arrivé assez souvent en Italie ), on y imprima avec un fer chaud, à l'époque où il fut fait, un trait ayant la forme d'un vase. La moitié de ce vase est imprimée derrière la bordure ancienne, et vermoulue comme le Tableau ; et l'autre moitié qui y correspond, est imprimée derrière le Tableau . Une espèce de fleur, sur sa tige, sort du vase, et sur la surface de ce vase sont les deux lettres initiales S.P. Signifient-elles Sanzio Pinxit ? ou ce Tableau aurait-il appartenu à un Pape, et ces lettres seraient-elles celles de Saint Père, qu sont les mêmes en italien ? ou celles de ses nom et qualité, tels que Sixte Pape ? (Penni, dit Le Fattore (Jean-François))|Mariage d'Alexandre et de Roxane. Les Grâces paraissent avoir présidé à cette charmante Composition de Raphaël, qui diffère, dans beaucoup de parties, du dessin du même sujet que possède le Musée.* Cependant, nous attribuons ce Tableau à l'élève dont l'exécution ressemble le plus à celle de son maître ; car, parler d'un Tableau de Raphaël dans les mains d'un particulier, c'est faire naître au-moins des doutes ; sur-tout en considérant que Raphaël faisait peindre, d'après ses croquis, et par ses habiles élèves, la plus grande partie des petits Tableaux qui portent son nom. Le notre vient de palais Lancelotti ; il a été apporté de Rome par un connaisseur distingué, et, sans être une des plus parfaites, c'est une des plus séduisantes Compositions de Raphaël, dont la Volupté semble avoir conduit le crayon. Presque nue, la tête inclinée, la gorge à moitié cachée par une de ses mains, et les yeux modestement baissés, Roxane est assise sur le bord du lit nuptial, en présence d'Alexandre, épris de ses charmes. Ce héros, vaincu et conduit par l'Amour, est précédé par les Dieux de la Gloire et de l'Hymen, qui semblent l'inviter à partager avec cette beauté timide la couronne qu'il lui présente d'un air gracieux. En même-temps, deux Amours caressans sont occupés à dépouiller la tremblante Roxane du reste de ses vêtemens. L'un, lui ôte avec malice le voile qui cachait le rougeur de son front ; l'autre, d'un air suppliant, lui enlève sa chaussure devenue inutile. Le chef des Amours vainqueurs, armé d'une flèche, est porté en triomphe, sur le bouclier du héros, par quatre Amours charmans ; deux autres Amours, aussi séduisans, soulèvent sa lance sur leurs épaules ; et sur le premier plan, dans le coin du Tableau, un Amour espiègle est affublé de la cuirasse. Cette cuirasse, énorme pour lui, ne laisse apercevoir que sa tête, ses mains et le bout de ses pieds ; il se traine sur les mains, et soulève la tête pour regarder malisieusement Roxane. Ces Figures, au nombre de quinze, sont élevées, ainsi que le lit nuptiale, sur une estrade en bois d'un ton gris-fauve. Le lit est de forme antique, et ses draperies sont d'un verd-malachite ; il occupe une partie du fond qui est d'un ton uni et sombre. L'originalité de ce Tableau (même en laissant de côté les changemens et les repentirs) paraîtra incontestable, d'après le plus simple examen.** Quant au nom du maître, nous nous en rapportons à l'impartialité et à l'examen sévère des connaisseurs les plus difficiles, pour décider si ce Tableau est de la main de Raphaël, ou peint sur un de ses croquis par son élève J.-F. Penni. Si l'avis de feu M. Palmer, qui passait pour connaisseur dans les Tableaux de l'ancienne école d'Italie, peut donner quelque poids au notre, nous dirons qu'après un très-long examen, il reconnut ce Tableau pour être de Raphaël ; mais nous ajouterons, avec franchise, qu'il le regarda comme une producton médiocre sous quelques rapports. *Footnote : Dans ce Dessin, on voit les deux pieds de l'Hymen, et l'un est sur la même ligne que celui de Mars, de manière que les deux pouces paraissent se toucher. On n'y voit qu'une épaule et qu'un bras de l'Amour, qui ôte la chaussure de Roxane. Le lit est garni de plusieurs coussins et n'a pas de rideaux. Les draperies qui pendent au bas de ce lit sont droites et sans plis. Le pied du lit est tourné différement. Roxane est à moitié couverte d'une ample draperie, dont une très-grande partie, sur laquelle elle est assise, retombe derrière ses jambes. Les deux échancrures du marche-pied ont la forme du haut d'un vase antique. L'Amour, porté sur le bouclier, a les cheveux retenus par un bandeau. L'Amour, qui ôte le voile, a le pied vu de face, et cette position laisse apercevoir les cinq doigts. L'Hymen, au-lieu de couronne, a les cheveux noués, en forme de flamme, sur le sommet de la tête. Les figures et le lit ne posent pas sur une estrade, mais à terre. Ces figures sont plus grandes que dans le Tableau, quoique le tableau soit plus grand de deux pouces que le Dessin, qui, par un changement plus cosidérable encore, présente une figure de plus, celle de l'Amour portant l'épée d'Alexandre, et voltigeant au-dessus de sa tête. Si tous ces chamgemens ne suffisaient pas, nous indiquerions des repentirs sans nombre dans notre Tableau, sur la planche duquel le croquis a été tracé d'abord au crayon. Ces repentirs, quoique peu apparens, percent sous la couleur, à côté des nouvelles formes et des nouveaux contours redessinés au pinceau, et principalement le repentir de la jambe de Roxane, dont l'Amour est occupé à ôter la chaussure : cette jambe posait d'abord sur le milieu de marche-pied. Il pourrait résulter de ces preuves matérielles, que Raphaël aurait fait, comme cela lui arriver quelquefois, où toutes les figures sont nues) ; mais s'arrêtant au dernier, crayonné, avec changemens, sur la planche de notre Tableau, et entraîné par le charme de la composition, il auraît voulu le peindre entièrement, ainsi que le prouveraient (malgré quelques incorrections dues à la rapidité de l'exécution) sa couleur, et sur-tout son faire, moins parfait dans ses petits Tableaux. **Footnote : Nous observerons, à ce sujet, que, dans la crainte qu'on ne mît dans la bordure dece Tableau une copie en place de l'original (comme cela est arrivé assez souvent en Italie ), on y imprima avec un fer chaud, à l'époque où il fut fait, un trait ayant la forme d'un vase. La moitié de ce vase est imprimée derrière la bordure ancienne, et vermoulue comme le Tableau ; et l'autre moitié qui y correspond, est imprimée derrière le Tableau . Une espèce de fleur, sur sa tige, sort du vase, et sur la surface de ce vase sont les deux lettres initiales S.P. Signifient-elles Sanzio Pinxit ? ou ce Tableau aurait-il appartenu à un Pape, et ces lettres seraient-elles celles de Saint Père, qu sont les mêmes en italien ? ou celles de ses nom et qualité, tels que Sixte Pape ?]] réalisée par Penni, dit Le Fattore (Jean-François), vendue par Didot. [67]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assises dans un Paysage d'un site agréable, deux Femmes, jeunes et jolies, contemplent avec plaisir les tendres caresses de deux charmans Enfans. Dans les airs et au loin, on distingue une Figure de jeune Femme. Il est difficile de reconnaître si ce sujet appartient à l'histoire sacrée plutôt qu'à l'histoire profane ; car il représente aussi-bien deux des Maries, avec Jésus et saint Jean, que Castor et Pollux avec Léda accompagnée de Testilis. Quoi qu'il en soit, ce Tableau est d'un pinceau aimable, d'un coloris brillant et d'une parfaite conservation. Quelques Amateurs l'ont attribué à François Parmesan ; mais ce n'est pas notre avis. (Parmesan (Jérôme Mazzuoli, dit le))|Assises dans un Paysage d'un site agréable, deux Femmes, jeunes et jolies, contemplent avec plaisir les tendres caresses de deux charmans Enfans. Dans les airs et au loin, on distingue une Figure de jeune Femme. Il est difficile de reconnaître si ce sujet appartient à l'histoire sacrée plutôt qu'à l'histoire profane ; car il représente aussi-bien deux des Maries, avec Jésus et saint Jean, que Castor et Pollux avec Léda accompagnée de Testilis. Quoi qu'il en soit, ce Tableau est d'un pinceau aimable, d'un coloris brillant et d'une parfaite conservation. Quelques Amateurs l'ont attribué à François Parmesan ; mais ce n'est pas notre avis.]] réalisée par Parmesan (Jérôme Mazzuoli, dit le), vendue par Didot. [68]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Elisabeth, tenant son fils par la main, éclaire au flambeau la Vierge qui allaite l'Enfant Jésus. Saint Josephh est présent à cette scène, qui se passe au milieu de la nuit. Ce Tableau, de l'effet le plus piquant, est peint avec beaucoup de facilité, et sera regardé comme un des plus jolis de ce maître, dont les ouvrages sont d'une telle rareté, qu'ils sont, pour ainsi dire, introuvables. (Parmesan (François Mazzuoli, dit le))|Sainte Elisabeth, tenant son fils par la main, éclaire au flambeau la Vierge qui allaite l'Enfant Jésus. Saint Josephh est présent à cette scène, qui se passe au milieu de la nuit. Ce Tableau, de l'effet le plus piquant, est peint avec beaucoup de facilité, et sera regardé comme un des plus jolis de ce maître, dont les ouvrages sont d'une telle rareté, qu'ils sont, pour ainsi dire, introuvables.]] réalisée par Parmesan (François Mazzuoli, dit le), vendue par Didot. [69]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur, représentant une Assemblée de gens de distinction, debout et assis, causant et buvant : on distingue, entr'autres, un Cavalier qui boit à la santé d'une Dame. Sur la droite, un Domestique remplit un verre. Couleur charmante, touche spirituelle et hardie, effet vrai ; tout, dans ce Tableau, nous donne une idée avantageuse du talent de ce maître. (Palamèdes (A.))|Intérieur, représentant une Assemblée de gens de distinction, debout et assis, causant et buvant : on distingue, entr'autres, un Cavalier qui boit à la santé d'une Dame. Sur la droite, un Domestique remplit un verre. Couleur charmante, touche spirituelle et hardie, effet vrai ; tout, dans ce Tableau, nous donne une idée avantageuse du talent de ce maître.]] réalisée par Palamèdes (A.), vendue par Didot au prix de 30 fl. [70]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage par un temps nébuleux, peint d'après nature. On y remarque des Ruines, des Rochers, une Rivière et une Chûte d'eau ; quelques Figures et Animaux ajoutent à la richesse de cette Composition. Nivard est principalement estimé pour la vérité. Nous regardons ce Tableau comme l'un de ses plus vrais. (Nivard, 1789)|Paysage par un temps nébuleux, peint d'après nature. On y remarque des Ruines, des Rochers, une Rivière et une Chûte d'eau ; quelques Figures et Animaux ajoutent à la richesse de cette Composition. Nivard est principalement estimé pour la vérité. Nous regardons ce Tableau comme l'un de ses plus vrais.]] réalisée par Nivard, 1789, vendue par Didot au prix de 62 fl. [71]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Intérieur d'Eglise, avec Figures par Gonzales Coques, représentant un Enfant qui vient d'être baptisé. Deux Pages précèdent le cortege. Joli Echantillon de ces deux maîtres. réalisée par Neef (Peters), vendue par Didot au prix de 47.5 fl. [72]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître, si justement célèbre dans l'Ecole espagnole, nous semble, sous tous les rapports, digne des plus grands éloges dans ce Tableau, représentant un Repos de la Sainte Famille en voyage. La Vierge contemple avec admiration son jeune Enfant, qui parat jouir du sommeil le plus pur. Saint Joseph, en tenant sa monture par la bride, regarde avec plaisir cet Enfant ; et deux Anges semblent jouir avec avidité du même plaisir. Rien n'est plus gracieux que ces trois Enfans. Une aimable bonté se peint dans tous les traits de saint Joseph, et la tête de la Vierge respire le sublime de la candeur. Les bagages et provisions de voyage sont déposés sur le premier plan du Tableau, qui réunit encore le mérite de la couleur la plus séduisante et celui de la plus belle exécution. Feu M. Le Brun était du nombre de ceux qui ont reconnu ce Tableau pour être de Murillos. (Murillos (Bartholomé-Etienne))|Ce maître, si justement célèbre dans l'Ecole espagnole, nous semble, sous tous les rapports, digne des plus grands éloges dans ce Tableau, représentant un Repos de la Sainte Famille en voyage. La Vierge contemple avec admiration son jeune Enfant, qui parat jouir du sommeil le plus pur. Saint Joseph, en tenant sa monture par la bride, regarde avec plaisir cet Enfant ; et deux Anges semblent jouir avec avidité du même plaisir. Rien n'est plus gracieux que ces trois Enfans. Une aimable bonté se peint dans tous les traits de saint Joseph, et la tête de la Vierge respire le sublime de la candeur. Les bagages et provisions de voyage sont déposés sur le premier plan du Tableau, qui réunit encore le mérite de la couleur la plus séduisante et celui de la plus belle exécution. Feu M. Le Brun était du nombre de ceux qui ont reconnu ce Tableau pour être de Murillos.]] réalisée par Murillos (Bartholomé-Etienne), vendue par Didot. [73]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage capital de la plus grande richesse. On remarque, au milieu du tableau, une Tour en ruines ; sur la gauche, de grands Arbres ; et sur la droite, un Pont de pierres que traverse une Femme montée sur un Ane, et un Paysan conduisant un Troupeau. Sur le premier plan, on voit un Villageois suivi d'un Chien, et conduisant au bord de le rivière un Troupeau de Vaches, Chèvres et Moutons. Une grande étendue de Rivière, coupée d'Iles et d'Arbres, occupe une partie du Tableau. Les fonds sont terminés par des Montagnes que couronne un ciel léger, chargé de nuages en quelques parties. Ce Tableau, que Moucheron a signé, qu'il terminé avec le plus grand soin, et dans lequel Van de Velde a prodigué avec art les Figures et les Animaux, nous paraît ne rien laisser à désirer sous aucun rapport, et peu passer pour un chef-d'oeuvre. (Moucheron (Frédéric))|Paysage capital de la plus grande richesse. On remarque, au milieu du tableau, une Tour en ruines ; sur la gauche, de grands Arbres ; et sur la droite, un Pont de pierres que traverse une Femme montée sur un Ane, et un Paysan conduisant un Troupeau. Sur le premier plan, on voit un Villageois suivi d'un Chien, et conduisant au bord de le rivière un Troupeau de Vaches, Chèvres et Moutons. Une grande étendue de Rivière, coupée d'Iles et d'Arbres, occupe une partie du Tableau. Les fonds sont terminés par des Montagnes que couronne un ciel léger, chargé de nuages en quelques parties. Ce Tableau, que Moucheron a signé, qu'il terminé avec le plus grand soin, et dans lequel Van de Velde a prodigué avec art les Figures et les Animaux, nous paraît ne rien laisser à désirer sous aucun rapport, et peu passer pour un chef-d'oeuvre.]] réalisée par Moucheron (Frédéric), vendue par Didot. [74]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus dans le Désert, assis sous des Palmiers, est tenté par le Démon, qui lui offre des pierrespour les changer en pain. Les fonds se terminent en Montagnes, et de l'eau en cascade jaillit sur le devant. Tableau bien peint et bien colorié. (Mola (François))|Jésus dans le Désert, assis sous des Palmiers, est tenté par le Démon, qui lui offre des pierrespour les changer en pain. Les fonds se terminent en Montagnes, et de l'eau en cascade jaillit sur le devant. Tableau bien peint et bien colorié.]] réalisée par Mola (François), vendue par Didot. [75]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage bien peint et d'une grande vérité, avec Figures représentant le Christ, la Samaritaine et plusieurs Apôtres. réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot. [76]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage d'un ton sévère. De belle lignes et de belles masses d'Arbres s'y font remarquer. On voit un Lac dans le fond, et, sur le devant, une Femme qui tient un vase sur la tête. réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot. [77]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage représentant une Cascade qui tombe à travers les Rochers, et qui vient se perdre au bord d'un Chemin, sur lequel s'en retourne un Pêcheur, la ligne sur le dos. De grandes Fabriques et quelques Bouquets d'Arbres se détachent sur un ciel nuageux et représenté au moment d'un orage. Tableau d'une bonne couleur, d'un effet harmonieux et d'une belle exécution. Il peut faire pendant au Guaspre Poussin, sous le # 50. (Milé (Francisque))|Paysage représentant une Cascade qui tombe à travers les Rochers, et qui vient se perdre au bord d'un Chemin, sur lequel s'en retourne un Pêcheur, la ligne sur le dos. De grandes Fabriques et quelques Bouquets d'Arbres se détachent sur un ciel nuageux et représenté au moment d'un orage. Tableau d'une bonne couleur, d'un effet harmonieux et d'une belle exécution. Il peut faire pendant au Guaspre Poussin, sous le # 50.]] réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot au prix de 140 fl. [78]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Joli Echantillon de ce maître, représentant un Paysage, avec de grands Arbres, une Plaine et une Rivière, terminé par des Buttes sablonneuses. Sur le devant, on voit deux Nymphes. réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot. [79]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage avec Figures représentant Samuel qui apparaît à Saül. Ce tableau, de même mérite, est le pendant du précédent. Tous deux sont des Vues des environs de Paris. réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot. [80]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage d'un ton vigoureux, avec Sujet de Figures représentant le bon Samaritain. Ce Tableau, de même mérite, est le pendant du précédent. Tous deux sont des Vues des environs de Paris. réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot. [81]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'une composition élevée, représentant un beau site de la Thessalie. Dans le milieu du Tableau, et sur un chemin, Mercure, après avoir acheté la discrétionde Battus, témoin du vol qu'il avait fait des Troupeaux d'Apollon, se présente à lui pour l'éprouver, sous la figure d'un jeune Berger. Le vieux Battus, assis, lui indique le lieu où les Troupeaux ont été cachés. La gauche du Tableau offre plusieurs Arbres, à travers lesquels on découvre une Ville dans le lointain. La droite et tout le premier plan sont occupés par des grands Arbres variés, tels que Chênes, Orangers, Figuiers, etc. On remarque, dans le fond, des Rochers élevés et des Montagnes. Petit Tableau du grand Francisque Milé, décrit plus longuement par feu M. Le Brun, lors de la vente de M. Villers, où il fut vendu 6000 fr., prix auquel il avait déjà été porté en vente, 30 ans auparavant. M. Lebrun trouvait cette Composition si parfaite, qu'il l'égalait aux plus beaux Paysages de N. Poussin, et qu'il la fit graver avec d'autres chefs-d'oeuvre. (Milé (Francisque))|Paysage d'une composition élevée, représentant un beau site de la Thessalie. Dans le milieu du Tableau, et sur un chemin, Mercure, après avoir acheté la discrétionde Battus, témoin du vol qu'il avait fait des Troupeaux d'Apollon, se présente à lui pour l'éprouver, sous la figure d'un jeune Berger. Le vieux Battus, assis, lui indique le lieu où les Troupeaux ont été cachés. La gauche du Tableau offre plusieurs Arbres, à travers lesquels on découvre une Ville dans le lointain. La droite et tout le premier plan sont occupés par des grands Arbres variés, tels que Chênes, Orangers, Figuiers, etc. On remarque, dans le fond, des Rochers élevés et des Montagnes. Petit Tableau du grand Francisque Milé, décrit plus longuement par feu M. Le Brun, lors de la vente de M. Villers, où il fut vendu 6000 fr., prix auquel il avait déjà été porté en vente, 30 ans auparavant. M. Lebrun trouvait cette Composition si parfaite, qu'il l'égalait aux plus beaux Paysages de N. Poussin, et qu'il la fit graver avec d'autres chefs-d'oeuvre.]] réalisée par Milé (Francisque), vendue par Didot au prix de 143 fl. [82]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Danse villageoise. Composition de neuf figures principales dans un Paysage. Le Seigneur du village danse avec une jeune Paysanne italienne, au son de la musette d'un Villageois. D'autres Paysans les regardent, boivent et fument. Sur la gauche, une Femme puise de l'eau. Tableau d'une belle exécution et du bon temps du maître. (Miel (Jean))|Danse villageoise. Composition de neuf figures principales dans un Paysage. Le Seigneur du village danse avec une jeune Paysanne italienne, au son de la musette d'un Villageois. D'autres Paysans les regardent, boivent et fument. Sur la gauche, une Femme puise de l'eau. Tableau d'une belle exécution et du bon temps du maître.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Didot. [83]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Forgeron. Composition de cinq Figures principales, parmi lesquelles on remarque un Homme assis sur le soufflet pour le mettre en mouvement, et un jeune Garçon, debout, appuyé contre une borne. Le Forgeron est entouré de différens personnages pour lesquels il travaille. Ce Tableau, pendant du précédent, est d'une exécution aussi parfaite. (Miel (Jean))|Le Forgeron. Composition de cinq Figures principales, parmi lesquelles on remarque un Homme assis sur le soufflet pour le mettre en mouvement, et un jeune Garçon, debout, appuyé contre une borne. Le Forgeron est entouré de différens personnages pour lesquels il travaille. Ce Tableau, pendant du précédent, est d'une exécution aussi parfaite.]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Didot au prix de 166 fl. [84]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Nourrice villageoise. Assise en dehors de sa chaumière, une jeune Paysanne allaite son nouveau-né. Le mari, de retour de ses travaux rustiques, appuyé sur un de ses Boeufs de labour, s'arrête et la contemple. Un de leurs Enfans plus âgé joue avec le Chien. Dans le fond du Paysage, on distingue un Homme sur un Ane. Ce Tableau, aussi frais que s'il sortait du pinceau du maître, est un des plus parfaits de Jean Miel. Il est digne de Karel Du Jardin (Miel (Jean))|La Nourrice villageoise. Assise en dehors de sa chaumière, une jeune Paysanne allaite son nouveau-né. Le mari, de retour de ses travaux rustiques, appuyé sur un de ses Boeufs de labour, s'arrête et la contemple. Un de leurs Enfans plus âgé joue avec le Chien. Dans le fond du Paysage, on distingue un Homme sur un Ane. Ce Tableau, aussi frais que s'il sortait du pinceau du maître, est un des plus parfaits de Jean Miel. Il est digne de Karel Du Jardin]] réalisée par Miel (Jean), vendue par Didot au prix de 187 fl. [85]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme, vue à mi-corps et de grandeur naturelle, paraît occuper à se revêtir d'une pelisse de couleur grise. Metzu, connu plus particulièrement par ses petits Tableaux de chevalet, mèrite autant d'éloges dans les Tableaux de ce genre. Ils sont d'une si belle qualité, qu'on les confond souvent avec ce de Van Dyck, non-seulement pour la couleur et l'exécution, mais encore pour le dessin des têtes et des mains. Celui-ci, qui a toujours passé pour être de Van Dyck, en offre la preuve. (Metzu (Gabriel))|Une Femme, vue à mi-corps et de grandeur naturelle, paraît occuper à se revêtir d'une pelisse de couleur grise. Metzu, connu plus particulièrement par ses petits Tableaux de chevalet, mèrite autant d'éloges dans les Tableaux de ce genre. Ils sont d'une si belle qualité, qu'on les confond souvent avec ce de Van Dyck, non-seulement pour la couleur et l'exécution, mais encore pour le dessin des têtes et des mains. Celui-ci, qui a toujours passé pour être de Van Dyck, en offre la preuve.]] réalisée par Metzu (Gabriel), vendue par Didot au prix de 100.5 fl. [86]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage sur le devant duquel Jacob lutte avec l'Ange. Une Rivière traverse le Tableau, et le lointain est orné des Fabriques. A la finesse du ton et à l'harmonie qui règnent dans ce Tableau, on reconnait facilement que Mauperché était un des plus habiles élèves de Claude Lorrain. (Mauperché)|Paysage sur le devant duquel Jacob lutte avec l'Ange. Une Rivière traverse le Tableau, et le lointain est orné des Fabriques. A la finesse du ton et à l'harmonie qui règnent dans ce Tableau, on reconnait facilement que Mauperché était un des plus habiles élèves de Claude Lorrain.]] réalisée par Mauperché, vendue par Didot. [87]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille tenant, au bord d'un puits, un Vase qu'elle vient de remplir, et paraissant sourire au spectateur. Cette Etude, terminée, se trouve répétée dans le sujet de Rebecca, peint par le même maître ; mais elle est aussi gravée séparément telle qu'on la voit ici. On reconnaît, dans ce sujet gracieux, le talent de Carle Maratte. (Maratte (Carle))|Une jeune Fille tenant, au bord d'un puits, un Vase qu'elle vient de remplir, et paraissant sourire au spectateur. Cette Etude, terminée, se trouve répétée dans le sujet de Rebecca, peint par le même maître ; mais elle est aussi gravée séparément telle qu'on la voit ici. On reconnaît, dans ce sujet gracieux, le talent de Carle Maratte.]] réalisée par Maratte (Carle), vendue par Didot. [88]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ au Jardin des Oliviers ; il est agonisant. Un des Anges qui l'accompagnent, le soutient dans sa défaillance. Dans ce Tableau qui est gravé, Carle Maratte se montre, pour l'âme et l'expression, digne du Carrache et même du Corrège, et, depuis long-temps, cette production passe pour son chef-d'oeuvre. (Maratte (Carle))|Le Christ au Jardin des Oliviers ; il est agonisant. Un des Anges qui l'accompagnent, le soutient dans sa défaillance. Dans ce Tableau qui est gravé, Carle Maratte se montre, pour l'âme et l'expression, digne du Carrache et même du Corrège, et, depuis long-temps, cette production passe pour son chef-d'oeuvre.]] réalisée par Maratte (Carle), vendue par Didot, achetée par Schoel au prix de 201 fl. [89]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une jeune Fille, vue à mi-corps, tient une cage. Elle a la gorge nue et vêtue d'une robe bleue. Figure grande comme nature. Ce peintre gracieux, peu connu en France, est cité, avec les plus grands éloges, par Lanzi. réalisée par Liberi (Pierre), vendue par Didot. [90]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau capital en ce genre, dont le Sujet principal est un Marché aux Vaches. Il est encore orné de beaucoup de Figures, de Fabriques et d'u fond de Paysage. Cette Composition, très-agréable, est dans la manière de Paul Potter, Zacht Léven ayant quelquefois pris cet habile maître pour modèle. (Léven (Herman Zacht))|Tableau capital en ce genre, dont le Sujet principal est un Marché aux Vaches. Il est encore orné de beaucoup de Figures, de Fabriques et d'u fond de Paysage. Cette Composition, très-agréable, est dans la manière de Paul Potter, Zacht Léven ayant quelquefois pris cet habile maître pour modèle.]] réalisée par Léven (Herman Zacht), vendue par Didot. [91]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Baptême de Jésus-Christ. Composition de six Fugures principales, et de six autres sur différens plans. Le Sauveur, vêtu, en partie, d'une draperie bleue, à genoux, les mains jointes, la tête baissée et les pieds dans les eaux du Jourdain, reçoit le Baptême de saint Jean qui est debout, et qui lui verse, sur la tête, de l'eau avec une coquille ; de l'autre main, il tient un bâton en forme de croix ; une peau de mouton attachée sur son épaule, retombe sur ses genoux. Un Homme d'un âge mur montre l'humilité de Jésus à un autre personnage dont l'air est sombre. Sur le premier plan, une Femme, à genoux, reçoit un Enfant nu qui, en jouant, se précipite dans ses bras. Sur un autre plan, deux jeunes Gens, presque nus, se débarrassent de leurs derniers vêtemens. Dans le fond, on aperçoit une petite Barque portant quatre Figures qui viennent pour être baptisées ; le Saint-Esprit, figuré par une Colombe, plane au-dessus du Sauveur. Une Draperie posée à terre, occupe une partie du premier plan. Ce Tableau capital réunit toutes les qualités qu'on admire dans Le Sueur ; il a toujours été regardé par les connaisseurs comme un des ses meilleurs ouvrages. (Le Sueur (Eustache))|Le Baptême de Jésus-Christ. Composition de six Fugures principales, et de six autres sur différens plans. Le Sauveur, vêtu, en partie, d'une draperie bleue, à genoux, les mains jointes, la tête baissée et les pieds dans les eaux du Jourdain, reçoit le Baptême de saint Jean qui est debout, et qui lui verse, sur la tête, de l'eau avec une coquille ; de l'autre main, il tient un bâton en forme de croix ; une peau de mouton attachée sur son épaule, retombe sur ses genoux. Un Homme d'un âge mur montre l'humilité de Jésus à un autre personnage dont l'air est sombre. Sur le premier plan, une Femme, à genoux, reçoit un Enfant nu qui, en jouant, se précipite dans ses bras. Sur un autre plan, deux jeunes Gens, presque nus, se débarrassent de leurs derniers vêtemens. Dans le fond, on aperçoit une petite Barque portant quatre Figures qui viennent pour être baptisées ; le Saint-Esprit, figuré par une Colombe, plane au-dessus du Sauveur. Une Draperie posée à terre, occupe une partie du premier plan. Ce Tableau capital réunit toutes les qualités qu'on admire dans Le Sueur ; il a toujours été regardé par les connaisseurs comme un des ses meilleurs ouvrages.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Didot. [92]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jeune Sauveur du monde entre son père et sa mère qui le ramènent du temple ; il paraît encore inspiré de l'esprit divin, qui avait parlé par sa bouche aux Docteurs de la loi, qu'il venait d'étonner et de confondre. Ce Tableau, en grisaille, est du plus grand fini et de la plus belle exécution ; le dessin en est noble, élégant, et le caractère des têtes admirable. (Le Sueur (Eustache))|Le jeune Sauveur du monde entre son père et sa mère qui le ramènent du temple ; il paraît encore inspiré de l'esprit divin, qui avait parlé par sa bouche aux Docteurs de la loi, qu'il venait d'étonner et de confondre. Ce Tableau, en grisaille, est du plus grand fini et de la plus belle exécution ; le dessin en est noble, élégant, et le caractère des têtes admirable.]] réalisée par Le Sueur (Eustache), vendue par Didot au prix de 30 fl. [93]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'Homme vu de face et jusqu'aux genoux. Il est vêtu de soie noire, avec un manteau de velours de la même couleur, rabat de dentelle à jour, et manchettes semblables. Son bras droit pose sur un appui décoré de sculptures, et recouvert, en partie, d'un tapis de velours rouge, avec franges d'or. De l'autre main, il indique dans l'éloignement un château. Un rideau relevé laisse découvrir un fond de Paysage. Un seul écrivain parle de P. Léermans, et le met au-dessus des Peintres du même genre : cependant, comme ses ouvrages, très-rares, sont peu connus, on avait dû croire ne pas se tromper en voyant, dans ce Portrait, un chef-d'oeuvre de François Miéris ; et comme beaucoup d'autres Amateurs, nous serions encore du même sentiment, si la signature, quoiqu'à-peine visible, n'était pas dans un coin du Tableau. (Léermans (P.))|Portrait d'Homme vu de face et jusqu'aux genoux. Il est vêtu de soie noire, avec un manteau de velours de la même couleur, rabat de dentelle à jour, et manchettes semblables. Son bras droit pose sur un appui décoré de sculptures, et recouvert, en partie, d'un tapis de velours rouge, avec franges d'or. De l'autre main, il indique dans l'éloignement un château. Un rideau relevé laisse découvrir un fond de Paysage. Un seul écrivain parle de P. Léermans, et le met au-dessus des Peintres du même genre : cependant, comme ses ouvrages, très-rares, sont peu connus, on avait dû croire ne pas se tromper en voyant, dans ce Portrait, un chef-d'oeuvre de François Miéris ; et comme beaucoup d'autres Amateurs, nous serions encore du même sentiment, si la signature, quoiqu'à-peine visible, n'était pas dans un coin du Tableau.]] réalisée par Léermans (P.), vendue par Didot au prix de 109 fl. [94]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait peint avec vérité, et qu'on regarde comme celui de Molière dans sa jeunesse. réalisée par Le Brun (Charles), vendue par Didot. [95]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Martyre de saint Etienne. Le Saint, à genoux et les regards au ciel, est entouré de ses Bourreaux, acharnés à le lapider ; d'autres Figures, parmi lesquelles on distingue lejeune Paul, sont sur un plan plus éloigné. Des Anges, planant dans les airs, apportent au Saint la palme etla couronne du martyre. Le Sujet est représenté dans un Paysage très-riche et orné de Fabriques. Philippe Lauri, peintre trè-estimé,surtout dans ses petits Tableaux, paraît s'être surpassé dans celui-ci, qu'on attribué au Dominiquin. (Lauri (Philippe))|Le Martyre de saint Etienne. Le Saint, à genoux et les regards au ciel, est entouré de ses Bourreaux, acharnés à le lapider ; d'autres Figures, parmi lesquelles on distingue lejeune Paul, sont sur un plan plus éloigné. Des Anges, planant dans les airs, apportent au Saint la palme etla couronne du martyre. Le Sujet est représenté dans un Paysage très-riche et orné de Fabriques. Philippe Lauri, peintre trè-estimé,surtout dans ses petits Tableaux, paraît s'être surpassé dans celui-ci, qu'on attribué au Dominiquin.]] réalisée par Lauri (Philippe), vendue par Didot au prix de 165.5 fl. [96]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Ivrogne. Un vieil Invalide, vu de même à mi-corps, et fumant sa pipe, en même-temps qu'il se dispose à boire un verre de bière. Ce Tableau est aussi précieux que le précédent. réalisée par Kymli (M.) Ecole allemande moderne, vendue par Didot au prix de 117.5 fl. [97]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La bonne Femme, petit Tableau représentant une vieille Femme, vue à mi-corps, et occupée à lire la Bible. Ce Tableau est du fini le plus parfait, et son auteur pourrait être surnommé le moderne Denner. réalisée par Kymli (M.) Ecole allemande moderne, vendue par Didot au prix de 120.5 fl. [98]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Mariage de sainte Catherine de Sienne. Composition de quatre Figures en pied et de grandeur naturelle. La Vierge vue presque de face, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus nu et de profil ; il met un anneau au doigt de sainte Catherine, vue de trois quarts et à genoux. Elle est vêtue d'une riche draperie brodée en or ; à ses pieds sont un Glaive et un Fragment de roue dentelée, instrument de son supplice. Saint Joseph debout, de profil et appuyé sur un bâton, paraît prêter attention à ce qui se pase. Le fond représente une espèce de Niche et des Colonnes rehaussées en or. Ce Tableau, qui a toujours passé pour être de Van Dyck, est peut-être encore plus parfait que les ouvrages de ce maître. Au grand goût de la bonne Ecole d'Italie, il réunit la finesse de ton et d'exécution de l'Ecole flamande. C'est probablement à la vue de ce Tableau que Rubens s'est écrié : "Krayer ! Krayer ! personne ne te surpassera " ! (Krayer (Gaspard de))|Le Mariage de sainte Catherine de Sienne. Composition de quatre Figures en pied et de grandeur naturelle. La Vierge vue presque de face, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus nu et de profil ; il met un anneau au doigt de sainte Catherine, vue de trois quarts et à genoux. Elle est vêtue d'une riche draperie brodée en or ; à ses pieds sont un Glaive et un Fragment de roue dentelée, instrument de son supplice. Saint Joseph debout, de profil et appuyé sur un bâton, paraît prêter attention à ce qui se pase. Le fond représente une espèce de Niche et des Colonnes rehaussées en or. Ce Tableau, qui a toujours passé pour être de Van Dyck, est peut-être encore plus parfait que les ouvrages de ce maître. Au grand goût de la bonne Ecole d'Italie, il réunit la finesse de ton et d'exécution de l'Ecole flamande. C'est probablement à la vue de ce Tableau que Rubens s'est écrié : "Krayer ! Krayer ! personne ne te surpassera " !]] réalisée par Krayer (Gaspard de), vendue par Didot. [99]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'un Triomphe. Des Sacrificateurs, des Eléfans, des Chameaux, etc., accompagnent la marche triomphale. Cette Composition, dont le dessin est très-arrêté, est un des ouvrages les plus précieux de ce maître : il a voulu figurer un Bas-Relief antique ; et le ton de grisaille qu'il a employé convient parfaitement au sujet. (Jules Romain)|Sujet d'un Triomphe. Des Sacrificateurs, des Eléfans, des Chameaux, etc., accompagnent la marche triomphale. Cette Composition, dont le dessin est très-arrêté, est un des ouvrages les plus précieux de ce maître : il a voulu figurer un Bas-Relief antique ; et le ton de grisaille qu'il a employé convient parfaitement au sujet.]] réalisée par Jules Romain, vendue par Didot. [100]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste de sainte Catherine, vue de profil, tenant une épée d'une main, et de l'autre un livre : un bout de roue dentelée etbrisée, qui a servi à son supplice, parait dans un coin du Tableau. Ce joli Echantillon, aussi heureux que le précédent, peut lui servir de pendant. (Jules Romain)|Buste de sainte Catherine, vue de profil, tenant une épée d'une main, et de l'autre un livre : un bout de roue dentelée etbrisée, qui a servi à son supplice, parait dans un coin du Tableau. Ce joli Echantillon, aussi heureux que le précédent, peut lui servir de pendant.]] réalisée par Jules Romain, vendue par Didot. [101]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste d'une jeune Sainte, vue de face et tenant une palme ; sur sa poitrine est une petite Figure d'Ange, sur laquelle pose un de ses doigts. Quoique ce Tableau ne soit qu'une demi-Figure de petite proportion, on y reconnait le talent de Jules Romain. (Jules Romain (Giulio Pippi, dit))|Buste d'une jeune Sainte, vue de face et tenant une palme ; sur sa poitrine est une petite Figure d'Ange, sur laquelle pose un de ses doigts. Quoique ce Tableau ne soit qu'une demi-Figure de petite proportion, on y reconnait le talent de Jules Romain.]] réalisée par Jules Romain (Giulio Pippi, dit), vendue par Didot. [102]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Assomption de la Madeleine. Elle est représentée nue et enlevée par des anges. Le dessin et la couleur, la grâce et l'exécution soignée, pourraient faire regarder ce Tableau comme un ouvrage excellent du Guide ; mais il est incontestablement du Josépin, et regardé comme un des plus parfaits ouvrages qui soient sortis de son pinceau. (Josepin (Joseph Cesari, dit le))|Assomption de la Madeleine. Elle est représentée nue et enlevée par des anges. Le dessin et la couleur, la grâce et l'exécution soignée, pourraient faire regarder ce Tableau comme un ouvrage excellent du Guide ; mais il est incontestablement du Josépin, et regardé comme un des plus parfaits ouvrages qui soient sortis de son pinceau.]] réalisée par Josepin (Joseph Cesari, dit le), vendue par Didot. [103]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Enlèvement des Sabines. La scène se passe sur une Place publique, terminée par de grands Edifices. Parmi les seize Figures principales du premier plan, on remarque trois Groupes. Deux de ces Groupes représentent un Enlèvement à cheval, et sous les chevaux sont renversés des mères, des vieillards et des enfans. Un homme nu, ayant des formes d'un Hercule, paraît fuir, tenant dans ses bras une femme également nue. Les autres Figures de ce Tableau sont aussi presqu'entierement nues. Les Tableaux de ce sculpteur, le plus habile élève de Michel-Ange, sont si rares, que celui-ci a été regardé jusqu'ici comme l'unique. Par la composition des Groupes qui, pris chacun séparément, pourraient former un sujet de Sculpture, il est aisé de s'apercevoir que Jean de Bologne était plus sculpteur que peintre, quoique son exécution et son coloris soient dignes d'éloges. Il existe, d'après ce Tableau, une grande et belle Gravure sur bois (par Andréas Andrean, Mantouan, contemporain de l'auteur, 1586, Florence) qui porte que ce Tableau est peint par Jean de Bologne, sculpteur. (Jean de Bologne (dit le Bologna), Sculpteur)|Enlèvement des Sabines. La scène se passe sur une Place publique, terminée par de grands Edifices. Parmi les seize Figures principales du premier plan, on remarque trois Groupes. Deux de ces Groupes représentent un Enlèvement à cheval, et sous les chevaux sont renversés des mères, des vieillards et des enfans. Un homme nu, ayant des formes d'un Hercule, paraît fuir, tenant dans ses bras une femme également nue. Les autres Figures de ce Tableau sont aussi presqu'entierement nues. Les Tableaux de ce sculpteur, le plus habile élève de Michel-Ange, sont si rares, que celui-ci a été regardé jusqu'ici comme l'unique. Par la composition des Groupes qui, pris chacun séparément, pourraient former un sujet de Sculpture, il est aisé de s'apercevoir que Jean de Bologne était plus sculpteur que peintre, quoique son exécution et son coloris soient dignes d'éloges. Il existe, d'après ce Tableau, une grande et belle Gravure sur bois (par Andréas Andrean, Mantouan, contemporain de l'auteur, 1586, Florence) qui porte que ce Tableau est peint par Jean de Bologne, sculpteur.]] réalisée par Jean de Bologne (dit le Bologna), Sculpteur, vendue par Didot. [104]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un fond de Paysage, un Coq, irrité à la vue d'une Grenouille, dont une Poule paraît effrayée, se dispose à défendre sa compagne. Des Plantes et autres accessoires ajoutent à l'agrément de ce Tableau, qui est d'une grande vérité, et qu'il est rare de rencontrer d'une aussi petite dimension, avec des Animaux de grandeur naturelle. (Hondekoeter (Melchior))|Dans un fond de Paysage, un Coq, irrité à la vue d'une Grenouille, dont une Poule paraît effrayée, se dispose à défendre sa compagne. Des Plantes et autres accessoires ajoutent à l'agrément de ce Tableau, qui est d'une grande vérité, et qu'il est rare de rencontrer d'une aussi petite dimension, avec des Animaux de grandeur naturelle.]] réalisée par Hondekoeter (Melchior), vendue par Didot au prix de 61 fl. [105]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage d'un site très-agréable et riche de détails. Le mérite des Figures n'est point inférieur à celui du Paysage. Ce maître habile, peu connu en France, est très-recherché en Italie. D'autres Amateurs l'ont attribué à Hakkert. (Heuss (Jacques de))|Paysage d'un site très-agréable et riche de détails. Le mérite des Figures n'est point inférieur à celui du Paysage. Ce maître habile, peu connu en France, est très-recherché en Italie. D'autres Amateurs l'ont attribué à Hakkert.]] réalisée par Heuss (Jacques de), vendue par Didot au prix de 96 fl. [106]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Déjeûner posé sur une table : on y voit un Pain, un Verre de Vin du Rhin, du Raisin, des Prunes, des Noix, des Cerises et une Pêche. Tableau fin d'exécution. réalisée par Heem (Jean-David de), vendue par Didot au prix de 13.9 fl. [107]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Philosophe en méditation. Figure en pied. Il est assis sur le sommet d'une montagne, d'où il peut décourir une grande étendue de pays, et il parait absorbé dans ses réflexions. Sur le Rocher qui est auprès de lui, on lit l'inscription suivante de la plus haute philosophie, et qu'il vient de tracer au milieu d'un cercle, d'où son imagination parait ne pouvoir sortir : Post mortem, quid ? (après la mort, quoi ?) Cette Composition est du style élevé qui convient au sujet. Dans la précédent collection où l'on admirait ce Tableau, quelques personnes le croyaient du Carrache : ce n'est pas notre opinion ; et nous ne croyons pas devoir l'attribuer à un autre peintre que Le Guide. (Guide (Guido Reni, dit le))|Un Philosophe en méditation. Figure en pied. Il est assis sur le sommet d'une montagne, d'où il peut décourir une grande étendue de pays, et il parait absorbé dans ses réflexions. Sur le Rocher qui est auprès de lui, on lit l'inscription suivante de la plus haute philosophie, et qu'il vient de tracer au milieu d'un cercle, d'où son imagination parait ne pouvoir sortir : Post mortem, quid ? (après la mort, quoi ?) Cette Composition est du style élevé qui convient au sujet. Dans la précédent collection où l'on admirait ce Tableau, quelques personnes le croyaient du Carrache : ce n'est pas notre opinion ; et nous ne croyons pas devoir l'attribuer à un autre peintre que Le Guide.]] réalisée par Guide (Guido Reni, dit le), vendue par Didot. [108]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Adam et Eve. Eve présente à Adam une pomme que le Serpent vient de lui donner. Adam avance la main pour la recevoir, et le Serpent est prêt à leur en donner une seconde. L'Arbre sur lequel il vient d'arracher ces fruits, est au milieu du Tableau, entre Adam et Eve. Le peintre a placé un Tigre tout auprès d'Eve, et un Lion aux pieds d'Adam. Un Dessin gracieux et coulant, un coloris agréable et vrai, concourent, avec une exécution parfaite, à rendre ce Tableau un des excellens ouvrages du maître. (Guide (Guido Reni, dit le))|Adam et Eve. Eve présente à Adam une pomme que le Serpent vient de lui donner. Adam avance la main pour la recevoir, et le Serpent est prêt à leur en donner une seconde. L'Arbre sur lequel il vient d'arracher ces fruits, est au milieu du Tableau, entre Adam et Eve. Le peintre a placé un Tigre tout auprès d'Eve, et un Lion aux pieds d'Adam. Un Dessin gracieux et coulant, un coloris agréable et vrai, concourent, avec une exécution parfaite, à rendre ce Tableau un des excellens ouvrages du maître.]] réalisée par Guide (Guido Reni, dit le), vendue par Didot. [109]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Sébastien. Dans un Paysage au Soleil couché, le Martyr tombé à terre, attaché par un bras, est percé de deux flèches. Une Draperie violette couvre une partie de son corps. On rencontre rarement des Tableaux de ce maître d'une aussi petite dimension. Celui-ci est un de ses ouvrages soignés. (Guide (Guido Reni, dit le))|Saint Sébastien. Dans un Paysage au Soleil couché, le Martyr tombé à terre, attaché par un bras, est percé de deux flèches. Une Draperie violette couvre une partie de son corps. On rencontre rarement des Tableaux de ce maître d'une aussi petite dimension. Celui-ci est un de ses ouvrages soignés.]] réalisée par Guide (Guido Reni, dit le), vendue par Didot. [110]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage peint d'après nature. On voit, sur le premier plan, deux Figures couchées et causant ensemble, et sur la gauche, un Terrain élevé, en partie couvert d'un bouquet de bois ; derrière, et dans toute la largeur du Tableau, on aperçoit une Rivière, et, de l'autre côté de cette Rivière, un fond d'une grande étendue, coupé par plusieurs Montagnes. Ce Tableau, d'un ton clair et argentin, rappelle la belle manière de Claude Lorrain, qu'on aime tant à rencontrer dans les ouvrages du Guaspre. Ce Tableau peut faire pendant au Milé (Francisque), sous le 83. (Guaspre Poussin)|Paysage peint d'après nature. On voit, sur le premier plan, deux Figures couchées et causant ensemble, et sur la gauche, un Terrain élevé, en partie couvert d'un bouquet de bois ; derrière, et dans toute la largeur du Tableau, on aperçoit une Rivière, et, de l'autre côté de cette Rivière, un fond d'une grande étendue, coupé par plusieurs Montagnes. Ce Tableau, d'un ton clair et argentin, rappelle la belle manière de Claude Lorrain, qu'on aime tant à rencontrer dans les ouvrages du Guaspre. Ce Tableau peut faire pendant au Milé (Francisque), sous le 83.]] réalisée par Guaspre Poussin, vendue par Didot au prix de 110 fl. [111]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre Etude d'après nature, pouvant servir de pendant au Tableau précédent, et peinte également sur papier. A gauche du Tableau, et sur le second plan, on remarque des Saules et un grand Arbre qui cachent en partie une Montagne couverte de verdure ; au pied des Saules, une Source d'eau formant plusieurs chûtes, et, près de là, un Troupeau de Moutons gardé par un jeune Berger. A tous égards, ce Tableau est aussi bien que le précédent. (Guaspre Poussin (Dughet dit))|Autre Etude d'après nature, pouvant servir de pendant au Tableau précédent, et peinte également sur papier. A gauche du Tableau, et sur le second plan, on remarque des Saules et un grand Arbre qui cachent en partie une Montagne couverte de verdure ; au pied des Saules, une Source d'eau formant plusieurs chûtes, et, près de là, un Troupeau de Moutons gardé par un jeune Berger. A tous égards, ce Tableau est aussi bien que le précédent.]] réalisée par Guaspre Poussin (Dughet dit), vendue par Didot au prix de 60.5 fl. [112]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage, site montagneux. Etude d'après nature, peinte sur papier. Le Sommet de la Montagne est couronné de deux Fabriques entourées d'Arbres. On voit, sur le premier plan, un Troupeau de Moutons, et auprès, une jeune Fille portant un vase sur la tête. Tableau trè-fin du maître, et du ton le plus suave et le plus vrai. Autre Etude d'après nature, pouvant servir de pendant au Tableau précédent, et peinte également sur papier. (Guaspre Poussin (Dughet dit))|Paysage, site montagneux. Etude d'après nature, peinte sur papier. Le Sommet de la Montagne est couronné de deux Fabriques entourées d'Arbres. On voit, sur le premier plan, un Troupeau de Moutons, et auprès, une jeune Fille portant un vase sur la tête. Tableau trè-fin du maître, et du ton le plus suave et le plus vrai. Autre Etude d'après nature, pouvant servir de pendant au Tableau précédent, et peinte également sur papier.]] réalisée par Guaspre Poussin (Dughet dit), vendue par Didot au prix de 54 fl. [113]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sujet d'Orage. Deux Figures sur le devant sont effrayées par la foudre. Un Marinier arrive, en traversant une rivière, pour les faire passer de l'autre côté de l'eau. Tableau fait au premier coup, d'un effet vigoureux et vrai. (Guaspre Poussin (Dughet, dit))|Sujet d'Orage. Deux Figures sur le devant sont effrayées par la foudre. Un Marinier arrive, en traversant une rivière, pour les faire passer de l'autre côté de l'eau. Tableau fait au premier coup, d'un effet vigoureux et vrai.]] réalisée par Guaspre Poussin (Dughet, dit), vendue par Didot. [114]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'une Forêt. Sur les premiers plans, on voit différentes sortes de Gibier mort, parmi lesquels on distingue principalement un Diam suspendu à un Arbre. Un Chien, un Fusil et autres accessoires nécessaires à la chasse, contribuent à enrichir cette Composition. Nous n'avons rien pu découvrir au sujet du vieux Grieff : nous lui attribuons ce Tableau sur l'assurance de M. Le Brun, qui nous a dit que c'était le second qu'il voyait, et que le premier avait été vendu un très-grand prix en Hollande. (Grieff (Le vieux))|Intérieur d'une Forêt. Sur les premiers plans, on voit différentes sortes de Gibier mort, parmi lesquels on distingue principalement un Diam suspendu à un Arbre. Un Chien, un Fusil et autres accessoires nécessaires à la chasse, contribuent à enrichir cette Composition. Nous n'avons rien pu découvrir au sujet du vieux Grieff : nous lui attribuons ce Tableau sur l'assurance de M. Le Brun, qui nous a dit que c'était le second qu'il voyait, et que le premier avait été vendu un très-grand prix en Hollande.]] réalisée par Grieff (Le vieux), vendue par Didot. [115]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etude de jeune Fille tenant un Chevreau dans ses bras. Figure à mi-corps. Elle a la gorge et les bras nus, et est coiffée d'un petit bonnet. Il existe des Figures de Greuze plus terminées, mais il n'en est pas de plus séduisantes sous le rapport de la couleur et de l'expression. Sous le dernier # est compris un Tableau du même maître, pouvant servir de pendant à celui-ci. Il est le pendant du Chevreau chéri, n. 45. (Greuze (Jean-Baptiste))|Etude de jeune Fille tenant un Chevreau dans ses bras. Figure à mi-corps. Elle a la gorge et les bras nus, et est coiffée d'un petit bonnet. Il existe des Figures de Greuze plus terminées, mais il n'en est pas de plus séduisantes sous le rapport de la couleur et de l'expression. Sous le dernier # est compris un Tableau du même maître, pouvant servir de pendant à celui-ci. Il est le pendant du Chevreau chéri, n. 45.]] réalisée par Greuze (Jean-Baptiste), vendue par Didot. [116]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Sauveur du Monde attaché à une colonne, et flagellé par des Bourreaux. C'est avec raison que ce peintre a joui d'une grande réputation, que d'autres peintres du même nom, mais moins habiles, ont pu lui faire perdre. Ses Figures, touchées avec sentiment et pleines d'expression, sont dans la manière de Téniers. Ce Tableau est, de plus, recommandable sous le rapport de la couleur ; c'est le ton de la pierre qui forme les fonds. (Franck (François), né en 1589, mort en 1666)|Le Sauveur du Monde attaché à une colonne, et flagellé par des Bourreaux. C'est avec raison que ce peintre a joui d'une grande réputation, que d'autres peintres du même nom, mais moins habiles, ont pu lui faire perdre. Ses Figures, touchées avec sentiment et pleines d'expression, sont dans la manière de Téniers. Ce Tableau est, de plus, recommandable sous le rapport de la couleur ; c'est le ton de la pierre qui forme les fonds.]] réalisée par Franck (François), né en 1589, mort en 1666, vendue par Didot au prix de 76 fl. [117]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Enfant vu à mi-corps, de grandeur naturelle, tient un Pigeon entre ses bras. Ce Tableau est d'une grande force de couleur. réalisée par Feti (Dominique), vendue par Didot au prix de 32.5 fl. [118]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur. Une Femme enceinte à sa toilette. Sa Suivante lui présente un miroir qu'elle soutient sur une table couverte d'un tapis de Turquie, d'un coffre et d'autres accessoires. Ce peintre, que nous ne connaissons que depuis l'exposition de son beau Tableau du Musée, sous le # 307, nous parait égaler Rembrandt son maître, dans le coloris et dans l'exécution. M. Le Brun, qui a eu occasion de parler de ce Tableau, en a fait le plus grand éloge sous le nom de Fabricius. (Fabricius (Carle))|Intérieur. Une Femme enceinte à sa toilette. Sa Suivante lui présente un miroir qu'elle soutient sur une table couverte d'un tapis de Turquie, d'un coffre et d'autres accessoires. Ce peintre, que nous ne connaissons que depuis l'exposition de son beau Tableau du Musée, sous le # 307, nous parait égaler Rembrandt son maître, dans le coloris et dans l'exécution. M. Le Brun, qui a eu occasion de parler de ce Tableau, en a fait le plus grand éloge sous le nom de Fabricius.]] réalisée par Fabricius (Carle), vendue par Didot au prix de 171 fl. [119]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ex Voto. Le peintre a réuni dans cette Composition plusieurs Saints et Saintes, sans doute sur la demande du Donataire, représenté à genoux sur le devant du Tableau, et près duquel est debout saint Jean-Baptiste, avec son Mouton. Au bas du Tableau sont les Armoires du Donataire, et, dans le haut du Ciel, une Figure symbolique. Les Tableaux de ce maitre sont de la plus grande rareté ; et celui-ci, quoique d'une petite dimension, nous paraît capital, à cause de son exécution très-soignée et de la beauté de son coloris. Son extrême mérite le faisait donner à l'un des plus habiles peintres italiens de l'ancienne école. (Durer (Albert))|Ex Voto. Le peintre a réuni dans cette Composition plusieurs Saints et Saintes, sans doute sur la demande du Donataire, représenté à genoux sur le devant du Tableau, et près duquel est debout saint Jean-Baptiste, avec son Mouton. Au bas du Tableau sont les Armoires du Donataire, et, dans le haut du Ciel, une Figure symbolique. Les Tableaux de ce maitre sont de la plus grande rareté ; et celui-ci, quoique d'une petite dimension, nous paraît capital, à cause de son exécution très-soignée et de la beauté de son coloris. Son extrême mérite le faisait donner à l'un des plus habiles peintres italiens de l'ancienne école.]] réalisée par Durer (Albert), vendue par Didot au prix de 130 fl. [120]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'après nature, faite en Italie. Le premier plan présente un Terrain dans l'ombre, sur le bord d'une Rivière. Un grand Chêne s'élève au milieu de ce plan, et couvre une partie de la Composition. Près de cet arbre est une petite Figure assise, vue par le dos ; plus loin, quelques très-petites Figures. De l'autre côté de la Rivière on remarque un Terrain éclairé, en partie couvert d'Arbres, et derrière sont des Ruines italiennes. L'horizon est terminé par des Montagnes couronnées par un Ciel brillant. Ce Tableau, quoique fait rapidement, est d'une belle couleur et d'un effet séduisant. (Du Jardin (Karel))|Vue d'après nature, faite en Italie. Le premier plan présente un Terrain dans l'ombre, sur le bord d'une Rivière. Un grand Chêne s'élève au milieu de ce plan, et couvre une partie de la Composition. Près de cet arbre est une petite Figure assise, vue par le dos ; plus loin, quelques très-petites Figures. De l'autre côté de la Rivière on remarque un Terrain éclairé, en partie couvert d'Arbres, et derrière sont des Ruines italiennes. L'horizon est terminé par des Montagnes couronnées par un Ciel brillant. Ce Tableau, quoique fait rapidement, est d'une belle couleur et d'un effet séduisant.]] réalisée par Du Jardin (Karel), vendue par Didot. [121]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Jour du Repos. Ce Tableau, le plus capital que nous ayons de ce maître, quant au nombre de Figures et d'Animaux, offre un Paysage d'une vaste étendue, orné de Fabriques, représentant l'extérieur d'une partie d'un faubourg de Rome, et enrichi d'une soixantaine de Figures et Animaux, la pluspart sur le devant du Tableau et de la hauteur de deux pouces et demi, environ. Cette Composition est tellement riche, que si nous voulions décrir tout, même de la manière la plus succincte, nous dépasserions les bornes que nous nous sommes prescrites. Nous ferons seulement remarquer une Fontaine creusée en bassin, auprès de laquelle sont arrêtes différens Chasseurs revenant de la chasse, et vers le milieu du Tableau des Villageois, Hommes et Femmes, exécutant une danse grotesque, au son du flageolet et du tambour. Non loin des Musiciens bruyans, sont trois Anes attentifs. Le Soleil dore harmonieusement toutes les parties de ce Tableau délicieux, peint d'après nature. Du Jardin, dans ce tableau, rappelle la manière de Berghem, son maître, par la facilité avec laquelle il l'a exécuté ; on y reconnaît aussi son entente parfaite de la lumière qu'il savait distribuer suivant le plus ou moins d'objets introduits dans ses Compositions ; enfin, nous ne pouvons pas mieux terminer l'éloge de ce Tableau, qu'en disant qu'il offre à-la-fois la science et la vérité de Du Jardin, réunies à l'esprit de Berghem. Ce Tableau, depuis plus d'un siècle, n'a pas pu paraître dans la Curiosité. (Du Jardin (Karel))|Le Jour du Repos. Ce Tableau, le plus capital que nous ayons de ce maître, quant au nombre de Figures et d'Animaux, offre un Paysage d'une vaste étendue, orné de Fabriques, représentant l'extérieur d'une partie d'un faubourg de Rome, et enrichi d'une soixantaine de Figures et Animaux, la pluspart sur le devant du Tableau et de la hauteur de deux pouces et demi, environ. Cette Composition est tellement riche, que si nous voulions décrir tout, même de la manière la plus succincte, nous dépasserions les bornes que nous nous sommes prescrites. Nous ferons seulement remarquer une Fontaine creusée en bassin, auprès de laquelle sont arrêtes différens Chasseurs revenant de la chasse, et vers le milieu du Tableau des Villageois, Hommes et Femmes, exécutant une danse grotesque, au son du flageolet et du tambour. Non loin des Musiciens bruyans, sont trois Anes attentifs. Le Soleil dore harmonieusement toutes les parties de ce Tableau délicieux, peint d'après nature. Du Jardin, dans ce tableau, rappelle la manière de Berghem, son maître, par la facilité avec laquelle il l'a exécuté ; on y reconnaît aussi son entente parfaite de la lumière qu'il savait distribuer suivant le plus ou moins d'objets introduits dans ses Compositions ; enfin, nous ne pouvons pas mieux terminer l'éloge de ce Tableau, qu'en disant qu'il offre à-la-fois la science et la vérité de Du Jardin, réunies à l'esprit de Berghem. Ce Tableau, depuis plus d'un siècle, n'a pas pu paraître dans la Curiosité.]] réalisée par Du Jardin (Karel), vendue par Didot. [122]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une Laitière assise à terre, a près d'elle un Panier d'oeufs ; un petit Enfant verse du lait dans une tasse, et est assis près d'un baquet. Joli petit échantillon de cet artiste moderne, l'un des premiers peintres de genre. réalisée par Drolling (M.), vendue par Didot au prix de 40 fl. [123]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau d'accessoires, représentant un Fourneau, sur lequel sont des Chaudrons, des Marmites et autres Ustensiles en cuivre. Ces différens objets, quoique de très-petite dimension, sont peints avec tant de vérité, qu'ils pourraient faire illusion. Le nom de Dicht est signé sur le Tableau, et ce nom ne se trouve dans aucune vie des peintres. (Dicht (J.))|Tableau d'accessoires, représentant un Fourneau, sur lequel sont des Chaudrons, des Marmites et autres Ustensiles en cuivre. Ces différens objets, quoique de très-petite dimension, sont peints avec tant de vérité, qu'ils pourraient faire illusion. Le nom de Dicht est signé sur le Tableau, et ce nom ne se trouve dans aucune vie des peintres.]] réalisée par Dicht (J.), vendue par Didot. [124]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Intérieur d'un Temple protestant, enrichi d'un assez grand nombre de Figures. Ce Tableau, séduisant pour l'exécution et pour l'effet harmonieux, est attribié par quelques personnes à De Lorme. réalisée par De Witte (Emmanuel), vendue par Didot, achetée par Berthé au prix de 80 fl. [125]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dans lequel on voit une Chaumière au bord de l'eau. Tableau d'un joli effet. réalisée par Decker, né en 1637, mort en 1680, vendue par Didot, achetée par Segond au prix de 34.5 fl. [126]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jolie Femme reçoit le matin, dans sa chambre, un jeune Jardinier qui se présente avec timidité, et qu'une Servante pousse par derrière. La Dame est assise négligement sur un sopha, et tient à la main un livre qui ne paraît pas l'intéresser dans ce moment. Tableau qui fait regretter que M. Debucourt ait quitté la peinture. (Debucourt (M.))|Une jolie Femme reçoit le matin, dans sa chambre, un jeune Jardinier qui se présente avec timidité, et qu'une Servante pousse par derrière. La Dame est assise négligement sur un sopha, et tient à la main un livre qui ne paraît pas l'intéresser dans ce moment. Tableau qui fait regretter que M. Debucourt ait quitté la peinture.]] réalisée par Debucourt (M.), vendue par Didot au prix de 15.5 fl. [127]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Salutation angélique. Il existe en Italie un pareil sujet, peint très-anciennement, sur lequel on raconte l'anecdote suivante, dont le peuple paraît persuadé. Sur le mur nu d'une chapelle consacrée à la Vierge, les fidèles trouvèrent un matin, en allant à la prière, le Sujet ci-dessus peint à fresque. Ce Tableau miraculeux passa pour avoir été exécuté la nuit par les Anges. Beaucoup de peintres furent chargés d'en faire des traductions : celle-ci est moins une copie qu'une imitation très-embellie de la fresque gothique, et elle a toujours passé pour être de Daniel de Volterre. (Daniel de Volterre (Ricciarelli))|La Salutation angélique. Il existe en Italie un pareil sujet, peint très-anciennement, sur lequel on raconte l'anecdote suivante, dont le peuple paraît persuadé. Sur le mur nu d'une chapelle consacrée à la Vierge, les fidèles trouvèrent un matin, en allant à la prière, le Sujet ci-dessus peint à fresque. Ce Tableau miraculeux passa pour avoir été exécuté la nuit par les Anges. Beaucoup de peintres furent chargés d'en faire des traductions : celle-ci est moins une copie qu'une imitation très-embellie de la fresque gothique, et elle a toujours passé pour être de Daniel de Volterre.]] réalisée par Daniel de Volterre (Ricciarelli), vendue par Didot au prix de 62 fl. [128]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur le premier plan du Tableau, on remarque quatre Vaches, dont deux sont couchées sur l'herbe ; un Cheval blanc vu par derrière, et deux Moutons. Sur un plan reculé est une Mare, au bord de laquelle on aperçoit un jeune Pâtre assis. De l'autre côté de la Mare, on distingue un Troupeau de Moutons dans la Prairie qui est terminée par une Avenue d'Arbres. Une exécution ferme et un effet piquant se font remarquer dans cette Vue d'après nature. (Cuyp (Albert))|Sur le premier plan du Tableau, on remarque quatre Vaches, dont deux sont couchées sur l'herbe ; un Cheval blanc vu par derrière, et deux Moutons. Sur un plan reculé est une Mare, au bord de laquelle on aperçoit un jeune Pâtre assis. De l'autre côté de la Mare, on distingue un Troupeau de Moutons dans la Prairie qui est terminée par une Avenue d'Arbres. Une exécution ferme et un effet piquant se font remarquer dans cette Vue d'après nature.]] réalisée par Cuyp (Albert), vendue par Didot. [129]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Noeud gordien. Dans un Temple d'une riche architecture, Aleandre est prêt à trancher le Noeud gordien. On voit le grand-prêtre de Jupiter aux pieds de la statue de ce Dieu. Il est entouré de Femmes et d'autres Figures. Alexandre est accompagné des principaux Officiers de son armée, et de beaucoup d'autres personnages, au-dessus desquels sont des Musiciens dans une tribune du temple. Ce Tableau, que le maître a signé, est un des plus capitaux et des plus soignés que l'on connaisse de lui, et ses peintures à l'huile sont très-rares. (Creti (Donato))|Le Noeud gordien. Dans un Temple d'une riche architecture, Aleandre est prêt à trancher le Noeud gordien. On voit le grand-prêtre de Jupiter aux pieds de la statue de ce Dieu. Il est entouré de Femmes et d'autres Figures. Alexandre est accompagné des principaux Officiers de son armée, et de beaucoup d'autres personnages, au-dessus desquels sont des Musiciens dans une tribune du temple. Ce Tableau, que le maître a signé, est un des plus capitaux et des plus soignés que l'on connaisse de lui, et ses peintures à l'huile sont très-rares.]] réalisée par Creti (Donato), vendue par Didot. [130]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Ce Portrait a toujours passé pour être celui de madame La Vallière, représentée en Madeleine dans un fond de Paysage. réalisée par Coypel (Antoine), vendue par Didot au prix de 48.5 fl. [131]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus sur le Calvaire, à genoux, se soutenant sur une main, et paraissant affaissé sous le poids de sa croix. Il est couronné d'épines et vêtu d'une robe gris-de-lin. La beauté d'expression de la tête et les autres qualités de ce Tableau, dont l'originalité n'est pas douteuse, l'ont fait attribuer au Corrège. Quelques personnes pourtant le donnent à C. Dolci. (Correge (Antoine Allegri, dit le))|Jésus sur le Calvaire, à genoux, se soutenant sur une main, et paraissant affaissé sous le poids de sa croix. Il est couronné d'épines et vêtu d'une robe gris-de-lin. La beauté d'expression de la tête et les autres qualités de ce Tableau, dont l'originalité n'est pas douteuse, l'ont fait attribuer au Corrège. Quelques personnes pourtant le donnent à C. Dolci.]] réalisée par Correge (Antoine Allegri, dit le), vendue par Didot. [132]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge jouant avec l'Enfant Jésus. Elle lui montre quelques grains de Raisin qu'elle tient suspendus au-dessus de lui, et il cherche à les atteindre. Malgre l'extrême rareté des Tableaux de ce maître, il n'est personne, sans doute, qui sogera à contester celui-ci, que M. Le Brun lui-même n'a pas balancé à reconnaître. La Composition en est charmante, et la grâce, qui fait le caractère distinctif de ce maître, y est empreinte partout ; enfin, il nous paraît n'avoir d'autres défauts que d'être fait très-précipitamment, et de n'être qu'une esquisse peu arrêtée. (Correge (Antoine Allegri, dit le))|La Vierge jouant avec l'Enfant Jésus. Elle lui montre quelques grains de Raisin qu'elle tient suspendus au-dessus de lui, et il cherche à les atteindre. Malgre l'extrême rareté des Tableaux de ce maître, il n'est personne, sans doute, qui sogera à contester celui-ci, que M. Le Brun lui-même n'a pas balancé à reconnaître. La Composition en est charmante, et la grâce, qui fait le caractère distinctif de ce maître, y est empreinte partout ; enfin, il nous paraît n'avoir d'autres défauts que d'être fait très-précipitamment, et de n'être qu'une esquisse peu arrêtée.]] réalisée par Correge (Antoine Allegri, dit le), vendue par Didot. [133]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un autre Solitaire de Port-Royal, vu de trois quarts, et ayant les mains jointes. Il peut servir de pendant au précédant ; il est d'une aussi grande vérité et d'une égale perfection. Ces portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom. (Champaigne (Philippe de))|Portrait d'un autre Solitaire de Port-Royal, vu de trois quarts, et ayant les mains jointes. Il peut servir de pendant au précédant ; il est d'une aussi grande vérité et d'une égale perfection. Ces portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot, achetée par Bertholet au prix de 114.5 fl. [134]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui a toujours passé pour celui du bon Nicole. Il est vu de trois quarts, et tient un livre ouvert. Nicole, l'un des Solitaires les plus célèbres de Port-Royal, était ami de Champaigne, qui s'est surpassé lui-même quand il a peint des personnes qui lui étaient chères. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom. (Champaigne (Philippe de))|Portrait qui a toujours passé pour celui du bon Nicole. Il est vu de trois quarts, et tient un livre ouvert. Nicole, l'un des Solitaires les plus célèbres de Port-Royal, était ami de Champaigne, qui s'est surpassé lui-même quand il a peint des personnes qui lui étaient chères. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot au prix de 251 fl. [135]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un Solitaire de Port-Royal, à mi corps, et dont nous ignorons le nom. Il est vêtu d'une tunique, avec un manteau rouge jeté sur l'épaule. Il a le bras appuyé sur une table et tient une lettre. Ce beau Tableau peut servir de pendant au précédent. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom. (Champaigne (Philippe de))|Portrait d'un Solitaire de Port-Royal, à mi corps, et dont nous ignorons le nom. Il est vêtu d'une tunique, avec un manteau rouge jeté sur l'épaule. Il a le bras appuyé sur une table et tient une lettre. Ce beau Tableau peut servir de pendant au précédent. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Port-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot au prix de 251 fl. [136]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait qui a toujours passé pour être celui du grand Arnaud. Il a les mains jointes et appuyées sur le bord d'un autel. Rien n'est plus vrai que ce Portrait, qui est du meilleur temps du maître. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Pont-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom. (Champaigne (Philippe de))|Portrait qui a toujours passé pour être celui du grand Arnaud. Il a les mains jointes et appuyées sur le bord d'un autel. Rien n'est plus vrai que ce Portrait, qui est du meilleur temps du maître. Ces Portraits, qui sont connus sous le nom des quatre Solitaires de Pont-Royal, viennent de l'Abbaye de ce nom.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot. [137]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Arsène, qui s'est décidé à quitter la Cour, est déjà en dehors du mur des jardins du palais ; il est couché sur la terre, et ses yeux, baignés de larmes, se tournent vers le palais qu'il vient d'abandonner. Devant lui s'élève un grand Vase antique richement décoré de bas-reliefs. Du côté opposé, est une belle masse d'Arbres. Ce Tableau, d'un style élevé et du plus grand fini jusque dans ses moindres détails, est un de ces objets rares à rencontres dans les ouvrages des peintres d'histoire, tant sous le rapport du sujet, que sous celui de leur petite dimension : c'est, de plus, un chef-d'oeuvre de Champaigne, et pouvant faire pendant à celui représentant Arsène devenu Hermite, qui fut vendu, dit-on, il y a quelques mois, deux mille quatre cents francs. (Champaigne (Philippe de))|Arsène, qui s'est décidé à quitter la Cour, est déjà en dehors du mur des jardins du palais ; il est couché sur la terre, et ses yeux, baignés de larmes, se tournent vers le palais qu'il vient d'abandonner. Devant lui s'élève un grand Vase antique richement décoré de bas-reliefs. Du côté opposé, est une belle masse d'Arbres. Ce Tableau, d'un style élevé et du plus grand fini jusque dans ses moindres détails, est un de ces objets rares à rencontres dans les ouvrages des peintres d'histoire, tant sous le rapport du sujet, que sous celui de leur petite dimension : c'est, de plus, un chef-d'oeuvre de Champaigne, et pouvant faire pendant à celui représentant Arsène devenu Hermite, qui fut vendu, dit-on, il y a quelques mois, deux mille quatre cents francs.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par Didot. [138]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sainte Famille représentant la Vierge, saint Joseph et l'Enfant Jésus. Tableau peint avec facilité, et du bon temps du maître. réalisée par Castelli (Valerio), vendue par Didot. [139]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage dans lequel un Saint repose. On voit, dans les airs, un Ange qui lui apporte sa nourriture. Ce petit Tableau, très-fin de ton, est gravé. réalisée par Carrache (Louis), vendue par Didot. [140]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane au Bain, ordonant à ses Nymphes de dépouiller leur compagne Calisto, dont elle vient de découvrir la grossesse. Composition de treize Figures. Ce précieux Tableau, digne du Corrège sous plusieurs rapports, est sur-tout ravissant sous celui de la couleur. C'est, suivant nous, un des plus parfaits Tableaux de Louis Carrache, qui a souvant cherché le Corrège, et qui l'a rencontré enfin dans ce Tableau. Les Tableaux de Louis Carrache sont rares à trouver d'une aussi belle conservation. (Carrache (Louis))|Diane au Bain, ordonant à ses Nymphes de dépouiller leur compagne Calisto, dont elle vient de découvrir la grossesse. Composition de treize Figures. Ce précieux Tableau, digne du Corrège sous plusieurs rapports, est sur-tout ravissant sous celui de la couleur. C'est, suivant nous, un des plus parfaits Tableaux de Louis Carrache, qui a souvant cherché le Corrège, et qui l'a rencontré enfin dans ce Tableau. Les Tableaux de Louis Carrache sont rares à trouver d'une aussi belle conservation.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par Didot. [141]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Esquisse en camaïeu de la fameuse Cène à fresque de Raphaël. Polidore de Caravage, l'un des plus habiles élèves de Raphaël, faisait ordinairement, d'après les Croquis de ce grand peintre, les Esquisses des Fresques et des Tableaux capiteaux ; ensuite, plusieurs autres élèves exécutaient avec lui ces ouvrages considérables de Raphaël, où ce peintre indiquait souvent des changemens ; et c'est par ce motif que cette Esquisse offre des différences remarquables avec la Fresque. Outre ces différences, de nombreux repentirs et la liberté d'exécution sont un sûr garant de son originalité. Polidore et quelquefois Raphaël aimaient à faire des Esquisses dans ce ton bleu d'outremer. On voit, au Musée, une esquisse de Polidore. (Caravage (Polidore Caldara, dit Polidore de))|Esquisse en camaïeu de la fameuse Cène à fresque de Raphaël. Polidore de Caravage, l'un des plus habiles élèves de Raphaël, faisait ordinairement, d'après les Croquis de ce grand peintre, les Esquisses des Fresques et des Tableaux capiteaux ; ensuite, plusieurs autres élèves exécutaient avec lui ces ouvrages considérables de Raphaël, où ce peintre indiquait souvent des changemens ; et c'est par ce motif que cette Esquisse offre des différences remarquables avec la Fresque. Outre ces différences, de nombreux repentirs et la liberté d'exécution sont un sûr garant de son originalité. Polidore et quelquefois Raphaël aimaient à faire des Esquisses dans ce ton bleu d'outremer. On voit, au Musée, une esquisse de Polidore.]] réalisée par Caravage (Polidore Caldara, dit Polidore de), vendue par Didot. [142]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sujet de Figures à mi-corps et de proportion naturelle, représentant une Sainte qui ressuscite un jeune Homme soutenu par des Vieillards. Tableau d'une force de couleur extraordinaire. réalisée par Caravage (Michel-Ange Amerighi, dit le), vendue par Didot. [143]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Madeleine assise à l'entrée d'une grotte ; elle est vue jusqu'aux genoux ; son bras soutient sa tête, qui est penchée, et ses regards se portent avec douleur sur un crucifix. La droite du Tableau laisse apercevoir un fond de Paysage et un Ciel couvert de nuages. En ne considérant que la force de l'expression, de l'exécution et du coloris, nous ne croyons pas possible de trouver un Tableau d'une demi-figure qui soit aussi parfait. (Caravage (Michel-Ange Amerighi, dit le))|La Madeleine assise à l'entrée d'une grotte ; elle est vue jusqu'aux genoux ; son bras soutient sa tête, qui est penchée, et ses regards se portent avec douleur sur un crucifix. La droite du Tableau laisse apercevoir un fond de Paysage et un Ciel couvert de nuages. En ne considérant que la force de l'expression, de l'exécution et du coloris, nous ne croyons pas possible de trouver un Tableau d'une demi-figure qui soit aussi parfait.]] réalisée par Caravage (Michel-Ange Amerighi, dit le), vendue par Didot. [144]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Musicien dans son Cabinet. Il est assis et joue de la guitare ; un de ses bras pose sur une table couverte d'un tapis de Turquie. Ce Tableau, riche d'accessoires, nous parait avoir tout le mérite d'un Miéris, et pouvoir en tenir lieu. (Brakenburg 1666 (Reinier))|Un Musicien dans son Cabinet. Il est assis et joue de la guitare ; un de ses bras pose sur une table couverte d'un tapis de Turquie. Ce Tableau, riche d'accessoires, nous parait avoir tout le mérite d'un Miéris, et pouvoir en tenir lieu.]] réalisée par Brakenburg 1666 (Reinier), vendue par Didot au prix de 54 fl. [145]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de Corps-de Garde où l'on remarque six Militaires, dont les uns sont occupés à jouer, et les autres à les regarder. On y voit, de plus, un Chien et d'autres accéssoires, tels qu'un Tambour, des Fusils et autres Armes. Ce Tableau, d'un ton blond, est aussi fin qu'un bon Ténirs. Il est enfin du meilleur temps du maître. (Bourdon (Sébastien))|Intérieur de Corps-de Garde où l'on remarque six Militaires, dont les uns sont occupés à jouer, et les autres à les regarder. On y voit, de plus, un Chien et d'autres accéssoires, tels qu'un Tambour, des Fusils et autres Armes. Ce Tableau, d'un ton blond, est aussi fin qu'un bon Ténirs. Il est enfin du meilleur temps du maître.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Didot. [146]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur où l'on compte six Figures, parmi lesquelles on remarque un Militaire assis, et jouant avec un Paysan au jeu de pair ou non. D'autres Figures debout les regardent. Cette charmante Composition, que nous croyons un des plus parfaits ouvrages du Bourdon, est riche d'accessoires aussi étudiés que le reste du Tableau. (Bourdon (Sébastien))|Intérieur où l'on compte six Figures, parmi lesquelles on remarque un Militaire assis, et jouant avec un Paysan au jeu de pair ou non. D'autres Figures debout les regardent. Cette charmante Composition, que nous croyons un des plus parfaits ouvrages du Bourdon, est riche d'accessoires aussi étudiés que le reste du Tableau.]] réalisée par Bourdon (Sébastien), vendue par Didot au prix de 45 fl. [147]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Berger, assis dans un Paysage, présente un bouton de rose à une jeune Villageoise debout, appuyée sur une cage ouverte, et tenant une rose épanouie. Ce Tableau, bien pour Boucher, est gravé. réalisée par Boucher (François), vendue par Didot au prix de 30 fl. [148]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Paysage avec Figures représentant un Repos de Gueux à l'entrée d'une caverne. Les deux frères ont fait preuve de talent dans ce joli Tableau. réalisée par Both (Jean), vendue par Didot au prix de 30 fl. [149]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme L'Annonciation. Un Ange, entouré de Chérubins, apparaît à la Vierge, à genoux devant son prie-Dieu. Ce charmant Tableau est digne de l'Albane. réalisée par Blanchard (Jacques), vendue par Didot au prix de 50 fl. [150]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Imitation, d'après Rubens, de son célèbre Tableau de l'Elévation en Croix, et des deux qui y sont suite et pendans. Voulant réunir ces trois Sujets en un seul Tableau, Biscaye s'est vu obligé d'ajouter plusieurs Figures pour lier la Composition, et a été aussi entrainé à faire des changemens au Paysage. Ce Tableau, d'une belle couleur et d'une bonne exécution, a l'avantage de réunir, avec changemens et augmentations, trois chefs-d'oeuvre de peinture de la plus grande dimension, dans une petite proportion ; et, de plus, il ne doit pas, à plusieurs égards, être regardé comme une copie. (Biscaye)|Imitation, d'après Rubens, de son célèbre Tableau de l'Elévation en Croix, et des deux qui y sont suite et pendans. Voulant réunir ces trois Sujets en un seul Tableau, Biscaye s'est vu obligé d'ajouter plusieurs Figures pour lier la Composition, et a été aussi entrainé à faire des changemens au Paysage. Ce Tableau, d'une belle couleur et d'une bonne exécution, a l'avantage de réunir, avec changemens et augmentations, trois chefs-d'oeuvre de peinture de la plus grande dimension, dans une petite proportion ; et, de plus, il ne doit pas, à plusieurs égards, être regardé comme une copie.]] réalisée par Biscaye, vendue par Didot. [151]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Orphée, assis dans le fond d'une Forêt épaisse, attire des Animaux de toute espèce et des Satyres, par les sons harmonieux de son luth. Quelque talent et quelque réputation qu'ait eus le Benedette, la beauté de ce Tableau pourrait faire croire qu'il n'en est pas l'auteur ; mais nous nous sommes convaincus qu'il est entièrement de sa main, et le plus parfait des ouvrages que nous avons vus de lui. (Benedette (Gio Benedetto Castiglione, dit le))|Orphée, assis dans le fond d'une Forêt épaisse, attire des Animaux de toute espèce et des Satyres, par les sons harmonieux de son luth. Quelque talent et quelque réputation qu'ait eus le Benedette, la beauté de ce Tableau pourrait faire croire qu'il n'en est pas l'auteur ; mais nous nous sommes convaincus qu'il est entièrement de sa main, et le plus parfait des ouvrages que nous avons vus de lui.]] réalisée par Benedette (Gio Benedetto Castiglione, dit le), vendue par Didot au prix de 255 fl. [152]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les petits Voleurs de cerises. Sujet de Figures et Animaux dans un Paysage. Les Tableaux de ce peintre, qui a peu travaillé dans son paus, sont de la plus grande rareté, et le font aller de pair avec les premiers peintres de genre, modernes. (Bénazech, mort en Italie en 1803)|Les petits Voleurs de cerises. Sujet de Figures et Animaux dans un Paysage. Les Tableaux de ce peintre, qui a peu travaillé dans son paus, sont de la plus grande rareté, et le font aller de pair avec les premiers peintres de genre, modernes.]] réalisée par Bénazech, mort en Italie en 1803, vendue par Didot au prix de 79.5 fl. [153]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Joli petit Paysage orné de beaucoup de Figures touchées avec esprit. réalisée par Baut (François), vendue par Didot au prix de 26.5 fl. [154]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un Marché forain en pleine Campagne, riche en Figures, Animaux et Accessoires, et riche de couler. réalisée par Bassan (Jacques), vendue par Didot. [155]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Portement de Croix. Le Christ, affaissé sous le poids de la croix, se traine péniblement sur le Calvaire. Beaucoup de Figures enrichissent cette Composition. On distingue, sur les premier plans, celles des saintes Femmes. Il serait difficile, pour ne pas dire impossible, de rencontrer, dans une aussi petite dimension, un Tableau plus parfait de J. Bassan. Celui-ci (qui à ses perfections joint le mérite d'une admirable conservation) pourrait aller de pair avec le plus beau Titien. (Bassan (Jacques))|Le Portement de Croix. Le Christ, affaissé sous le poids de la croix, se traine péniblement sur le Calvaire. Beaucoup de Figures enrichissent cette Composition. On distingue, sur les premier plans, celles des saintes Femmes. Il serait difficile, pour ne pas dire impossible, de rencontrer, dans une aussi petite dimension, un Tableau plus parfait de J. Bassan. Celui-ci (qui à ses perfections joint le mérite d'une admirable conservation) pourrait aller de pair avec le plus beau Titien.]] réalisée par Bassan (Jacques), vendue par Didot au prix de 445 fl. [156]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le Christ vu en buste et donnant sa bénédiction. Dessin, expression, couleir, tout se rancontre dans ce Tableau, qui nous paraît aussi précieux que le précédent, auquel il peut servir de pendant. réalisée par Baroche (Frédéric), vendue par Didot au prix de 200 fl. [157]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Buste de saint François en extase. Léxpression de la tête est ravissante. La beauté du coloris et la finesse de l'exécution ajoutent au mérite de ce Tableau, que nous regardons comme l'un des meilleurs ouvrages du Baroche. réalisée par Baroche (Frédéric), vendue par Didot au prix de 200 fl. [158]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Copie du Tableau de Raphaël, connu sous le nom de la belle Jardinière. Cette belle Traduction, incontestablement d'André del Sarte, porte le monogramme accoutumé de ce peintre, figuré par deux A enlacés, tracés en or au milieu de la broderie, également d'or, qui borde le manteau de la Vierge et qui recouvre son épaule gauche. (André del Sarte (Vannucchi))|Copie du Tableau de Raphaël, connu sous le nom de la belle Jardinière. Cette belle Traduction, incontestablement d'André del Sarte, porte le monogramme accoutumé de ce peintre, figuré par deux A enlacés, tracés en or au milieu de la broderie, également d'or, qui borde le manteau de la Vierge et qui recouvre son épaule gauche.]] réalisée par André del Sarte (Vannucchi), vendue par Didot. [159]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Guillaume Tell, vu jusqu'à mi-corps, et de grandeur naturelle. Ce personnage, dont les traits ont une expression forte, est habillé et coiffé comme les paysans de son temps, et tient un arc et une flèche. Une petite Horloge gothique est attachée sur le mur, et parait marquer l'heure prise pour l'exécution de sa conspiration. Une Inscription latine, en or et en caractères aciens, tracée sur une légende, au-dessus de son bonnet en forme de turban, a rapport à cette conspiration. Voici cette inscription : Hora est tandem nos de somno surgere : tandem novissima hora est. Elle est ainsi traduite et peinte, peu anciennement, à côté de l'écriture gotique : Enfin l'heure est venue de sortir de notre léthargie ! enfin la nouvelle heure a sonné pour nous ! Il existait en Suisse, à l'époque où vivait Guillaume Tell, des moines qui peignaient, en grand et en miniature, le portrait et l'histoire ; il existait aussi des sculpteurs, et parmi leurs ouvrages, conservés dans la ville natale et du vivant d'Albert Durer, ancien peintre allemand, le portrait de Guillaume Telle se voyait au coin d'une rue et dans une niche ; c'est du-moins ce qu'un écrivain contemporain rapporte dans la vie de cet habile peintre. Une très-ancienne et mauvaise gravure sur bois, représente aussi Guillaume Telle, ayant, pour la ressemblance, de l'analogie avec notre Portrait authentique, qui est peint à la colle d'oeuf, et dont un riche particulier de Bâle nous a offert autrefois une somme considérable ; mais alors nous ne songions pas à nous défaire de ce portrait, monument précieux de l'art, sous le rapport de sa grande beauté, malgré son extrême ancienneté, et même sous le rapport historique, puisqu'il pourra servir à dissiper l'incertitude de quelques personnes, qui, sur la foi d'un écrivain léger, doutaient de la réalité du personnage, et traitaient de fable l'anecdote de la pomme*. La seule objection admissible contre Guillaume Tell, dans cette révolution de ls Suisse, c'est qu'il n'est pas le premier qui en ait formé le projet, quoiqu'il soit le premier qui l'ait mis à exécution. *renvoi : La fameuse Danse des Morts, peinte à Bâle au cimetière de Saint-Pierre, depuit 500 ans, et dont on ne connaît pas encore le véritable auteur (quoique l'on croie l'avoir découvert il y a quelques années), est du même peintre que notre Portrait de Guillaume Tell, qui fut confronté jadis avec quelques parties conservées de cette ancienne peinture. On avait attribué cette Danse des Morts à Holben, parce qu'étant déjà très-endommageée par les injures de l'air, il y a près de trois siècles, il la repeignit prèsque entièrement. *renvoi : Quelques lignes suffiront pour éclaircir le fait etle rappeler à la mémoire : sous l'empereur Albert, Grissler, gouverneur de la Suisse, sachant que Guillaume Tell était très-habile à tirer de l'arc, lui ordonna, sous peine de mort, d'abattre de loin, et d'un coup de flèche, une pomme mise sur la tête d'un de ses enfans. Qu'on me donne la mort, répondit Guillaume Tell, plutôt que de m'exposer à blesser mon fils. Mais Grissler le menaça de les faire mourir toux deux, s'il n'obéissait pas. Tell eut le bonheur de tirer si juste, qu'il enleva la pomme sans toucher à son enfant. Après ce coup d'adresse, le Gouverneur ayant aperçu une autre flèche sous le pourpoint de Tell, lui demanda à quel usage il avait destinée. A me venger, si j'avais eu le malheur de tuer mon fils. Cette réponse le fit jeter dans fers, pour être condamné à mort. Quelques jours auparavant, Grissler venait de faire crever les yeux à Henri de Melchtal. Son fils, Arnold de Melchtal, méditait un moyen de vengeance, et trouvant un moment favorable, il se joint à deux de ses amis, Werner Stuffacher et Walther Furstius, pour délivrer Tell de sa prison. Dès ce moment ils arrêtent le plan de leur conspiration. Tell se charge de tuer Grissler, et le tue au jour et à l'heure convenus. Cette heure était entre le dixième et la onzième, ainsi que l'indique l'horloge peinte sur le Tableau, et ce jour était le 14 novembre 1307. De ce jour date le commencement de la liberté des Suisses, de ce jour date leur révolution, qui ne fut consommée qu'après une guerre de quatre-vingts ans et une trève de vingt ans. (Anciens temps de la Peinture en Allemagne*)|Portrait de Guillaume Tell, vu jusqu'à mi-corps, et de grandeur naturelle. Ce personnage, dont les traits ont une expression forte, est habillé et coiffé comme les paysans de son temps, et tient un arc et une flèche. Une petite Horloge gothique est attachée sur le mur, et parait marquer l'heure prise pour l'exécution de sa conspiration. Une Inscription latine, en or et en caractères aciens, tracée sur une légende, au-dessus de son bonnet en forme de turban, a rapport à cette conspiration. Voici cette inscription : Hora est tandem nos de somno surgere : tandem novissima hora est. Elle est ainsi traduite et peinte, peu anciennement, à côté de l'écriture gotique : Enfin l'heure est venue de sortir de notre léthargie ! enfin la nouvelle heure a sonné pour nous ! Il existait en Suisse, à l'époque où vivait Guillaume Tell, des moines qui peignaient, en grand et en miniature, le portrait et l'histoire ; il existait aussi des sculpteurs, et parmi leurs ouvrages, conservés dans la ville natale et du vivant d'Albert Durer, ancien peintre allemand, le portrait de Guillaume Telle se voyait au coin d'une rue et dans une niche ; c'est du-moins ce qu'un écrivain contemporain rapporte dans la vie de cet habile peintre. Une très-ancienne et mauvaise gravure sur bois, représente aussi Guillaume Telle, ayant, pour la ressemblance, de l'analogie avec notre Portrait authentique, qui est peint à la colle d'oeuf, et dont un riche particulier de Bâle nous a offert autrefois une somme considérable ; mais alors nous ne songions pas à nous défaire de ce portrait, monument précieux de l'art, sous le rapport de sa grande beauté, malgré son extrême ancienneté, et même sous le rapport historique, puisqu'il pourra servir à dissiper l'incertitude de quelques personnes, qui, sur la foi d'un écrivain léger, doutaient de la réalité du personnage, et traitaient de fable l'anecdote de la pomme*. La seule objection admissible contre Guillaume Tell, dans cette révolution de ls Suisse, c'est qu'il n'est pas le premier qui en ait formé le projet, quoiqu'il soit le premier qui l'ait mis à exécution. *renvoi : La fameuse Danse des Morts, peinte à Bâle au cimetière de Saint-Pierre, depuit 500 ans, et dont on ne connaît pas encore le véritable auteur (quoique l'on croie l'avoir découvert il y a quelques années), est du même peintre que notre Portrait de Guillaume Tell, qui fut confronté jadis avec quelques parties conservées de cette ancienne peinture. On avait attribué cette Danse des Morts à Holben, parce qu'étant déjà très-endommageée par les injures de l'air, il y a près de trois siècles, il la repeignit prèsque entièrement. *renvoi : Quelques lignes suffiront pour éclaircir le fait etle rappeler à la mémoire : sous l'empereur Albert, Grissler, gouverneur de la Suisse, sachant que Guillaume Tell était très-habile à tirer de l'arc, lui ordonna, sous peine de mort, d'abattre de loin, et d'un coup de flèche, une pomme mise sur la tête d'un de ses enfans. Qu'on me donne la mort, répondit Guillaume Tell, plutôt que de m'exposer à blesser mon fils. Mais Grissler le menaça de les faire mourir toux deux, s'il n'obéissait pas. Tell eut le bonheur de tirer si juste, qu'il enleva la pomme sans toucher à son enfant. Après ce coup d'adresse, le Gouverneur ayant aperçu une autre flèche sous le pourpoint de Tell, lui demanda à quel usage il avait destinée. A me venger, si j'avais eu le malheur de tuer mon fils. Cette réponse le fit jeter dans fers, pour être condamné à mort. Quelques jours auparavant, Grissler venait de faire crever les yeux à Henri de Melchtal. Son fils, Arnold de Melchtal, méditait un moyen de vengeance, et trouvant un moment favorable, il se joint à deux de ses amis, Werner Stuffacher et Walther Furstius, pour délivrer Tell de sa prison. Dès ce moment ils arrêtent le plan de leur conspiration. Tell se charge de tuer Grissler, et le tue au jour et à l'heure convenus. Cette heure était entre le dixième et la onzième, ainsi que l'indique l'horloge peinte sur le Tableau, et ce jour était le 14 novembre 1307. De ce jour date le commencement de la liberté des Suisses, de ce jour date leur révolution, qui ne fut consommée qu'après une guerre de quatre-vingts ans et une trève de vingt ans.]] réalisée par Anciens temps de la Peinture en Allemagne*, vendue par Didot. [160]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les sept sacremens. Dans la belle collection d'où proviennent ces Tableaux du plus grand intérêt, ils étaient regardés comme étant de N. Poussin. Après les avoir dévernis et débarrassés de la crasse enfumée qui les couvrait, nous avons été plus à même d'en juger la transparence, l'exécution ferme et très-terminée, et nous avons partagé l'avis de feu M. Le Brun, qui les regardait comme un ouvrage parfait de Stella, exécuteé d'après le Poussin et sous ses yeux ; et même les changemens qu'on y remarque ont pu être faits par ce grand peintre. Il eût été à désirer que le Poussin eût joint à ses autres perfections celle de l'exécution brillante et soignée de Stella. Ce n'est pas que nous voulions faire entendre que nos Tableaux augmenteraient de prix pour n'être pas en entier de la main du Poussin ; car la belle copie (sans changemens, il est vrai) de la Rebecca du Poussin, par Stella, n'a été vendue que 1000 fr. environ à la vente de M. Le Brun. Au surplus, ces compositions du Poussin sont tellement sublimes, qu'exécutées en gravures par le célèbre Pesne, elles furent recherchées, même par les amateurs de peinture, et que certaines épreuves de ces gravures ont, dit-on, été vendues 7000 fr. Les grands Tableaux qui se voyaient à Londres, sont de la dimension de 5 pieds 5 pouces en largeur, sur 3 pieds 8 pouces. Le propriétaire de ces grands Tableaux voulait y réunir les nôtres, qu'il connaissait, mais qui n'nt pu lui parvenir faute de licence pour Tableaux.* Le Baptême. Composition de vingt-une Figures principales. Sur les bords du Jourdain, saint Jean baptise Jésus-Christ. A droite du Tableau, on remarque un Groupe de plusieurs Personnes qui viennent d'être baptisées ; et sur la gauche, des Hommes de tout âge, des Femmes et des Enfans occupés à considérer la cérémonie ; le Saint Esprit, sous la forme d'une Colombe, plane sur la tête du Christ. L'Eucharistie. Composition de treize Figures. Le Christ et les Apôtres sont couhés autour d'une table. Judas sort, ayannt l'air préoccupé. Ce Sacrement a lieu de nuit, dans une salle éclairée par une seule lampe. La Confirmation. Composition de vingt-deux Figures. Dans un Temple au fond duquel on remarque un Autel, un Evêque assis revêtu de ses habits pontificaux, donne le sacrement de la Confirmation à un homme de distinction qui est à genoux. Autour de ces personnages principaux sont les Prêtres qui assisent à la cérémonie, les Néophytes qui vont être confirmés, et des Hommes, Femmes et Enfans qui regardent. Le Mariage. Composition de vingt-cinq Figures. Dans un Temple soutenu par des colonnes, et dont les portes ouvertes laissent voir la campagne, Saint Joseph etla Vierge à genoux sont unis par le Grand-Prêtre. Le moment représenté est celui où saint Joseph passe l'anneau au doigt de la Vierge. Un grand nombre de Personnages, parmi lesquels on remarque saint Joachim et sainte Anne, assistent à cette cérémonie. L'Ordre. Composition de treize Figures principales. Jésus, entouré de ses Apôtres, tient dans chacune de ses mains une clef, et indique à saint Pierre, qui est à genoux devant lui, d'une main le ciel, et de l'autre la terre. La scène se passe aux portes de Césarée, qu'on voit en partie dans le lointain. La Pénitence. Composition de dix-huit Figures. Repas chez Simon le Pharisien. Les convives, au nombre de huit, sont couchés autour d'une table. La Madeleine pêcheresse se prosterne aux pieds de Jésus, qu'elle embrasse après les avoir couverts de parfums. Jésus lui remet ses péchés. Les autres Figures sont celles des Domestique de Simon. L'Extrême-Onction. Composition de seize Figures. Au milieu d'une chambre et sur une estrade, est étendu sur un lit de mort un Homme dans la force de l'âge. Un Prêtre, sur le premier plan, lui applique les saintes huiles. Autour du lit et dans des attitudes différentes, le père, la mère, et les enfans du mourant témoignent leur douleur. On remarque, entr'autres, son Epouse lui présentant le plus jeune de leurs Enfans, et l'aînée de ses Filles gémissante et appuyée sur le bord de son lit. Un Médecin remet à son élève un breuvage devenu inutile. Parmi les différences nombreuses qui existent entre ces petits Tableaux et les grands de la galerie du Palais-Royal, nous citerons seulement les changemens suivans, qui pourront prouver que si Le Poussin n'a pas exécuté lui-même ces petits Tableaux, il les a fait exécuter sous ces yeux : Le Baptême. La Figure immédiatement à genoux auprès de saint Jean, représente, dans le grand, un jeune Garçon, et, dans le petit, un Homme d'un âge mûr. La Confirmation. La Figure à laquelle on essuie le saint chrême est une jeune Fille dans le grand, et, dans le petit, un jeune Homme ; et, au-lieu de deux Filles à genoux qu'on remarque dans le grand, on voit, dans le petit, un Homme et une Fille. L'Extrême-Onction. Le Prêtre, au-lieu d'être, comme dans le grand Tableau, un Homme d'un âge très-avancé, est, dans le petit, un Homme dans toute sa force ; et le monogramme, au-lieu d'être celui de Jésus-Christ, est celui du guerrier mourant. *footnote : Les acquéreurs des sept Sacremens traiteront, s'ils le désirent, de sept boites fermant et à poignée, utiles pour conserver et même transporter au loin, et sans danger, ces sept Tableaux. (Stella (Jacques))|Les sept sacremens. Dans la belle collection d'où proviennent ces Tableaux du plus grand intérêt, ils étaient regardés comme étant de N. Poussin. Après les avoir dévernis et débarrassés de la crasse enfumée qui les couvrait, nous avons été plus à même d'en juger la transparence, l'exécution ferme et très-terminée, et nous avons partagé l'avis de feu M. Le Brun, qui les regardait comme un ouvrage parfait de Stella, exécuteé d'après le Poussin et sous ses yeux ; et même les changemens qu'on y remarque ont pu être faits par ce grand peintre. Il eût été à désirer que le Poussin eût joint à ses autres perfections celle de l'exécution brillante et soignée de Stella. Ce n'est pas que nous voulions faire entendre que nos Tableaux augmenteraient de prix pour n'être pas en entier de la main du Poussin ; car la belle copie (sans changemens, il est vrai) de la Rebecca du Poussin, par Stella, n'a été vendue que 1000 fr. environ à la vente de M. Le Brun. Au surplus, ces compositions du Poussin sont tellement sublimes, qu'exécutées en gravures par le célèbre Pesne, elles furent recherchées, même par les amateurs de peinture, et que certaines épreuves de ces gravures ont, dit-on, été vendues 7000 fr. Les grands Tableaux qui se voyaient à Londres, sont de la dimension de 5 pieds 5 pouces en largeur, sur 3 pieds 8 pouces. Le propriétaire de ces grands Tableaux voulait y réunir les nôtres, qu'il connaissait, mais qui n'nt pu lui parvenir faute de licence pour Tableaux.* Le Baptême. Composition de vingt-une Figures principales. Sur les bords du Jourdain, saint Jean baptise Jésus-Christ. A droite du Tableau, on remarque un Groupe de plusieurs Personnes qui viennent d'être baptisées ; et sur la gauche, des Hommes de tout âge, des Femmes et des Enfans occupés à considérer la cérémonie ; le Saint Esprit, sous la forme d'une Colombe, plane sur la tête du Christ. L'Eucharistie. Composition de treize Figures. Le Christ et les Apôtres sont couhés autour d'une table. Judas sort, ayannt l'air préoccupé. Ce Sacrement a lieu de nuit, dans une salle éclairée par une seule lampe. La Confirmation. Composition de vingt-deux Figures. Dans un Temple au fond duquel on remarque un Autel, un Evêque assis revêtu de ses habits pontificaux, donne le sacrement de la Confirmation à un homme de distinction qui est à genoux. Autour de ces personnages principaux sont les Prêtres qui assisent à la cérémonie, les Néophytes qui vont être confirmés, et des Hommes, Femmes et Enfans qui regardent. Le Mariage. Composition de vingt-cinq Figures. Dans un Temple soutenu par des colonnes, et dont les portes ouvertes laissent voir la campagne, Saint Joseph etla Vierge à genoux sont unis par le Grand-Prêtre. Le moment représenté est celui où saint Joseph passe l'anneau au doigt de la Vierge. Un grand nombre de Personnages, parmi lesquels on remarque saint Joachim et sainte Anne, assistent à cette cérémonie. L'Ordre. Composition de treize Figures principales. Jésus, entouré de ses Apôtres, tient dans chacune de ses mains une clef, et indique à saint Pierre, qui est à genoux devant lui, d'une main le ciel, et de l'autre la terre. La scène se passe aux portes de Césarée, qu'on voit en partie dans le lointain. La Pénitence. Composition de dix-huit Figures. Repas chez Simon le Pharisien. Les convives, au nombre de huit, sont couchés autour d'une table. La Madeleine pêcheresse se prosterne aux pieds de Jésus, qu'elle embrasse après les avoir couverts de parfums. Jésus lui remet ses péchés. Les autres Figures sont celles des Domestique de Simon. L'Extrême-Onction. Composition de seize Figures. Au milieu d'une chambre et sur une estrade, est étendu sur un lit de mort un Homme dans la force de l'âge. Un Prêtre, sur le premier plan, lui applique les saintes huiles. Autour du lit et dans des attitudes différentes, le père, la mère, et les enfans du mourant témoignent leur douleur. On remarque, entr'autres, son Epouse lui présentant le plus jeune de leurs Enfans, et l'aînée de ses Filles gémissante et appuyée sur le bord de son lit. Un Médecin remet à son élève un breuvage devenu inutile. Parmi les différences nombreuses qui existent entre ces petits Tableaux et les grands de la galerie du Palais-Royal, nous citerons seulement les changemens suivans, qui pourront prouver que si Le Poussin n'a pas exécuté lui-même ces petits Tableaux, il les a fait exécuter sous ces yeux : Le Baptême. La Figure immédiatement à genoux auprès de saint Jean, représente, dans le grand, un jeune Garçon, et, dans le petit, un Homme d'un âge mûr. La Confirmation. La Figure à laquelle on essuie le saint chrême est une jeune Fille dans le grand, et, dans le petit, un jeune Homme ; et, au-lieu de deux Filles à genoux qu'on remarque dans le grand, on voit, dans le petit, un Homme et une Fille. L'Extrême-Onction. Le Prêtre, au-lieu d'être, comme dans le grand Tableau, un Homme d'un âge très-avancé, est, dans le petit, un Homme dans toute sa force ; et le monogramme, au-lieu d'être celui de Jésus-Christ, est celui du guerrier mourant. *footnote : Les acquéreurs des sept Sacremens traiteront, s'ils le désirent, de sept boites fermant et à poignée, utiles pour conserver et même transporter au loin, et sans danger, ces sept Tableaux.]] réalisée par Stella (Jacques), vendue par Didot. [161]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30. (Steen (Jean))|Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot au prix de 170 fl. [162]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30. (Steen (Jean))|Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot au prix de 131 fl. [163]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30. (Steen (Jean))|Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot au prix de 196 fl. [164]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30. (Steen (Jean))|Les cinq sens. Figures à mi-corps et de grandeur naturelle. La Vue. Un jeune Fou, des lunettes sur le nez et le rire sur les lèvres, tient un papier qu'il a l'air de lire à l'aide de ses lunettes. Le Goût. Un Vieillard tient une cuiller d'une main, et de l'autre une écuelle, dans laquelle est un consommé qu'il se dispose à prendre. Le Toucher. Une vieille Femme de campagne, les mains et la figure ridées et hâlées, tient un poule, et d'une main veut s'assurer si elle est près de pondre. Le sourire de la Vieille annonce qu'elle touche l'oeuf. L'Ouie. Un jeune Homme, ayant l'air mélancolique et inspiré, joue du violon. Sa tête est penchée, et ses regards paraissent se porter vers un objet élevé. L'Odorat. Une jeune Femme, drapée avec goût, et la tête couverte d'une espèce de turban, tient une fleur à la main. Cette suite rare et intéressante prouve la flexibilité du talent du Jean Steen. Depuis le genre le plus bas jusqu'au plus élevé, il étonne par la vérité qu'il savait répandre dans tous ses ouvrages. Les auteurs qui parlent de lui disent qu'il a fait des Tableaux d'histoire (Figures de grandeur naturelle) dans le style sévère. Nos cinque Tableaux en pourraient être la preuve , si l'on fait attention à ceux représentant l'Ouie, le Goût, et sur-tout l'Odorat. La Vue et le Toucher sont dans la manière plus connue et totalement différente. Ils viennent du célèbre cabinet de M. Van Brémen, de La Haye, et sont mentionnés dans Descamps, tome III, page 30.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par Didot au prix de 104 fl. [165]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. ecole hollandaise (ecole hollandaise)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. ecole hollandaise]] réalisée par ecole hollandaise, vendue par Didot. [166]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Palamedes (fontaine) (Palamedes)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Palamedes (fontaine)]] réalisée par Palamedes, vendue par Didot. [167]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Canaleti (Vanvitelli) (Canaleti)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Canaleti (Vanvitelli)]] réalisée par Canaleti, vendue par Didot. [168]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Teniers (pastiche) (Teniers)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Teniers (pastiche)]] réalisée par Teniers, vendue par Didot au prix de 28 95 fl. [169]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Francisque (lignes severes) ? (Francisque)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Francisque (lignes severes) ?]] réalisée par Francisque, vendue par Didot. [170]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. Bourdon (ronds) (Bourdon)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. Bourdon (ronds)]] réalisée par Bourdon, vendue par Didot au prix de 68 fl. [171]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Cuyp (soleil couchant) (Cuyp)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Cuyp (soleil couchant)]] réalisée par Cuyp, vendue par Didot, achetée par Gendron oncle au prix de 37 fl. [172]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Lenain (Lenain)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Lenain]] réalisée par Lenain, vendue par Didot. [173]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Van Mol (Van Mol)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Van Mol]] réalisée par Van Mol, vendue par Didot. [174]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2 van der Meulen (van der Meulen)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2 van der Meulen]] réalisée par van der Meulen, vendue par Didot. [175]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. M. Carré (M. Carré)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 2. M. Carré]] réalisée par M. Carré, vendue par Didot. [176]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. D. Calvart (D. Calvart)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. D. Calvart]] réalisée par D. Calvart, vendue par Didot. [177]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Holbein (Holbein)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Holbein]] réalisée par Holbein, vendue par Didot. [178]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. J. Steen pouillent ? (J. Steen)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. J. Steen pouillent ?]] réalisée par J. Steen, vendue par Didot. [179]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 4. autres articles de croutes (artiste anonyme)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 4. autres articles de croutes]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Didot. [180]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Verguson (Verguson)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Verguson]] réalisée par Verguson, vendue par Didot au prix de 28 95 fl. [181]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Goupp (Goupp)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Goupp]] réalisée par Goupp, vendue par Didot au prix de 54 fl. [182]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Goupp (Goupp)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Goupp]] réalisée par Goupp, vendue par Didot au prix de 60 5 fl. [183]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Tintoret (Tintoret)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Tintoret]] réalisée par Tintoret, vendue par Didot au prix de 110 fl. [184]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Hondecoeter (Hondecoeter)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. 1. Hondecoeter]] réalisée par Hondecoeter, vendue par Didot au prix de 61 fl. [185]
- 1814.03.28/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Vovermanse (Vovermanse)|Sous ce dernier N. seront compris cinquante bons Tableaux qui, réunis dans un local éloigné, n'ont pu être décrits dans ce Catalogue, par défaut de temps : trente seront exposés et vendus dans la première vente, et les vingt autres dans la seconde. Vovermanse]] réalisée par Vovermanse, vendue par Didot au prix de 92 fl. [186]