Ventes d'œuvres le 1814.06.02

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  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le buste d'un malade paralitique, représenté dans une forte proportion de nature. Cette étude pour le sujet da la dame de charité, soutiendrait le parallèle avec les plus grands maîtres, et suffirait seul à la célébrité de son auteur. L'exécution d'un pinceau large et vigoureux, le caractère expressif de la tête avaient fait assigner à ce chef-d'oeuvre un des premiers rangs dans le cabinet du président Audry, d'Orléans. C'est un des beaux modèles que devrait posséder l'école française. (J.B. Greuze)|Le buste d'un malade paralitique, représenté dans une forte proportion de nature. Cette étude pour le sujet da la dame de charité, soutiendrait le parallèle avec les plus grands maîtres, et suffirait seul à la célébrité de son auteur. L'exécution d'un pinceau large et vigoureux, le caractère expressif de la tête avaient fait assigner à ce chef-d'oeuvre un des premiers rangs dans le cabinet du président Audry, d'Orléans. C'est un des beaux modèles que devrait posséder l'école française.]] réalisée par J.B. Greuze, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Rolland au prix de 550 fl. [6]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux beaux tableaux de paysage, mêlés de roches et de fabriques. Dans l'un on voit un pâtre qui garde des bestiaux, vers la partie gauche; dans l'autre, plusieurs belles figures sur le premier plan. Ces deux morceaux dans la belle proportion de chevalet, sont de la touche ferme et savante de cet habile maître. (J. F. Lucatelli)|Deux beaux tableaux de paysage, mêlés de roches et de fabriques. Dans l'un on voit un pâtre qui garde des bestiaux, vers la partie gauche; dans l'autre, plusieurs belles figures sur le premier plan. Ces deux morceaux dans la belle proportion de chevalet, sont de la touche ferme et savante de cet habile maître.]] réalisée par J. F. Lucatelli, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Elie au prix de 421 fl. [15]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux de grande distinction parmi les ouvrages de cet habile peintre, dans le genre des ruines et de l'architecture pittoresque, et auxquels il avait donné la désignation de Rome antique et Rome moderne. Ils représentent des intérieurs de riches galeries dans lesquelles sont rassemblés les plus fameux monumens de l'antiquité, divisés, dans l'un, par autant de petits tableaux qui se détachent entre eux, et dans l'autre, par une réunion des plus belles statues. Nombre de figures analogues à la magnificence des beaux arts, ajoutent encore à la richesse des sujets, et contribuent à présener des ouvrages dignes de la renommée de leur auteur qui n'a pas pu se défendre de répéter une troisième fois ces mêmes compositions pour le duc de Choiseul, pendant son ambassade à Rome. Il fut généreusement récompensé de cette complaisance par cet amateur, et il leur portait une telle considération qu'ils furent exeptés de la vente totale du magnifique et considérable cabinet qu'il avait formé. Ces deux tableaux qui ont long-tems fait l'ornement de la galerie de M. Robert, étaient regardés par lui, comme le trésor de ses études dans ce genre qu'il avait adopté. L'immense variété dans la composition ; la réunion de tous ces monumens était une source inépuisable dans laquelle il puisait à la fois le goût le plus exquis et la plus riche couleur. (Jean Paul Panini)|Deux tableaux de grande distinction parmi les ouvrages de cet habile peintre, dans le genre des ruines et de l'architecture pittoresque, et auxquels il avait donné la désignation de Rome antique et Rome moderne. Ils représentent des intérieurs de riches galeries dans lesquelles sont rassemblés les plus fameux monumens de l'antiquité, divisés, dans l'un, par autant de petits tableaux qui se détachent entre eux, et dans l'autre, par une réunion des plus belles statues. Nombre de figures analogues à la magnificence des beaux arts, ajoutent encore à la richesse des sujets, et contribuent à présener des ouvrages dignes de la renommée de leur auteur qui n'a pas pu se défendre de répéter une troisième fois ces mêmes compositions pour le duc de Choiseul, pendant son ambassade à Rome. Il fut généreusement récompensé de cette complaisance par cet amateur, et il leur portait une telle considération qu'ils furent exeptés de la vente totale du magnifique et considérable cabinet qu'il avait formé. Ces deux tableaux qui ont long-tems fait l'ornement de la galerie de M. Robert, étaient regardés par lui, comme le trésor de ses études dans ce genre qu'il avait adopté. L'immense variété dans la composition ; la réunion de tous ces monumens était une source inépuisable dans laquelle il puisait à la fois le goût le plus exquis et la plus riche couleur.]] réalisée par Jean Paul Panini, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Raye au prix de 1000 fl. [16]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La fête du may. ur le haut d'un terrain sablonneux, de jeunes villageois dansent en rond pour célébrer l'inauguration du may qu'ils viennent de planter ; à gauche, et plus bas, des bergers gardent leurs troupeaux au pied d'une masse de rochers. (Jean Veninx)|La fête du may. ur le haut d'un terrain sablonneux, de jeunes villageois dansent en rond pour célébrer l'inauguration du may qu'ils viennent de planter ; à gauche, et plus bas, des bergers gardent leurs troupeaux au pied d'une masse de rochers.]] réalisée par Jean Veninx, vendue par Alexandre Paillet au prix de 80 fl. [26]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, l'enfant Jésus et saint Joseph assis au pied d'un rocher. Trois figures d'anges forment une gloire au-dessus d'eux. Ce tableau comme prèsque toutes les productions de ce maître, tient à la manière de C. Poelembourg et K. Dujardin. (Gérard Hoet)|La Vierge, l'enfant Jésus et saint Joseph assis au pied d'un rocher. Trois figures d'anges forment une gloire au-dessus d'eux. Ce tableau comme prèsque toutes les productions de ce maître, tient à la manière de C. Poelembourg et K. Dujardin.]] réalisée par Gérard Hoet, vendue par Alexandre Paillet. [33]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue pittoresque d'une chaumière entourée d'arbres et buissons, et située sur le bord d'une rivière où l'on remarque un bateau de pêcheurs. Morceau d'un brillant de couleur et d'une vérité parfaite. Il est à remarquer dans le nombre des ouvrages de ce peintre secondaire. (Decker)|La vue pittoresque d'une chaumière entourée d'arbres et buissons, et située sur le bord d'une rivière où l'on remarque un bateau de pêcheurs. Morceau d'un brillant de couleur et d'une vérité parfaite. Il est à remarquer dans le nombre des ouvrages de ce peintre secondaire.]] réalisée par Decker, vendue par Alexandre Paillet au prix de 100 fl. [36]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un site montagneux au bas duquel coule une rivière. Quelques arbres de droite et de gauche, se détachent sur un ciel clair et bien nuagé, ce morceau d'une composition simple et naturelle, offre l'image des productions de J. Ruisdaël. (René Devries)|La vue d'un site montagneux au bas duquel coule une rivière. Quelques arbres de droite et de gauche, se détachent sur un ciel clair et bien nuagé, ce morceau d'une composition simple et naturelle, offre l'image des productions de J. Ruisdaël.]] réalisée par René Devries, vendue par Alexandre Paillet au prix de 106.5 fl. [37]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le point de vue d'une ferme et de tous les détails de ses bâtimens, située au bord d'un canal. Les ouvrages de cet artiste, précieux dans leur exécution, ne sont pas très-communs. Nous annonçons celui-ci comme un de ses meilleurs, et digne de figurer auprès de celui que possède le Musée. (Emmanuel Meurant)|Le point de vue d'une ferme et de tous les détails de ses bâtimens, située au bord d'un canal. Les ouvrages de cet artiste, précieux dans leur exécution, ne sont pas très-communs. Nous annonçons celui-ci comme un de ses meilleurs, et digne de figurer auprès de celui que possède le Musée.]] réalisée par Emmanuel Meurant, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Noudou au prix de 60 fl. [40]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux riches paysages destyle héroïque, dans lesquels Gérard de Lairesse a placé des des sujets de la fable, qui y répandent autant d'intérêt que de valeur. Ces deux tableaux sont de la touche fine et précieux qui caractérisent les ouvrages de ces maîtres justement admirés des amateurs. (J. Glauber)|Deux riches paysages destyle héroïque, dans lesquels Gérard de Lairesse a placé des des sujets de la fable, qui y répandent autant d'intérêt que de valeur. Ces deux tableaux sont de la touche fine et précieux qui caractérisent les ouvrages de ces maîtres justement admirés des amateurs.]] réalisée par J. Glauber, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Billaudel au prix de 240 fl. [42]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce sujet qui offre, par son emblême, la courte durée de la vie, est personnifié par un génie aîlé, couronné de roses, qui tient une coquille d'une main et de l'autre un chalumeau, dont il vient de faire une bulle de savon qu'il suit de l'oeil en souriant et qui prête à s'éteindre. Sur le devant, on voit encore un flambeau renversé à côté d'une tête de mort. Ce morceau d'une composition ingénieuse, peut être, par sa finesse de touche, placé près des ouvrages précieux de Gérard Dow. (Godefroy Schalken)|Ce sujet qui offre, par son emblême, la courte durée de la vie, est personnifié par un génie aîlé, couronné de roses, qui tient une coquille d'une main et de l'autre un chalumeau, dont il vient de faire une bulle de savon qu'il suit de l'oeil en souriant et qui prête à s'éteindre. Sur le devant, on voit encore un flambeau renversé à côté d'une tête de mort. Ce morceau d'une composition ingénieuse, peut être, par sa finesse de touche, placé près des ouvrages précieux de Gérard Dow.]] réalisée par Godefroy Schalken, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Sauzay au prix de 220 fl. [44]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre vue de bois, au bord duquel est un chemin tortueux, conduisant à une mare d'eau qui reflette un gros corps d'arbre coupé. Plusieurs figures et animaux placés adroitement par J. Lingelback, ajoutent à l'intérêt du paysage. Ce tableau, dans une jolie proportion de chevalet, est d'un effet piquant, dans lequel on retrouve la touche large et facile des deux peintres célèbres qui ont si souvent associé leur talent. (Jean Wynants)|Une autre vue de bois, au bord duquel est un chemin tortueux, conduisant à une mare d'eau qui reflette un gros corps d'arbre coupé. Plusieurs figures et animaux placés adroitement par J. Lingelback, ajoutent à l'intérêt du paysage. Ce tableau, dans une jolie proportion de chevalet, est d'un effet piquant, dans lequel on retrouve la touche large et facile des deux peintres célèbres qui ont si souvent associé leur talent.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lerouge au prix de 770 fl. [46]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un ton chaud, offrant l'entrée d'un bois, où l'on voit plusieurs corps d'arbres mis à bas et placés tout près d'un chemin qui conduit au bord d'une rivière, et sur lequel on distingue quelques voyageurs à pied et à cheval et suivis de leurs chiens. Sur le preier plan, à la droite du spectateur, un vieux chêne dépouillé de son écorce et d'une partie de ses branches, est entouré de larges plantes. Ce morceau capital de ce maître et enrichi de figures et animaux, par J. Lingelback, est un de ceux dans lequel il a réussi à présenter dans tout son éclat, l'image frappante de la nature. (Jean Wynants)|Un paysage d'un ton chaud, offrant l'entrée d'un bois, où l'on voit plusieurs corps d'arbres mis à bas et placés tout près d'un chemin qui conduit au bord d'une rivière, et sur lequel on distingue quelques voyageurs à pied et à cheval et suivis de leurs chiens. Sur le preier plan, à la droite du spectateur, un vieux chêne dépouillé de son écorce et d'une partie de ses branches, est entouré de larges plantes. Ce morceau capital de ce maître et enrichi de figures et animaux, par J. Lingelback, est un de ceux dans lequel il a réussi à présenter dans tout son éclat, l'image frappante de la nature.]] réalisée par Jean Wynants, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Paillet au prix de 850 fl. [47]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Loth et ses filles, l'une d'elles tient une coupe, tandis que l'autre cherche à y exprimer le jus d'une grappe de raisin. La grâce répandue dans toute cette composition, l'ajustement noble des draperies, le contour du dessin, le pinceau d'une exécution fine et moelleuse, concourent au mérite de cet ouvrage, qui ne le cède en rien aux plus précieux d'Adrien Vanderwerf son maître, et pourrait, sans aucun doute, soutenir le parallèle avec le même sujet traité par ce dernier, et cité dans Descamp, avoir été vendu 4,200 fr. Celui-ci a fait autrefois l'ornement du cabinet du prince de Conti. (P. Vanderwerf)|Le sujet de Loth et ses filles, l'une d'elles tient une coupe, tandis que l'autre cherche à y exprimer le jus d'une grappe de raisin. La grâce répandue dans toute cette composition, l'ajustement noble des draperies, le contour du dessin, le pinceau d'une exécution fine et moelleuse, concourent au mérite de cet ouvrage, qui ne le cède en rien aux plus précieux d'Adrien Vanderwerf son maître, et pourrait, sans aucun doute, soutenir le parallèle avec le même sujet traité par ce dernier, et cité dans Descamp, avoir été vendu 4,200 fr. Celui-ci a fait autrefois l'ornement du cabinet du prince de Conti.]] réalisée par P. Vanderwerf, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Paillet au prix de 1679 fl. [48]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur une étendue de mer agitée par les vents, on aperçoit plusieurs barques hollandaises et un vaisseau de guerre. Une de ces barques, sur le devant, est conduite par plusieurs marins. Un ciel vigoureux et bien nuagé, fait ressortir tous les détails avec le plus grand art. Ce tableau de la plus belle qualité du maître, est un morceau de cabinet par sa dimension et sa conservation. (L. Bachuysen)|Sur une étendue de mer agitée par les vents, on aperçoit plusieurs barques hollandaises et un vaisseau de guerre. Une de ces barques, sur le devant, est conduite par plusieurs marins. Un ciel vigoureux et bien nuagé, fait ressortir tous les détails avec le plus grand art. Ce tableau de la plus belle qualité du maître, est un morceau de cabinet par sa dimension et sa conservation.]] réalisée par L. Bachuysen, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Perignon au prix de 120 fl. [49]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet du repos de la Sainte Famille. La Vierge assise, accompagnée de St. Joseph, tient l'enfant Jésus dans ses bras, et le présente au petit St. Jean ; au-dessus de leur tête plane une gloire d'anges ; le fond représente le paysage de site montagneux. Ce tableau curieux dans le nombre des pastiches de ce maître, offre une énigme de peinture, qui se devine par la touche vive et spirituelle de D. Téniers. (David Téniers)|Le sujet du repos de la Sainte Famille. La Vierge assise, accompagnée de St. Joseph, tient l'enfant Jésus dans ses bras, et le présente au petit St. Jean ; au-dessus de leur tête plane une gloire d'anges ; le fond représente le paysage de site montagneux. Ce tableau curieux dans le nombre des pastiches de ce maître, offre une énigme de peinture, qui se devine par la touche vive et spirituelle de D. Téniers.]] réalisée par David Téniers, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Paillet au prix de 300 fl. [50]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de nôces de Cana. Chef-d'oeuvre de l'art, offrant une composition la plus riche de cette brillante et précieuse école, dont la première vue force à l'admiration et produit le plus vif intérêt. De tous les grands peintres de la Hollande, Jean Steen se distingue par la verve de son génie, la pureté de touche et la justesse dans ses caractères de tte si souvant variés. Facile à traitér tous les genres avec un égal succès, il suffit de rappeler ici les ouvrages capitaux de ce maître, qui ont passé sous les yeux des connaisseurs. Le sujet de Jésus-Christ parmi les docteurs, tableau digne de rivaliser avec les chefs-d'oeuvre d'harmonie et de richese. Un autre, connu sous le titre du Jeu de boule, morceau précieux qui fait aujourd'hui l'ornement d'un des premiers cabinets de la capitale ; les Dangers de l'ivresse, de la collection de M. de Séréville, composition à la fois morale et critique ; la Fiancée précoce; le Satyre chez le paysan, dont la finesse d'exécution ne le cède en rien aux Mieris, Gérard Dow et Slingélandt. Celui que nous offrons ici regardé comme le plus capital de ce maître, est d'une pureté et d'une conservation que le nombre des années et le transport de la Hollande dtruisent quelquefois ; il a fait l'admiration des amateurs curieux qui, dans le nombre des tableaux que mon père possédait, revenaient souvent pour le contempler, et y retrouver une scène nouvelle, que l'immensité des divers sujets laissait quelquefois échappér. La partie supérieure masquée par un rideau d'étoffe verte, est une adresse du peintre qui, par ce moyen a su tronquer la monotonie des hauts d'architecture. La tradition rapporte au sujet de ce rideau, une idée assez ingénieuse dans la réponse que fit J. Steen à une personne qui lui avait représenté l'inconvenance de mêler à un sujet sacré des scènes profanes de buveurs : il répondit avec une naïveté pleine de naturel, que le rideau placé à cet effet, était prèt à tomber pour ceux qu'une pareille licence pourraient offusquer. Je rapporte ce fait, comme une anecdote connue et répétée en Hollande. Le mérite et la réputation de ce magnifique tableau lui doivent assigner un rang dans une des premières galeries de l'Europe. (Jean Steen)|Le sujet de nôces de Cana. Chef-d'oeuvre de l'art, offrant une composition la plus riche de cette brillante et précieuse école, dont la première vue force à l'admiration et produit le plus vif intérêt. De tous les grands peintres de la Hollande, Jean Steen se distingue par la verve de son génie, la pureté de touche et la justesse dans ses caractères de tte si souvant variés. Facile à traitér tous les genres avec un égal succès, il suffit de rappeler ici les ouvrages capitaux de ce maître, qui ont passé sous les yeux des connaisseurs. Le sujet de Jésus-Christ parmi les docteurs, tableau digne de rivaliser avec les chefs-d'oeuvre d'harmonie et de richese. Un autre, connu sous le titre du Jeu de boule, morceau précieux qui fait aujourd'hui l'ornement d'un des premiers cabinets de la capitale ; les Dangers de l'ivresse, de la collection de M. de Séréville, composition à la fois morale et critique ; la Fiancée précoce; le Satyre chez le paysan, dont la finesse d'exécution ne le cède en rien aux Mieris, Gérard Dow et Slingélandt. Celui que nous offrons ici regardé comme le plus capital de ce maître, est d'une pureté et d'une conservation que le nombre des années et le transport de la Hollande dtruisent quelquefois ; il a fait l'admiration des amateurs curieux qui, dans le nombre des tableaux que mon père possédait, revenaient souvent pour le contempler, et y retrouver une scène nouvelle, que l'immensité des divers sujets laissait quelquefois échappér. La partie supérieure masquée par un rideau d'étoffe verte, est une adresse du peintre qui, par ce moyen a su tronquer la monotonie des hauts d'architecture. La tradition rapporte au sujet de ce rideau, une idée assez ingénieuse dans la réponse que fit J. Steen à une personne qui lui avait représenté l'inconvenance de mêler à un sujet sacré des scènes profanes de buveurs : il répondit avec une naïveté pleine de naturel, que le rideau placé à cet effet, était prèt à tomber pour ceux qu'une pareille licence pourraient offusquer. Je rapporte ce fait, comme une anecdote connue et répétée en Hollande. Le mérite et la réputation de ce magnifique tableau lui doivent assigner un rang dans une des premières galeries de l'Europe.]] réalisée par Jean Steen, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 8870 fl. [51]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un des morceaux de peinture le plus digne de l'admiration générale. Il représente un hermite en prières, à genoux devant une bible ouverte, et les yeux élevés vers une crucifix. Le lieu de sa retraite est une ancienne voûte en partie ruinée, dont l'ouverture laisse apercevoir un point de vue de site montagneux. Un rayon de lumière qui paraît s'échapper du haut de cette voûte, et la lueur d'une chandelle posée sur un panier d'osier, concourent dans leur opposition à éclairer les nombreux accessoires dont ce sujet est enrichi, tels qu'une lanterne renversée, un baril, une plante de chardons placée auprès d'un vieux tronc de chêne. La tête de religieux est remplie d'une expression pieuse, et porte le caractère le plus noble. Le ton harmonieux qui régne dans toutes les parties de ce tableau, l'exécution d'un fini précieux jusques dans les moindres détails, ne laissent aucun objet indifférent à l'oeil. - Egal en qualité aux plus capitales productions de ce maître, dont le Musée est enrichi, nous l'offrons comme un des tableaux marquans les plus rares à rencontrer pour la formation d'un cabinet de premier ordre. Il provient de la collection Vanleyden d'Amsterdam, dont mon père acheta le cabinet à la famille. C'est à l'occasion de ce tableau qu'eut lieu le procès entre M. Vanleyden le père et un autre grand amateur hollandais, tous deux présens à la vente du cabinet dont ce Gérard Dow faisait partie. Une erreur dans le recueillement des enchères fit qu'ils se présentèrent tous deux comme adjudicataires. Ne voulant céder ni l'un ni l'autre, le différent fut porté devant les juges ; pendant cet intervalle, l'amateur hollandais vint à mourir et légua une somme de 60,000 florins, affectée pour suivre le procès. Depuis, les deux familles s'arragèrent, et le tableau resta à M. Vanleyden, pour que les frais de procédure en cessant, épargnassent au moins le reste de cette somme énorme. Ce tableau fut adjugé à mon père, au prix de 42,000 fr., lors de vente qui eut lieu le 10 septembre 1804, n. 19 du catalogue. (Gérard Dow)|Un des morceaux de peinture le plus digne de l'admiration générale. Il représente un hermite en prières, à genoux devant une bible ouverte, et les yeux élevés vers une crucifix. Le lieu de sa retraite est une ancienne voûte en partie ruinée, dont l'ouverture laisse apercevoir un point de vue de site montagneux. Un rayon de lumière qui paraît s'échapper du haut de cette voûte, et la lueur d'une chandelle posée sur un panier d'osier, concourent dans leur opposition à éclairer les nombreux accessoires dont ce sujet est enrichi, tels qu'une lanterne renversée, un baril, une plante de chardons placée auprès d'un vieux tronc de chêne. La tête de religieux est remplie d'une expression pieuse, et porte le caractère le plus noble. Le ton harmonieux qui régne dans toutes les parties de ce tableau, l'exécution d'un fini précieux jusques dans les moindres détails, ne laissent aucun objet indifférent à l'oeil. - Egal en qualité aux plus capitales productions de ce maître, dont le Musée est enrichi, nous l'offrons comme un des tableaux marquans les plus rares à rencontrer pour la formation d'un cabinet de premier ordre. Il provient de la collection Vanleyden d'Amsterdam, dont mon père acheta le cabinet à la famille. C'est à l'occasion de ce tableau qu'eut lieu le procès entre M. Vanleyden le père et un autre grand amateur hollandais, tous deux présens à la vente du cabinet dont ce Gérard Dow faisait partie. Une erreur dans le recueillement des enchères fit qu'ils se présentèrent tous deux comme adjudicataires. Ne voulant céder ni l'un ni l'autre, le différent fut porté devant les juges ; pendant cet intervalle, l'amateur hollandais vint à mourir et légua une somme de 60,000 florins, affectée pour suivre le procès. Depuis, les deux familles s'arragèrent, et le tableau resta à M. Vanleyden, pour que les frais de procédure en cessant, épargnassent au moins le reste de cette somme énorme. Ce tableau fut adjugé à mon père, au prix de 42,000 fr., lors de vente qui eut lieu le 10 septembre 1804, n. 19 du catalogue.]] réalisée par Gérard Dow, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Ches Paillet au prix de 15,000 fl. [52]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au bord d'une rivière, une femme occupée à laver un baquet ; près d'elle, un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, une ètendue de prairie où paissent d'autres troupeaux. Cette copie faite par M. J. Deroy, l'un des habiles peintres de l'école moderne flamande, offre d'une manière agréable le souvenir du tableau original de P. Potter, qui a fait longtems les délices de la famille de Lévi, de qui mon père l'avait acquis dans les tems les plus orageux de la révolution, et qui fut vendu 24,000 fr. (J. Deroy)|Au bord d'une rivière, une femme occupée à laver un baquet ; près d'elle, un pâtre gardant un troupeau de vaches ; à gauche, une ètendue de prairie où paissent d'autres troupeaux. Cette copie faite par M. J. Deroy, l'un des habiles peintres de l'école moderne flamande, offre d'une manière agréable le souvenir du tableau original de P. Potter, qui a fait longtems les délices de la famille de Lévi, de qui mon père l'avait acquis dans les tems les plus orageux de la révolution, et qui fut vendu 24,000 fr.]] réalisée par J. Deroy, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Sauzay au prix de 265 fl. [53]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux truies dans une étable, l'une est étendue par terre, et l'autre assise sur les deux pieds de derrière. La tête et le cou allongés semblent indiquer qu'elle pousse un cri. A gauche, par une fenêtre, on aperçoit un paysan qui les examine. Ce tableau touché avec le piquant dont ce maître était susceptible, est une imitation frappante de la nature ; les ouvrages de cet habile peintre, difficiles à rencontrer, sont un motif de plus pour y attirer l'attention des amateurs. (Paul Potter)|Deux truies dans une étable, l'une est étendue par terre, et l'autre assise sur les deux pieds de derrière. La tête et le cou allongés semblent indiquer qu'elle pousse un cri. A gauche, par une fenêtre, on aperçoit un paysan qui les examine. Ce tableau touché avec le piquant dont ce maître était susceptible, est une imitation frappante de la nature ; les ouvrages de cet habile peintre, difficiles à rencontrer, sont un motif de plus pour y attirer l'attention des amateurs.]] réalisée par Paul Potter, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Soin au prix de 600 fl. [54]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage dont la vue est prise dans les campagnes de la hollande ; on y remarque sur la droite une hôtelerie située au bord d'une rivière où deux femmes sont occupées à laver leur linge. A gauche, un pont formant écluse, et sur lequel va passer un cavalier. Au milieu sont deux personnages arrêtés et causant ensemble. On retrouvra dans ce morceau capital de ces deux maîtres, la touche fine et précieuse dont le rapport de mérite les a si souvent unis ensemble, c'est-à-dire le détail précis des ouvrages de Vanderheyden dans la maisonnette dont on compterait les briques, et le pinceau gras et moelleux, dans les figures adroitement placées par Adrien Vandevelde. Quelques arbres d'un feuillé léger, se détachent sur un ciel clair et brillant. (Jean Vanderheyden)|Un paysage dont la vue est prise dans les campagnes de la hollande ; on y remarque sur la droite une hôtelerie située au bord d'une rivière où deux femmes sont occupées à laver leur linge. A gauche, un pont formant écluse, et sur lequel va passer un cavalier. Au milieu sont deux personnages arrêtés et causant ensemble. On retrouvra dans ce morceau capital de ces deux maîtres, la touche fine et précieuse dont le rapport de mérite les a si souvent unis ensemble, c'est-à-dire le détail précis des ouvrages de Vanderheyden dans la maisonnette dont on compterait les briques, et le pinceau gras et moelleux, dans les figures adroitement placées par Adrien Vandevelde. Quelques arbres d'un feuillé léger, se détachent sur un ciel clair et brillant.]] réalisée par Jean Vanderheyden, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lerouge au prix de 672 fl. [55]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition de quatre personnages, de forte proportion, de nature indiquant pour sujet les vassaux d'un seigneur de la Flandre, qui lui portent des provisions de sa terre, telles qu'un chevreuil, différentes volailles, fruits et légumes ; deux chiens de race danoise sont à leur suite, et contribuent à y jetter l'intérêt et l'illusion la plus complette. La tradition rapporte que Rubens fit ce tableau pour un de ses amis très-intimes, qui desirait décorer sa cheminée d'un ouvrage de grand maître, et qu'il lui en fit la surprise dans un intervalle assez court pour lui laisser le doute de l'ilusion avec d'autant plus d'étonnement qu'il reconnut les personnages, et notamment le jeune garçon qui porte un héron. Rien de plus frappant que ce bel ouvrage, où ces deux hommes célèbres ont rivalisé de talent et de célérité. Morceau extraordinaire et digne de la plus honorable. (Pierre Paul Rubens)|Une composition de quatre personnages, de forte proportion, de nature indiquant pour sujet les vassaux d'un seigneur de la Flandre, qui lui portent des provisions de sa terre, telles qu'un chevreuil, différentes volailles, fruits et légumes ; deux chiens de race danoise sont à leur suite, et contribuent à y jetter l'intérêt et l'illusion la plus complette. La tradition rapporte que Rubens fit ce tableau pour un de ses amis très-intimes, qui desirait décorer sa cheminée d'un ouvrage de grand maître, et qu'il lui en fit la surprise dans un intervalle assez court pour lui laisser le doute de l'ilusion avec d'autant plus d'étonnement qu'il reconnut les personnages, et notamment le jeune garçon qui porte un héron. Rien de plus frappant que ce bel ouvrage, où ces deux hommes célèbres ont rivalisé de talent et de célérité. Morceau extraordinaire et digne de la plus honorable.]] réalisée par Pierre Paul Rubens, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Paillet au prix de 4100 [ou] 4600 fl. [56]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge assise auprès de saint Joseph, et dans un ajustement de draperies rouges, présente son fils à saint François qui se prosterne devant lui avec humilité ; elle est accompagnée de sainte Anne et du petit saint Jean. Composition noble qui offre à la fois tout l'éclat du pinceau de cet habile maître. Ce Tableau connu et réputé de tous tems pour être une des plus riches productions de Rubens, se voyait dans l'église collégiable de Saint-Gommare, près d'Anvers, et attirait la curiosité des amateurs qui le regardaient comme un modèle du faire le plus large, et de la plus belle expression. (Pierre Paul Rubens)|La Vierge assise auprès de saint Joseph, et dans un ajustement de draperies rouges, présente son fils à saint François qui se prosterne devant lui avec humilité ; elle est accompagnée de sainte Anne et du petit saint Jean. Composition noble qui offre à la fois tout l'éclat du pinceau de cet habile maître. Ce Tableau connu et réputé de tous tems pour être une des plus riches productions de Rubens, se voyait dans l'église collégiable de Saint-Gommare, près d'Anvers, et attirait la curiosité des amateurs qui le regardaient comme un modèle du faire le plus large, et de la plus belle expression.]] réalisée par Pierre Paul Rubens, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 6000 fl. [57]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique paysage représentant l'entrée d'une forêt, près de laquelle on aperçoit quelques cabannes placées au bord d'une mare d'eau. Sur le milieu ocupé par un chemin, un voyageur paraît se diriger dans le bois. A gauche, un homme et une femme causent ensemble. Cet autre tableau d'un ton clair et argentin, est également de la belle qualité de ce maître. Le ciel brillant et heureusement nuagé, produit un effet de lumière parfaitement senti sur tous les objets qu'il eclaire. Nous recommandons aux amateurs de la belle école hollandaise, ce morceau rare et précieux pour l'ornement d'un cabinet. (Hobbéma)|Un magnifique paysage représentant l'entrée d'une forêt, près de laquelle on aperçoit quelques cabannes placées au bord d'une mare d'eau. Sur le milieu ocupé par un chemin, un voyageur paraît se diriger dans le bois. A gauche, un homme et une femme causent ensemble. Cet autre tableau d'un ton clair et argentin, est également de la belle qualité de ce maître. Le ciel brillant et heureusement nuagé, produit un effet de lumière parfaitement senti sur tous les objets qu'il eclaire. Nous recommandons aux amateurs de la belle école hollandaise, ce morceau rare et précieux pour l'ornement d'un cabinet.]] réalisée par Hobbéma, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lafontaine au prix de 2900 fl. [58]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Paysage de site agreste et sauvage, coupé par un sentier sur lequel on remarque deux voyageurs. De droite et de gauche, des corps d'arbres que l'on vient de couper, des bois plantés en taillis au dessus desquels on découvre des clochers de village. Le milieu, occupé par une rivière, offre dans la perspective lointaine, quelques pièces de bois sur une prairie éclairée par un coup de soleil. Le contraste admirable des oppositions, la touche ferme et brillante de cet habile peintre, l'ont placé sur la ligne des premiers paysagistes, et l'on accorde même dans le commerce plus de valeur à ses productions qu'a celles de J. Ruisdaël. (Hobbéma)|Un Paysage de site agreste et sauvage, coupé par un sentier sur lequel on remarque deux voyageurs. De droite et de gauche, des corps d'arbres que l'on vient de couper, des bois plantés en taillis au dessus desquels on découvre des clochers de village. Le milieu, occupé par une rivière, offre dans la perspective lointaine, quelques pièces de bois sur une prairie éclairée par un coup de soleil. Le contraste admirable des oppositions, la touche ferme et brillante de cet habile peintre, l'ont placé sur la ligne des premiers paysagistes, et l'on accorde même dans le commerce plus de valeur à ses productions qu'a celles de J. Ruisdaël.]] réalisée par Hobbéma, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Lerouge au prix de 2400 fl. [59]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une chambre basse qui se confond avec une étable, on remarque deux villageois et villageoise qui se carressent ; à droite, deux paysans sont témoins de cette scène plaisante, l'un d'eux près de la porte, regarde attentivement, tandis que l'autre charge sa brouette de fumier. Plusieurs vaches remplissent le fond de l'étable. Une infinité de divers accessoires et ustensiles de ménage occupent le milieu du tableau. Il est difficile d'offrir une production plus parfaite de cet habile peintre, dont les ouvrages excessivement rares, rivalisent avec ceux des premiers peintres de l'école hollandaise. Le charme de couleur, la finesse d'exécution, et les caractères de figures si naïvement rendus dans ce tableau, peuvent lui assurer une place dans l'une des riches collections de cette école. Il provient du cabinet Vanleyden, d'Amsterdam, et fut vendu le 10 septembre 1804, 4,750 francs. (Campuysen)|Dans l'intérieur d'une chambre basse qui se confond avec une étable, on remarque deux villageois et villageoise qui se carressent ; à droite, deux paysans sont témoins de cette scène plaisante, l'un d'eux près de la porte, regarde attentivement, tandis que l'autre charge sa brouette de fumier. Plusieurs vaches remplissent le fond de l'étable. Une infinité de divers accessoires et ustensiles de ménage occupent le milieu du tableau. Il est difficile d'offrir une production plus parfaite de cet habile peintre, dont les ouvrages excessivement rares, rivalisent avec ceux des premiers peintres de l'école hollandaise. Le charme de couleur, la finesse d'exécution, et les caractères de figures si naïvement rendus dans ce tableau, peuvent lui assurer une place dans l'une des riches collections de cette école. Il provient du cabinet Vanleyden, d'Amsterdam, et fut vendu le 10 septembre 1804, 4,750 francs.]] réalisée par Campuysen, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Paillet au prix de 1030 fl. [60]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Buste d'un jeune négre, indiquant par son costume, un personnage de marque. Morceau plein de vérité et d'une brillante couleur. Le peintre a fait voir dans cette précieuse étude, que l'on pouvait colorer une tête noire sans rien perdre de ses détails. (Albert Cuyp)|Buste d'un jeune négre, indiquant par son costume, un personnage de marque. Morceau plein de vérité et d'une brillante couleur. Le peintre a fait voir dans cette précieuse étude, que l'on pouvait colorer une tête noire sans rien perdre de ses détails.]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Charles au prix de 75 fl. [61]
  • 1814.06.02/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Parmi les nombreuses productions de ce grand peintre qui a excellé dans le paysage, les animaux et les marines, celle-ci offre une variété curieuse en représentant les portraits d'une famille de Noordt-Hollande. Deux jeunes demoiselles assises à l'ombrage d'un groupe d'arbres, sont occupées à faire des couronnes de fleurs, tandis qu'un jeune garçon vu de face et ajusté d'une robe, tient un agneau en laisse. Un lac et la perspective d'une ville, se distinguent vers l'horizon dans la plus admirable harmonie ; de belles et larges plantes avec un mouton grandeur de nature, garnissent avec intérêt tous les premiers plans du sujet, dont l'effet général est pris au soleil d'une belle matinée de printems. Les accessoires et les détails sont d'un éclat brillant, et d'une puissance de couleur digne de la plus grande admiration. Sa dimension pour le second rang d'un cabinet, est de 64 pouces en largeur, sur 45. (Albert Cuyp)|Parmi les nombreuses productions de ce grand peintre qui a excellé dans le paysage, les animaux et les marines, celle-ci offre une variété curieuse en représentant les portraits d'une famille de Noordt-Hollande. Deux jeunes demoiselles assises à l'ombrage d'un groupe d'arbres, sont occupées à faire des couronnes de fleurs, tandis qu'un jeune garçon vu de face et ajusté d'une robe, tient un agneau en laisse. Un lac et la perspective d'une ville, se distinguent vers l'horizon dans la plus admirable harmonie ; de belles et larges plantes avec un mouton grandeur de nature, garnissent avec intérêt tous les premiers plans du sujet, dont l'effet général est pris au soleil d'une belle matinée de printems. Les accessoires et les détails sont d'un éclat brillant, et d'une puissance de couleur digne de la plus grande admiration. Sa dimension pour le second rang d'un cabinet, est de 64 pouces en largeur, sur 45.]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par Alexandre Paillet, achetée par Naudoux au prix de 640 fl. [62]