Ventes d'œuvres le 1814.06.14
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- 1814.06.14/ maison de ventes : Philipe (Thomas). Vente de l'œuvre décrite comme One -- Hercules and Omphale -- a finished sketch in oil, in chiaro scuro -- fine réalisée par Luti (Cav. Benedetto), vendue par William Young Ottley au prix de 0.8 £. [1]
- 1814.06.14/ maison de ventes : Philipe (Thomas). Vente de l'œuvre décrite comme One -- Mutius Scaevola before Porsenna; a capital grizaille design, painted on cloth réalisée par Mantegna (Andrea), vendue par William Young Ottley au prix de 2.10 £. [2]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site aux environs de Paris, offrant à droite et dans l'éloignement quelques habitations rustiques, indiquant l'entrée d'un village auprès d'un bois. Ce paysage, éclairé par le ciel chaud d'une belle journée d'été, est orné de plusieurs figures de la main de M. Demarne. On y remarque une jeune villageoise montée sur un âne, et conduisant trois vaches à une mare qui occupe le devant de la composition. La richesse des figures répond au mérite du paysage. (Bruandet)|Un site aux environs de Paris, offrant à droite et dans l'éloignement quelques habitations rustiques, indiquant l'entrée d'un village auprès d'un bois. Ce paysage, éclairé par le ciel chaud d'une belle journée d'été, est orné de plusieurs figures de la main de M. Demarne. On y remarque une jeune villageoise montée sur un âne, et conduisant trois vaches à une mare qui occupe le devant de la composition. La richesse des figures répond au mérite du paysage.]] réalisée par Bruandet, vendue par Brisebarre, achetée par Bermont au prix de 130 fl. [3]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de forêts, avec mare sur le devant, à droite. On y voit quelques figures de voyageurs. Ce tableau, parfaitement étudié dans tous ses détails, et d'une exécution précieuse, est encore une des productions marquantes de cet habile paysagiste. (Bruandet)|Intérieur de forêts, avec mare sur le devant, à droite. On y voit quelques figures de voyageurs. Ce tableau, parfaitement étudié dans tous ses détails, et d'une exécution précieuse, est encore une des productions marquantes de cet habile paysagiste.]] réalisée par Bruandet, vendue par Brisebarre, achetée par Brisbarre au prix de 302 fl. [4]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au bord d'une rivière dont l'eau baigne le pied d'énormes rochers, et près d'un bouquet de bois, on voit un hermitage où sont plusieurs religieux, dont un à genoux devant une croix. Tableau d'une touche ferme et spirituelle, d'un effet vrai et piquant, que les amateurs regarderont sans doute comme une des productions distinguées de ce maître. (M. Bidault)|Au bord d'une rivière dont l'eau baigne le pied d'énormes rochers, et près d'un bouquet de bois, on voit un hermitage où sont plusieurs religieux, dont un à genoux devant une croix. Tableau d'une touche ferme et spirituelle, d'un effet vrai et piquant, que les amateurs regarderont sans doute comme une des productions distinguées de ce maître.]] réalisée par M. Bidault, vendue par Brisebarre, achetée par Brunot au prix de 351 fl. [5]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux vues de Hollande, enrichies de divers édifices et bâtimens, la plupart construits en brique, avec figures distribuées sur différens plans. Ces deux tableaux, de l'exécution la plus précieuse, dans le style de vander Heyden, offrent deux productions capitales de ce peintre. (Dekort)|Deux vues de Hollande, enrichies de divers édifices et bâtimens, la plupart construits en brique, avec figures distribuées sur différens plans. Ces deux tableaux, de l'exécution la plus précieuse, dans le style de vander Heyden, offrent deux productions capitales de ce peintre.]] réalisée par Dekort, vendue par Brisebarre, achetée par Bertinval au prix de 427 fl. [6]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un porte-faix débarrassée de son fardeau, s'est endormi auprès ; une femme profite de son sommeil pour lui enlever ce qui est dans sa hotte, et déjà un petit garçon d'intelligence avec elle, emporte un panier et un sac sur son épaule. Cette scène se passe près d'une haute muraille, au-dessus de laquelle on aperçoit le toit d'une maison voisine et un bout de ciel. Tableau d'une exécution large et d'une grande transparence de couleur. (M. Drolling)|Un porte-faix débarrassée de son fardeau, s'est endormi auprès ; une femme profite de son sommeil pour lui enlever ce qui est dans sa hotte, et déjà un petit garçon d'intelligence avec elle, emporte un panier et un sac sur son épaule. Cette scène se passe près d'une haute muraille, au-dessus de laquelle on aperçoit le toit d'une maison voisine et un bout de ciel. Tableau d'une exécution large et d'une grande transparence de couleur.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Brisebarre, achetée par Bertinval au prix de 300 fl. [7]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Point de vue d'un site enrichi de masures pittoresques, indiquant l'entrée d'une ville ; nombre de figures entourent un chalatan monté sur ses trétaux. Précieux tableau dont le coloris agréable répond à l'exécution spirituelle. réalisée par M. Dubucourt, vendue par Brisebarre, achetée par Fichet au prix de 300 fl. [8]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux points de vue différens ; l'un représenté à l'effet du soleil couchant, offre un site traversé par une large rivière, près de laquelle est un terrein élevé, couronné de belles fabriques adossées contre une chaîne de montagnes, qui se prolonge jusque sur la gauche. Le peintre a placé, sur le devant, à droite, quatre figures de femme, dont l'une tient un panier sur sa tête ; on distingue encore, en plan reculé, deux matelots qui sont sur le rivage, et attachent leur barque à un arbre ; l'autre offre, sur la droite, une retraite entièrement couverte d'arbres, à l'ombre desquels est une fontaine, où l'on remarque un homme assis, et qui paraît dans un moment d'inspiration. Ces deux beaux tableaux, exposés au salon de 1795, ont obtenu les suffrages de tous les connaisseurs ; leur véritable mérite fait croire qu'ils seront vus aujourd'hui avec le même intérêt. (M. Dunoy)|Deux points de vue différens ; l'un représenté à l'effet du soleil couchant, offre un site traversé par une large rivière, près de laquelle est un terrein élevé, couronné de belles fabriques adossées contre une chaîne de montagnes, qui se prolonge jusque sur la gauche. Le peintre a placé, sur le devant, à droite, quatre figures de femme, dont l'une tient un panier sur sa tête ; on distingue encore, en plan reculé, deux matelots qui sont sur le rivage, et attachent leur barque à un arbre ; l'autre offre, sur la droite, une retraite entièrement couverte d'arbres, à l'ombre desquels est une fontaine, où l'on remarque un homme assis, et qui paraît dans un moment d'inspiration. Ces deux beaux tableaux, exposés au salon de 1795, ont obtenu les suffrages de tous les connaisseurs ; leur véritable mérite fait croire qu'ils seront vus aujourd'hui avec le même intérêt.]] réalisée par M. Dunoy, vendue par Brisebarre, achetée par Rolland au prix de 346 fl. [9]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie, représenté à l'effet d'une nuit d'été par un beau clair de lune. L'artiste y a représenté le sujet de la fuite en Egypte. Au milieu, sur le premier plan, la Vierge tient dans ses bras l'Enfant Jésus, et Saint Joseph, un flambeau à la main, conduit l'âne ; dans l'éloignement, sur la hauteur, on distingue une cabane de paysan, dont la porte ouverte laisse voir la clarté du foyer, et deux jolies figures, dont une femme qui indique à un voyageur le chemin qu'il doit prendre. Quelques bergers se chauffent auprès d'un feu, à l'entrée d'une forêt où ils gardent leurs troupeaux. La distribution admirable des plans, les différens effets de lumière, plus ou moins piquans et toujours en harmonie entre eux, le ton généralement mystérieux produit par la clarté de la lune et la fraîcheur de la nuit, tout contribue, en un mot, à présenter ce tableau comme un chef d'oeuvre d'exécution, de coloris, et de science dans l'art du clair-obscur. (Elzheimer (Adam))|Site d'Italie, représenté à l'effet d'une nuit d'été par un beau clair de lune. L'artiste y a représenté le sujet de la fuite en Egypte. Au milieu, sur le premier plan, la Vierge tient dans ses bras l'Enfant Jésus, et Saint Joseph, un flambeau à la main, conduit l'âne ; dans l'éloignement, sur la hauteur, on distingue une cabane de paysan, dont la porte ouverte laisse voir la clarté du foyer, et deux jolies figures, dont une femme qui indique à un voyageur le chemin qu'il doit prendre. Quelques bergers se chauffent auprès d'un feu, à l'entrée d'une forêt où ils gardent leurs troupeaux. La distribution admirable des plans, les différens effets de lumière, plus ou moins piquans et toujours en harmonie entre eux, le ton généralement mystérieux produit par la clarté de la lune et la fraîcheur de la nuit, tout contribue, en un mot, à présenter ce tableau comme un chef d'oeuvre d'exécution, de coloris, et de science dans l'art du clair-obscur.]] réalisée par Elzheimer (Adam), vendue par Brisebarre, achetée par Bertinval au prix de 176 fl. [10]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Très-beau paysage, baigné, sur la droite, par une large rivière, sur laquelle est un pont de trois arches ; du côté opposé, dans un terrein élevé, on voit plusieurs habitations rustiques, adossées contre un rocher surmonté d'anciennes fabriques ; deux grands arbres, garnis de leurs feuilles, ressortent sur un ciel vaporeux indiquant le coucher du soleil ; plusieurs figures de matelots, deux villageoises qui pêchent à la ligne, ainsi qui quelques bestiaux de la main de M. Demarne, forment un accessoire aussi heureux que brillant dans ce tableau, d'une couleur suave et harmonieuse. Plusieurs personnes le regardent comme étant de Lantara ; d'autres y retrouvent le pinceau de M. Hue dans l'école de Lantara. Qu'il soit de l'un ou de l'autre de ces deux habiles paysagistes, il est digne de fixer l'attention et l'estime des vrais connaisseurs qui s'attachent plus au mérite d'un ouvrage qu'au nom de l'auteur. (Lantara (Simon-Mathurin))|Très-beau paysage, baigné, sur la droite, par une large rivière, sur laquelle est un pont de trois arches ; du côté opposé, dans un terrein élevé, on voit plusieurs habitations rustiques, adossées contre un rocher surmonté d'anciennes fabriques ; deux grands arbres, garnis de leurs feuilles, ressortent sur un ciel vaporeux indiquant le coucher du soleil ; plusieurs figures de matelots, deux villageoises qui pêchent à la ligne, ainsi qui quelques bestiaux de la main de M. Demarne, forment un accessoire aussi heureux que brillant dans ce tableau, d'une couleur suave et harmonieuse. Plusieurs personnes le regardent comme étant de Lantara ; d'autres y retrouvent le pinceau de M. Hue dans l'école de Lantara. Qu'il soit de l'un ou de l'autre de ces deux habiles paysagistes, il est digne de fixer l'attention et l'estime des vrais connaisseurs qui s'attachent plus au mérite d'un ouvrage qu'au nom de l'auteur.]] réalisée par Lantara (Simon-Mathurin), vendue par Brisebarre, achetée par Thoras au prix de 133 fl. [11]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église représenté à l'effet du jour, et dont la voûte est soutenue par une longue allée de piliers, au fond de laquelle on distingue le maître-autel : diverses chapelles sur les bas à côtés, une chaire à prêcher, un buffet d'orgue, ainsi que plusieurs figures de la main de David Téniers, ajoutent à la richesse de ce tableau, que l'on offre comme un des plus fins de ce maître. (Neef (Pierre))|Intérieur d'église représenté à l'effet du jour, et dont la voûte est soutenue par une longue allée de piliers, au fond de laquelle on distingue le maître-autel : diverses chapelles sur les bas à côtés, une chaire à prêcher, un buffet d'orgue, ainsi que plusieurs figures de la main de David Téniers, ajoutent à la richesse de ce tableau, que l'on offre comme un des plus fins de ce maître.]] réalisée par Neef (Pierre), vendue par Brisebarre, achetée par Delaroche au prix de 151 fl. [12]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site pittoresque, offrant, sur la gauche, les ruines d'un ancien monument, en opposition à un massif d'arbres, indiquant l'entrée d'un bois. Ce paysage est traversé par une rivière, au bord de laquelle est un troupeau de boeufs et de moutons, gardé par deux pâtres. Plus loin on distingue deux voyageurs, dont un à cheval. Ce tableau joint à une excellente couleur, une grande facilité d'exécution. (Patel)|Un site pittoresque, offrant, sur la gauche, les ruines d'un ancien monument, en opposition à un massif d'arbres, indiquant l'entrée d'un bois. Ce paysage est traversé par une rivière, au bord de laquelle est un troupeau de boeufs et de moutons, gardé par deux pâtres. Plus loin on distingue deux voyageurs, dont un à cheval. Ce tableau joint à une excellente couleur, une grande facilité d'exécution.]] réalisée par Patel, vendue par Brisebarre au prix de 100 fl. [13]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Deux différens points de vue de Rome et de ses édifices, pris des bords du Tibre. Riches compositions de cet habile peintre. réalisée par Vitelli (Gasparo van), vendue par Brisebarre, achetée par Constantin au prix de 225 fl. [14]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Point de vue et perspective de la place du Peuple, à Rome, et de tous les bâtimens, et détails qui en dépendent. Ouvrage d'une admirable précision de touche, de l'effet le plus brillant, et richement orné de figures. réalisée par Vitelli (Gasparo van), vendue par Brisebarre, achetée par Brunot au prix de 201 fl. [15]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les enfans de Joseph bénis par Jacob. << Joseph voyant que son père avait mis sa main droite sur la tête d'Ephraïm, en eut de la peine, et, prenant sa main, il tâcha de la lever de dessus la tête d'Ephraïm pour la mettre sur celle de Manassé, en disant à son père ; Vos mains ne sont pas bien, mon père, car celui-ci est l'aîné ; mettez votre main droite sur sa tête. Mais, refusant de le faire, il lui dit : Je le sais bien, mon fils ; celui-ci aussi chef des peuples, et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est plus jeune, sera plus grand de lui, et sa postérité se multipliera dans les nations >>. (Genèse, chap. XLVIII.) Outre le mérite de l'exécution et de la couleur, ce tableau est encore recommandable par la sagesse de la composition, l'élégance des attitudes, la noblesse des caractères, et la vérité des expressions. Il a obtenu une médaille d'or au salon de 1810. (M. Abel)|Les enfans de Joseph bénis par Jacob. << Joseph voyant que son père avait mis sa main droite sur la tête d'Ephraïm, en eut de la peine, et, prenant sa main, il tâcha de la lever de dessus la tête d'Ephraïm pour la mettre sur celle de Manassé, en disant à son père ; Vos mains ne sont pas bien, mon père, car celui-ci est l'aîné ; mettez votre main droite sur sa tête. Mais, refusant de le faire, il lui dit : Je le sais bien, mon fils ; celui-ci aussi chef des peuples, et sa race se multipliera ; mais son frère, qui est plus jeune, sera plus grand de lui, et sa postérité se multipliera dans les nations >>. (Genèse, chap. XLVIII.) Outre le mérite de l'exécution et de la couleur, ce tableau est encore recommandable par la sagesse de la composition, l'élégance des attitudes, la noblesse des caractères, et la vérité des expressions. Il a obtenu une médaille d'or au salon de 1810.]] réalisée par M. Abel, achetée par Frédéric au prix de 301.5 fl. [16]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie ; la gauche est occupée par un massif de rocher, couronné d'anciennes fabriques, avec bouquet d'arbres en oposition à un lointain de plaines et de rivière. On y voit deux matelots qui dirigent un train de planches. Echantillon précieux de cet habile paysagiste. (Asselyn (Jean))|Site d'Italie ; la gauche est occupée par un massif de rocher, couronné d'anciennes fabriques, avec bouquet d'arbres en oposition à un lointain de plaines et de rivière. On y voit deux matelots qui dirigent un train de planches. Echantillon précieux de cet habile paysagiste.]] réalisée par Asselyn (Jean), achetée par Giroud au prix de 27.5 fl. [17]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Point de vue d'un site de la Flandre, couvert d'arbres, indiquant la lisière d'un bois. Nombre de jolies figures de pâtres, ainsi que différens bestiaux, animent ce paysage qui est d'un effet piquant et d'une grande finesse de coloris. réalisée par Baut, achetée par Vigni au prix de 48.5 fl. [18]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dont tous les premiers plans offrent divers monticules arides, d'où se porte sur un lointain de rivière et de montagnes, qui s'étendent jusqu'à une masse de rochers élevés qui occupent toute la partie gauche ; quelques figures de pâtres, dont un conduisant un cheval et un troupeau de moutons, ajoutent à la richesse de cet excellent paysage. (Cabel (van der))|Paysage dont tous les premiers plans offrent divers monticules arides, d'où se porte sur un lointain de rivière et de montagnes, qui s'étendent jusqu'à une masse de rochers élevés qui occupent toute la partie gauche ; quelques figures de pâtres, dont un conduisant un cheval et un troupeau de moutons, ajoutent à la richesse de cet excellent paysage.]] réalisée par Cabel (van der), achetée par Soret au prix de 39 fl. [19]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux enfans jumeaux assis chacun dans un fauteuil, et en regard l'un de l'autre, dans un riche costume uniforme, composé d'une robe rouge, avec dessous jaune, et tablier de mousseline blanc. Tableau d'une exécution soignée dans tous ses détails. (Cuyp (Albert))|Deux enfans jumeaux assis chacun dans un fauteuil, et en regard l'un de l'autre, dans un riche costume uniforme, composé d'une robe rouge, avec dessous jaune, et tablier de mousseline blanc. Tableau d'une exécution soignée dans tous ses détails.]] réalisée par Cuyp (Albert), achetée par Descart au prix de 21.5 fl. [20]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un ministre et sa femme, représenté à mi-corps, en regard l'un de l'autre, dans le costume hollandais, portraits d'une grande vérité. réalisée par Cuyp (Albert), achetée par Descart au prix de 30 fl. [21]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un taureau furieux. Etude d'une bonne couleur. réalisée par Carré (Michel) au prix de 20 fl. [22]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune villageois et sa prétendue appuyée sur son épaule, écoutent un souriant une tireuse de cartes qui leur dit la bonne aventure. Leur père debout, en repos sur son bâton, et deux petits garçons, prêtent toute leur attention au discours de cette femme. A gauche, en plan reculé, une jeune fille qui vient de tirer de l'eau du puits, se retourne pour les regarder. Ces figures ressortent sur un fond de mur, derrière lequel s'élèvent quelques arbres ; on distingue encore à droite, dans l'éloignement, à la porte de la ferme, deux femmes, dont une tient un seau ; et, sur le devant, un chien, des poules, et plusieurs ustensiles de basse-cour. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens. (M. Drolling)|Un jeune villageois et sa prétendue appuyée sur son épaule, écoutent un souriant une tireuse de cartes qui leur dit la bonne aventure. Leur père debout, en repos sur son bâton, et deux petits garçons, prêtent toute leur attention au discours de cette femme. A gauche, en plan reculé, une jeune fille qui vient de tirer de l'eau du puits, se retourne pour les regarder. Ces figures ressortent sur un fond de mur, derrière lequel s'élèvent quelques arbres ; on distingue encore à droite, dans l'éloignement, à la porte de la ferme, deux femmes, dont une tient un seau ; et, sur le devant, un chien, des poules, et plusieurs ustensiles de basse-cour. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens.]] réalisée par M. Drolling, achetée par Lafontaine au prix de 257 fl. [23]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'une maison rustique, qui occupe la droite du tableau et découvre sur la gauche un riche lointain de coteaux et de montagnes, plusieurs villageois jouent à la main chaude. Cette scène agréable, rendue avec beaucoup de vérité, offre dix figures dans différentes poses aussi variées que naturelles. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens. (M. Drolling)|A l'entrée d'une maison rustique, qui occupe la droite du tableau et découvre sur la gauche un riche lointain de coteaux et de montagnes, plusieurs villageois jouent à la main chaude. Cette scène agréable, rendue avec beaucoup de vérité, offre dix figures dans différentes poses aussi variées que naturelles. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens.]] réalisée par M. Drolling, achetée par Lafontaine au prix de 161 fl. [24]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sites ; l'un et l'autre sont occupés sur le devant par une masse de rocher sur laquelle des voyageurs sont arrêtés pour admirer le point de vue ; un d'eux est occupé à le dessiner. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens. (M. Drolling)|Deux différens sites ; l'un et l'autre sont occupés sur le devant par une masse de rocher sur laquelle des voyageurs sont arrêtés pour admirer le point de vue ; un d'eux est occupé à le dessiner. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens.]] réalisée par M. Drolling au prix de 90 fl. [25]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sites sauvages et agrestes, couverts de rochers couronnés de quelques arbres. On voit dans l'un plusieurs voyageurs, dont un à cheval, et dans l'autre deux paysans arrêtés à causer à la porte de leur habitation rustique. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens. (M. Drolling)|Deux différens sites sauvages et agrestes, couverts de rochers couronnés de quelques arbres. On voit dans l'un plusieurs voyageurs, dont un à cheval, et dans l'autre deux paysans arrêtés à causer à la porte de leur habitation rustique. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens.]] réalisée par M. Drolling au prix de 36.5 fl. [26]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sites pittoresques offrant le point de vue d'énormes rochers surmontés de quelques arbustes, d'où l'oeil se porte sur de vastes lointains montagneux. Parmi le nombre de figures dont ils sont décorés, on remarque dans l'un plusieurs pèlerins suivis d'un cavalier en manteau rouge, à qui un jeune homme indique son chemin ; et dans l'autre, un homme appuyé sur son âne, et causant avec un voyageur assis sur une pierre. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens. (M. Drolling. 1809)|Deux sites pittoresques offrant le point de vue d'énormes rochers surmontés de quelques arbustes, d'où l'oeil se porte sur de vastes lointains montagneux. Parmi le nombre de figures dont ils sont décorés, on remarque dans l'un plusieurs pèlerins suivis d'un cavalier en manteau rouge, à qui un jeune homme indique son chemin ; et dans l'autre, un homme appuyé sur son âne, et causant avec un voyageur assis sur une pierre. Cette suite de tableaux, par M. Drolling, mérite de fixer l'attention des amateurs, qui depuis long-temps savent apprécier ses talens.]] réalisée par M. Drolling. 1809, achetée par Hoffmann au prix de 111 fl. [27]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village de la Flandre, au bord d'une rivière, par une belle nuit d'été. La droite offre un massif d'arbres indiquant l'entrée d'un parc, fermé par une porte à claire-voie, près de laquelle une villageoise conduit avec sa lanterne des matelots qui déchargent une barque ; du côté opposé, l'on distingue un moulin à vent et quelques maisons. Tous les détails de ce tableau sont mystérieusement éclairés par la lune, dont la lumière argentine, artistement reflétée dans les eaux, produit l'effet le plus piquant. (M. Dantin. (1801))|Point de vue d'un village de la Flandre, au bord d'une rivière, par une belle nuit d'été. La droite offre un massif d'arbres indiquant l'entrée d'un parc, fermé par une porte à claire-voie, près de laquelle une villageoise conduit avec sa lanterne des matelots qui déchargent une barque ; du côté opposé, l'on distingue un moulin à vent et quelques maisons. Tous les détails de ce tableau sont mystérieusement éclairés par la lune, dont la lumière argentine, artistement reflétée dans les eaux, produit l'effet le plus piquant.]] réalisée par M. Dantin. (1801), achetée par Frédéric au prix de 150.5 fl. [28]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie offrant, sur la gauche, un massif de rochers surmontés de grands arbres, et, du côté opposé, un riche lointain de rivière et de montagnes. Un homme à cheval, suivi de son chien, et quelques chèvres sur différens plans, enrichissent ce tableau qui se fait distinguer par la fraîcheur du coloris. (Herman d'Italie)|Site d'Italie offrant, sur la gauche, un massif de rochers surmontés de grands arbres, et, du côté opposé, un riche lointain de rivière et de montagnes. Un homme à cheval, suivi de son chien, et quelques chèvres sur différens plans, enrichissent ce tableau qui se fait distinguer par la fraîcheur du coloris.]] réalisée par Herman d'Italie, achetée par Suin au prix de 40 fl. [29]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur pittoresque d'une écurie : on y voit plusieurs chevaux enharnachés et prêts à partir pour la chasse ; des palefreniers et une femme écoutent avec attention un piqueur qui donne du cor. Au milieu, sur le devant, deux enfants jouent avec une chèvre. Tableau du plus riche détail. (Hugtenburg)|Intérieur pittoresque d'une écurie : on y voit plusieurs chevaux enharnachés et prêts à partir pour la chasse ; des palefreniers et une femme écoutent avec attention un piqueur qui donne du cor. Au milieu, sur le devant, deux enfants jouent avec une chèvre. Tableau du plus riche détail.]] réalisée par Hugtenburg au prix de 53 fl. [30]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens points de vue de paysages, traversés par une rivière qui baigne le pied de hautes montagnes et d'anciennes fortifications. Dans l'un, trois hommes, arrêtés au bord de la rivière, parlent à un matelot qui conduit une barque ; dans l'autre, un paysan et une femme à cheval, gravissent un chemin escarpé. Tableaux d'une touche facile et d'un bon ton de couleur. (M. Hemon)|Deux différens points de vue de paysages, traversés par une rivière qui baigne le pied de hautes montagnes et d'anciennes fortifications. Dans l'un, trois hommes, arrêtés au bord de la rivière, parlent à un matelot qui conduit une barque ; dans l'autre, un paysan et une femme à cheval, gravissent un chemin escarpé. Tableaux d'une touche facile et d'un bon ton de couleur.]] réalisée par M. Hemon au prix de 80.5 fl. [31]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Saint François représenté à mi-corps, la tête appuyé contre un mur, les deux mains croisées sur une tête de mort, et comme absorbé par la douleur. Morceau de caractère, et d'un coloris vigoureux. réalisée par Le Nain au prix de 27.1 fl. [32]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Pardon. Deux enfans, jouant avec un oiseau, viennent de l'étouffer. Ils demandent grâce à leur mère, qui accompagne d'une douce réprimande le pardon qu'elle leur accorde. La mère est debout, vêtue d'une robe de satin blanc et d'une écharpe feuille morte. L'un des deux enfans est aussi debout, la tête baissée, et cachant ses larmes. L'autres est à genoux, les mains jointes, et regardant sa mère. Dans le fond est une table couverte d'un tapis en velour à fleurs, avec quelques accessoires. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon. (M. Landon (C.-P.))|Le Pardon. Deux enfans, jouant avec un oiseau, viennent de l'étouffer. Ils demandent grâce à leur mère, qui accompagne d'une douce réprimande le pardon qu'elle leur accorde. La mère est debout, vêtue d'une robe de satin blanc et d'une écharpe feuille morte. L'un des deux enfans est aussi debout, la tête baissée, et cachant ses larmes. L'autres est à genoux, les mains jointes, et regardant sa mère. Dans le fond est une table couverte d'un tapis en velour à fleurs, avec quelques accessoires. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon.]] réalisée par M. Landon (C.-P.) au prix de 2400 fl. [33]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le dieu des arts rend hommage à la Vérité. Ils sont debout et étroitement unis. Apollon pose sur la tête de la déesse une couronne de laurier. Le fond représente un paysage ; dans le coin, à droite, est un piédestal sur lequel le dieu a placé sa lyre ; dans le coin opposé, on aperçoit un olivier, des épis de blé et des fleurs. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon. (M. Landon (C.-P.))|Le dieu des arts rend hommage à la Vérité. Ils sont debout et étroitement unis. Apollon pose sur la tête de la déesse une couronne de laurier. Le fond représente un paysage ; dans le coin, à droite, est un piédestal sur lequel le dieu a placé sa lyre ; dans le coin opposé, on aperçoit un olivier, des épis de blé et des fleurs. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon.]] réalisée par M. Landon (C.-P.), achetée par Bertrand au prix de 1400 fl. [34]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repos de Virginie. Paul et sa soeur s'étaient égarés dans la forêt. << Virginie s'étant un peau reposée, cueillit sur le tronc d'un vieux arbre de longues feulles de scolopendre qui pendaient de son tronc. Elle en fit des espèces de brodequin dont elle s'entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang >>. L'auteur du tableau s'est attaché à rendre la situation du roman et le caractère des objets qui y sont décrits. Virginie, assise sur un rocher, près d'une rivière, a déjà entouré un de ses pieds des feuilles de scolopendre que lui présente Paul. Celui-ci regarde tristement l'autre pied qui est un peu ensanglanté. On aperçoit au-dessus de la tête de Virginie une tige de bananier, et, dans le lointain, des montagnes élevées. L'instant du jour est celui que précède le coucher du soleil. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon. (M. Landon (C.-P.))|Le repos de Virginie. Paul et sa soeur s'étaient égarés dans la forêt. << Virginie s'étant un peau reposée, cueillit sur le tronc d'un vieux arbre de longues feulles de scolopendre qui pendaient de son tronc. Elle en fit des espèces de brodequin dont elle s'entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang >>. L'auteur du tableau s'est attaché à rendre la situation du roman et le caractère des objets qui y sont décrits. Virginie, assise sur un rocher, près d'une rivière, a déjà entouré un de ses pieds des feuilles de scolopendre que lui présente Paul. Celui-ci regarde tristement l'autre pied qui est un peu ensanglanté. On aperçoit au-dessus de la tête de Virginie une tige de bananier, et, dans le lointain, des montagnes élevées. L'instant du jour est celui que précède le coucher du soleil. Ces sujets intéressans se font encore remarquer par la grâce du dessin, le coulant des contours, et le précieux de l'exécution. Connus depuis long-temps par l'exposition publique au salon du Louvre, ils le sont aussi par la gravure. Le premier a été gravé par M. Urbin Massard ; le second par M. Audouin ; le troisième par M. Simon.]] réalisée par M. Landon (C.-P.) au prix de 991 fl. [35]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Arabe pleurant son coursier. Un chant élégiaque de M. Millevoye a fourni le sujet de ce tableau, et l'auteur a été inspiré par les vers suivans : Ce noble ami, plus léger que les vents, Il dort couché sur les sables mouvans. Du meurtrier j'ai puni l'insolence ; Sa tête horrible aussitôt a roulé : J'ai dans son sang désaltéré ma lance, Et sous mes pieds je l'ai long-temps foulé. Puis, contemplant mon coursier sans haleine, Morne et pensif, je l'appelai trois fois ; Hélas ! en vain : il fut sourd à ma voix ; Et j'élevai sa tombe dans la plaine. Plongé dans la plus profonde douleur, l'Arabe est assis sur un rocher, et déplore la perte de son coursier. Ce compagnon infatigable de ses travaux, cet ami fidèle, naguère si vif et si léger, est maintenant étendu sans mouvement à ses pieds. Le corps de son meurtrier se distingue au loin dans le désert, dont la vaste étendue se perd dans l'horizon. Ce sujet, traité en grand par M. Mauzaisse, a été exposé au salon de 1812 ; il y a réuni tous les suffrages, et a mérité à son auteur une médaille ; ce qui l'a engagé à faire cette réduction, qui joint à la vigueur du coloris, à la franchise de la touche et à une exécution brillante et soignée dans tous les détails, l'avantage d'être d'une dimension plus convenable pour les cabinets. (M. Mauzaisse)|L'Arabe pleurant son coursier. Un chant élégiaque de M. Millevoye a fourni le sujet de ce tableau, et l'auteur a été inspiré par les vers suivans : Ce noble ami, plus léger que les vents, Il dort couché sur les sables mouvans. Du meurtrier j'ai puni l'insolence ; Sa tête horrible aussitôt a roulé : J'ai dans son sang désaltéré ma lance, Et sous mes pieds je l'ai long-temps foulé. Puis, contemplant mon coursier sans haleine, Morne et pensif, je l'appelai trois fois ; Hélas ! en vain : il fut sourd à ma voix ; Et j'élevai sa tombe dans la plaine. Plongé dans la plus profonde douleur, l'Arabe est assis sur un rocher, et déplore la perte de son coursier. Ce compagnon infatigable de ses travaux, cet ami fidèle, naguère si vif et si léger, est maintenant étendu sans mouvement à ses pieds. Le corps de son meurtrier se distingue au loin dans le désert, dont la vaste étendue se perd dans l'horizon. Ce sujet, traité en grand par M. Mauzaisse, a été exposé au salon de 1812 ; il y a réuni tous les suffrages, et a mérité à son auteur une médaille ; ce qui l'a engagé à faire cette réduction, qui joint à la vigueur du coloris, à la franchise de la touche et à une exécution brillante et soignée dans tous les détails, l'avantage d'être d'une dimension plus convenable pour les cabinets.]] réalisée par M. Mauzaisse au prix de 270 fl. [36]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le mariage de Sainte Catherine : composition de sept figures principales dans une gloire, avec nombre de chérubins, esquisse avancée, et du'un bon sentiment de couleur. réalisée par Maratti (Carlo) au prix de 40 fl. [37]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un négociant hollandais, en robe de chambre d'étoffe changeante, est représenté assis dans son cabinet, tenant une plume, et appuyé sur une table couverte d'un riche tapis de Turquie. Un registre, une écritoire et un flambeau forment les accessoires de ce tableau, dont le précieux de l'exécution répond au mérite du la couleur. (Mieris (W.))|Un négociant hollandais, en robe de chambre d'étoffe changeante, est représenté assis dans son cabinet, tenant une plume, et appuyé sur une table couverte d'un riche tapis de Turquie. Un registre, une écritoire et un flambeau forment les accessoires de ce tableau, dont le précieux de l'exécution répond au mérite du la couleur.]] réalisée par Mieris (W.), achetée par Michalon au prix de 20.5 fl. [38]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux, l'un offrant un site d'Italie, avec masure sur la droite, près de laquelle un vieillard et sa femme assis, donnent des gâteaux à un petit garçon qui tient un cheval par la bride ; et l'autre, intérieur d'une caverne où sont réunis plusieurs militaires, dont un fait la cour à une femme qui pince de la guitare : des armures, une malle et un manteau y forment de brillans accessoires. Tableaux d'un effet piquant, d'une couleur vigoureuse et d'un beau pinceau. (Miel (J.))|Deux tableaux, l'un offrant un site d'Italie, avec masure sur la droite, près de laquelle un vieillard et sa femme assis, donnent des gâteaux à un petit garçon qui tient un cheval par la bride ; et l'autre, intérieur d'une caverne où sont réunis plusieurs militaires, dont un fait la cour à une femme qui pince de la guitare : des armures, une malle et un manteau y forment de brillans accessoires. Tableaux d'un effet piquant, d'une couleur vigoureuse et d'un beau pinceau.]] réalisée par Miel (J.), achetée par Samuel au prix de 147 fl. [39]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille, dans le riche costume du temps, et vue jusqu'aux genoux, tend ses deux mains pour recevoir l'argent qu'un vieillard s'apprête à lui donner. Ce sujet, rendu avec la naïveté du temps, est d'un pinceau soigné et d'une couleur brillante. (Lucas Muller (dit de Cranach))|Une jeune fille, dans le riche costume du temps, et vue jusqu'aux genoux, tend ses deux mains pour recevoir l'argent qu'un vieillard s'apprête à lui donner. Ce sujet, rendu avec la naïveté du temps, est d'un pinceau soigné et d'une couleur brillante.]] réalisée par Lucas Muller (dit de Cranach) au prix de 65 fl. [40]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sites pittoresques et montueux, en partie couverts d'arbres et de broussailles. Dans l'un, un paysan conduit deux chevaux ; dans l'autre, un pâtre pousse devant lui trois boeufs. Tableaux d'une touche et d'une couleur brillantes, à l'imitation de J. Winantz. (Nymegen (G.-V.), 1780)|Deux sites pittoresques et montueux, en partie couverts d'arbres et de broussailles. Dans l'un, un paysan conduit deux chevaux ; dans l'autre, un pâtre pousse devant lui trois boeufs. Tableaux d'une touche et d'une couleur brillantes, à l'imitation de J. Winantz.]] réalisée par Nymegen (G.-V.), 1780. [41]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un riche paysage : tous les premiers plans, à gauche, sont occupés par une prairie où s'élèvent quelques grands arbres de la plus belle forme, dont le feuiller ferme et spirituel ressort avec vigueur sur un ciel largement accidenté de nuages dorés, indiquant l'heure du midi. Cette partie du tableau, sacrifiée avec art, forme le contraste le plus pittoresque et en même temps le plus naturel avec la partie opposée, qui offre un magnifique lointain de coteaux de montagnes et de rochers, au pied desquels coule une rivière, dont les eaux tombent en cascade jusque sur le devant du tableau. Au milieu de catte composition, à l'ombre des arbres qui couvrent la prairie, se repose un nombreux troupeau de moutons, de chèvres et de vaches, gardé par un pâtre qui unit les sons de sa flûte au chant de sa compagne. L'aspect riant et agréable de ce paysage, la distribution savante de ses plans, la transition heureuse des lumières aux ombres, la vérité piquante des effets, l'entente généralement parfaite du clair-obscur, et la correction du dessin dans les animaux, tout contribue à le présenter comme digne d'entrer dans les plus belles collections. Une copie de ce tableau, faite par M. Carpenteiro, élève de M. Ommeganck, a été vendue chez l'étranger 1800 florins, qui font plus de 3600 fr. de notre monnaie. (M. Ommeganck d'Anvers)|Point de vue d'un riche paysage : tous les premiers plans, à gauche, sont occupés par une prairie où s'élèvent quelques grands arbres de la plus belle forme, dont le feuiller ferme et spirituel ressort avec vigueur sur un ciel largement accidenté de nuages dorés, indiquant l'heure du midi. Cette partie du tableau, sacrifiée avec art, forme le contraste le plus pittoresque et en même temps le plus naturel avec la partie opposée, qui offre un magnifique lointain de coteaux de montagnes et de rochers, au pied desquels coule une rivière, dont les eaux tombent en cascade jusque sur le devant du tableau. Au milieu de catte composition, à l'ombre des arbres qui couvrent la prairie, se repose un nombreux troupeau de moutons, de chèvres et de vaches, gardé par un pâtre qui unit les sons de sa flûte au chant de sa compagne. L'aspect riant et agréable de ce paysage, la distribution savante de ses plans, la transition heureuse des lumières aux ombres, la vérité piquante des effets, l'entente généralement parfaite du clair-obscur, et la correction du dessin dans les animaux, tout contribue à le présenter comme digne d'entrer dans les plus belles collections. Une copie de ce tableau, faite par M. Carpenteiro, élève de M. Ommeganck, a été vendue chez l'étranger 1800 florins, qui font plus de 3600 fr. de notre monnaie.]] réalisée par M. Ommeganck d'Anvers, achetée par Michalon au prix de 1001 fl. [42]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Chambre basse servant de cuisine. On y remarque entre autres détails une femme qui récure un chaudron, un cochon ouvert, attaché à une échelle, et deux enfans. Etude d'une bonne couleur. réalisée par Ostade (attribué à J.), achetée par Vigni au prix de 26.5 fl. [43]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition capitale, offrant une des scènes du grimacier italien si connu dans Paris : monté sur des tréteaux, auprès d'une ancienne fabrique de style gothique entourée d'arbres, il fait des grimaces, et joue de son instrument au milieu d'un concours nombreux de spectateurs de tout sexe et de tout âge, parmi lesquels on remarque un cavalier plus occupé d'une jeune et jolie villageoise que du bateleur, qui au contraire attire toute l'attention d'un grand benêt monté sur un âne. Tous les détails de ce tableau sont éclairés par le ciel frais et argentin d'une belle matinée d'été. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre. (M. Roehn (1813))|Composition capitale, offrant une des scènes du grimacier italien si connu dans Paris : monté sur des tréteaux, auprès d'une ancienne fabrique de style gothique entourée d'arbres, il fait des grimaces, et joue de son instrument au milieu d'un concours nombreux de spectateurs de tout sexe et de tout âge, parmi lesquels on remarque un cavalier plus occupé d'une jeune et jolie villageoise que du bateleur, qui au contraire attire toute l'attention d'un grand benêt monté sur un âne. Tous les détails de ce tableau sont éclairés par le ciel frais et argentin d'une belle matinée d'été. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre.]] réalisée par M. Roehn (1813) au prix de 511 fl. [44]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La danse de l'ours : composition aussi riche que la précédente. Cette scène comique se passe près d'anciennes fabriques du meilleur style ; l'ours est représenté debout, tenant un bâton, la tête couverte d'un chapeau gris, surmonté de trois plumes de paon ; il regarde fièrement son maître, et semble vouloir marquer la mesure que lui indique un petit garçon qui joue du flageolet et du tambour. Dans le nombre de curieux qui les entourent, on distingue, à gauche, un homme sur un cheval gris qui boit dans l'auge d'une fontaine, et, du côté opposé, une charrette couverte, d'où deux jeunes filles, de la figure la plus intéressante, sortent la tête por jouir de ce spectacle risible, représenté et pris à l'effet du soleil couchant. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre. (M. Roehn (1813))|La danse de l'ours : composition aussi riche que la précédente. Cette scène comique se passe près d'anciennes fabriques du meilleur style ; l'ours est représenté debout, tenant un bâton, la tête couverte d'un chapeau gris, surmonté de trois plumes de paon ; il regarde fièrement son maître, et semble vouloir marquer la mesure que lui indique un petit garçon qui joue du flageolet et du tambour. Dans le nombre de curieux qui les entourent, on distingue, à gauche, un homme sur un cheval gris qui boit dans l'auge d'une fontaine, et, du côté opposé, une charrette couverte, d'où deux jeunes filles, de la figure la plus intéressante, sortent la tête por jouir de ce spectacle risible, représenté et pris à l'effet du soleil couchant. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre.]] réalisée par M. Roehn (1813) au prix de 500 fl. [45]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'après nature. Le premier plan offre un terrain sablonneux, traversé par une petite rivière que des voyageurs se disposent à passer à gué. Une femme portée par un paysan, et déjà à l'autre bord, est suivie par une charrette chargée de bagages, et attelée d'un beau cheval gris, effrayé par le bruit de l'eau, et que le conducteur tiens par la bride ; dans l'éloignement arrive au même endroit un berger conduisant un troupeau de moutons. On remarque encore sur le pont une villageoise avec son enfant qui s'arrêtent pour voir passer la charrette. Tous ces détails ressortent sur un fond de grands arbres d'une belle variété de forme, et dont le feuiller se détache avec autant de force que de vérité sur un ciel accidenté de nuages indiquant le coucher du soleil. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre. (M. Roehn)|Site d'après nature. Le premier plan offre un terrain sablonneux, traversé par une petite rivière que des voyageurs se disposent à passer à gué. Une femme portée par un paysan, et déjà à l'autre bord, est suivie par une charrette chargée de bagages, et attelée d'un beau cheval gris, effrayé par le bruit de l'eau, et que le conducteur tiens par la bride ; dans l'éloignement arrive au même endroit un berger conduisant un troupeau de moutons. On remarque encore sur le pont une villageoise avec son enfant qui s'arrêtent pour voir passer la charrette. Tous ces détails ressortent sur un fond de grands arbres d'une belle variété de forme, et dont le feuiller se détache avec autant de force que de vérité sur un ciel accidenté de nuages indiquant le coucher du soleil. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre.]] réalisée par M. Roehn, achetée par Billaudel au prix de 500 fl. [46]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une réunion de plusieurs officiers dans un corps-de-garde ; l'un d'eux tient étroitement et paraît voulour embrasser une jeune fille, dont l'embarras et la peur occupent et font rire les autres. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre. (M. Roehn)|Une réunion de plusieurs officiers dans un corps-de-garde ; l'un d'eux tient étroitement et paraît voulour embrasser une jeune fille, dont l'embarras et la peur occupent et font rire les autres. Il suffit de voir ces tableaux pour connaître quel est le grand maître de l'école hollandaise que M. Roehn prend pour modèle. Admirateur des talens de Carel du Jardin, il le rappelle toujours dans ses ouvrages par les scènes agréables dont il sait les orner, comme par l'imitation fidèle de la nature, le charme de l'exécution et la suavité du coloris. Ces quatre tableaux seront vendus séparément sous leur numéro respectif, à la charge par les acquéreurs de les confier à leur auteur, qui désire les mettre à la première exposition que l'on fera au Louvre.]] réalisée par M. Roehn, achetée par Biodel au prix de 264 fl. [47]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un camp : parmi les nombreux détails de ce sujet, on remarque sur un tertre élevé et sablonneux où frappe le soleil, plusieurs militaires de différentes armes, deux vivandières avec leurs enfans, qui écoutent attentivement un grenadier assis à l'ombre de grands arbres, et qui leur fait la lecture d'un journal ; plus, deux chevaux à la mangeoire gardés par un petit garçon. Tableau d'une couleur vigoureuse, et de cette exécution spirituelle qui caractérise tous les ouvrages de cet habile peintre. (M. Sweback des Fontaines)|Vue d'un camp : parmi les nombreux détails de ce sujet, on remarque sur un tertre élevé et sablonneux où frappe le soleil, plusieurs militaires de différentes armes, deux vivandières avec leurs enfans, qui écoutent attentivement un grenadier assis à l'ombre de grands arbres, et qui leur fait la lecture d'un journal ; plus, deux chevaux à la mangeoire gardés par un petit garçon. Tableau d'une couleur vigoureuse, et de cette exécution spirituelle qui caractérise tous les ouvrages de cet habile peintre.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, achetée par Hoffmann au prix de 250 fl. [48]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de chasse : dans une plaine, à l'ombre d'un bouquet d'arbres, plusieurs cavaliers et deux dames se disposent à se rafraîchir. Sur le devant, dans un terrain sablonneux, un équipage attelé de deux chevaux blancs est gardé par le cocher, qui fait l'aumône à un enfant suivi de sa mère ; un chasseur à cheval, et deux chevaux arrêtés sous les arbres, enrichissent encore ce joli tableau. Ces deux tableaux offrent des détails variés et agréables, dont la vérité et la précision dans l'exécution répondent au mérite de la couleur. (M. Sweback des Fontaines)|Un repos de chasse : dans une plaine, à l'ombre d'un bouquet d'arbres, plusieurs cavaliers et deux dames se disposent à se rafraîchir. Sur le devant, dans un terrain sablonneux, un équipage attelé de deux chevaux blancs est gardé par le cocher, qui fait l'aumône à un enfant suivi de sa mère ; un chasseur à cheval, et deux chevaux arrêtés sous les arbres, enrichissent encore ce joli tableau. Ces deux tableaux offrent des détails variés et agréables, dont la vérité et la précision dans l'exécution répondent au mérite de la couleur.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines au prix de 175 fl. [49]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site pittoresque, occupé sur la droite par des rochers appuyés contre de hautes montagnes, couronnés de quelques arbustes. Sur le devant, deux officiers de cuirassiers, dont un est descendu de cheval, boivent à leur santé ; plusieurs autres soldats du même régiment, assis sur l'herbe, voient défiler dans un chemin creux une compagnie des leurs. A droite, est une cabane couverte de chaume, qui sert de repoussoir à un riche lointain. Ces deux tableaux offrent des détails variés et agréables, dont la vérité et la précision dans l'exécution répondent au mérite de la couleur. (M. Sweback des Fontaines)|Point de vue d'un site pittoresque, occupé sur la droite par des rochers appuyés contre de hautes montagnes, couronnés de quelques arbustes. Sur le devant, deux officiers de cuirassiers, dont un est descendu de cheval, boivent à leur santé ; plusieurs autres soldats du même régiment, assis sur l'herbe, voient défiler dans un chemin creux une compagnie des leurs. A droite, est une cabane couverte de chaume, qui sert de repoussoir à un riche lointain. Ces deux tableaux offrent des détails variés et agréables, dont la vérité et la précision dans l'exécution répondent au mérite de la couleur.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines au prix de 205 fl. [50]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village de la Flandre par un temps de neige. Cinq paysans, dont deux sur le devant arrêtés à causer, enrichissent ce tableau remarquable par son exécution facile et spirituelle, ainsi que par le transparent de sa couleur. (Teniers (David))|Point de vue d'un village de la Flandre par un temps de neige. Cinq paysans, dont deux sur le devant arrêtés à causer, enrichissent ce tableau remarquable par son exécution facile et spirituelle, ainsi que par le transparent de sa couleur.]] réalisée par Teniers (David), achetée par Vigni au prix de 142 fl. [51]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Une vieille femme assise dit son chapelet. Echantillon touché avec esprit. réalisée par Teniers (attribué à) au prix de 16.6 fl. [52]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cavaliers sont assis près d'une table ; l'un se prépare à prendre du tabac, derrière eux, un jeune homme debout tient un rouleau de papier. Ce tableau, d'un beau pinceau et d'une grande finesse de ton, a toujours été attribué à cet habile peintre. (Therburgh (Gérard))|Deux cavaliers sont assis près d'une table ; l'un se prépare à prendre du tabac, derrière eux, un jeune homme debout tient un rouleau de papier. Ce tableau, d'un beau pinceau et d'une grande finesse de ton, a toujours été attribué à cet habile peintre.]] réalisée par Therburgh (Gérard), achetée par Soret au prix de 48 fl. [53]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site enrichi de divers monumens, de statues et de fontaines. Tous les premiers plans sont couverts de nombre de personnages indiquant le départ d'une grande chasse. On y remarque divers beaux chevaux dans des allures variées, avec nombre de chiens de différentes espèces. Ce tableau offre des détails immenses, rendus avec beaucoup de soins et de précision. (Verschuuring (Henry))|Un site enrichi de divers monumens, de statues et de fontaines. Tous les premiers plans sont couverts de nombre de personnages indiquant le départ d'une grande chasse. On y remarque divers beaux chevaux dans des allures variées, avec nombre de chiens de différentes espèces. Ce tableau offre des détails immenses, rendus avec beaucoup de soins et de précision.]] réalisée par Verschuuring (Henry) au prix de 91 fl. [54]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Sur un monticule, au bord d'une rivière, une jeune femme montée sur un cheval gris pommelé, donne des ordres à un cavalier que l'on voit près d'elle, chapeau bas. Tableau d'une jolie couleur. réalisée par Verschuuring (Henry), achetée par Vigni au prix de 13 fl. [55]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme La Madeleine représentée à mi-corps, les cheveux en désordre, la main sur sa poitrine, et les yeux fixés sur un crucifix. Cette figure, d'une belle expression, est aussi d'une grande force de couleur. réalisée par Van Oost. [56]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage, offrant, à gauche, une masure entourée d'arbres, et, du côté opposé, diverses ruines d'anciennes constructions. Tout le premier plan est couvert de bestiaux, vaches, chèvres et moutons gardés par deux pâtres ; on remarque encore près d'eux un enfant endormi sur l'herbe. Dans ce tableau, le brillant de l'exécution répond à la force du coloris. (Van Bloemen)|Point de vue de paysage, offrant, à gauche, une masure entourée d'arbres, et, du côté opposé, diverses ruines d'anciennes constructions. Tout le premier plan est couvert de bestiaux, vaches, chèvres et moutons gardés par deux pâtres ; on remarque encore près d'eux un enfant endormi sur l'herbe. Dans ce tableau, le brillant de l'exécution répond à la force du coloris.]] réalisée par Van Bloemen au prix de 59.95 fl. [57]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les cinq sens, représenté séparément par autant de figures à mi-corps, savoir : l'ouïe, par un homme qui joue du violon ; la vue, par un vieillard qui lit ; le goût, par un autre vieillard qui prend un bouillon ; le toucher, par un estropié qui panse la plaie de sa jambe ; et l'odorat, par un fumeur. Cette suite précieuse, dont l'auteur nous est inconnu, joint le mérite de la couleur à celui de l'exécution. (M.W. (signé))|Les cinq sens, représenté séparément par autant de figures à mi-corps, savoir : l'ouïe, par un homme qui joue du violon ; la vue, par un vieillard qui lit ; le goût, par un autre vieillard qui prend un bouillon ; le toucher, par un estropié qui panse la plaie de sa jambe ; et l'odorat, par un fumeur. Cette suite précieuse, dont l'auteur nous est inconnu, joint le mérite de la couleur à celui de l'exécution.]] réalisée par M.W. (signé), achetée par Suin au prix de 112 fl. [58]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site en partie couvert d'arbres ; tous les premiers plans sont ornés de figures offrant un repos de chasse. On remarque, à droite, une dame assise sur l'herbe auprès de deux cavaliers, dont un lui offre un verre de liqueur ; et plus loin un des chasseurs faisant rafraîchir son cheval à un étang, tandis que deux domestiques gardent les chevaux. Tableau d'une excellente couleur, et dont le précieux de l'exécution l'a souvent fait attribuer à Ph. Wouvermans. (Wouvermans (Pierre))|Point de vue d'un site en partie couvert d'arbres ; tous les premiers plans sont ornés de figures offrant un repos de chasse. On remarque, à droite, une dame assise sur l'herbe auprès de deux cavaliers, dont un lui offre un verre de liqueur ; et plus loin un des chasseurs faisant rafraîchir son cheval à un étang, tandis que deux domestiques gardent les chevaux. Tableau d'une excellente couleur, et dont le précieux de l'exécution l'a souvent fait attribuer à Ph. Wouvermans.]] réalisée par Wouvermans (Pierre), achetée par Delière au prix de 70 fl. [59]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montueux, enrichi de quelques figures de voyageurs, dont trois en repos. On y voit, à droite, une chaumière entourée de grands arbres, et, à gauche, un bras de rivière, dont les bords offrent un terrain sablonneux, en partie couvert de mousse. Ce paysage est d'un effet vrai et d'une exécution facile. (Waterloo)|Site montueux, enrichi de quelques figures de voyageurs, dont trois en repos. On y voit, à droite, une chaumière entourée de grands arbres, et, à gauche, un bras de rivière, dont les bords offrent un terrain sablonneux, en partie couvert de mousse. Ce paysage est d'un effet vrai et d'une exécution facile.]] réalisée par Waterloo, achetée par Vigni au prix de 50 fl. [60]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'un parc, enrichi de différentes constructions d'architecture et de statues, avec un massif de grands arbres dont le feuiller ressort dans un ton vigoureux sur un ciel cheud indiquant le coucher du soleil. Echantillon précieux de ce peintre. (Weeninx (J.))|Intérieur d'un parc, enrichi de différentes constructions d'architecture et de statues, avec un massif de grands arbres dont le feuiller ressort dans un ton vigoureux sur un ciel cheud indiquant le coucher du soleil. Echantillon précieux de ce peintre.]] réalisée par Weeninx (J.) au prix de 45 fl. [61]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme vue à mi-corps, dans le costume des béguines du Brabant, la tête tournée de trois-quarts, et ajustée de cheveux gris qui tombent sur ses épaules ; elle tient un livre des prières. Morceau d'une grande vérité, et d'une exécution hardie. (artiste anonyme)|Une femme vue à mi-corps, dans le costume des béguines du Brabant, la tête tournée de trois-quarts, et ajustée de cheveux gris qui tombent sur ses épaules ; elle tient un livre des prières. Morceau d'une grande vérité, et d'une exécution hardie.]] réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 34 fl. [62]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage occupé sur la gauche par un massif d'arbres, en opposition à un lointain de montagne. Sur le devant, dans un terrain sablonneux, un vieillard assis demande l'aumône à femme arrêtée devant lui. Morceau d'une couleur agréable. (artiste anonyme)|Paysage occupé sur la gauche par un massif d'arbres, en opposition à un lointain de montagne. Sur le devant, dans un terrain sablonneux, un vieillard assis demande l'aumône à femme arrêtée devant lui. Morceau d'une couleur agréable.]] réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 12.5 fl. [63]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait à mi-corps d'un magistrat, dans le riche costume du siècle de Louis XIV. Morceau intéressant du côté de la couleur et de l'exécution. réalisée par un.e artiste anonyme au prix de 20 fl. [64]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Site pittoresque couvert de rochers, dont la partie droite est enrichie de quatre figures de voyageurs. Tableau facilement touché dans le goût de D. Teniers. réalisée par D. Teniers, achetée par Vigni au prix de 13.5 fl. [65]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage traversé par une rivière, au bord de laquelle est un troupeau de vaches et de moutons gardé par deux pâtres. On y remarque encore, dans l'éloignement, une femme montée sur un âne, et accompagnée d'un villageois. Tableau d'un détail agréable. (artiste anonyme)|Paysage traversé par une rivière, au bord de laquelle est un troupeau de vaches et de moutons gardé par deux pâtres. On y remarque encore, dans l'éloignement, une femme montée sur un âne, et accompagnée d'un villageois. Tableau d'un détail agréable.]] réalisée par un.e artiste anonyme, achetée par Vigni au prix de 21.5 fl. [66]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quelques Tableaux, Estampes, et autres articles curieux, seront détaillés et vendus sous ce numéro. Un grand paysage de Bruandet avec figures et animaux attribués à M. Taunai. réalisée par Bruandet au prix de 151 fl. [67]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quelques Tableaux, Estampes, et autres articles curieux, seront détaillés et vendus sous ce numéro. 2. jolis paysages de M Naudou avec figures. réalisée par M Naudou, achetée par Michalon au prix de 101 5 fl. [68]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quelques Tableaux, Estampes, et autres articles curieux, seront détaillés et vendus sous ce numéro. Un petit Paysage de M. Naudou avec figures de M Duval. réalisée par M. Naudou, achetée par [[Michalon [?]]] au prix de 62 fl. [69]
- 1814.06.14/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Quelques Tableaux, Estampes, et autres articles curieux, seront détaillés et vendus sous ce numéro. Un Interieur de M Van Gorp représentant une Scène de bienfaisance. réalisée par M Van Gorp, achetée par Deliere au prix de 210 fl. [70]