Ventes d'œuvres le 1814.12.05

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  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage enrichi de nombre de fabriques du meilleur style, et planté çà et là de grands arbres dont le feuiller ressort avec vigueur sur un ciel clair et argentin. Tableau d'une exécution soignée dans tous ses détails, et d'un aspect riant et agréable. On y remarque au milieu une femme portant un paquet sur sa tête. (Allegrain fils. (Gabriel))|Paysage enrichi de nombre de fabriques du meilleur style, et planté çà et là de grands arbres dont le feuiller ressort avec vigueur sur un ciel clair et argentin. Tableau d'une exécution soignée dans tous ses détails, et d'un aspect riant et agréable. On y remarque au milieu une femme portant un paquet sur sa tête.]] réalisée par Allegrain fils. (Gabriel), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 24.5 fl. [1]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site pittoresque pris à l'effet d'un ouragan. La gauche est occupée par une baraque de pêcheur entourée d'arbres, dont le vent fait ployer les branches. Cette partie d'une grande force de coloris, ainsi que d'un admirable effet de clair-obscur, ressort avec vigueur sur un ciel accidenté de nuages légers, et forme le contraste le plus heureux avec le côté opposé qui offre une chaîne de rochers et de montagnes baignés par une large rivière dont les eaux agitées s'étendent jusque sur le premier plan. Deux paysannes, l'une montée sur un âne, et deux barques dirigées par des matelots qui luttent contre la tempête, animent cette composition, que son bel empâtement de couleurs et son effet vrai et harmonieux rapprochent des ouvrages de Claude Lorrain. Plusieurs connaisseurs la regardent comme une production de J. Courtois, qui a imité avec le plus de succès ce grand paysagiste. (Artois. (Van))|Site pittoresque pris à l'effet d'un ouragan. La gauche est occupée par une baraque de pêcheur entourée d'arbres, dont le vent fait ployer les branches. Cette partie d'une grande force de coloris, ainsi que d'un admirable effet de clair-obscur, ressort avec vigueur sur un ciel accidenté de nuages légers, et forme le contraste le plus heureux avec le côté opposé qui offre une chaîne de rochers et de montagnes baignés par une large rivière dont les eaux agitées s'étendent jusque sur le premier plan. Deux paysannes, l'une montée sur un âne, et deux barques dirigées par des matelots qui luttent contre la tempête, animent cette composition, que son bel empâtement de couleurs et son effet vrai et harmonieux rapprochent des ouvrages de Claude Lorrain. Plusieurs connaisseurs la regardent comme une production de J. Courtois, qui a imité avec le plus de succès ce grand paysagiste.]] réalisée par Artois. (Van), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Sallé au prix de 130.5 fl. [2]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une composition riche et capitale, offrant le sujet d'une fête en l'honneur de Bacchus ; tous les personnages qui la composent y sont dans l'ivresse, et forment différens groupes analogues à cette scène, qui se passe dans un temple d'architecture. Les ouvrages de ce peintre sont d'une extrême rareté, et joignent à la beauté du style un coloris brillant et une exécution soignée dans tous les détails. (Bertholet Flemael)|Une composition riche et capitale, offrant le sujet d'une fête en l'honneur de Bacchus ; tous les personnages qui la composent y sont dans l'ivresse, et forment différens groupes analogues à cette scène, qui se passe dans un temple d'architecture. Les ouvrages de ce peintre sont d'une extrême rareté, et joignent à la beauté du style un coloris brillant et une exécution soignée dans tous les détails.]] réalisée par Bertholet Flemael, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 200 fl. [3]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sites pittoresques, l'un occupé par des ruines, et l'autre par un énorme rocher garni d'arbustes, d'où sort une source d'eau formant rivière sur le devant. Ces deux tableaux d'un pinceau suave, et d'un coloris chaud et vigoureux, sont attribués par plusieurs connaisseurs à Pierre de Laar, surnommé le Bamboche. (Both d'Italie. (style de))|Deux sites pittoresques, l'un occupé par des ruines, et l'autre par un énorme rocher garni d'arbustes, d'où sort une source d'eau formant rivière sur le devant. Ces deux tableaux d'un pinceau suave, et d'un coloris chaud et vigoureux, sont attribués par plusieurs connaisseurs à Pierre de Laar, surnommé le Bamboche.]] réalisée par Both d'Italie. (style de), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 64.5 fl. [4]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cette composition de quatre figures, dans un jardin, auprès de la statue de l'Amour, indique un rendez-vous. Une demoiselle, de carnation blonde et de la plus heureuse figure, est assise à côté d'un jeune homme ; une de ses soeurs, debout et vue par le dos, les écoute, tandis que la plus jeune regarde du côté opposé, pour les prévenir en cas de surprise. (M. Boilly)|Cette composition de quatre figures, dans un jardin, auprès de la statue de l'Amour, indique un rendez-vous. Une demoiselle, de carnation blonde et de la plus heureuse figure, est assise à côté d'un jeune homme ; une de ses soeurs, debout et vue par le dos, les écoute, tandis que la plus jeune regarde du côté opposé, pour les prévenir en cas de surprise.]] réalisée par M. Boilly, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 110 fl. [5]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens points de vue de Venise, enrichis de nombre d'édifices, et bordé par des canaux, où l'on remarque plusieurs barques et gondoles, avec quelques passagers. Ces morceaux, de l'effet le plus piquant, et touchés avec autant de goût que le légéreté, seront vendus séparément. (Canaletto. (Antoine))|Deux différens points de vue de Venise, enrichis de nombre d'édifices, et bordé par des canaux, où l'on remarque plusieurs barques et gondoles, avec quelques passagers. Ces morceaux, de l'effet le plus piquant, et touchés avec autant de goût que le légéreté, seront vendus séparément.]] réalisée par Canaletto. (Antoine), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 302.5 fl. [6]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site de Hollande, occupé, sur la droite, par une masure entourée d'arbres, et offrant, du côté opposé, un terrain sablonneux, bordé par la lisière d'un bois ; quelques figures de villageois placées sur différens plans, enrichissent ce paysage, comparable par la force de couleur, l'harmonie et la fermeté d'exécution, aux beaux ouvrages de J. Ruisdael. (Devries)|Point de vue d'un site de Hollande, occupé, sur la droite, par une masure entourée d'arbres, et offrant, du côté opposé, un terrain sablonneux, bordé par la lisière d'un bois ; quelques figures de villageois placées sur différens plans, enrichissent ce paysage, comparable par la force de couleur, l'harmonie et la fermeté d'exécution, aux beaux ouvrages de J. Ruisdael.]] réalisée par Devries, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 150.5 fl. [9]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La prise de plusieurs redoutes et d'un fort, que l'on distingue à droite, dans l'éloignement. Sur le devant, à gauche, au détour d'un bois, un gros de cavalerie charge avec impétuosité, et combat corps à corps avec l'ennemi. Ce tableau, d'une exécution ferme et spirituelle, ainsi que de la plus belle couleur, a encore le mérite inappréciable de retracer avec beaucoup de vérité, au milieu de la plus grande confusion, les différentes expressions de courage, de peur et de désespoir. Hugtenburch fut un des élèves de fameux van der Meulen. (Hugtenburch. (Jean))|La prise de plusieurs redoutes et d'un fort, que l'on distingue à droite, dans l'éloignement. Sur le devant, à gauche, au détour d'un bois, un gros de cavalerie charge avec impétuosité, et combat corps à corps avec l'ennemi. Ce tableau, d'une exécution ferme et spirituelle, ainsi que de la plus belle couleur, a encore le mérite inappréciable de retracer avec beaucoup de vérité, au milieu de la plus grande confusion, les différentes expressions de courage, de peur et de désespoir. Hugtenburch fut un des élèves de fameux van der Meulen.]] réalisée par Hugtenburch. (Jean), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 95 fl. [10]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Paul vu à mi-corps, la tête inclinée dans un moment de réflexion, et appuyé sur son épée. Deux cheveux blancs et une longue barbe grise, ajoutent au caractère vénérable de cette figure, dont la vérité parait de disputer à la nature. (L'Espagnolet. (Joseph Ribera, du))|Saint Paul vu à mi-corps, la tête inclinée dans un moment de réflexion, et appuyé sur son épée. Deux cheveux blancs et une longue barbe grise, ajoutent au caractère vénérable de cette figure, dont la vérité parait de disputer à la nature.]] réalisée par L'Espagnolet. (Joseph Ribera, du), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Hazart au prix de 134 fl. [11]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un repos de la Sainte Famille. A droite de la composition, la Vierge, assise sur une pierre, tend les bras pour recevoir son fils que lui présente Saint Joseph. Il règne sur leur figure un air de satisfaction qui peint admirablement la tendresse qu'ils portent au Sauveur. Cette scène intéressante se passe dans un riche paysage éclairé par un ciel chaud, où l'on voit trois Anges qui se jouent dans les airs en jetant des fleurs. (Lauri. (Filippo))|Un repos de la Sainte Famille. A droite de la composition, la Vierge, assise sur une pierre, tend les bras pour recevoir son fils que lui présente Saint Joseph. Il règne sur leur figure un air de satisfaction qui peint admirablement la tendresse qu'ils portent au Sauveur. Cette scène intéressante se passe dans un riche paysage éclairé par un ciel chaud, où l'on voit trois Anges qui se jouent dans les airs en jetant des fleurs.]] réalisée par Lauri. (Filippo), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 45.5 fl. [12]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, offrant au milieu, près d'un massif d'arbres, les ruines du tombeau des Horaces et des Curiaces, d'où l'oeil se porte sur un lointain de montagnes. Un pâtre conduisant un troupeau de moutons, et deux autres figures, que l'on distingue dans l'éloignement, sont de la main de Gauffier. Tableau d'une couleur agréable et d'un pinceau soigné. (Lorimier. (C.) (1788.))|Un site d'Italie, offrant au milieu, près d'un massif d'arbres, les ruines du tombeau des Horaces et des Curiaces, d'où l'oeil se porte sur un lointain de montagnes. Un pâtre conduisant un troupeau de moutons, et deux autres figures, que l'on distingue dans l'éloignement, sont de la main de Gauffier. Tableau d'une couleur agréable et d'un pinceau soigné.]] réalisée par Lorimier. (C.) (1788.), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 72.5 fl. [13]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche site de paysage, offrant, sur la droite, un massif de grands arbres qui ressortent avec vigueur sur un ciel clair et argentin, et forment le contraste le plus heureux avec un lointain de coteaux et de montagnes. On y voit, au milieu, un pâtre gardant un troupeau de moutons. Tableau que sa composition, sa couleur et son exécution placent à côté des beaux ouvrages de G. Poussin. (Millé. (Francisque))|Riche site de paysage, offrant, sur la droite, un massif de grands arbres qui ressortent avec vigueur sur un ciel clair et argentin, et forment le contraste le plus heureux avec un lointain de coteaux et de montagnes. On y voit, au milieu, un pâtre gardant un troupeau de moutons. Tableau que sa composition, sa couleur et son exécution placent à côté des beaux ouvrages de G. Poussin.]] réalisée par Millé. (Francisque), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 73 fl. [14]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dalila coupant les cheveux à Samson, que l'on voit endormi sur ses genoux ; ses regards, fixés sur deux soldats, et le geste que fait l'un d'eux, indiquent qu'elle les invite au silence. Ces figures se détachent sur un fond de riches draperies et d'architecture. Scène pleine d'intérêt, et encore remarquable par la délicatesse du pinceau, la fraîcheur des carnations et la vivacité du coloris. (Netscher (Constantin))|Dalila coupant les cheveux à Samson, que l'on voit endormi sur ses genoux ; ses regards, fixés sur deux soldats, et le geste que fait l'un d'eux, indiquent qu'elle les invite au silence. Ces figures se détachent sur un fond de riches draperies et d'architecture. Scène pleine d'intérêt, et encore remarquable par la délicatesse du pinceau, la fraîcheur des carnations et la vivacité du coloris.]] réalisée par Netscher (Constantin), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Peillion au prix de 67 fl. [15]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus surprise avec Mars par Vulcain. Les deux amans sont couchés sur un lit de forme antique ; la déesse se cache à la vue de Jupiter, de Junon et d'Hébé, que l'on voit sur des nuages, près du char de l'Aurore, conduit par Apollon. Vulcain tient encore les rideaux du lit, et semble s'applaudir de sa découverte ; l'Amour est endormi sur l'armure du dieu des combats ; on distingue encore, à gauche, un des compagnons de Mars livré au sommeil ; et, dans le haut, l'étoile du Matin qui fait fuir la Nuit. Cette composition agréable et pleine de mouvement, est encore remarquable par la correction du dessin, la force de la couleur et l'intelligence du clair-obscur. (Polidore de Caravage. (attribué à))|Vénus surprise avec Mars par Vulcain. Les deux amans sont couchés sur un lit de forme antique ; la déesse se cache à la vue de Jupiter, de Junon et d'Hébé, que l'on voit sur des nuages, près du char de l'Aurore, conduit par Apollon. Vulcain tient encore les rideaux du lit, et semble s'applaudir de sa découverte ; l'Amour est endormi sur l'armure du dieu des combats ; on distingue encore, à gauche, un des compagnons de Mars livré au sommeil ; et, dans le haut, l'étoile du Matin qui fait fuir la Nuit. Cette composition agréable et pleine de mouvement, est encore remarquable par la correction du dessin, la force de la couleur et l'intelligence du clair-obscur.]] réalisée par Polidore de Caravage. (attribué à), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 41.5 fl. [16]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'Italie. On y voit à gauche, en premier plan, sur un monticule couvert d'herbe, dominant un vaste pays de plaines, trois figures indiquant le sujet intéressant d'un vieillard paysant la rançon de sa fille. D'autre figures, distribuées avec art sur différens plans, contribuent à la richesse de ce tableau, dont le précieux de l'exécution répond à la beauté du coloris ; il est connu sous le titre du Rachat de l'Esclave. (Poelenburg. (Corneille))|Site d'Italie. On y voit à gauche, en premier plan, sur un monticule couvert d'herbe, dominant un vaste pays de plaines, trois figures indiquant le sujet intéressant d'un vieillard paysant la rançon de sa fille. D'autre figures, distribuées avec art sur différens plans, contribuent à la richesse de ce tableau, dont le précieux de l'exécution répond à la beauté du coloris ; il est connu sous le titre du Rachat de l'Esclave.]] réalisée par Poelenburg. (Corneille), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 450 fl. [17]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur une pierre, à l'ombre de grands arbres, fait la lecture, et tient d'une main l'Enfant Jésus, qui, nu et debout devant elle, se retourne pour prendre des fruits que le petit Saint Jean lui présente avec respect. On ne peut offrir une composition plus aimable ; la grâce des figures, l'effet piquant des clairs et des ombres, et la beauté du paysage, classent ce tableau au rang des meilleures productions de son auteur. (Romanelli. (François))|La Vierge, assise sur une pierre, à l'ombre de grands arbres, fait la lecture, et tient d'une main l'Enfant Jésus, qui, nu et debout devant elle, se retourne pour prendre des fruits que le petit Saint Jean lui présente avec respect. On ne peut offrir une composition plus aimable ; la grâce des figures, l'effet piquant des clairs et des ombres, et la beauté du paysage, classent ce tableau au rang des meilleures productions de son auteur.]] réalisée par Romanelli. (François), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Peillion au prix de 139 fl. [19]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des pêches et du raisin groupés sur une table de marbre. Un colimaçon, un papillon et divers autres insectes ajoutent à la richesse de ce morceau qui offre la vérité, le précieux de l'exécution, la beauté et la vigueur du coloris que l'on admire ordinairement dans les productions de cette célèbre artiste. (Ruisch. (Rachelle))|Des pêches et du raisin groupés sur une table de marbre. Un colimaçon, un papillon et divers autres insectes ajoutent à la richesse de ce morceau qui offre la vérité, le précieux de l'exécution, la beauté et la vigueur du coloris que l'on admire ordinairement dans les productions de cette célèbre artiste.]] réalisée par Ruisch. (Rachelle), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 56 fl. [21]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un village au bord d'une rivière ; à gauche, sur le devant, est un bac chargé de passagers et de bestiaux ; la droite offre des maisons entourées d'arbres, qui ressortent avec vigueur sur un ciel largement nuagé. Tableau d'un excellent ton de couleur, et d'une exécution facile. (Ruisdael (Salomon))|Vue d'un village au bord d'une rivière ; à gauche, sur le devant, est un bac chargé de passagers et de bestiaux ; la droite offre des maisons entourées d'arbres, qui ressortent avec vigueur sur un ciel largement nuagé. Tableau d'un excellent ton de couleur, et d'une exécution facile.]] réalisée par Ruisdael (Salomon), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Hazart au prix de 143.5 fl. [22]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Apollon, assis sur des nuages, pince de la harpe et est accompagné par deux Muses, dont une joue de la flûte ; cette dernière, ainsi qu'Apollon, sont couronnés par l'Amour. Sujet allégorique à la musique, plein de grâce, et remarquable par la fraîcheur du coloris et la facilité de l'exécution. (Solemene. (François))|Apollon, assis sur des nuages, pince de la harpe et est accompagné par deux Muses, dont une joue de la flûte ; cette dernière, ainsi qu'Apollon, sont couronnés par l'Amour. Sujet allégorique à la musique, plein de grâce, et remarquable par la fraîcheur du coloris et la facilité de l'exécution.]] réalisée par Solemene. (François), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 24.15 fl. [23]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de Rome : l'Arc de Constantin, une partie du Colisée et divers autres monumens contribuent, avec quelques statues et fragmens de ruines, à la richesse de ce point de vue, dont l'aspect est aussi imposant qu'agréable. On y voit encore quelques figures de pâtres et voyageurs naturellement distribuées sur différens plans. Ce beau tableau provient de la précieuse collection de feu M. Dutartre, amateur distingué. Voir le numéro 9 de son catalogue. (Salviousse)|Un site de Rome : l'Arc de Constantin, une partie du Colisée et divers autres monumens contribuent, avec quelques statues et fragmens de ruines, à la richesse de ce point de vue, dont l'aspect est aussi imposant qu'agréable. On y voit encore quelques figures de pâtres et voyageurs naturellement distribuées sur différens plans. Ce beau tableau provient de la précieuse collection de feu M. Dutartre, amateur distingué. Voir le numéro 9 de son catalogue.]] réalisée par Salviousse, vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Delaroche au prix de 190 fl. [24]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Diane découvrant la grossesse de Calisto ; composition de onze figures de femmes, dans différentes attitudes aussi variées qu'agréables : le fond offre un paysage où s'élève une fontaine enrichie de bas-reliefs, et surmontée d'un Amour en marbre qui tient une urne. Tableau d'une belle couleur, attribué par plusieurs personnes au Giorgion, et que d'autres regardent comme une réduction ou une répétition, par le Titien, du même sujet en grand, qui décorait la galerie du duc d'Orléans. (Titien. (Ecole du))|Le sujet de Diane découvrant la grossesse de Calisto ; composition de onze figures de femmes, dans différentes attitudes aussi variées qu'agréables : le fond offre un paysage où s'élève une fontaine enrichie de bas-reliefs, et surmontée d'un Amour en marbre qui tient une urne. Tableau d'une belle couleur, attribué par plusieurs personnes au Giorgion, et que d'autres regardent comme une réduction ou une répétition, par le Titien, du même sujet en grand, qui décorait la galerie du duc d'Orléans.]] réalisée par Titien. (Ecole du), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 91.5 fl. [26]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joli point de vue terminé par un massif d'arbres, derrière lesquels on distingue une fabrique. Le devant est traversé par une rivière, dont l'eau limpide s'échappe avec rapidité dans des restes de construction, et coule sur un terrain sabloneux, où elle forme naturellement nombre de flots argentés. Deux figures de villageois et deux vaches enrichissent ce tableau, dont l'effet piquant et vrai, l'harmonie et la facilité de l'exécution, contribuent à l'offrir comme une des précieuses études de cet habile paysagiste. (M. Turpin)|Joli point de vue terminé par un massif d'arbres, derrière lesquels on distingue une fabrique. Le devant est traversé par une rivière, dont l'eau limpide s'échappe avec rapidité dans des restes de construction, et coule sur un terrain sabloneux, où elle forme naturellement nombre de flots argentés. Deux figures de villageois et deux vaches enrichissent ce tableau, dont l'effet piquant et vrai, l'harmonie et la facilité de l'exécution, contribuent à l'offrir comme une des précieuses études de cet habile paysagiste.]] réalisée par M. Turpin, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 63 fl. [27]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site de paysage occupé, sur la gauche, par une masure pittoresque, près de laquelle s'élèvent plusieurs grands arbres, et offrant, du côté opposé, un vaste lointain de plaines et de montagnes. Le peintre a profité de ce site agréable pour y représenter un repos de la Sainte-Famille. La Vierge, assise à côté de Saint Anne qui fait la lecture, se retourne vers son divin fils, que l'on voit assis sur l'herbe, appuyé d'une main sur son mouton, et tenant de l'autre une colombe que saint Jean paraît vouloir lui prendre ; du même côté, en plan reculé et dans l'effet le plus admirable de clair-obscur, on distingue Saint Joseph occupé de son travail, et servi par deux Anges ; un troisième monte dans un arbre, y cueille des fruits, et deux autres conduisent l'âne à l'abreuvoir. Né avec un génie facile, Ph. Wouvermans a réussi dans tous les sujets qu'il a traités. Celui-ci se distingue par la finesse et l'expression dans les caractères des têtes, la transparence de la couleur, le flou du pinceau et cette grande facilité d'exéction qui l'a mis à même de rendre les moindres détails avec autant d'esprit que de vérité. Cet ouvrage marquant offrira aux amateurs une variété intéressante dans les productions de cet habile peintre. (Wouvermans. (Philippe))|Un site de paysage occupé, sur la gauche, par une masure pittoresque, près de laquelle s'élèvent plusieurs grands arbres, et offrant, du côté opposé, un vaste lointain de plaines et de montagnes. Le peintre a profité de ce site agréable pour y représenter un repos de la Sainte-Famille. La Vierge, assise à côté de Saint Anne qui fait la lecture, se retourne vers son divin fils, que l'on voit assis sur l'herbe, appuyé d'une main sur son mouton, et tenant de l'autre une colombe que saint Jean paraît vouloir lui prendre ; du même côté, en plan reculé et dans l'effet le plus admirable de clair-obscur, on distingue Saint Joseph occupé de son travail, et servi par deux Anges ; un troisième monte dans un arbre, y cueille des fruits, et deux autres conduisent l'âne à l'abreuvoir. Né avec un génie facile, Ph. Wouvermans a réussi dans tous les sujets qu'il a traités. Celui-ci se distingue par la finesse et l'expression dans les caractères des têtes, la transparence de la couleur, le flou du pinceau et cette grande facilité d'exéction qui l'a mis à même de rendre les moindres détails avec autant d'esprit que de vérité. Cet ouvrage marquant offrira aux amateurs une variété intéressante dans les productions de cet habile peintre.]] réalisée par Wouvermans. (Philippe), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Constantin au prix de 1510 fl. [28]
  • 1814.12.05/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un sujet de la Sainte-Famille. La Vierge, assise au milieu de la composition, a près d'elle l'Enfant Jésus et Saint Jean ; elle regarde affectueusement Saint Joseph, et semble jouir des accords d'une musique céleste que forment trois Anges. Cette scène se passe auprès d'anciennes constructions d'architecture, d'où l'on découvre, sur la gauche, un lointain de montagnes. Tableau d'un dessin élégant et d'un coloris agréable. (artiste anonyme)|Un sujet de la Sainte-Famille. La Vierge, assise au milieu de la composition, a près d'elle l'Enfant Jésus et Saint Jean ; elle regarde affectueusement Saint Joseph, et semble jouir des accords d'une musique céleste que forment trois Anges. Cette scène se passe auprès d'anciennes constructions d'architecture, d'où l'on découvre, sur la gauche, un lointain de montagnes. Tableau d'un dessin élégant et d'un coloris agréable.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 26.95 fl. [29]