Ventes d'œuvres le 1814.12.06
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- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une tempête sur mer. Les flots, sur le point d'engloutir un vaisseau encore garni de ses voiles, viennent se briser avec fracas contre le môle du port, que l'on distingue sur la droite ; ce côté est terminé par une chaine de hautes montagnes qui se détache dans un effet de clair-obscur admirable, sur un ciel nébuleux, en opposition à la partie opposée dont un rayon de soleil annonce la fin de l'orage. On voit sur le rivage quatre matelots, et un passager à genoux rendant grâces au ciel d'avoir échappé au naufrage. Au mérite de la vérité, ce tableau joint celui de l'exécution et de la transparence de la couleur. (Backuysen. (Ludolf))|Vue d'une tempête sur mer. Les flots, sur le point d'engloutir un vaisseau encore garni de ses voiles, viennent se briser avec fracas contre le môle du port, que l'on distingue sur la droite ; ce côté est terminé par une chaine de hautes montagnes qui se détache dans un effet de clair-obscur admirable, sur un ciel nébuleux, en opposition à la partie opposée dont un rayon de soleil annonce la fin de l'orage. On voit sur le rivage quatre matelots, et un passager à genoux rendant grâces au ciel d'avoir échappé au naufrage. Au mérite de la vérité, ce tableau joint celui de l'exécution et de la transparence de la couleur.]] réalisée par Backuysen. (Ludolf), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 121 fl. [1]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux sujet militaires, offrant des campemens, avec tous les détails analogues à ce genre. La richesse des sites, la fraîcheur du coloris, ainsi que nombre de figures et de chevaux touchés avec esprit, doivent placer ces deux tableaux au nombre des productions les plus capitales de ce peintre. (Breydel. (le chevalier))|Deux sujet militaires, offrant des campemens, avec tous les détails analogues à ce genre. La richesse des sites, la fraîcheur du coloris, ainsi que nombre de figures et de chevaux touchés avec esprit, doivent placer ces deux tableaux au nombre des productions les plus capitales de ce peintre.]] réalisée par Breydel. (le chevalier), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 254 fl. [2]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Education de Bacchus. Dans une espèce d'antre, on voit ce dieu assis sur une peau de bouc, et présentant une coupe à Silène, qui lui verse du vin d'une outre. A côté sont deux satyres, dont un qui regarde avec plaisir couler cette liqueur, tandis qu'un troisième, déjà dans l'ivresse, est plongé dans le sommeil. Ce tableau, d'une belle couleur et d'une bonne entente de clair-obscur, est regardé par quelques personnes comme étant de Michel-Ange de Carravage ; messieurs les connaisseurs en décideront. (Carrache. (Annibal))|L'Education de Bacchus. Dans une espèce d'antre, on voit ce dieu assis sur une peau de bouc, et présentant une coupe à Silène, qui lui verse du vin d'une outre. A côté sont deux satyres, dont un qui regarde avec plaisir couler cette liqueur, tandis qu'un troisième, déjà dans l'ivresse, est plongé dans le sommeil. Ce tableau, d'une belle couleur et d'une bonne entente de clair-obscur, est regardé par quelques personnes comme étant de Michel-Ange de Carravage ; messieurs les connaisseurs en décideront.]] réalisée par Carrache. (Annibal), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 151.5 fl. [3]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une belle figure de femme, proportion de nature, assise devant une table, tenant une plume de la main droite, et de l'autre s'appuyant sur un livre de musique ; elle est représentée presque de profil, et drapée d'une espèce de tunique jaunâtre qui laisse voir entièrement un côté de sa gorge. Ce morceau d'un beau pinceau et de grand caractère, sort de la collection de feu M. Tolozan, no 23 du Catalogue. (Cignani. (Carlo))|Une belle figure de femme, proportion de nature, assise devant une table, tenant une plume de la main droite, et de l'autre s'appuyant sur un livre de musique ; elle est représentée presque de profil, et drapée d'une espèce de tunique jaunâtre qui laisse voir entièrement un côté de sa gorge. Ce morceau d'un beau pinceau et de grand caractère, sort de la collection de feu M. Tolozan, no 23 du Catalogue.]] réalisée par Cignani. (Carlo), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 151 fl. [4]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cadmus, roi de Thèbes, ayant tué, avec le secours de Minerve, le dragon qui avait dévoré ses compagnons, se prépare, d'après les ordres de la déesse, à lui arracher les dents. Tableau d'une belle couleur, d'un pinceau suave et d'une exécution soignée. (Cardi (Lodovico Cav) da Cigoli)|Cadmus, roi de Thèbes, ayant tué, avec le secours de Minerve, le dragon qui avait dévoré ses compagnons, se prépare, d'après les ordres de la déesse, à lui arracher les dents. Tableau d'une belle couleur, d'un pinceau suave et d'une exécution soignée.]] réalisée par Cardi (Lodovico Cav) da Cigoli, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 72 fl. [5]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Maladie d'Alexandre. Ce guerrier, couché sous sa tente, vient de boire la potion que lui avait ordonnée Philippe son médecin, et ce dernier tient la lettre où il est accusé de vouloir empoissoner ce prince. Ces deux figures du plus beau caractère, expriment parfaitement la confiance de l'un et l'innocence de l'autre. Un page et une femme sont près du lit d'Alexandre ; on voit encore plusieurs chefs de l'armée inquiets sur le sort de ce héros, et d'autres qui donnent différens ordres. Ce morceau de caractère, joint à la sagesse de la composition et à la correction du dessin, un beau choix de draperies, une exécution soignée, ainsi qu'une grande force de couleur. Il sort du Cabinet de M. Lebas, qui l'a toujours regardé comme étant du Dominiquin. (Dominiquin. (attribué au))|La Maladie d'Alexandre. Ce guerrier, couché sous sa tente, vient de boire la potion que lui avait ordonnée Philippe son médecin, et ce dernier tient la lettre où il est accusé de vouloir empoissoner ce prince. Ces deux figures du plus beau caractère, expriment parfaitement la confiance de l'un et l'innocence de l'autre. Un page et une femme sont près du lit d'Alexandre ; on voit encore plusieurs chefs de l'armée inquiets sur le sort de ce héros, et d'autres qui donnent différens ordres. Ce morceau de caractère, joint à la sagesse de la composition et à la correction du dessin, un beau choix de draperies, une exécution soignée, ainsi qu'une grande force de couleur. Il sort du Cabinet de M. Lebas, qui l'a toujours regardé comme étant du Dominiquin.]] réalisée par Dominiquin. (attribué au), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 130.5 fl. [6]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le jeune Papirius, interrogé par sa mère sur ce qui s'était passé au sénat, lui fait accroire, pour se délivrer de ses importunités, que l'on avait agité la question : s'il serait plus avantageux à la république de donner deux femmes à un mari, que de donner deux maris à une femme. Toutes les dames romaines, instruites aussitôt de ce secret, se présentèrent en foule le lendemain au sénat pour demander que l'on ordonnât plutôt le mariage d'une femme avec deux hommes. Les sénateurs ne comprenant rien aux cris de ces femmes attroupées, le jeune Papirius leur apprit qu'il était l'auteur de leurs alarmes. Sa conduite fut extrêmement louée, et on le surnomma Praetextatus, parce qu'il fit une action d'une prudence rare, dans le temps qu'il portait encore la robe nommée praetexta. Ce tableau, dont la correction du dessin répond à la fermeté de l'exécution et à la vigueur du coloris, offre le moment de la confidence qui attire toute l'attention de la mère de Papirius. L'indignation qui se manifeste sur son visage, fait un contraste heureux avec celui de son fils où règnent le calme et la présence d'esprit. (M. Drouais)|Le jeune Papirius, interrogé par sa mère sur ce qui s'était passé au sénat, lui fait accroire, pour se délivrer de ses importunités, que l'on avait agité la question : s'il serait plus avantageux à la république de donner deux femmes à un mari, que de donner deux maris à une femme. Toutes les dames romaines, instruites aussitôt de ce secret, se présentèrent en foule le lendemain au sénat pour demander que l'on ordonnât plutôt le mariage d'une femme avec deux hommes. Les sénateurs ne comprenant rien aux cris de ces femmes attroupées, le jeune Papirius leur apprit qu'il était l'auteur de leurs alarmes. Sa conduite fut extrêmement louée, et on le surnomma Praetextatus, parce qu'il fit une action d'une prudence rare, dans le temps qu'il portait encore la robe nommée praetexta. Ce tableau, dont la correction du dessin répond à la fermeté de l'exécution et à la vigueur du coloris, offre le moment de la confidence qui attire toute l'attention de la mère de Papirius. L'indignation qui se manifeste sur son visage, fait un contraste heureux avec celui de son fils où règnent le calme et la présence d'esprit.]] réalisée par M. Drouais, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 108 fl. [7]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de quatre personnages hollandais dans un intérieur d'appartement. On y remarque un cavalier offrant un verre de liqueur à une dame assise près d'une cheminée, et un autre homme en manteau gris, dont la figure se répète dans une glace. Ce tableau, d'un effet vrai et piquant, d'une belle couleur et d'une exécution large, provient de la Collection Grandpré, no 103 du Catalogue. (Hooge. (Pierre de))|Le sujet de quatre personnages hollandais dans un intérieur d'appartement. On y remarque un cavalier offrant un verre de liqueur à une dame assise près d'une cheminée, et un autre homme en manteau gris, dont la figure se répète dans une glace. Ce tableau, d'un effet vrai et piquant, d'une belle couleur et d'une exécution large, provient de la Collection Grandpré, no 103 du Catalogue.]] réalisée par Hooge. (Pierre de), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 300.5 fl. [8]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'Europe avec ses compagnes dans un riche fond de paysage ; Jupiter, métamorphosé en taureau, est près de cette princesse, et l'on distingue, dans l'éloignement, un nombreux troupeau de boeufs gardé par deux pâtres. Ce tableau, dans le style de Cl. Lorrain, provient de la belle Collection de feu M. Le Brun, dont la vente s'est faite en 1809. Voir la page 65 du second volume des Traits, no 156. (Herman Swanevelt)|Le sujet d'Europe avec ses compagnes dans un riche fond de paysage ; Jupiter, métamorphosé en taureau, est près de cette princesse, et l'on distingue, dans l'éloignement, un nombreux troupeau de boeufs gardé par deux pâtres. Ce tableau, dans le style de Cl. Lorrain, provient de la belle Collection de feu M. Le Brun, dont la vente s'est faite en 1809. Voir la page 65 du second volume des Traits, no 156.]] réalisée par Herman Swanevelt, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 80 fl. [9]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Apollon et les Muses. Première pensée d'un des ouvrages marquans de ce grand peintre. réalisée par Le Brun. (Charles), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 20 fl. [10]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site traversé au milieu par une rivière, et couvert en partie de grands arbres qui ressortent sur un ciel accidenté de beaux nuages. On voit sur la droite, dans l'éloignement, les diverses constructions d'un fort, appuyé contre de hautes montagnes. Plusieurs figures naturellement distribuées sur différens plans, et des matelots qui retirent leurs filets, animent ce paysage, remarquable par le contraste des lignes, la belle distribution des plans, les effets piquans de lumière, et la légèreté de la touche. (Moucheron. (J.))|Point de vue d'un site traversé au milieu par une rivière, et couvert en partie de grands arbres qui ressortent sur un ciel accidenté de beaux nuages. On voit sur la droite, dans l'éloignement, les diverses constructions d'un fort, appuyé contre de hautes montagnes. Plusieurs figures naturellement distribuées sur différens plans, et des matelots qui retirent leurs filets, animent ce paysage, remarquable par le contraste des lignes, la belle distribution des plans, les effets piquans de lumière, et la légèreté de la touche.]] réalisée par Moucheron. (J.), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 139.95 fl. [11]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, vu à mi-corps, la main gauche sur la poitrine, et tenant de l'autre une tête de mort. Quelques cheveux blancs et une très-longue barbe ajoutent au caractère vénérable de ce vieillard. Morceau d'une belle pâte, d'une couleur agréable, et de cette manière vague et naturelle qui a fait la grande réputation de ce peintre dans des tableaux de demi-figures. (Nogari. (Giuseppe))|Saint Jérôme, vu à mi-corps, la main gauche sur la poitrine, et tenant de l'autre une tête de mort. Quelques cheveux blancs et une très-longue barbe ajoutent au caractère vénérable de ce vieillard. Morceau d'une belle pâte, d'une couleur agréable, et de cette manière vague et naturelle qui a fait la grande réputation de ce peintre dans des tableaux de demi-figures.]] réalisée par Nogari. (Giuseppe), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 60 fl. [12]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un homme un peu plus qu'à mi-corps, la tête couverte d'une peau de lin, et appuyé sur sa massue. Le caractère de cette figure fait présumer que c'est le portrait d'un homme distingué par sa valeur, qu'on a représenté en Hercule. Très-belle étude d'un dessin correct, d'une couleur vraie et d'un pinceau fier et hardi. (Procaccini. (Giulio Cesare))|Un homme un peu plus qu'à mi-corps, la tête couverte d'une peau de lin, et appuyé sur sa massue. Le caractère de cette figure fait présumer que c'est le portrait d'un homme distingué par sa valeur, qu'on a représenté en Hercule. Très-belle étude d'un dessin correct, d'une couleur vraie et d'un pinceau fier et hardi.]] réalisée par Procaccini. (Giulio Cesare), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 45 fl. [13]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, enrichi de fabriques et monumens qui se détachent sur un beau fond de montagnes ; quelques figures distribuées sur différens plans ajoutent à l'intérêt de ce petit tableau, offrant la première manière du peintre. (Poussin. (Guaspre))|Point de vue d'un site d'Italie, enrichi de fabriques et monumens qui se détachent sur un beau fond de montagnes ; quelques figures distribuées sur différens plans ajoutent à l'intérêt de ce petit tableau, offrant la première manière du peintre.]] réalisée par Poussin. (Guaspre), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 36.5 fl. [14]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Bal champêtre dans l'intérieur d'un jardin. On y voit nombre de figures variées d'attitudes, et dont la touche spirituelle ne le cède rien à l'éclat du coloris. réalisée par Pater. (Jean-Baptiste), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 83 fl. [15]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Henri IV représenté jusqu'au buste, la tête de grand trois-quarts, avec cheveux bruns, moustaches et barbe grises. Portrait d'une parfaite ressemblance et d'une exécution soignée. réalisée par Porbus. (François), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 80.5 fl. [16]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Le sujet de la Magdeleine vue plus qu'à mi-corps ; même composition que celle qui se voit au Musée, à l'exception de la différence dans la couleur des draperies. La tête est pleine d'expression. réalisée par Reni Guido. (attribué à), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 65 fl. [17]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site agreste et sauvage, occupé par d'énormes rochers dont le pied est baigné par une rivière ; on y distingue, sur la gauche, trois figures de matelots. Etude dont la vérité répond à la beauté de la couleur et à la énergie de l'exécution. (Rose. (Salvator))|Un site agreste et sauvage, occupé par d'énormes rochers dont le pied est baigné par une rivière ; on y distingue, sur la gauche, trois figures de matelots. Etude dont la vérité répond à la beauté de la couleur et à la énergie de l'exécution.]] réalisée par Rose. (Salvator), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 91.5 fl. [18]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Reniement de Saint Pierre, composition de trois figures vues à mi-corps. Ce tableau, de très-petite dimension, offre cependant tout l'énergie de son auteur dans les expressions, comme dans la force de la couleur et la fermeté du pinceau. (Rose. (Salvator))|Le Reniement de Saint Pierre, composition de trois figures vues à mi-corps. Ce tableau, de très-petite dimension, offre cependant tout l'énergie de son auteur dans les expressions, comme dans la force de la couleur et la fermeté du pinceau.]] réalisée par Rose. (Salvator), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 42 fl. [19]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des bergers ; composition de sept figures. Au milieu du sujet, l'Enfant Jésus, couché sur de la paille recouverte de ses langes, regarde sa mère, qui soutient un de ses bras ; à gauche, Saint Joseph assis, appuyé sur son bâton, jouit des hommages que l'on rend à son divin fils ; outre trois Chérubins qui sont près de ce groupe, on remarque encore une gloire d'Anges. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, d'une grande harmonie et d'un beau pinceau, sort, en premier lieu, des Cabinets du prince de Carignan et de M. Delaroque, où il a toujours été regardé comme un ouvrage du Schidone ; nous espérons que les connaisseurs lui conserveront la même attribution. (Schidone. (B.))|L'Adoration des bergers ; composition de sept figures. Au milieu du sujet, l'Enfant Jésus, couché sur de la paille recouverte de ses langes, regarde sa mère, qui soutient un de ses bras ; à gauche, Saint Joseph assis, appuyé sur son bâton, jouit des hommages que l'on rend à son divin fils ; outre trois Chérubins qui sont près de ce groupe, on remarque encore une gloire d'Anges. Ce tableau, de l'effet le plus piquant, d'une grande harmonie et d'un beau pinceau, sort, en premier lieu, des Cabinets du prince de Carignan et de M. Delaroque, où il a toujours été regardé comme un ouvrage du Schidone ; nous espérons que les connaisseurs lui conserveront la même attribution.]] réalisée par Schidone. (B.), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 120 fl. [20]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, occupé, sur la gauche, par une chaîne de montagnes qui découvre, du côté opposé, un lointain de plaines ; sur le premier plan, quelques cavaliers et fantassins se battent entre eux ; dans le coin, à gauche, un porte-drapeau prend la fuite. (Simonini. (François))|Point de vue d'un site d'Italie, occupé, sur la gauche, par une chaîne de montagnes qui découvre, du côté opposé, un lointain de plaines ; sur le premier plan, quelques cavaliers et fantassins se battent entre eux ; dans le coin, à gauche, un porte-drapeau prend la fuite.]] réalisée par Simonini. (François), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 45.5 fl. [21]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Portrait d'un jeune enfant, de grandeur naturelle, ajusté de riches habillemens, et tenant une lance à la main. Morceau gracieux et d'un beau pinceau. réalisée par Schalken, (Godefroy) Londres, 1693, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 100.5 fl. [22]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration du Veau d'or. Composition de dix-neuf figures variées d'attitudes, de mouvemens et de caractères. Cette esquisse, pleine d'énergie, et dont la couleur vierge annonce qu'elle a été peinte au premier coup, offre encore cette fermeté d'exécution et cette fougue de génie qui distinguent les ouvrages de ce grand peintre. (Tintoret (Jacques))|L'adoration du Veau d'or. Composition de dix-neuf figures variées d'attitudes, de mouvemens et de caractères. Cette esquisse, pleine d'énergie, et dont la couleur vierge annonce qu'elle a été peinte au premier coup, offre encore cette fermeté d'exécution et cette fougue de génie qui distinguent les ouvrages de ce grand peintre.]] réalisée par Tintoret (Jacques), vendue par [[[H. Delaroche]]], achetée par Foret au prix de 145 fl. [23]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer prise à l'effet d'une tempête. On y distingue, dans l'éloignement, plusieurs vaisseaux qui luttent contre les flots ; et plus près, sur la gauche, un bâtiment où nombre de matelots et de mousses font les différentes manoeuvres pour reployer les voiles. Tous les détails de ce tableau sont savamment éclairés par un ciel chargé de nuages qui semblent poussés par les vents, et dont une partie, entièrement dissipée, produit, sur la droite, l'effet le plus naturel et le plus piquant de lumière, en découvrant l'agitation des vagues qui se brisent et roulent avec fracas les uns sur les autres. Les amateurs connaissent trop les talens de ce grand peintre de marine, pour qu'il soit besoin de fixer leur attention sur ce tableau rare à rencontrer dans la curiosité. (Velde. (Guillaume Van de))|Grande étendue de mer prise à l'effet d'une tempête. On y distingue, dans l'éloignement, plusieurs vaisseaux qui luttent contre les flots ; et plus près, sur la gauche, un bâtiment où nombre de matelots et de mousses font les différentes manoeuvres pour reployer les voiles. Tous les détails de ce tableau sont savamment éclairés par un ciel chargé de nuages qui semblent poussés par les vents, et dont une partie, entièrement dissipée, produit, sur la droite, l'effet le plus naturel et le plus piquant de lumière, en découvrant l'agitation des vagues qui se brisent et roulent avec fracas les uns sur les autres. Les amateurs connaissent trop les talens de ce grand peintre de marine, pour qu'il soit besoin de fixer leur attention sur ce tableau rare à rencontrer dans la curiosité.]] réalisée par Velde. (Guillaume Van de), vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 2000 fl. [24]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Loth et ses filles. L'une d'elles, entièrement nue et assise sur un des genoux de son père, tient une coupe remplie de vin, qu'elle paraît lui offrir ; l'autre, pareillement nue, est étendue sur une draperie jaunâtre, auprès d'un coffre et d'une buire ; le fond offre un riche paysage, où l'on distingue, à gauche, dans l'éloignement, l'incendie de la ville de Sodôme. Tout en portant le cachet du grand maître et de l'originalité, ce tableau partage l'opinion des amateurs : les uns l'attribuent à Jules-Romain, et les autres au Fattoré. (Jules-Romain)|Le sujet de Loth et ses filles. L'une d'elles, entièrement nue et assise sur un des genoux de son père, tient une coupe remplie de vin, qu'elle paraît lui offrir ; l'autre, pareillement nue, est étendue sur une draperie jaunâtre, auprès d'un coffre et d'une buire ; le fond offre un riche paysage, où l'on distingue, à gauche, dans l'éloignement, l'incendie de la ville de Sodôme. Tout en portant le cachet du grand maître et de l'originalité, ce tableau partage l'opinion des amateurs : les uns l'attribuent à Jules-Romain, et les autres au Fattoré.]] réalisée par Jules-Romain, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 61 fl. [25]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ au Jardin des Olives, dans le moment où une gloire d'anges lui apparaît, et que l'un d'eux lui présente le calice. Cet excellent tableau offre partout le caractère et l'exécution de la grande école des Carraches. réalisée par Carraches, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 60.5 fl. [26]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie traversé par une rivière, et planté çà et là de grands arbres qui se détachent avec vigueur sur un ciel clair et argentin, accidenté de légers nuages. Ce beau paysage, terminé par de hautes montagnes, est enrichi, sur le premier plan, de quatre figures, parmi lesquelles on remarque, à la droite, un homme qui cueille les fruits d'un arbre. Plusieurs connaisseurs attribuent ce tableau au Giorgion, d'autres le donnent au Titien ; sans rien décider à cet égard, nous nous contenterons de le présente comme une production digne de fixer les regards des amateurs les plus sevères. (Giorgion)|Un site d'Italie traversé par une rivière, et planté çà et là de grands arbres qui se détachent avec vigueur sur un ciel clair et argentin, accidenté de légers nuages. Ce beau paysage, terminé par de hautes montagnes, est enrichi, sur le premier plan, de quatre figures, parmi lesquelles on remarque, à la droite, un homme qui cueille les fruits d'un arbre. Plusieurs connaisseurs attribuent ce tableau au Giorgion, d'autres le donnent au Titien ; sans rien décider à cet égard, nous nous contenterons de le présente comme une production digne de fixer les regards des amateurs les plus sevères.]] réalisée par Giorgion, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 126 fl. [27]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Jésus-Christ porté au tombeau. Composition de dix figures offrant une précieuse et ancienne copie d'un grand tableau de Raphaél. réalisée par Raphaël, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 74.5 fl. [28]
- 1814.12.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme Un portrait de femme en pied, dont le fini le dispute à la miniature la plus parfaite. réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par [[[H. Delaroche]]] au prix de 40 fl. [29]