Ventes d'œuvres le 1814.12.20

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Pierre à genoux, les mains croisées sur sa poitrine, et saisi d'une fervente humilité, porte ses regards sur le Sauveur que Saint Jean-Baptiste lui fait apercevoir à quelque distance. Dans cette attitude, le chef des Apôtres exprime, éloquemment sa foi, et ce n'est pas seulement son core ses sentimens et ses pensées. Le fonds de ce précieux tableau représente un paysage frais de couleur et traversé par une rivière où l'on distingue trois personnages dans un esquif. Ces deux tableaux, raportés d'Italie par feu M. Lebrun, proviennent de la belle vente du ....... 1809, où ils furent payés 900 fr Leur mérite réel, leur extrême rareté, le nom célebre de leur auteur, sont autant de motifs qui nous font expérer qu'on ne les reverra pas aujourd'hui avec moins d'intérêt qu à l'époque que nous venons de citer. (François Albani, dit l'Albane)|Saint Pierre à genoux, les mains croisées sur sa poitrine, et saisi d'une fervente humilité, porte ses regards sur le Sauveur que Saint Jean-Baptiste lui fait apercevoir à quelque distance. Dans cette attitude, le chef des Apôtres exprime, éloquemment sa foi, et ce n'est pas seulement son core ses sentimens et ses pensées. Le fonds de ce précieux tableau représente un paysage frais de couleur et traversé par une rivière où l'on distingue trois personnages dans un esquif. Ces deux tableaux, raportés d'Italie par feu M. Lebrun, proviennent de la belle vente du ....... 1809, où ils furent payés 900 fr Leur mérite réel, leur extrême rareté, le nom célebre de leur auteur, sont autant de motifs qui nous font expérer qu'on ne les reverra pas aujourd'hui avec moins d'intérêt qu à l'époque que nous venons de citer.]] réalisée par François Albani, dit l'Albane, vendue par Dufresne. [1]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repos de la Sainte Famille. La Vierge, assise au pied d'un arbre, paraît écouter l'Enfant Jésus qui lui parle et lui montre Saint Joseph faisant boire son âne au bord d'un ruisseau. Pour s'arrêter, Marie a choisi un endroit écarté de tout chemin, une solitude où elle n'a point à craindre d'être aperçue par les gens qu'Hérode a mis à sa poursuite. Ces deux tableaux, raportés d'Italie par feu M. Lebrun, proviennent de la belle vente du ....... 1809, où ils furent payés 900 fr Leur mérite réel, leur extrême rareté, le nom célebre de leur auteur, sont autant de motifs qui nous font expérer qu'on ne les reverra pas aujourd'hui avec moins d'intérêt qu à l'époque que nous venons de citer. (François Albani, dit l'Albane)|Repos de la Sainte Famille. La Vierge, assise au pied d'un arbre, paraît écouter l'Enfant Jésus qui lui parle et lui montre Saint Joseph faisant boire son âne au bord d'un ruisseau. Pour s'arrêter, Marie a choisi un endroit écarté de tout chemin, une solitude où elle n'a point à craindre d'être aperçue par les gens qu'Hérode a mis à sa poursuite. Ces deux tableaux, raportés d'Italie par feu M. Lebrun, proviennent de la belle vente du ....... 1809, où ils furent payés 900 fr Leur mérite réel, leur extrême rareté, le nom célebre de leur auteur, sont autant de motifs qui nous font expérer qu'on ne les reverra pas aujourd'hui avec moins d'intérêt qu à l'époque que nous venons de citer.]] réalisée par François Albani, dit l'Albane, vendue par Dufresne. [2]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : telle est, au bord d'une prairie, cette petite ferme bien entretenue, qu'entourent des arbres et qu'avoisine une petite rivière ; tels sont les sites de la Northollande et les humides demeures de ces gros fermiers qui fournissent de leur fromage tous les marchés de l'Europe et même de l'Univers. Jusqu'à la couleur monotone et triste de ce tableau, c'est celle que prend souvent la nature dans ce climat, où l'homme ose la tenir dans une espèce de dépendance. (Pierre-Jean Van-Asch)|Paysage : telle est, au bord d'une prairie, cette petite ferme bien entretenue, qu'entourent des arbres et qu'avoisine une petite rivière ; tels sont les sites de la Northollande et les humides demeures de ces gros fermiers qui fournissent de leur fromage tous les marchés de l'Europe et même de l'Univers. Jusqu'à la couleur monotone et triste de ce tableau, c'est celle que prend souvent la nature dans ce climat, où l'homme ose la tenir dans une espèce de dépendance.]] réalisée par Pierre-Jean Van-Asch, vendue par Dufresne au prix de 30 fl. [3]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Enfant en habit de soie et monté sur un fauteuil, applique du fard sur les joues de sa mère, qui, pour se prêter à cet amusement, a la complaisance de se pencher ver lui Voudrait-il faire un bouquet de roses du visage de sa jolie maman ? c'est ce qu'on a lieu de croire, en voyant la rose épanouie qu'une jeune fille tourne du côté du petit peintre, comme pour lui servir de modèle. Cette petite scène se passe dans une chambre à coucher où l'on remarque différens meubles et un lambris décoré. A la précision avec laquelle chaque objet est rendu, au charme de la vérité, à l'agréable nouveauté du sujet s'unissent encore, dans ce tableau, une grande intelligence de clair-obscur, beaucoup de force et de relief. (M. Boilly)|Un Enfant en habit de soie et monté sur un fauteuil, applique du fard sur les joues de sa mère, qui, pour se prêter à cet amusement, a la complaisance de se pencher ver lui Voudrait-il faire un bouquet de roses du visage de sa jolie maman ? c'est ce qu'on a lieu de croire, en voyant la rose épanouie qu'une jeune fille tourne du côté du petit peintre, comme pour lui servir de modèle. Cette petite scène se passe dans une chambre à coucher où l'on remarque différens meubles et un lambris décoré. A la précision avec laquelle chaque objet est rendu, au charme de la vérité, à l'agréable nouveauté du sujet s'unissent encore, dans ce tableau, une grande intelligence de clair-obscur, beaucoup de force et de relief.]] réalisée par M. Boilly, vendue par Dufresne, achetée par Fontana au prix de 301 fl. [4]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'ombre d'un rocher couvert de broussailles et percé à jour, est un bassin dont les eaux, entretenues par une petite rivière, tombent en bouillonnant sur le devant d'un paysage aussi frais que solitaire. Dans ce lieu, la beauté pudique et timide peut sans danger dévoiler ses charmes et prendre les plaisirs du bain. C'est à ce dessein qu'y sont venues deux jeunes filles ; mais, à la vue d'un lion, elles sont saisies de frayeur et s'aprêtent à fuir. Vanter ici le jeu et la limpidité des eaux, le feuiller des arbres, la légéreté du ciel, la vérité du coloris, c'est répéter ce qu'on a dit cent fois des ouvrages de M. Bidault, et ce que tout amateur est capable de sentir. (M. Bidault)|A l'ombre d'un rocher couvert de broussailles et percé à jour, est un bassin dont les eaux, entretenues par une petite rivière, tombent en bouillonnant sur le devant d'un paysage aussi frais que solitaire. Dans ce lieu, la beauté pudique et timide peut sans danger dévoiler ses charmes et prendre les plaisirs du bain. C'est à ce dessein qu'y sont venues deux jeunes filles ; mais, à la vue d'un lion, elles sont saisies de frayeur et s'aprêtent à fuir. Vanter ici le jeu et la limpidité des eaux, le feuiller des arbres, la légéreté du ciel, la vérité du coloris, c'est répéter ce qu'on a dit cent fois des ouvrages de M. Bidault, et ce que tout amateur est capable de sentir.]] réalisée par M. Bidault, vendue par Dufresne au prix de 60 fl. [5]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une table où sont posés un vase de la Chine, une coupe de cristal et une écharpe à frange d'or, est un jeune garçon d'environ huit ans, qui s'amuse à faire des bulles de savon. Il regarde un de ces globes légers qui voltige devant lui. A ses pieds, sous un tabouret, est son tambour, qu'il oublie pour un moment, mais auquel sa turbulente inconstance va bientôt le rappeler. La touche de ce tableau est aisée, ferme et spirituelle. (M. Bilcoq)|Près d'une table où sont posés un vase de la Chine, une coupe de cristal et une écharpe à frange d'or, est un jeune garçon d'environ huit ans, qui s'amuse à faire des bulles de savon. Il regarde un de ces globes légers qui voltige devant lui. A ses pieds, sous un tabouret, est son tambour, qu'il oublie pour un moment, mais auquel sa turbulente inconstance va bientôt le rappeler. La touche de ce tableau est aisée, ferme et spirituelle.]] réalisée par M. Bilcoq, vendue par Dufresne, achetée par Hoffmann au prix de 43.5 fl. [6]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sourd aux prières de Vénus ainsi qu'à celles de l'Amour, et malgré les efforts qu'ils font pour le retenir, l'imprudent Adonis, la lance en main et entouré de ses chiens, va partir pour cette chasse fatale qui doit être sa dernière. Le dieu des campagnes, Pan, et deux autres Divinités subalternes sont témoins de cette séparation et de la douleur de Vénus. (Boulogne)|Sourd aux prières de Vénus ainsi qu'à celles de l'Amour, et malgré les efforts qu'ils font pour le retenir, l'imprudent Adonis, la lance en main et entouré de ses chiens, va partir pour cette chasse fatale qui doit être sa dernière. Le dieu des campagnes, Pan, et deux autres Divinités subalternes sont témoins de cette séparation et de la douleur de Vénus.]] réalisée par Boulogne, vendue par Dufresne au prix de 14.5 fl. [8]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce Paysage, très-simple et pris de la nature, représente une vue des bords de la Meuse. Cette rivière, couverte de bateaux, divise le site en deux parties ; l'une s'éloigne un peu de la vue, l'autre forme le plan antérieur sur qui se fixe toute l'attention. On y rencontre d'abord une forêt de grands arbres et des charpentiers travaillant à équarrir des pièces de bois ; ensuite des matelots qui embarquent des planches, et d'autres qui sont occupés à radouber une chaloupe ; plus loin, un village, etc. etc. Quoiqu'un peu passés de mode, les ouvrages de ce maître plaisent toujours : où trouver une plus grande finssse de touche ? (Jean Breughel)|Ce Paysage, très-simple et pris de la nature, représente une vue des bords de la Meuse. Cette rivière, couverte de bateaux, divise le site en deux parties ; l'une s'éloigne un peu de la vue, l'autre forme le plan antérieur sur qui se fixe toute l'attention. On y rencontre d'abord une forêt de grands arbres et des charpentiers travaillant à équarrir des pièces de bois ; ensuite des matelots qui embarquent des planches, et d'autres qui sont occupés à radouber une chaloupe ; plus loin, un village, etc. etc. Quoiqu'un peu passés de mode, les ouvrages de ce maître plaisent toujours : où trouver une plus grande finssse de touche ?]] réalisée par Jean Breughel, vendue par Dufresne au prix de 30.5 fl. [9]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de forêt : sur le devant est un vieux chêne tronqué, sans branches et sans vie ; être nul qui tombera bientôt sous la hache du bûcheron. Près de son tronc desséché croissent maintenant à l'aise et le jeune hêtre qu'il a comprimé pendant long-tems, et le faible arbuste pour qui la lumière vivifiante du soleil n'est plus une lumière inconnue. Plus loin et de tous côtés s'offrent d'autres arbres aussi variés de formes que d'espéces ; là, ils sont réunis par touffes et masquent la vue ; ailleurs, ils sont isolés et lui ménagent des jours ; en un mot, c'est une forêt dont l'aspect provoquerait à la rêverie si l'on n'était distrait par la présence de quelques personnages qu'on y voit au milieu d'un chemin. Depuis long-tems on admire les beaux ouvrages de Bruandet, mais on est encore à les payer ce qu'ils valent. Qui mieux que lui fait feuiller et caractériser les arbres, depuis leur naissance jusqu'à leur décrépitude : Quel peintre, dans la représentation d'un bois profond, met plus de plans, plus de choses et moins de confusion ; des effets plus piquans et des ombres moins noires ? Disons-le, si Ruysdaël est bien au dessus de Bruandet, au moins doit-on à celui-ci un grand nombre de tableaux qui sont bien plus flatteurs que certaines productions par trop obscures du maître hollandais. Le paysage est un genre de peintre où la fraîcheur est indispensable. (Bruandet)|Intérieur de forêt : sur le devant est un vieux chêne tronqué, sans branches et sans vie ; être nul qui tombera bientôt sous la hache du bûcheron. Près de son tronc desséché croissent maintenant à l'aise et le jeune hêtre qu'il a comprimé pendant long-tems, et le faible arbuste pour qui la lumière vivifiante du soleil n'est plus une lumière inconnue. Plus loin et de tous côtés s'offrent d'autres arbres aussi variés de formes que d'espéces ; là, ils sont réunis par touffes et masquent la vue ; ailleurs, ils sont isolés et lui ménagent des jours ; en un mot, c'est une forêt dont l'aspect provoquerait à la rêverie si l'on n'était distrait par la présence de quelques personnages qu'on y voit au milieu d'un chemin. Depuis long-tems on admire les beaux ouvrages de Bruandet, mais on est encore à les payer ce qu'ils valent. Qui mieux que lui fait feuiller et caractériser les arbres, depuis leur naissance jusqu'à leur décrépitude : Quel peintre, dans la représentation d'un bois profond, met plus de plans, plus de choses et moins de confusion ; des effets plus piquans et des ombres moins noires ? Disons-le, si Ruysdaël est bien au dessus de Bruandet, au moins doit-on à celui-ci un grand nombre de tableaux qui sont bien plus flatteurs que certaines productions par trop obscures du maître hollandais. Le paysage est un genre de peintre où la fraîcheur est indispensable.]] réalisée par Bruandet, vendue par Dufresne au prix de 120 fl. [10]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage : il est composé, sur la gauche, d'un chemin et de la lisière d'un bois ; sur la droite, d'une prairie où des chasseurs poursuivent un cerf ; et dans le fond, d'une haie d'arbres au-dessus desquels on découvre à l'horizon un long cordon de montagnes. Les nombreuses et jolies figures qui relèvent le prix de ce tableau sont de la main de M. Sweback des Fontaines. (Bruandet)|Paysage : il est composé, sur la gauche, d'un chemin et de la lisière d'un bois ; sur la droite, d'une prairie où des chasseurs poursuivent un cerf ; et dans le fond, d'une haie d'arbres au-dessus desquels on découvre à l'horizon un long cordon de montagnes. Les nombreuses et jolies figures qui relèvent le prix de ce tableau sont de la main de M. Sweback des Fontaines.]] réalisée par Bruandet, vendue par Dufresne au prix de 120.5 fl. [11]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une Ferme aux environs de Paris ; figures par M. Sweback. On regrette, en considérant ce tableau, que l'auteur ait si rarement peint des fabriques, il y aurait excellé comme il a excellé dans le paysage, par la raison qu'il prenait toujours la nature pour guide. D'un autre côté, elles auraient présenté, dans ses compositions, cet intérêt qui nait de la variété et multiplie les jouissances. (Bruandet)|Vue d'une Ferme aux environs de Paris ; figures par M. Sweback. On regrette, en considérant ce tableau, que l'auteur ait si rarement peint des fabriques, il y aurait excellé comme il a excellé dans le paysage, par la raison qu'il prenait toujours la nature pour guide. D'un autre côté, elles auraient présenté, dans ses compositions, cet intérêt qui nait de la variété et multiplie les jouissances.]] réalisée par Bruandet, vendue par Dufresne, achetée par Boucher au prix de 121 fl. [13]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Étude : un chemin sablonneux, un peu de gazon, un tronc d'arbre au pied duquel croît un chardon, une chaumière en partie masquée par une butte ; voilà les seuls objets que nous offre ce petit tableau. Lorsque Bruandet le peignit, il consultait, il imitait tout ce qui, dans les champs, se montrait à sa vue ; en un mot, il faisait provision d'études, comme un architecte fait provision de matériaux pour bâtir. (Bruandet)|Étude : un chemin sablonneux, un peu de gazon, un tronc d'arbre au pied duquel croît un chardon, une chaumière en partie masquée par une butte ; voilà les seuls objets que nous offre ce petit tableau. Lorsque Bruandet le peignit, il consultait, il imitait tout ce qui, dans les champs, se montrait à sa vue ; en un mot, il faisait provision d'études, comme un architecte fait provision de matériaux pour bâtir.]] réalisée par Bruandet, vendue par Dufresne au prix de 28.5 fl. [14]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois Militaires arrêtés avec leurs chevaux près de quelques tentes qui sont sur le devant du tableau. Ce maître a quelquefois négligé ses ouvrages ; quelquefois aussi il les a tenus dans une teinte trop brune. Ici nous n'avons point ces défauts à lui reprocher : son tableau est clair et bein peint. (Pierre Van-Bloemen)|Trois Militaires arrêtés avec leurs chevaux près de quelques tentes qui sont sur le devant du tableau. Ce maître a quelquefois négligé ses ouvrages ; quelquefois aussi il les a tenus dans une teinte trop brune. Ici nous n'avons point ces défauts à lui reprocher : son tableau est clair et bein peint.]] réalisée par Pierre Van-Bloemen, vendue par Dufresne, achetée par Foisi au prix de 18.15 fl. [15]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Certain proverbe dit qu'abondance de bien ne nuit jamais. Ce n'est pas, à ce qu'il paraît, l'avis du personnage que nous voyons ici se gratter les oreilles. Sa femme, quî vient d'accoucher, l'a rendu en peu de minutes père de deux gros enfans qu'on lui montre tout emmaillotés, et tant de fécondité le chagrine. Celle de Brakenburg, dans cette composition, ne nous cause point le même sentiment ; elle nous amuse au contraire en nous présentant tour à tour les physionomies variées de plus de vingt-cinq femmes qui sont réunies dans la chambre de l'accouchée, pour y célébrer son heureuse délivrance. Ce tableau, fait à l'imitation de Jean Steen, est un des plus capitaux du maître. (Renier Brakenburg)|Certain proverbe dit qu'abondance de bien ne nuit jamais. Ce n'est pas, à ce qu'il paraît, l'avis du personnage que nous voyons ici se gratter les oreilles. Sa femme, quî vient d'accoucher, l'a rendu en peu de minutes père de deux gros enfans qu'on lui montre tout emmaillotés, et tant de fécondité le chagrine. Celle de Brakenburg, dans cette composition, ne nous cause point le même sentiment ; elle nous amuse au contraire en nous présentant tour à tour les physionomies variées de plus de vingt-cinq femmes qui sont réunies dans la chambre de l'accouchée, pour y célébrer son heureuse délivrance. Ce tableau, fait à l'imitation de Jean Steen, est un des plus capitaux du maître.]] réalisée par Renier Brakenburg, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 207 fl. [16]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Foire de Village : on a dit de Teniers qu'il étudait la nature dans les kermesses, et se mêlait avec les paysans pour observer toutes leurs habitudes. Il faut croire que M. de Marne a suivi cet exemple. Sans cela aurait-il pu rendre avec autant de naïveté, qu'il l'a fait dans ce tableau-ci, les occupations, les plaisirs et toutes les actions de tant de personnages différens ? Regardons cet homme qui pour conclure un marché qu'il a débattu long-tems, va frapper dans la main du vendeur ; examinons sa mine, son geste, son attitude, l'attention des autres personnages que cette affaire occupe, la belle vache laitière qui en est l'objet ; examinons tous ces vêtemens variés, et nous conviendrons que pour peindre ces choses, il faut les avoir vues dans la nature. Nous dirons de même au sujet de cette femme assise et gardant le menu bétail que son mari vien d'acheter ; de ces deux paysans qui chargent une charette de toutes sortes d'effets ; de la tournure originale de ce batteleur qui explique à des enfans les merveilles de sa lanterne magique ; de cet enfant qui pleure parce qu'il ne partage pas la vue de ce spectacle avec ses petits camarades ; de ce noble campagnard qui, l'épée en bandoulière et monté sur un cheval, porte en croupe un paire de poulets, provision modeste qu'il vient d'acheter à bon compte. Et ces danses, ces festins, cette affluence, ce tumulte, où le peintre les a-t-il vus ? dans une foire. Où M. de Marne a-t-il trouvé le secret de nous identifier avec toutes ces choses ? dans la nature. (M. De Marne)|Foire de Village : on a dit de Teniers qu'il étudait la nature dans les kermesses, et se mêlait avec les paysans pour observer toutes leurs habitudes. Il faut croire que M. de Marne a suivi cet exemple. Sans cela aurait-il pu rendre avec autant de naïveté, qu'il l'a fait dans ce tableau-ci, les occupations, les plaisirs et toutes les actions de tant de personnages différens ? Regardons cet homme qui pour conclure un marché qu'il a débattu long-tems, va frapper dans la main du vendeur ; examinons sa mine, son geste, son attitude, l'attention des autres personnages que cette affaire occupe, la belle vache laitière qui en est l'objet ; examinons tous ces vêtemens variés, et nous conviendrons que pour peindre ces choses, il faut les avoir vues dans la nature. Nous dirons de même au sujet de cette femme assise et gardant le menu bétail que son mari vien d'acheter ; de ces deux paysans qui chargent une charette de toutes sortes d'effets ; de la tournure originale de ce batteleur qui explique à des enfans les merveilles de sa lanterne magique ; de cet enfant qui pleure parce qu'il ne partage pas la vue de ce spectacle avec ses petits camarades ; de ce noble campagnard qui, l'épée en bandoulière et monté sur un cheval, porte en croupe un paire de poulets, provision modeste qu'il vient d'acheter à bon compte. Et ces danses, ces festins, cette affluence, ce tumulte, où le peintre les a-t-il vus ? dans une foire. Où M. de Marne a-t-il trouvé le secret de nous identifier avec toutes ces choses ? dans la nature.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 540 fl. [18]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une fontaine attenante à un petit tertre est une villageoise assise qui s'entretient avec un pâtre dont le troupeau repose çà et là autour de lui. A l'inaction des animaux, on sent qu'ils ont pleinement satisfait à leurs besoins et qu'ils attendent le moment de rentrer dans leur étable. En effet, le jour est à son déclin et les ombres commencent à s'étendre dans la plaine. Quelque prévenu qu'on soit en faveur des anciens peintres hollandais, on est forcé de convenir que M. de Marne, dans cette jolie production, va de pair avec Van de Velde pour le moëlleux du pinceau, avec Berchem et Dujardin pour la touche et le coloris. (M. De Marne)|Près d'une fontaine attenante à un petit tertre est une villageoise assise qui s'entretient avec un pâtre dont le troupeau repose çà et là autour de lui. A l'inaction des animaux, on sent qu'ils ont pleinement satisfait à leurs besoins et qu'ils attendent le moment de rentrer dans leur étable. En effet, le jour est à son déclin et les ombres commencent à s'étendre dans la plaine. Quelque prévenu qu'on soit en faveur des anciens peintres hollandais, on est forcé de convenir que M. de Marne, dans cette jolie production, va de pair avec Van de Velde pour le moëlleux du pinceau, avec Berchem et Dujardin pour la touche et le coloris.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Dufresne au prix de 150 fl. [19]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant ce Paysage on est comme transporté sur la cime d'une haute montagne d'où l'on découvre une immense étendue de pays, une multitude d'objets et de plans. Ici, l'oeil se porte sur une côte d'une pente douce et parsemée de rochers à fleur de terre ; plus bas est un petit champ renfermant une fontaine, et clos d'arbres, de buissons ou de haies de paille. Les deux montagnards qu'on y voit n'ont peut-être que cela et les troupeaux qu'ils gardent, pour toute fortune, et n'en sont pas moins heureux. D'un autre côté, au delà d'une profonde gorge, s'élève une montagne couverte de bois et remarquable par un roc percé, sous lequel passe une grande route. Au loin paraît une vallée délicieuse, arrosée par un fleuve dont le cours tortueux s'étend aussi loin que les regards, et se perd comme eux dans la vapeur argenté de l'air. Il serait difficile d'imaginer un plus beau jour, un site plus riant, plus varié, plus pittoresque, et de les rendre avec plus de goût, de délicatesse et de vérité. (M. De Marne)|Devant ce Paysage on est comme transporté sur la cime d'une haute montagne d'où l'on découvre une immense étendue de pays, une multitude d'objets et de plans. Ici, l'oeil se porte sur une côte d'une pente douce et parsemée de rochers à fleur de terre ; plus bas est un petit champ renfermant une fontaine, et clos d'arbres, de buissons ou de haies de paille. Les deux montagnards qu'on y voit n'ont peut-être que cela et les troupeaux qu'ils gardent, pour toute fortune, et n'en sont pas moins heureux. D'un autre côté, au delà d'une profonde gorge, s'élève une montagne couverte de bois et remarquable par un roc percé, sous lequel passe une grande route. Au loin paraît une vallée délicieuse, arrosée par un fleuve dont le cours tortueux s'étend aussi loin que les regards, et se perd comme eux dans la vapeur argenté de l'air. Il serait difficile d'imaginer un plus beau jour, un site plus riant, plus varié, plus pittoresque, et de les rendre avec plus de goût, de délicatesse et de vérité.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Dufresne, achetée par Descat au prix de 198 fl. [20]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[De sombres nuées s'amoncèlent au dessus de l'horizon et menacent d'un prochain orage. Cependant un laboureur, au milieu de son champ, se hâte de tracer encore quelques sillons ; et tandis qu'il dirige la charrue, sa femme, un fouet à la main, excite les boeufs à précipiter leur marche. Près de là, sur un chemin, est un pâtre ramenant des moutons à la bergerie. Quelque simple que soit ce tableau, il intéresse doublement : c'est une leçon de travail por ceux qui veulent qu'on mêle l'utile à l'agréable ; por les amateurs, c'est une image naïve de la nature. (M. De Marne)|De sombres nuées s'amoncèlent au dessus de l'horizon et menacent d'un prochain orage. Cependant un laboureur, au milieu de son champ, se hâte de tracer encore quelques sillons ; et tandis qu'il dirige la charrue, sa femme, un fouet à la main, excite les boeufs à précipiter leur marche. Près de là, sur un chemin, est un pâtre ramenant des moutons à la bergerie. Quelque simple que soit ce tableau, il intéresse doublement : c'est une leçon de travail por ceux qui veulent qu'on mêle l'utile à l'agréable ; por les amateurs, c'est une image naïve de la nature.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Dufresne au prix de 100 fl. [21]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Corps-de-garde. Un trompette, debout et vu de profil, examine, sur une carte géographique, la position de l'endroit où bientôt il sonnera la charge. Un de ses frères d'armes, qui sait allier le plaisir à la gloire et mettre les momens à profit, est assis près d'une table, à côté d'une jeune dame qui se coîffe d'un casque. C'est ainsi que Mars se délassait de ses travaux avec l'aimable épouse de Vulcain. Nous ignorons si le Dieu de la guerre était buveur ; mais notre galant soldat, armé d'une cruche, paraît d'humeur de céleébrer plus d'une divinité. On voit encore dans ce corps-de-garde d'autres militaires causant ensemble. (M. De Marne)|Corps-de-garde. Un trompette, debout et vu de profil, examine, sur une carte géographique, la position de l'endroit où bientôt il sonnera la charge. Un de ses frères d'armes, qui sait allier le plaisir à la gloire et mettre les momens à profit, est assis près d'une table, à côté d'une jeune dame qui se coîffe d'un casque. C'est ainsi que Mars se délassait de ses travaux avec l'aimable épouse de Vulcain. Nous ignorons si le Dieu de la guerre était buveur ; mais notre galant soldat, armé d'une cruche, paraît d'humeur de céleébrer plus d'une divinité. On voit encore dans ce corps-de-garde d'autres militaires causant ensemble.]] réalisée par M. De Marne, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 301 fl. [22]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'aspect d'une simple rue nous donne ici la plus juste idée des villes de Hollande, et surtout du caractère de leurs principaux édifices. Au soin, au fini avec lesquels chaque partie de ce petit tableau est rendue, sont jointes la vérité des tons, la connaissance des effets de la lumière et cette simplicité qui attache aux ouvrages de Vander Heyden, dont M. Dufresne a imité le style. (Mr. Dufresne)|L'aspect d'une simple rue nous donne ici la plus juste idée des villes de Hollande, et surtout du caractère de leurs principaux édifices. Au soin, au fini avec lesquels chaque partie de ce petit tableau est rendue, sont jointes la vérité des tons, la connaissance des effets de la lumière et cette simplicité qui attache aux ouvrages de Vander Heyden, dont M. Dufresne a imité le style.]] réalisée par Mr. Dufresne, vendue par Dufresne, achetée par Laneuville au prix de 29.5 fl. [29]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce lieu est voisin d'un camp ; c'est du moins ce que paraît expliquer le nombre de militaires que nous y remarquons à différentes distances. Les premiers qui se présentent sont un tambour et un cavalier : ils font route avec une femme accompagnée de deux enfans et suivie de plusieurs animaux, bêtes de sommes et autres. Plus loin, sur une petite éminence, est un cavalier qui conduit son cheval par la bride et un mulet chargé de bagages ; à gauche est une rivière bordée de fabriques ; du côté opposé, de hautes montagnes terminent le point de vue. (Mr. Duplessis)|Ce lieu est voisin d'un camp ; c'est du moins ce que paraît expliquer le nombre de militaires que nous y remarquons à différentes distances. Les premiers qui se présentent sont un tambour et un cavalier : ils font route avec une femme accompagnée de deux enfans et suivie de plusieurs animaux, bêtes de sommes et autres. Plus loin, sur une petite éminence, est un cavalier qui conduit son cheval par la bride et un mulet chargé de bagages ; à gauche est une rivière bordée de fabriques ; du côté opposé, de hautes montagnes terminent le point de vue.]] réalisée par Mr. Duplessis, vendue par Dufresne au prix de 50 fl. [30]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux militaires se font dire la bonne aventure par une bohémienne. L'un est vue par le dos, l'autre est étendu sur un long panier ; avec ces figures se groupe encore un troisième soldat. Au surplus ce tableau est dans le style des précédens. (Mr. Duplessis)|Deux militaires se font dire la bonne aventure par une bohémienne. L'un est vue par le dos, l'autre est étendu sur un long panier ; avec ces figures se groupe encore un troisième soldat. Au surplus ce tableau est dans le style des précédens.]] réalisée par Mr. Duplessis, vendue par Dufresne au prix de 21.5 fl. [32]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous les murs en partie démantelés d'une ville de guerre, coule lentement une rivière à laquelle un palfrenier est près d'abreuver deux chevaux de selle. Plusieurs figures ornent en outre le fond de ce tableau. Hauteur, 7 p., largeur 10 p ; sur bois. -- Les compositions de M. Duplessis présentent toutes de la richesse, des lignes bien cadencées et un faire en apparence très-facile. (Mr. Duplessis)|Sous les murs en partie démantelés d'une ville de guerre, coule lentement une rivière à laquelle un palfrenier est près d'abreuver deux chevaux de selle. Plusieurs figures ornent en outre le fond de ce tableau. Hauteur, 7 p., largeur 10 p ; sur bois. -- Les compositions de M. Duplessis présentent toutes de la richesse, des lignes bien cadencées et un faire en apparence très-facile.]] réalisée par Mr. Duplessis, vendue par Dufresne au prix de 21 fl. [33]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les filles de Loth, dit la Bible, s'imaginant que la race des hommes était perdue, envirent leur père, etc., etc. C'est ce trait de l'histoire sainte que nous voyons dans ce tableau. Aux gestes significatifs des filles de Loth, il est facile de pénétrer leur dessein ; et l'ivresse enjouée du bon homme en prédit le succès. (Stoop)|Les filles de Loth, dit la Bible, s'imaginant que la race des hommes était perdue, envirent leur père, etc., etc. C'est ce trait de l'histoire sainte que nous voyons dans ce tableau. Aux gestes significatifs des filles de Loth, il est facile de pénétrer leur dessein ; et l'ivresse enjouée du bon homme en prédit le succès.]] réalisée par Stoop, vendue par Dufresne au prix de 39.5 fl. [34]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un enfant vêtu d'une simple chemise, tient à deux mains le visage de sa mère et l'embrasse avec une ardeur qui ne laisse aucun doute sur son affection naissante. De son côté la jeune maman reçoit avec délices les carresses de ce fils chéri, et son bonheur est de l'avoir dans ses bras. Témoin de cette scène, le père de cet enfant laisse éclater toute sa joie, et, la guittare en main, tâche d'ajouter un plaisir de plus à ceux que goûtent et sa femme et son fils. A cette commune alégresse sourient une vieille femme ainsi qu'uue jeune personne qui se dispose à écrire. Deux autres figures enrichissent cette composition. (Mlle. Gérard)|Un enfant vêtu d'une simple chemise, tient à deux mains le visage de sa mère et l'embrasse avec une ardeur qui ne laisse aucun doute sur son affection naissante. De son côté la jeune maman reçoit avec délices les carresses de ce fils chéri, et son bonheur est de l'avoir dans ses bras. Témoin de cette scène, le père de cet enfant laisse éclater toute sa joie, et, la guittare en main, tâche d'ajouter un plaisir de plus à ceux que goûtent et sa femme et son fils. A cette commune alégresse sourient une vieille femme ainsi qu'uue jeune personne qui se dispose à écrire. Deux autres figures enrichissent cette composition.]] réalisée par Mlle. Gérard, vendue par Dufresne au prix de 400 fl. [35]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme en costume de chasseur et s'appuyant d'une main sur un fauteuil contre lequel il s'est placé, tient de l'autre une lettre qu'il parcourt d'un air satisfait. Devant lui est assise une jeune dame qui le regarde avec attention et semble partager intérieurement le plaisir qu'il éprouve. Le visage du chasseur est noble, doux et modeste ; celui de la femme exprime la tendresse la plus pure. Hauteur 20 p., largeur 17 p. ; sur toile. -- Ces deux charmans tableaux rassemblent au plus haut degré toute la grace et le charme que mademoiselle Gérard sait donner à ses ouvrages. Quelle amabilité dans les sujets ! quel heureux pinceau ! quel goût, quel choix dans les costumes ! quelle vérité dans les étoffes ! Soit dit sans enthousiasme, cette artiste dédommage la France de n'avoir pas donné le jour à Terburg. (Mlle. Gérard)|Un jeune homme en costume de chasseur et s'appuyant d'une main sur un fauteuil contre lequel il s'est placé, tient de l'autre une lettre qu'il parcourt d'un air satisfait. Devant lui est assise une jeune dame qui le regarde avec attention et semble partager intérieurement le plaisir qu'il éprouve. Le visage du chasseur est noble, doux et modeste ; celui de la femme exprime la tendresse la plus pure. Hauteur 20 p., largeur 17 p. ; sur toile. -- Ces deux charmans tableaux rassemblent au plus haut degré toute la grace et le charme que mademoiselle Gérard sait donner à ses ouvrages. Quelle amabilité dans les sujets ! quel heureux pinceau ! quel goût, quel choix dans les costumes ! quelle vérité dans les étoffes ! Soit dit sans enthousiasme, cette artiste dédommage la France de n'avoir pas donné le jour à Terburg.]] réalisée par Mlle. Gérard, vendue par Dufresne au prix de 279 fl. [36]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous voyons ici, dans une espèce de désordre, une jeune fille assise sur le bord d'un puits, à l'entrée d'un jardin. A ses regards fixés à terre, à son air sérieux et pensif, à cette immobilité parfaitement exprimée par la manière dont elle s'appuie sur la cruche qu'elle tient sur ses genoux, il est facile de s'apercevoir que son esprit est fortement occupé d'une pensée qui l'attriste. Se dirait-elle à elle-même en considérant ces tiges qu'honorent encore une fleur nouvellement éclose : la mienne ? ... Que ne fait soupçonner le désordre d'un fichu ? Peut-être avon-nous tort ; mais qu'elle femme devant un bouquet ne doit pas au moins se dire : elles viennent de naître, et bientôt elles ne seront plus ; ainsi vont passer les roses de mon visage. Cette idée, il faut l'avouer, est pénible pour les belles, et pour celles surtout qui n'ont pour plaire que la fraîcheur du jeune âge. (M. Droling)|Nous voyons ici, dans une espèce de désordre, une jeune fille assise sur le bord d'un puits, à l'entrée d'un jardin. A ses regards fixés à terre, à son air sérieux et pensif, à cette immobilité parfaitement exprimée par la manière dont elle s'appuie sur la cruche qu'elle tient sur ses genoux, il est facile de s'apercevoir que son esprit est fortement occupé d'une pensée qui l'attriste. Se dirait-elle à elle-même en considérant ces tiges qu'honorent encore une fleur nouvellement éclose : la mienne ? ... Que ne fait soupçonner le désordre d'un fichu ? Peut-être avon-nous tort ; mais qu'elle femme devant un bouquet ne doit pas au moins se dire : elles viennent de naître, et bientôt elles ne seront plus ; ainsi vont passer les roses de mon visage. Cette idée, il faut l'avouer, est pénible pour les belles, et pour celles surtout qui n'ont pour plaire que la fraîcheur du jeune âge.]] réalisée par M. Droling, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 105 fl. [37]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit garçon mangeant sa soupe dans un large plat qu'il tient sur ses genoux. A ses pieds est un chien qui attend patiemment ce qui doit lui revenir de ce frugal repas. Il est un éloge qui suit partout les productions de M. Droling, c'est l'enthousiasme avec lequel ils sont depuis long-tems accuellis par la généralité des amateurs. (M. Droling)|Un petit garçon mangeant sa soupe dans un large plat qu'il tient sur ses genoux. A ses pieds est un chien qui attend patiemment ce qui doit lui revenir de ce frugal repas. Il est un éloge qui suit partout les productions de M. Droling, c'est l'enthousiasme avec lequel ils sont depuis long-tems accuellis par la généralité des amateurs.]] réalisée par M. Droling, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 105 fl. [38]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'auteur de ce tableau, avec quelques lignes et des l'avis de couleurs, a représenté des lieues de terrain, où l'on aperçoit une église de village, des prairies nouvellement fauchées, une rivière, et les principaux édifices d'une ville située à l'horison. (Van Goyen)|L'auteur de ce tableau, avec quelques lignes et des l'avis de couleurs, a représenté des lieues de terrain, où l'on aperçoit une église de village, des prairies nouvellement fauchées, une rivière, et les principaux édifices d'une ville située à l'horison.]] réalisée par Van Goyen, vendue par Dufresne au prix de 40 fl. [39]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une dame hollandaise en robe de soie noire et coîffée d un petit bonnet de même couleur. Elle est assise dans un fauteuil de panne violette, et vue à mi-corps les bras croisés. Ce bel ouvrage porte avec lui son éloge, non parce qu'il est d'un homme justement célèbre, mais parce que c'est, sous le rapport de la vérité, un des plus grands efforts que puisse faire la peinture. (Bartholomée Vander Helst)|Une dame hollandaise en robe de soie noire et coîffée d un petit bonnet de même couleur. Elle est assise dans un fauteuil de panne violette, et vue à mi-corps les bras croisés. Ce bel ouvrage porte avec lui son éloge, non parce qu'il est d'un homme justement célèbre, mais parce que c'est, sous le rapport de la vérité, un des plus grands efforts que puisse faire la peinture.]] réalisée par Bartholomée Vander Helst, vendue par Dufresne, achetée par Didot au prix de 220 fl. [40]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce maître, frère de Guillaume de Heus, et comme lui paysagiste habile, a tantôt imité le style noble des Poussin, tantôt celui de Salvator, mais plus souvent le genre d'Assleyn et de Thomas Wick. C'est de cette dernière sorte que sont les tableaux numéros 41 et 42 de ce catalogue. Celui-ci présente au-delà d'une rivière, sur une petite éminence, la porte et une partie des murs d'une ville d'Italie, et de jolies figures distribuées sur plusieurs plans. (Jacob de Heus)|Ce maître, frère de Guillaume de Heus, et comme lui paysagiste habile, a tantôt imité le style noble des Poussin, tantôt celui de Salvator, mais plus souvent le genre d'Assleyn et de Thomas Wick. C'est de cette dernière sorte que sont les tableaux numéros 41 et 42 de ce catalogue. Celui-ci présente au-delà d'une rivière, sur une petite éminence, la porte et une partie des murs d'une ville d'Italie, et de jolies figures distribuées sur plusieurs plans.]] réalisée par Jacob de Heus, vendue par Dufresne. [41]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site d'un aspect un'peu sauvage. On y remarque, tout près d'un ravin, un villageois conduisant des bestiaux ; et sur le somme d'un roc escarpé, une forteresse qui domine et défend la campagne ; quelques arbres croissent, à droite, sur une butte aride ; dans les fond paraît un cordon de montagnes que la distance rend bleuâtres. (Vander-Kabel)|Site d'un aspect un'peu sauvage. On y remarque, tout près d'un ravin, un villageois conduisant des bestiaux ; et sur le somme d'un roc escarpé, une forteresse qui domine et défend la campagne ; quelques arbres croissent, à droite, sur une butte aride ; dans les fond paraît un cordon de montagnes que la distance rend bleuâtres.]] réalisée par Vander-Kabel, vendue par Dufresne au prix de 18.5 fl. [43]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de jeune Homme vu à mi-corps et vêtu d'un manteau de velours noir, sur lequel se rabat un collet de batiste. S'il est rare de trouver dans la nature un aussi beau visage, une physionomie aussi agréable, il n'est pas moins rare de trouver en peinture un portrait aussi vrai, aussi surprenant. Vandyck, Champagne, le Titien n'ont pas approché plus près de l'illusion. (Kneller)|Portrait de jeune Homme vu à mi-corps et vêtu d'un manteau de velours noir, sur lequel se rabat un collet de batiste. S'il est rare de trouver dans la nature un aussi beau visage, une physionomie aussi agréable, il n'est pas moins rare de trouver en peinture un portrait aussi vrai, aussi surprenant. Vandyck, Champagne, le Titien n'ont pas approché plus près de l'illusion.]] réalisée par Kneller, vendue par Dufresne, achetée par Constantin au prix de 102 fl. [46]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Cheval de fatigue, une chèvre et son chevreau près de la porte d'une écurie où dort un valet couché sur de la paille ; derrière ce cheval est une brouette renversée ; dans le lointain, d'autre animaux, un champ de blé et des buttes sablonneuses. Hauteur 21 p., largeur 17 p., sur bois . -- La mort vient d'enlever aux arts l'auteur de ce beau tableau. C'est pour eux et pour ceux qui les aiment une perte difficile à réparer ; et peut-être pourrions-nous dire que Kobell n'étant plus, la place de Paul Poter est encore une fois vacante. (Feu Kobell)|Un Cheval de fatigue, une chèvre et son chevreau près de la porte d'une écurie où dort un valet couché sur de la paille ; derrière ce cheval est une brouette renversée ; dans le lointain, d'autre animaux, un champ de blé et des buttes sablonneuses. Hauteur 21 p., largeur 17 p., sur bois . -- La mort vient d'enlever aux arts l'auteur de ce beau tableau. C'est pour eux et pour ceux qui les aiment une perte difficile à réparer ; et peut-être pourrions-nous dire que Kobell n'étant plus, la place de Paul Poter est encore une fois vacante.]] réalisée par Feu Kobell, vendue par Dufresne au prix de 621 fl. [47]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vaste plaine entrecoupée de rivières, et recevant accidentellement la lumière du soleil à travers des percées de nuages. La couleur, les effets et l'harmonie de ce tableau rappellent les ouvrages de Rembrant, dont Koning s'est tellement rapproché, qu'il a trompé pendant long-tems les connaisseurs les plus éclairés. (Pierre Koning)|Une vaste plaine entrecoupée de rivières, et recevant accidentellement la lumière du soleil à travers des percées de nuages. La couleur, les effets et l'harmonie de ce tableau rappellent les ouvrages de Rembrant, dont Koning s'est tellement rapproché, qu'il a trompé pendant long-tems les connaisseurs les plus éclairés.]] réalisée par Pierre Koning, vendue par Dufresne, achetée par Jamart au prix de 244 fl. [48]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magnifique paysage dans le style de Claude Lorrain. On y voit, d'un côté, les ruines d'une antique palais ; de l'autre, quelques grands arbres, et dans le milieu une plaine vaste, immense, qui se perd graduellement dans la vapeur aérienne. Cette composition est simple et grande ; chaque chose y est légèrement exécutée, soigneusement finie ; en un mot, on y voit l'ouvrage d'un grand paysagiste. (Laurens de la Hire)|Magnifique paysage dans le style de Claude Lorrain. On y voit, d'un côté, les ruines d'une antique palais ; de l'autre, quelques grands arbres, et dans le milieu une plaine vaste, immense, qui se perd graduellement dans la vapeur aérienne. Cette composition est simple et grande ; chaque chose y est légèrement exécutée, soigneusement finie ; en un mot, on y voit l'ouvrage d'un grand paysagiste.]] réalisée par Laurens de la Hire, vendue par Dufresne, achetée par Jamart au prix de 244 fl. [49]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Soirée d'été. Ce n'est ni par le choix du site, ni par celui des formes, ni par la recherche du faire, que brille ce petit tableau ; c'est par quelque chose de plus : par le ton de la nature, par cet air subtile qui enveloppe, colore et lie chaque objet l'un à l'autre. En effet, cette verdure, cette rivière qui la baigne ; cette ville, ce pont, tout en un mot, depuis ce rocher qui le premier frappe nos regards, jusqu'à ces monts lointains qui leur échappent, tout, disons-nous, semble avoir été fait d'un seul jet de couleur ; tout est comme noyé dans les rayons dorés de la lumière. On lit, au dos du cadre, que ce tableau fut peint pour la duchesse de Grammont, pour faire pendant avec un Claude Lorrain. (Lantara)|La Soirée d'été. Ce n'est ni par le choix du site, ni par celui des formes, ni par la recherche du faire, que brille ce petit tableau ; c'est par quelque chose de plus : par le ton de la nature, par cet air subtile qui enveloppe, colore et lie chaque objet l'un à l'autre. En effet, cette verdure, cette rivière qui la baigne ; cette ville, ce pont, tout en un mot, depuis ce rocher qui le premier frappe nos regards, jusqu'à ces monts lointains qui leur échappent, tout, disons-nous, semble avoir été fait d'un seul jet de couleur ; tout est comme noyé dans les rayons dorés de la lumière. On lit, au dos du cadre, que ce tableau fut peint pour la duchesse de Grammont, pour faire pendant avec un Claude Lorrain.]] réalisée par Lantara, vendue par Dufresne au prix de 62 fl. [50]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Devant les murs d'une ville bâtie sur les bords de la mer sont assemblées, avec leurs bagages, différentes personnes prêtes à s'embarquer, et qui font leurs adieux à leurs amis. Non loin d'elles est le navire sur lequel elles vont passer. D'autres barques échouées ou mouillées à peu de distance du rivage, attendant aussi le moment du départ. Ce tableau est, ainsi que le précédent, d'une teinte délicate, varie, d'une harmonie parfaite. Quant aux figures, il suffit, pour leur éloge, de dire qu'elles sont de la main de M. Taunay. (Lantara)|Devant les murs d'une ville bâtie sur les bords de la mer sont assemblées, avec leurs bagages, différentes personnes prêtes à s'embarquer, et qui font leurs adieux à leurs amis. Non loin d'elles est le navire sur lequel elles vont passer. D'autres barques échouées ou mouillées à peu de distance du rivage, attendant aussi le moment du départ. Ce tableau est, ainsi que le précédent, d'une teinte délicate, varie, d'une harmonie parfaite. Quant aux figures, il suffit, pour leur éloge, de dire qu'elles sont de la main de M. Taunay.]] réalisée par Lantara, vendue par Dufresne au prix de 127 fl. [51]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Parmi les édifices d'une ville située dans une étroite gorge de montagnes, s'élève une ancienne tour que le soleil éclaire et dore de ses rayons. Au pied de ce monument coule une rivière dont les eaux, grossies par celles de plusieurs ravines, ont attiré un pêcheur qui y tient sa ligne tendue. (Lantara)|Parmi les édifices d'une ville située dans une étroite gorge de montagnes, s'élève une ancienne tour que le soleil éclaire et dore de ses rayons. Au pied de ce monument coule une rivière dont les eaux, grossies par celles de plusieurs ravines, ont attiré un pêcheur qui y tient sa ligne tendue.]] réalisée par Lantara, vendue par Dufresne au prix de 32 fl. [52]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de figures et d'animaux. Il est 6 à 7 heures du soir : c'est le moment où chaque villageoise songe à préparer le frugal repas du cultivateur prêt à revenir des champs. Dans cette intention une jeune femme est venue puiser de l'eau à la rivière ; mais elle n'a pu y rencontrer une de ses voisines, qui garde un petit troupeau de chèvres, sans causer avec elle, ou de ses affaires, ou de celle des autres. Pour encadrer la vue de ce paysage et en faire sentire la profondeur, l'artiste y a placé en opposition avec la lumière, d'un côté un bouquet d'arbres, de l'autre une butte couverte de broussailles. Ce tableau est d'une bonne couleur, et la vapeur de l'athmosphère y est parfaitement rendue. (Légillon)|Paysage orné de figures et d'animaux. Il est 6 à 7 heures du soir : c'est le moment où chaque villageoise songe à préparer le frugal repas du cultivateur prêt à revenir des champs. Dans cette intention une jeune femme est venue puiser de l'eau à la rivière ; mais elle n'a pu y rencontrer une de ses voisines, qui garde un petit troupeau de chèvres, sans causer avec elle, ou de ses affaires, ou de celle des autres. Pour encadrer la vue de ce paysage et en faire sentire la profondeur, l'artiste y a placé en opposition avec la lumière, d'un côté un bouquet d'arbres, de l'autre une butte couverte de broussailles. Ce tableau est d'une bonne couleur, et la vapeur de l'athmosphère y est parfaitement rendue.]] réalisée par Légillon, vendue par Dufresne au prix de 47 fl. [53]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans le style d'Adrien Vandevelde. On y voit un pâtre lavant ses pieds sur le bord d'une rivière, et près de lui deux vaches, trois moutons et une chèvre. Ce tableau, d'un pinceau suave, d'un effet doux, est en outre d'un genre assez généralement recherché. (Pierre Vander-Leeuw)|Paysage dans le style d'Adrien Vandevelde. On y voit un pâtre lavant ses pieds sur le bord d'une rivière, et près de lui deux vaches, trois moutons et une chèvre. Ce tableau, d'un pinceau suave, d'un effet doux, est en outre d'un genre assez généralement recherché.]] réalisée par Pierre Vander-Leeuw, vendue par Dufresne au prix de 76 fl. [54]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage très-boisé, où se détachent en vigueur, sur un terrain lumineux et blanchâtre, trois groupes de figures et d'animaux aussi bien disposés que spirituellement peint, et qui occupent la partie gauche. La droite offre un pays montueux et découvert. Il y a dans ce tableau un effet qui arrête la vue, et des détails qui l'occupent agréablement. (Mr. Michel)|Paysage très-boisé, où se détachent en vigueur, sur un terrain lumineux et blanchâtre, trois groupes de figures et d'animaux aussi bien disposés que spirituellement peint, et qui occupent la partie gauche. La droite offre un pays montueux et découvert. Il y a dans ce tableau un effet qui arrête la vue, et des détails qui l'occupent agréablement.]] réalisée par Mr. Michel, vendue par Dufresne au prix de 72 fl. [58]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site des Apennins Un tertre forme le devant de la scène et l'enrichit. L'artiste y a placé une seule fille enveloppée dans un manteau qu'elle retrousse, et causant de loin avec une autre femme qu'on voit en plan coupé. On distingue à quelque distance une troisième figure et beaucoup d'animaux paissant librement dans la campagne. Il serait difficile de trouver ailleurs que dans les tableaux de ce matre, autant de légèreté, de vague, de finesse de touche. Où retrouver surtout de ciel frais et profond, ces lointains agréables et d'une dégradation si parfaite ? (Corneille Poelimburg)|Site des Apennins Un tertre forme le devant de la scène et l'enrichit. L'artiste y a placé une seule fille enveloppée dans un manteau qu'elle retrousse, et causant de loin avec une autre femme qu'on voit en plan coupé. On distingue à quelque distance une troisième figure et beaucoup d'animaux paissant librement dans la campagne. Il serait difficile de trouver ailleurs que dans les tableaux de ce matre, autant de légèreté, de vague, de finesse de touche. Où retrouver surtout de ciel frais et profond, ces lointains agréables et d'une dégradation si parfaite ?]] réalisée par Corneille Poelimburg, vendue par Dufresne au prix de 116 fl. [62]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage traversé sur le premier plan par une espèce d'aqueduc brisé, dont les eaux s'échappent en plusieurs eudroits ; plus loin, une grande route pratiquée entre des collines, et sur laquelle on aperçoit un garçon meûnier conduisant deux ânes chargés chacun d'un sac de blé. La couleur est celle d'nne belle soirée d'été. (Mr. Naudon)|Paysage traversé sur le premier plan par une espèce d'aqueduc brisé, dont les eaux s'échappent en plusieurs eudroits ; plus loin, une grande route pratiquée entre des collines, et sur laquelle on aperçoit un garçon meûnier conduisant deux ânes chargés chacun d'un sac de blé. La couleur est celle d'nne belle soirée d'été.]] réalisée par Mr. Naudon, vendue par Dufresne, achetée par Clisorius au prix de 20.5 fl. [66]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Réveillés par l'aube du jour, plusieurs vilageois vont recommencer leur tâche journalière. L'un d'eux est un pêcheur qui se rend avec son filet à quelque rivière voisine ; l'autre est une jeune bergère menant au pâturage un petit troupeau de moutons. Ce tableau, d'une teinte aussi douce que mystérieuse et d'un pinceau flou et léger, peut être pris pour un Vander Does ; mais il est d'un maître non moins habile, dont les ouvrages sont beaucoup plus rares. (N. Ossembeeck)|Réveillés par l'aube du jour, plusieurs vilageois vont recommencer leur tâche journalière. L'un d'eux est un pêcheur qui se rend avec son filet à quelque rivière voisine ; l'autre est une jeune bergère menant au pâturage un petit troupeau de moutons. Ce tableau, d'une teinte aussi douce que mystérieuse et d'un pinceau flou et léger, peut être pris pour un Vander Does ; mais il est d'un maître non moins habile, dont les ouvrages sont beaucoup plus rares.]] réalisée par N. Ossembeeck, vendue par Dufresne au prix de 16.5 fl. [73]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La manière de faire, dans ce tableau, est légère et spirituelle ; le dessin et le coloris s'y ressentent beaucoup de Rembrant, dont Paudits fut élève. Mais il n'est pas aussi facile de déterminer le sujet que l'artiste a voulu représenter. Quels sont ces deux patriarches qui se donnent la main et paraissent se revoir après longue absence ? Serait-ce la rencontre de Jacob et d'Esaü ? En attendant qu'on nous instruise sur ce point, nous répéterons que cet ouvrage est vraiment Rembranesque, et qu'il doit être rangé parmi les chose de mérite. (Paudits)|La manière de faire, dans ce tableau, est légère et spirituelle ; le dessin et le coloris s'y ressentent beaucoup de Rembrant, dont Paudits fut élève. Mais il n'est pas aussi facile de déterminer le sujet que l'artiste a voulu représenter. Quels sont ces deux patriarches qui se donnent la main et paraissent se revoir après longue absence ? Serait-ce la rencontre de Jacob et d'Esaü ? En attendant qu'on nous instruise sur ce point, nous répéterons que cet ouvrage est vraiment Rembranesque, et qu'il doit être rangé parmi les chose de mérite.]] réalisée par Paudits, vendue par Dufresne au prix de 25 fl. [74]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un saint ecclésiastique donne la bénédiction à un guerrier qui se prosterne humblement devant lui. Au dessus de leurs têtes apparoît l'esprit divin dans une gloire, tandis qu'à leurs côtés plusieurs personnages, gens de guerre et autres, témoignent des sentimens de surprise et de vénération. (Restout)|Un saint ecclésiastique donne la bénédiction à un guerrier qui se prosterne humblement devant lui. Au dessus de leurs têtes apparoît l'esprit divin dans une gloire, tandis qu'à leurs côtés plusieurs personnages, gens de guerre et autres, témoignent des sentimens de surprise et de vénération.]] réalisée par Restout, vendue par Dufresne au prix de 27 fl. [76]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Kermesse. Sur le devant sont des paysans rassemblés par groupes, les uns à la porte d'une auberge, les autres autour d'un marchand d'orviétan. Plus loin est un canal couvert de barques qui ont amené les chalans et les curieux. Au delà sont des tentes et une multitude de figures. (Rombouts)|Kermesse. Sur le devant sont des paysans rassemblés par groupes, les uns à la porte d'une auberge, les autres autour d'un marchand d'orviétan. Plus loin est un canal couvert de barques qui ont amené les chalans et les curieux. Au delà sont des tentes et une multitude de figures.]] réalisée par Rombouts, vendue par Dufresne, achetée par Foisi au prix de 80.5 fl. [77]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une forêt où percent par intervalles les rayons du soleil. Au milieu est une voie très-fréquentée, à en juger par le nombre de personnages qui s'y trouvent. Des effets vrais, des arbres variés de formes, une couleur vigoureuse, beaucoup d'empâtement constituent les principaux mérites de ce tableau. (Rombouts)|Une forêt où percent par intervalles les rayons du soleil. Au milieu est une voie très-fréquentée, à en juger par le nombre de personnages qui s'y trouvent. Des effets vrais, des arbres variés de formes, une couleur vigoureuse, beaucoup d'empâtement constituent les principaux mérites de ce tableau.]] réalisée par Rombouts, vendue par Dufresne, achetée par Hazart au prix de 50.5 fl. [79]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs maisons rustiquement bâties et situées sur le bord d'une rivière ; l'une d'elles reçoit un coup de lumière, tandis que les autres sont ombragées par des arbres. Tout près de à deux paysans causent ensemble. A peu de distance est un troisième personnage dans une petite barque qu'il conduit à la rame ; sur le devant quelques instrumens de pêche. L'effet de ce tableau est bien senti dans être outré, et les fabriques en sont d'une structure et d'un arrangement tout-à-fait pittoresques. (Rombouts)|Plusieurs maisons rustiquement bâties et situées sur le bord d'une rivière ; l'une d'elles reçoit un coup de lumière, tandis que les autres sont ombragées par des arbres. Tout près de à deux paysans causent ensemble. A peu de distance est un troisième personnage dans une petite barque qu'il conduit à la rame ; sur le devant quelques instrumens de pêche. L'effet de ce tableau est bien senti dans être outré, et les fabriques en sont d'une structure et d'un arrangement tout-à-fait pittoresques.]] réalisée par Rombouts, vendue par Dufresne, achetée par Michalon au prix de 88 fl. [80]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un Champ de blé, situé au pied d'une colline. Un nuage obscurcit de son ombre une partie de ce tableau ; l'autre, au contraire, reçoit la lumière du soleil. De ce contraste nait un effet d'autant plus piquant, que les objets éclairés sont de teintes naturellement éclatantes. (Manière du Ruysdael)|La vue d'un Champ de blé, situé au pied d'une colline. Un nuage obscurcit de son ombre une partie de ce tableau ; l'autre, au contraire, reçoit la lumière du soleil. De ce contraste nait un effet d'autant plus piquant, que les objets éclairés sont de teintes naturellement éclatantes.]] réalisée par Manière du Ruysdael, vendue par Dufresne. [81]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Diane à la chasse, avec deux des nymphes de sa suite. La déesse tient son arc d'une main, et de l'autre une flèche dont la pointe ensanglantée vient de percer quelque bête fauve Il est présumable que ces trois figures sont des portraits ; mais elles n'en forment pas moins un sujet des plus agréables, où Schalcken a déployé tout le talent qui lui a valu une si haute réputation. (Schalcken)|Diane à la chasse, avec deux des nymphes de sa suite. La déesse tient son arc d'une main, et de l'autre une flèche dont la pointe ensanglantée vient de percer quelque bête fauve Il est présumable que ces trois figures sont des portraits ; mais elles n'en forment pas moins un sujet des plus agréables, où Schalcken a déployé tout le talent qui lui a valu une si haute réputation.]] réalisée par Schalcken, vendue par Dufresne. [83]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une rivière. A gauche, sur une de ses rives, est une grosse tour en ruines ; à droite sont des arbres, et sur le devant, des ballots de marchandises, des malles et autres objets que des commerçans viennent de faire débarquer d'un bateau prêt à démarrer. Un soleil couchant éclaire de ses rayons enflammés toutes les parties de ce tableau. (Sonié, genre de Pinaker)|Vue d'une rivière. A gauche, sur une de ses rives, est une grosse tour en ruines ; à droite sont des arbres, et sur le devant, des ballots de marchandises, des malles et autres objets que des commerçans viennent de faire débarquer d'un bateau prêt à démarrer. Un soleil couchant éclaire de ses rayons enflammés toutes les parties de ce tableau.]] réalisée par Sonié, genre de Pinaker, vendue par Dufresne, achetée par Hoffmann au prix de 48.5 fl. [85]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de forêt où l'on voit un chaseur tirant sur des canards. Cette figure est de M. Demarne. -- Le pendant du tableau précédent, et représentant aussi une forêt. Au milieu est une large percée qui laisse apercevoir plusieurs édifices, un fleuve et des barques à la voile. Le même chasseur reparaît encore, et retourne sans doute à la ville voisine. Ce dernier tableau est dans le ton d'une soirée d'été ; l'autre a la fraîcheur d'une matinée de printems, et tous deux sont également agréables à l'oeil. (M. Swagers)|Intérieur de forêt où l'on voit un chaseur tirant sur des canards. Cette figure est de M. Demarne. -- Le pendant du tableau précédent, et représentant aussi une forêt. Au milieu est une large percée qui laisse apercevoir plusieurs édifices, un fleuve et des barques à la voile. Le même chasseur reparaît encore, et retourne sans doute à la ville voisine. Ce dernier tableau est dans le ton d'une soirée d'été ; l'autre a la fraîcheur d'une matinée de printems, et tous deux sont également agréables à l'oeil.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 100 fl. [86]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Cet artiste aime surtout à peindre des vues de Hollande et des soirées d'été ; aussi ses tableaux sont-ils chauds, naïfs et brillans. On voit sur le devant de celui-ci plusieurs pâtres avec leurs troupeaux, et dans l'éloignement un fleuve où se baignent les murs d'une ville maritime. (M. Swagers)|Cet artiste aime surtout à peindre des vues de Hollande et des soirées d'été ; aussi ses tableaux sont-ils chauds, naïfs et brillans. On voit sur le devant de celui-ci plusieurs pâtres avec leurs troupeaux, et dans l'éloignement un fleuve où se baignent les murs d'une ville maritime.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Dufresne au prix de 96.5 fl. [87]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A la faveur d'un vent frais, trois barques de construction hollandaise sortent de l'embouchure d'un fleuve pour gagner la pleine mer. A droite, sur le premier plan, est un bout de jetée, où deux matelots sont venus par désoeuvrement ; à gauche et beaucoup plus loin paraissent un clocher, un moulin à vent et autres fabriques. (M. Swagers)|A la faveur d'un vent frais, trois barques de construction hollandaise sortent de l'embouchure d'un fleuve pour gagner la pleine mer. A droite, sur le premier plan, est un bout de jetée, où deux matelots sont venus par désoeuvrement ; à gauche et beaucoup plus loin paraissent un clocher, un moulin à vent et autres fabriques.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Dufresne, achetée par Ficher au prix de 100 fl. [88]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site des environs de la ville de Dorth Sur le devant est une jeune paysanne qui vient de traire une vache, et près d'elle un petit garçon buvant une tasse de lait qu'elle lui a donnée. Plus loin sont deux hommes pêchant à la ligne. Ce tableau est le pendant du précédent. (M. Swagers)|Site des environs de la ville de Dorth Sur le devant est une jeune paysanne qui vient de traire une vache, et près d'elle un petit garçon buvant une tasse de lait qu'elle lui a donnée. Plus loin sont deux hommes pêchant à la ligne. Ce tableau est le pendant du précédent.]] réalisée par M. Swagers, vendue par Dufresne au prix de 37 fl. [90]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'angle d'un parc sont arrêtés deux militaires cuirassés et montés à cheval. Ils commandent et attendent peut-être le convoi dont un charriot qu'on voit au loin annonce la prochaine arrivée. Du premier plan, au delà duquel est un profond vallon, l'oeil se porte tout-à-coup sur une colline éloignée où paissent des troupeaux qu'on ne distingue que confusément. (M. Sweback des Fontaines)|A l'angle d'un parc sont arrêtés deux militaires cuirassés et montés à cheval. Ils commandent et attendent peut-être le convoi dont un charriot qu'on voit au loin annonce la prochaine arrivée. Du premier plan, au delà duquel est un profond vallon, l'oeil se porte tout-à-coup sur une colline éloignée où paissent des troupeaux qu'on ne distingue que confusément.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Dufresne, achetée par Dhericourt au prix de 72.5 fl. [91]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La plaine est couverte de tentes, de soldats, de chevaux et de charriots de guerre : ainsi l'a voulu la discorde toujours avide de troubles, de fureurs et de sang. Serait-ce pour exécuter un de ses ordres, serait-ce pour appeler au combat, que ce cavalier sonne de la trompette ? Cela n'est pas vraisemblable. Tout le camp paraît tranquille, et rien n'annonce au dehors les préparatifs d'une bataille. (M. Sweback des Fontaines)|La plaine est couverte de tentes, de soldats, de chevaux et de charriots de guerre : ainsi l'a voulu la discorde toujours avide de troubles, de fureurs et de sang. Serait-ce pour exécuter un de ses ordres, serait-ce pour appeler au combat, que ce cavalier sonne de la trompette ? Cela n'est pas vraisemblable. Tout le camp paraît tranquille, et rien n'annonce au dehors les préparatifs d'une bataille.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Dufresne, achetée par Dhericourt au prix de 72.5 fl. [92]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un chemin qui conduit à une vallée, sont deux bûcherons qui s'occupent à charger des fagots, l'un sur le dos d'un mulet, l'autre sur un cheval blanc dont l'extrême maigreur atteste les longs services qu'il a rendus à son maître. Un jeune garçon est près d'eux et les attend. On aperçoit, à quelque distance, d'autres personnages montant ou conduisant des bêtes de somme. -- M. Sweback a le mérite de s'être fait une manière qui lui est propre ; et, nouveau Wouwermans, il ne brille pas moins par la richesse de ses compositions, par l'élégance de son pinceau, que par l'étonnante précision avec laquelle il exécute les détails les plus délicats. (M. Sweback des Fontaines)|Sur un chemin qui conduit à une vallée, sont deux bûcherons qui s'occupent à charger des fagots, l'un sur le dos d'un mulet, l'autre sur un cheval blanc dont l'extrême maigreur atteste les longs services qu'il a rendus à son maître. Un jeune garçon est près d'eux et les attend. On aperçoit, à quelque distance, d'autres personnages montant ou conduisant des bêtes de somme. -- M. Sweback a le mérite de s'être fait une manière qui lui est propre ; et, nouveau Wouwermans, il ne brille pas moins par la richesse de ses compositions, par l'élégance de son pinceau, que par l'étonnante précision avec laquelle il exécute les détails les plus délicats.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Dufresne, achetée par Descat au prix de 181 fl. [93]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous voyons dans les bras du grand Henri son ministre chéri, blessé et porté sur un brancard, ce Sully dont le nom restera, dans tous les siècles, étroitement lié à celui de son prince. A cette scène de bonté touchante assistent les favoris du roi, les grands de sa cour, ses veneurs, ses gardes, la plupart montés sur des chevaux fougueux. Au loin on aperçoit des chasseurs, des fauconniers, des meutes de chiens qui parcourent la campagne, une rivière au pied d'un côteau ; un pays immense et riche où l'oeil aime à se promener dans tous les sens. Ce tableau est rempli de figures qui, loin d'embarasser le sujet, ajoutent à l'intérèt qu'il inspire, en accusant, par leurs attitudes expressives, ou la surprise ou l'admiration que leur cause l'action du roi. -- M. Taunay compose avec un goût exquis, et fait attacher à ses sujets par l'heureux choix qu'il en fait ; ses figures sont bien dessinées, bien ajustées ; son faire plus large que fini ; M. Taunay enfin est un de ces peintre qui ont leur cachet particulier. (M. Taunay)|Nous voyons dans les bras du grand Henri son ministre chéri, blessé et porté sur un brancard, ce Sully dont le nom restera, dans tous les siècles, étroitement lié à celui de son prince. A cette scène de bonté touchante assistent les favoris du roi, les grands de sa cour, ses veneurs, ses gardes, la plupart montés sur des chevaux fougueux. Au loin on aperçoit des chasseurs, des fauconniers, des meutes de chiens qui parcourent la campagne, une rivière au pied d'un côteau ; un pays immense et riche où l'oeil aime à se promener dans tous les sens. Ce tableau est rempli de figures qui, loin d'embarasser le sujet, ajoutent à l'intérèt qu'il inspire, en accusant, par leurs attitudes expressives, ou la surprise ou l'admiration que leur cause l'action du roi. -- M. Taunay compose avec un goût exquis, et fait attacher à ses sujets par l'heureux choix qu'il en fait ; ses figures sont bien dessinées, bien ajustées ; son faire plus large que fini ; M. Taunay enfin est un de ces peintre qui ont leur cachet particulier.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 501 fl. [94]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux Paysages ornés de figures Ce nom équivant à celui d'imitateur de la nature. En effet, Téniers, qui pouvait aisément prendre le vol des grans maitres, ce qu'il a démontré lui-même par ses trompeuses pastiches, a mieux aimé suivre la nature pas à pas, en tâchant d'intéresser par la vérité, lorsqu'il n'amusait pas par la richesse des sujets. Que lui a-t-il fallu pour faire ces deux tableaux ? Dans l'un c'est un villageois causant, le rateau sur l'épaule, avec une laitière du hameau ; dans l'autre ce sont deux personnes riches qui n'ayant à songer qu'à leurs plaisirs, se divertissent à faire de la musique. Mais quelle différence entre ces figures ! d'un côté c'est l aisance dans les manières, l'élégance dans le vêtement ; de l'autre c'est la bonhomie et la rudesse causée par le travail. Voilà ce que Téniers observait, et ce qui donne de l'intérêt aux moindres de ses productions. (David Téniers)|Deux Paysages ornés de figures Ce nom équivant à celui d'imitateur de la nature. En effet, Téniers, qui pouvait aisément prendre le vol des grans maitres, ce qu'il a démontré lui-même par ses trompeuses pastiches, a mieux aimé suivre la nature pas à pas, en tâchant d'intéresser par la vérité, lorsqu'il n'amusait pas par la richesse des sujets. Que lui a-t-il fallu pour faire ces deux tableaux ? Dans l'un c'est un villageois causant, le rateau sur l'épaule, avec une laitière du hameau ; dans l'autre ce sont deux personnes riches qui n'ayant à songer qu'à leurs plaisirs, se divertissent à faire de la musique. Mais quelle différence entre ces figures ! d'un côté c'est l aisance dans les manières, l'élégance dans le vêtement ; de l'autre c'est la bonhomie et la rudesse causée par le travail. Voilà ce que Téniers observait, et ce qui donne de l'intérêt aux moindres de ses productions.]] réalisée par David Téniers, vendue par Dufresne au prix de 159.5 fl. [95]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène familière. Elle se passe dans une salle antique, soutenue à l'un des bouts par un rang de colonnes d'ordre toscan. Deux drapeaux, posés dans cet endroit, donnent à croire qne c'est la demeure d'un homme de guerre ; quoi qu'il en soit, la scène qui s'y passe n'est rien moins que militaire ; la voici : Une jeune dame assise devant une table, avec quatre autres personnages, fait réciter à un de ses enfans en bas âge, soit une leçon de chant, soit une fable ou autre chose. L'action du petit déclamateur étonne toute l'assemblée, et l'on fait silence pour l'écouter. Outre que ce tableau est d'une jolie composition, il plaît encore par sa couleur, la légèreté de son faire, par l'effet qui résulte de la clarté du soleil, adroitement mise en opposition avec l'obscurité de l'ombre. (M. Vallin)|Scène familière. Elle se passe dans une salle antique, soutenue à l'un des bouts par un rang de colonnes d'ordre toscan. Deux drapeaux, posés dans cet endroit, donnent à croire qne c'est la demeure d'un homme de guerre ; quoi qu'il en soit, la scène qui s'y passe n'est rien moins que militaire ; la voici : Une jeune dame assise devant une table, avec quatre autres personnages, fait réciter à un de ses enfans en bas âge, soit une leçon de chant, soit une fable ou autre chose. L'action du petit déclamateur étonne toute l'assemblée, et l'on fait silence pour l'écouter. Outre que ce tableau est d'une jolie composition, il plaît encore par sa couleur, la légèreté de son faire, par l'effet qui résulte de la clarté du soleil, adroitement mise en opposition avec l'obscurité de l'ombre.]] réalisée par M. Vallin, vendue par Dufresne au prix de 56 fl. [98]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un Canal qui sépare une petite ferme des prairies qui l'avoisinent, est un bac où l'on voit une paysanne avec sa vache, qu'un batelier passe d'une rive à l'autre. Victoors a le mérite de tous les peintres qui ont pris la nature pour guide : il intéresse avec la moindre chose. Tel est dans les arts l'empire de la vérité. (Victoors)|Sur un Canal qui sépare une petite ferme des prairies qui l'avoisinent, est un bac où l'on voit une paysanne avec sa vache, qu'un batelier passe d'une rive à l'autre. Victoors a le mérite de tous les peintres qui ont pris la nature pour guide : il intéresse avec la moindre chose. Tel est dans les arts l'empire de la vérité.]] réalisée par Victoors, vendue par Dufresne, achetée par Haillon au prix de 41.5 fl. [99]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La plus part des tableaux de ce maître offrent d'intéressans souvenirs de l'Italie. Dans celui-ci, par exemple, nous apercevons,sur un roc escarpé, un monument rond tout-à-fait semblable à celui qu'on voit à Tivoli, sour le nom de Temple de la Sibyle ; au bas de ce rocher est un fleuve navigable sur lequel flottent plusieurs barques chargées de marchandises ; tout, au reste, indique un climat chaud et sujet aux orages. Descamps dit avec raison que Thomas Wick mérite d'être regardé comme un des meilleurs maîtres de son tems. (Thomas Wick)|La plus part des tableaux de ce maître offrent d'intéressans souvenirs de l'Italie. Dans celui-ci, par exemple, nous apercevons,sur un roc escarpé, un monument rond tout-à-fait semblable à celui qu'on voit à Tivoli, sour le nom de Temple de la Sibyle ; au bas de ce rocher est un fleuve navigable sur lequel flottent plusieurs barques chargées de marchandises ; tout, au reste, indique un climat chaud et sujet aux orages. Descamps dit avec raison que Thomas Wick mérite d'être regardé comme un des meilleurs maîtres de son tems.]] réalisée par Thomas Wick, vendue par Dufresne, achetée par Giroult au prix de 27 fl. [102]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand Paysage où plusieurs bouquets d'arbres entrecoupent la vue ; en avant est un chemin où Bronkhorst, dit Langjan, a placé un gentilhomme et une dame montés sur des chevaux fins. Il y a beaucoup d'enthousiasme dans l'exécution de ce tableau, et l'on n'est point surpris, en le considérant, que celui qui l'a peint ait souvent été employé par Rubens. (Jean Wildens)|Un grand Paysage où plusieurs bouquets d'arbres entrecoupent la vue ; en avant est un chemin où Bronkhorst, dit Langjan, a placé un gentilhomme et une dame montés sur des chevaux fins. Il y a beaucoup d'enthousiasme dans l'exécution de ce tableau, et l'on n'est point surpris, en le considérant, que celui qui l'a peint ait souvent été employé par Rubens.]] réalisée par Jean Wildens, vendue par Dufresne, achetée par Laneuville au prix de 35 fl. [103]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus dans un lieu désert fait la distribution miraculeuse des cinq pains et des cinq poissons. Ce tableau est d'un coloriste et d'un homme exercé dans le maniement du pinceau : c'est en quoi brillent la plupart des peintres espagnols. (François Zurbaran)|Jésus dans un lieu désert fait la distribution miraculeuse des cinq pains et des cinq poissons. Ce tableau est d'un coloriste et d'un homme exercé dans le maniement du pinceau : c'est en quoi brillent la plupart des peintres espagnols.]] réalisée par François Zurbaran, vendue par Dufresne, achetée par Hazart au prix de 38 fl. [105]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux représentant, l'un un port de mer et des vaisseaux arrivant, a pleines voiles, d'un voyage de long cours ; l'autre, l'embouchure d'un fleuve couvert de barques. On voit, dans ce dernier, un bateau en radoub sur la plage ; et dans les deux, beaucoup de figures spirituellement peintes. (Zeemann)|Deux tableaux représentant, l'un un port de mer et des vaisseaux arrivant, a pleines voiles, d'un voyage de long cours ; l'autre, l'embouchure d'un fleuve couvert de barques. On voit, dans ce dernier, un bateau en radoub sur la plage ; et dans les deux, beaucoup de figures spirituellement peintes.]] réalisée par Zeemann, vendue par Dufresne, achetée par Michalon au prix de 120 fl. [106]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage que l'artiste a représenté au moment des plus grandes rigueurs de l'hiver. Au milieu est une rivière gelée qu'on ne traverse plus qu'en patins ou en traîneau. Sur chaque rive, des arbres dépouillés de leurs feuilles, des toits blanchis par la neige, et dans plusieurs endroits des personnages diversement occupés. (Reg Morter)|Paysage que l'artiste a représenté au moment des plus grandes rigueurs de l'hiver. Au milieu est une rivière gelée qu'on ne traverse plus qu'en patins ou en traîneau. Sur chaque rive, des arbres dépouillés de leurs feuilles, des toits blanchis par la neige, et dans plusieurs endroits des personnages diversement occupés.]] réalisée par Reg Morter, vendue par Dufresne au prix de 38 fl. [107]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A sa gauche, une butte sablonneuse que deux grands arbres couvrent de leur ombre ; de l'autre côté, des touffes d'arbres et des gazons verds ; vers le centre, une rivière sur laquelle est un bac avec des passagers ; et pour fonds, un pays vaste et parsemé de côteaux ; en un mot, un ciel frais et des nuages légers. (artiste anonyme)|Paysage. A sa gauche, une butte sablonneuse que deux grands arbres couvrent de leur ombre ; de l'autre côté, des touffes d'arbres et des gazons verds ; vers le centre, une rivière sur laquelle est un bac avec des passagers ; et pour fonds, un pays vaste et parsemé de côteaux ; en un mot, un ciel frais et des nuages légers.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Dufresne au prix de 21.1 fl. [108]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage dans le style de Salvator Rosa. Trois arbres groupés ensemble y dominent sur toute la scène. Auprès coule une rivière dont la fraîcheur a invité deux femmes à se reposer sur l'un de ses bords. Plus loin sur la gauche, des fabriques situées au pied d'une haute montagne, et du côté opposé, une vallée qui remonte en ligne droite vers l'horison. (Jean Dominique)|Paysage dans le style de Salvator Rosa. Trois arbres groupés ensemble y dominent sur toute la scène. Auprès coule une rivière dont la fraîcheur a invité deux femmes à se reposer sur l'un de ses bords. Plus loin sur la gauche, des fabriques situées au pied d'une haute montagne, et du côté opposé, une vallée qui remonte en ligne droite vers l'horison.]] réalisée par Jean Dominique, vendue par Dufresne, achetée par Hoffmann au prix de 20.15 fl. [110]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Vierges folles et les Vierges prudentes ; parabole de Jésus, rapportée par Saint Mathieu, ch. 25. L'époux, sous la figure du Christ, vient d'ouvrir la porte du festin, et les cinq Vierges prudentes sont près d'y entrer avec leurs lampes à la main. Les Vierges imprudentes, dont les lampes s'éteignent, n'arriveront point à tems, et trouveront la porte refermée. (Rottenhamer)|Les Vierges folles et les Vierges prudentes ; parabole de Jésus, rapportée par Saint Mathieu, ch. 25. L'époux, sous la figure du Christ, vient d'ouvrir la porte du festin, et les cinq Vierges prudentes sont près d'y entrer avec leurs lampes à la main. Les Vierges imprudentes, dont les lampes s'éteignent, n'arriveront point à tems, et trouveront la porte refermée.]] réalisée par Rottenhamer, vendue par Dufresne au prix de 22 fl. [115]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage orné de deux figures, et aux deux tiers occupé par un épais massif de grands arbres à la la droite desquels la vue trouve jour à s'étendre sur un lointain. Un empâtement et vigueur extrêmes sont les principaux caractères de ce tableau, qui d'ailleurs se ressent de l'école de Claude Lorrain. (Jacques Courtois)|Paysage orné de deux figures, et aux deux tiers occupé par un épais massif de grands arbres à la la droite desquels la vue trouve jour à s'étendre sur un lointain. Un empâtement et vigueur extrêmes sont les principaux caractères de ce tableau, qui d'ailleurs se ressent de l'école de Claude Lorrain.]] réalisée par Jacques Courtois, vendue par Dufresne au prix de 50 fl. [117]
  • 1814.12.20/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau Paysage dans le style de ceux de Both d'Italie. A sa gauche sont des collines couvertes de bois, et masquées en partie par six grands arbres. A droite, sur une butte est un vilageois conduisant deux vaches et quelques moutons ; au milieu, un chemin et plusieurs voyaguers ; dans le lointain, une riche vallée, terminée à l'horison, par des montagnes. (Guillaume Dehens)|Beau Paysage dans le style de ceux de Both d'Italie. A sa gauche sont des collines couvertes de bois, et masquées en partie par six grands arbres. A droite, sur une butte est un vilageois conduisant deux vaches et quelques moutons ; au milieu, un chemin et plusieurs voyaguers ; dans le lointain, une riche vallée, terminée à l'horison, par des montagnes.]] réalisée par Guillaume Dehens, vendue par Dufresne, achetée par Peillon au prix de 110 fl. [119]