Ventes d'œuvres le 1814.12.27

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  • 1814.12.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[S. François en extase ; il est couché par terre tenant de la gauche une tête de mort, un ange le soutient ; un autre ange soutenu sur de nuages joue du violon, par D. Teniers. Peint sur cuivre ; couleur agréable, touche légère, bonne harmonie, ton doré, le cadre de bois d'ébène est orné d'arabesques en argent (D. Teniers)|S. François en extase ; il est couché par terre tenant de la gauche une tête de mort, un ange le soutient ; un autre ange soutenu sur de nuages joue du violon, par D. Teniers. Peint sur cuivre ; couleur agréable, touche légère, bonne harmonie, ton doré, le cadre de bois d'ébène est orné d'arabesques en argent]] réalisée par D. Teniers, vendue par Jean-Antoine Stichelbaut, achetée par Maelcamp au prix de 65 fl. [46]
  • 1814.12.27/ maison de ventes : Goesin. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage boisé, avec figures et animaux. Le peintre a figuré le jardin d'Eden et y a placé Adam et Eve dans un site boisé et peuplé de toute espèce d'animaux: au milieu est une haute tour. Ce jardin est entouré de la mer et de hauts rochers, par un peintre ancien (Un peintre ancien)|Paysage boisé, avec figures et animaux. Le peintre a figuré le jardin d'Eden et y a placé Adam et Eve dans un site boisé et peuplé de toute espèce d'animaux: au milieu est une haute tour. Ce jardin est entouré de la mer et de hauts rochers, par un peintre ancien]] réalisée par Un peintre ancien, vendue par Jean-Antoine Stichelbaut, achetée par vde Wyngaerde au prix de 2 fl. [81]
  • 1814.12.27/ maison de ventes : Schley (Philippus). Vente de l'œuvre décrite comme [[Twee stuks, het eene een Zomer voorstellende, zijnde een Boschachtig Landschap eigenaartig gestoffeerd, het andere een besneeuwde Winter, gestoffeerd met Schaatschenrijders, beladen wordende Vrachtsleden, Marketenster en andere Beeldjes, natuurlijk (C. van Cuylenburg)|Twee stuks, het eene een Zomer voorstellende, zijnde een Boschachtig Landschap eigenaartig gestoffeerd, het andere een besneeuwde Winter, gestoffeerd met Schaatschenrijders, beladen wordende Vrachtsleden, Marketenster en andere Beeldjes, natuurlijk]] réalisée par C. van Cuylenburg, vendue par V (Voll) au prix de 40 frs. [99]
  • 1814.12.27/ maison de ventes : Schley (Philippus). Vente de l'œuvre décrite comme [[Een Italiaansch bergachtig Landschap, met geboomte en water, op den voorgrond is een rustend Herderm spelende op zijn Luit; in het verschiet een Heer te paard en verdere stoffagie. Warm van kleur en aangenaam van schildering, door A. Verboom en J. Lingelbach (A. Verboom)|Een Italiaansch bergachtig Landschap, met geboomte en water, op den voorgrond is een rustend Herderm spelende op zijn Luit; in het verschiet een Heer te paard en verdere stoffagie. Warm van kleur en aangenaam van schildering, door A. Verboom en J. Lingelbach]] réalisée par A. Verboom, vendue par L, achetée par Gruyter au prix de 25 frs. [197]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Annoncer au public et aux amateurs de tableaux une production du plus grand peintre de marine et de paysages connus, c'est assurément donner l'éveil à leur curiosité et ranimer leur amour pour les beaux arts. Depuis la magnifique vente Robit, de la rue Vivienne, on n'a rien vu circuler de cet artiste célèbre. Les riches collections de Coupé-Dupré, Solirenne, Sereville, Clos et autres, vendues ou dispersées à la suite, n'ont rien offert de bien remarquable en ce genre. Il n'en est pas ainsi du tableau que nous décrivons. Il représente une marine d'un aspect des plus imposans, prise au moment de la marée montante et du soleil levant. Déjà cet astre radieux a dissipé les ténèbres de la nuit et dispersé les nuages qui s'opposent à sa puissance ; ses rayons brûlans se développent et couvrent l'atmosphère de leur chaleur et de leur lumière. A ce spectacle il s'en joint un autre non moins imposant. Une mer d'une vaste étendue et d'une immense profondeur commence ses mouvements ; ses flots encore faiblement agités, étendent leur vaste domaine, et vont se jeter sur la berge des restes d'un palais antique situé sur le premier plan, à gauche. Le deuxième est couvert de belle fabriques, de quelques fortifications et d'une grosse tour qui borde la jetée. Le premier plan à droite offre une plage enrichie de débris d'architecture, de plantes, de coquillages et de diverses pièces de bois. Tous ces objets sont exécutés avec un art admirable ; une fontaine placée derrière, à l'extrémité du sujet, sert de repoussoir. A côté est un vaisseau à l'ancre ; ses mâts, surmontés du pavillon des Bourbons, s'élèvent avec majesté sous un ciel brillant, indiquent l'approche d'une belle journée. Divers autres bâtimens et quelques petites voiles se laissant apercevoir au loin dans la perspective aérienne. Cette rare production est encore enrichie de trente figures de la main de l'auteur, dont les principales sont groupées dans des nacelles qui flottent près de terre. La fermeté de leur exécution, la convenance du coloris et leur caractère de bonhomie nous font regretter que cet homme célèbre ait si souvent employé des pinceau étranger pour orner ses ouvrages. Nous ajouterons à la beauté de celui-ci une exécution ferme, une limpidité qui exprime parfaitement la rosée et la fraîcheur du matin. Nous faisons cette dernière observation, afin que quelques faux connaisseurs ne puissent pas lui reprocher de la crudité. Nous avons classé de Claude dans l'école d'Italie comme étant redevable de son art à l'inspiration de ces beaux climats. (Claude Gelé dit le Lorrain)|Annoncer au public et aux amateurs de tableaux une production du plus grand peintre de marine et de paysages connus, c'est assurément donner l'éveil à leur curiosité et ranimer leur amour pour les beaux arts. Depuis la magnifique vente Robit, de la rue Vivienne, on n'a rien vu circuler de cet artiste célèbre. Les riches collections de Coupé-Dupré, Solirenne, Sereville, Clos et autres, vendues ou dispersées à la suite, n'ont rien offert de bien remarquable en ce genre. Il n'en est pas ainsi du tableau que nous décrivons. Il représente une marine d'un aspect des plus imposans, prise au moment de la marée montante et du soleil levant. Déjà cet astre radieux a dissipé les ténèbres de la nuit et dispersé les nuages qui s'opposent à sa puissance ; ses rayons brûlans se développent et couvrent l'atmosphère de leur chaleur et de leur lumière. A ce spectacle il s'en joint un autre non moins imposant. Une mer d'une vaste étendue et d'une immense profondeur commence ses mouvements ; ses flots encore faiblement agités, étendent leur vaste domaine, et vont se jeter sur la berge des restes d'un palais antique situé sur le premier plan, à gauche. Le deuxième est couvert de belle fabriques, de quelques fortifications et d'une grosse tour qui borde la jetée. Le premier plan à droite offre une plage enrichie de débris d'architecture, de plantes, de coquillages et de diverses pièces de bois. Tous ces objets sont exécutés avec un art admirable ; une fontaine placée derrière, à l'extrémité du sujet, sert de repoussoir. A côté est un vaisseau à l'ancre ; ses mâts, surmontés du pavillon des Bourbons, s'élèvent avec majesté sous un ciel brillant, indiquent l'approche d'une belle journée. Divers autres bâtimens et quelques petites voiles se laissant apercevoir au loin dans la perspective aérienne. Cette rare production est encore enrichie de trente figures de la main de l'auteur, dont les principales sont groupées dans des nacelles qui flottent près de terre. La fermeté de leur exécution, la convenance du coloris et leur caractère de bonhomie nous font regretter que cet homme célèbre ait si souvent employé des pinceau étranger pour orner ses ouvrages. Nous ajouterons à la beauté de celui-ci une exécution ferme, une limpidité qui exprime parfaitement la rosée et la fraîcheur du matin. Nous faisons cette dernière observation, afin que quelques faux connaisseurs ne puissent pas lui reprocher de la crudité. Nous avons classé de Claude dans l'école d'Italie comme étant redevable de son art à l'inspiration de ces beaux climats.]] réalisée par Claude Gelé dit le Lorrain. [202]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage boisé à droite et à gauche du sujet ; le milieu offre des bouts de roches couvertes en partie de terre sablonneuse et quelques pelouzes ; de beaux fonds et quelques jolies figures et animaux terminent cette petite composition d'un effet très-piquant. (Claude Gelé dit le Lorrain)|Un paysage boisé à droite et à gauche du sujet ; le milieu offre des bouts de roches couvertes en partie de terre sablonneuse et quelques pelouzes ; de beaux fonds et quelques jolies figures et animaux terminent cette petite composition d'un effet très-piquant.]] réalisée par Claude Gelé dit le Lorrain. [203]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus-Christ, descendu de la croix, est porté au tombeau par saint Jean, saint Pierre et Joseph d'Arimathie. A gauche, sur le premier plan, on voit la Madeleine dans la douleur, et plus loin, un jeune homme qui tient un flambeau dont il éclaire cette scène attendrissante. Dans le fond du sujet, on distingue le bas du Calvaire, et la Vierge évanouie dans les bras de l'une des saintes femmes. Ce tableau, rare et de chevalet, offre des beaux mouvemens bien contrastés, un grand dessin, et des expressions pleines de noblesse et de grandiose, et nous ajouterons à ces faibles éloges qu'il a orné les belle collections Philippe, Robit et Solirenne. Il est en outre gravé par plusieurs auteurs. (Annibal Carrache)|Jésus-Christ, descendu de la croix, est porté au tombeau par saint Jean, saint Pierre et Joseph d'Arimathie. A gauche, sur le premier plan, on voit la Madeleine dans la douleur, et plus loin, un jeune homme qui tient un flambeau dont il éclaire cette scène attendrissante. Dans le fond du sujet, on distingue le bas du Calvaire, et la Vierge évanouie dans les bras de l'une des saintes femmes. Ce tableau, rare et de chevalet, offre des beaux mouvemens bien contrastés, un grand dessin, et des expressions pleines de noblesse et de grandiose, et nous ajouterons à ces faibles éloges qu'il a orné les belle collections Philippe, Robit et Solirenne. Il est en outre gravé par plusieurs auteurs.]] réalisée par Annibal Carrache. [204]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grâce, esprit, légèreté de main se rencontrent dans cet admirable tableau provenant de la célèbre galerie de Naples, et représentant sainte Catherine. Personne n'ignore la difficulté d'avoir des tableaux vrais de ce maitre, qui est mort à l'âge de 36 ans. (Parmesan)|Grâce, esprit, légèreté de main se rencontrent dans cet admirable tableau provenant de la célèbre galerie de Naples, et représentant sainte Catherine. Personne n'ignore la difficulté d'avoir des tableaux vrais de ce maitre, qui est mort à l'âge de 36 ans.]] réalisée par Parmesan. [205]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau allégorique du chef de l'école des Carrache, représente Cérès tenant d'une main des épis, et de l'autre des raisins qu'elle présente à Cybèle, maîtresse de la terre. Ce morceau, imposant par la fierté de sa touche, la correction du dessin et la beauté des caractères, offre une de ces rares productions dignes de servir de modèle aux artistes et d'ornement aux plus belle galeries. Il provient encore de la galerie de Naples. (L. Carrache)|Ce tableau allégorique du chef de l'école des Carrache, représente Cérès tenant d'une main des épis, et de l'autre des raisins qu'elle présente à Cybèle, maîtresse de la terre. Ce morceau, imposant par la fierté de sa touche, la correction du dessin et la beauté des caractères, offre une de ces rares productions dignes de servir de modèle aux artistes et d'ornement aux plus belle galeries. Il provient encore de la galerie de Naples.]] réalisée par L. Carrache. [206]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise, levant les mains et les yeux au ciel, exprime noblement la mort de son fils descendu de la croix et appuyé sur ses genonx. Deux anges, placés à droite et à gauche, le soutiennent chacun par un bras, et ces quatre figures, savamment groupés et d'un grand dessin, nous rappellent la célèbre école de Michel Ange. (Frabastien del Piombo)|La Vierge, assise, levant les mains et les yeux au ciel, exprime noblement la mort de son fils descendu de la croix et appuyé sur ses genonx. Deux anges, placés à droite et à gauche, le soutiennent chacun par un bras, et ces quatre figures, savamment groupés et d'un grand dessin, nous rappellent la célèbre école de Michel Ange.]] réalisée par Frabastien del Piombo au prix de 500 fl. [214]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Magnifique paysage traversé par une rivière bordée d'arbres, et offrant, au premier plan, sur un terrain sablonneux, un homme assis et ajusté d'un manteau jaune, auquel une femme présente une corbeille de fleurs. Quelques autres figures placées avec art dans une barque, diverses fabriques dans le haut du tableau, ainsi que nombre d'autre détails éclairés par un ciel chaud et nuageux, forment la plus grande richesse dans ce tableau, digne de rivaliser avec les plus beaux paysages du Dominiquin. (François Mola)|Magnifique paysage traversé par une rivière bordée d'arbres, et offrant, au premier plan, sur un terrain sablonneux, un homme assis et ajusté d'un manteau jaune, auquel une femme présente une corbeille de fleurs. Quelques autres figures placées avec art dans une barque, diverses fabriques dans le haut du tableau, ainsi que nombre d'autre détails éclairés par un ciel chaud et nuageux, forment la plus grande richesse dans ce tableau, digne de rivaliser avec les plus beaux paysages du Dominiquin.]] réalisée par François Mola au prix de 500 fl. [219]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nous nous dispenserons de décrire ce tableau de jugement de Salomon ; il est suffisamment connu par celui qui se voit au Musée de France. Nous dirons seulement que celui-ci passe pour être une répétition de ce grand auteur. (Nicolas Poussin (Attribué à))|Nous nous dispenserons de décrire ce tableau de jugement de Salomon ; il est suffisamment connu par celui qui se voit au Musée de France. Nous dirons seulement que celui-ci passe pour être une répétition de ce grand auteur.]] réalisée par Nicolas Poussin (Attribué à) au prix de 200 fl. [222]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une marine, soleil couchant. Le premier plan à gauche offre diverses masses de terre, de roches, et quelques fabriques. La mer, chargée de bâtimens, occupe le reste du sujet. Trois figures de pêcheurs sur le premier plan servent de repoussoir. Au loin on distingue, sous un horizon brûlant, une jetée entourée de voiles confondues dans la vapeur aérienne. Ce joli échantillon, peint en Italie, nous fait regretter que ce grand artiste n'ait pas conservé dans ses ouvrages faits en France le souvenir de la chaleur que lui avait inspiré ce beau climat. (Joseph Vernet)|Une marine, soleil couchant. Le premier plan à gauche offre diverses masses de terre, de roches, et quelques fabriques. La mer, chargée de bâtimens, occupe le reste du sujet. Trois figures de pêcheurs sur le premier plan servent de repoussoir. Au loin on distingue, sous un horizon brûlant, une jetée entourée de voiles confondues dans la vapeur aérienne. Ce joli échantillon, peint en Italie, nous fait regretter que ce grand artiste n'ait pas conservé dans ses ouvrages faits en France le souvenir de la chaleur que lui avait inspiré ce beau climat.]] réalisée par Joseph Vernet. [224]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le siége de La Rochelle sous Louis XIII. A gauche, sur le premier plan, l'on remarque le roi, Gaston de Foix et plusieurs autres personnages de sa cour. Le milieu du tableau représente La Rochelle entourée de fortifications. Sur la droite, la mer, avec une flotte pour protéger la ville. Jusqu'à présent, nous ne connaissions pas de tableaux aussi capitaux de ce maître. La France, et l'on peut dire l'Europe entière, admirait Callot par l'esprit et la finesse de sa pointe, et l'abondance de son génie. Comme on l'admirera ici pour son pinceau, nous ne doutons pas de l'empressement que mettrons les amateurs et les artistes à voir avec satifaction une production capitale d'un artiste célèbre auquel Félibien et Dargenville ont refusé injustement le titre glorieux de peintre. (Callot)|Le siége de La Rochelle sous Louis XIII. A gauche, sur le premier plan, l'on remarque le roi, Gaston de Foix et plusieurs autres personnages de sa cour. Le milieu du tableau représente La Rochelle entourée de fortifications. Sur la droite, la mer, avec une flotte pour protéger la ville. Jusqu'à présent, nous ne connaissions pas de tableaux aussi capitaux de ce maître. La France, et l'on peut dire l'Europe entière, admirait Callot par l'esprit et la finesse de sa pointe, et l'abondance de son génie. Comme on l'admirera ici pour son pinceau, nous ne doutons pas de l'empressement que mettrons les amateurs et les artistes à voir avec satifaction une production capitale d'un artiste célèbre auquel Félibien et Dargenville ont refusé injustement le titre glorieux de peintre.]] réalisée par Callot. [225]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une savante étude de paysage. Sur la gauche, on voit une chaumière ombragée par un arbre majestueux. Sur la droite est une prairie où paissent tranquillement des boeufs, vaches et autres animaux. La fermeté d'exécution, l'air qui passe à travers cet arbre et semble faire mouvoir le feuillage, donnent une haute idée de ce grand maître, qu'il est fort rare de rencontrer. (Hobema)|Une savante étude de paysage. Sur la gauche, on voit une chaumière ombragée par un arbre majestueux. Sur la droite est une prairie où paissent tranquillement des boeufs, vaches et autres animaux. La fermeté d'exécution, l'air qui passe à travers cet arbre et semble faire mouvoir le feuillage, donnent une haute idée de ce grand maître, qu'il est fort rare de rencontrer.]] réalisée par Hobema. [227]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un bel effet et d'une composition imposante, traversé d'une rivière qui serpente d'une extrémité à l'autre. La droite offre des fabriques rustiques ombragées d'une belle masse d'arbres. Le premier plan est orné de plantes et de deux pêcheurs. De beaux fonds et un ciel argentin terminent cette production, qui mérite d'être appréciée des connaisseurs. (Hobema)|Un paysage d'un bel effet et d'une composition imposante, traversé d'une rivière qui serpente d'une extrémité à l'autre. La droite offre des fabriques rustiques ombragées d'une belle masse d'arbres. Le premier plan est orné de plantes et de deux pêcheurs. De beaux fonds et un ciel argentin terminent cette production, qui mérite d'être appréciée des connaisseurs.]] réalisée par Hobema. [228]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des nymphes se baignent à une fontaine. Cette agréable composition est enrichie de bas-reliefs représentant des amours. Plus haut, de Neptune tenant son trident. La grâce et la légèreté répandues dans ce tableau le rendent digne de son maître C. Poelemburg. (Kulemburg)|Des nymphes se baignent à une fontaine. Cette agréable composition est enrichie de bas-reliefs représentant des amours. Plus haut, de Neptune tenant son trident. La grâce et la légèreté répandues dans ce tableau le rendent digne de son maître C. Poelemburg.]] réalisée par Kulemburg au prix de 36.5 fl. [229]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une assemblée de villageois ; les uns dansent au son du violon d'un ménetrier qui occupe la droite du tableau ; d'autre boivent, quelques-uns chantent. Ce digne élève d'Adrien Ostade a prouvé par cette production capitale qu'il a quelquefois égalé son maître. (C. Bega)|Une assemblée de villageois ; les uns dansent au son du violon d'un ménetrier qui occupe la droite du tableau ; d'autre boivent, quelques-uns chantent. Ce digne élève d'Adrien Ostade a prouvé par cette production capitale qu'il a quelquefois égalé son maître.]] réalisée par C. Bega, achetée par Vigneron au prix de 500 fl. [230]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un vieillard vu de face et assis près d'une table, ayant une main appuyée sur le bras de son fauteuil, et tenant une canne de l'autre, ce qui a fait désigner ce portrait dans plusieurs cabinets de Hollande sous le nom de l'homme à la canne. (Rembrandt)|Un vieillard vu de face et assis près d'une table, ayant une main appuyée sur le bras de son fauteuil, et tenant une canne de l'autre, ce qui a fait désigner ce portrait dans plusieurs cabinets de Hollande sous le nom de l'homme à la canne.]] réalisée par Rembrandt. [233]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche paysage d'Arcadie, orné de quatorze figures, dont huit occupées à se baigner ; d'autres jouent de divers instrumens. La noblesse du lieu, la belle distribution des masses, et le grand style du tout en forment un des plus beaux ouvrages de ces maîtres. (Glauber)|Un riche paysage d'Arcadie, orné de quatorze figures, dont huit occupées à se baigner ; d'autres jouent de divers instrumens. La noblesse du lieu, la belle distribution des masses, et le grand style du tout en forment un des plus beaux ouvrages de ces maîtres.]] réalisée par Glauber. [234]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un philosophe retiré dans une solitude souterraine est assis, et appuyé sur une table couverte d'un riche tapis, où se trouvent divers objets accessoires à sa retraite. Un ermite voyageur, également assis, paraît venir implorer sa bienfaisance. Au fond, sous des voûtes, on distingue un serviteur devant un fourneau, faisant chauffer les alimens qu'on va lui donner. D'autres détails, admirablement peints, ajoutent à la richesse de ce tableau, digne de figurer à côté de Gérardou. (Torenuliet)|Un philosophe retiré dans une solitude souterraine est assis, et appuyé sur une table couverte d'un riche tapis, où se trouvent divers objets accessoires à sa retraite. Un ermite voyageur, également assis, paraît venir implorer sa bienfaisance. Au fond, sous des voûtes, on distingue un serviteur devant un fourneau, faisant chauffer les alimens qu'on va lui donner. D'autres détails, admirablement peints, ajoutent à la richesse de ce tableau, digne de figurer à côté de Gérardou.]] réalisée par Torenuliet au prix de 1000 fl. [235]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un gazon semé de fleurs, l'auteur a placé les portraits en pied d'une famille entière. On remarque d'abord sur le premier plan un groupe de cinq jeunes gens qui font de la musique. L'aînée des demoiselles, assise, tient un livre de musique sur ses genoux, et attend que son frère ait accordé sa basse. Les trois autres se préparent à jouer de divers instumens. Près d'eux, sur la gauche, le père et la mère se disposent à se promener, tandis que du côté opposé un valet prépare la collation. Ce sujet traité avec élégance et vérité, est placé dans un paysage richement boisé. De hautes montagnes et un ciel brillant terminent ce chef-d'oeuvre de peinture, digne des premières collections. Il faisait partie de celle de Solirenne. Il semble que Van-Hartois, qui en a peint paysage, ait voulu rivaliser de talent avec Gonzales Coque. (Gonzales Coque)|Sur un gazon semé de fleurs, l'auteur a placé les portraits en pied d'une famille entière. On remarque d'abord sur le premier plan un groupe de cinq jeunes gens qui font de la musique. L'aînée des demoiselles, assise, tient un livre de musique sur ses genoux, et attend que son frère ait accordé sa basse. Les trois autres se préparent à jouer de divers instumens. Près d'eux, sur la gauche, le père et la mère se disposent à se promener, tandis que du côté opposé un valet prépare la collation. Ce sujet traité avec élégance et vérité, est placé dans un paysage richement boisé. De hautes montagnes et un ciel brillant terminent ce chef-d'oeuvre de peinture, digne des premières collections. Il faisait partie de celle de Solirenne. Il semble que Van-Hartois, qui en a peint paysage, ait voulu rivaliser de talent avec Gonzales Coque.]] réalisée par Gonzales Coque. [237]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'un appartement orné de statues, le chaste Joseph, assis sur un siége couvert de velours rouge, se refuse aux caresses de Putiphar ; celle-ci, également assise, incline sa tête et son corps, à demi-nu, vers Joseph, qu'elle saisit à travers le corps, et le presse de ses deux mains. Derrière elle, on remarque une table couverte d'un tapis, où sont placés des fruits, une coupe et un vase. Un autre vase avec bas-relief, sur un piédestal, et un petit chien à côté, occupent la partie gauche du premier plan de cet ingénieux tableau. (Guillaume Mieris)|Dans l'intérieur d'un appartement orné de statues, le chaste Joseph, assis sur un siége couvert de velours rouge, se refuse aux caresses de Putiphar ; celle-ci, également assise, incline sa tête et son corps, à demi-nu, vers Joseph, qu'elle saisit à travers le corps, et le presse de ses deux mains. Derrière elle, on remarque une table couverte d'un tapis, où sont placés des fruits, une coupe et un vase. Un autre vase avec bas-relief, sur un piédestal, et un petit chien à côté, occupent la partie gauche du premier plan de cet ingénieux tableau.]] réalisée par Guillaume Mieris au prix de 240.5 fl. [238]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vue d'un fort, où l'on remarque sur la gauche un ancien tombeau de forme pyramidale ; une fontaine placée sur le devant, où l'on voit un homme par le dos puisant de l'eau. A droite, un bateau de transport où l'on charge, ainsi que six personnages qui semblent attendre. De l'autre côté de l'eau, de belles montagnes et des villes bâties sur le plateau, dans un ton vaporeux et éloigné. Ce tableau, de son beau faire d'Italie, est du plus grand intérêt. (Jean Asselin)|La vue d'un fort, où l'on remarque sur la gauche un ancien tombeau de forme pyramidale ; une fontaine placée sur le devant, où l'on voit un homme par le dos puisant de l'eau. A droite, un bateau de transport où l'on charge, ainsi que six personnages qui semblent attendre. De l'autre côté de l'eau, de belles montagnes et des villes bâties sur le plateau, dans un ton vaporeux et éloigné. Ce tableau, de son beau faire d'Italie, est du plus grand intérêt.]] réalisée par Jean Asselin au prix de 400 fl. [240]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une chambre hollandaise, où se voit une femme assise, occupée à ratisser des carottes ; près d'elle une table sur laquelle est un pot ; au bas, un choux ; à droite et sur le devant, un grand chaudron, un balai et un torchon. Ce tableau, d'un bel effet, rappelle les productions de G. Dow, son maître. (Van Stavre)|L'intérieur d'une chambre hollandaise, où se voit une femme assise, occupée à ratisser des carottes ; près d'elle une table sur laquelle est un pot ; au bas, un choux ; à droite et sur le devant, un grand chaudron, un balai et un torchon. Ce tableau, d'un bel effet, rappelle les productions de G. Dow, son maître.]] réalisée par Van Stavre au prix de 302.5 fl. [241]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un portrait que l'on croit être celui de ce célèbre artiste dans sa jeunesse. En effet, d'après la comparaison que nous en avons faite avec celui qui se trouve gravé par Descamps, nous partageons cette opinion. Celui-ci est appuyé sur une table de pierre, une main posée sur l'estomac, et de l'autre, il tient une canne. Dans le fond de l'atelier, on a placé un chevalet pour indiquer la profession du personnage. Il est cintré du haut. (Gérard Dow)|Un portrait que l'on croit être celui de ce célèbre artiste dans sa jeunesse. En effet, d'après la comparaison que nous en avons faite avec celui qui se trouve gravé par Descamps, nous partageons cette opinion. Celui-ci est appuyé sur une table de pierre, une main posée sur l'estomac, et de l'autre, il tient une canne. Dans le fond de l'atelier, on a placé un chevalet pour indiquer la profession du personnage. Il est cintré du haut.]] réalisée par Gérard Dow, achetée par Carré au prix de 150 fl. [244]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un port de mer, où 'on voit au milieu une statue d'un empereur romain, placée sur un piédestal au bord de la mer ; une tente et quelques arbres occupent la droite du sujet. Quantité de jolies figures d'un faire et d'un esprit ravissant, enrichissent cette chamante production digne des personnes de goût. (Weeninx)|Un port de mer, où 'on voit au milieu une statue d'un empereur romain, placée sur un piédestal au bord de la mer ; une tente et quelques arbres occupent la droite du sujet. Quantité de jolies figures d'un faire et d'un esprit ravissant, enrichissent cette chamante production digne des personnes de goût.]] réalisée par Weeninx, achetée par Constantin au prix de 350 fl. [245]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit paysage d'un effet piquant et mystérieux, boisé à droite et à gauche ; le milieu du premier plan offre deux boeufs, une chèvre et un jeune pâtre qui les conduit. Un ciel fin et légers, des lumières vives, un pinceau flou et large forment un charmant échantillon de ce grand maître. (Adrien Van-den-Velde)|Un petit paysage d'un effet piquant et mystérieux, boisé à droite et à gauche ; le milieu du premier plan offre deux boeufs, une chèvre et un jeune pâtre qui les conduit. Un ciel fin et légers, des lumières vives, un pinceau flou et large forment un charmant échantillon de ce grand maître.]] réalisée par Adrien Van-den-Velde. [247]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage, où l'on voit une métairie tenant à une grange, d'où sort un chariot attelé de deux boeufs, et devant un cheval de bout. De beaux fonds, quelques figures et divers groupes d'animaux couchés et debout, sur le premier plan, produisent un bel effet. On attribue ce tableau à Van-den-Velde, dont il est digne sous certains rapport. (Van Berghen)|Un paysage, où l'on voit une métairie tenant à une grange, d'où sort un chariot attelé de deux boeufs, et devant un cheval de bout. De beaux fonds, quelques figures et divers groupes d'animaux couchés et debout, sur le premier plan, produisent un bel effet. On attribue ce tableau à Van-den-Velde, dont il est digne sous certains rapport.]] réalisée par Van Berghen. [248]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand paysage coupé d'une large rivière. Une belle masse d'arbres occupe le premier plan à gauche ; celui à droite offre des terrains ; et derrière, au fond, on distingue quelques fabriques, en partie masquées d'arbres ; nombre de figures et animaux enrichissent cet ouvrage capital d'un maître, dont les productions ne sont ni assez révérées. Celui-ci peut figurer à côté d'un Carles Dujardin. (Guillaume Schellinks)|Un grand paysage coupé d'une large rivière. Une belle masse d'arbres occupe le premier plan à gauche ; celui à droite offre des terrains ; et derrière, au fond, on distingue quelques fabriques, en partie masquées d'arbres ; nombre de figures et animaux enrichissent cet ouvrage capital d'un maître, dont les productions ne sont ni assez révérées. Celui-ci peut figurer à côté d'un Carles Dujardin.]] réalisée par Guillaume Schellinks au prix de 72 fl. [249]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une marine, prise au moment d'un calme. Les premiers plans offrent nombre de travailleurs occupés à décharger des ballots, tandis que quelques principaux personnages étrangers les observent ; un pont, vu en racourci, conduit à une vieille porte d'une entrée de ville. Ce tableau capital est l'un des plus beaux de ce maître. (Thomas Wyck)|Une marine, prise au moment d'un calme. Les premiers plans offrent nombre de travailleurs occupés à décharger des ballots, tandis que quelques principaux personnages étrangers les observent ; un pont, vu en racourci, conduit à une vieille porte d'une entrée de ville. Ce tableau capital est l'un des plus beaux de ce maître.]] réalisée par Thomas Wyck, achetée par Lebe au prix de 111 fl. [250]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un manège, bordé aux deux extrémités de fabriques entourées d'arbres. Le milieu offre une place où l'on fait manoeuvrer des chevaux en présence de divers spectateurs ; une grande porte, placée derriere le sujet, indique l'entrée d'une ville dont on distingue plusieurs de ses édifices. Tableau d'une belle couleur, d'une exécution large et du premier ordre du maître. (Huctemburg)|Un manège, bordé aux deux extrémités de fabriques entourées d'arbres. Le milieu offre une place où l'on fait manoeuvrer des chevaux en présence de divers spectateurs ; une grande porte, placée derriere le sujet, indique l'entrée d'une ville dont on distingue plusieurs de ses édifices. Tableau d'une belle couleur, d'une exécution large et du premier ordre du maître.]] réalisée par Huctemburg au prix de 240 fl. [251]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage montueux. Au milieu et sur un plan élevé, on voit un charriot chargé de bagages et attelé de quatre chevaux ; un jeune homme, monté sur l'un d'eux, les conduit ; un vieillard mendiant marche en avant du premier plan, conduisant une petite fille, et portant dans une hotte deux petit enfans enveloppés de haillons. Cette production, d'un beau ciel et d'un bel effet, est une des meilleures de son temps d'Italie. (Ph. Wouwermans)|Un paysage montueux. Au milieu et sur un plan élevé, on voit un charriot chargé de bagages et attelé de quatre chevaux ; un jeune homme, monté sur l'un d'eux, les conduit ; un vieillard mendiant marche en avant du premier plan, conduisant une petite fille, et portant dans une hotte deux petit enfans enveloppés de haillons. Cette production, d'un beau ciel et d'un bel effet, est une des meilleures de son temps d'Italie.]] réalisée par Ph. Wouwermans au prix de 121 fl. [252]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une campagne très-étendue ; la gauche présente un château et ses dépendances devancés d'arbres ; quelques fabriques de diverses formes et grandeur, quantité de figures indiquant un départ de chasse, sont distribués avec art sur tous les plans du tableau. De beaux fonds, une belle harmonie et autres riches détails, classent cette production au premier rang de l'auteur. (Verschuuring)|Vue d'une campagne très-étendue ; la gauche présente un château et ses dépendances devancés d'arbres ; quelques fabriques de diverses formes et grandeur, quantité de figures indiquant un départ de chasse, sont distribués avec art sur tous les plans du tableau. De beaux fonds, une belle harmonie et autres riches détails, classent cette production au premier rang de l'auteur.]] réalisée par Verschuuring au prix de 160 fl. [255]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un riche port de mer, offrant à gauche la statue de Neptune. Ce dieu est debout, sur un piédestal, tenant d'une main sont traident. Quantité de figures, savamment groupées, occupent tout le premier plan. Divers autres objets enrichissent cette production capitale, digne de la réputation de l'auteur. (Lingelback)|Un riche port de mer, offrant à gauche la statue de Neptune. Ce dieu est debout, sur un piédestal, tenant d'une main sont traident. Quantité de figures, savamment groupées, occupent tout le premier plan. Divers autres objets enrichissent cette production capitale, digne de la réputation de l'auteur.]] réalisée par Lingelback au prix de 120.5 fl. [256]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage d'un ton chaud, boisé à droite et à gauche. Le premier plan offre des terrains ornés de plantes, broussailles et traversés d'un chemin qui conduit vers une rivière, que l'on distingue dans le lointain. Tableau piquant et enrichi de figures et animaux, par Lingelback. (Wynents)|Un paysage d'un ton chaud, boisé à droite et à gauche. Le premier plan offre des terrains ornés de plantes, broussailles et traversés d'un chemin qui conduit vers une rivière, que l'on distingue dans le lointain. Tableau piquant et enrichi de figures et animaux, par Lingelback.]] réalisée par Wynents au prix de 260 fl. [257]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entour d'un village, et un jour de kermès, sont réunis une foule de paysans qui se livrent aux plaisirs ; quelques-uns boivent, d'autres jouent aux quilles ; enfin cette composition pittoresque exprime partout la joie et le contentement. Cette production nous prouve que l'auteur était digne d'être le premier maître de son fils, David Teniers. (Teniers père)|A l'entour d'un village, et un jour de kermès, sont réunis une foule de paysans qui se livrent aux plaisirs ; quelques-uns boivent, d'autres jouent aux quilles ; enfin cette composition pittoresque exprime partout la joie et le contentement. Cette production nous prouve que l'auteur était digne d'être le premier maître de son fils, David Teniers.]] réalisée par Teniers père, achetée par Michalon au prix de 151 fl. [259]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les quatre heures du jour ; pastiches du Bassan, ou disons plutôt quatre diamans ; ils en la transparence et l'éclat. Nous ne pensons pas que les pinceaux de cet homme universel ait jamais rien produit d'aussi parfait dans ses imitations ; telle est du moins la réputation dont ces productions jouissaient dans le cabinet de M. Faigneau, à Bruxelles. Nous ne craignons pas d'avancer qu'on leur accorde le même privilège ici. Tout ce que nous pourrions ajouter à leur éloge serait toujours au-dessous de leur perfection. Ils sont d'une conservation parfaite. (David Teniers Fils)|Les quatre heures du jour ; pastiches du Bassan, ou disons plutôt quatre diamans ; ils en la transparence et l'éclat. Nous ne pensons pas que les pinceaux de cet homme universel ait jamais rien produit d'aussi parfait dans ses imitations ; telle est du moins la réputation dont ces productions jouissaient dans le cabinet de M. Faigneau, à Bruxelles. Nous ne craignons pas d'avancer qu'on leur accorde le même privilège ici. Tout ce que nous pourrions ajouter à leur éloge serait toujours au-dessous de leur perfection. Ils sont d'une conservation parfaite.]] réalisée par David Teniers Fils. [260]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage coupé d'une rivière. Le premier plan à gauche offre une maison rustique, quatre paysans boivent auprès, et un cinquième qui va se joindre d`a eux. Sur le second plan à gauche on voit une chaumière entourée d'arbres et terrains. Ce charmant échantillon d'un ton chaud est du beau faire du maître. (David Teniers Fils)|Un paysage coupé d'une rivière. Le premier plan à gauche offre une maison rustique, quatre paysans boivent auprès, et un cinquième qui va se joindre d`a eux. Sur le second plan à gauche on voit une chaumière entourée d'arbres et terrains. Ce charmant échantillon d'un ton chaud est du beau faire du maître.]] réalisée par David Teniers Fils au prix de 380 fl. [261]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un marché aux chevaux. Une réunion considérable de curieux et marchands se mêle dans une multitude partiellement groupés, répandus sur toute la partie du premier plan. D'une extrémité à l'autre du tableau la scène se trouve bordée d'un village placé derrière. La richesse du sujet, la variété des attitudes et l'intelligence de la lumière nous prouvent qu'Abraham Teniers était digne de son frère David. (Abraham Teniers)|Un marché aux chevaux. Une réunion considérable de curieux et marchands se mêle dans une multitude partiellement groupés, répandus sur toute la partie du premier plan. D'une extrémité à l'autre du tableau la scène se trouve bordée d'un village placé derrière. La richesse du sujet, la variété des attitudes et l'intelligence de la lumière nous prouvent qu'Abraham Teniers était digne de son frère David.]] réalisée par Abraham Teniers au prix de 237 fl. [262]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage ouvert sur la gauche. On voit sur la droite un voyageur assis sous un arbre et se reposant, portant une hotte ; plus loin son chien ; dans le fond un pâtre et une femme conduisant plusieurs bestiaux. Ce tableau lumineux, d'une touche ferme et brillante peut être regardé comme un des plus beaux tableaux de ces maîtres. (Moucheron)|Un paysage ouvert sur la gauche. On voit sur la droite un voyageur assis sous un arbre et se reposant, portant une hotte ; plus loin son chien ; dans le fond un pâtre et une femme conduisant plusieurs bestiaux. Ce tableau lumineux, d'une touche ferme et brillante peut être regardé comme un des plus beaux tableaux de ces maîtres.]] réalisée par Moucheron au prix de 500 fl. [263]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'un parc. La gauche offre une porte d'escalier, une fontaine et divers autres objets groupés ensemble et placés sous une belle touffe d'arbres ; de jolies figures que nous croyons de Van-den-Velde, heureusement distribuées, embellissent ce précieux tableau, d'un ton chaud, très-piquant d'effet, et plein d'air. (Moucheron)|L'intérieur d'un parc. La gauche offre une porte d'escalier, une fontaine et divers autres objets groupés ensemble et placés sous une belle touffe d'arbres ; de jolies figures que nous croyons de Van-den-Velde, heureusement distribuées, embellissent ce précieux tableau, d'un ton chaud, très-piquant d'effet, et plein d'air.]] réalisée par Moucheron au prix de 371 fl. [264]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un rendez-vous de cavalcade, sur une place devant un vieux château. Sept chevaux sont sellés et prêts à partir ; divers cavaliers se préparent également au départ, tandis que l'un d'eux, monté sur un beau cheval blanc, s'exerce à la maneouvre. Ce tableau capital est du plus beau faire du maître, et digne des premiers cabinets. (Van Bloemen)|Un rendez-vous de cavalcade, sur une place devant un vieux château. Sept chevaux sont sellés et prêts à partir ; divers cavaliers se préparent également au départ, tandis que l'un d'eux, monté sur un beau cheval blanc, s'exerce à la maneouvre. Ce tableau capital est du plus beau faire du maître, et digne des premiers cabinets.]] réalisée par Van Bloemen. [271]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'ouverture d'une grande croisée surmontée d'un rideau, l'on voit un dentiste montrant la dent qu'il vient d'arracher à un jeune garçon qui incline sa tête pour donner le cours à son sang : quantité de détails accessoires au sujet ajoutent de l'intérêt à cet ouvrage de choix de maître. (Van Tol)|Dans l'ouverture d'une grande croisée surmontée d'un rideau, l'on voit un dentiste montrant la dent qu'il vient d'arracher à un jeune garçon qui incline sa tête pour donner le cours à son sang : quantité de détails accessoires au sujet ajoutent de l'intérêt à cet ouvrage de choix de maître.]] réalisée par Van Tol. [272]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage offrant à droite des masses de roches et un bouquet d'arbres et quelques arbrisseaux. Diane au bain, assise au milieu de ses suivantes, occupe le premier plan. Au loin, à gauche, on distingue Actéon revenant de la chasse. Production très-agreable. Imitation de Corneille Polembourg. (Berghem)|Un paysage offrant à droite des masses de roches et un bouquet d'arbres et quelques arbrisseaux. Diane au bain, assise au milieu de ses suivantes, occupe le premier plan. Au loin, à gauche, on distingue Actéon revenant de la chasse. Production très-agreable. Imitation de Corneille Polembourg.]] réalisée par Berghem, achetée par Laurent au prix de 230 fl. [276]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où l'on voit sur la gauche une femme montée sur un âne ; un voyageur la conduit. Plus loin, à gauche, deux autres voyageurs se rencontrent et s'embrassent. La droite est occupée par un pays élevé et montueux où l'on remarque diverses habitations. (Elzeimer)|Un paysage où l'on voit sur la gauche une femme montée sur un âne ; un voyageur la conduit. Plus loin, à gauche, deux autres voyageurs se rencontrent et s'embrassent. La droite est occupée par un pays élevé et montueux où l'on remarque diverses habitations.]] réalisée par Elzeimer, achetée par Barbier au prix de 61 fl. [280]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un paysage pastoral. Sur les hauteurs, quelques ruines d'architecture. Sept vaches de diverses couleurs ornent la droite. Devant une hutte est assis un pâtre ayant près de lui son chien et quelques moutons. Cette fidèle imitation de la nature, la stupidité et l'humeur des animaux, la correction de l'anatomie, exciteront sans doute le regard des connaisseurs sur cette production capitale. (Vander-does)|Vue d'un paysage pastoral. Sur les hauteurs, quelques ruines d'architecture. Sept vaches de diverses couleurs ornent la droite. Devant une hutte est assis un pâtre ayant près de lui son chien et quelques moutons. Cette fidèle imitation de la nature, la stupidité et l'humeur des animaux, la correction de l'anatomie, exciteront sans doute le regard des connaisseurs sur cette production capitale.]] réalisée par Vander-does au prix de 500 fl. [281]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une fête de villageois. Vivacité d'exposition, couleur blonde et transarente, touche moelleuse, enfin l'accord général qui rend les tableaux de ce maître si piquans se trouvent réunis dans cette kermès. Le mérite de Brauwer a été assez vanté par Rubens et nous dispense de tout éloge. (Brauwer)|Une fête de villageois. Vivacité d'exposition, couleur blonde et transarente, touche moelleuse, enfin l'accord général qui rend les tableaux de ce maître si piquans se trouvent réunis dans cette kermès. Le mérite de Brauwer a été assez vanté par Rubens et nous dispense de tout éloge.]] réalisée par Brauwer au prix de 300 fl. [282]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'un canal glacé de la Hollande, où sont une foule de patineurs. Sur le premier plan, un traîneau est arrêté par une femme, un enfant et un homme qui, respectueusement le chapeau à la main, leur adresse la parole. La vérité et l'imitation de la nature sont tellement senties, qu'il est impossible en le fixant attentivement de ne pas être saisi du froid qu'inspirent les divers personnages. (Vander Neer)|Vue d'un canal glacé de la Hollande, où sont une foule de patineurs. Sur le premier plan, un traîneau est arrêté par une femme, un enfant et un homme qui, respectueusement le chapeau à la main, leur adresse la parole. La vérité et l'imitation de la nature sont tellement senties, qu'il est impossible en le fixant attentivement de ne pas être saisi du froid qu'inspirent les divers personnages.]] réalisée par Vander Neer au prix de 99 fl. [283]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un bouquet de fleurs contenu dans un vase avec bas-relief, posé sur une table de marbre, à côté d'un nid. Un contraste de variétés de diverses espèces artistement groupés. Un beau relief et un pinceau flou et léger classe cette production au même rang que la précédente. (Van Huysum)|Un bouquet de fleurs contenu dans un vase avec bas-relief, posé sur une table de marbre, à côté d'un nid. Un contraste de variétés de diverses espèces artistement groupés. Un beau relief et un pinceau flou et léger classe cette production au même rang que la précédente.]] réalisée par Van Huysum, achetée par Champion au prix de 600 fl. [286]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'intérieur d'une étude de campagne ; une paysanne pour gagner son procès présente une poule au procureur ; mais la partie adverse lui montre de l'argent, l'honnête procureur a l'air de désirer l'un et l'autre. Une bibliothèque, une sphère, quelques autres accessoires enrichissent cette production qui peut être regardée pour une des plus capitales de ce maître. (Van Tilborg)|L'intérieur d'une étude de campagne ; une paysanne pour gagner son procès présente une poule au procureur ; mais la partie adverse lui montre de l'argent, l'honnête procureur a l'air de désirer l'un et l'autre. Une bibliothèque, une sphère, quelques autres accessoires enrichissent cette production qui peut être regardée pour une des plus capitales de ce maître.]] réalisée par Van Tilborg au prix de 150 fl. [291]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur de corps de garde. Plusieurs font une partie de cartes, d'autres boivent. Sur le premier plan se trouve casques, cuirasses et autres attirails de guerre. Tilborg a excellé dans cette espèce de sujet, soit par la franche gaieté, soit par la pose sans contrainte, les expressions naïves, et enfin par la composition de ce tableau. (Van Tilborg)|Un intérieur de corps de garde. Plusieurs font une partie de cartes, d'autres boivent. Sur le premier plan se trouve casques, cuirasses et autres attirails de guerre. Tilborg a excellé dans cette espèce de sujet, soit par la franche gaieté, soit par la pose sans contrainte, les expressions naïves, et enfin par la composition de ce tableau.]] réalisée par Van Tilborg au prix de 72 fl. [292]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un magnifique paysage, richement boisé dans toutes ses parties : les masses principales sont placées à gauche du sujet. La droite laisse voir, à travers des branches qui forment voûte, une belle campagne. Le premier plan est encore enrichi de plantes et de charmantes figures par Pierre Wouwermans. Ce tableau provient de la belle vente de feu M. Le Brun, rue du Gros-Chenêt- Par respect pour sa mémoire, nous le décriron comme lui sous le nom de Verboom, malgré que nous le croyons d'un temps d'Hobema. (Verboom)|Un magnifique paysage, richement boisé dans toutes ses parties : les masses principales sont placées à gauche du sujet. La droite laisse voir, à travers des branches qui forment voûte, une belle campagne. Le premier plan est encore enrichi de plantes et de charmantes figures par Pierre Wouwermans. Ce tableau provient de la belle vente de feu M. Le Brun, rue du Gros-Chenêt- Par respect pour sa mémoire, nous le décriron comme lui sous le nom de Verboom, malgré que nous le croyons d'un temps d'Hobema.]] réalisée par Verboom. [293]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage. Sur la gauche du tableau, de grands arbres dominent majestueusement et protègent de leur ombre un homme avec son chien qui gagne la forêt ; uu autre plus bas conduit des porcs. Ce tableau, par la fermeté de son exécution, ne le cède en rien à J. Ruisdaël. (Verboom)|Un paysage. Sur la gauche du tableau, de grands arbres dominent majestueusement et protègent de leur ombre un homme avec son chien qui gagne la forêt ; uu autre plus bas conduit des porcs. Ce tableau, par la fermeté de son exécution, ne le cède en rien à J. Ruisdaël.]] réalisée par Verboom, achetée par Hazart au prix de 66.5 fl. [294]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A travers quelques roches jaillit de l'eau qui, tombant en cascades, va se perdre dans une petite rivière : là se trouve un pont où passent plusieurs personnes et animaux. Le premier plan est orné de figures. Dire qu'Everdingen fut le maître de Ruisdaël, c'est se dispenser de tout éloge. (Everdingen)|A travers quelques roches jaillit de l'eau qui, tombant en cascades, va se perdre dans une petite rivière : là se trouve un pont où passent plusieurs personnes et animaux. Le premier plan est orné de figures. Dire qu'Everdingen fut le maître de Ruisdaël, c'est se dispenser de tout éloge.]] réalisée par Everdingen, achetée par Laurent au prix de 68 fl. [295]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un grand et magnifique paysage, de l'effet le plus agreste, forme cette composition, enrichie de deux femmes et de beaucoup d'animaux. L'air répandu dans ce charmant tableau fera aisément reconnaître que cet habile homme a été l'un des meilleurs élèves de Berghem. (Michel Carré)|Un grand et magnifique paysage, de l'effet le plus agreste, forme cette composition, enrichie de deux femmes et de beaucoup d'animaux. L'air répandu dans ce charmant tableau fera aisément reconnaître que cet habile homme a été l'un des meilleurs élèves de Berghem.]] réalisée par Michel Carré, achetée par Lebe au prix de 220 fl. [296]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un village bâti en briques et une mare qui traverse et occupe tout le premier plan du sujet. Un arbre dépouillé et quantité d'autres détails précieusement exécutés nous rappellent les ouvrages de Van-der-Hayden dont il a été quelquefois l'égal. (Emmanuel Murant)|Un village bâti en briques et une mare qui traverse et occupe tout le premier plan du sujet. Un arbre dépouillé et quantité d'autres détails précieusement exécutés nous rappellent les ouvrages de Van-der-Hayden dont il a été quelquefois l'égal.]] réalisée par Emmanuel Murant au prix de 92 fl. [299]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Esculape de village pansant le pied d'un paysan, tandis qu'un autre, appuyé sur la béquille et son bras en écharpe, semble attendre avec une sorte d'effroi le moment d'être opéré. La grande vérité, l'extrême finesse feront apprécier ce maître Hollandais, qui est rare en France. (Van Afften)|Un Esculape de village pansant le pied d'un paysan, tandis qu'un autre, appuyé sur la béquille et son bras en écharpe, semble attendre avec une sorte d'effroi le moment d'être opéré. La grande vérité, l'extrême finesse feront apprécier ce maître Hollandais, qui est rare en France.]] réalisée par Van Afften. [303]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue de l'ancien port au foin de la ville de Paris, situé où est aujourd'hui le quai du Louvre. On voit ce monument tel qu'il était avant le grand siècle de Louis-le-Grand, c'est-à-dire, avant la belle colonnade de Pérault et les changemens des environs. Cette jolie production, enrichie de figures, est encore curieuse pour l'histoire. (Zeeman)|Vue de l'ancien port au foin de la ville de Paris, situé où est aujourd'hui le quai du Louvre. On voit ce monument tel qu'il était avant le grand siècle de Louis-le-Grand, c'est-à-dire, avant la belle colonnade de Pérault et les changemens des environs. Cette jolie production, enrichie de figures, est encore curieuse pour l'histoire.]] réalisée par Zeeman, achetée par Simon au prix de 50 fl. [306]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un petit volet formant cinq tableaux, représentant, dans celui du milieu, l'adoration des mages ; dans l'autre, la présentation au temple ; dans celui-ci, l'enfant Jésus à la crèche ; dans celui-là, une fuite en Égypte. Ce tableau, du premier âge de la peinture, doit être envié par les amateurs, qui certes n'en possèdent pas d'aussi précieux de ce maître. Il formait le devant du tabernacle d'une église, à Malines. Les volets étaient constamment fermés, excepté durant les cérémonies. Les religieux en tiraient bon profit des étrangers qui allaient visiter leur monastère. (Albert Durer)|Un petit volet formant cinq tableaux, représentant, dans celui du milieu, l'adoration des mages ; dans l'autre, la présentation au temple ; dans celui-ci, l'enfant Jésus à la crèche ; dans celui-là, une fuite en Égypte. Ce tableau, du premier âge de la peinture, doit être envié par les amateurs, qui certes n'en possèdent pas d'aussi précieux de ce maître. Il formait le devant du tabernacle d'une église, à Malines. Les volets étaient constamment fermés, excepté durant les cérémonies. Les religieux en tiraient bon profit des étrangers qui allaient visiter leur monastère.]] réalisée par Albert Durer. [307]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un intérieur où l'on voit diverses volailles mortes ; un signe suspendu par la patte, forme le principal objet de tableau. Nous prévenons le spectateur qu'en voyant cètte production, il sera, comme nous, forcé de s'écrier : voilà de la peinture ! (Honder-Koter)|Un intérieur où l'on voit diverses volailles mortes ; un signe suspendu par la patte, forme le principal objet de tableau. Nous prévenons le spectateur qu'en voyant cètte production, il sera, comme nous, forcé de s'écrier : voilà de la peinture !]] réalisée par Honder-Koter au prix de 35.95 fl. [308]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint-François en contemplation aux genoux de la Vierge ; le petit Jésus debout sur sa mère ; ils s'inclinent l'un et l'autre pour fixer ce saint personnage ; un groupe de chérubins, placés au haut du sujet, termine la composition de cette scène pleine d'onction et de sainteté. L'auteur nous a prouvé par ce tableau qu'il pouvait être l'égal des plus grands peintres de son siècle. On y trouve la fraîcheur du coloris flamand, le dessin, les mouvemens du Tintoret et la grâce du Corrège. Nous regardons cette production comme un chef-d'oeuvre de cet artiste. Il est peint sur pierre noire. (Rotenhamer)|Saint-François en contemplation aux genoux de la Vierge ; le petit Jésus debout sur sa mère ; ils s'inclinent l'un et l'autre pour fixer ce saint personnage ; un groupe de chérubins, placés au haut du sujet, termine la composition de cette scène pleine d'onction et de sainteté. L'auteur nous a prouvé par ce tableau qu'il pouvait être l'égal des plus grands peintres de son siècle. On y trouve la fraîcheur du coloris flamand, le dessin, les mouvemens du Tintoret et la grâce du Corrège. Nous regardons cette production comme un chef-d'oeuvre de cet artiste. Il est peint sur pierre noire.]] réalisée par Rotenhamer au prix de 500 fl. [311]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une famille de distinction placée dans un appartement ; le chef est assis, et s'entretient avec sa femme, également assise, au sujet d'une lettre qu'il vient de lire et qu'il tient encore dans ses mains, tandis que leurs petits enfans, placés à droite du sujet, se livrent aux amusemens de leur âge. Ce tableau, plein de vérité, offre toutes les beautés qui caractérisent les ouvrages de ce grand maître. (Jean Steen)|Une famille de distinction placée dans un appartement ; le chef est assis, et s'entretient avec sa femme, également assise, au sujet d'une lettre qu'il vient de lire et qu'il tient encore dans ses mains, tandis que leurs petits enfans, placés à droite du sujet, se livrent aux amusemens de leur âge. Ce tableau, plein de vérité, offre toutes les beautés qui caractérisent les ouvrages de ce grand maître.]] réalisée par Jean Steen au prix de 500 fl. [312]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans l'intérieur d'une auberge où se trouvent divers personnages flamands occupés à boire et à fumer, l'on voit sur le premier plan une jeune femme assise, tenant d'une main une cuillère, de l'autre une écuelle ; elle se tourne et fixe une vieille qui compte de l'argent à un homme debout, et portant un coq dans un panier. Tableau digne, sous tous les rapports, de la réputation de l'auteur. (Jean Steen)|Dans l'intérieur d'une auberge où se trouvent divers personnages flamands occupés à boire et à fumer, l'on voit sur le premier plan une jeune femme assise, tenant d'une main une cuillère, de l'autre une écuelle ; elle se tourne et fixe une vieille qui compte de l'argent à un homme debout, et portant un coq dans un panier. Tableau digne, sous tous les rapports, de la réputation de l'auteur.]] réalisée par Jean Steen au prix de 400 fl. [313]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux époux, après une promenade du matin dans l'intérieur d'un parc, se reposent, et sont appuyés tous deux sur un petit piedestal surmonté d'un vase, et se livrent à la conversation ; le fond offre la vue d'une statue et l'extrémité d'un château. Ce tableau capital est l'un des plus beaux que nous ayons vue de ce maître. (Gaspar Netcher)|Deux époux, après une promenade du matin dans l'intérieur d'un parc, se reposent, et sont appuyés tous deux sur un petit piedestal surmonté d'un vase, et se livrent à la conversation ; le fond offre la vue d'une statue et l'extrémité d'un château. Ce tableau capital est l'un des plus beaux que nous ayons vue de ce maître.]] réalisée par Gaspar Netcher. [314]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une mer d'une vaste étendue et d'une grande agitation, chargée de bâtimens de toutes espèces, dont un vaisseau garni de ses voiles, poussé avec violence jusques en avant du premier plan ; un ciel orageux enveloppe et forme la voûte du sujet. Cette production, d'un faire précieux et d'une belle harmonie, peut être classée au nombre des bons ouvrages de ce maître. Il provient de la vente de feu Lebrun, faite rue de Gros Chenet, en 1812. (Bakhuisen)|Une mer d'une vaste étendue et d'une grande agitation, chargée de bâtimens de toutes espèces, dont un vaisseau garni de ses voiles, poussé avec violence jusques en avant du premier plan ; un ciel orageux enveloppe et forme la voûte du sujet. Cette production, d'un faire précieux et d'une belle harmonie, peut être classée au nombre des bons ouvrages de ce maître. Il provient de la vente de feu Lebrun, faite rue de Gros Chenet, en 1812.]] réalisée par Bakhuisen au prix de 800 fl. [316]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un paysage où se trouvent quelques fabriques. Le premier plan présente un groupe de quatre personnages, dont une jeune fille à terre sur ses genoux offre une grape de raisin à un jeune garçon également sur ses genoux, tandis que le père et la mère, placés derrière, se courbent vers eux pour satisfaire leur curiosité, et voir ce qui se passe. Tableau digne, sous tous les rapports, de Karel Dujardin. (Jean Miel)|Un paysage où se trouvent quelques fabriques. Le premier plan présente un groupe de quatre personnages, dont une jeune fille à terre sur ses genoux offre une grape de raisin à un jeune garçon également sur ses genoux, tandis que le père et la mère, placés derrière, se courbent vers eux pour satisfaire leur curiosité, et voir ce qui se passe. Tableau digne, sous tous les rapports, de Karel Dujardin.]] réalisée par Jean Miel. [317]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un intérieur rustique, l'on voit une nombreuse réunion de villagois et de villageoises livrés à des plaisirs bachiques ; les uns boivent, les autres chantent et dansent. Cette scène pittoresque offre un accord et une gaîté d'ivresse admirable. Ce tableau harmonieux et mystérieusement éclairé, mérite d'être apprécié. (Deshorgues)|Dans un intérieur rustique, l'on voit une nombreuse réunion de villagois et de villageoises livrés à des plaisirs bachiques ; les uns boivent, les autres chantent et dansent. Cette scène pittoresque offre un accord et une gaîté d'ivresse admirable. Ce tableau harmonieux et mystérieusement éclairé, mérite d'être apprécié.]] réalisée par Deshorgues au prix de 73 fl. [323]
  • 1814.12.27/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Daphnis et Chloé endormis. Ils sont surpris dans cet état par trois bergères. Ce tableau, éclairé du soleil couchant et perçant à travers le feuillage, fait distinguer les deux principales figures. Il peut être regardé comme un chef-d'oeuvre d'harmonie. Son exécution est précise comme F. Miéris. (Carle Demoor)|Daphnis et Chloé endormis. Ils sont surpris dans cet état par trois bergères. Ce tableau, éclairé du soleil couchant et perçant à travers le feuillage, fait distinguer les deux principales figures. Il peut être regardé comme un chef-d'oeuvre d'harmonie. Son exécution est précise comme F. Miéris.]] réalisée par Carle Demoor. [345]