Ventes d'œuvres le 1815.01.04

De Wikipast
Aller à la navigation Aller à la recherche
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Mages adorant l'Enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère. Derrière la Vierge est placé saint Joseph, qui ne peut que s'étonner en lui-même des honneurs qu'on rend à son fils. De Bray, dans cet ouvrage, a cherché la couleur et les effets de Rembrant (Salomon De Bray)|Les Mages adorant l'Enfant Jésus assis sur les genoux de sa mère. Derrière la Vierge est placé saint Joseph, qui ne peut que s'étonner en lui-même des honneurs qu'on rend à son fils. De Bray, dans cet ouvrage, a cherché la couleur et les effets de Rembrant]] réalisée par Salomon De Bray, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 48.5 fl. [5]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etudes d'insectes, tels que papillons, hannetons, chenilles, sauterelles, mouches, etc. On ne peut imiter ces petits êtres avec plus de précision ; formes, nuances détails imperceptibles, apparence de vie, tout y est rendu d'une manière surprenante (Jean Van Kessel)|Etudes d'insectes, tels que papillons, hannetons, chenilles, sauterelles, mouches, etc. On ne peut imiter ces petits êtres avec plus de précision ; formes, nuances détails imperceptibles, apparence de vie, tout y est rendu d'une manière surprenante]] réalisée par Jean Van Kessel, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 12.5 fl. [6]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Homme couché sur la paille à côté d'un panier d'oeufs cassés, et rêvetant peut-être à une fortune chimérique. Non loin de lui est une femme qui se chauffe au feu d'une cheminée. Comme imitation de la nature, ce tableau est d'une grande naïveté. Sous le rapport de l'art, il a le mérite d'être légèrement et spirituellement peint (Corneille Saft Leven)|Un Homme couché sur la paille à côté d'un panier d'oeufs cassés, et rêvetant peut-être à une fortune chimérique. Non loin de lui est une femme qui se chauffe au feu d'une cheminée. Comme imitation de la nature, ce tableau est d'une grande naïveté. Sous le rapport de l'art, il a le mérite d'être légèrement et spirituellement peint]] réalisée par Corneille Saft Leven, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 94 fl. [9]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune homme vêtu de noir, et tenant dans ses mains un rouleau de papier. Les statues antiques et fragmens d'architecture dont il est entouré paraissent expliquer que c'est le portrait d'un peintre méditant sur les objets qui servent à ses études (Jean-Baptiste Weninx)|Un jeune homme vêtu de noir, et tenant dans ses mains un rouleau de papier. Les statues antiques et fragmens d'architecture dont il est entouré paraissent expliquer que c'est le portrait d'un peintre méditant sur les objets qui servent à ses études]] réalisée par Jean-Baptiste Weninx, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 77.5 fl. [11]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. On y voit, à côté d'une église, une auberge où se repose un voyageur qui cause avec la maîtresse de la maison tandis que son cheval mange l'avoine. A quelques pas vient un autre cavalier. Ces figures, touchées avec esprit, sont de la main de Pierre Wouwermans. (M. Vries)|Paysage. On y voit, à côté d'une église, une auberge où se repose un voyageur qui cause avec la maîtresse de la maison tandis que son cheval mange l'avoine. A quelques pas vient un autre cavalier. Ces figures, touchées avec esprit, sont de la main de Pierre Wouwermans.]] réalisée par M. Vries, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 80 fl. [14]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Marine par un temps calme. Dans l'éloignement paraissent une quantité de barques de pêcheurs et un vaisseau de ligne amarré sur ses ancres. A peu de distance du rivage sont d'autres navires qui ont toutes leurs voiles au sec. Ce tableau charme par sa richesse et son aspect de vérité. On verra, au surplus, s'il est digne du nom de W. Vanderelde, dont il porte la signature (Smith)|Marine par un temps calme. Dans l'éloignement paraissent une quantité de barques de pêcheurs et un vaisseau de ligne amarré sur ses ancres. A peu de distance du rivage sont d'autres navires qui ont toutes leurs voiles au sec. Ce tableau charme par sa richesse et son aspect de vérité. On verra, au surplus, s'il est digne du nom de W. Vanderelde, dont il porte la signature]] réalisée par Smith, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 78 fl. [15]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Défilé de cavalerie, près de la porte d'une ville. Un pinceau suave et léger, un dessin correct, une riche composition et beaucoup d'harmonie, font de ce tableau un objet de choix qui peut figurer dans les meilleures collections ; aussi feu M. Lebrun l'a-t-il fait graver dans sa Galerie des peintres flamands (Henry Verschuring)|Défilé de cavalerie, près de la porte d'une ville. Un pinceau suave et léger, un dessin correct, une riche composition et beaucoup d'harmonie, font de ce tableau un objet de choix qui peut figurer dans les meilleures collections ; aussi feu M. Lebrun l'a-t-il fait graver dans sa Galerie des peintres flamands]] réalisée par Henry Verschuring, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 399.95 fl. [19]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage peint sur cuivre. Les figures dont il est orné représentent Mercure endormant Argus. Sur cent tableaux de cet habile maître, qu'on peut regarder, après le Titien, comme le père du paysage, il serait difficile d'en trouver un autre qui fût aussi soigneusement peint, aussi parfait que celui-ci (Paul Brill)|Paysage peint sur cuivre. Les figures dont il est orné représentent Mercure endormant Argus. Sur cent tableaux de cet habile maître, qu'on peut regarder, après le Titien, comme le père du paysage, il serait difficile d'en trouver un autre qui fût aussi soigneusement peint, aussi parfait que celui-ci]] réalisée par Paul Brill, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 181.95 fl. [20]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Repas des Dieux dans l'Olympe. Apollon, Vénus et deux autres divinités y sont assis avec Junon à la table de Jupiter. Minerve est restée debout en arrière ; ce qui peut signifier que dans les festins, la sagesse est ordînairement mise de côté, ou qu'elle refuse elle-même d'y prendre part (Henry-Van Balen)|Repas des Dieux dans l'Olympe. Apollon, Vénus et deux autres divinités y sont assis avec Junon à la table de Jupiter. Minerve est restée debout en arrière ; ce qui peut signifier que dans les festins, la sagesse est ordînairement mise de côté, ou qu'elle refuse elle-même d'y prendre part]] réalisée par Henry-Van Balen, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 32.95 fl. [23]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quelques toits rustiques au milieu d'une forêt que traverse une rivière. Deux figures ornent ce tableau ; l'une est un jeune garçon pêchant à la ligne, l'autre est une servante qui va puiser de l'eau. M. Regmorter a très-spirituellement retouché ces deux personnages (Devriès)|Quelques toits rustiques au milieu d'une forêt que traverse une rivière. Deux figures ornent ce tableau ; l'une est un jeune garçon pêchant à la ligne, l'autre est une servante qui va puiser de l'eau. M. Regmorter a très-spirituellement retouché ces deux personnages]] réalisée par Devriès, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 60.5 fl. [27]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, les yeux baissés et les mains croisées sur sa poitrine, paraît être en prière ; peut-être aussi est-elle représentée dans le moment où l'ange Gabriël vient lui annoncer que l'Esprit saint va la rendre mère. L'artiste a parfaitement exprimé cette pureté d'âme, cette candide innocence qui relevait les traits de Marie (Carle Maratte)|La Vierge, les yeux baissés et les mains croisées sur sa poitrine, paraît être en prière ; peut-être aussi est-elle représentée dans le moment où l'ange Gabriël vient lui annoncer que l'Esprit saint va la rendre mère. L'artiste a parfaitement exprimé cette pureté d'âme, cette candide innocence qui relevait les traits de Marie]] réalisée par Carle Maratte, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 24.5 fl. [28]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Oiseau, las de sa captivité, fait tout ses efforts pour sortir d'un coffret entrouvert qu'une dame d'un certain âge tient sur ses genoux Ce sujet est souvent répété dans les tableaux hollandais. Serait-ce l'image emblématique de quelqu'idée malicieuse ? Cet ouvrage, quoiqu'un peu restauré, n'en conserve pas moins le mérite d'une chose tous à-la-fois belle et difficile à rencontrer. (Guillaume Miéris)|Un Oiseau, las de sa captivité, fait tout ses efforts pour sortir d'un coffret entrouvert qu'une dame d'un certain âge tient sur ses genoux Ce sujet est souvent répété dans les tableaux hollandais. Serait-ce l'image emblématique de quelqu'idée malicieuse ? Cet ouvrage, quoiqu'un peu restauré, n'en conserve pas moins le mérite d'une chose tous à-la-fois belle et difficile à rencontrer.]] réalisée par Guillaume Miéris, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 38.5 fl. [41]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'écurie. On y voit un jeune palfrenier tenant par la bride un cheval de manége qui attend son cavalier. Si ce n'est pas une production capitale de Cuyp, au moins elle est d'une qualité parfaite et d'une conservation qui ne laisse rien à désirer (Albert Cuyp)|Intérieur d'écurie. On y voit un jeune palfrenier tenant par la bride un cheval de manége qui attend son cavalier. Si ce n'est pas une production capitale de Cuyp, au moins elle est d'une qualité parfaite et d'une conservation qui ne laisse rien à désirer]] réalisée par Albert Cuyp, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 280 fl. [42]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Cruche cassée. Ce charmant tableau est si connu dans la curiosité, qu'il devient inutile de le décrire. Nous rappellerons seulement à MM. les Amateurs, qu'il a été gravé par Lavau et que l'artiste l'a présenté pour son morceau d'agrément à l'académie royale (M. Dubucourt)|La Cruche cassée. Ce charmant tableau est si connu dans la curiosité, qu'il devient inutile de le décrire. Nous rappellerons seulement à MM. les Amateurs, qu'il a été gravé par Lavau et que l'artiste l'a présenté pour son morceau d'agrément à l'académie royale]] réalisée par M. Dubucourt, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 320 fl. [43]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Beau Portrait. C'est celui d'un homme d'environ soixante ans. Malgré la blancheur de ses cheveux, malgré le grisonnement de sa barbe, il règne encore beaucoup de fraîcheur sur sa figure, et ses yeux sont aussi vifs que spirituels. Animer la toile, peintre de physionomie autant que les traits, tel était le grand talent de Vander Helst, telles sont les beautés qui règnent dans ce tableau (Bartholomée Vander Helst)|Beau Portrait. C'est celui d'un homme d'environ soixante ans. Malgré la blancheur de ses cheveux, malgré le grisonnement de sa barbe, il règne encore beaucoup de fraîcheur sur sa figure, et ses yeux sont aussi vifs que spirituels. Animer la toile, peintre de physionomie autant que les traits, tel était le grand talent de Vander Helst, telles sont les beautés qui règnent dans ce tableau]] réalisée par Bartholomée Vander Helst, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 79.95 fl. [49]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Femme tenant une corbeille de fleurs et portant dans ses cheveux une branche d'oranger fleuri. La tête n'est plus de Netscher ; un artiste moderne l'a refaite en entire. Quant aux fleurs, elles sont de feu Van Pol, et peintes avec autant d'esprit que de vérité (C. Netscher)|Une jeune Femme tenant une corbeille de fleurs et portant dans ses cheveux une branche d'oranger fleuri. La tête n'est plus de Netscher ; un artiste moderne l'a refaite en entire. Quant aux fleurs, elles sont de feu Van Pol, et peintes avec autant d'esprit que de vérité]] réalisée par C. Netscher, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 80 fl. [51]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tandis que l'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, prodigue ses carresses au petit Saint Jean Baptiste, Sainte Elisabeth baise par respect et vénération le haut du front de la Vierge. Ici chaque personnage porte sur sa figure l'empreinte fidèle et bien marquée du sentiment qui le fait agir. Les traits de Marie expriment une belle âme et quelque chose de divin (Alexandre Veronèse)|Tandis que l'Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa mère, prodigue ses carresses au petit Saint Jean Baptiste, Sainte Elisabeth baise par respect et vénération le haut du front de la Vierge. Ici chaque personnage porte sur sa figure l'empreinte fidèle et bien marquée du sentiment qui le fait agir. Les traits de Marie expriment une belle âme et quelque chose de divin]] réalisée par Alexandre Veronèse, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 141 fl. [52]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme en suspens sur une balançoire de fleurs, et mise en mouvement par l'Amour et un Singe. On lit au-dessus de sa tête : Aspice, elige benè, puella ; cave ne malè cadas. Par ce distique latin, la belle est invitée à bien choisir de crainte de mal tomber. Mais Virgile a dit : Incidit in Syllam qui vult vitare Caribdim ; c'est-à-dire qu'on tombe en Caribde en voulant éviter Sylla. (Van Schuppen)|Une femme en suspens sur une balançoire de fleurs, et mise en mouvement par l'Amour et un Singe. On lit au-dessus de sa tête : Aspice, elige benè, puella ; cave ne malè cadas. Par ce distique latin, la belle est invitée à bien choisir de crainte de mal tomber. Mais Virgile a dit : Incidit in Syllam qui vult vitare Caribdim ; c'est-à-dire qu'on tombe en Caribde en voulant éviter Sylla.]] réalisée par Van Schuppen, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 46.5 fl. [54]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus endormi se les bras de sa mère , et près d'eux Saint Joseph qui s'appuie sur un bâton. Ici se montre la nature dans toute sa simplicité. Ce mérite et l'extrême rareté des petits tableaux de Sasso Ferrati rendent celui-ci précieux (Sasso Ferrati)|L'Enfant Jésus endormi se les bras de sa mère , et près d'eux Saint Joseph qui s'appuie sur un bâton. Ici se montre la nature dans toute sa simplicité. Ce mérite et l'extrême rareté des petits tableaux de Sasso Ferrati rendent celui-ci précieux]] réalisée par Sasso Ferrati, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 150 fl. [65]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les Bergers adorent l'Enfant Jésus, dont la naissance vient de leur être annoncée par un envoyé du Ciel. Marie elle-même se prosterne humblement devant son fils. Une gloire d'anges couronne en quelque sorte cette mystérieuse scène, dont Saint Joseph s'est un peu écarté pour causer à son aise avec un vieux berger Il y a dans ce tableau tout le charme qui naît d'un coloris agréable soutenu par la richesse et l'intérêt du sujet (Jacques Stella)|Les Bergers adorent l'Enfant Jésus, dont la naissance vient de leur être annoncée par un envoyé du Ciel. Marie elle-même se prosterne humblement devant son fils. Une gloire d'anges couronne en quelque sorte cette mystérieuse scène, dont Saint Joseph s'est un peu écarté pour causer à son aise avec un vieux berger Il y a dans ce tableau tout le charme qui naît d'un coloris agréable soutenu par la richesse et l'intérêt du sujet]] réalisée par Jacques Stella, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 75.25 fl. [70]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune servante assise près d'une table servie des restes d'une collation, égoute un verre qu'elle vient de rincer. L'effet de ce tableau est brillant et son exécution parfaite. C'est dommage qu'on en ait gâté la plus intéressante partie par une restauration que nous présumons faite sans ménagement (Jean Leduc)|Une jeune servante assise près d'une table servie des restes d'une collation, égoute un verre qu'elle vient de rincer. L'effet de ce tableau est brillant et son exécution parfaite. C'est dommage qu'on en ait gâté la plus intéressante partie par une restauration que nous présumons faite sans ménagement]] réalisée par Jean Leduc, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet, achetée par Marthe au prix de 120 fl. [71]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce précieux tableau est cité dans Descamps, comme représentant une entrevue de Vertumne avec Pomone ; fausse interprétation qu'on nous permettra de relever. Où sont les attributs de la déesse des jardins ? où sont les fruits qui lui servent de symbole ? Il nous semble que cette composition offre tout bonnement le sujet d'une séduction projetée par l'entremise d'une vieille duègne qui s'est introduite auprès d'une jeune fille pour lui remettre la lettre d'un amant. Quoi qu'il en soit, ce tableau mérite toute l'attention des amateurs, et doit être regardé comme de première espèce dans son genre (Carle de Moor)|Ce précieux tableau est cité dans Descamps, comme représentant une entrevue de Vertumne avec Pomone ; fausse interprétation qu'on nous permettra de relever. Où sont les attributs de la déesse des jardins ? où sont les fruits qui lui servent de symbole ? Il nous semble que cette composition offre tout bonnement le sujet d'une séduction projetée par l'entremise d'une vieille duègne qui s'est introduite auprès d'une jeune fille pour lui remettre la lettre d'un amant. Quoi qu'il en soit, ce tableau mérite toute l'attention des amateurs, et doit être regardé comme de première espèce dans son genre]] réalisée par Carle de Moor, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 200 fl. [72]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Tems, sa faux à la main, et placé entre le travail et la paresse. Ingénieuse allégorie contenant les îmages propres à expliquer ces deux pensées : La première, que le travail procure à l'homms toutes les richesses de la terre, et peut le conduire au trône même ; la seconde, que la paresse au contraire, mère des vices, l'expose à tous les châtimens imaginables (Ottovenius)|Le Tems, sa faux à la main, et placé entre le travail et la paresse. Ingénieuse allégorie contenant les îmages propres à expliquer ces deux pensées : La première, que le travail procure à l'homms toutes les richesses de la terre, et peut le conduire au trône même ; la seconde, que la paresse au contraire, mère des vices, l'expose à tous les châtimens imaginables]] réalisée par Ottovenius, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 23 fl. [73]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Nativité. La Vierge, assise par terre, tient sur elle l'Enfant Jésus, qu'elle vient d'emmailloter, tandis que Saint Joseph arrange la litière de la crèche. Ce tableau, du meilleur choix, a fait partie du fameux cabinet de Randon de Boisset, et feu Lebrun l'a jugé digne d'être gravé dans sa Galerie des peintres flamands (Salomon De Bray)|Nativité. La Vierge, assise par terre, tient sur elle l'Enfant Jésus, qu'elle vient d'emmailloter, tandis que Saint Joseph arrange la litière de la crèche. Ce tableau, du meilleur choix, a fait partie du fameux cabinet de Randon de Boisset, et feu Lebrun l'a jugé digne d'être gravé dans sa Galerie des peintres flamands]] réalisée par Salomon De Bray, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 301 fl. [78]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau, qu'on a signé Vandevelde, et qui mérite à tous égards de porter ce grand nom, représente un paysage orné de deux vaches, deux moutons et un pâtre endormi à la porte d'une étable. Leeuw ne peignait jamais sans avoir un Vandevelde sous les yeux ; et plus d'une fois il a tellement approché de se modèles, qu'on est excusable de ne pas reconnaître. (Pierre-Vander Leeuw)|Ce tableau, qu'on a signé Vandevelde, et qui mérite à tous égards de porter ce grand nom, représente un paysage orné de deux vaches, deux moutons et un pâtre endormi à la porte d'une étable. Leeuw ne peignait jamais sans avoir un Vandevelde sous les yeux ; et plus d'une fois il a tellement approché de se modèles, qu'on est excusable de ne pas reconnaître.]] réalisée par Pierre-Vander Leeuw, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 744 fl. [79]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A tout âge on est sensible aux attraits de la beauté : nous en avons une preuve dans le contentement avec lequel ce vieillard considère la femme qui vient de s'endormir, la gorge nue, sur l'espèce de lit où nous la voyons couchée. Cet ouvrage, soigneusement peint, tient un peu de la manière de Jean Steen, que Brakemburg a parfois imitée (Rénier Brakenburg)|A tout âge on est sensible aux attraits de la beauté : nous en avons une preuve dans le contentement avec lequel ce vieillard considère la femme qui vient de s'endormir, la gorge nue, sur l'espèce de lit où nous la voyons couchée. Cet ouvrage, soigneusement peint, tient un peu de la manière de Jean Steen, que Brakemburg a parfois imitée]] réalisée par Rénier Brakenburg, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 75 fl. [85]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un mendiant assis près d'un tronc d'arbre ; il y a dans les traits de ce malheureux une sorte d'expression qui commande la pitié. En voyant ce tableau, la pensée se porte naturellement sur ceux de Gérard Douw, avec lesquels il a une ressemblance parfaite (Van Staveren)|Un mendiant assis près d'un tronc d'arbre ; il y a dans les traits de ce malheureux une sorte d'expression qui commande la pitié. En voyant ce tableau, la pensée se porte naturellement sur ceux de Gérard Douw, avec lesquels il a une ressemblance parfaite]] réalisée par Van Staveren, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 375 fl. [86]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Des cavaliers et un parti d'infanterie se battant ensemble. L'action est chaude et se passe à mi-côte d'une petite montagne au sommet de laquelle on aperçoit une habitation de paysans. Dehondt a su réunir à la touche de Téniers, son maître, ce feu qui anime en quelque sorte la couleur, et donne à la toile l'apparence de la vie et du mouvement (Dehondt)|Des cavaliers et un parti d'infanterie se battant ensemble. L'action est chaude et se passe à mi-côte d'une petite montagne au sommet de laquelle on aperçoit une habitation de paysans. Dehondt a su réunir à la touche de Téniers, son maître, ce feu qui anime en quelque sorte la couleur, et donne à la toile l'apparence de la vie et du mouvement]] réalisée par Dehondt, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 140 fl. [87]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les bons vivans. Un joueur de violon, dans une attitude singulière, accompagne avec son instrument une grosse et courte villageoise qui s'évertue à chanter ; derrière eux est un troisième personnage pour qui le vin est au dessus de la musique, si l'on peut en juger par la cruche qu'il tient à sa main. Ostade devait être en gaîté lorsqu'il peignit ce tableau (Isaac Van Ostade)|Les bons vivans. Un joueur de violon, dans une attitude singulière, accompagne avec son instrument une grosse et courte villageoise qui s'évertue à chanter ; derrière eux est un troisième personnage pour qui le vin est au dessus de la musique, si l'on peut en juger par la cruche qu'il tient à sa main. Ostade devait être en gaîté lorsqu'il peignit ce tableau]] réalisée par Isaac Van Ostade, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 128 fl. [93]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Les ouvrières en dentelle ; l'une d'elles travaille sans distraction, tandis que sa soeur écoute avec plaisir les complimens d'un cavalier qui lui fait la cour ; cependant un curieux entrouvre la porte de l'appartement, et prête l'oreille à ce qu'on y dit. Les ouvrages de ce maître ont en général beaucoup de mérite, et sont très-rares (Duchatel)|Les ouvrières en dentelle ; l'une d'elles travaille sans distraction, tandis que sa soeur écoute avec plaisir les complimens d'un cavalier qui lui fait la cour ; cependant un curieux entrouvre la porte de l'appartement, et prête l'oreille à ce qu'on y dit. Les ouvrages de ce maître ont en général beaucoup de mérite, et sont très-rares]] réalisée par Duchatel, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 69 fl. [102]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune fille attachant un bouquet sur le sein de son amie qui paraît s'être habillée pour assister à quelque fête. Sujet, couleur, faire, tout dans ce tableau porte le caractère de la douceur : c'était celui de l'artiste, et l'on peut dire qu'il s'est peint dans son ouvrage (Fournier)|Une jeune fille attachant un bouquet sur le sein de son amie qui paraît s'être habillée pour assister à quelque fête. Sujet, couleur, faire, tout dans ce tableau porte le caractère de la douceur : c'était celui de l'artiste, et l'on peut dire qu'il s'est peint dans son ouvrage]] réalisée par Fournier, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 31 fl. [103]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux ornés d'architecture et représentant de nombreuses assemblées de personnages de qualité qui se livrent à divers amusemens. Un ton brillant et tout à la fois aérien, beaucoup de détails, une grande variété dans les figures ainsi que dans leurs attitudes, sont autant de choses qui attachent agréablement les yeux sur ces deux compositions (Janssens)|Deux tableaux ornés d'architecture et représentant de nombreuses assemblées de personnages de qualité qui se livrent à divers amusemens. Un ton brillant et tout à la fois aérien, beaucoup de détails, une grande variété dans les figures ainsi que dans leurs attitudes, sont autant de choses qui attachent agréablement les yeux sur ces deux compositions]] réalisée par Janssens, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 153 fl. [105]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans le vestibule de sa maison, située à la Haye, l'architecte Balkenende a réuni toute sa famille, au milieu de laquelle on aperçoit, en bas rouges, son célèbre gendre, Paul Potter auprès de son épouse revêtue d'une robe gris de lin. Hauteur 50 p., largeur 74 p. Cet article est de feu M. Dariet, qui l'avait fait imprimer en français et en allemand, dans l'intention de le publier. (Gille Van Tilborg)|Dans le vestibule de sa maison, située à la Haye, l'architecte Balkenende a réuni toute sa famille, au milieu de laquelle on aperçoit, en bas rouges, son célèbre gendre, Paul Potter auprès de son épouse revêtue d'une robe gris de lin. Hauteur 50 p., largeur 74 p. Cet article est de feu M. Dariet, qui l'avait fait imprimer en français et en allemand, dans l'intention de le publier.]] réalisée par Gille Van Tilborg, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 329 fl. [106]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'assassinat de Bonaventuri, amant de Bianca Capello, illustre Vénitienne, seconde femme de François II de Médicis, grand duc de Toscane. Notre intention n'étant point de faire d'un simple catalogue un ouvrage de biographie, nous renvoyons à l'Histoire de Florence les curieux qui voudront connaître toutes les circonstances du fait que Van-Harp nous a représenté dans son tableau ; il nous suffit de dire que le peinture n'a jamais rendu d'une manière plus frappante, l'effet que produit la lumière d'un flambeau au milieu des ténèbres de la nuit (Van Harp)|L'assassinat de Bonaventuri, amant de Bianca Capello, illustre Vénitienne, seconde femme de François II de Médicis, grand duc de Toscane. Notre intention n'étant point de faire d'un simple catalogue un ouvrage de biographie, nous renvoyons à l'Histoire de Florence les curieux qui voudront connaître toutes les circonstances du fait que Van-Harp nous a représenté dans son tableau ; il nous suffit de dire que le peinture n'a jamais rendu d'une manière plus frappante, l'effet que produit la lumière d'un flambeau au milieu des ténèbres de la nuit]] réalisée par Van Harp, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet, achetée par Vigneron au prix de 151 fl. [109]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'Étable et de ménage villageois, où l'on aperçoit une servante battant le beurre, et un jeune garçon mangeant une soupe au lait. Les productions de ce maître sont rares, on les recherche à cause de leur bonhommie et de leur grande vérité (Théodore Kamphuysen)|Intérieur d'Étable et de ménage villageois, où l'on aperçoit une servante battant le beurre, et un jeune garçon mangeant une soupe au lait. Les productions de ce maître sont rares, on les recherche à cause de leur bonhommie et de leur grande vérité]] réalisée par Théodore Kamphuysen, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 110 fl. [124]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Chasseur fatigué de ses courses, s'est arrêté dans un cabaret de village afin de s'y rafraîchir et de s'y reposer un instant ; il a ôté son habit, et l'on juge à sa gaieté qu'il conte fleurette à la fille qui va lui présenter un verre de vin. Stoop, dont les écrivains français ne disent rien, a montré un rare talent dans plus d'un genre de peintre, et tour-à-tour il a imité Weeninx, Cuyp et Jean Leduc (Stoop)|Un Chasseur fatigué de ses courses, s'est arrêté dans un cabaret de village afin de s'y rafraîchir et de s'y reposer un instant ; il a ôté son habit, et l'on juge à sa gaieté qu'il conte fleurette à la fille qui va lui présenter un verre de vin. Stoop, dont les écrivains français ne disent rien, a montré un rare talent dans plus d'un genre de peintre, et tour-à-tour il a imité Weeninx, Cuyp et Jean Leduc]] réalisée par Stoop, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 86 fl. [125]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tableau représentant un vaisseau battu par l'orage, allusion à une certaine époque de la révolution française, où le vaisseau de l'Etat était poussé vers un abyme de malheurs. Ce tableau est dans un cadre à double fond et fermant à clef ; il avait été fait, dit-on, pour placer secrètement la constitution de 1791. (Maître inconnu)|Tableau représentant un vaisseau battu par l'orage, allusion à une certaine époque de la révolution française, où le vaisseau de l'Etat était poussé vers un abyme de malheurs. Ce tableau est dans un cadre à double fond et fermant à clef ; il avait été fait, dit-on, pour placer secrètement la constitution de 1791.]] réalisée par Maître inconnu, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 18.2 fl. [140]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le repas de Balthasar, fils de Nabuchodonosor. Dans un festin où ce roi profanait avec ses courtisans et ses femmes les vases sacrés que son père avait enlevés du temple de Jérusalem, il vit une main qui traçait sur le mur ces trois mots : mané, thecel, Pharez, qui, selon l'explication de Daniel et l'événement, renfermaient sa condamnation (Inconnu)|Le repas de Balthasar, fils de Nabuchodonosor. Dans un festin où ce roi profanait avec ses courtisans et ses femmes les vases sacrés que son père avait enlevés du temple de Jérusalem, il vit une main qui traçait sur le mur ces trois mots : mané, thecel, Pharez, qui, selon l'explication de Daniel et l'événement, renfermaient sa condamnation]] réalisée par Inconnu, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 21.5 fl. [143]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Philippe II, roi d'Espagne, causant avec ses architectes, et leur donnant son avis sur la construction du fameux château de l'Escurial, ouvrage qui lui coûta six millions, et vingt-deux ans de travaux. Le paysage, abstraction faite de son mérite, a cela d'intéressant que c'est une vue-portrait ; quant aux figures, jamais Teniers n'en a peint de plus belles et de plus propres à faire sentire l'esprit de sa touche. -- Ce tableau provient de la magnifique collection Robit (D. Teniers)|Philippe II, roi d'Espagne, causant avec ses architectes, et leur donnant son avis sur la construction du fameux château de l'Escurial, ouvrage qui lui coûta six millions, et vingt-deux ans de travaux. Le paysage, abstraction faite de son mérite, a cela d'intéressant que c'est une vue-portrait ; quant aux figures, jamais Teniers n'en a peint de plus belles et de plus propres à faire sentire l'esprit de sa touche. -- Ce tableau provient de la magnifique collection Robit]] réalisée par D. Teniers, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 300 fl. [145]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Plusieurs détachemens militaires aux prises les uns avec les autres, et montrant beaucoup de valeur. Deux capitaines qui se sont rencontrés au milieu de la mêlée se mesurent ensemble : chacun d'eux évite les coups de son adversaire, en épiant le moment de le frapper. Dehondt est un des maîtres qui ont excellé dans ce genre de peinture, celui de tous qui demande plus de feu et d'énergie. (Dehondt)|Plusieurs détachemens militaires aux prises les uns avec les autres, et montrant beaucoup de valeur. Deux capitaines qui se sont rencontrés au milieu de la mêlée se mesurent ensemble : chacun d'eux évite les coups de son adversaire, en épiant le moment de le frapper. Dehondt est un des maîtres qui ont excellé dans ce genre de peinture, celui de tous qui demande plus de feu et d'énergie.]] réalisée par Dehondt, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 90 fl. [153]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Enfant Jésus dans les bras de sa mère. Les tableaux flamands ont sans doute beaucoup d'attraits, et tout en eux justifie le plaisir qu'on prend à les considérer ; mais les tableaux italiens ont aussi leur charme, et ce charme et d'autant plus puissant, qu'il agit moins sur la vue que sur le sentiment. Ceux-ci ont en partage la grâce, les expressions nobles, l'énergie ; les autres brillent par le travail et la vérité. (Gentileschi)|L'Enfant Jésus dans les bras de sa mère. Les tableaux flamands ont sans doute beaucoup d'attraits, et tout en eux justifie le plaisir qu'on prend à les considérer ; mais les tableaux italiens ont aussi leur charme, et ce charme et d'autant plus puissant, qu'il agit moins sur la vue que sur le sentiment. Ceux-ci ont en partage la grâce, les expressions nobles, l'énergie ; les autres brillent par le travail et la vérité.]] réalisée par Gentileschi, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 60 fl. [164]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[On lit dans les catalogues de Gérard Hoet que des tableaux de l'espèce de celui-ci montaient, aux enchères, jusqu'à 1,500 florins, dans les ventes où pour deux ou trois cents on obtenait un Paul Potter : les tems et les goûts ont bien changé à cet égard, et ce n'est pas sans raison ; cependant il faut convenir qu'on est tombé d'un excès dans un autre : on ne paie plus asez cher aujourd'hui ce qu'on payait trop autrefois Considérons combien d'objets différens contient ce tableau, avec quelle étonnante précision il sont touchés, quelle vérité dans ses mouidres parties : c'est un cabinet entier, où l'on pourrait faire un cours d'histoire naturelle (Kierings)|On lit dans les catalogues de Gérard Hoet que des tableaux de l'espèce de celui-ci montaient, aux enchères, jusqu'à 1,500 florins, dans les ventes où pour deux ou trois cents on obtenait un Paul Potter : les tems et les goûts ont bien changé à cet égard, et ce n'est pas sans raison ; cependant il faut convenir qu'on est tombé d'un excès dans un autre : on ne paie plus asez cher aujourd'hui ce qu'on payait trop autrefois Considérons combien d'objets différens contient ce tableau, avec quelle étonnante précision il sont touchés, quelle vérité dans ses mouidres parties : c'est un cabinet entier, où l'on pourrait faire un cours d'histoire naturelle]] réalisée par Kierings, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 37.5 fl. [165]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Etendue sur son lit, Cléopâtre vient de rendre les dernier soupirs au milieu des femmes de sa cour ; là paraît Octave, qui regrette de n'avoir pu attacher à son char de triomphe une reine dont le nom était devenu si fameux dans Rome. La magnificence avec laquelle Hoet nous a représenté le palais de la reine d'Egypte, répond pleinement au luxe dont elle aimait à s'environner (G. Hoet)|Etendue sur son lit, Cléopâtre vient de rendre les dernier soupirs au milieu des femmes de sa cour ; là paraît Octave, qui regrette de n'avoir pu attacher à son char de triomphe une reine dont le nom était devenu si fameux dans Rome. La magnificence avec laquelle Hoet nous a représenté le palais de la reine d'Egypte, répond pleinement au luxe dont elle aimait à s'environner]] réalisée par G. Hoet, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 40.5 fl. [184]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un désoeuvré, la pipe à la bouche et accoudé sur l'âtre d'une forge, regarde un maréchal qui bat sur son enclume un morceau de fer, tandis qu'une villageoise fait le compte de ce qu'elle doit à cet artisan pour prix de quelque ouvrage qu'elle lui a demandé (Brekelenkamp)|Un désoeuvré, la pipe à la bouche et accoudé sur l'âtre d'une forge, regarde un maréchal qui bat sur son enclume un morceau de fer, tandis qu'une villageoise fait le compte de ce qu'elle doit à cet artisan pour prix de quelque ouvrage qu'elle lui a demandé]] réalisée par Brekelenkamp, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 45.55 fl. [186]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[A l'entrée d'un parc, et près d'un entablement de pierres couvert de fleurs, est assise une jeune dame richement parée qu'accompagne un second personnage couronné de verdure Ces deux tableaux, par la beauré de leurs fonds, par la richesse de leurs accessoires, doivent être considérés comme des compositions plutôt que comme des portraits : ils sont d'ailleurs d'une exécution très-soiguée ; sur toile. (Bte. Wéeninx)|A l'entrée d'un parc, et près d'un entablement de pierres couvert de fleurs, est assise une jeune dame richement parée qu'accompagne un second personnage couronné de verdure Ces deux tableaux, par la beauré de leurs fonds, par la richesse de leurs accessoires, doivent être considérés comme des compositions plutôt que comme des portraits : ils sont d'ailleurs d'une exécution très-soiguée ; sur toile.]] réalisée par Bte. Wéeninx, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 201 fl. [187]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait d'un animal. Ces deux tableaux, par la beauté de leurs fonds, par la richesse de leurs accessoires, doivent être considérés comme des compositions plutôt que comme des portraits : ils sont d'ailleurs d'une exécution très-soiguée ; sur toile. (Bte. Wéeninx)|Portrait d'un animal. Ces deux tableaux, par la beauté de leurs fonds, par la richesse de leurs accessoires, doivent être considérés comme des compositions plutôt que comme des portraits : ils sont d'ailleurs d'une exécution très-soiguée ; sur toile.]] réalisée par Bte. Wéeninx, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 201 fl. [188]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Justice et la Piété couronnées par un génie ; à leurs pieds est un autre génie soutenant une table de pierre où sont gravés ces deux vers latins : Justitia et pietas validae sunt principis arces. Nulla tyrannorum vis diuturna fuit. Un semblable tableau devrait être placé devant le trône de tous les rois : ils y liraient, dans la dernière sentence, une vérité dont nous venons d'être témoins ; et dans la première, l'histoire abrégée du monargue désiré qui vient de ressaisir le sceptre de ses pères. (Henry Goltius)|La Justice et la Piété couronnées par un génie ; à leurs pieds est un autre génie soutenant une table de pierre où sont gravés ces deux vers latins : Justitia et pietas validae sunt principis arces. Nulla tyrannorum vis diuturna fuit. Un semblable tableau devrait être placé devant le trône de tous les rois : ils y liraient, dans la dernière sentence, une vérité dont nous venons d'être témoins ; et dans la première, l'histoire abrégée du monargue désiré qui vient de ressaisir le sceptre de ses pères.]] réalisée par Henry Goltius, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 60 fl. [191]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux jeunes filles causant familièrement avec un jeune homme qui tient son chapeau à la main. Une d'elles est prê... de boire un verre de vin blanc qu'une domestique vient de lui servir. Le fond de ce joli tableau représente un intérieur de parc (Van-Der Laanen)|Deux jeunes filles causant familièrement avec un jeune homme qui tient son chapeau à la main. Une d'elles est prê... de boire un verre de vin blanc qu'une domestique vient de lui servir. Le fond de ce joli tableau représente un intérieur de parc]] réalisée par Van-Der Laanen, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 121 fl. [192]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un paysage soigneusement exécuté par Boudewyns, sont peintes plusieurs figures en deux groupes bien distincts ; dans l'un on voit deux bergers dormant sous un arbre auquel ils sont attachés avec des liens de fleurs : c'est apparamment une niche qui leur a été faite par les jeunes filles qui guettent leur réveil por jouir de leur embarras L'autre groupe offre une jeune dame pinçant du luth à l'ombre d'un parasol et près de deux personnages qui l'écoutent avec attention. On pourrait croire que l'artiste a eu l'intention de représenter les plaisirs de l'âge d'or, suivis de ceux de l'âge d'argent (Boudewyns)|Dans un paysage soigneusement exécuté par Boudewyns, sont peintes plusieurs figures en deux groupes bien distincts ; dans l'un on voit deux bergers dormant sous un arbre auquel ils sont attachés avec des liens de fleurs : c'est apparamment une niche qui leur a été faite par les jeunes filles qui guettent leur réveil por jouir de leur embarras L'autre groupe offre une jeune dame pinçant du luth à l'ombre d'un parasol et près de deux personnages qui l'écoutent avec attention. On pourrait croire que l'artiste a eu l'intention de représenter les plaisirs de l'âge d'or, suivis de ceux de l'âge d'argent]] réalisée par Boudewyns, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 65 fl. [193]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Attaque d'un lieu retranché, par des cavaliers qui y pénètrent, soit en forçant un pont, soit en passant une rivière à la nage : des deux côtés on montre beaucoup de valeur, et plus d'un combattant vient de mourir au champ d'honneur (Jean Hutemburg)|Attaque d'un lieu retranché, par des cavaliers qui y pénètrent, soit en forçant un pont, soit en passant une rivière à la nage : des deux côtés on montre beaucoup de valeur, et plus d'un combattant vient de mourir au champ d'honneur]] réalisée par Jean Hutemburg, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 120 fl. [196]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une femme assise près d'une colonne à l'entrée d'un parc, et portant sur ses genoux un petit chien. Ses vêtemens annoncent le plus grand luxe et la plus grande opulence Ces deux tableaux proviennent du beau cabinet de M. Sabattier, vendu il y a quelques années. (Le chevalier Vander Werf)|Une femme assise près d'une colonne à l'entrée d'un parc, et portant sur ses genoux un petit chien. Ses vêtemens annoncent le plus grand luxe et la plus grande opulence Ces deux tableaux proviennent du beau cabinet de M. Sabattier, vendu il y a quelques années.]] réalisée par Le chevalier Vander Werf, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 401 fl. [202]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Uue dame vêtue d'une robe de satin blanc et d'un schall de taffetas bleu ; elle est assise près d'une fontaine, et tient sur elle un bouquet de roses. Ces deux tableaux proviennent du beau cabinet de M. Sabattier, vendu il y a quelques années. (Le chevalier Vander Werf)|Uue dame vêtue d'une robe de satin blanc et d'un schall de taffetas bleu ; elle est assise près d'une fontaine, et tient sur elle un bouquet de roses. Ces deux tableaux proviennent du beau cabinet de M. Sabattier, vendu il y a quelques années.]] réalisée par Le chevalier Vander Werf, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 401 fl. [203]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme assise, ayant la gorge en partie découverte, et vêtue d'une robe rouge ; elle porte sur sa tête une couronne composée d'épis, de bleuets, de coquelicots et autres fleurs de champs ; dans ses bras elle tient une corne d'abondance remplie de fruits de différentes espèces. Cette figure allégorique représent tout à -la-fois les deux saisons de l'année qui fournissent aux besoins de l'homme (Franc Flore)|Une Femme assise, ayant la gorge en partie découverte, et vêtue d'une robe rouge ; elle porte sur sa tête une couronne composée d'épis, de bleuets, de coquelicots et autres fleurs de champs ; dans ses bras elle tient une corne d'abondance remplie de fruits de différentes espèces. Cette figure allégorique représent tout à -la-fois les deux saisons de l'année qui fournissent aux besoins de l'homme]] réalisée par Franc Flore, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 150 fl. [211]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Fille nonchalamment assise, reçoit à l'oreille les avis d'une vieille duègne sur la conduite qu'elle doit observer envers un cavalier auquel elle vient d'être présentée ; celui-ci, pour se rendre agréable au nouvel objet de ses desires, met beaucoup d'empressement à lui servir un verre de la plus parfaite des liqueurs, et lui fait offrir des gâteaux par un petit nègre (Jean Verkolie)|Une jeune Fille nonchalamment assise, reçoit à l'oreille les avis d'une vieille duègne sur la conduite qu'elle doit observer envers un cavalier auquel elle vient d'être présentée ; celui-ci, pour se rendre agréable au nouvel objet de ses desires, met beaucoup d'empressement à lui servir un verre de la plus parfaite des liqueurs, et lui fait offrir des gâteaux par un petit nègre]] réalisée par Jean Verkolie, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 82 fl. [216]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Tableaux fort curieux et vraisemblablement les seuls de cette espèce. Ils représentent les quatre parties de l'année, figurées par un assemblage de choses prises entre les productions de chaque saison : par exemple, le printemps est caractérisé par une réunion de fleurs arrangées d'une telle manière qu'elle forment distinctement un visage d'homme vu de profil ; l'été est représenté par un semblable arrangement d'épis et de fruits ; l'automne, par des fruits d'arrière-saison ; l'hiver par les racines d'un tronc d'arbre renversé. Nous ne trouvons dans aucun ouvrage le nom de cet auteur. (Juiseppe Arcimboldoi. 1572)|Quatre Tableaux fort curieux et vraisemblablement les seuls de cette espèce. Ils représentent les quatre parties de l'année, figurées par un assemblage de choses prises entre les productions de chaque saison : par exemple, le printemps est caractérisé par une réunion de fleurs arrangées d'une telle manière qu'elle forment distinctement un visage d'homme vu de profil ; l'été est représenté par un semblable arrangement d'épis et de fruits ; l'automne, par des fruits d'arrière-saison ; l'hiver par les racines d'un tronc d'arbre renversé. Nous ne trouvons dans aucun ouvrage le nom de cet auteur.]] réalisée par Juiseppe Arcimboldoi. 1572, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 201 fl. [217]
  • 1815.01.04/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Servante curieuse. Maes, toujours peintre coloriste, a eu deux manières bien distinctes, l'une heurtée, et nous en avons un exemple dans le no. 262 de ce catalogue : l'autre très-terminée, très-fondue, telle que nons la voyons dans la Servante curieuse, tableau du premier mérite (Nicolas Maes)|La Servante curieuse. Maes, toujours peintre coloriste, a eu deux manières bien distinctes, l'une heurtée, et nous en avons un exemple dans le no. 262 de ce catalogue : l'autre très-terminée, très-fondue, telle que nons la voyons dans la Servante curieuse, tableau du premier mérite]] réalisée par Nicolas Maes, vendue par A.L.C.H.T. de l'Espinasse, de Langeac, comte d'Arlet au prix de 66 fl. [240]