Ventes d'œuvres le 1816.01.17

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  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un Site de Hollande. Sur la gauche près d'anciennes constructions en briques, dont la porte ouvrant en arcade annonce l'entrée d'une écurie, on voit plusieurs cavaliers : deux sont à cheval, et un troisième, vu par le dos, arrange son étrier. Un homme, en veste de buffle, menace de son fouet un des chevaux déjà monté et qui se cabre. Sur le premier plan, un enfant tient un gros chien par son collier ; et dans l'éloignement, du même côté, un pâtre grade ses chèvres. Ces deux tableaux, du meilleur temps de leur auteur, peuvent se tenir à côté des tableaux de Ph. Wouwermans, par le précieux de leur exécution et la beauté du coloris. (Wouwermans (Pierre))|Point de vue d'un Site de Hollande. Sur la gauche près d'anciennes constructions en briques, dont la porte ouvrant en arcade annonce l'entrée d'une écurie, on voit plusieurs cavaliers : deux sont à cheval, et un troisième, vu par le dos, arrange son étrier. Un homme, en veste de buffle, menace de son fouet un des chevaux déjà monté et qui se cabre. Sur le premier plan, un enfant tient un gros chien par son collier ; et dans l'éloignement, du même côté, un pâtre grade ses chèvres. Ces deux tableaux, du meilleur temps de leur auteur, peuvent se tenir à côté des tableaux de Ph. Wouwermans, par le précieux de leur exécution et la beauté du coloris.]] réalisée par Wouwermans (Pierre), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 381 fl. [1]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Près d'une baraque couverte de chaume et fermée par des toiles, on voit trois beaux chevaux dans différentes poses. Celui qui se fait le plus remarquer est un cheval blanc à sa mangeoire. On distingue encore la vivandière, deux militaires, un petit paysan vu par le dos, et dans le fond à gauche, au bord d'une rivière, le départ d'un convoi militaire. Ces deux tableaux, du meilleur temps de leur auteur, peuvent se tenir à côté des tableaux de Ph. Wouwermans, par le précieux de leur exécution et la beauté du coloris. (Wouwermans (Pierre))|Près d'une baraque couverte de chaume et fermée par des toiles, on voit trois beaux chevaux dans différentes poses. Celui qui se fait le plus remarquer est un cheval blanc à sa mangeoire. On distingue encore la vivandière, deux militaires, un petit paysan vu par le dos, et dans le fond à gauche, au bord d'une rivière, le départ d'un convoi militaire. Ces deux tableaux, du meilleur temps de leur auteur, peuvent se tenir à côté des tableaux de Ph. Wouwermans, par le précieux de leur exécution et la beauté du coloris.]] réalisée par Wouwermans (Pierre), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 281 fl. [2]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un terrain montagneux coupé par une rivière dont les eaux ressérées forment un torrent, des paysans armés attaquent un convoi militaire. Cette scène, énergiquement rendue, offre de très belles parties dans le plus grand nombre de ses détails. Le précieux de l'exécution, et la correction du dessin dans les figures, ont toujours contribué à faire regarder ce tableau comme étant du maître auquel il est attribué. (Wouwermans (Philippe))|Dans un terrain montagneux coupé par une rivière dont les eaux ressérées forment un torrent, des paysans armés attaquent un convoi militaire. Cette scène, énergiquement rendue, offre de très belles parties dans le plus grand nombre de ses détails. Le précieux de l'exécution, et la correction du dessin dans les figures, ont toujours contribué à faire regarder ce tableau comme étant du maître auquel il est attribué.]] réalisée par Wouwermans (Philippe), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 182 fl. [3]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Site de Dunes, d'où l'oeil se porte sur un joli bouquet d'arbres indiquant l'entrée d'un bois baigné par une rivière, dont la rive opposée offre à droite, dans l'éloignement, et l'effet le plus juste de perspective, les détails d'une ville. Sur le devant, au détour d'un monticule, on voit, précédés d'un valet avec un chien, un cavalier et sa femme à qui un pauvre demande l'aumône pour sa famille, que l'on distingue plus loin. Ces figures, de la main de Lingelback, forment une grande richesse dans ce paysage, touché avec autant de goût que de facilité. (Winants (jean))|Un Site de Dunes, d'où l'oeil se porte sur un joli bouquet d'arbres indiquant l'entrée d'un bois baigné par une rivière, dont la rive opposée offre à droite, dans l'éloignement, et l'effet le plus juste de perspective, les détails d'une ville. Sur le devant, au détour d'un monticule, on voit, précédés d'un valet avec un chien, un cavalier et sa femme à qui un pauvre demande l'aumône pour sa famille, que l'on distingue plus loin. Ces figures, de la main de Lingelback, forment une grande richesse dans ce paysage, touché avec autant de goût que de facilité.]] réalisée par Winants (jean), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 422 fl. [4]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un riche paysage, offrant sur la droite un massif de rocher surmonté de quelques arbres, en opposition à une grande étendue de pays baigné par une rivière. Ce site, remarquable par sa profondeur, la beauté des lignes et la variété des plans, est éclairé par un ciel nuagé indiquant le coucher du soleil. Il a de plus l'avantage d'être orné de figures de la main d'Adrien van de Velde, parmi lesquelles on remarque à droite deux chasseurs, dont un est assis. (Winants (jean))|Point de vue d'un riche paysage, offrant sur la droite un massif de rocher surmonté de quelques arbres, en opposition à une grande étendue de pays baigné par une rivière. Ce site, remarquable par sa profondeur, la beauté des lignes et la variété des plans, est éclairé par un ciel nuagé indiquant le coucher du soleil. Il a de plus l'avantage d'être orné de figures de la main d'Adrien van de Velde, parmi lesquelles on remarque à droite deux chasseurs, dont un est assis.]] réalisée par Winants (jean), vendue par [[D B[enard]]], achetée par Laneuville au prix de 631 fl. [5]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vénus, nue jusqu'à la ceinture, débarasse l'Amour des filets dans lesquels il est pris. Mars, appuyé sur son épée, la tête couverte d'un casque et cuirassé, regarde Vénus, et semble écouter la leçon que le Temps, représenté sous la figure d'un vieillard décrépit et porté sur des béquilles, fait à l'Amour. Ce Tableau, du pinceau le plus précieux, cachet ordinaire des ouvrages de ce peintre, pour être une imitation du Guerchin, n'en est pas moins digne d'entrer dans les plus beaux cabinets. (Werf (Adrien van der))|Vénus, nue jusqu'à la ceinture, débarasse l'Amour des filets dans lesquels il est pris. Mars, appuyé sur son épée, la tête couverte d'un casque et cuirassé, regarde Vénus, et semble écouter la leçon que le Temps, représenté sous la figure d'un vieillard décrépit et porté sur des béquilles, fait à l'Amour. Ce Tableau, du pinceau le plus précieux, cachet ordinaire des ouvrages de ce peintre, pour être une imitation du Guerchin, n'en est pas moins digne d'entrer dans les plus beaux cabinets.]] réalisée par Werf (Adrien van der), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[...]ard]] au prix de 250 fl. [6]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Scène d'intérieur ; on y voit une jeune femme dans de riches vêtemens, qui vient de tomber évanouie après la lecture d'une lettre ; sa suivante la soutient et semble appeler des secours. Une aiguière d'argent, dans un grand plat, et des roses jetées à terre forment le plus riche accessoire sur le devant de ce tableau, remarquable par la fraîcheur et la transparence du coloris, le moelleux du pinceau, et le précieux étonnant de l'exécution. (Werf (Adrien van der))|Scène d'intérieur ; on y voit une jeune femme dans de riches vêtemens, qui vient de tomber évanouie après la lecture d'une lettre ; sa suivante la soutient et semble appeler des secours. Une aiguière d'argent, dans un grand plat, et des roses jetées à terre forment le plus riche accessoire sur le devant de ce tableau, remarquable par la fraîcheur et la transparence du coloris, le moelleux du pinceau, et le précieux étonnant de l'exécution.]] réalisée par Werf (Adrien van der), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 200 fl. [7]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de la Hollande, occupé sur la gauche par une masure, en opposition à un monticule. On y distingue une villageoise assise au pied de deux grands arbres, et gardant ses moutons, elle paraît indiquer le chemin à un paysan qui suit une charrette de foin. Echantillon d'une bonne couleur et d'un pinceau gras et moelleux. (Velde (Adrien Van den))|Site de la Hollande, occupé sur la gauche par une masure, en opposition à un monticule. On y distingue une villageoise assise au pied de deux grands arbres, et gardant ses moutons, elle paraît indiquer le chemin à un paysan qui suit une charrette de foin. Echantillon d'une bonne couleur et d'un pinceau gras et moelleux.]] réalisée par Velde (Adrien Van den), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 81 fl. [8]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un terrain sablonneux, près de divers constructions indiquant un manège, on voit un jeune homme monté sur un cheval blanc cendré qu'il vient de mettre au galop ; le maître d'équitation et un autre jeune homme, vus par le dos, dans le plus riche costume, complète la composition. On remarque encore, sur le devant, un gros chien, et dans l'éloignement, un cheval avec la selle du sauteur aux pilliers ; la gauche est terminée par une prairie couverte de bestiaux. Ce tableau, éclairé par un ciel chargé de nuages d'où se détache avec vigueur la principale figure, présente nombre de détails rendus avec autant de vérité que de délicatesse. (Velde (Adrien Van den) 1659)|Sur un terrain sablonneux, près de divers constructions indiquant un manège, on voit un jeune homme monté sur un cheval blanc cendré qu'il vient de mettre au galop ; le maître d'équitation et un autre jeune homme, vus par le dos, dans le plus riche costume, complète la composition. On remarque encore, sur le devant, un gros chien, et dans l'éloignement, un cheval avec la selle du sauteur aux pilliers ; la gauche est terminée par une prairie couverte de bestiaux. Ce tableau, éclairé par un ciel chargé de nuages d'où se détache avec vigueur la principale figure, présente nombre de détails rendus avec autant de vérité que de délicatesse.]] réalisée par Velde (Adrien Van den) 1659, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 300 fl. [9]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers : la Vierge au milieu et éclairée par la lumière d'un flambeau que porte Saint Joseph, lève le voile qui couvre son divin Fils, et le montre aux Bergers, qui sont dans une attitude respectueuse. Tableau d'une exécution soignée et d'un effet piquant de clair-obscur. (Véronèse (Alexandre))|L'Adoration des Bergers : la Vierge au milieu et éclairée par la lumière d'un flambeau que porte Saint Joseph, lève le voile qui couvre son divin Fils, et le montre aux Bergers, qui sont dans une attitude respectueuse. Tableau d'une exécution soignée et d'un effet piquant de clair-obscur.]] réalisée par Véronèse (Alexandre), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 100.95 fl. [10]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Rachat d'esclaves chez les Turcs : au milieu du sujet, l'on remarque un Chevalier de Malte tenant l'étendard des Chrétiens, et suivi de plusieurs personnages qu'il vient de rendre à la liberté. Nombre de spectateurs de tout rang et de tout âge ajoutent à la richesse de cette composition, qui offre le mouvement, l'éclat et le brillant coloris des ouvrages de ce grand peintre. (Véronèse (Paul))|Un Rachat d'esclaves chez les Turcs : au milieu du sujet, l'on remarque un Chevalier de Malte tenant l'étendard des Chrétiens, et suivi de plusieurs personnages qu'il vient de rendre à la liberté. Nombre de spectateurs de tout rang et de tout âge ajoutent à la richesse de cette composition, qui offre le mouvement, l'éclat et le brillant coloris des ouvrages de ce grand peintre.]] réalisée par Véronèse (Paul), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 41 fl. [11]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue de paysage : le fond à gauche est occupé par une masure en opposition à un joli lointain de plaines ; le devant offre une prairie au bord d'un ruisseau, où deux pâtres, assis et causant ensemble, gardent un troupeau de boeufs, moutons et chèvres. Une exécution précieuse et beaucoup de vérité distingueront toujours ce joli tableau. (Thier (B.H.) 1776)|Point de vue de paysage : le fond à gauche est occupé par une masure en opposition à un joli lointain de plaines ; le devant offre une prairie au bord d'un ruisseau, où deux pâtres, assis et causant ensemble, gardent un troupeau de boeufs, moutons et chèvres. Une exécution précieuse et beaucoup de vérité distingueront toujours ce joli tableau.]] réalisée par Thier (B.H.) 1776, vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[...]grand]] au prix de 110.05 fl. [12]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Champ de bataille dans une plaine au pied de hautes montagnes en partie couvertes d'arbres, et couronnées de fortifications dont on voit le feu des redoutes. Tout le premier plan à droite est couvert de morts et de mourans que l'on relève ; au milieu, le chef blessé et porté sur un brancard, rend son épée au général ennemi ; dans l'éloignement, à gauche, on distingue une horrible mêlée. Ce sujet est rendu avec toute l'énergie qui lui convient : dire qu'il est du meilleur temps de son auteur suffit à son éloge. Quelques légères craquelures, faciles à réparer, ne peuvent arrêter les amateurs dans le désir d'acheter cette production d'un de nos plus habiles peintres. (M. Taunay)|Un Champ de bataille dans une plaine au pied de hautes montagnes en partie couvertes d'arbres, et couronnées de fortifications dont on voit le feu des redoutes. Tout le premier plan à droite est couvert de morts et de mourans que l'on relève ; au milieu, le chef blessé et porté sur un brancard, rend son épée au général ennemi ; dans l'éloignement, à gauche, on distingue une horrible mêlée. Ce sujet est rendu avec toute l'énergie qui lui convient : dire qu'il est du meilleur temps de son auteur suffit à son éloge. Quelques légères craquelures, faciles à réparer, ne peuvent arrêter les amateurs dans le désir d'acheter cette production d'un de nos plus habiles peintres.]] réalisée par M. Taunay, vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?]neille]] au prix de 351 fl. [13]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de la Flandre, offrant une vaste étendue de pays, où l'on distingue sur la gauche une chaumière vers laquelle s'achemine un paysan, portant sous son bras une gerbe de blé. Sur le devant est un mendiant qui chante en s'accompagnant de la vielle. Cette figure, dont les haillons sont rendus avec autant d'esprit que de vérité, ressort avec vigueur sur un fond de ciel clair et argentin, indiquant une fraîche matinée. (Teniers (David))|Site de la Flandre, offrant une vaste étendue de pays, où l'on distingue sur la gauche une chaumière vers laquelle s'achemine un paysan, portant sous son bras une gerbe de blé. Sur le devant est un mendiant qui chante en s'accompagnant de la vielle. Cette figure, dont les haillons sont rendus avec autant d'esprit que de vérité, ressort avec vigueur sur un fond de ciel clair et argentin, indiquant une fraîche matinée.]] réalisée par Teniers (David), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[...]dou]] au prix de 201 fl. [14]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux hommes vus à mi-corps, l'un assis devant un billot, tient d'une main une canette de bierre, et de l'autre sa pipe. Il s'est retourné pour parler à un paysan qui est derrière lui. Ces figures, touchées avec esprit, se détachent sur un fond de muraille bien entendu d'effet, où l'on remarque sur une planche quelques ustensiles de ménage qui forment un détail agréable. (Teniers (David))|Deux hommes vus à mi-corps, l'un assis devant un billot, tient d'une main une canette de bierre, et de l'autre sa pipe. Il s'est retourné pour parler à un paysan qui est derrière lui. Ces figures, touchées avec esprit, se détachent sur un fond de muraille bien entendu d'effet, où l'on remarque sur une planche quelques ustensiles de ménage qui forment un détail agréable.]] réalisée par Teniers (David), vendue par [[D B[enard]]], achetée par Naudou au prix de 172 fl. [15]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de Tabagie : on y remarque sur le devant deux paysans qui jouent aux cartes ; l'un abat son jeu, et montre en riant deux as à son adversaire, qui regarde ses cartes avec chagrin ; deux de leur camarades, assis à la table, tournent leurs regards vers le gagnant ; un autre, debout derrière eux, un vidrecome à la main, prend part à la partie ; on distingue encore à droite, en plan reculé, trois villageois qui se chauffent à un feu de tourbe. On voit rarement d'aussi grands tableaux par D. Teniers, cependant la franchise de la touche, la fermeté de l'exécution, la beauté de la couleur et le caractère des têtes, décèlent la main habile de ce maître. Cette opinion a été partagée par tous les connaisseurs qui ont vu ce tableau chez son propriétaire, ainsi que dans la galerie dont il faisait l'ornement auparavant. (Teniers (David))|Intérieur de Tabagie : on y remarque sur le devant deux paysans qui jouent aux cartes ; l'un abat son jeu, et montre en riant deux as à son adversaire, qui regarde ses cartes avec chagrin ; deux de leur camarades, assis à la table, tournent leurs regards vers le gagnant ; un autre, debout derrière eux, un vidrecome à la main, prend part à la partie ; on distingue encore à droite, en plan reculé, trois villageois qui se chauffent à un feu de tourbe. On voit rarement d'aussi grands tableaux par D. Teniers, cependant la franchise de la touche, la fermeté de l'exécution, la beauté de la couleur et le caractère des têtes, décèlent la main habile de ce maître. Cette opinion a été partagée par tous les connaisseurs qui ont vu ce tableau chez son propriétaire, ainsi que dans la galerie dont il faisait l'ornement auparavant.]] réalisée par Teniers (David), vendue par [[D B[enard]]]. [16]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Riche composition, allégorique aux sciences et aux arts, caractérisés par leurs différentes productions. L'analyse de tous les détails de ce tableau, trop courte, n'en donnerait point une explication suffisante ; trop longue, elle deviendrait fastidieuse ; l'on ne peut donc qu'engager les amateurs à fixer leur attention sur ce tableau, où l'on reconnaît la touche spirituelle, la transparence de couleur, et la facilité d'exécution de ce protée en peinture. Teniers s'est représenté lui-même sous la figure du statuaire qui est à la droite du second plan, occupé à modeler une petite figure de Bacchus. (Teniers (David))|Riche composition, allégorique aux sciences et aux arts, caractérisés par leurs différentes productions. L'analyse de tous les détails de ce tableau, trop courte, n'en donnerait point une explication suffisante ; trop longue, elle deviendrait fastidieuse ; l'on ne peut donc qu'engager les amateurs à fixer leur attention sur ce tableau, où l'on reconnaît la touche spirituelle, la transparence de couleur, et la facilité d'exécution de ce protée en peinture. Teniers s'est représenté lui-même sous la figure du statuaire qui est à la droite du second plan, occupé à modeler une petite figure de Bacchus.]] réalisée par Teniers (David), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 599.95 fl. [17]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Judas vendant Jésus-Christ : riche composition à l'effet de la lumière ; les trois figures qui forment le groupe principal, occupent le milieu du sujet : on en distingue à gauche, dans l'éloignement, trois autres qui causent ensemble ; une d'elle tient la lumière qui les éclaire. On voit encore une lanterne aux pieds de Judas. Ce tableau, fait à l'imitation de Gérard Dow, est d'une belle entente de clair-obscur, et de la plus précieuse exécution dans tous ses détails. Si l'on est surpris d'y voir la signature de Gdow avec la date de 1642, on doit l'être davantage de n'y pas voir celle de M. Senave, cette production étant du nombre de celles qui font honneur à son pinceau. (M. Senave)|Judas vendant Jésus-Christ : riche composition à l'effet de la lumière ; les trois figures qui forment le groupe principal, occupent le milieu du sujet : on en distingue à gauche, dans l'éloignement, trois autres qui causent ensemble ; une d'elle tient la lumière qui les éclaire. On voit encore une lanterne aux pieds de Judas. Ce tableau, fait à l'imitation de Gérard Dow, est d'une belle entente de clair-obscur, et de la plus précieuse exécution dans tous ses détails. Si l'on est surpris d'y voir la signature de Gdow avec la date de 1642, on doit l'être davantage de n'y pas voir celle de M. Senave, cette production étant du nombre de celles qui font honneur à son pinceau.]] réalisée par M. Senave, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 299.95 fl. [18]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site hollandais, occupé sur toute la partie droite, par une masure au dehors de laquelle on voit une famille de paysans, qui se repose après le travail. Sur le devant, une villageoise en cornette blanche, et assise, pèle des pommes ; le fond, à gauche, est terminé par un échapé de paysage, couvert de grands arbres ; morceau d'un effet piquant et d'une couleur vigoureuse. (Steen (Jean))|Site hollandais, occupé sur toute la partie droite, par une masure au dehors de laquelle on voit une famille de paysans, qui se repose après le travail. Sur le devant, une villageoise en cornette blanche, et assise, pèle des pommes ; le fond, à gauche, est terminé par un échapé de paysage, couvert de grands arbres ; morceau d'un effet piquant et d'une couleur vigoureuse.]] réalisée par Steen (Jean), vendue par [[D B[enard]]], achetée par Hazard au prix de 91 fl. [19]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Jésus Christ, attaché sur la croix par les bourreaux ; un groupe de juifs occupe la gauche de la composition, et l'on distingue, du côté opposé dans l'éloignement, la Vierge et les Apôtres, dans une profonde affliction. Petit tableau d'une belle couleur et d'un pinceau suave. (Sébastien del Piombo)|Jésus Christ, attaché sur la croix par les bourreaux ; un groupe de juifs occupe la gauche de la composition, et l'on distingue, du côté opposé dans l'éloignement, la Vierge et les Apôtres, dans une profonde affliction. Petit tableau d'une belle couleur et d'un pinceau suave.]] réalisée par Sébastien del Piombo, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 27 fl. [21]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site de la Hollande : la gauche offre un massif de grands arbres indiquant l'entrée d'une forêt ; on distingue dans l'éloignement une masure, et sur le devant, au bord d'une mare, plusieurs figures, dont un cavalier vêtu de rouge. Ce tableau, d'un effet piquant et d'une belle couleur, est aussi de cette exécution ferme et spirituelle qui distingue les meilleures productions de cet habile paysagiste. (Ruisdael (Jacques))|Site de la Hollande : la gauche offre un massif de grands arbres indiquant l'entrée d'une forêt ; on distingue dans l'éloignement une masure, et sur le devant, au bord d'une mare, plusieurs figures, dont un cavalier vêtu de rouge. Ce tableau, d'un effet piquant et d'une belle couleur, est aussi de cette exécution ferme et spirituelle qui distingue les meilleures productions de cet habile paysagiste.]] réalisée par Ruisdael (Jacques), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 142 fl. [22]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jean, présentant son agneau à l'Enfant Jésus, qui le caresse. Ces deux jolies figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage terminé à gauche par un vaste lointain de plaines. Tableau dont la fermeté d'exécution répond au brillant du coloris. (Rubens (Pierre Paul))|Saint Jean, présentant son agneau à l'Enfant Jésus, qui le caresse. Ces deux jolies figures ressortent avec vigueur sur un fond de paysage terminé à gauche par un vaste lointain de plaines. Tableau dont la fermeté d'exécution répond au brillant du coloris.]] réalisée par Rubens (Pierre Paul), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[...]arts]] au prix de 89 fl. [23]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'adoration des Rois, composition capitale exécutée en grisaille et paraissant, par l'énergie de la touche et sa transparence, être la première pensée de ce grand peintre, pour un pareil sujet qu'il voulait traiter en grand. A l'entrée de l'étable, à droite du spectateur, on voit la Vierge, debout, suivie de Saint Joseph, et présentant son Fils à l'adoration des Rois qui sont suivis de nombre de personnages, parmi lesquels on remarque les portraits de Rubens et de Van Dyck. (Rubens (Pierre Paul))|L'adoration des Rois, composition capitale exécutée en grisaille et paraissant, par l'énergie de la touche et sa transparence, être la première pensée de ce grand peintre, pour un pareil sujet qu'il voulait traiter en grand. A l'entrée de l'étable, à droite du spectateur, on voit la Vierge, debout, suivie de Saint Joseph, et présentant son Fils à l'adoration des Rois qui sont suivis de nombre de personnages, parmi lesquels on remarque les portraits de Rubens et de Van Dyck.]] réalisée par Rubens (Pierre Paul), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 112.05 fl. [24]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La chaste Suzanne et les Vieillards : un d'eux a déjà levé la draperie dont elle était voilée, et l'autre s'approche pour la séduire ; mais assise, les jambes croisées et les bras serrés sur sa poitrine, elle se défend de leurs attaques. Ce morceau, d'une couleur brillante, et de l'exécution la plus facile, a toujours été regardé en Hollande, d'où il vient, comme étant le petit du même sujet, traité en grand par Rubens. (Rubens (Pierre Paul))|La chaste Suzanne et les Vieillards : un d'eux a déjà levé la draperie dont elle était voilée, et l'autre s'approche pour la séduire ; mais assise, les jambes croisées et les bras serrés sur sa poitrine, elle se défend de leurs attaques. Ce morceau, d'une couleur brillante, et de l'exécution la plus facile, a toujours été regardé en Hollande, d'où il vient, comme étant le petit du même sujet, traité en grand par Rubens.]] réalisée par Rubens (Pierre Paul), vendue par [[D B[enard]]]. [25]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue à mi-corps, donne le sein à l'Enfant-Jésus, qu'elle tient assis sur ses genoux. Elle est ajustée d'une tunique rouge recouverte d'un manteau verd, qui de sa tête, redescend sur ses épaules. Ce manteau est orné d'une légère broderie en or. La figure de la Vierge ressort sur une draperie verte qui découvre à gauche et à droite un fond de paysage. Ce tableau, d'un faire sec, qui annonce le commencement de la renaissance de l'art de la Peinture, a toujours été attribué à Raphaël, dans sa jeunesse ; son monogramme, au bas du tableau, a confirmé dans cette opinion tous ceux qui l'ont vu, au surplus Messieurs les connaisseurs lui donneront l'attribution qu'ils croiront lui convenir. (Raphael d'Urbin)|La Vierge, vue à mi-corps, donne le sein à l'Enfant-Jésus, qu'elle tient assis sur ses genoux. Elle est ajustée d'une tunique rouge recouverte d'un manteau verd, qui de sa tête, redescend sur ses épaules. Ce manteau est orné d'une légère broderie en or. La figure de la Vierge ressort sur une draperie verte qui découvre à gauche et à droite un fond de paysage. Ce tableau, d'un faire sec, qui annonce le commencement de la renaissance de l'art de la Peinture, a toujours été attribué à Raphaël, dans sa jeunesse ; son monogramme, au bas du tableau, a confirmé dans cette opinion tous ceux qui l'ont vu, au surplus Messieurs les connaisseurs lui donneront l'attribution qu'ils croiront lui convenir.]] réalisée par Raphael d'Urbin, vendue par [[D B[enard]]], achetée par Dubois au prix de 46.5 fl. [26]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un rocher couvert de mousse, une Nymphe entièrement nue, assise sur ses genoux, et la tête appuyée sur sa main gauche, regarde le site qui est au-dessous d'elle, on voit à ses côtés un enfant couronné de fleurs et dont le haut du corps, se détache sur un fond de draperie couleur pourpre. Tableau d'un bel émail de couleur. (Poelemburg (Corneille))|Sur un rocher couvert de mousse, une Nymphe entièrement nue, assise sur ses genoux, et la tête appuyée sur sa main gauche, regarde le site qui est au-dessous d'elle, on voit à ses côtés un enfant couronné de fleurs et dont le haut du corps, se détache sur un fond de draperie couleur pourpre. Tableau d'un bel émail de couleur.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Mich[...]]] au prix de 18.6 fl. [27]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'annonce aux Bergers ; dans une vaste plaine terminée par de hautes montagnes, on voit à droite, en premier plan, près d'un monticule, des pasteurs, dont les attitudes différentes expriment leur surprise et leur respect, à la vue d'un groupe d'Anges et de Chérubins qui leur apparaissent dans une gloire, et leur annonce la venue du Messie. On distingue encore sur la gauche, dans l'éloignement, et dans un ton de demi-teinte, ménagé avec le plus grand art, d'autres bergers qui gardent leurs troupeaux. Ce tableau, égal en tout par la perfection à celui qui le précède, peut lui servir de pendant, et mérite d'être placé dans le plus beau cabinet. (Poelemburg (Corneille))|L'annonce aux Bergers ; dans une vaste plaine terminée par de hautes montagnes, on voit à droite, en premier plan, près d'un monticule, des pasteurs, dont les attitudes différentes expriment leur surprise et leur respect, à la vue d'un groupe d'Anges et de Chérubins qui leur apparaissent dans une gloire, et leur annonce la venue du Messie. On distingue encore sur la gauche, dans l'éloignement, et dans un ton de demi-teinte, ménagé avec le plus grand art, d'autres bergers qui gardent leurs troupeaux. Ce tableau, égal en tout par la perfection à celui qui le précède, peut lui servir de pendant, et mérite d'être placé dans le plus beau cabinet.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 253 fl. [28]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Rois, composition capitale de plus de trente figures. A droite, au pied de ruines d'anciens édifices, la Vierge, assise dans l'endroit le plus élevé, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui donne la bénédiction aux trois Rois prosternés devant lui ; sur le devant du même côté, Saint Joseph, debout, est occupé de sa lecture, et dans le ciel apparaît une gloire d'Anges. Ce tableau, d'une belle fonte de couleur, et de l'effet le plus harmonieux, présente une des productions les plus marquantes de son auteur. Ce tableau, égal en tout par la perfection à celui qui le précède, peut lui servir de pendant, et mérite d'être placé dans le plus beau cabinet. (Poelemburg (Corneille))|L'Adoration des Rois, composition capitale de plus de trente figures. A droite, au pied de ruines d'anciens édifices, la Vierge, assise dans l'endroit le plus élevé, tient sur ses genoux l'Enfant Jésus, qui donne la bénédiction aux trois Rois prosternés devant lui ; sur le devant du même côté, Saint Joseph, debout, est occupé de sa lecture, et dans le ciel apparaît une gloire d'Anges. Ce tableau, d'une belle fonte de couleur, et de l'effet le plus harmonieux, présente une des productions les plus marquantes de son auteur. Ce tableau, égal en tout par la perfection à celui qui le précède, peut lui servir de pendant, et mérite d'être placé dans le plus beau cabinet.]] réalisée par Poelemburg (Corneille), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[Ha]zard]] au prix de 49,6 [ou] 496 fl. [29]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet d'une Bacchanale, composition de quinze figures. Au milieu, sur le devant, une Bacchante suffoquée par les vapeurs du vin, vient de tomber sur le dos, et est endormie. Près d'elle, deux suivans de Bacchus, donnent à boire à deux Panthères attachées au char de ce dieu ; d'autres portent Sylène, ivre et livré au sommeil. En premier plan, à droite, est un groupe d'enfans, dont un se défend d'une chèvre, et dans l'éloignement, au milieu, sur un tertre élevé, on distingue Bacchus et Ariane, ainsi que plusieurs Bacchantes qui dansent en jouant des cymbales et du tambour de basque. Cette scène se passe dans un paysage du plus beau style et dont le ton mystérieux indique le coucher du soleil. (Poussin (Nicolas))|Le sujet d'une Bacchanale, composition de quinze figures. Au milieu, sur le devant, une Bacchante suffoquée par les vapeurs du vin, vient de tomber sur le dos, et est endormie. Près d'elle, deux suivans de Bacchus, donnent à boire à deux Panthères attachées au char de ce dieu ; d'autres portent Sylène, ivre et livré au sommeil. En premier plan, à droite, est un groupe d'enfans, dont un se défend d'une chèvre, et dans l'éloignement, au milieu, sur un tertre élevé, on distingue Bacchus et Ariane, ainsi que plusieurs Bacchantes qui dansent en jouant des cymbales et du tambour de basque. Cette scène se passe dans un paysage du plus beau style et dont le ton mystérieux indique le coucher du soleil.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 72.05 fl. [30]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Phocion porté au tombeau ; sujet représenté dans un site d'Italie, enrichi sur les derniers plans de beaux monumens d'architecture qui se détachent dans l'effet le plus juste et le plus harmonieux sur un fond d'arbres et de hautes montagnes. Ce magnifique paysage planté ça et là de grands arbres de la forme la plus heureuse, est encore orné de nombres de figures distribuées sur différens plans. Ce tableau d'une belle couleur, d'une exécution ferme et soignée dans tous ses détails, ainsi que d'un aspect imposant, a toujours été regardé par son propriétaire et par nombre de connaisseurs comme étant de Nicolas Poussin. (Poussin (Nicolas))|Phocion porté au tombeau ; sujet représenté dans un site d'Italie, enrichi sur les derniers plans de beaux monumens d'architecture qui se détachent dans l'effet le plus juste et le plus harmonieux sur un fond d'arbres et de hautes montagnes. Ce magnifique paysage planté ça et là de grands arbres de la forme la plus heureuse, est encore orné de nombres de figures distribuées sur différens plans. Ce tableau d'une belle couleur, d'une exécution ferme et soignée dans tous ses détails, ainsi que d'un aspect imposant, a toujours été regardé par son propriétaire et par nombre de connaisseurs comme étant de Nicolas Poussin.]] réalisée par Poussin (Nicolas), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 134 fl. [31]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition capitale, offrant le sujet du Massacre des Innocens. Cette scène de douleur se passe dans une place enrichie de riches monumens d'architecture, et offre nombre d'épisodes plus intéressants les uns que les autres ; il serait presqu'impossible de les détailler sans entrer dans des redites désagréables ; la vue seule de ce tableau peut mettre les connaisseurs à même d'apprécier son mérite. (Pietre de Cortone)|Composition capitale, offrant le sujet du Massacre des Innocens. Cette scène de douleur se passe dans une place enrichie de riches monumens d'architecture, et offre nombre d'épisodes plus intéressants les uns que les autres ; il serait presqu'impossible de les détailler sans entrer dans des redites désagréables ; la vue seule de ce tableau peut mettre les connaisseurs à même d'apprécier son mérite.]] réalisée par Pietre de Cortone, vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Laroch[e]]] au prix de 300 fl. [32]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le Christ descendu de la croix et prêt à être enseveli : le haut de son corps est appuyé sur le genoux de Saint Jean, et la Magdeleine, les cheveux épars, tient respectueusement une de ses mains : la Vierge, dans la douleur, et le regard élevé vers le ciel, occupe le milieu de la composition ; on voit à sa gauche Saint Joseph d'Arimathie portant une boîte de parfums, et du côté opposé, un jeune homme qui tient un flambeau à la lueur duquel est éclairée cette scène, dont la beauté des expressions ne le cède en rien à la force du coloris. (Tintoret (Jacques))|Le Christ descendu de la croix et prêt à être enseveli : le haut de son corps est appuyé sur le genoux de Saint Jean, et la Magdeleine, les cheveux épars, tient respectueusement une de ses mains : la Vierge, dans la douleur, et le regard élevé vers le ciel, occupe le milieu de la composition ; on voit à sa gauche Saint Joseph d'Arimathie portant une boîte de parfums, et du côté opposé, un jeune homme qui tient un flambeau à la lueur duquel est éclairée cette scène, dont la beauté des expressions ne le cède en rien à la force du coloris.]] réalisée par Tintoret (Jacques), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[...]on]]. [33]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Luc, dessinant la Vierge et l'Enfant Jésus, qui lui apparaissent dans une gloire, au milieu d'Anges et de Chérubins. A gauche, Saint François, porté sur des nuages, se prosterne avec respect, et près de lui, deux Anges, dont un tient une branche de fleurs, chantent les louanges du Seigneur. Ce tableau, d'une très belle couleur, d'une exécution facile et spirituelle, est, sans contredit, une des productions, les plus aimables de ce grand peintre. (Pietre de Cortone)|Saint Luc, dessinant la Vierge et l'Enfant Jésus, qui lui apparaissent dans une gloire, au milieu d'Anges et de Chérubins. A gauche, Saint François, porté sur des nuages, se prosterne avec respect, et près de lui, deux Anges, dont un tient une branche de fleurs, chantent les louanges du Seigneur. Ce tableau, d'une très belle couleur, d'une exécution facile et spirituelle, est, sans contredit, une des productions, les plus aimables de ce grand peintre.]] réalisée par Pietre de Cortone, vendue par [[D B[enard]]], achetée par Naudou au prix de 520 fl. [34]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge et l'Enfant Jésus servis par les Anges. La Vierge, au milieu du sujet, a son Fils sur ses genoux, et prend des fruits dans une corbeille que lui présente un des Anges. Un autre, sur la droite, dans l'attitude la plus respectueuse, vient d'offrir une pomme à cet Enfant divin, qui la tient, et est encore retourné vers lui. Ce précieux tableau, offre toutes les perfections qui caractérisent les talens de ce grand peintre. Grâces, proportions sveltes et élégantes, beau jet dans les draperies, coloris séduisant, joint à la plus grande légèreté d'exécution. (Parmesan (François))|La Vierge et l'Enfant Jésus servis par les Anges. La Vierge, au milieu du sujet, a son Fils sur ses genoux, et prend des fruits dans une corbeille que lui présente un des Anges. Un autre, sur la droite, dans l'attitude la plus respectueuse, vient d'offrir une pomme à cet Enfant divin, qui la tient, et est encore retourné vers lui. Ce précieux tableau, offre toutes les perfections qui caractérisent les talens de ce grand peintre. Grâces, proportions sveltes et élégantes, beau jet dans les draperies, coloris séduisant, joint à la plus grande légèreté d'exécution.]] réalisée par Parmesan (François), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 350 fl. [35]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Composition de trois figures. Une jeune femme, au milieu, dans le plus riche costume, tient sur ses genoux un coffre d'où un gros perroquet sort sa tête ; elle montre de la main droite un jeune homme qui tient un verre, et semble, par son geste, imposer silence à une vieille qui le menace de sa béquille. Ce tableau, d'un faire soigné, est aussi d'une couleur brillante. (Netscher (Théodore))|Composition de trois figures. Une jeune femme, au milieu, dans le plus riche costume, tient sur ses genoux un coffre d'où un gros perroquet sort sa tête ; elle montre de la main droite un jeune homme qui tient un verre, et semble, par son geste, imposer silence à une vieille qui le menace de sa béquille. Ce tableau, d'un faire soigné, est aussi d'une couleur brillante.]] réalisée par Netscher (Théodore), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?]lle]] au prix de 811.[?] fl. [37]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un village hollandais, avec masures entourées d'arbres. Il est traversé par un canal, et représenté à l'effet d'un beau clair de lune. Trois figures de paysans, dont un porte un fagot sur ses épaules, animent ce paysage, remarquable par la force du coloris, la transparence des tons, et les effets piquans de la lumière ménagée et répandue avec le plus grand art. On ne peut offrir un tableau plus parfait de cet habile peintre. (Neer (Hart van der))|Point de vue d'un village hollandais, avec masures entourées d'arbres. Il est traversé par un canal, et représenté à l'effet d'un beau clair de lune. Trois figures de paysans, dont un porte un fagot sur ses épaules, animent ce paysage, remarquable par la force du coloris, la transparence des tons, et les effets piquans de la lumière ménagée et répandue avec le plus grand art. On ne peut offrir un tableau plus parfait de cet habile peintre.]] réalisée par Neer (Hart van der), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Nani[?]]] au prix de 461 fl. [38]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous un vestibule de riche architecture, d'où l'on aperçoit un joli point de vue de mer chargée de divers bâtimens à voile, et près l'entablement d'une croisée recouverte d'un tapis de turquie, est un jeune homme dans un riche costume, qui chante en s'accompagnant de la guittare. Un livre de musique, une flûte, un vase et autres accessoires ajoutent à la richesse de ce tableau, qui est d'une grande finesse d'exécution. (Mieris (François) 1660. Signé)|Sous un vestibule de riche architecture, d'où l'on aperçoit un joli point de vue de mer chargée de divers bâtimens à voile, et près l'entablement d'une croisée recouverte d'un tapis de turquie, est un jeune homme dans un riche costume, qui chante en s'accompagnant de la guittare. Un livre de musique, une flûte, un vase et autres accessoires ajoutent à la richesse de ce tableau, qui est d'une grande finesse d'exécution.]] réalisée par Mieris (François) 1660. Signé, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 59 fl. [40]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune et jolie Marchande de gibier, près l'appui d'une croisée cintrée, et décorée d'un bas-relief, montre en riant un faisan ; on distingue, dans l'intérieur de la boutique, trois figures éclairées par une fenêtre qui est sur la gauche. Un vase de terre rouge, un de cuivre, une bouteille, des légumes, un beau tapis de turquie, ainsi que divers autres ustensiles de ménage, forment la plus grande richesse dans ce tableau, dont l'exécution précieuse et le caractère des figures rappellent les beaux ouvrages de G. Dow. (Maton)|Une jeune et jolie Marchande de gibier, près l'appui d'une croisée cintrée, et décorée d'un bas-relief, montre en riant un faisan ; on distingue, dans l'intérieur de la boutique, trois figures éclairées par une fenêtre qui est sur la gauche. Un vase de terre rouge, un de cuivre, une bouteille, des légumes, un beau tapis de turquie, ainsi que divers autres ustensiles de ménage, forment la plus grande richesse dans ce tableau, dont l'exécution précieuse et le caractère des figures rappellent les beaux ouvrages de G. Dow.]] réalisée par Maton, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 326 fl. [41]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune femme, ajustée d'une robe de satin blanc, recouverte d'une large draperie de soie couleur foncée, et la tête ornée d'une toque de velours cramoisi, surmontée d'une plume, paraît réfléchir sur la lettre qu'elle va écrire. Ce sujet éclairé, d'une manière piquante par la lumière d'une grosse bougie, offre de plus la beauté d'exécution de cet habile peintre. (Mieris (François))|Une jeune femme, ajustée d'une robe de satin blanc, recouverte d'une large draperie de soie couleur foncée, et la tête ornée d'une toque de velours cramoisi, surmontée d'une plume, paraît réfléchir sur la lettre qu'elle va écrire. Ce sujet éclairé, d'une manière piquante par la lumière d'une grosse bougie, offre de plus la beauté d'exécution de cet habile peintre.]] réalisée par Mieris (François), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 182 fl. [42]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Choc de cavalerie entre des Turcs et des Hollandais. Cette scène sanglante se passe sur le devant du tableau ; les deux chefs sont déjà aux prises, et l'on se charge de part et d'autre. Sur la gauche, au milieu de la mer, on voit diverses constructions, d'où s'élève une tour, indiquant un fort. Dans ce tableau, toutes les figures sont en action, et la beauté du pinceau répond à celle de l'exécution. (Lingelback (Jean))|Choc de cavalerie entre des Turcs et des Hollandais. Cette scène sanglante se passe sur le devant du tableau ; les deux chefs sont déjà aux prises, et l'on se charge de part et d'autre. Sur la gauche, au milieu de la mer, on voit diverses constructions, d'où s'élève une tour, indiquant un fort. Dans ce tableau, toutes les figures sont en action, et la beauté du pinceau répond à celle de l'exécution.]] réalisée par Lingelback (Jean), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?...]ul]] au prix de 401 fl. [43]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jérôme, entièrement nu, vu à mi-corps, à l'entré de sa grotte, est à genoux, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel. Des cheveux gris et une très-longue barbe donnent un caractère respectable à cette figure, dont l'expression offre le grandiose de l'Ecole d'Italie. Ce morceau, d'un pinceau fier et hardi, qui le rapproche des beaux ouvrages du Guide, convient, par sa dimension, à l'ornement des hauts d'un Cabinet. (Lanfranc (Jean))|Saint Jérôme, entièrement nu, vu à mi-corps, à l'entré de sa grotte, est à genoux, les mains jointes et les yeux élevés vers le ciel. Des cheveux gris et une très-longue barbe donnent un caractère respectable à cette figure, dont l'expression offre le grandiose de l'Ecole d'Italie. Ce morceau, d'un pinceau fier et hardi, qui le rapproche des beaux ouvrages du Guide, convient, par sa dimension, à l'ornement des hauts d'un Cabinet.]] réalisée par Lanfranc (Jean), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 23.5 fl. [45]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La prédication de Saint Jean dans le Désert, composition riche, et capitale de soixante figures, non compris les animaux, tels que chameaux, chevaux et chiens. Saint Jean, sur un tertre élevé, et séparé du peuple par une barrière formée de branches d'arbres, est dans l'action de parler : un grand concours d'auditeurs, dans le costume asiatique, indiquant une forte caravanne, prête toute son attention aux paroles du précurseur de Jésus-Christ : cette scène se passe dans un vaste paysage, fermé, à droite et à gauche, par de grands arbres, et dont le fond offre une longue chaîne de hautes montagnes. Toutes les personnes qui ont vu ce tableaux, l'ont donné au grand peintre auquel il est attribué dans ce Catalogue ; son propriétaire actuel espère qu'on partagera cette opinion. (Jardin (Carle du))|La prédication de Saint Jean dans le Désert, composition riche, et capitale de soixante figures, non compris les animaux, tels que chameaux, chevaux et chiens. Saint Jean, sur un tertre élevé, et séparé du peuple par une barrière formée de branches d'arbres, est dans l'action de parler : un grand concours d'auditeurs, dans le costume asiatique, indiquant une forte caravanne, prête toute son attention aux paroles du précurseur de Jésus-Christ : cette scène se passe dans un vaste paysage, fermé, à droite et à gauche, par de grands arbres, et dont le fond offre une longue chaîne de hautes montagnes. Toutes les personnes qui ont vu ce tableaux, l'ont donné au grand peintre auquel il est attribué dans ce Catalogue ; son propriétaire actuel espère qu'on partagera cette opinion.]] réalisée par Jardin (Carle du), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 300 fl. [46]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site montagneux enrichi de fabriques et traversé par une rivière. Sur la gauche s'élèvent trois grands arbres, derrière lesquels on distingue un voyageur qui pousse devant lui son cheval chargé de bagages. Sur le devant, à droite, passe au galop un cavalier précédé de deux chiens. Une touche vive et spirituelle, jointe à une savante dégradation dans les plans, font le mérite de ce paysage, éclairé par un ciel dont les nuages dorés annoncent le coucher du soleil. (Heus (Guillaume de))|Site montagneux enrichi de fabriques et traversé par une rivière. Sur la gauche s'élèvent trois grands arbres, derrière lesquels on distingue un voyageur qui pousse devant lui son cheval chargé de bagages. Sur le devant, à droite, passe au galop un cavalier précédé de deux chiens. Une touche vive et spirituelle, jointe à une savante dégradation dans les plans, font le mérite de ce paysage, éclairé par un ciel dont les nuages dorés annoncent le coucher du soleil.]] réalisée par Heus (Guillaume de), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 172 fl. [47]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de Vue d'un site de la Hollande, en partie couvert d'arbres, et traversé par divers canaux, au bord desquels on distingue nombre de cabanes de pêcheurs. Ce paysage, d'une étendue immense, est terminé par de hautes montagnes dont le ton aérien se lie harmonieusement à un ciel clair et argentin. Nombre de villageois, les uns près de leurs demeures et d'autres dans des barques, contribuent à la richesse de ce tableau, qu'on peut offrir comme une des productions les plus distinguées de son auteur. (Hobbema (M.))|Point de Vue d'un site de la Hollande, en partie couvert d'arbres, et traversé par divers canaux, au bord desquels on distingue nombre de cabanes de pêcheurs. Ce paysage, d'une étendue immense, est terminé par de hautes montagnes dont le ton aérien se lie harmonieusement à un ciel clair et argentin. Nombre de villageois, les uns près de leurs demeures et d'autres dans des barques, contribuent à la richesse de ce tableau, qu'on peut offrir comme une des productions les plus distinguées de son auteur.]] réalisée par Hobbema (M.), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 316 fl. [48]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Repos de la Sainte Famille en Egypte. A gauche du spectateur, la Vierge, assise, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. Il tend le bras pour recevoir une poire que lui présente Saint Joseph, que l'on voit près d'une pyramide, appuyé sur les débris d'anciens monumens. (Guerchin (attribué au))|Un Repos de la Sainte Famille en Egypte. A gauche du spectateur, la Vierge, assise, tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. Il tend le bras pour recevoir une poire que lui présente Saint Joseph, que l'on voit près d'une pyramide, appuyé sur les débris d'anciens monumens.]] réalisée par Guerchin (attribué au), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 45 fl. [51]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue du port d'Ostie, enrichi de superbes monumens d'architecture, d'où l'on découvre une grande étendue de mer : ce beau site, représenté à l'effet du lever du soleil, est orné de figures, qui, suivant l'inscription qu'on lit sur un fragment d'architecture placé sur le devant du tableau, offrent le sujet de l'Embarquement de Saint Pavie. Ce joli tableau, dont la finesse d'exécution répond à l'harmonie générale et à la savante dégradation des plans, est gravé dans l'oeuvre de vérité de ce grand paysagiste, sous le no 61. (Gelée (Claude), dit Claude Lorrain)|Point de vue du port d'Ostie, enrichi de superbes monumens d'architecture, d'où l'on découvre une grande étendue de mer : ce beau site, représenté à l'effet du lever du soleil, est orné de figures, qui, suivant l'inscription qu'on lit sur un fragment d'architecture placé sur le devant du tableau, offrent le sujet de l'Embarquement de Saint Pavie. Ce joli tableau, dont la finesse d'exécution répond à l'harmonie générale et à la savante dégradation des plans, est gravé dans l'oeuvre de vérité de ce grand paysagiste, sous le no 61.]] réalisée par Gelée (Claude), dit Claude Lorrain, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 300 fl. [52]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, vue à mi-corps, près d'un entablement de marbre, tient assis sur un coussin de velours l'Enfant Jésus représenté entièrement nu : il découvre le sein de sa mère et la regarde en souriant. Ce joli groupe se détache dans l'effet le plus lumineux sur un fond de paysage, terminé par de hautes montagnes. Outre une grape de raisin et des poires, on remarque sur la gauche un pot d'oeillets, qui indique le monogramme de ce peintre. De fait, ce tableau présente son faire et sa couleur ; nous croyons cependant devoir soumettre cette opinion à celle du public connaisseur. (Garofalo (Benvenuto Tisio, dit le))|La Vierge, vue à mi-corps, près d'un entablement de marbre, tient assis sur un coussin de velours l'Enfant Jésus représenté entièrement nu : il découvre le sein de sa mère et la regarde en souriant. Ce joli groupe se détache dans l'effet le plus lumineux sur un fond de paysage, terminé par de hautes montagnes. Outre une grape de raisin et des poires, on remarque sur la gauche un pot d'oeillets, qui indique le monogramme de ce peintre. De fait, ce tableau présente son faire et sa couleur ; nous croyons cependant devoir soumettre cette opinion à celle du public connaisseur.]] réalisée par Garofalo (Benvenuto Tisio, dit le), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 126 fl. [53]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[David assis sur un trône, la tête ornée d'une couronne d'or, chante en s'accompagnant de la lyre. Divers anges dansent autour de lui, et d'autres se jouent dans les airs. Tableau d'un dessin corect, d'une exécution précieuse et d'une bonne couleur. (Dominicain (attribué au))|David assis sur un trône, la tête ornée d'une couronne d'or, chante en s'accompagnant de la lyre. Divers anges dansent autour de lui, et d'autres se jouent dans les airs. Tableau d'un dessin corect, d'une exécution précieuse et d'une bonne couleur.]] réalisée par Dominicain (attribué au), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?]ndel]] au prix de 22.5 fl. [55]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Site couvert d'arbres, auprès d'une fontaine enrichie d'un groupe d'enfans, et dont l'eau s'élevant en jet retombe dans un bassin où la chaste Suzanne vient de se baigner. Dans l'éloignement, on aperçoit les Vieillards derrière un gros arbre. Ce joli tableau de l'exécution la plus précieuse, est aussi d'une couleur agréable. (Dyck (Philippe Van))|Site couvert d'arbres, auprès d'une fontaine enrichie d'un groupe d'enfans, et dont l'eau s'élevant en jet retombe dans un bassin où la chaste Suzanne vient de se baigner. Dans l'éloignement, on aperçoit les Vieillards derrière un gros arbre. Ce joli tableau de l'exécution la plus précieuse, est aussi d'une couleur agréable.]] réalisée par Dyck (Philippe Van), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 50 fl. [56]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille Femme représentée à mi-corps et vue de trois-quarts ; elle est vêtue d'une robe garnie d'hermine, attachée par une agraffe d'or, et a la tête couverte d'un bonnet fourré, enrichie d'une chaîne avec un saphir au milieu. Cette tête, pleine de vérité, et d'une belle exécution, annonce le temps où il étudiait chez Rembrandt. (Dow (Gérard))|Une vieille Femme représentée à mi-corps et vue de trois-quarts ; elle est vêtue d'une robe garnie d'hermine, attachée par une agraffe d'or, et a la tête couverte d'un bonnet fourré, enrichie d'une chaîne avec un saphir au milieu. Cette tête, pleine de vérité, et d'une belle exécution, annonce le temps où il étudiait chez Rembrandt.]] réalisée par Dow (Gérard), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 136 fl. [57]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Magdelaine vue à mi-corps, la tête inclinée sur l'épaule droite, et appuyée sur ses mains jointes en signe de douleur ; de longs cheveux en désordre retombent sur ses épaules, et ses regards sont attachés sur une tête de mort, près de laquelle est un vase de parfums. Ce tableau, du plus grand caractère, est d'une exécution précieuse, et d'un coloris séduisant. (Dolci (Carlino))|La Magdelaine vue à mi-corps, la tête inclinée sur l'épaule droite, et appuyée sur ses mains jointes en signe de douleur ; de longs cheveux en désordre retombent sur ses épaules, et ses regards sont attachés sur une tête de mort, près de laquelle est un vase de parfums. Ce tableau, du plus grand caractère, est d'une exécution précieuse, et d'un coloris séduisant.]] réalisée par Dolci (Carlino), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Haza[rd]]] au prix de 181 fl. [58]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une autre Vierge vue à mi-corps, les mains croisées sur la poitrine, et en adoration devant la croix : cette figure vraiment céleste offre, sans rien ôter à la forme séduisante de ses traits, un caractère grandiose. Une auréole d'où partent des rayons, couronne sa tête, et sa tunique de soie est recouverte d'un large manteau d'étoffe bleue. La belle fonte de pinceau et le large de l'exécution, joints aux perfections dont nous venons de parler, contribuent à présenter ce tableau comme digne d'entrer dans les plus beaux cabinets. (Dolci (Carlino))|Une autre Vierge vue à mi-corps, les mains croisées sur la poitrine, et en adoration devant la croix : cette figure vraiment céleste offre, sans rien ôter à la forme séduisante de ses traits, un caractère grandiose. Une auréole d'où partent des rayons, couronne sa tête, et sa tunique de soie est recouverte d'un large manteau d'étoffe bleue. La belle fonte de pinceau et le large de l'exécution, joints aux perfections dont nous venons de parler, contribuent à présenter ce tableau comme digne d'entrer dans les plus beaux cabinets.]] réalisée par Dolci (Carlino), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 315 fl. [59]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge de douleur, représentée à mi-corps, les mains croisées sur la poitrine, la tête de profil et penchée sur l'épaule gauche. Son vêtement est composé d'une tunique jaunâtre et d'un large manteau bleu qui couvre le dessus de sa tête et retombe sur ses épaules. Tous les traits de cette belle figure annoncent la douleur, et la beauté de l'expression répond à celle du coloris et à la suavité du pinceau. (Dolci (Carlino))|La Vierge de douleur, représentée à mi-corps, les mains croisées sur la poitrine, la tête de profil et penchée sur l'épaule gauche. Son vêtement est composé d'une tunique jaunâtre et d'un large manteau bleu qui couvre le dessus de sa tête et retombe sur ses épaules. Tous les traits de cette belle figure annoncent la douleur, et la beauté de l'expression répond à celle du coloris et à la suavité du pinceau.]] réalisée par Dolci (Carlino), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 160 fl. [60]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Résurrection du Christ. On le voit s'élevant dans l'espace. Des cinq soldats couchés auprès de son tombeau, trois sont encore endormis, le quatrième se réveille, et le cinquième, debout, prend la fuite en jetant des cris de surprise et d'effroi. Tableau d'une belle couleur et d'une grande fermeté d'exécution. (Daniel de Volterre)|La Résurrection du Christ. On le voit s'élevant dans l'espace. Des cinq soldats couchés auprès de son tombeau, trois sont encore endormis, le quatrième se réveille, et le cinquième, debout, prend la fuite en jetant des cris de surprise et d'effroi. Tableau d'une belle couleur et d'une grande fermeté d'exécution.]] réalisée par Daniel de Volterre, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 40 fl. [61]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Dans un riche paysage, en partie couvert de grands arbres, d'où l'on découvre un beau lointain de pays décoré de divers monumens : Mars assis auprès de Vénus, dans une prairie émaillée de fleurs, lève le voile léger qui la couvre, et la regarde avec tendresse. Divers Amours préparent des couronnes de fleurs, et choisissent les plus belles dans une corbeille qui en est remplie, et que leur présente un jeune Nègre. Du même côté, dans l'éloignement, on distingue une danse de Nymphes, deux Amours se jouent dans les airs, et cachés par de grands arbres qui occupent la droite de la composition, deux Satyres épient les amours de Mars. Ce tableau prouve l'étude particulière que Colombel a fait en Italie des ouvrages de Raphaël et du Poussin. S'il n'est pas parvenu à égaler ces deux grands peintres, il a au moins cherché à les imiter dans ses compositions par la richesse et la grandeur du style, et la noblesse des caractères. Généralement ses tableaux se font remarquer par la force du coloris et la beauté de l'exécution. (Colombel (Nicolas))|Dans un riche paysage, en partie couvert de grands arbres, d'où l'on découvre un beau lointain de pays décoré de divers monumens : Mars assis auprès de Vénus, dans une prairie émaillée de fleurs, lève le voile léger qui la couvre, et la regarde avec tendresse. Divers Amours préparent des couronnes de fleurs, et choisissent les plus belles dans une corbeille qui en est remplie, et que leur présente un jeune Nègre. Du même côté, dans l'éloignement, on distingue une danse de Nymphes, deux Amours se jouent dans les airs, et cachés par de grands arbres qui occupent la droite de la composition, deux Satyres épient les amours de Mars. Ce tableau prouve l'étude particulière que Colombel a fait en Italie des ouvrages de Raphaël et du Poussin. S'il n'est pas parvenu à égaler ces deux grands peintres, il a au moins cherché à les imiter dans ses compositions par la richesse et la grandeur du style, et la noblesse des caractères. Généralement ses tableaux se font remarquer par la force du coloris et la beauté de l'exécution.]] réalisée par Colombel (Nicolas), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 67 fl. [62]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Jacques, vu à mi-corps, tenant de la main droite son bâton, et la gauche appuyée sur sa poitrine. Sa tête inclinée sur l'épaule gauche, et de trois-quarts, est ajustée de longs cheveux qui retombent sur ses épaules ; une petite barbe frisée ajoute au caractère de cette figure, qui présente une imitation exacete de la nature, et cette belle couleur qu'on trouve toujours dans les productions de Ph. de Champaigne. (Champaigne (J.B.))|Saint Jacques, vu à mi-corps, tenant de la main droite son bâton, et la gauche appuyée sur sa poitrine. Sa tête inclinée sur l'épaule gauche, et de trois-quarts, est ajustée de longs cheveux qui retombent sur ses épaules ; une petite barbe frisée ajoute au caractère de cette figure, qui présente une imitation exacete de la nature, et cette belle couleur qu'on trouve toujours dans les productions de Ph. de Champaigne.]] réalisée par Champaigne (J.B.), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 60 fl. [63]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sainte Thérèse, représentée à mi-corps dans les habits de son ordre. Elle est debout, près l'appui d'une croisée où sont écrits ces mots : Agée de 57 ans, 1648. La figure, de grand trois-quarts, présente beaucoup de vérité. (Champaigne (Philippe de))|Sainte Thérèse, représentée à mi-corps dans les habits de son ordre. Elle est debout, près l'appui d'une croisée où sont écrits ces mots : Agée de 57 ans, 1648. La figure, de grand trois-quarts, présente beaucoup de vérité.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Jam[ard]]] au prix de 101 fl. [65]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Salutation Angélique. La Vierge, à genoux à son prie-Dieu, et les mains croisées sur sa poitrine, se retourne du côté de l'Ange Gabriel. Les yeux baissés, elle semble éprouver une douce émotion à la vue de l'envoyé de Dieu, qui, à genoux sur des nuages, lui présente son lys. Le haut du tableau, offre une gloire d'anges, et au milieu, le Père Eternel, dont les regards se fixent sur la Vierge. Une belle couleur, nombre de détails rendus avec précision, et l'effet doux et harmonieux de ce tableau, le feront toujours regarder comme une des productions capitales de son auteur. (Champaigne (Philippe de))|La Salutation Angélique. La Vierge, à genoux à son prie-Dieu, et les mains croisées sur sa poitrine, se retourne du côté de l'Ange Gabriel. Les yeux baissés, elle semble éprouver une douce émotion à la vue de l'envoyé de Dieu, qui, à genoux sur des nuages, lui présente son lys. Le haut du tableau, offre une gloire d'anges, et au milieu, le Père Eternel, dont les regards se fixent sur la Vierge. Une belle couleur, nombre de détails rendus avec précision, et l'effet doux et harmonieux de ce tableau, le feront toujours regarder comme une des productions capitales de son auteur.]] réalisée par Champaigne (Philippe de), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 260 fl. [66]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sous un vestibule de riche architecture, dont la grande fenêtre du milieu, ouverte en arcade, découvre un vaste lointain de pays ; la Vierge, un des seins nus, et assise devant une table couverte d'un tapis de Turquie, soutient l'Enfant Jésus qui veut s'avancer vers Sainte Thérèse, que l'on voit à genoux devant lui. Ce petit tableau, qui paraît offrir des portraits, genre dans lequel ce peintre a excellé, est remarquable par la fraîcheur du coloris et la légèreté de la touche. (Coques (Gonzales))|Sous un vestibule de riche architecture, dont la grande fenêtre du milieu, ouverte en arcade, découvre un vaste lointain de pays ; la Vierge, un des seins nus, et assise devant une table couverte d'un tapis de Turquie, soutient l'Enfant Jésus qui veut s'avancer vers Sainte Thérèse, que l'on voit à genoux devant lui. Ce petit tableau, qui paraît offrir des portraits, genre dans lequel ce peintre a excellé, est remarquable par la fraîcheur du coloris et la légèreté de la touche.]] réalisée par Coques (Gonzales), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?]ing]] au prix de 72 fl. [67]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Vierge, assise sur un piédestal, tient, nu et debout sur ses genoux, son divin Enfant, vers lequel Saint Joseph avance le bras du petit Saint Jean qui veut le caresser. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution soignée, est gravé, et les connaisseurs l'on toujours regardé comme étant du peintre auquel il est attribué. (Caravage (Michel-Ange de))|La Vierge, assise sur un piédestal, tient, nu et debout sur ses genoux, son divin Enfant, vers lequel Saint Joseph avance le bras du petit Saint Jean qui veut le caresser. Ce tableau, d'une couleur vigoureuse et d'une exécution soignée, est gravé, et les connaisseurs l'on toujours regardé comme étant du peintre auquel il est attribué.]] réalisée par Caravage (Michel-Ange de), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[[?]mel]] au prix de 17.05 fl. [68]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Saint Georges et Sainte Marguerite terrassant le dragon. Le haut du tableau représente les Anges rebelles foudroyés par l'Ange exterminateur. Sainte Marguerite détache sa ceinture, et semble saisie d'effroi à la vue du monstre. Ce tableau, d'un pinceau ferme et hardi, paraît être le petit du même sujet traité en grand par ce peintre. Il a été gravé, et l'estampe s'en trouve à la Bibliothèque du Roi. (Carrache (Louis))|Saint Georges et Sainte Marguerite terrassant le dragon. Le haut du tableau représente les Anges rebelles foudroyés par l'Ange exterminateur. Sainte Marguerite détache sa ceinture, et semble saisie d'effroi à la vue du monstre. Ce tableau, d'un pinceau ferme et hardi, paraît être le petit du même sujet traité en grand par ce peintre. Il a été gravé, et l'estampe s'en trouve à la Bibliothèque du Roi.]] réalisée par Carrache (Louis), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 61 fl. [69]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un personnage représenté à mi-corps, la tête de trois-quarts, couverte d'une toque de velours cramoisi, garnie de pierres précieuses, et surmontée d'une aigrette. De légères moustaches donnent du caractère à cette figure, que l'on dit être le portrait de l'amiral Tromp. Ce morceau dont le fini répond à la beauté de la couleur, convient parfaitement à l'ornement des hauts de Cabinet. (Bol (Ferdinand))|Un personnage représenté à mi-corps, la tête de trois-quarts, couverte d'une toque de velours cramoisi, garnie de pierres précieuses, et surmontée d'une aigrette. De légères moustaches donnent du caractère à cette figure, que l'on dit être le portrait de l'amiral Tromp. Ce morceau dont le fini répond à la beauté de la couleur, convient parfaitement à l'ornement des hauts de Cabinet.]] réalisée par Bol (Ferdinand), vendue par [[D B[enard]]], achetée par [[Jama[rd]]] au prix de 46.5 fl. [70]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de la Crèche ; sur la gauche, à l'entrée de l'étable, la Vierge tient, avec précaution, dans son maillot, l'Enfant Jésus, et le découvre à un groupe de bergers prosternés devant lui ; dans le fond, on remarque Saint Joseph, dont le geste annonce qu'il parle aux bergers ; au dessus de sa tête, on voit trois anges dans une gloire, dont les rayons éclairent la scène. Morceau d'une couleur brillante. (Biscaye)|Le sujet de la Crèche ; sur la gauche, à l'entrée de l'étable, la Vierge tient, avec précaution, dans son maillot, l'Enfant Jésus, et le découvre à un groupe de bergers prosternés devant lui ; dans le fond, on remarque Saint Joseph, dont le geste annonce qu'il parle aux bergers ; au dessus de sa tête, on voit trois anges dans une gloire, dont les rayons éclairent la scène. Morceau d'une couleur brillante.]] réalisée par Biscaye, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 80 fl. [71]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un site d'Italie, enrichi d'anciennes ruines, et traversé par une rivière de l'eau la plus limpide. Tous les premiers plans sont couverts de bestiaux conduits par des pâtres, dont un est monté sur âne. Ce tableau, d'un ton chaud et harmonieux, rappelle les beaux ouvrages de Berchem, dont Begein a fait un sic étude particulière. (Begein)|Un site d'Italie, enrichi d'anciennes ruines, et traversé par une rivière de l'eau la plus limpide. Tous les premiers plans sont couverts de bestiaux conduits par des pâtres, dont un est monté sur âne. Ce tableau, d'un ton chaud et harmonieux, rappelle les beaux ouvrages de Berchem, dont Begein a fait un sic étude particulière.]] réalisée par Begein, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 75 fl. [72]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Point de vue d'un site d'Italie, occupé sur la droite par une ruine pittoresque en opposition à une grande étendue de pays, coupé de ravins, coteaux et montagnes. Entr'autres figures, dont il est enrichi, on remarque, sur la droite, un patriarche, et, dans l'éloignement, diverses petites figures de pâtres. Morceau d'une couleur harmonieuse et de la plus grande finesse. (Breemberg (Bartholomée))|Point de vue d'un site d'Italie, occupé sur la droite par une ruine pittoresque en opposition à une grande étendue de pays, coupé de ravins, coteaux et montagnes. Entr'autres figures, dont il est enrichi, on remarque, sur la droite, un patriarche, et, dans l'éloignement, diverses petites figures de pâtres. Morceau d'une couleur harmonieuse et de la plus grande finesse.]] réalisée par Breemberg (Bartholomée), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 206 fl. [73]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Grande étendue de mer, par un gros temps. Elle est couverte de différentes barques et de bâtimens, parmi lesquels on remarque presqu'au milieu, sur le devant, un vaisseau à trois mâts encore garni de ses voiles ; sur le jetée, à droite du spectateur, quatre personnages jouissent de ce spectacle imposant, et non loin de là, des pêcheurs dans leurs barques cherchent à gagner la terre. Ce magnifique tableau offre toutes les perfections qui distinguent le grand talent de cet habile peintre de marines. (Backuisen (Louis))|Grande étendue de mer, par un gros temps. Elle est couverte de différentes barques et de bâtimens, parmi lesquels on remarque presqu'au milieu, sur le devant, un vaisseau à trois mâts encore garni de ses voiles ; sur le jetée, à droite du spectateur, quatre personnages jouissent de ce spectacle imposant, et non loin de là, des pêcheurs dans leurs barques cherchent à gagner la terre. Ce magnifique tableau offre toutes les perfections qui distinguent le grand talent de cet habile peintre de marines.]] réalisée par Backuisen (Louis), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 501 fl. [74]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La vierge, assise, la tête tournée de trois-quarts, tient tendrement embrassé son Fils qui la caresse. Elle est ajustée d'une tunique et d'un voile blanc, qui de sa tête, retombe négligemment sur ses épaules. Ce groupe se détache avec vigueur sur un fond artistement sacrifié et enrichi d'un rideau d'étoffe verdâtre, garnie de franges d'or. Morceau aussi recommandable par le caractère gracieux des figures que par l'éclat du coloris et le goût de l'exécution. (Allori (Alexandre))|La vierge, assise, la tête tournée de trois-quarts, tient tendrement embrassé son Fils qui la caresse. Elle est ajustée d'une tunique et d'un voile blanc, qui de sa tête, retombe négligemment sur ses épaules. Ce groupe se détache avec vigueur sur un fond artistement sacrifié et enrichi d'un rideau d'étoffe verdâtre, garnie de franges d'or. Morceau aussi recommandable par le caractère gracieux des figures que par l'éclat du coloris et le goût de l'exécution.]] réalisée par Allori (Alexandre), vendue par [[D B[enard]]] au prix de 135 fl. [75]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Le sujet de Putifar avec Joseph. On voit cette princesse assise sur un lit de forme antique, et dans le plus grand désordre. Elle veut arrêter Joseph dont elle tient le manteau qui va lui être abandonné. Cette scène se passe dans un appartement éclairé par une fenêtre où est suspendue une grande cage renfermant un perroquet. Le charme de la couleur et la grâce du pinceau, ont toujours fait attribuer cette production à l'Albane. (Albani (François))|Le sujet de Putifar avec Joseph. On voit cette princesse assise sur un lit de forme antique, et dans le plus grand désordre. Elle veut arrêter Joseph dont elle tient le manteau qui va lui être abandonné. Cette scène se passe dans un appartement éclairé par une fenêtre où est suspendue une grande cage renfermant un perroquet. Le charme de la couleur et la grâce du pinceau, ont toujours fait attribuer cette production à l'Albane.]] réalisée par Albani (François), vendue par [[D B[enard]]], achetée par Legrand au prix de 67.5 [ou] 68.9 fl. [76]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[L'Adoration des Bergers, composition de huit figures, terminée par une gloire d'Anges qui se tiennent tous par la main, et forment une couronne au-dessus de l'Enfant Jésus. Cette scène est mystérieusement éclairée par la lumière céleste, dont est environnée le berceau du Fils de Dieu. Ce tableau, de la plus grande force de couleur, présente aussi des attitudes simples et naturelles, ainsi que beaucoup d'expression dans les figures. (Ecole Espagnole)|L'Adoration des Bergers, composition de huit figures, terminée par une gloire d'Anges qui se tiennent tous par la main, et forment une couronne au-dessus de l'Enfant Jésus. Cette scène est mystérieusement éclairée par la lumière céleste, dont est environnée le berceau du Fils de Dieu. Ce tableau, de la plus grande force de couleur, présente aussi des attitudes simples et naturelles, ainsi que beaucoup d'expression dans les figures.]] réalisée par Ecole Espagnole, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 17 fl. [77]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[La Salutation Angélique. La Vierge, assise devant son prie-dieu, tient un livre, et se retourne avec un étonnement mêlé de respect, vers l'Ange Gabriel qui d'une main lui montre le ciel, et porte de l'autre une branche de lys. Il est porté sur des nuages, entouré d'Anges et de Chérubins : dans le haut le Saint-Esprit darde ses rayons sur la Vierge. Ce tableau, bien pensé et d'une exécution large, offre le grand caractère de l'Ecole lombarde. (Ecole Lombarde)|La Salutation Angélique. La Vierge, assise devant son prie-dieu, tient un livre, et se retourne avec un étonnement mêlé de respect, vers l'Ange Gabriel qui d'une main lui montre le ciel, et porte de l'autre une branche de lys. Il est porté sur des nuages, entouré d'Anges et de Chérubins : dans le haut le Saint-Esprit darde ses rayons sur la Vierge. Ce tableau, bien pensé et d'une exécution large, offre le grand caractère de l'Ecole lombarde.]] réalisée par Ecole Lombarde, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 59 fl. [78]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Joseph explique les songes devant Pharaon, qui l'écoute attentivement. Cette composition de douze figures, remarquable par le brillant de la couleur et la correction du dessin, a été vendue comme étant de la main d'Eustache Lesueur. Nous laisserons aux connaisseurs à juger de l'autenenticité de ce tableau, qui, de quelque maître qu'il soit, fera toujours honneur à l'Ecole française. (Ecole Française)|Joseph explique les songes devant Pharaon, qui l'écoute attentivement. Cette composition de douze figures, remarquable par le brillant de la couleur et la correction du dessin, a été vendue comme étant de la main d'Eustache Lesueur. Nous laisserons aux connaisseurs à juger de l'autenenticité de ce tableau, qui, de quelque maître qu'il soit, fera toujours honneur à l'Ecole française.]] réalisée par Ecole Française, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 112 fl. [79]
  • 1816.01.17/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux différens sujets ; l'un offre Jésus-Christ couronné d'épines, et l'autre sa Résurrection. Ces deux morceaux, peints en grisaille, offrent le talent le plus distingué dans ce genre ; et quoique de deux couleurs seulement, le clair-obscur y est porté à une perfection étonnnante. (Ecole de Van Dyck)|Deux différens sujets ; l'un offre Jésus-Christ couronné d'épines, et l'autre sa Résurrection. Ces deux morceaux, peints en grisaille, offrent le talent le plus distingué dans ce genre ; et quoique de deux couleurs seulement, le clair-obscur y est porté à une perfection étonnnante.]] réalisée par Ecole de Van Dyck, vendue par [[D B[enard]]] au prix de 18.5 fl. [80]