Ventes d'œuvres le 1816.02.06

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  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Tout le monde a lu le délicieux conte de Vert-Vert, et tout le monde se ressouvient sans doute du tableau dont ce conte a fourni le sujet à M. Richard. Cependant en remettant aujourd'hui sous les yeux des amateurs ce tableau vraiment magique, je suis assuré de leur procurer de nouveaux plaisirs, et même de les étonner encore. En effet, quoi de plus étonnant en peinture que ce percé, cette conduite de plans et de lumières, cette profondeur de galerie, en un mot cette extrême justesse de tons ! Le passage choisi par l'auteur est sans doute celui-ci : On lui choisit pour garde, pour geolière, ...Une converse infante douairière, ...Squelette octogénaire. ...Malgrè les soins de l'Argus inflexible, Dans leurs loisirs souvent d'aimables soeurs, Venant la plaindre avec un air sensible, De son exil suspendaient les rigueurs. Soeur Rosalie au retour des matines, Plus d'une fois lui porta des pralines. C'est cette bonne, cette tendre soeur Rosalie que nous voyons ici tenant sur son doigt l'oiseau déjà contrit, et chercahnt à adoucir sa pénitence. (M. Richard Fleury)|Tout le monde a lu le délicieux conte de Vert-Vert, et tout le monde se ressouvient sans doute du tableau dont ce conte a fourni le sujet à M. Richard. Cependant en remettant aujourd'hui sous les yeux des amateurs ce tableau vraiment magique, je suis assuré de leur procurer de nouveaux plaisirs, et même de les étonner encore. En effet, quoi de plus étonnant en peinture que ce percé, cette conduite de plans et de lumières, cette profondeur de galerie, en un mot cette extrême justesse de tons ! Le passage choisi par l'auteur est sans doute celui-ci : On lui choisit pour garde, pour geolière, ...Une converse infante douairière, ...Squelette octogénaire. ...Malgrè les soins de l'Argus inflexible, Dans leurs loisirs souvent d'aimables soeurs, Venant la plaindre avec un air sensible, De son exil suspendaient les rigueurs. Soeur Rosalie au retour des matines, Plus d'une fois lui porta des pralines. C'est cette bonne, cette tendre soeur Rosalie que nous voyons ici tenant sur son doigt l'oiseau déjà contrit, et chercahnt à adoucir sa pénitence.]] réalisée par M. Richard Fleury, vendue par Bonneuil au prix de 3500 fl. [3]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Quatre Hollandais, deux hommes et deux femmes, montés sur un charriot, viennent de s'arrêter à la porte d'un cabaret. Tandis qu'un valet d'écurie débride les chevaux pour les faire boire dans une auge qu'il a placé devant eux, le maître de la taverne, debout près de la voiture, présente à l'un des mynhoer un grand verre de bierre bruue sic quil sic reçoit en riant. L'autre voyageur, pour mettre le tems à profit, embrasse sa voisine qui fait quelque façon. A la porte du cabaret sont réunis plusieurs autres personnages, parmi lesquels est un vieillard fumant sérieusement sa pipe, et une commère de bonne mine qui se dispose à avaler une potion cordiale. La vie, la gaietd'e, l'observation de la nature, la variété des costumes, l'entente du coloris, tout dans ce tableau, invite les yeux à s'y arrêter. (Victoors)|Quatre Hollandais, deux hommes et deux femmes, montés sur un charriot, viennent de s'arrêter à la porte d'un cabaret. Tandis qu'un valet d'écurie débride les chevaux pour les faire boire dans une auge qu'il a placé devant eux, le maître de la taverne, debout près de la voiture, présente à l'un des mynhoer un grand verre de bierre bruue sic quil sic reçoit en riant. L'autre voyageur, pour mettre le tems à profit, embrasse sa voisine qui fait quelque façon. A la porte du cabaret sont réunis plusieurs autres personnages, parmi lesquels est un vieillard fumant sérieusement sa pipe, et une commère de bonne mine qui se dispose à avaler une potion cordiale. La vie, la gaietd'e, l'observation de la nature, la variété des costumes, l'entente du coloris, tout dans ce tableau, invite les yeux à s'y arrêter.]] réalisée par Victoors, vendue par Bonneuil, achetée par Vincent au prix de 812 fl. [4]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une jeune Demoiselle assise sur un canapé, et négligemment vêtue d'un jupon de satin blanc accompagné d'un corset de velours incarnat, cesse de pincer de la guitare pour jeter les yeux sur une corbeille pleine de roses qui lui est présentée par un enfant. (M. Drolling)|Une jeune Demoiselle assise sur un canapé, et négligemment vêtue d'un jupon de satin blanc accompagné d'un corset de velours incarnat, cesse de pincer de la guitare pour jeter les yeux sur une corbeille pleine de roses qui lui est présentée par un enfant.]] réalisée par M. Drolling, vendue par Bonneuil. [5]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un jeune Homme assis à table entre deux jolies Filles, en saisit une au corps et lui donne un baiser, dont elle fait semblant de se défendre. L'autre, en attendant son tour, pose la main sur un broc, avec l'intention sans doute de remplir les verres. Cette peinture me rappelle quelques mots d'une ode d'Anacréon : Donnez, femmes charmantes, donnez que je boive à pleines coupes ! mais comment éteindrai-je les feux de mon coeur ! Les peintres comme M. Droling sont aussi d'excellents poètes. (M. Droling)|Un jeune Homme assis à table entre deux jolies Filles, en saisit une au corps et lui donne un baiser, dont elle fait semblant de se défendre. L'autre, en attendant son tour, pose la main sur un broc, avec l'intention sans doute de remplir les verres. Cette peinture me rappelle quelques mots d'une ode d'Anacréon : Donnez, femmes charmantes, donnez que je boive à pleines coupes ! mais comment éteindrai-je les feux de mon coeur ! Les peintres comme M. Droling sont aussi d'excellents poètes.]] réalisée par M. Droling, vendue par Bonneuil au prix de 134 fl. [8]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Compagnie de six personnes prennent l'air dans un bosquet ; deux se sont éloignées des autres pour se parler avec plus de liberté ; c'est tout esprit que ce petit tableau, tant pour le toucher que pour la netteté et la fraîcheur des teintes. (Lancret)|Une Compagnie de six personnes prennent l'air dans un bosquet ; deux se sont éloignées des autres pour se parler avec plus de liberté ; c'est tout esprit que ce petit tableau, tant pour le toucher que pour la netteté et la fraîcheur des teintes.]] réalisée par Lancret, vendue par Bonneuil, achetée par Didot au prix de 45.5 fl. [9]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Chasse au Cerf. On voit au loin cet animal que deux chasseurs et une meute de chiens poursuivent de très-près. Plus près sont d'autres chasseurs et piqueurs, qui l'attendent au passage. M. Swebach excelle surtout dans la dimension qu'il a donnée à ces charmantes figurines. (M. Sweback des Fontaines)|Chasse au Cerf. On voit au loin cet animal que deux chasseurs et une meute de chiens poursuivent de très-près. Plus près sont d'autres chasseurs et piqueurs, qui l'attendent au passage. M. Swebach excelle surtout dans la dimension qu'il a donnée à ces charmantes figurines.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Bonneuil, achetée par Biodel au prix de 41 ou 141 fl. [10]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Portrait de Santeuil. Ce poète, à mi corps, Tête nue, en surplis, est debout devant une table et tient une plume, comme pour recueillir les pensées que sa verve lui inspire. Un plaisant fit cette épitaphe pour le chanoine de Saint-Victor : Ci-git le poète Santeuil ! Muses et fous prenez le deuil. Je pourrais, afin de recréer sic le lecteur, dire ici quelque chose du caractère de ce singulier personnage ; mais pour ne pas m'écarter de mon but, je m'en tiens à rappeler que la Bryère sic a tracé, sous le nom de Théodas, le portrait de Santeuil. On ne peut peindre au moral d'une manière plus vive ni plus expressive, et c'est un passage à consulter pour ceux qui, après avoir examiné ce tableau, voudraient étudier les rapports existans entre les traits de l'esprit et ceux du visage. (artiste anonyme)|Portrait de Santeuil. Ce poète, à mi corps, Tête nue, en surplis, est debout devant une table et tient une plume, comme pour recueillir les pensées que sa verve lui inspire. Un plaisant fit cette épitaphe pour le chanoine de Saint-Victor : Ci-git le poète Santeuil ! Muses et fous prenez le deuil. Je pourrais, afin de recréer sic le lecteur, dire ici quelque chose du caractère de ce singulier personnage ; mais pour ne pas m'écarter de mon but, je m'en tiens à rappeler que la Bryère sic a tracé, sous le nom de Théodas, le portrait de Santeuil. On ne peut peindre au moral d'une manière plus vive ni plus expressive, et c'est un passage à consulter pour ceux qui, après avoir examiné ce tableau, voudraient étudier les rapports existans entre les traits de l'esprit et ceux du visage.]] réalisée par un.e artiste anonyme, vendue par Bonneuil au prix de 83 fl. [12]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du vieux Louvre, prise de l'endroit maintenant appelé quai Malaquais. -- Outre les agrémens que ce Tableau reçoit de ses nombreux détails, outre son mérite sous le rapport de l'art, il intéresse encore sous le rapport de l'histoire. N'est-ce pas une chose vraiment curieuse et intéressante pour celle de Paris, que de retrouver un de ses principaux monumens tel qu'il était sous les règnes de Charles IX et de Henri III, époques où furent achevées celles des façades de ce palais qui donnaient sur le jardin de l'Infante. (Schoman)|Vue du vieux Louvre, prise de l'endroit maintenant appelé quai Malaquais. -- Outre les agrémens que ce Tableau reçoit de ses nombreux détails, outre son mérite sous le rapport de l'art, il intéresse encore sous le rapport de l'histoire. N'est-ce pas une chose vraiment curieuse et intéressante pour celle de Paris, que de retrouver un de ses principaux monumens tel qu'il était sous les règnes de Charles IX et de Henri III, époques où furent achevées celles des façades de ce palais qui donnaient sur le jardin de l'Infante.]] réalisée par Schoman, vendue par Bonneuil au prix de 94 fl. [13]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un Gentilhomme, accompagné d'une Dame à cheval, prend congé de deux autres Dames, qui pour le reconduire, sont venues jusque sur le perron de leur château. Un jeune Page tient la bride d'un troisième cheval qui attend son Cavalier. Cette scène se passe dans un parc. (Henry Verschuring)|Un Gentilhomme, accompagné d'une Dame à cheval, prend congé de deux autres Dames, qui pour le reconduire, sont venues jusque sur le perron de leur château. Un jeune Page tient la bride d'un troisième cheval qui attend son Cavalier. Cette scène se passe dans un parc.]] réalisée par Henry Verschuring, vendue par Bonneuil au prix de 100.1 fl. [16]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. A droite d'élève le péristyle d'un palais ; à gauche, au pied d'un arbre, est Thermutis, fille de pharaon, avec trois de ses suivantes, qui considère l'enfant qu'elle vient de dérober aux dangers du Nil. La couleur de ce tableau est celle d'un climat brûlant et vu au coucher de soleil. (Laurens de La Hire)|Paysage. A droite d'élève le péristyle d'un palais ; à gauche, au pied d'un arbre, est Thermutis, fille de pharaon, avec trois de ses suivantes, qui considère l'enfant qu'elle vient de dérober aux dangers du Nil. La couleur de ce tableau est celle d'un climat brûlant et vu au coucher de soleil.]] réalisée par Laurens de La Hire, vendue par Bonneuil au prix de 79 fl. [17]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Un chemin, orné de figures, en forme le premier plan, et aboutit, d'une part, à une éminence couverte de fabriques, et de l'autre, à un grand village situé sur le bord d'un fleuve. Une multitude d'autres plans donnent à ce tableau une très-grande profondeur. (Signé D.V.U.)|Paysage. Un chemin, orné de figures, en forme le premier plan, et aboutit, d'une part, à une éminence couverte de fabriques, et de l'autre, à un grand village situé sur le bord d'un fleuve. Une multitude d'autres plans donnent à ce tableau une très-grande profondeur.]] réalisée par Signé D.V.U., vendue par Bonneuil au prix de 27 fl. [24]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue prise sur le bord de la Méditerranée, dans le voisinage d'un port de mer, et au moment où le soleil est près de se coucher. Sur le premier plan, à la gauche du sujet, est une tour où l'on a arboré un pavillon ; tout près de là sont assemblés plusieurs autres personnages, turcs, pêcheurs et matelots ; d'un autre côté flotte une galère ; des montagnes et une grande étendue de mer terminent le point de vue. (Lacroix)|Vue prise sur le bord de la Méditerranée, dans le voisinage d'un port de mer, et au moment où le soleil est près de se coucher. Sur le premier plan, à la gauche du sujet, est une tour où l'on a arboré un pavillon ; tout près de là sont assemblés plusieurs autres personnages, turcs, pêcheurs et matelots ; d'un autre côté flotte une galère ; des montagnes et une grande étendue de mer terminent le point de vue.]] réalisée par Lacroix, vendue par Bonneuil au prix de 50.5 fl. [25]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une Femme écrivant une lettre ; elle est richement vêtue et assise devant une table couverte d'un tapis de Turquie. Colier a rarement peint des figures. Ses compositions les plus familières représentent des tables chargées de différens objets, tels que livres, papiers de musique, instrumens, etc. (E. Colier)|Une Femme écrivant une lettre ; elle est richement vêtue et assise devant une table couverte d'un tapis de Turquie. Colier a rarement peint des figures. Ses compositions les plus familières représentent des tables chargées de différens objets, tels que livres, papiers de musique, instrumens, etc.]] réalisée par E. Colier, vendue par Bonneuil au prix de 52 fl. [26]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Des arbres, partie sur pied, partie coupés, garnissent le premier plan ; sur le second est un village que domine un très-haut clocher ; plus loin s'étend à perte de vue une riche plaine qui reçoit par accidens la lumière du soleil. Ce beau et bon tableau nous montre la nature sous les souleurs sévères où Rnysdael sic s'est plus à la représenter. (Van Kessel)|Paysage. Des arbres, partie sur pied, partie coupés, garnissent le premier plan ; sur le second est un village que domine un très-haut clocher ; plus loin s'étend à perte de vue une riche plaine qui reçoit par accidens la lumière du soleil. Ce beau et bon tableau nous montre la nature sous les souleurs sévères où Rnysdael sic s'est plus à la représenter.]] réalisée par Van Kessel, vendue par Bonneuil, achetée par Didot au prix de 120 fl. [29]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Autre paysage où l'on voit Diane surprise au bain par Actéon. La déesse entourée de ses nymphes, qui comme elle sont nues, punit le chasseur de son indiscrète curiosité, en le métamorphosant en cerf. Ces deux tableaux sont très-propres à faire partie de la décoration d'un salon. (Lallemand)|Autre paysage où l'on voit Diane surprise au bain par Actéon. La déesse entourée de ses nymphes, qui comme elle sont nues, punit le chasseur de son indiscrète curiosité, en le métamorphosant en cerf. Ces deux tableaux sont très-propres à faire partie de la décoration d'un salon.]] réalisée par Lallemand, vendue par Bonneuil au prix de 175 fl. [30]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Mercure voltigeant autour des jeunes filles d'Athènes, dans le moment où, chargées d'offrandes, elles se rendent au temple de Minerve, aperçoit Hersé et en devient amoureux. Cette peinture est une de celles qui flattent les yeux par leur amabilité. (Gérard Hoet)|Mercure voltigeant autour des jeunes filles d'Athènes, dans le moment où, chargées d'offrandes, elles se rendent au temple de Minerve, aperçoit Hersé et en devient amoureux. Cette peinture est une de celles qui flattent les yeux par leur amabilité.]] réalisée par Gérard Hoet, vendue par Bonneuil au prix de 99.6 fl. [32]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur d'église. Devant un autel élevé contre un des piulliers de la grande nef, est un prêtre qui célèbre la messe en présence de plusieurs catholiques. Ces figures touchées avec esprit sont de la main de F. Frank. Quant aux détails dépendans de l'architecture, Neef les a rendus avec une précision qu'on ne se lasse pas d'admirer dans ses moindres ouvrages. (Peter Neef)|Intérieur d'église. Devant un autel élevé contre un des piulliers de la grande nef, est un prêtre qui célèbre la messe en présence de plusieurs catholiques. Ces figures touchées avec esprit sont de la main de F. Frank. Quant aux détails dépendans de l'architecture, Neef les a rendus avec une précision qu'on ne se lasse pas d'admirer dans ses moindres ouvrages.]] réalisée par Peter Neef, vendue par Bonneuil, achetée par Descat au prix de 200 fl. [38]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une partie des murs extérieurs d'une ville de Hollande située sur le bord d'un fleuve. Beaucoup de barques, les unes remplies de passagers, les autres à la voile, sont près d'aborder sous les murs de la ville. Ce tableau est d'une extrême vérité et d'une grande richesse de détails. (M. Echard)|Vue d'une partie des murs extérieurs d'une ville de Hollande située sur le bord d'un fleuve. Beaucoup de barques, les unes remplies de passagers, les autres à la voile, sont près d'aborder sous les murs de la ville. Ce tableau est d'une extrême vérité et d'une grande richesse de détails.]] réalisée par M. Echard, vendue par Bonneuil au prix de 200 fl. [39]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Foire de village. Près d'un cabaret situé sur le devant de la scène sont assemblés maints paysans qui écoutent la lecture d'une ordonnance ou de quelqu'autre écrit public. Plus loin sont également réunis par groupes tous les habitans des campagnes voisines qui s'amusent à boire et à manger. (Rombouts)|Foire de village. Près d'un cabaret situé sur le devant de la scène sont assemblés maints paysans qui écoutent la lecture d'une ordonnance ou de quelqu'autre écrit public. Plus loin sont également réunis par groupes tous les habitans des campagnes voisines qui s'amusent à boire et à manger.]] réalisée par Rombouts, vendue par Bonneuil au prix de 150 fl. [47]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Intérieur de corps-de-garde. On y voit, entre autres personnages, un militaire endormi, sous le nez duquel une femme brûle malicieusement une allumette souffrée. On donne assez communément le nom de Le Duc aux ouvrages que Stoop a faits dans le genre de celui-ci. Mais ils ont un avantage sur ce de ce premier maître, c'est qu'ils sont plus fortement touchés et d'une meilleure couleur. donne (Stoop)|Intérieur de corps-de-garde. On y voit, entre autres personnages, un militaire endormi, sous le nez duquel une femme brûle malicieusement une allumette souffrée. On donne assez communément le nom de Le Duc aux ouvrages que Stoop a faits dans le genre de celui-ci. Mais ils ont un avantage sur ce de ce premier maître, c'est qu'ils sont plus fortement touchés et d'une meilleure couleur. donne]] réalisée par Stoop, vendue par Bonneuil au prix de 152.5 fl. [58]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille femme assise et vêtue en villageoise nourrit son esprit de la lecture d'un livre qu'elle tient sur ses genoux ; pendant ce tems un jeune garçon qui est à côté d'elle, puise dans une écuelle une substance plus solide et plus en rapport avec son âge. Le fond de ce tableau est un intérieur de maison rustique, où l'on remarque plusieurs ustensiles de ménage qui sont, ainsi que les deux figures, bien touchées, d'une couleur vraie, et présentées avec la naïveté qui convient à de pareils sujets. (M. Bilcoq)|Une vieille femme assise et vêtue en villageoise nourrit son esprit de la lecture d'un livre qu'elle tient sur ses genoux ; pendant ce tems un jeune garçon qui est à côté d'elle, puise dans une écuelle une substance plus solide et plus en rapport avec son âge. Le fond de ce tableau est un intérieur de maison rustique, où l'on remarque plusieurs ustensiles de ménage qui sont, ainsi que les deux figures, bien touchées, d'une couleur vraie, et présentées avec la naïveté qui convient à de pareils sujets.]] réalisée par M. Bilcoq, vendue par Bonneuil, achetée par Bertinval au prix de 203 fl. [59]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Trois villageois arrêtés au pied d'un arbre où ils s'amusent à faire la conversation. Si tous les ouvrages de ce maître étaient aussi bien coloriés que celui-ci, ils auraient un mérite de plus qui les rapprocherait de ceux d'Isaac Ostade. (Jean Vangoyen)|Trois villageois arrêtés au pied d'un arbre où ils s'amusent à faire la conversation. Si tous les ouvrages de ce maître étaient aussi bien coloriés que celui-ci, ils auraient un mérite de plus qui les rapprocherait de ceux d'Isaac Ostade.]] réalisée par Jean Vangoyen, vendue par Bonneuil au prix de 30.5 fl. [63]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce riche paysage, l'un des plus capitaux du maître, offre, sur son premier plan, une vache couchée près d'un taureau plein de fierté ; et à peu de distance de là, un nombreux troupeau que conduit un pâtre, accompagné d'une villageoise montée sur un âne. (Albert Klomp)|Ce riche paysage, l'un des plus capitaux du maître, offre, sur son premier plan, une vache couchée près d'un taureau plein de fierté ; et à peu de distance de là, un nombreux troupeau que conduit un pâtre, accompagné d'une villageoise montée sur un âne.]] réalisée par Albert Klomp, vendue par Bonneuil, achetée par Roux au prix de 100.1 fl. [64]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une place publique qui parait être celle d'un grand village d'Italie. On y voit plusieurs personnages réunis par groupes, et agissant de diverses manières. L'effet de ce petit tableau, sa clarté, l'esprit et la fermeté de son exécution, sont autant de témoignages de l'heureux talent qui a valu à Paul Ferg d'être mis au rang des bo0ns peintres. (François-Paul Ferg)|Une place publique qui parait être celle d'un grand village d'Italie. On y voit plusieurs personnages réunis par groupes, et agissant de diverses manières. L'effet de ce petit tableau, sa clarté, l'esprit et la fermeté de son exécution, sont autant de témoignages de l'heureux talent qui a valu à Paul Ferg d'être mis au rang des bo0ns peintres.]] réalisée par François-Paul Ferg, vendue par Bonneuil au prix de 74.5 fl. [70]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Sur un des bords d'un canal se trouvent deux villageoises, dont une lave du linge, tandis que l'autre fait la conversation avec un marin qui est assis dans une chaloupe. Au bord opposé est un grand bateau amarré le long du mur d'une ferme, et rempli de diverses marchandises qu'on est occupé à décharger ; plus loin, un petit bac passe d'une rive à l'autre un paysan avec sa vache. Beaucoup d'autres détails enrichissent ce joli tableau. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature. (M. Demarne)|Sur un des bords d'un canal se trouvent deux villageoises, dont une lave du linge, tandis que l'autre fait la conversation avec un marin qui est assis dans une chaloupe. Au bord opposé est un grand bateau amarré le long du mur d'une ferme, et rempli de diverses marchandises qu'on est occupé à décharger ; plus loin, un petit bac passe d'une rive à l'autre un paysan avec sa vache. Beaucoup d'autres détails enrichissent ce joli tableau. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Bonneuil au prix de 960 fl. [71]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue d'une grande route pavée et bordée, à gauche, d'une rangée d'ormes qui la sépare d'un terrein en culture. A droite, sur le premier plan, est un cabaret où l'on accède par un petit perron. Un voyageur qui s'y est arrêté, pour s'y rafraîchir, s'entretient avec le maître du logis. Au pied de l'escalier, une laitière, montée sur son âne, cause avec deux femmes qui ont chacune un panier à la main. De l'autre côté du chemin est une paysanne qui conduit un nombreux troupeau de brebis précédé par des vaches ; à peu de distance sont encore deux personnages, l'un à cheval et d'autres dans une charrette couverte. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature. (M. Demarne)|Vue d'une grande route pavée et bordée, à gauche, d'une rangée d'ormes qui la sépare d'un terrein en culture. A droite, sur le premier plan, est un cabaret où l'on accède par un petit perron. Un voyageur qui s'y est arrêté, pour s'y rafraîchir, s'entretient avec le maître du logis. Au pied de l'escalier, une laitière, montée sur son âne, cause avec deux femmes qui ont chacune un panier à la main. De l'autre côté du chemin est une paysanne qui conduit un nombreux troupeau de brebis précédé par des vaches ; à peu de distance sont encore deux personnages, l'un à cheval et d'autres dans une charrette couverte. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Bonneuil au prix de 1000 fl. [72]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'une épaisse forêt trois brigands entourent une jeune femme dont ils viennent de se saisir, et l'entraînent avec violence dans une caverne souterraine. Cette scène dramatique est bien rendue, et est tirée du roman de Gilblas. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature. (M. Demarne)|Au milieu d'une épaisse forêt trois brigands entourent une jeune femme dont ils viennent de se saisir, et l'entraînent avec violence dans une caverne souterraine. Cette scène dramatique est bien rendue, et est tirée du roman de Gilblas. Ce n'est point par des beautés de convention que brillent ces trois paysages, mais par une rare perfection de pinceau, par la plus fidèle imitation de chaque chose, par des agrémens sans nombre, et enfin par tout ce que l'art peut prêter de charmes à la peinture, quand il est guidé par la nature.]] réalisée par M. Demarne, vendue par Bonneuil au prix de 500 fl. [73]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage traversé par une rivière que passent à gué un roulier conduisant sa charette, et un villageois chassant devant lui du gros bétail. En decà de cette rivière sont trois femmes qui causent ensemble, et deux palfreniers montés sur des chevaux ; au delà est une grande hôtellerie, près de laquelle on aperçoit beaucoup de personnages, voyageurs et autres. De ces objets, l'oeuil se porte sur une riante vallée qu'il parcourt avec plaisir. Ce beau tableau, le dernier de ceux que M. Sweback faits pour ses amis avant de s'en éloigner, n'offre de tous côtés qu'abondance, qu'esprit, que fraicheur et variété. Chevaux, figurines, détails de toutes espèces, tout y est touché à ravir, tout y est enchanteur. (M. Sweback des Fontaines)|Paysage traversé par une rivière que passent à gué un roulier conduisant sa charette, et un villageois chassant devant lui du gros bétail. En decà de cette rivière sont trois femmes qui causent ensemble, et deux palfreniers montés sur des chevaux ; au delà est une grande hôtellerie, près de laquelle on aperçoit beaucoup de personnages, voyageurs et autres. De ces objets, l'oeuil se porte sur une riante vallée qu'il parcourt avec plaisir. Ce beau tableau, le dernier de ceux que M. Sweback faits pour ses amis avant de s'en éloigner, n'offre de tous côtés qu'abondance, qu'esprit, que fraicheur et variété. Chevaux, figurines, détails de toutes espèces, tout y est touché à ravir, tout y est enchanteur.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Bonneuil au prix de 513 fl. [74]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce joli tableau, qui fut exposé au salon de 1814, représente l'entrée d'une vaste grotte située sur le bord d'un fleuve, où elle sert au commerce de lieu d'entrepôt. De neuf personnages qu'on y voit au milieu de diverses marchandises, l'un fait déplacer des tonneaux par un jeune garçon, un autre cause avec une femme qui va puiser de l'eau à une fontaine, et le reste paraît s'entretenir d'affaires. Dans cet endroit se trouvent encore deux chevaux de trait qui viennent de remonter une barque sur le fleuve. Beaucoup de bateaux, plusieurs fabriques et des lointains agréables, ajoutent de nouvelles richesses à celles qu'on vient de décrire, et concourent, avec la délicatese du faire, à mériter à cette petite production de M. Sweback les suffrages de tous les amateurs. (M. Sweback des Fontaines)|Ce joli tableau, qui fut exposé au salon de 1814, représente l'entrée d'une vaste grotte située sur le bord d'un fleuve, où elle sert au commerce de lieu d'entrepôt. De neuf personnages qu'on y voit au milieu de diverses marchandises, l'un fait déplacer des tonneaux par un jeune garçon, un autre cause avec une femme qui va puiser de l'eau à une fontaine, et le reste paraît s'entretenir d'affaires. Dans cet endroit se trouvent encore deux chevaux de trait qui viennent de remonter une barque sur le fleuve. Beaucoup de bateaux, plusieurs fabriques et des lointains agréables, ajoutent de nouvelles richesses à celles qu'on vient de décrire, et concourent, avec la délicatese du faire, à mériter à cette petite production de M. Sweback les suffrages de tous les amateurs.]] réalisée par M. Sweback des Fontaines, vendue par Bonneuil, achetée par Naudou au prix de 240 fl. [75]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage. Au milieu est une fontaine en forme de bassin, près de laquelle se trouvent deux jeunes filles, l'une ayant un panier sur sa tête, l'autre portant deux vases qu'elle vient de remplir d'eau. A eur sic mouvement, à la direction de leurs regards, on suppose qu'elles répondent à des questions que leur fait une autre femme montée sur un cheval, et suivie par un homme à pied. Sous une arcade, à peu de distance, est un pâtre conduisant un petit troupeau. Quoique M. Taunay n'ait plus besoin d'éloges, je me sens entraîné à dire qu'on ne se lasse point d'admirer avec quel goût il ajuste ses figures, avec quelle grâce il les pose, avec quelle justesse tout, en elles, concorde avec leurs actions. Avec cela M. Taunay établit largement ce que d'autres chargent de détails minutieux, et sait, par un art qui lui est particulier, imprimer aux moindres choses un certain caractère de grandeur. (M. Taunay)|Paysage. Au milieu est une fontaine en forme de bassin, près de laquelle se trouvent deux jeunes filles, l'une ayant un panier sur sa tête, l'autre portant deux vases qu'elle vient de remplir d'eau. A eur sic mouvement, à la direction de leurs regards, on suppose qu'elles répondent à des questions que leur fait une autre femme montée sur un cheval, et suivie par un homme à pied. Sous une arcade, à peu de distance, est un pâtre conduisant un petit troupeau. Quoique M. Taunay n'ait plus besoin d'éloges, je me sens entraîné à dire qu'on ne se lasse point d'admirer avec quel goût il ajuste ses figures, avec quelle grâce il les pose, avec quelle justesse tout, en elles, concorde avec leurs actions. Avec cela M. Taunay établit largement ce que d'autres chargent de détails minutieux, et sait, par un art qui lui est particulier, imprimer aux moindres choses un certain caractère de grandeur.]] réalisée par M. Taunay, vendue par Bonneuil au prix de 500 ou 900 fl. [76]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Au milieu d'un paysage est une fontaine à laquelle une paysanne abreuve son cheval. Moins loin est une belle vache, moitié rousse moitié blanche ; et tout à fait sur le davant, d'autres bestiaux qui se reposent. Ce tableau, d'une exécution soiognée, est aussi d'une agréable composition, et rappelle les bons ouvrages de Van-Bergen. (Vander Leeweu)|Au milieu d'un paysage est une fontaine à laquelle une paysanne abreuve son cheval. Moins loin est une belle vache, moitié rousse moitié blanche ; et tout à fait sur le davant, d'autres bestiaux qui se reposent. Ce tableau, d'une exécution soiognée, est aussi d'une agréable composition, et rappelle les bons ouvrages de Van-Bergen.]] réalisée par Vander Leeweu, vendue par Bonneuil au prix de 85 fl. [78]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Une vieille femme assise devant une cheminée et faisant des crêpes dont elle régale cinq enfans. A sa droite est un vieillard qui fume sa pipe, et derrière elle une fille de service. Une partie de cette copmposition fait le sujet de l'estampe que Wischar a gravée sous le titre de la Fricasseuse de baignets. (J. J.)|Une vieille femme assise devant une cheminée et faisant des crêpes dont elle régale cinq enfans. A sa droite est un vieillard qui fume sa pipe, et derrière elle une fille de service. Une partie de cette copmposition fait le sujet de l'estampe que Wischar a gravée sous le titre de la Fricasseuse de baignets.]] réalisée par J. J., vendue par Bonneuil au prix de 59 ou 39 fl. [79]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux villageois, qui sont en chemin pour se rendre à une foire, s'arrêtent près d'une fontaine dans le dessein d'y abreuuer sic du bétail qu'ils mènent avec eux. Des tableaux de la beauté de celui-ci seront toujours pour les peintres des modèles à consulter et pour les connaisseurs des objets dignes de leur attention. (Pierre van Bloemen)|Deux villageois, qui sont en chemin pour se rendre à une foire, s'arrêtent près d'une fontaine dans le dessein d'y abreuuer sic du bétail qu'ils mènent avec eux. Des tableaux de la beauté de celui-ci seront toujours pour les peintres des modèles à consulter et pour les connaisseurs des objets dignes de leur attention.]] réalisée par Pierre van Bloemen, vendue par Bonneuil au prix de 231 fl. [81]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Foire aux chevaux. On en remarque entr'autres un qui, monté par un valet, paraît être l'objet d'un marché qui se passe entre un noble personnage et un maquignon, tous deux placés sur le devant de la scène. En divers endroits sont d'autres chevaux ainsi que d'autres figures, et dans le fond du tableau plusieurs tentes et fabriques. Il règne dans cette peinture, comme dans toutes celles de Van Bloemen, une grande sûreté de pinceau, du moëlleux et beaucoup de correction. (Pierre van Bloemen)|Foire aux chevaux. On en remarque entr'autres un qui, monté par un valet, paraît être l'objet d'un marché qui se passe entre un noble personnage et un maquignon, tous deux placés sur le devant de la scène. En divers endroits sont d'autres chevaux ainsi que d'autres figures, et dans le fond du tableau plusieurs tentes et fabriques. Il règne dans cette peinture, comme dans toutes celles de Van Bloemen, une grande sûreté de pinceau, du moëlleux et beaucoup de correction.]] réalisée par Pierre van Bloemen, vendue par Bonneuil, achetée par Roche au prix de 118.55 fl. [82]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Vue du port et de la ville d'Anvers, prise en deçà de l'Escaut. En avant du fleuve est une jetée où plusieurs personnages semblent attendre un bateau passager. Tout prêt de la flotte une chaloupe à bord de laquelle est une femme avec deux matelots. Un peu plus loin on voit une barque hollandaise ayant les voiles déployées, et remontant le fleuve. Sur plusieurs autres points sont mouillés d'autres navires de grandeurs et de mâtures différentes. Un beau ciel éclaire tous ces objets ; et la ville d'Anvers, que l'air enveloppe d'un léger voile, leur sert en quelque sorte de limites. Ce tableau, qui fut exposé au salon du 18 valut à M. Swagers de justes éloges. (Mr. Swagers)|Vue du port et de la ville d'Anvers, prise en deçà de l'Escaut. En avant du fleuve est une jetée où plusieurs personnages semblent attendre un bateau passager. Tout prêt de la flotte une chaloupe à bord de laquelle est une femme avec deux matelots. Un peu plus loin on voit une barque hollandaise ayant les voiles déployées, et remontant le fleuve. Sur plusieurs autres points sont mouillés d'autres navires de grandeurs et de mâtures différentes. Un beau ciel éclaire tous ces objets ; et la ville d'Anvers, que l'air enveloppe d'un léger voile, leur sert en quelque sorte de limites. Ce tableau, qui fut exposé au salon du 18 valut à M. Swagers de justes éloges.]] réalisée par Mr. Swagers, vendue par Bonneuil au prix de 220 fl. [83]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Ce tableau capital représente une bande de dix voleurs, la plus part armés et rassemblés dans leur repaire, tandis que l'un d'eux, la mèche suspendue sur le bassinet de son fusil, le tient prêt à faire feu à la première alerte. Plusieurs autres entourent un infortuné voyageur qu'ils ont saisi, et lui enfoncent un couteau dans la poitrine. Différens objets, fruits de leurs vols, sont placés sur une table. Ce tableau est en même tems recommandable par sa richesse, sa belle exécution et l'union de ses couleurs. (Jean Le Duc)|Ce tableau capital représente une bande de dix voleurs, la plus part armés et rassemblés dans leur repaire, tandis que l'un d'eux, la mèche suspendue sur le bassinet de son fusil, le tient prêt à faire feu à la première alerte. Plusieurs autres entourent un infortuné voyageur qu'ils ont saisi, et lui enfoncent un couteau dans la poitrine. Différens objets, fruits de leurs vols, sont placés sur une table. Ce tableau est en même tems recommandable par sa richesse, sa belle exécution et l'union de ses couleurs.]] réalisée par Jean Le Duc, vendue par Bonneuil au prix de 101 fl. [84]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux cavaliers dans un passage. L'un d'eux, placé sur le devant du tableau, est descendu de son cheval et relève une de ses bottes. Le second, éloigné de quelques pas, abreuve sa monture sur le bord d'une rivière. On reproche quelquefois aux ouvrages de Pierre Wouwermans d'être gris, lâchés incorrects. Celui-ci n'a point ces défauts ; il est au contraire d'un dessin, d'une couleur et d'un travail tellement soigné qu'il est permis de douter que ce peintre en ait fais sic de meilleur. (Pierre Wouwermans)|Deux cavaliers dans un passage. L'un d'eux, placé sur le devant du tableau, est descendu de son cheval et relève une de ses bottes. Le second, éloigné de quelques pas, abreuve sa monture sur le bord d'une rivière. On reproche quelquefois aux ouvrages de Pierre Wouwermans d'être gris, lâchés incorrects. Celui-ci n'a point ces défauts ; il est au contraire d'un dessin, d'une couleur et d'un travail tellement soigné qu'il est permis de douter que ce peintre en ait fais sic de meilleur.]] réalisée par Pierre Wouwermans, vendue par Bonneuil. [85]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Un ermite, à genoux devant son oratoire, est distrait par une jeune et jolie pénitente qui lui apporte des provisions, et se tient humblement prosternée devant lui. Demande-t-elle qu'il implore en sa faveur la miséricorde divine ? Lui fait-elle le timide aveu d'une faute ? Si on ne le devine pas, on voit du moins qu'elle entre dans l'âge où la vie est un passage glissant, et que le saint-homme lui-même n'est pas à l'abri d'une chute. (M.r. Vangorp)|Un ermite, à genoux devant son oratoire, est distrait par une jeune et jolie pénitente qui lui apporte des provisions, et se tient humblement prosternée devant lui. Demande-t-elle qu'il implore en sa faveur la miséricorde divine ? Lui fait-elle le timide aveu d'une faute ? Si on ne le devine pas, on voit du moins qu'elle entre dans l'âge où la vie est un passage glissant, et que le saint-homme lui-même n'est pas à l'abri d'une chute.]] réalisée par M.r. Vangorp, vendue par Bonneuil, achetée par Laneuville au prix de 150 fl. [89]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux tableaux faisant pendans. Dans l'un on voit, sur le premier plan, deux vaches avec trois moutons, et plus loin une jeune laitière chargée de deux sceaux. Dans l'autre sont dispersés, sur divers points, deux vaches, deux agneaux et un âne. Vanbergen a excellé dans les animaux, et son faire large, gras et flou, ne saurait être ni trop loué, ni trop estimé. (Thierry Vanbergen)|Deux tableaux faisant pendans. Dans l'un on voit, sur le premier plan, deux vaches avec trois moutons, et plus loin une jeune laitière chargée de deux sceaux. Dans l'autre sont dispersés, sur divers points, deux vaches, deux agneaux et un âne. Vanbergen a excellé dans les animaux, et son faire large, gras et flou, ne saurait être ni trop loué, ni trop estimé.]] réalisée par Thierry Vanbergen, vendue par Bonneuil. [92]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Deux ânes, debout au milieu de la cour d'une ferme, attendent tranquillement qu'il plaise à leur maître de les employer à quelque travail. Il ne manque que la vie à ces deux animaux, tant ils ont bien peints, bien dessinés et fidèlement rendus. (Solemaker)|Deux ânes, debout au milieu de la cour d'une ferme, attendent tranquillement qu'il plaise à leur maître de les employer à quelque travail. Il ne manque que la vie à ces deux animaux, tant ils ont bien peints, bien dessinés et fidèlement rendus.]] réalisée par Solemaker, vendue par Bonneuil au prix de 30 ou 36 fl. [99]
  • 1816.02.06/ -. Vente de l'œuvre décrite comme [[Paysage montagneux et coupé par une rivière portant bateau. Le soleil y frappe principalement sur une butte sablonneuse, près de laquelle on voit quelques personnages. Les productions de cet artiste, peu connu ailleurs qu'en Hollande, se ressentent en général d'une grande facilité de pinceau, et sont pleines de naturel. (V. Brugen)|Paysage montagneux et coupé par une rivière portant bateau. Le soleil y frappe principalement sur une butte sablonneuse, près de laquelle on voit quelques personnages. Les productions de cet artiste, peu connu ailleurs qu'en Hollande, se ressentent en général d'une grande facilité de pinceau, et sont pleines de naturel.]] réalisée par V. Brugen, vendue par Bonneuil. [100]